Après notre beau voyage à l'île de Pâques nous reprenons la route vers le nord du Chili pour découvrir le Pérou
Avril 2018
8 semaines
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Après notre escapade de 6 jours à L'île de Pâques nous reprenons la route vers le nord du Chili et le Pérou.

Arrêt à Tongoy où nous avions fait une pause lors de notre trajet vers Santiago , puis à Bahia Inglesa une très belle plage de la côte Chilienne qui s'étend sur au moins 5000 kms.

Nous restons deux jours au camping Bahia Club au bord de la plage. Il fait toujours beau mais pas de baignade malgré le sable blanc.



Nous continuons notre remontée vers Antofagasta,en route nous avons pu visiter l'Observatoire Européen Austral situé à Paranal à plus de 2000 mètres d'altitude .

L' ESO dont la construction a commencé dans les années 1980 détient les plus grands télescopes du monde qui ont été mis en service le 1 avril 1999. Les installations comprennent 3VLT ( very large télescope) et 4 VST(auxiliaire de surveillance) qui peuvent fonctionner seuls ou groupés.

Cette région a été choisi car le ciel y est très pur sans pollutions matérielles ou lumineuses.

Cette base d'exploration de l'univers fonctionne essentiellement la nuit grâce à des puissants lasers qui aident les caméras et les miroirs des télescopes dans leur travail.

Les scientifiques en majorité européens effectuent des recherches sur les images et les particules qui composent les matières observées.Il réalise en moyenne 300 publication par sur leur activités.


Le programme est complété par ALMA qui se trouve sur les hauteurs de San Pedro de Atacama se sont des antennes qui écoutent l'univers .Un télescope ELT (extremely large télescope)encore plus grand vera le jour avant fin 2024 dans le même secteur que ESO.

La visite s'est achevée par les bureaux où travaillent près de 200 personnes en relais de 7 jours ,des ingénieurs de maintenance et des opérateurs et des astronomes pour 10% de l'effectif. Pour clore le tout nous avons pu entrer dans la partie récréative de la résidence lieu de tournage d'un des derniers James Bond Kuantum of Solace.

Un peu plus tard dans la journée à Cerro Moreno nous avons passé le tropique du Capricorne ,nous sommes sur le même parallèle que la Namibie (23° 27 22 ).

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Dimanche 1 avril

Nous avons passé la nuit au bord de l'océan sur la plage d' Hornitos qui est très fréquentée en ce weekend de Pâques et nous y avons bien dormi malgré le bruit des vagues.

Ce matin route n°1 Jusqu'a Tocopilla puis retour sur la 5 pour rejoindre Pozo Almonte pour visiter le site minier de Humberstone qui fait partie des vestiges d'une industrie minière autrefois florissante qui exploita l'or blanc de Atacama ,le nitrate.


Nous avions prévu de visiter cette étrange ville fantôme,toutefois au cours de notre excursion à l'île de Pâques nous avons rencontré deux couples d'origine Chilienne un des deux étant citoyens américains depuis 40 ans .

Celui résidant à Santiago nous a montré une photo où enfant dans les bras de sa mère il posait dans l'usine d'humberstone . Et pour cause : son père était le médecin de la mine .

Nous avons visité sa maison ,sa chambre et aperçu ses jouets !!! abandonnés là depuis près de 60 ans.

Humberstone et Santa Laura ont été fondées en 1872 ,véritables petites villes en plein désert de Tarapaca elles étaient spécialisées dans l'extraction du salpêtre (sel de pierre) utilisé pour la fabrication d'engrais (nitrate de soude).

À partir de 1930 elles sont frappées par une baisse d'activité principalement due à la crise de 1929 d'une part et à la concurrence de l'amoniaque synthétisé d'autre part.Si au départ les machines les plus importantes sont importées d'Allemagne et d'Angleterre elles seront entretenues , réparées et remplacées par les ateliers de l'usine . L'électricité nécessaire au processus de la transformation du salpêtre est produite sur place par d'immenses générateurs.

En 1934 elle fut reprise par Cosatan (cie Salitera de Tarapaca et Antofagasta rebaptisée Oficina Santiago Humberstone ) son propriétaire James Humberstone modernise le site avec l'amélioration des maisons des ouvriers qui avaient toutes des salles de bains et wc .

Ainsi que par la création d'une piscine en fer forgé moulée dans la coque d'une épave de bateau où les ouvriers pouvaient ce baigner ,d'un terrain de tennis d'un hôtel et d'un théâtre où se jouaient des spectacles inédits pour l'époque surtout au milieu de nul part il a voulu ainsi donner un souffle nouveau à son usine.

Malheureusement elle disparaît en 1958 ,les deux sites sont abandonnés définitivement en 1960.Le classement au Patrimoine de l'humanité en juillet 2005 a permis de conserver la mémoire du lieu et quelques ouvriers entretiennent les installations vieillissantes pour qu'elles ne disparaissent pas à tous jamais.

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Nous continuons notre remontée vers la frontière péruvienne nous aurons parcouru plus de 2000 kms depuis Santiago.

Le désert est omniprésent de temps en temps nous apercevons une oasis au fond d'un canyon. En route nous restons deux jours à Arica dernière ville Chilienne elle est située en bord de mer nous pouvons profiter de la douceur de la température et du ciel bleu.



Un fois la frontière passée rapidement nous rejoignons à Tacna la route Panaméricaine qui nous emmène à Arequipa deuxième plus grande ville du Pérou (1300 000 habitants)à 2355 m d'altitude elle est inscrite au Patrimoine de l'unesco .

Du haut de la cathédrale nous avons une vue spectaculaire sur les volcans Chachani (6075m) Misti (5822m) et Pichu Pichu . Arequipa a été frappée chaque siècle par leurs éruptions ainsi que par des tremblements de terre depuis l'arrivée des Espagnols en 1540.

La ville est blanche ses édifices coloniaux ont été construit en silar une roche volcanique de couleur claire. Il se dégage une ambiance chaleureuse aussi bien des les rues commerçantes du centre ancien que sur la Plaza de Armas où la population se retrouve à l'ombre des palmiers et parmi les arbres très fleuris ( nous ne savons plus à quelle saison l'on est).On y voit la police défiler en musique en compagnie d'ecoliers et d'autres musiciens.

Pendant la visite guidée de la cathédrale où nous avons pu admirer le trésor (sans pouvoir le photographier) d'une valeur inestimable par la présence importante de pierres précieuses d'or et d'argent , ainsi que l'orgue monumental sous toutes ses faces.

La ville renferme d'innombrables demeures en silar de couvents et églises , la Iglesia de la Compania de Jésus possède une façade richement sculptée en style baroque espagnol des années 1660, l'autel est entièrement doré à l'or fin .


Nous nous sommes installés dans le jardin parking d'un hôtel c'est assez bruyant mais tellement près du centre-ville.

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Pour notre deuxième jour dans cette ville superbe ,nous allons au mercado municipal quel bonheur de voir toutes ses victuailles bien alignées organisées selon leur nature.

Ce sont des artistes dans la présentation

Aujourd'hui encore musique en ville et beaucoup de gens dans les rues ,c'est une fête organisée depuis deux ans le thème la "Vie" alors c'est joyeux endiablé et sonore .

Une dernière visite le Monastère Santa Catalina qui fut construit en 1570 . Derrière ces murailles qui n'ont pas été épargné par les séismes les femmes d'origine sociale diverse devenues religieuses y avaient installé leurs cellules pour y mener un vie de recluse isolée de la ville par un imposant mur d'enceinte.

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Dimanche 8 avril

C'est le deuxième canyon le plus profond (3191m) du monde après son voisin del Cotahuasi .

Depuis Arequipa nous avons traversé l'Altiplano à 4800 mètres d'altitude avant de plonger vers Chivay le chef lieu de la province .La route qui longe la partie sud du canyon sur 42 km nous permet de découvrir plusieurs villages pittoresques et certaines des terrasses pré-incas du Pérou.

Cette vallée fertile mais escarpée est toujours cultivée nous y avons d'ailleurs croisé un cultivateur portant une charue sur son dos accompagné de ses ânes .Les cultures traditionnelles de quinoa et autres céréales poussent dans des parcelles bien délimitées par des petits murs de pierres qui quadrillent à merveille le paysage.

La route qui parfois ne nous insiste pas à des arrêts prolongés à cause des rochers instables finit par atteindre Cruz del Condor lieu magique de la Colca.

Après y avoir passé la nuit à 3700 m d'altitude nous avons eu la chance de voir assez tôt dans la matinée ces grands rapaces planer à notre hauteur dans les courants d'air chaud .

Le spectacle aérien terminé nous faisons le chemin à l'envers jusqu'à Chivay pour faire quelques courses dans le marché et visiter l'église qui se trouve près de la place ornée de statues originales.




Nous sommes prêts pour le show

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Puno ville au bord du lac décrite dans les guides touristiques comme une ville austère est très séduisante et fleurie .

Ses habitants ,ses chauffeurs de Tuk-Tuk, ses cireurs de chaussures sont chaleureux ( sans oublier le 🐈).

Nous avons visité la cathédrale et le musée Carlos Dreyer qui possède une collection intéressante d'objets archéologiques.Ici encore sont exposés trois momies à côté de la reconstitution d'une Chullpa (tour funéraire) .


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Le Pérou et la Bolivie se partage ce lac de 8562 km2 qui est considéré comme le plus grand lac d'altitude au monde à 3812m .

Cette immensité d'eau extrêmement pure provient de 25 rivières qui l'alimentent par la fonte des neiges de la cordillère des Andes.

On y dénombre pas moins de 41 îles dont certaines sont habitées, nous avons visité les îles flottantes d'Uros .Ces îles ont été faites à partir de roseaux légers (le jonc Totora) qui poussent en abondance dans les bas fonds du lac.

À l'origine au 13e siècle les Uros qui fuyaient les Incas s'étaient réfugiés sur des bateaux fait en roseaux par la suite ils ont construit ces radeaux qui n'auraient à l'heure actuelle qu'une durée de vie de 25 ans.

Départ de bonne heure en direction du large avec un passage obligé par le point de contrôle du village flottant.

Nous avons choisi la visite avec un guide afin de rencontrer une famille sur son île spécialement fabriquée et entretenue pour la visite et apprendre de leur bouche la manière dont les îles sont construites .

Les roseaux sont empilés en couches successives d'environ 80 cms sur des cubes de terre qui sont en fait les racines des joncs provenant du lac.Lorsque l'on marché de sol est souple c'est assez rigolo.Ces gros cubes sont ficelés entre eux et arrimés à 3 mètres de profondeur par l'intermédiaire de 12 cordages fixés au fond au moyen de pieux en eucalyptus.Les descendants des Indiens Aymaras les Uros ayant disparus perpétuent ce mode de vie ancestral avec l'aide du gouvernement qui a notamment doté les îles de panneaux solaires.

Le Totora roseau commestible dont seule la partie blanche se mange à tout âge , est aussi utilisé pour la construction de bateaux à double coques pour promener les touristes , ainsi que pour la fabrication de différents objets artisanaux que les Aymaras vendent aux visiteurs ce qui leur permets de vivre en partie du tourisme.

Maria et Theophilo nous ont très bien expliqué avec beaucoup d'humour leur île.

Nous avons même beaucoup ri pendant notre petite ballade sur le bateau en parlant de la prochaine coupe du monde de football puisque le Pérou joue dans le même groupe que la France.

La suite de notre voyage se poursuit sur ce magnifique lac de 190 kms de long sur 80 de large . Notre bateau nous dépose sur l'île Taquile à 1h 30 de navigation de Puno.Cette île épargnée par la modernité pas d'hôtel ni de véhicules à moteur tout se porte à dos d'homme, nous accueille sur des chemins pentus par moment et surtout bien entretenus et recouverts de dalles.

Depuis Taquile nous avons une vue panoramique sur la chaîne de montagnes enneigées de Bolivie ,nous en avons profité pendant notre repas délicieux :soupe de quinoa truite du lac à la plancha et une tisane à base de feuilles de Coca.

Même le chat a bien apprécié la truite.

Les Queshuas qui habitent sur cette île nous ont fait connaître la signification des codes vestimentaires ainsi qu'une démonstration du blanchiment de la laine avec une décoction de cactus.

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Nous quittons Puno et rencontrons quelques animaux familiers tout au long de notre traversée de l'Altiplano bien vert en pleine moisson .A Pucara cette statue nous rappelle la légende du Torito ce taureau qui aurait par miracle percé avec une de ses cornes un rocher d'où aurait surgit de l'eau sauvant ainsi le village de la sècheresse. D'abord utilisé dans des cérémonies de marquage du bétail pour l'élevage ,la protection,le bonheur et la fertilité , cette poterie est devenue le symbole de l'identité des Andes . Ce fut un lieu de bataille intense entre les Incas et les Espagnols.

Quelle belle ville avec ses toits en tuiles rouges ses maisons avec balcons et ses nombreuses églises,places , boutiques et restaurants.

Nous préférons une nouvelle expérience déjeuner au marché où il règne une excellente ambiance beaucoup de convivialité se dégage de la cuisinière qui nous prépare notre repas .



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Dimanche 15 avril

Nous rejoignons Ollantaytambo par la route la plus courte mais pas la plus asphaltée où nous prendrons un train pour Agua Calientes et le Machu Picchu .

Nous nous installons dans le grand jardin d'un hôtel qui accepte le stationnement des camping-car pendant leur voyage au Machu Picchu.



Mais oui dans le jardin

Dès notre arrivée nous visitons notre premier site archéologique , nous ne sommes pas déçu c'est majestueux .A 2800 m c'est le plus bel exemple préservé de l'urbanisme inca , et la plus authentique des destinations de la Vallée Sacrée.Une imposante forteresse qui surplombe le village fleuri aux ruelles pavées .

Le labourage ce fait encore avec des bœufs
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La visite de ce lieu cérémoniel construit par les Incas vers 1450 commence à Ollantaytambo à 5h 05 nous prenons le train de Perurail qui nous emmène vers Aguas Calientes .

Nous devons encore patienter avant de voir enfin ce site mythique il faut prendre un bus qui serpente vertigineusement à travers la forêt tropicale.

L'éloignement certainement voulu par les Incas a protégé la citadelle de sa destruction lors de l'arrivée des Conquistadors.En effet ce n'est qu'en 1911 qu'elle a été découverte par un historien Américain.On ne connait pas réellement l'origine de sa construction peut être un ultime sursaut afin de préserver leur culture ou affermir leur pouvoir, ou une retraite Royale déjà abandonnée au moment de l'invasion espagnole.

Le Temple au trois fenêtres

Les bâtisseurs ont utilisé les matériaux qui étaient sur place :

Le tout venant pour les terrasses et les habitations pauvres

Ajustées pour les habitations moyennes et parties communes

Taillées sur une face pour les lieux sacrés et les habitations des nobles

Taillées sur toutes les faces pour les temples pour certaines jusqu'à 32 arêtes façonnées avec d'autres pierres plus dure


Gros Chinchilla ou Lapin à longue queue

Après la traditionnelle photo souvenir , direction le pont de l'Inca ce chemin qui est accroché à une parois très abrupte même à un pont qui était la porte d'entrée nord de la cité.

Nous pouvons même apercevoir au fond de l'abîme le train qui achemine les touristes qui viennent en très grand nombre (réglementé) jusqu'à 5000 par jour .

Il y a ,23 lamas qui assure le service tondeuse à gazon

La journée se termine ,nous attendons un peu fatigués par les montées et descentes des escaliers du Machu Picchu le train qui doit nous ramener à Ollantaytambo

Nous avons droit à un service Première Classe et un divertissement assuré par l'équipage.


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Sur le chemin du retour vers Cuzco nous découvrons les célèbres salines de Maras avec leurs piscines de formes polygonales. qui étaient déjà exploitées depuis les temps pré-incas.

Actuellement elles le sont de manière collective, chaque famille est propriétaire d'une parcelle de ces pittoresques bassins de décantation à ciel ouvert par lesquelles coule l'eau naturellement salée provenant d'une source qui naît plus haut dans la montagne et qui est distribuée de manière équitable dans chaque puis d'environ 30 cms de profondeur .

La récolte se fait généralement de mai à octobre,mais elle semble avoir déjà commencé.

Le site de Moray qui se trouve à proximité de Maras était semble t'il un" laboratoire agricole " des Incas .Il s'agit en réalité d'un système de terrasses circulaires et concentriques développées tel des amphithéâtres dans des immenses dépressions naturelles.

Les Incas réalisaient divers processus d'adaptations d'au moins 250 espèces végétales , à différents niveaux climatiques .

De plus le lieu aurait eu des fins astrologiques qui permettaient notamment de contrôler les changements de saisons grave à la lumière du soleil et aux ombres projetées par les montagnes.

A seulement 34 kms de Cuzco Pisac est très impressionnant .Sur un plateau triangulaire au sommet d'une colline cette citadelle domine le village avec un canyon abrupte de chaque côté.

Ce site était très important pour l'agriculture car la plus grande partie de la zone est occupée par des terrasses andines qui fournissaient une variété de microclimats qui permettaient de cultiver divers produits agricoles.

Ici les Incas ont pu produire plus de 150 variétés de maïs grâce aux technologies de ventilation et de goutte à goutte installés dans ces terrasses en escalier .



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Aux alentours de Cuzco la visite de Tipon nous offre un autre aperçu de la richesse des constructions des Incas.En effet il abrite un des plus grand ouvrage en matière d'irrigation de terrasses avec une grande distribution d'eau en plein air.

Pikillaqta est un site archéologique pré- Incas de la civilisation Wari ou Huari qui prend naissance au 6° siècle dans la région d' Ayacucho à environ 250 kms de ce site..Ils furent de grands bâtisseurs développant les moyens de culture en terrasses pour augmenter la productivité de l'agriculture en région montagneuse.

Ils organisèrent leur royaume grâce à de nombreuses routes que les Incas intégreront dans leur système de communication plus de 3 siècles après la disparition des Huari dont ils semblent être les héritiers.

À l'époque c'est une nouveauté en matière de construction ,la ville était non seulement fortifiée mais aussi organisée avec des rues et irriguée par un aqueduc.


Tambomachay est un superbe bain cérémoniel la source cristalline qui l'alimente de manière constante toute l'année lui a valu de titre de bain de l'Inca.

Puka Pukara provient de deux mots Quechua Puka qui signifie rouge et Pukara qui veut dire forteresse ,poste de surveillance ou de contrôle.Ce lieu faisait fonction de douane où les voyageurs avant d'entrer dans la Ville Impériale laissaient différents types de produits tels que des feuilles de coca ,des plantes médicinales des plumes d'oiseaux et autres produits venant de la forêt amazonienne.

D'après des études réalisées par des Archéologues des temples dédiés au culte du Puma et de la Mère Terre se trouvaient à Qenqo.

Le Temple du Puma aurait été taillé dans une immense roche calcaire qui se trouvait sur place. Bien qu'il ait été endommagé le monument en l'honneur du Puma se dresse fièrement à l'entrée du site.

Dans une énorme roche en calcaire , nous pouvons voir une chambre souterraine où se trouve une table funéraire qui servait aux sacrifice d'animaux.Seul le sang des bêtes offertes en sacrifice était utilisé, la viande étant consommée ( au dire de nôtre guide)

Les trois marches représentent les trois mondes dans la croyance Incas :

Ukhu Pacha le monde d'en bas qui était localisé dans la terre symbolisé par le Serpent

Kay Pacha le monde où vivaient les humains symbolisé par le Puma

Hanan Pacha le monde en haut où vivaient le Soleil et la lune symbolisé par le Condor

La Chacana représente la division du monde en trois niveaux
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Cuzco fut la capitale de l'Empire Incas ,elle est aujourd'hui à la fois le site phare de l'archéologie Inca et un musée colonial en plein air . Il subsiste de 'pmbreux murs antérieurs à la conquête espagnole.

Le musée de Art préhispanique renferme de nombreux objets et bijoux naguère stockés à Lima.Ces pièces datant de 1250 Av Jc à 1532 nous montrent la maîtrise artistique des anciennes civilisations du Pérou.

Vu dans une pharmacie nous n'en n'avons pas eu besoin

Le site Archéologique de Saqsaywaman situé sur une colline faisait partie de la ville Inca de Cuzco . Pachakuteq (le 9e Empereur )en dessinant le nouveau tracé urbain de la ville lui donna la forme d'un Puma l'animal sacré ou la Divinité Tutélaire de l'Inca.

À l'intérieur du tracé , Sacsayhuaman représente la tête du Puma.Les murs bâtis en dents de scie représentent les 32 dents du félin.

La construction qui dura 90 ans à partir de 1350 a été réalisée par plus de 25000 hommes .Les pierres calcaires de grandes tailles utilisées se trouvaient dans la région.

Toutes les portes ont une forme trapézoïdale et sont antisismiques grâce à une technique de construction utilisée par les ingénieurs Incas.Nous admirons toujours le découpage des pierres qui sont superbement ajustées.

Toujours les tondeuses à gazon

Lorsque les Incas construisaient de grands complexes ,ils ne détruisaient pas ni ne faisaient de modifications non nécessaires au paysage naturel environant.El Rodadero qui est une roche d'origine glacière .

Pas mal le toboggan

Dimanche 22 avril

Comme nous aimons beaucoup cette ville et que le camping-car a rendez-vous chez Mercedes pour cause de vidanges nous y restons et profitons du défilé du dimanche matin et d'un bon café capuccino etc au Panam.

Il y a aussi beaucoup de chiens à Cuzco
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Cela fait plusieurs jours que nous avons quitté Cuzco après un petit lavage de notre camping car. La route qui nous mène vers notre étape de Nazca est une montagne russe nous passons 4 cols à plus de 40 00 mètres .

Le paysage est toujours aussi verdoyant au moins jusqu'à Puquio . Sur notre chemin nous longeons des genêts en fleurs ,des aloes des figues de barbarie.

Nous retrouvons les lamas et les vigognes près des magnifiques lacs d'Apinacoccha.


Nasca ne nous laissera pas un souvenir impérissable la ville minière est très animée difficile de se garer pour faire les courses .Heureusement le propriétaire du campgroung nous conduit avec sa voiture jusqu'à la supérette où il a ses habitudes.

Nous reprenons la Panaméricaine et traversons la région de Pisco c'est une succession de zones désertiques et d'Oasis où poussent des vignes et des arbres fruitiers à perte de vue .

Pour continuer vers le nord nous sommes obligés de traverser Lima où finalement nous avons passé la nuit dans un parking du centre ville .La route est monotone toujours l'alternance en plus de gigantesques dunes et d'Oasis .

Nous n'avons pas de photos car c'est compliqué de s'arrêter et nous sommes un peu déçu de ce long trajet après les bons moments passés dans les Andes.

Nous passerons la nuit suivante à Tortugas dans un lieu surprenant par son calme pas de chiens ni mobylettes et une vue magnifique sur l'océan .


Dimanche 29 avril

À Trujillo nous découvrons la Huaca del Sol,

c'est le plus grand édifice préhispanique du pays ,140 millions de briques d'Adobe auraient été nécessaires pour la construction de ce temple par les Mochicas durant huit siècles de leur présence de l'an 50 à 850 après Jésus Christ. Ce n'est aujourd'hui qu'un énorme tas de sable qui ne se visite pas.

En revanche le site archéologique de la Huaca de la Luna est un vaste chantier de fouilles où l'on peut voir les fresques polychromes qui ornaient les murs de ce Temple. La coutume consistait à enterrer les anciens temples sous les nouveaux ce qui à permis sans doute leur conservation.



Huanchaco le paradis des surfeurs conserve quelques souvenirs des étroites pirogues en Totora (roseau) que les pêcheurs utilisaient jadis pour affronter la houle.

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La remontée vers la frontière Équatorienne ne nous laissera pas des souvenirs inoubliables Nous parcourons un peu moins de 500 kms en deux étapes la première nous mène à Puira où nous nous installons dans un endroit super sur le papier en fait pas de possibilité de prendre des douches ,l'eau n'est pas potable en plus il y a des petites bêtes qui nous ont bien massacrées les jambes.

Le paysage toujours aussi monotone n'est ponctué que par des quantités incroyables de détritus abandonnés au bord de la route.

Nous avons eu l'impression de voir deux Pérou les Andes très touristiques bien entretenu et le Nord délaissé.

Nous passons la frontière et ouvrons un nouveau carnet

L'équateur et les Îles Galapagos