#3 Namibie

En 4x4 à la rencontre des peuples et des animaux d'Afrique australe.
Dernière étape postée il y a 162 jours
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Du 14 septembre au 7 octobre 2022
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Publié le 24 septembre 2022

Pas trop de réseau ici, nous voyageons simplement, avec un bon feu le soir, des étoiles nouvelles pour veiller sur nos tentes, un stock d'eau dans le coffre... et notre fidèle bakkie !

Encore une fois le baptême a été débattu : Bidule vs Bekky ? Comme je refuse de lâcher le morceau trop vite, je vous propose de voter, dans les commentaires !



Bekkie-Bidule est une vraie mère pour nous. Elle nous nourrit, nous abrite, et nous fait parcourir sans faiblir des pistes parfois difficiles (bon, enfin surtout magnifiques).

Deux choses à savoir sur la route :

1. Dust and diesel. Toutes nos affaires sont couvertes de poussière. On mange du sable !

2. inflate/deflate les pneus dès que le terrain change. Dégonfler, c'est simple, mais il faut le savoir, contrairement à ces Italiens que nous avons sauvés d'une mort certaine dans le Sossusvlei 😁



La manip en image !

Et pour regonfler ? me direz-vous ... Et bien là, un tip à un gars souriant dans la prochaine station, et ça repart. Certes, cette station peut se faire attendre pendant des (centaines) de kilomètres, alors on use un peu le caoutchouc !


D'ailleurs, voici un village classique dans le sud namibien. Et on est content de le trouver !




Plus au Nord, dans le Damaraland, les villages traditionnels remplacent ces établissements à l'esprit un peu pionnier.

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Publié le 28 septembre 2022


Good morning! How are you today?

En fait d'Afrique, on ne sait pas trop bien où l'on est. Au moins au début. Un peu coincé entre mars et la lune, entre l'ocre, le noir et un drôle de jaune-vert mal identifié. L'altitude y est très aléatoire et les paysages refusent de se fixer, laissant la faune locale en unique repère.

Colonisée par l'Allemagne (qui s'y est en traînée au génocide sur le peuple herero), la Namibie est oubliée entre les mains de L'Afrique du Sud après la guerre. Celle-ci y importe l'africaans, l'anglais, et cette détestable coutume de conduire sur le mauvais côté de la route. Enfin, le pays prend son indépendance... mais avec 2.5 millions d'habitants pour 1.5 fois la superficie de la France, cela prend du temps! Aujourd'hui, tout est propre et bien rangé ; comment font-ils pour entretenir ce fabuleux pays avec si peu de mains ? Cela reste un mystère encore plus profond que la tectonique locale.

Nous atterrissons donc dans un pays où l'on parle anglais (officiellement mais les familles non), allemand (les fermiers du sud globalement, mais c'est très repandu), africaans (et là je suis bien infichue de vous dire quelles catégories, mais on l'entend pas mal), les langues bantoues locales (damara...) et les langues San (bushmen, surtout à l'est). Ce sont des langues à clics, de 4 à 7 différents. Iris s'est exercée...mais notre palais et notre langue manque de muscles 😂

Petit cours de clic, à vos résonances! 

On mange de l'oryx, du springbock, et du schnitzel. On campe dans le bush, mais les salles de bain sont aussi vastes et propres qu'à la maison. Bref, un drôle de mélange !


On commence avec Windhoek, la capitale playmobil.


Belle piscine, mais l'eau est glaciale. On sort de l'hiver !

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c'est aussi avoir le souffle coupé."


Le bon vieil Hitchcock à dû rêver de Namibie avant d'écrire ces mots.


Nous parcourons des centaines de kilomètres, sans lassitude, émerveillés par des paysages changeants et majestueux.


Attention à vos yeux !

Direction le Sud ! Nous dormons tous les soirs sur le toit de notre bakkie, à la lumière d'un bon brai.


Et là, sur la route du ranch Koiimasis (à 158 km du village dont il depend), dans un paysage qui nous impose 3 heures de silence, nos premiers oryxs...


Le camp est aussi merveilleux que la route solitaire qui y mène, à travers un domaine infini et incompréhensible.


Sur la Tsauchab river, arrêt chez une famille adorable qui nous chouchoute après un accident de bouteille de gaz un peu traumatisant.

Nous dormons avec les chacals. On ne les voit pas mais on les entend !

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Publié le 28 septembre 2022

La Namibie, c'est deux déserts. Le Kalahari des bushmen à l'est, le Namib à l'ouest. Mais tout l'ouest, et c'est gigantesque. Tellement que ce désert du Namib, le plus vieux du monde, se décline en plusieurs zones et des paysages très différents. Leurs points communs : un sol qui porte les stigmates de cataclysmes géologiques anciens, et une aridité presque totale.

En cette saison sèche du printemps qui attend les pluies de janvier, les lits des rivières sont à sec. Toutes les pistes les traversent... on imagine la difficulté de la conduite sous la pluie !


Bref. Après le Namib-Naukluft et ces reliefs incroyables, nous partons vers Sossusvlei et ses grandes dunes rouges.

Je vous laisse contempler.



Vous voyez les grandes dunes rouges ? C'est là qu'on va !
Conduite dans le sable. Alexandre content.
Rencontre.
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Publié le 28 septembre 2022

Sur notre chemin vers le Nord, une curiosité, une incongruité, aussi impossible que son nom : Swakopmund. Les Allemands ont voulu un port. En plein désert.

Une autre ville playmobil et balnéaire, flanquée à 30km de là d'une jumelle, plus industrieuse, Walvis Bay.


On s'y rend pour voir et sentir l'océan dans cet autre hémisphère. Encore une fois, on n'est pas déçus. Mais c'est tellement étonnant !

Tempête de sable ou brouillard : la météo est clémente à Swakopmund !

Marais salants bubble gum.

Et quand l'eau est rose, qu'est-ce que ça fait ?

Des flamants roses !

Avec pélicans et chacals.

En raison de la tempête, pas d'otaries pour nous. Il paraît qu'elles embaument, zut !

Safari petites bêtes du désert

Arnold débusque une vipère à cornes.
Vous me voyez ? Je suis le serpent du Namib. Genre sole mais serpent.

C'est comme ça qu'on cherche le gecko du désert. Quand on n'a pas peur des scorpions. Mais on n'a pas de chance, on n'en verra pas...

Mais si, on a de la chance ! Voici le caméléon du désert ! Noir quand il est stressé, blanc quand ça va mieux. Merci Iris pour les asticots.

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Publié le 9 octobre 2022

Toujours des paysages fabuleux, mais nous découvrons maintenant les habitants et les modes de vie. Damaras, Namas, Hereros, Himbas, les costumes, coutumes et langues se mêlent joyeusement.


Pour l'instant, des cabanes

Arrêt pour deux nuits au Spitzkoppe, la montagne pointue de la photo et qui donne du fil à retordre aux alpinistes. Ce relief est ce qui reste d'anciens volcans.

Le site est parsemé d'emplacements de camp comme d'habitude bien choisis et qui vous donnent l'impression d'être seul au monde, plongé en pleine nature, comme au premier jour.

Les amis du jour. Écureuil terrestre (qui met sa queue en parasol pour s'abriter), bulbul et autre oiseau joli. Les oiseaux africains sont tous beaux, mais modestes : c'est souvent dessous, ou lorsqu'ils prennent leur envol qu'on découvre leur couleur.

Dans la région on peut encore admirer des peintures rupestres réalisées par les Bushmen vers 4000 avant JC. Scènes de danses sacrées, de chasse, hommes et animaux - on adore les girafes très stylisées. Notre guide nous explique les techniques incroyables des Bushmen pour conserver l'eau et la nourriture dans des calebasse ou des œufs d'autruche enterrés.

 Pour y accéder,d'abord faire une belle ascension.


Un peu plus loin, à Hoada, un camp géré par la communauté locale nous offre deux nuits magnifiques, et des surprises animales...



Le site est géré par la communauté locale, installée dans le village à côté. Attention, ça devient sobre : s'il y a un oignon au magasin, c'est bien !

On en profite pour travailler un peu.

Dire qu'on n'aimait pas camper...

Les lecteurs du Lion de Kessel auront reconnu la chaudière africaine. Un petit feu pour plusieurs douches !

Alexandre et Iris vous présentent fièrement leur préparation de feu. Une petite balade tous les soirs pour prélever ce qu'il faut, une technique irréprochable d'allumage et d'alimentation, et c'est parti pour une soirée tranquille au camp !


Dit is 'n braaï 

Reprenons la route avec Bidule (comme vous ne vous bousculez pas pour voter, je m'impose ) vers le Mowani Campsite.

Camp de rêve pour une nuit à contempler Saturne, Uranus et toutes les autres qui nous sont d'habitude cachées.


Petit appero au lodge voisin pour célébrer notre 1er mois de voyage !

Pour l'étape suivante, nous changeons nos plans. Nous troquons le far West de Purros contre un toit accueillant à Sessfontein, capitale des Damaras.

Nos hôtes et Rony au grand sourire nous permettent de nous reposer.

Avec deux Suisses, notre hôte et son chien Zoulou, nous partons pour la journée dans le lit de la rivière Hoanib, à la poursuite des elephants du désert... et des lions ! Une expérience extraordinaire !

Nous apprenons beaucoup sur les traditions des Damaras, l'histoire de la ville et l'actualité (années de sécheresse, chasse et abattage du lion venu plusieurs fois dévorer ânes et chèvres, organisation des mariages le lendemain des funérailles...).

Nous ne verrons pas le lion, malgré une chasse obstinée et incroyablement raffinée. Mais admirez plutôt...

Le cadre, envoûtant...

Et voici Oscar, pisté et enfin trouvé... notre premier elephant ! Il est âgé et solitaire, petit car son espèce, déserticole, a dû adapter sa morphologie à son milieu. Mais qu'il est beau !

Et voici Zoulou, intrépide chasseur de girafes !

Une magnifique troupe d'éléphants parcourt la vallée et se laisse approcher.

Un pied d'éléphant, ça compte énormément !

Nous déjeunons avec les girafes, avec une pensée pour les collègues à table au collège ou au resto... un décor très différent !

Oscar vient nous saluer une dernière fois et nous consoler d'avoir manqué le lion.

L'école quelques vues de Sessfontein.

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Publié le 9 octobre 2022

De plus en plus loin dans l'Afrique du bush, des peuples... et de la subsistance !

Le kaokoland est peuplé majoritairement par les Himbas, descendants de tribus qui ont survécu au génocide herero en migrant vers le Nord.

La région, officiellement appelée Kunene, du nom de la rivière qui y coule toute l'année, a pour capitale Opuwo. La discrétion nous a empêché de photographier, mais imaginez-vous au spar au milieu de femmes nues (himbas)et d'autres en grand costume herero...

Je vole à internet une image de femmes herero.

La région reste aujourd'hui isolée du reste de la Namibie par une étrange frontière, la red line. Relique du découpage colonial, elle constitue aujourd'hui une frontière vétérinaire servant à protéger les élevages du sud de la peste bovine et de la fièvre aphteuse présentes épisodiquement dans les petits troupeaux des tribus du nord. Concrètement, impossible de sortir du kaokoland avec de la viande dans le frigo du bakkie. Des gens ont dû bien dîner grâce à nous !

En dehors de notre petit cas particulier, cette frontière, maintenue par l'état namibien pour rassurer ses importateurs et assurer des débouchés aux grands éleveurs du sud, empêche aujourd'hui les tribus du nord de monétiser leur énorme capital animal et les enferme malheureusement dans une grande pauvreté et dans un modèle pastoral archaïque (mais très efficace dans cet environnement aride).


Bref, nous voudrions justement mieux comprendre, et rencontrer ces fameux Himbas, rescapés des temps anciens.

Certains les prennent en photo sur le bord de la route, moyennant finances... nous avons choisi de camper une nuit près d'un de leur camp permanent. Contre une somme d'argent (qu'ils ont dû mal à évaluer car ils ne savent pas compter), le clan nous présente ses activités pendant un après-midi. C'est une cousine qui fait l'intermédiaire et l'interprète. En fait, ils ont encore plus de questions que nous, qui sommes subjugués par les corps, leur présence, les parfums, la langue....



Confection d'une nouvelle ceinture. Les matériaux sont issus de la collecte et du recyclage. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnaît des traces de pas himbas : les chaussures sont en pneus !


Confection de bijoux.

Voici Tjipura, 33 ans ! Elle a 5 enfants. Certains vivent chez sa mère et vont à l'école. Elle veut savoir pourquoi nous sommes venus chez eux. Elle ne comprend pas pourquoi je n'ai qu'un enfant. Elle trouve Iris très belle mais bien grande. Elle aimerait voir la mer. C'est ma copine.

Kaimbe a perdu sa femme. Il doit bientôt se remarier. Il veut savoir comment sont nos familles, nos mariages. Il sculpte un repose-tête.

Près du camp permanent, les femmes cultivent du mais. Elles le pilent en chantant et en font une bouillie avec du lait de chèvre. C'est le repas quotidien.

La coiffure en dit long : fille, garçon, pubère, marié...

Dans la case principale, les femmes nous montrent ces traditions qui font leur renommée. Pas d'eau pour se laver, mais des fumigations à base de bois aromatiques et purifiants. Et pour se faire belle autant que pour se protéger, cet onguent fait d'ocre pilé et de graisse de vache. La hutte n'a pas d'ouverture dans le toit, ça fume... mais ça sent très bon !

Les enfants sont libres. Les femmes s'en occupent collectivement, impossible de savoir qui est la mère de qui.

Les huttes sont bâties par les femmes, avec de la bouse de vache et de l'argile, comme chez les Masai auxquels les Himbas sont apparentés, dans un passé très lointain. Elles sont réunies autour de l'enclos des bêtes, trésor des familles. Autour du camp, un autre enclos.

Et c'est l'heure de danser et de chanter.

Avec le son génial et en mouvement... quand youtube acceptera ce contenu très osé...


Kaimbe est le seul homme présent ce jour-là. Les himbas sont polygames. Les autres hommes sont partis faire paître les troupeaux de vaches, parfois très loin. Ils dorment alors dans des petites huttes sommaires.


Les enfants s'occupent des chèvres, très nombreuses. Ils les mènent paître la journée, ce qui leur permet de rencontrer des gens sur la route, et ils adorent ça ! Mure et son cousin préfèrent être berger qu'écolier. Le lendemain matin, il se débrouillera pour mener son troupeau près de notre camp, histoire de nous voir une dernière fois, nous et notre fabuleux téléphone.


D'autres campements sur la route.

Sonnés et envoûtés par notre rencontre, nous continuons notre périple, échangeant des "moro!" joyeux avec les petits groupes qui parcourent des kilomètres sur le sable de la piste.


Notre destination est le fleuve Kunene. Seul cours d'eau permanent sur notre itinéraire (il n'y en a qu'un autre !), il constitue la frontière avec l'Angola.

Il y a des hippopotames (qu'on n'a tellement pas de voir qu'on ne les verra pas) et des crocodiles du Nil, donc très très agressifs. Pas vus non plus !

Pas non plus de moustiques à cette saison !

Mais on voit baobabs, des Himbas pêcheurs, et deux motos !

Voici les chutes d'Epupa, entre Victoria et le Noun, enfin c'est magnifique !


Tout cela se déroule dans un grondement de tonnerre. Un vent rafraîchissant né dans les chutes nous accompagne.
Dispositif anti-incendie local.
 En face, l'Angola.

Nos voisins nous ayant invités à faire le braai avec eux, ils nous montrent ce qu'on n'avait toujours pas vu, juste là, quasiment sous nos pieds ! Belle invention que cette lampe uv pour scorpions !

Allez, un petit resto !

Le lendemain nous suivons le Kunene, sur une superbe piste fermée aux autres saisons.

Un autre camp, en forme de jardin d'éden tropical ; une occasion encore de contempler des oiseaux incroyables !

Ils étaient deux, puis trois! 
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Publié le 9 octobre 2022

4 jours dans la réserve d'Etosha, le Kruger namibien !

Situé sur et autour d'un bassin à sec, aujourd'hui désert de sel, le parc couvre plus de 22000 km2. Il faut 5 jours pour le traverser tranquillement et les étapes sont longues car les lieux autorisés pour sortir du véhicule sont peu nombreux (et franchement pas terribles...)


Alors oui, on a vu quantité d'animaux, et chaque rencontre fut merveilleuse... mais ce ne fut pas notre moment préféré. Disons que nous avons découvert le monde du safari, et que ça n'a pas été notre tasse de rooibos ! (Franchement, à quoi bon mettre un short beige et des godillots si c'est pour rester dans la jeep ?)


Donc, à part les touristes, tous les animaux ici sont superbes !

À tout seigneur, tout honneur! 

Il y a deux sortes d'animaux: le Lion. Et the Game: le jeu du lion.car le grand félin est à part: toute la savane vit dans le rythme léonin. Ses instincts, ses envies, ses paresses guident la vie alentours. Les hommes eux-mêmes parlent et vivent à travers le lion. Si nous avons pu l'approcher à Etosha, il est dans le reste du pays une quête, une empreinte, une présence diffuse au coin du feu, une attention de somnambule, une idée qui vous invite à ne pas sortir des sentiers battus. C'est la résonnance du pays. Le Jeu, lui, se décompose ainsi:

Les éléphants mâles : d'immense tours quasi immobiles, chaque mouvement est une révélation. 

Puis vient la troupe, si impressionnante :

Les Rhinocéros, beaucoup plus petits que les éléphants,se décompose en deux races:Rhino blanc et noir...qui sont tous deux gris:

Et le coeur du 'game', Springboks, Koudou,Oryx et autres antilopes, Gnous et Zébres vivent en symbiose et se protègent mutuellement:

Voyant loin, les girafes observent. Et tout le petit monde alentours les regarde pour deviner ce qu'elles voient:

Les oiseaux sont si nombreux qu'ils créent parfois un vent du diable. Parmi, les préférés d'Anne-Laure: l'autruche!

Et enfin les oubliés de la savane, les mal-aimés, les non-photographiés ! :

Enfin, la chaleur de la journée rend la savane immobile aux heures diurnes. Aussi s'observe-t-elle pleinement à la tombée de la nuit et à l'orée du jour:

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Publié le 9 octobre 2022

Nous avons fait nos adieux au bush sur le plateau du Waterberg. Pas mal.

Sur la route, tous les animaux ont défilé dans un salut très beau : phacochère, singes, girafes... Même le léopard s'est laissé deviner un instant en haut des rochers.

A Windhoek, les jacaranda sont en fleurs. Le temps d'acheter des vellies en cuir de kudu, on profite une dernière fois de l'ambiance tranquille du pays.

C'est plus facile de partir en promettant qu'on reviendra, c'est sûr. Pour le léopard et le guépard qui sont restés cachés. Pour les feuilles et les fleurs encore en gestation. Et surtout pour tout ce qu'on a aimé : le chant mystérieux des oiseaux, la compagnie fidèle et espiègle de l'agama, la nature somptueuse et enveloppante, la veille auprès du feu, ses craintes et ses rêves, pour la piste soyeuse et passionnante, pour les gens, chaleureux, courageux, sages.

Quand même, snif !

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Publié le 10 octobre 2022

4 nuits pour attendre le prochain vol, nous mettre à jour en lessive, blog, école, envoi postal.

Et puis finalement, malgré la sombre renommée de la ville, et séduits par la gentillesse des gens, on a fait la visite !

Voici le petit montage fait en vitesse ce soir, en hommage à l'idole de mon enfance 😆


 Madiba... en perles !