Samedi et dimanche 4 février
Nous faisons en deux jours les 370 kms qui les séparent , la route est parfois asphaltée mais plus souvent en chantier que le Président sait rappeler à ses concitoyens et contrairement à d'autres pays traversés ce n'est pas qu'une annonce .
Nous croisons camions qui dégagent les coulées de boue et de pierres sur la route toute neuve.La piste est par endroit totalement défoncée avec de grosses ornières dont nous nous dégageons peut-être grâce à notre 4X4, des passages de gués où nous ne savons pas ce qu'il y a dessous et ce pendant au moins 300 kms.
Le paysage qui défile sous nos yeux est très impressionnant des arbres des champs cultivés à 3600 m d'altitude bien sûr des habitants cultivateurs qui en ce moment ramassent les "papas" pommes de terre.
Nous croisons encore beaucoup de bétail au bord de la route.
Arriver dans cette grande ville un dimanche est très déroutant nous devons traverser les rues où se tient le marché il est 16 heures il y a un monde fou des taxis collectifs s'arrêtent sans arrêt pour prendre des clients .Certains passagers profitent des embouteillages pour faire leurs achats et remontent un peu plus loin.
Après ce grand tumulte nous nous posons dans un hôtel camping qui est au calme de la ville bruyante et remuante que nous avons découvert.
Nous allons y rester au moins 2 jours pour faire un palier à 2700 mètres d'altitude .
Bernard se relaxe en compagnie du 🐕Après un petit déjeuner bien servi par notre hôte il nous accompagne au centre ville où nous prenons un taxi qui nous conduit jusqu'au Cristo de la Concordia.
Nous avons un panorama à 360° devant nous et cette immense statue haute de 40,44 m, plus grande que celle de Rio que nous n'avions qu'entre aperçue Karl et Hilde s'en rappellent également 👎👎
Puis se sera la place du 14 septembre avec la Cathédrale qui est fermée , une manif qui se déroule dans le calme , c'est l'heure du déjeuner beaucoup de femmes avec leurs enfants se regroupent à l'ombre dans le parc .
Nous déambulons un long moment dans le grand marché où tout de vend et se mange
Les transports en commun de CochabambaPour terminer la journée El Palacio Portalès cette magnifique demeure construire dans les années 20 n'a jamais été habité par son riche propriétaire extravagant le Baron de l'étain bolivien Simon Patino décédé avant la fin des travaux.
C'est une fondation qui gère ce lieu et qui utilise certains bâtiments en bibliothèque, centre culturel et fait visiter mes jardins et la maison mais hélas les photos de l'intérieur dont interdites.(rien non plus sur internet)
C'est un architecte français qui a réalisé ce très beau bâtiment ,les matériaux ont tous été importé d'Europe : boiseries françaises, marbres de Carrare, tapisseries italiennes.