Voyage 4x4 à Oman

Grand voyage du nord au sud du Sultanat d'Oman à travers les montagnes du Jebel Akhdar, les sables du désert de Wahiba et la côte est jusqu'à Salalah.
Novembre 2022
16 jours
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Octobre 2022

Notre intention était de partir en Arabie Saoudite mais la meilleure période pour ce voyage est début octobre, nous sommes donc un peu trop tard et avons décidé de reporter ce périple pour 2023. En lieu et place, nous voilà bientôt prêt pour un autre roadtrip à la découverte d'Oman.

Le trajet est prêt, il nous reste quelques préparatifs pour la voiture et bientôt nous serons sur la route !

Notre jeep est maintenant équipée d'un kit réhausseur, suspension renforcée, d'une galerie avec jerrycan, réservoir d'eau, grande roues et pneus larges, d'un nouveau différentiel à ratio court ainsi que d'un équipement de navigation au top. Sans oublier les plaques de désensablement, treuil, pelle et tout le matériel de camping afin de profiter un maximum de la nature sauvage omanaise.

Dans quelques jour ce sera le départ..

On vous tiendra au courant de nos aventures au fil des réseaux wifi que nous trouverons... Inch Allah!


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Yalla, Yalla ce qui signifie en arabe "on y va"!

Demain 30 octobre, nous partons pour Sohar qui sera notre première étape dans le Sultanat d'Oman. Depuis Ras Al Khaimah nous traverserons l'impressionnant massif du Hajar dont les sommets culminent à plus de 1900m et se jettent à pic dans le golfe d'Oman.

C'est une nature aride mais magnifiquement sauvage avec des paysages à couper le souffle.

Nous traverserons la frontière entre les Émirats et Oman peu après Kalba et arriverons à Sohar dans l'après-midi pour profiter un peu de la plage.

Le lendemain nous attaquerons le Jabel Akhdar (montagne verte en arabe... Vous comprendrez vite pourquoi !).

Merci de nous suivre, on pense bien à vous toutes et tous 😀

Yalla Yalla



Et n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires....🤪

Tout est prêt, le chargement et le système de navigation.
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11h45 départ de Ras Al Khaimah pour Sohar. Nous avons traversé le massif du Hajar pour atteindre la côte est des Émirats et la longer jusqu'à la frontière de Oman.

Le passage de la douane est toujours une aventure en elle même car les formalités sont à chaque fois un peu différentes et il faut faire preuve de patience. Mais après avoir franchi cette étape en 15 minutes (seulement) le Sultanat nous ouvre tout grand ses portes.

Arrivés vers 15h à Sohar nous avons été un peu surpris par la coutume locale : se baigner dans la mer avec sa vache ! Bon finalement pourquoi pas !

Un petit tour en ville pour admirer le souq et le fort. Ce soir ce sera un bel hôtel pour notre 1ere nuit omanaise.

Demain départ pour le Jabel Akhdar où débutera la vraie aventure.

A demain et bon passage à l'heure d'hiver... Ici ça nexiste pas (ni l'hiver ni l'heure d'hiver 🤣) et tant mieux.😀



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Ce matin nous avons pris la route en direction de Ar Rustaq d'où nous avons suivi le wadi Bani Awf et la longue piste sinueuse qui traverse le Jabel Akhdar.

La montagne est somptueuse et le col est à plus de 2000m d'altitude ! Je vous laisse imaginer la montée en partant du bord de mer.

Les wadis sont des lits de rivières souvent asséchées durant l'été. Sur les hauts plateaux sont nichés de magnifiques petits villages, ici on cultive en terrasse avec des techniques d'irrigation ancestrales.

La piste se faufile dans les canyons, remonte le long des paroies abruptes, redescend tel un grand huit dans des nuages de poussière et le vrombissement de la jeep. Pour parcourir les 58km dans le Jabel nous avons quand même mis presque 3 heures. C'est le prix à payer pour mériter des paysages d'exceptions hors des circuits touristiques.

Le village de Misfat al Abryeen est lové dans une palmeraie... mais ça on vous le racontera demain.

On a mérité un peu de repos 😃

Grosses bises à vous tous

PS si vous voulez voir d'autres photos et vidéos suivez aussi Nadine sur instagram :

https://www.instagram.com/invites/contact/?i=nao0dlgurt06&utm_content=32bzwua

Le début du Wadi Beni Awf
Snack canyon
Bilad Sayt et ses cultures en terrasse
A l'approche du col culminant à 2012m
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Arrivés hier à Misfat, nous avons découvert ce vieux village aux ruelles étroites serpentant dans la palmeraie. Ici tout est calme et harmonie, le temps semble s'être definivement suspendu.

Flâner dans cet eden verdoyant et sa fraîcheur est un surprenant contraste avec les montagnes arides tout au tour.

Ce matin nous débutons la journée avec un arabic Coffee sur les toits de Misfrat.

Puis c'est le départ vers le wadi Nakur. 7km d'un canyon simplement grandiose aux parois vertigineuses. Un grand moment ! Après un pic nic dans le wadi et nos premiers vols de drone (voir la page insta de Nadine) nous finissons cette journée par l'ascension du Jabel Shams et retour à Misfat au coucher du soleil.

Nous publions aussi quelques photos de notre hôtel Misfat Old House pour satisfaire la curiosité de certains dont nous tairons les noms.

Demain ce sera notre première étape de plusieurs jours dans le désert et sans wifi 😭

Vous allez nous manquer mais promis au prochain réseau on vous racontera tout !

A bientot inch Allah!

L entre du Wadi Nakur est gardée par un village abandonné
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Un peu triste, nous laissons Misfat et ses chaleureux habitants non sans oublier un petit tour à la boutique de l'artisanat local.

Puis c'est environ 200km de route jusqu'à la ville de Ibra où nous nous ravitaillons en nourriture et essence avant de nous lancer dans les dunes du désert de Wahiba.

Au début la piste est très large et roulante. Nous franchissons quelques dunes plus techniques qui nécessitent un sérieux dégonflages des pneus... Mais ça passe plutôt bien et en douceur. Nous progressons assez vite dans le désert, entourés de deux grands cordons de dunes. Les couleurs de fin de journée sont rougeoyantes, c'est féerique.

Le temps de trouver un emplacement sympa pour le campement, nous voilà déjà prêts à préparer le repas du soir, juste après avoir pris une bonne douche !

Le vent s'arrêtera brusquement vers 21h et le ciel dégagé nous offre une voûte étoilée superbe.

On peut pas vous envoyer ce post ce soir mais cela nous empêche pas de vous souhaiter une bonne nuit.


02.11.2022 au Km 1000 depuis RAK

Pic nic de midi avant Ibra
Dégonflage pour améliorer la surface portante
Préparation du campement
Tout est prêt...
La vue depuis la cuisine est sympa
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Lever au petit matin en même temps que le jour. On découvre une brume humide recouvrant tout le désert et apportant une belle fraîcheur. Elle se dissipe très vite avec le lever du soleil.

Petit déjeuner en paix, rangement du camp et chargement... c'est parti.

La piste est très roulante et on avance plus vite que prévu dans une succession de dunes qui semblent n'avoir pas de fin.

Vers 15h en franchissant le dernier cordon on aperçoit la mer : nous avons réussi la traversée du Wahiba sans même un seul plantage 💪😜🐪

Du coup nous décidons de filer à Duqm et de nous offrir un hôtel comme récompense !

Demain pas de wifi.. Alors bonne nuit 😴

03.11.2022

Au loin la mer
Fin du désert, les dernières dunes se jettent dans le golfe d'Oman
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Vendredi 4 novembre 2022

La rosée du matin est d'une abondance incroyable, tout est trempé; nous comprenons mieux comment la végétation et les animaux peuvent survivre dans cet environnement tellement aride. La nuit, les températures ne dépassent pas les 18° et l'écart entre les 35° de la journée crée réellement une sensation de froid. Cette humidité nocturne permet aussi aux petits mammifères (gerboises, fennecs) et aux nombreux insectes (surtout des scarabées, araignées ou scorpions) de trouver quelques gouttes d'eau. Dans les dunes nous avons pu voir bon nombre de chameaux, des chèvres sauvages malheureusement nous n'avons croisé ni gazelle ni oryx qui sont plus difficiles de rencontrer car plutôt rares. Étonnamment, les oiseaux sont assez nombreux nous avons même eu la chance d'admirer le survol d'un aigle, à regret, il est passé trop vite pour que l'on puisse le prendre en photo.

Ce matin nous partons de Duqm, la température est plus fraîche (à peine 30°), la route est longue et monotone. C'est vers 15h que nous arrivons en fin a Ash Shuwaymiyyah. Heureusement que nous avons des cartes bien détaillées et un système de navigation performant car rien n'indique l'entrée du Wadi.

Mais l'effort est largement récompensé; il s'agit d'un des plus beaux wadi que nous ayons visité. Il est simplement gigantesque, creusé dans la roche depuis des milliers d'années avec une végétation luxuriante agrippée de part et d'autre.

Il est l'heure de préparer le campement pour une nuit sans doute plus fraîche avec en fond sonore le ruissellement des cascades. A la nuit tombée, le silence devient assourdissant... parfois, au loin on distingue le hululement d'un hibou ou le sifflement d'un faucon et le ciel brille de toutes ses étoiles (mais aussi de tous ses satellites). Au petit matin, dès que le soleil se lève, la température augmente très rapidement et la rosée disparaît en quelques minutes. C'est impressionnant de ressentir cette montée de chaleur en très peu de temps. lune quasi pleine nous éclaire comme en plein jour et on ne trouve pas le bouton off...

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Samedi 5.11.2022

La nuit a été très calme et (un peu) fraîche au fond du canyon. Le ciel est légèrement couvert au lever du jour, la rosée est aussi au rendez-vous il doit faire environ 20° à l'aube.

Il nous faut bien 2h pour ranger le camp et se remettre en route en direction de Salalah, but de notre voyage mais, rassurez-vous, pas encore la fin !

250km de route plutôt monotone (encore) seuls les derniers 80km sont plus sympas lorsque l'on longe la côte du golfe d'Oman. Un dernier contrôle militaire (ah oui on ne vous avait pas encore dit qu'il y a tout les 300km des postes de contrôle). Sur cette longue route nous avons du croiser en tout et pour tout moins de 5 voitures !

L'arrivée à Salalah sonne le retour à la civilisation... On ne sait pas trop s'il faut s'en réjouir, pour la douche et un bon repas sans doute que oui!

Juste avant d'arriver à Salalah nous avons découvert la forêts des baobabs, ça donne un avant goût de nos prochaines visites dans cette région très très particulière. Nous debarquons dans un nouveau monde qui va vous surprendre.

On pense bien à vous car ici il fait toujours 30° et pas besoin de vous dire que le soleil brille chaque jour. 🌞😎

A demain pour de nouvelles aventures.


PS l'araignée a tissé sa toile entre deux arbres à environ 4m du sol, j'ai zoomé pour la prendre en photo mais elle devait faire 15 bons centimètres.

Arrivée sur la côte, comme c'est beau de revoir la mer !

Sabato 5.11.2022

La notte era molto tranquilla e (un po') fresca in fondo al canyon. Il cielo è leggermente coperto all'alba, c'è anche la rugiada, ci saranno circa 20°C all'alba.Impieghiamo 2 ore per impacchettare il campo e rimetterci in viaggio verso Salalah, la meta del nostro viaggio ma, non preoccupatevi, non ancora la fine!250 km di strada piuttosto monotona (di nuovo), solo gli ultimi 80 km sono più belli quando si costeggia il Golfo dell'Oman. Un ultimo posto di blocco militare (sì, non vi abbiamo ancora detto che ci sono posti di blocco ogni 300 km). Su questa lunga strada avremo incrociato meno di 5 macchine!L'arrivo a Salalah è il ritorno alla civiltà... Non sappiamo se dovremmo esserne felici, ma per la doccia e un buon pasto probabilmente lo siamo!Poco prima di arrivare a Salalah abbiamo scoperto la foresta di baobab, che ci dà un assaggio delle nostre prossime visite in questa regione così speciale. Stiamo entrando in un nuovo mondo che vi sorprenderà. Un pensiero per voi tutti perché qui sono sempre 30° e non c'è bisogno di dirvi che il sole splende ogni giorno. 🌞😎A domani per nuove avventure.

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Dimanche 6.11.22

Salalah est la capitale de la province du Dhofar, tout au sud du Sultanat à la frontière avec le Yémen et l'Arabie Saoudite. De juin à août une mousson vient transformer le désert en jardin luxuriant. Ici on cultive des bananes (excellentes d'ailleurs), des mangues, des dattes bien sûr et aussi plein de légumes. Les wadis sont gorgés d'eau durant la mousson et cet or bleu fait de Salalah la ville désertique la plus verte qui n'ait jamais existé. Nous allons y rester quelques jours car il y a une multitudes de sitez à visiter.

Les chameaux, chèvres, vaches sont légions et se promenent librement un peu partout y compris sur les routes... Il faut donc être très prudent.

Ce matin nous visitons en premier le château de Taqha aux pieds duquel une veille maison traditionnelle est en cours de transformation en hôtel. Nous avons eu la chance de pouvoir faire une visite privée du chantier et vous faisons découvrir les parties quasi terminées. Nous nous sommes promis de revenir ici pour un prochain sejour.

Puis nous nous dirigeons vers le site archéologiques de Khor Rori inscrit au patrimoine de l'Unesco. C'est une cité datant du IIIe siècle a.v. J.-C. qui était une plaque tournant du commerce entre l'Europe et l'Asie. A l'époque la ville portait le non de Sumhuram et était connue pour son encens. Encens qui fait aujourd'hui la renommée de Salalah.

Pour terminer cette journée nous remontons le wadi Darbat depuis la, mer jusqu'à un lac paisible où les oiseaux virevoltent au-dessus des chameaux prenant un bain... Incroyable de pouvoir faire un tour en bateau dans un wadi !

Le Dhofar est vraiment un monde à part et c'est juste incroyable !

Salalah è la capitale della regione del Dhofar, nel sud del Paese, e la seconda città più grande del Sultanato. Salalah delizia il visitatore con la sua autenticità, il suo clima atipico segnato dal monsone e il suo stile di dolce vita. Circondate da montagne, deserto e Oceano Indiano, la città e la regione sono ricche di tesori naturali, archeologici e culturali. Con una storia forgiata dai secoli e dalle carovane mercantili di un tempo, Salalah deve la sua fama all'incenso, il tesoro del Dhofar. Confinante con lo Yemen, il Dhofar rivela un paesaggio superbo e contrastante: spiagge, montagne e le dune del Rub Al Khali, il più grande deserto sabbioso del mondo. La regione è caratterizzata da un periodo monsonico originario dell'India: il "Khareef" si estende da giugno a settembre e trasforma letteralmente il paesaggio da secco e arido a lussureggiante. La temperatura sale, gli Wadi e le cascate si riempiono d'acqua e le montagne si adornano di verde. A Salalah, questo fenomeno meteorologico si svolge da metà luglio a fine agosto.


Taqah qsar
Khor Rori

Et pour les réels et vidéos n'oubliez pas de vous abonner sur instagram : https://www.instagram.com/invites/contact/?i=nao0dlgurt06&utm_content=32bzwu

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Lundi 7.11.22

Le Musée de l'encens et de la marine retrace l'histoire du Dhofar et de Salalah. Aujourd'hui la ville compte quelques 400'000 habitants. Il n'y a pas de centre ville mais beaucoup de quartiers avec des maisons basses étalées sur presque 15km de long. Le musée de l'encens est à deux pas de la résidence du Sultan.

Oman est la patrie de Sinbad et les omanais sont orgueilleux de leurs compétences en terme de marine et de navigation, , ils revendiquent d'ailleurs l'invention de l'astrolab et de l'orientation aux étoiles.

On trouve aussi des manuscrits superbes ainsi qu'un message de paix et de prospérité du Prophète lui-même au peuple d'Oman.

Une section présente des météorites retrouvées dans le désert, c'est incroyable de voir la grandeur de ces pierres, celle ci-dessous pèse 41kg.

Dommage que la section sur l'encens soit très succinte. On reste un peu sur notre faim mais ceci dit c'est quand même un très beau musée.

Le saint coran
Livre de médecine
L'astrolab omanais
Les ports historiques
La plus grosse météorite de 41kg
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Ain (la source en arabe) Razat est une très belle source qui alimente toute l'année plusieurs fermes. L'eau est limpide et beaucoup de petits poissons y vivent en permanence. Sur le haut de la source il y a plusieurs grottes, la légende dit que des ermites vivaient ici. Aujourd'hui c'est un lieu fréquenté et apprécié pour les pic nic à l'ombre des acacias. Les oiseaux sont aussi nombreux y compris des grands échassiers.

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Une autre source spectaculaire au fond d'un puits de quelques 25m de hauteur : c'est Ain Sahlounout. Les jeunes omanais de la régions viennent volontiers se baigner après l'école dans les eaux cristallines à une température plus qu'agreable. Certains plongent même depuis les hauteurs. Un nageur sur place nous a affirmé qu'il y avait des serpents mais nous n'en avons pas vu... Le spectacle de cette piscine naturelle est magique. Il faut savoir qu'il y a au moins une quinzaine de sites similaires dans les alentours de la ville (20' en voiture à peine).

C'est ça le Dhofar, des surprises à chaque coin de rue des changements de décors à chaque instant. On passe des steppes arides aux forêts de baobabs en quelques minutes seulement.

Difficile de transcrire ici ce que l'on ressent devant cette multitude de lieux aussi différents que superbes !

Ain Sahlounout
Les steppes à chameaux et la ville au loin
Ghair Forest
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Ciel bleu, maisons blanches et des gigantesques avenues bordées de palmiers sont les signes distinctifs de Salalah la lumineuse. Ancienne capitale du pays Salalah est un jardin où les palmiers à noix de coco et les bananeraies sont omniprésentes. D'ailleurs une rue entière est bordées de marchants de fruits locaux, noix de coco, mangues et bananes.

Mais c'est au coucher du soleil qu'elle révèle toute sa magie.

Bienvenu dans un monde de lumière.

La grande Mosquée du Sultan Qabous
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Seule région au monde où poussent les arbres à encens le Dhofar exporte ce précieux produit dans toute l'Arabie et bien au-delà encore. Quelques km après la sortie de Salalah nous visitons le wadi Dawkah centre de la production d'encens.

Puis c'est à nouveau le désert total.

A l'époque des caravanes, l'encens était chargé sur les chameaux pour remonter jusqu'à Mascat en traversant tout le désert. Plus de 1000km de plaine aride parsemée ça et là de quelques rares oasis.

Et c'est long, très long, même en voiture alors j'imagine en chameau !

1000km de route quasiment rectiligne sans rien ni à gauche ni à droite. Prochain virage à 746km, ce serait bête de le manquer non 😂

Une petite halte dans une oasis pour un pic nic avec quelques sympathiques visiteurs et c'est reparti plein nord. Nous sommes presque seuls sur cette route sans fin.

Vivement Mascat !

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Entourée d'un côté par les montagnes, et d'un autre par la mer Mascat est une succession de villes imbriquées les unes dans les autres. Les maisons presque exclusivement blanches contrastent avec le bleu du ciel et le marron des montagnes. La ville s'étend d'est en ouest sur 30km. De larges avenues drainent une circulation chaotique... ce qui nous change d'hier !

Aujourd'hui nous avons visité la parfumerie Amouage ainsi que le quartier de Mutrah (le plus ancien, il existait déjà dans l"Antiquité.)

Son fort construit par les portugais dans les années 1580 protégeait l'entrée du port. Cette forteresse est juchée sur un épron rocheux et domine la vieille ville et le vieux Souq.

Il fait plus chaud qu'à Salalah (33°) vers 16h et le taux d'humidité est aussi plus élevé.

Mosquée Mohammed Al Ameen
Quartier de Muthra
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texte en français voir ci-dessous

La più grande moschea dell'Oman è stata commissionata e finanziata dal defunto sultano Qaboos. È di dimensioni e architettura incredibilmente ricche ed elaborate, in puro stile arabo. Le cifre che la descrivono sono strabilianti: quasi 7 anni di lavoro per la sua costruzione (dal 1994 al 2001).

Il tappeto (in un unico pezzo) della sala di preghiera principale è il più grande al mondo, misura 70x60 m e pesa 21 tonnellate. 600 operai hanno impiegato 4 anni per fare 1,7 miliardi di nodi a mano. La sua superficie è di 5625 m2, più grande di un campo da calcio.

Il lampadario centrale d'oro (24ct) con un diametro di 8 m e un'altezza di 14 m (che si trova sotto la Grande Cupola) pesa 8 tonnellate. Quando è necessario sostituire le lampadine, è necessario ordinarle in anticipo: ne occorrono 1122!

Le porte, le vetrate, i bassorilievi e il gioiello del mihrab sono tutti lavorati a mano. Non meno di 35 lampadari di cristallo adornano la grande sala.

Ma non è tutto: passeggiando tra i vicoli e il giardino si percepisce un senso di pace e di mistica serenità nonostante il gran numero di visitatori.

Questo posto è semplicemente unico ed eccezionale.

La plus grande mosquée d'Oman a été commandée et financée par le défunt Sultan Qaboos. Elle est d'une dimension et d'une architecture incroyablement riche et recherchée, dans le pur style arabe. Les chiffres qui la décrivent sont hallucinants, presque 7 ans de travaux pour sa construction (de 1994 à 2001).

Le tapis (d'une seule pièce) de la grande salle des prières est le plus grand au monde, il mesure 70x60m, pèse 21 tonnes. Il aura fallut 600 ouvrières durant 4 ans pour nouer à la main les 1,7 milliards de nœuds. Sa surface couvre 5625m2 dépassant ainsi la surface d'un terrain de football.

Le chandelier central doré (24ct) d'un diamètre de 8m et d'une hauteur de 14m (qui se trouve sous de la Grande coupole) pèse quant à lui 8 tonnes. Quand il faut changer les ampoules il est nécessaire d'en commander à l'avance : 1122 seront nécessaires !

Les portes, les vitraux, les bas reliefs, ainsi que le joyau qu'est le mihrab sont tous travaillés à la main. Ce ne sont pas moins de 35 lustres en cristal qui ornent la grande salle.

Mais ce n'est pas tout, lorsque l'on se promene dans les allées, dans le jardin on ressent, malgré le nombre importants de visiteurs, un sentiment de paix et de sérénité mystique.

C'est endroit est simplement unique et exceptionnel.


La grande coupole et le minaret
Les plafonds de la grande salle
Le grand tapis (impossible de le prendre en photo en entier)
La profession de foi qui entoure toute la salle
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Après toute cette poussière et ce sable rien de tel qu'une petite douche pour faire bonne figure au parking de l'hôtel... 🚿😂

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Ce fabuleux voyage se terminera demain par notre retour à Ras Al Khaimah. Pour ce dernier jour à Mascat nous avons profité de la plage de hôtel puis visité le grandiose l'Opéra Royal. Comment quitter Oman sans refaire un petit tour de piste dans les Wadis environnant la ville ? Nous n'avons pas pu y résister. Voici donc un bref aperçu des petits villages autour de Mascat.

Demain retour dans les Émirats... Et qui sait, peut-être encore un ou deux photos sur la route !

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Vous pensiez vous en tirer comme ça mais non, nous avons encore une surprise de taille : l'intérieur de l'Opéra Royal de Mascat tout en marbre de Carrara.

La salle est entièrement modulable, et les balcons sont pivotants. Une technique impressionante sans compter les grandes orgues au fond de la scene.

Magnifique... ça donne envie de revenir rien que pour assister à un spectacle !

Et je pense que nous le ferons.

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Texte en français voir ci-dessous

Prima di chiudere questo diario di viaggio, volevamo condividere con voi alcune considerazioni su questo bellissimo paese. L'Oman è grande, la sua superficie è di circa 309'000 km2, più dell'Italia, ma è popolato solo da 5,3 milioni di abitanti, meno della Svizzera! A parte le regioni costiere, il centro del Paese è quasi interamente desertico. Gli omaniti sono molto accoglienti e la tradizione di accogliere i viaggiatori non è un mito. Non è raro, anche in città, essere avvicinati da uno sconosciuto che vi dà semplicemente il benvenuto. Le persone sono intrinsecamente gentili, anche la polizia e l'esercito, sono molto disponibili e rispettosi. Lontano dall'approccio caotico e talvolta aggressivo dei Paesi del Maghreb, in Oman tutto si svolge con delicatezza, calma e rispetto. È molto piacevole viaggiare in un Paese sicuro (la criminalità è inesistente) e si può camminare ovunque, sempre, senza paura. Il costo della vita è piuttosto basso, i ristoranti e gli hotel sono più economici che negli Emirati, anche a Muscat. La benzina costa 0,23 OMR (circa 0,6€). La diversità dei siti naturali è incredibile, le lunghe spiagge deserte della costa del Golfo, le alte montagne di Jabel Akhdar o il massiccio dell'Hajar, le dune di Wahiba o Rub Al Khali, le immense pianure del centro e le oasi del Dhofar, tutto è una meraviglia. Poiché le distanze sono molto grandi, incontriamo i turisti solo nei siti più accessibili, il che ci offre la possibilità di scoprire regioni vergini se ci prendiamo il tempo di uscire dai sentieri battuti.

Abbiamo amato questo paese, la sua diversità, le sue tradizioni e, naturalmente, la sua gente. È certo che torneremo per scoprire altre regioni.

Un ringraziamento speciale al nostro amico Maher (a Ras Al Khaimah) che ci ha seguito in diretta durante il nostro viaggio nel deserto per garantire la nostra sicurezza.

Infine, un grande ringraziamento a tutti voi che ci avete seguito durante il nostro viaggio, i vostri commenti ci hanno reso molto felici. Se volete continuare a seguirci in altri viaggi, non esitate a comunicarcelo ([email protected] o [email protected]) e saremo felici di invitarvi per altri diari di viaggio.

"Troverò un sentiero o ne farò uno" Guy de Larigaudie - non vediamo l'ora di creare un nuovo sentiero!

A presto, auguri a tutti

Nadine e André

Avant de refermer ce carnet de voyage, nous tenions à vous faire part de quelques commentaires sur ce beau pays. Oman c'est grand, sa superficie est de quelques 309'000km2, soit plus que l'Italie, mais peuplé uniquement de 5,3 mio d'habitants, soit moins que la Suisse! Mis à part les régions côtières, le centre du pays est quasiment entièrement désertique. Les Omanais sont très accueillants, la tradition de l'accueil des voyageurs n'est pas un mythe. Il n'est pas rare, même dans une ville, d'être abordé par un inconnu qui vous souhaite simplement la bienvenue. Les gens sont foncièrement gentils, y compris la police et l'armée, ils sont très serviables et très respectueux. Loin de l'approche chaotique, parfois agressive, des pays du Maghreb, à Oman tout se fait en douceur, dans le calme et le respect. Il est très agréable de parcourir un pays sûr (la criminalité est inexistante) on peut se balader partout, tout le temps sans crainte. Le coûts de la vie est plutôt bas, les restaurants, les hôtels sont moins chers que dans les Emirats, même à Mascat. L'essence coûte 0,23 OMR (ce qui représente environ 0,6€). La diversité des sites naturels est incroyable, les longues plages désertes la côte du golfe, les hautes montages du Jabel Akhdar ou du massif du Hajar, les dunes du Wahiba ou du Rub Al Khali, des plaines immenses du centre et les oasis du Dhofar, tout est émerveillement. Comme les distances sont très grandes, on rencontre des touristes uniquement sur les sites plus accessibles, ce qui nous offre la chance de découvrir des régions vierges pour peu que l'on prennent le temps de sortir des sentiers battus.

Nous avons adoré ce pays, sa diversité, ses traditions et bien entendu ses habitants. C'est certain, nous allons revenir pour découvrir d'autres régions.

Un remerciement spécial à notre ami Maher (à Ras Al Khaimah) qui s'est chargé de nous suivre en direct durant notre parcours désertique afin d'assurer notre sécurité.

Finalement un grand merci à vous toutes et tous qui nous avez suivi tout au long de notre périple, vos commentaires nous ont fait très plaisir. Si vous souhaitez continuer à nous suivre sur d'autres voyages, n'hésitez pas à nous le dire ([email protected] ou [email protected]) et nous vous inviterons très volontiers pour d'autres carnets de route.

"Je trouverai un chemin ou j'en ferai un" Guy de Larigaudie - il nous tarde déjà de créer une nouvelle piste !

A bientôt, amitiés à toutes et tous

Nadine et André