Visiter Cuba avec Air Caraïbes

Air Caraïbes vous propose de partir à la découverte de cette île fascinante entre villes touristiques et trésors cachés.
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A quelques encablures du large du Yucatan se trouve une île dont le seul nom fait rêver. Une île, la plus grande des Caraïbes qui est synonyme de rythmes ensoleillés, d’architecture colorée et de cigares réputés. Cuba, c’est aussi l’île d’une révolution dont le régime fait encore les unes de journaux et divise les intellectuels du monde entier. Air Caraïbes vous propose un vol pour Cuba pour partir à la découverte de cette île fascinante entre villes touristiques et trésors cachés.

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La Havane


L’avion atterrit à La Havane, capitale de Cuba qui voit les touristes affluer depuis l’ouverture progressive de l’île à la mondialisation dans les années 2010. Les paysages sont fidèles aux photographies avec les maisons historiques du quartier de la Habana Vieja. Beaucoup sont en mauvais état malgré le classement à l’UNESCO et doivent être rénovées. On se surprend à vouloir en pousser les portes malgré l’apparence décrépie. Peut-être est-ce la carrosserie scintillante des grosses américaines garées devant qui rehaussent les murs de leur éclat ?


Dans les rues typiques de La Havane 

Les rues sont animées, ça grouille de partout. A la Havane, seule la nuit apporte quelques heures de silence. Des notes de salsa s’échappent des cours et des fenêtres aux balcons rouillés. Des vieux fument de gros cigares avec nonchalance. Il est temps de sortir les baskets et de se mêler à l’ambiance trépidante de la ville. Les monuments historiques se mêlent aux nombreux graffitis artistiques sur les murs défraîchis. Aucune contestation ni rébellion ici, le tag est à la gloire des héros de la révolution et du régime castriste. Pour un shoot de culture urbaine afro-caribéenne, c’est à la Callejon de Hamel qu’il faut se rendre.

Les jours qui suivent sont tout aussi surprenants. Ce ne sont pas les monuments, ni les musées qui manquent ici. Castro a voulu que les cubains soient cultivés … dans la limite de ce que le régime veut bien tolérer. Cathédrale San Cristobal, le Capitole, le Grand Théâtre, la place d’Armes, musée des Beaux-Arts, l’appareil photo tourne à plein régime, comme le moteur des voitures. Le soir, c’est la traditionnelle balade sur le Malecon avec le coucher de soleil sur le fort El Morro. Les touristes sont nombreux mais c’est beau. Les lumières de la ville scintillent dans la baie. Les amateurs de cocktail et de littérature se rassemblent au Floridita, le bar où Hemingway venait siroter son daïquiri. D’autres se laissent embarquer dans une rueda de salsa improvisée.


La Capitole La Havane


D’Ouest en Est


Mais Cuba, ce n’est pas que La Havane. Pour découvrir les multiples facettes de l’île, il faut prendre la voiture et partir à l’ouest puis à l’est.


A l’ouest d’abord, à 2h30 de la capitale, il faut voir la vallée de Viñales classée à l’UNESCO. Peu connue il y a encore quelques années, elle attire de plus en plus les voyageurs. Il ne faut pas tarder pour profiter tranquillement du panorama de mogotes. Ce sont d’immenses buttes calcaires recouvertes d’une imposante végétation et entourées de champs de tabac. Car, oui, c’est ici le cœur de la culture du tabac qui sert pour les fameux cigares. Les paysans le cultivent encore de manière traditionnelle pour ne pas perdre en qualité. D’ailleurs, il faut faire une étape à Pinar del Rio où vous pouvez y visiter une fabrique traditionnelle. La ville vaut également le détour pour ses projets communautaires. Il y a le patio del Pelegrin qui regroupe jeunes et moins jeunes autour de diverses pratiques artistiques. Ou encore l’atelier d’art thérapie pour les enfants handicapés. Et puis, il y a la fresque de la Préhistoire, gigantesque et colorée, insolite du peintre Leovigildo González Morillo.

Vinales 


Partons vers l’est maintenant dans la région appelée l’Oriente, là où encore peu de circuits touristiques s’aventurent. On l’oublie, mais l’île est grande, car l’Oriente est à 700 km de la Havane. Changement de paysages, c’est la Sierra Maestra, un pays recouvert par les montagnes et la jungle, la vraie. C’est ici que se trouve le point culminant de l’île, le Pico Turquino. C’est aussi ici que se sont préparés les premiers guerriers de la révolution.


Avant d’aller encore plus à l’est, un passage à Santiago de Cuba s’impose. C’est la ville de musiques par excellence, qui a vu naître le Boléro et la Trova. Ici, on la joue et on la chante dans une langue créole, symbole du mélange des cultures avec Haïti et les Caraïbes. D’ailleurs, pas loin, à Baracoa, on remonte loin dans le temps, aux origines de l’île, avec les ses premiers habitants, les Taïnos. Il faut dire que la ville est isolée, loin de tout, l’unique route est un voyage à elle seule avec ses ponts suspendus. C’est sauvage, luxuriant avec des rivières aux eaux cristallines, une trentaine en tout. Aidés par cet écrin, les premiers peuples ont réussi à conserver leurs traditions et à survivre. Les tombes de la région sont entourées de conques et les paysans qui cultivent le cacao vivent dans des bohios, maisons en bois et feuilles de palme.

Santiago de Cuba  


Un Cuba insoupçonné, aux airs de bout du monde et de paradis perdu.


Rendez-vous sur Air Caraïbes pour prendre le prochain vol pour Cuba.