Carnet de voyage

Du Paraguay à la Bolivie

13 étapes
34 commentaires
Après avoir admiré les chutes d'Iguazu nous quittons l'Argentine et le Brésil vers la Bolivie
Janvier 2018
3 semaines
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Dimanche 21 janvier

Nous passons quelques jours chez Aurélie et Charles qui se sont installés au Paraguay avec leur 2 enfants Lou-Ann et Anthony.

Depuis un an ils ont réalisé un tour de force en installant une aire de stationnement pour les camping-cars, en construisant des sanitaires un quincho ( lieu de partage où l'on peu faire des parillas)un cabane à louer un restaurant pizzeria une piscine .

Tout ça dans un lieu improbable avec une vue panoramique le camping Tranquilo est à quelques kilomètres de La Colmena c'est accessible par une piste un peu sportive.

Nous quittons cette halte en direction de Asuncion en passant par La Colmena le nom de ce village veut dire en japonais la ruche .

Une importante communauté venue du pays du soleil levant s'y était installée dans les années 1920.

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Nous continuons notre voyage vers Asuncion encore un halte dans un campgroung tenu cette fois par des Suisses Marion et René.Nous y sommes très bien accueillis le petit-déjeuner est très copieux.

Une incursion rapide dans cette grande ville pour y acheter un pneu neuf et le faire installer.

Puis nous empruntons la route Nationale qui conduit en Bolivie c'est un grand nid de poule avec du goudron autour.



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Après le passage de la frontière pas trop rapide alors qu'il n'y a quasiment personne nous nous arrêtons pour la nuit au bord de la piste il y a trop de risques car le bétail est en liberté.

La nuit très chaude et humide se termine de bonne heure nous reprenons notre chemin vers la première agglomération Villa Montés

Et là erreur nous ne réussissons pas à faire du change ou retirer de Bolivianos c'est au premier péage que nous comprenons notre problème heureusement les jeunes employés sont sympas nous payons en Guaranis la monnaie Paraguyienne..

Le péage suivant sera plus délicat puisque nous négociation le paiement en dollars mais finalement nous pouvons rejoindre une petite ville où nous faisons du change auprès d'un commerçant.

La conduite est assez sportive Bernard n'écrase pas ni des porcelets ni des vaches ni des chiens qui traversent devant nous.

Les arrêts fréquents à des postes de la police de la route ainsi que la demande de paiement de taxes qui n'ont pas lieu d'être ont quelque peu réduit notre enthousiasme du matin .

Mais il faudra s'y faire c'est semble t'il dans l'air du temps.

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Dimanche 28 janvier

Départ de Santa Cruz où nous perdons un peu de temps notre GPS Amérique du Sud ne fonctionne pas en Bolivie .Il n'y a pas beaucoup de panneaux de signalisation mais enfin faudra s'y faire .

Après quelques courses dans un supermarché digne de ce nom direction route 9 nous passons à Okinawa et ses rizières et d'autres cultures céréalières sur des étendues immenses. La communauté Japonaise installée ici depuis le début du vingtième siècle produit le riz de la Bolivie.

Aujourd'hui aucune tracasserie administrative les policiers de la route ont seulement tamponné notre autorisation temporaire d'importation délivrée par la douane lors de notre entrée en Bolivie.

Arrivé tardive à San Javier que nous visiterons demain . Pour la nuit comme il est toujours difficile de trouver une place au calme à proximité nous nous posons au camping Las Piedras magnifique endroit , à l'image du paysage que nous découvrons depuis San Ramon .

Plus de champs cultivés n'y de grands pâturages avec beaucoup de bétail.Des coteaux couverts d'herbage de palmiers et bien sûr de belles vaches moins promeneuses que les autres jours.

Le camping Las Piedras est superbement situé au milieu de nul part mais entouré de pierres énormes posées là on ne sait pas comment .

Nous y avons vu également des vaches traverser le petit lac lors de leur retour au coral.




Les missions de Bolivie sont les vestiges d'établissements collèges et églises fondés par les Jésuites durant les 17e et 18e siècles en Amérique latine alors empire colonial espagnol.

Les prêtres catholiques ont mené à bien une mission évangélisatrice leurs œuvres ont laissé une trace quasi indélébile dans l'histoire des peuples Chiquitaniens .

Fondée par ordre des Papes par Saint Ignace de Loyola ,la compagnie de Jésus tenta avec succès de sédentariser les peuples nomades .

San Javier est la plus ancienne datant de 1691 cette magnifique église a été édifiée dans le style Baroque Métis .

Pour sa construction des matériaux locaux comme le bois pour les colonnes et la charpente notamment ont été utilisé , les peintures sur les murs différentes dans chaque églises ont été réalisé à partir de pigments naturels ocres ardoises ...

Le schéma d'implantation fut à la base d'un style particulier ainsi que l'organisation d'agencement des bâtiments que nous retrouvons actuellement vaste zone dans laquelle se concentre l'église les ateliers les écoles et les habitations.



Nous avons assisté au carillonage

Entre deux averses tropicales nous visitons Concepcion superbement restaurée

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Visite de San Ignacio de Velasco où nous avons passé la nuit dans le parking fermé de la Posada El Manantial .

La ville est organisée autour de l'église et de la place nous trouvons des boutiques des hôtels des administrations même la boutique Tigo où nous avons pu acheter une carte sim et des minutes d'Internet à des prix défiants toute concurrence.

La suite du trajet sera moins glamour nous avons devant nous 208 kms de piste avec ponts réparés au mieux énormes ornières à franchir grâce au 4X4 pour aller jusqu'à San José de Chiquitos.Ce trajet aurait plu à Daniel peux être pas à Chantal 🤔

Malheureusement nous ne trouvons pas la personne qui peut nous faire visiter San Miquel,mais en revanche un monsieur charmant avec son camion Ford Fiesta 300 nous aidera plus tard à sortir d'un trou où nous avions reculé imprudemment et ce grâce au câble de remorquage (obligatoire ici) acheté en Argentine .À quand l'utilisation du treuil du camping-car ?.

La mission San Rafael sera la dernière visite de la journée.

Encore un peu d'histoire en 1767 le Roi d'Espagne décida d'expulser les Jésuites à la fois d'Espagne et des Amériques car ils ne supportait pas leur critiques mais surtout par certains qui désiraient s'approprier les richesses soi-disant cachées des Missions.

Il se produisit la même chose au Brésil au Paraguay en Argentine ,le travail des Jésuites tomba à la merci des pillards et des profanateurs la décadence rapide ,en Bolivie cependant l'œuvre se maintint et se développa au fil des générations.

Elles ont été inscrites au Patrimoine Historique et Culturel de l'humanité en 1991 encourageant ainsi la mise en route d'un programme touristique dans cette région de Santa Cruz.





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Dernière mission que nous visiterons durant ce grand tour ,cette petite ville qui est sur la route qui conduit au Brésil, a su restaurer et animer ce lieu historique festival de musique baroque décoration dans les rues avec des masques.

Nous passons deux jours à Villa Chiquitana pour reposer la mécanique et les barrideurs comme dirait JP. Il y a une belle piscine et un restaurant cet hôtel a été encore une fois tenue par des Français.

Après la visite de l'église et du musée où il y a encore des fresques d'époque ,nous trouvons le bureau de poste c'est très original la dame sort tous les timbres qu'elle a en stock dans une enveloppe et nous choisissons pour 23 Bol ceux qui nous plaisent.Un petit garçon accepte que nous prenions son petit chien en photo avec lui.

Nous en profitons pour faire nettoyer le camping-car il en avait bien besoin,le patron de la laverie conduit à moto sa petite famille.

Transport en commun

Retour vers Santa Cruz puis nous irons à Samaipata situé à l'entrée du Parque National Manejo Amboro à 1800 mètres d'altitude nous y retrouverons sans doute de la fraîcheur.

Actuellement la moyenne est de 30° le jour 25 la nuit youpi le plan canicule !!!!

De ce côté il y a plutôt des plantations de soja et de sorgho d'ailleurs nous passons la nuit au bord de la route qui va à un silo en toute tranquillité .

Ce matin nous complétons notre plein de gazoil au même endroit que la première fois car en Bolivie il faut trouver la station service habilitée à vous délivrer du carburant mais au tarif des clients étrangers soit 8.88 bols(€ 1.04 )le litre.

En effet certaines pompes ne servent que les boliviens et ce n'est pas le même prix 3.72 bols(€0.43) le litre.Il arrive de temps en temps de négocier le remplissage avec des bidons ou même directement dans le réservoir "sans facture" au tarif local mais il faut être discret .

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Ce site pré-hispanique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité est un centre cérémoniel et administratif à la fois Inca et pré-incaïque.

Une immense roche plate de 220 de long sur 65 m de large domine de nombreux lieux de culte et les sculptures qui y furent creusées en font un lieu unique sur le continent américain.

Le site a d'abord été occupé au 3e siècle par des populations de la culture Mojocoya d'origine Amazonienne qui commencèrent à creuser la roche.

Au 14e siècle les Incas dont la civilisation est à son apogée s'étend vers la Colombie et s'emparent de Samaipata délimitant ainsi la frontière Est de leur empire.

Les restes de terrasses agricoles à proximité et les bâtiments publics organisés autour d'une grande place centrale sont spécifiques d'un habitat Inca.

Plus tard les Espagnols attirés par la position stratégique s'y établir à leur tour .

La prairie est tondue par un artiste

Le centre de recherche archéologique situé dans le village de Samaipata présente des poteries datant des différentes époques d'occupation du site que nous venons de visiter .

Il y a également des explications sur les tortures infligées aux jeunes enfants pour modifier la forme de leur crâne.


Peintures murales comptemporaines
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Samedi et dimanche 4 février

Nous faisons en deux jours les 370 kms qui les séparent , la route est parfois asphaltée mais plus souvent en chantier que le Président sait rappeler à ses concitoyens et contrairement à d'autres pays traversés ce n'est pas qu'une annonce .

Nous croisons camions qui dégagent les coulées de boue et de pierres sur la route toute neuve.La piste est par endroit totalement défoncée avec de grosses ornières dont nous nous dégageons peut-être grâce à notre 4X4, des passages de gués où nous ne savons pas ce qu'il y a dessous et ce pendant au moins 300 kms.

Le paysage qui défile sous nos yeux est très impressionnant des arbres des champs cultivés à 3600 m d'altitude bien sûr des habitants cultivateurs qui en ce moment ramassent les "papas" pommes de terre.

Nous croisons encore beaucoup de bétail au bord de la route.

Arriver dans cette grande ville un dimanche est très déroutant nous devons traverser les rues où se tient le marché il est 16 heures il y a un monde fou des taxis collectifs s'arrêtent sans arrêt pour prendre des clients .Certains passagers profitent des embouteillages pour faire leurs achats et remontent un peu plus loin.

Après ce grand tumulte nous nous posons dans un hôtel camping qui est au calme de la ville bruyante et remuante que nous avons découvert.

Nous allons y rester au moins 2 jours pour faire un palier à 2700 mètres d'altitude .

Bernard se relaxe en compagnie du 🐕

Après un petit déjeuner bien servi par notre hôte il nous accompagne au centre ville où nous prenons un taxi qui nous conduit jusqu'au Cristo de la Concordia.

Nous avons un panorama à 360° devant nous et cette immense statue haute de 40,44 m, plus grande que celle de Rio que nous n'avions qu'entre aperçue Karl et Hilde s'en rappellent également 👎👎



Puis se sera la place du 14 septembre avec la Cathédrale qui est fermée , une manif qui se déroule dans le calme , c'est l'heure du déjeuner beaucoup de femmes avec leurs enfants se regroupent à l'ombre dans le parc .

Nous déambulons un long moment dans le grand marché où tout de vend et se mange


Les transports en commun de Cochabamba

Pour terminer la journée El Palacio Portalès cette magnifique demeure construire dans les années 20 n'a jamais été habité par son riche propriétaire extravagant le Baron de l'étain bolivien Simon Patino décédé avant la fin des travaux.

C'est une fondation qui gère ce lieu et qui utilise certains bâtiments en bibliothèque, centre culturel et fait visiter mes jardins et la maison mais hélas les photos de l'intérieur dont interdites.(rien non plus sur internet)

C'est un architecte français qui a réalisé ce très beau bâtiment ,les matériaux ont tous été importé d'Europe : boiseries françaises, marbres de Carrare, tapisseries italiennes.


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Finalement nous sommes restés 4 jours à Cochabamba nous partons ce matin par la fameuse route 4 qui traverse le pays de la frontière brésilienne à celle avec le Chili sur 1697 kms.

Elle aussi est en travaux gigantesques pendant la partie la plus haute à 4530 m que nous traversons d'ailleurs dans le brouillard dommage pour les photos,nous croisons une dame qui garde son troupeau de lamas.

Arrivés à Oruro nous essayons de repérer les lieux du Carnaval . Un petit tour au Marché San Pedro et dans les rues de cette ville de 500 000 habitants qui accueille cette grande fête populaire.


Oruro rend hommage à ses mineurs

Nous retrouvons Valérie et Alain qui arrivent du Chili ,nous passons la nuit dans parking fermé d'un restaurant à Caracollo situé à 40 kms, nous irons en transport en commun à Oruro pour assister à ce festival folklorique et religieux le plus important du pays.

Dès notre arrivée nous avons pris place sur la Plaza d'El Folklore où se succèdent les 40 groupes constitués de danseurs et fanfares.

Nous sommes restés 5 heures à admirer la profusion de costumes riches en couleurs et représentant des personnages originaux et parfois effrayants.


Ce Carnaval qui est le deuxieme plus grand Carnaval au monde après Rio accueille plus de 400 000 personnes .

La procession de 28 000 danseurs et 10 000 musiciens venant de tout le pays a pour but de célébrer la Vierge de la Candelaria d'El Sacavon ( vierge de la bougie de la mine ).

La mascotte de la Police Bolivienne nous distribuait des calendriers et des programmes

A l'origine c'était une célébration en l'honneur d'Ito vénéré par le peuple Uru.

Ses festivités ont été interdites au 17e siècle lorsque les Espagnols ont pris le contrôle de la ville. Pour contourner les restrictions les indigènes ont masqué les représentations des Dieux Andins derrière des Icônes Chrétiennes. Le carnaval a évolué au fil des siècles,et une danse s'est imposée la Diablada.Affrontement entre le bien et le mal les diables et les anges dont le chef de fil est l'archange Saint Michel.

Pendant 3 jours et 3 nuits les festivités vont se prolonger jusqu'au Mardi Gras et s'achèveront à la Cathédrale de la ville où pour parcourir les derniers mètres qui mènent à l'autel les participants avanceront à genoux en priant..

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Dimanche 11 février

Nous faisons route vers la plus vaste réserve de sel du monde elle s'étend sur 12 106 kms carré à 3653 m d'altitude sur l' Altiplano au sud du pays nous empruntons une chaussée entièrement goudronnée quel bonheur.

Les lamas et les champs de quinoa et les flamants Roses vu accompagnent notre traversée vers Uyuni.


Notre premier lamas

Nous nous installons chez Emilio Lopez et son épouse ils nous accueillent très chaleureusement dans la cour de leur maison .

Nous concluons avec Emilio un tour organisé pour 3 jours avec son 4X4 en effet compte tenu de la saison des pluies les pistes sont difficiles pour les camions.

Nous commençons par la visite du cimetière des trains où rouillent une quarantaine de locomotives. Même pour arriver à notre stationnement nous avons du prendre la voie de chemin de fer.


Emilio ne nous avait pas menti sur l'état du Salar il est recouvert par endroit de 40 cms d'eau le passage est assez périlleux tous les véhicules roulent en file indienne.

Nous avançons à petite vitesse dans cette étendue jusqu'au Monument en souvenir du premier Paris Dakar qui s'est déroulé en Amérique du Sud .

Nous déjeunons du repas que la femme de Emilio nous avait préparé dans le restaurant de l'hôtel de Sel Playa Blanca.

L'eau qui recouvre le Salar est très chaude nous avançons à pieds nus sans aucunes difficultés Nous ne pourrons pas aller très loin dans ce lieu assez surnaturel et inquiétant dont la surface reflète à la perfection les nuages et le ciel bleu au point de faire disparaitre l'horizon.


Quand il est asséché le Salar est d'un blanc aveuglant.
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Nous quittons Uyuni dans le 4X4 de notre guide en direction de l'extrême Sud-Ouest du pays à la frontière avec le Chili.

Une halte à San Cristobal et nous découvrons les premiers paysages en suivant des pistes parfois endommagées par les récentes pluies .

Jusqu'à l'entrée de la Réserva Nacional de Fauna Andina elles sont entourées par cultures de quinoa ,des lagunes plus belles les unes que les autres ,et des rochers sculptés par le vent .

Dans cette région les flamants roses Andins ceux du Chili et de James y ont élus domicile nous apercevons pour la première fois des vigognes .

A notre arrivée à "l'hôtel" situé à côté de la Laguna Colorada nous passerons la nuit la neige s'invite à la fête,nous sommes à 4300 m d'altitude il fait humide et froid ..

La chambre que nous partageons avec Valérie et Alain est assez confortable mais pas chauffée ,en revanche un petit poêle trône au milieu de la salle où nous mangeons une soupe de quinoa préparée la veille par Léonor la femme d'Emilio .


Debout 3h30 départ 1 heure plus tard en direction des Geysers Sol de Manana situé à 4950 m d'altitude fumerolles sulfureuses et mares de boues bouillonnantes offrent un spectacle époustouflant alors que le soleil se lève.

Encore plus au sud à proximité de la frontière Chilienne la magnifique Laguna Verde se niche devant l'imposant volcan Llicancahur avec son cône blanchi par ma neige de la veille.



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En quittant Uyuni vers le nord nous allons découvrir Sucre la ville blanche , tout au long de ma route les panneaux reflètent bien la faune locale!!

Sur notre chemin nous ne faisons que passer dans Potosi ville minière assez peu engageante à notre goût.


Sucre est le cœur symbolique de la Bolivie c'est ici que fût déclaré l'indépendance de la nation le 6 août 1825.

Cette ville nichée dans une vallée entourée de basses montagnes bénéficie d'un climat doux et agréable grâce également à son altitude raisonnable.

L'ambiance est sympathique la veille nous avions découvert une ville très agitée et embouteillée pendant le weekend tout est plus calme.

Le stationnement où nous sommes nous permet facilement de rejoindre le centre



Dimanche 18 février

Visite du Musée de la Libertad où est retracé l'histoire du pays où a été signé l'indépendance.

Nous avons pu pénétrer dans la Cathédrale construite au 16e Siècle tout est blanc à l'intérieur,ces lieux souvent en rénovation sont malheureusement souvent compliqués à visiter.


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Nous laissons Valérie et Alain continuer leur voyage vers Cochabamba et La Paz ,nous allons rejoindre l'Argentine en posant par Villazon.

La route est quasiment asphaltée ,nous trouvons un stationnement au bord de la route la nuit est d'ailleurs assez calme pas de chiens n'y mobylettes bruyants aux alentours.


Nous n'avons pas choisi le poste frontière le plus facile nous devons attendre 10 heures pour passer aux contrôles habituels nous avons même droit au contrôle des stupéfiants avec le chien "renifleur"par chance il n'a pas senti le fromage que nous avions caché en compagnie du saucisson .

Épuisé de cette journée où nous n'avons roulé que 50 kms nous pouvons passer la nuit sur le parking d'une station essence de La Quica la ville frontière Argentine.N

Dès demain nous commençons un autre carnet de voyage " Du nord de l'Argentine à l'Ile de Pâques".