Carnet de voyage

AMERIQUE du SUD (SUITE)

37 étapes
19 commentaires
Reprise du voyage en Amérique du Sud. Départ le 16 Septembre. Pays à visiter : Uruguay, Brésil, Bolivie, Pérou.
Septembre 2019
1 jour
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Demain matin, c'est de nouveau un départ pour l'Amérique du Sud.

Train de La Roche sur yon (8 h00) à Massy, navette vers Orly.

Départ 20 h 00 et après un arrêt de 4h00 à Barcelone, arrivée à Buenos Aires le 17 sept à 10h00.

Nous allons prendre un hôtel pour le 17 au soir à B-A, un peu de repos après le voyage ne fera pas de mal.

Puis le 18, nous prendrons le ferry pour Colonia del Sacramento en Uruguay afin de récupérer "petit van".

Ensuite, l'aventure reprend avec visites de l'Uruguay pendant quelques jours, puis la côte Brésilienne, pendant un "certain temps".

Nous quittons la France avec une température de 30°C pour arriver en Argentine avec 20°C et un beau soleil.

Je vous donne rendez-vous le 18 ou le 19 (tout dépendra des liaisons wifi que nous aurons) pour un compte-rendu du voyage.

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Bonjour à tous, pas trop impatients d'avoir des nouvelles ?

Tout s'est bien passé pendant le voyage, taxi, train, avion à l'heure.

On vous l'avait bien dit qu'on prenait l'avion :

Arrivée Buenos Aires 10 h du matin. Taxi pour l'hotel.

Premier petit problème, j'ai bien réservé par internet une chambre, sauf que la date était au 20 octobre; heureusement, réceptionniste sympa, nous trouve une chambre et annule celle d'Octobre, OUF, on va pouvoir se reposer. Belle vue sur la place principale de B A.

Le lendemain matin, manif du corps enseignant avec banderoles, flonflons et beaucoup de monde.

Le taxi va-t-il arriver à passer pour nous emmener à l'embarcadère du ferry afin de traverser pour Colonia del Sacramento ? Oui, sauf que le bateau part et arrive 1 heure en retard. Le patron du gardiennage nous attendait bien sagement et nous voilà partis pour récupérer "petit van".



Et là, des surprises nous attendent. "Petit van" se montre irascible, peut-être n'est-il pas content de nous retrouver.

N° 1 : impossible de démarrer, les batteries sont trop faibles, mais bon, après 6 mois d'inactivité, pas anormal. Le patron nous prête un chargeur et pendant ce temps-là, nous nettoyons la poussière, et il y en a partout. Grand nettoyage de Printemps (2 jours).

N° 2 : impossible d'ouvrir le hayon. Obligé de passer par l'intérieur, dégarnir la garniture, secouer, tirer, pousser, enfin ca s'ouvre. Démontage de tout le mécanisme , baignade au dégrippant, enfin après plus de 2 heures, ca marche, jusqu'à quand ???? jusqu'au lendemain, c'est encore coincé. Alors j'attache le hayon avec une corde, car voilà le 3ème problème.

N° 3 : Là, nous arrivons au summum, grossssse tâche sous le van, il y a une fuite de liquide de refroidissement, au point qu'il n'y en a même plus du tout. Je remplis le radiateur avec de l'eau et nous partons à la ville chercher un garage.... Et en route, Monique me dit : "as-tu fait réparer le trou au pot d'échappement,, ca pue abominablement quand on ouvre les vitres".... et comme je roule toujours vitres ouvertes !!!! Et bien non, il n'est pas réparé, on verra çà plus tard.

Bien sûr pour aller au garage, nous prenons une piste, repoussière qui rentre par le hayon. (Monique est aux anges, elle adore la poussière...) On trouve un garage sympa, on est Jeudi soir. Il diagnostique une fuite à la pompe à eau, réparation pour le lendemain. On peut dormir sur votre parking ? Pas de problème. Donc bivouac sur le parking avec le gardien :

Un chat blanc dans un garage, ca fait une drôle de couleur.

Et au fond du garage, petite surprise :

C'est bien une "Choupette", la fameuse 53 des films de Walt Disney.

Ce matin Vendredi la pompe commandée hier soir arrive à 10 H, la réparation est finie vers 16 heures.

Ce soir , nous sommes au camping de Colonia. Températures un peu fraiches, ce matin il y avait du givre sur le pare-brise.

Demain, visite de la ville.

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Aujourd'hui, visite de Colonia Del Sacramento, petite ville sympathique à l'embouchure du Rio de la Plata avec ses rues pavées.

Qui a dit que les bateaux de croisière polluaient ????????

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Hier soir, arrivée à Montevideo, capitale de l'Uruguay. Bivouac sur un parking au bord de l'eau en compagnie d'autres voyageurs.

Ces voyageurs qui vont nous aider à redémarrer, car nous n'avons plus de batteries, un ptit coup de cables et ca repart.

Ils viennent de commencer leur voyage en A du S, partis pour un an avec leurs 2 enfants dans un van VW (une pensée à Jimmy).

Nous allons à "la casa de baterias", et nous faisons changer les 2 batteries pour repartir dans de meilleures conditions.

Petite visite de Montevideo, monuments, cireurs de chaussures, les écoliers avec tous les mêmes blouses, la statue de "Artigas", militaire qui participa à la guerre d'indépence de l'Argentine et de l'Uruguay, surnommé "El Libertador".

Cet après-midi, petite remontée vers le Nord, puis arrêt dans un camping, douches chaudes et lavage des vêtements.

Demain, direction Piriapolis.

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Le 26 sept, nous sommes à Piriapolis, au bord de la côte uruguayenne.

Le 27, visite de la ville, trois collines dont celle du Taureau, statue en bronze de 800 kgs.

Puis visite du château de Piria, fondateur de la ville.

Et maintenant, la réserve d'animaux.

Lisa, tes cochons d'Inde sont bien petits à côté.

Sa majesté la Panthère

Le 28 au matin, nous nous arrêtons sur la plage de Piriapolis pour photographier les doigts, sculpture un peu bizarre.

De retour à la voiture, impossible d'ouvrir les portes avant, serrures coincées. Avec l'aide du gardien de parking, d'une corde et d'un crochet, nous réussissons à ouvrir. Nous acheterons des serrures en Argentine, elles seront moins chères.

Depuis, le 29, le 30 et aujourd'hui, nous roulons en direction de Puerto Iguazu, au nord de l'argentine.

Ce soir, il nous reste 500 kms. Nous devrions y être demain,selon l'état des routes qui sont souvent pleines de nids "d'autruche

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Depuis Jeudi soir, nous sommes posés sur un camping à Posadas, petite ville frontière entre l'Argentine et le Paraguay, à environ 300 kms des chutes d'Iguazu. À celà, 2 raisons :

1 - il pleut des trombes d'eau et aller voir les chutes sous la pluie, bof, bof. Avec du soleil, ça sera sûrement plus joli, et la météo annonce grand beau temps à partir de lundi, avec des températures de 30°C, ressenti 38°C.

2 - Le camping n'est pas cher et surtout il y a un grand auvent pour s'abriter, étendre la lessive, faire la popote et manger. Bien pratique, et en plus, pour l'instant on est seul. De plus,une connexion internet super bonne. Tout pour plaire, enfin la pluie, on s'en passerait bien.

Le plus intéressant est sans doute la douche, chaude grâce à ce système.

Il paraît qu'il faut protéger les fils electriques en milieu humide. Ah bon, ben ici, ce n'est pas les mêmes normes.


Bon week end à tous.

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Nous sommes arrivés hier soir à Puerto Iguazu et sommes dans un camping très sympa. Les employés étaient entrain de faire un Assado de petit cochon et nous en ont gentiment offert une part conséquente pour nous permettre de bien manger à nous deux. Ils sont tous super sympa.

Ce matin, départ pour les chutes du côté Brésilien. Vu que ce n'est pas super, je ne sais pas si je vous mets des photos.

Allez, je ne vous fait pas attendre plus, vous allez voir qùe, si, c'est splendide et ça vaut vraiment le coup, même si le débit des eaux n'est pas à son maximum.

Quelques petits habitants de la forêt , varans, lézards, papillons, Coati.

Plus on s'approche, plus c'est grandiose.

Et pour la fin, la plus grosse chute, la "Garganta del Diablo".

Enfin, la fin, pas tout à fait.

Je me suis pensé que des chutes en photos, c'est bien, mais en vidéo, ça pourrait être encore mieux.

Alors, voilà, vous n'avez plus qu'à regarder (avec le son, bien sûr ).

Demain, nous allons voir les mêmes chutes, mais côté Argentin.

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Aujourd'hui c'est toujours les chutes d'Iguazu, mais côté Argentin.

Un peu d'explications :

Le débit de l'eau est de 1400 m3/seconde et monter jusqu'à 6500 au moment des crues.

D'après vous, en combien de temps cela remplira votre piscine ?

Le nombre de chutes varient de 150 à 270 maxi.

On a coutume de dire, les Brésiliens ont la vue des chutes et les Argentins ont les chutes. Alors, nous allons voir ce qu'il en est. Et bien, on a vu.

C'est tout simplement beau, grandiose, envoûtant, stupéfiant et ..... vous allez voir par vous mêmes.

Place aux photos et aux vidéos.

Les animaux du parc, certains, je n'aimerais pas trop les rencontrer.

Un peu de train pour nous emmener à la première station. Quelques visiteurs aussi.

Les singes et les coatis sont mignons, mais mieux vaut ne pas laisser traîner les mains.

La balade se fait sur des passerelles en fer, très solides. Au fur et à mesure de l'avancement, nous découvrons de plus en plus de chutes, et c'est de plus en plus beau.

Ici aussi il y a des silures. Le calme avant .....

La tempête

Et maintenant, pour ceux qui ont un peu plus de temps

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Sommes actuellement à Morretes, malheureusement il ne fait pas beau, encore de la pluie cette nuit, et la météo annonce un temps pluvieux pendant encore une semaine.

Nous nous dirigeons vers l'Atlantique, au sud du Brésil, pour rejoindre Florianopolis.

Rendez-vous lorsque nous y serons.

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Nous avons quitté Florianopolis hier et sommes en bord de mer pour remonter vers Rio de Janeiro.

Bloqués à Florianopolis pendant 4 jours sur une aire de station service.

Pourquoi ? Tout simplement parce que depuis la frontière bresiliaine à Foz do iguazu (900 kms quand même ), nous roulions sans assurance auto. Je vous laisse imaginer le stress du chauffeur (contrôle de police ou pire, accident, j'aurais sûrement rendu une petite visite aux geôles du pays). Au Brésil, il est impossible d'assurer une auto si elle n'est pas immatriculée dans le pays. Après des heures de recherche sur internet , j'ai réussi à trouver une assurance en Uruguay qui a bien voulu m'assurer au tiers et RC pour 140 euros pour 3 mois.

Ouf, beaucoup plus détendu, le chauffeur.

Nous repartons pour environ 1200 kms avant d'arriver à Rio, en passant le plus possible par le bord de mer. Donc encore 4 à 5 jours avant d'arriver à Rio.

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Futur bivouac de ce soir, même "petit van" a le droit de rouler sur la plage

Visite de Paraty, petite ville au sud de Rio. Il vaut mieux avoir des baskets que des talons aiguilles.

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Toujours à Paraty, nous faisons une sortie en goélette dans les îles environnantes.



Au retour, ça se gâte, nous finirons sous la pluie.


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Le Jaque, produit par le Jaquier, (le plus gros fruit du monde, peut peser jusqu'à 40 kgs), ne pas rester dessous, on ne sait jamais.


Sur la route de Paraty à Rio de Janeiro


Puis, arrivée à Rio, avec sa fameuse statue et le Pain de Sucre

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Visite de Rio

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Deuxième jour à Rio. Vu la circulation (intense) nous avons pris un hôtel dans le quartier de Botafogo, et petit van est garé juste devant, il va y rester 3 jours, et nous prenons les trransports en commun.

Ce matin, nous partons vers le quartier de Lapa, un artiste d'origine chiliene, Mr SELARON a eu l'idée de garnir un escalier avec des milliers de carreaux de céramiques et azulejos venus du monde entier, il y a passé 20 ans.

En chemin, nous assistons (et participons un peu pour ma part) à une tentative de vol à l'arraché de téléphone. Une jeune femme assise sur le trottoir consulte son tél, un jeune en vélo passe à côté et lui arrache des mains. La file se jete sur lui, s'accroche à son t-shirt en hurlant "me celular, me celular" et ne le lâche pas. Je vais l'aider en donnant 3 ou 4 coups de pied dans la roue arrière, ce qui le fait tomber, la nana n'a toujours pas lâché le voleur. A ce moment, 4 brésiliens arrivent et se mettent à le frapper, coups de poings, coups de pied, c'est la fille qui les a arrêtés. Pas son jour, le ptit gars. Il a enfourché son vélo et s'est sauvé très vite. Le tél de la fille a souffert d'un contact un peu brutal avec le bitume, mais au moins elle ne l'a pas perdu.

Nous, on a continué vers notre escalier.

Et puis au retour, petit passage par la plage de Copacabana. Ouais, ben c'est une bête plage, avec du sable, et la mer.

Demain, nous allons au Corcovado et au Pain de sucre, sûrement plus intéressant.

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La montée en petit train à travers la forêt, pour arriver là.

Sont tous là, en train de faire des selfies devant la statue avec les bras écartés.

Les vues des 2 endroits sont quand même sublimes. Pas de regret d'être venus.

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Visite de Tiradentes, petit village dans la montagne. Tiradentes fut un militant politique faisant partie de la "Inconfidencia Mineira". En 1792, il fut arrêté, décapité, démembré et ses restes furent disséminés le long du rio Caminho Novo. C'était pas des tendres, à cette époque.

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Visite de Ouro Preto (or noir, non pas parce qu'il y avait du pétrole, mais parce que les pépites d'or étaient entouré d'une pellicule noire d'oxyde de fer, d'où son nom).

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Visite du "Instituto Inhotim", à Brumadinho.

Immense parc de 100 hectares, plantés de plus de 1400 variétés de palmiers et 1000 espèces d'orchidées. Pas de chance, vu la saison, très peu sont en fleurs.

Mais c'est quand même un grand bonheur de se promener dans ce parc. Quand les points importants sont trop éloignés, il y a un service de voiturettes électriques qui vous transportent.

Et des petits bancs pour vous asseoir.


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Nous sommes revenus à Rio, pour que Monique puisse prendre l'avion pour son retour en France. Départ 20h00 le 12, arrivée le 13 à 18h30 à Nantes, train pour La Roche et taxi pour la maison. Joli petit voyage.

Depuis le 13, j'ai repris la route vers le Sud avant de remonter vers le Nord pour aller voir si le Paraguay est aussi intéressant et joli que l'on dit.

Vu l'état des finances, je ralentis un peu les kms journaliers afin d'atteindre la fin du mois. Hier et aujourd'hui je reste sur une aire de station service où la bouffe est bonne, pas chère et la connection wifi excellente. Alors, repos, demain est un autre jour.

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Aujourd'hui, je suis passé au Paraguay pour aller voir les ruines de 2 missions jésuites.

A côté de Trinidad et Encarnation, elles furent construites par les Jésuites (qui avaient pour mission d'évangéliser) et les indiens Guaranis dans les années 1700. Celles de l'Argentine, un peu plus tôt, en 1609.

Puis en 1759, le nouveau Roi d'espagne, Ferdinand VI, cède une grande partie des missions au Portugal.

Le marquis de Pombal, premier ministre et ennemi des Jésuites, exige l'évacuation de 7 missions et 30 000 habitants. Bien sûr, révoltes et guérillas, et le 10 Février 1756, grande bataille entre les Indiens et l'artillerie espagnole, en 1 heure, 1300 indiens morts pour 4 chez les Espagnols. Les missions seront détruites en 1817 au lendemain de l'indépendance.

Il faut être très intéressé par l'histoire et l'architecture pour trouver un intérêt à ces sites. Ce ne sont que des ruines et on en a vite fait le tour.

Voilà quelques photos:

La Santissima Trinidad del Parana

La mission Jesus de Tavarangue

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Après les missions, suis repassé en Argentine à Posadas et pris la route vers Salta. Je ne fais pas trop de kms par jour pour attendre le 10, jour de renflouement de mon compte. Et oui, il faut bien entretenir "petit van", car lorsqu'on fait des kms, certaines pièces s'usent et il faut les remplacer.Changement des amortisseirs avant, plaquettes de freins, réglages des freins arrière.

Pour ceux qui regardent mon parcours sur Maps, depuis Rio, je suis passé par Sao Paulo, puis Guarapava et Posadas (1700 kms).


Petite incursion au Paraguay, puis par les rutas 12, 16 et 9, Salta en Argentine. (1200 kms).

Il me reste à faire la vidange moteur et pont arrière et "petit van" sera (presque) comme neuf.

Il lui reste tellement de kms à faire qu'il vaut mieux en prendre soin.

Pour l'instant, le chauffeur va bien, merci. Toujours en forme et encore avide de voir de nouveaux paysages.

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En attendant que "petit van" soit "encore " réparé, une rotula qui se barre en sucette (vraiment pas solide ce train avant), dans un garage de Salta, je rencontre une famille francaise (maman, papa et leurs 2 enfants). Nous resterons 4 jours ensemble ( 2 au garage, si,si, même la nuit on dort dans l'atelier et 2 au camping.) Des grands voyageurs à bord d'un Land avec toit relevable. Partis il y a 1 an et demi d'Anchorage, (Alaska, Canada, Etats Unis, Mexique, tous les pays d'Amérique centrale, Pérou), ils descendent jusqu'à Ushuaya. Super rencontre, on a échangé nos souvenirs de voyage, plus eux que moi, car ils ont déjà tellement sillonné la planète que moi à côté, je suis un petit voyageur. Mais ce fut une rencontre dont je me souviendrais.

Quelques photos de Salta.


La dernière photo étant celle de la cigale du coin, qui a un chant strident qui vrille les tympans. J'ai vu sur internet que le bruit, en décibels est plus important qu'une tronçonneuse.

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Ce matin, parti de Salta en direction de Calchi.

Belle route jusqu'à El Carril, puis on bifurque sur le ruta 33 qui se transforme bientôt en piste assez facile. Ca monte bien au milieu des roches rouges et vertes. Puis on arrive au colde la Piedra del Molino. 3457 mètres. Et la piste redesscend pour redevenir une route; on traverse un plateau d'altitude, le cachi Pampa, couvert de milliers de cactus candélabres sur 14 kms. Route toute droite, on l'appelle la "Recta Tin Tin". Et on arrive à Cachi, gros village à 2300 m d'altitude.


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Départ de Cachi en direction de Molinos et Cafayate pour faire les Vallées Calchaquies.

Quelques photos de Cachi et des environs.


Ce soir, arrêt à Seclentas, petit bourg groupé auutour de sa place principale.

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Départ de Seclentas, passage à Molinos et sa petite église (San Pëdro de Nolasco) du XVII ème avec sa charpente en bois de cactus.

Puis traversée de plusieurs quebradas, les couleurs sont très belles, la piste s'insère au milieu des rochers. A 1900 mètres, une Bodega avec ses rangs de vignes entourées par la montagne.

Et on retrouve la route goudronnée un peu avant Cafayate, fini les soubresauts de la tôle ondulée, ca fait du bien. "Petit van" s'est bien comporté.

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Départ de Cafayate en direction de Salta pour faire la Quebrada de las Conchas.

Route superbe, un billard, et des endroits de toute beauté.

A une dizaine de kms de Cafayate, quelques dunes de sable blanc, surprenant.

Puis les roches de latérite, tout est rouge.

Quelques fois, du gris , de la verdure et des roches remarquables, l'obélisque, le crapaud et enfin l'amphitéatre et la Garganta del Diablo.

Journée fantastique, c'est Bôôôô.

Ce soir, je retrouve le couple de francais et leurs deux enfants rencontré à Salta. Nous faisons le bivouac au milieu de la Quebrada, près du rio qui court calmement. Il y a un gué pour passer de l'autre côté et une tirolienne, serait-ce que le niveau monte haut par moment ?


Un peu de pluie ce soir, le feu, entre quelques pierres arrive à griller notre viande, mais nous mangeons dans la cellule à l'abri en arrosant le repas avec du vin de la région, et finissons par un dijo de Café-Cognac.

Belle soirée d'adieu, puisqu'eux descendent vers le Sud jusqu'à Ushuaya et moii, je remonte vers le Nord pour la Bolivie.

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Cette nuit, il a du bien pleuvoir sur les hauteurs, car ce matin, le rio n'est plus du tout calme et il est devenu marron.

L'utilité de la tyrollienne se confirme, le gué est impraticable, même en 4x4, trop de courant.


Les photos souvenirs avant de se quitter. Bonne route à eux, ils ont encore 4 à 5 mois de voyage devant eux et une petite pensée aux enfants qui sont adorables. On voit qu'ils ont l'habitude de voyager et ne se prennent pas la tête, simples, cools. Que du bonheur.

A peut-être un jour, au détour d'une piste, qui sait ??

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Le 25, redescendu de San antonio à Salta, puis direction San Salvador de Jujuy où j'ai dormi sur une station service.

Le 26, direction Purmamarca, balade à pied sur le Paseo de los Colorados (montagne aux 7 couleurs).

Par la ruta 52, sinueuse et de superbes paysages, par un col à 4170 mts. On inspire, on expire, l'air est "vivifiant", puis on arrive aux "Salinas grandes", le plus grand salar d'Argentine. Impressionnant cette étendue blanche.


Remontée et redescente du col, un petit bivouac près d'un villlage de 5 maisons après avoir eu la chance de voir des condors en vol au dessus de la vallée. Pas facile de les prendre en photos, ils bougent tout le temps.


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Départ pour la quebrada del Torro en direction de San Antonio de los Cobres par la route du train des nuages. Belle route et beaux panoramas.

Ce soir, dîner de réveillon à l'hôtel restaurant du village. Nuit sur le parking.


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Sur la route de Humahuaca, au village de Uquia, balade de 2 heures dans la quebrada de las Senoritas. Du rouge, du rouge et encore du rouge, grosse chaleur et pas d'ombre.


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Visite de la petite ville de Humahuaca.

La place, l'église et .... le Cabildo, bâtiment de style colonial, sous l''horloge de la tour, un automate représentant San Francisco Solano sort du mur et bénit la ville, tous les jours à midi avec en fond sonore l'Ave Maria. Quelques touristes et beaucoup d'autochtones.

Dans l'après-midi, route vers La Quiaca en frontière bolivienne. Arret sur la place principale.

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Passage de la frontière Argentine(La Quiaca)-Bolivie(Vilazon). Un douanier me demande de la suivre dans son bureau, rempli l'autorisation temporaire de circulation en Bolivie et au moment de mettre le tampon, me dit : "pour le tampon, c'est 200 pesos ou 20 bolivianos". Je lui répond qu'aux autres frontirères on ne m'a jamais d'argent et que je n'en donnerais que si j'ai un reçu. Il a tamponé et raccompagné à la voiture en grommelant, pas content le monsieur.

Je suis en Bolivie.

En route pour Uyuni et son fameux SALAR. Arrivée fin d'a-m à Colchani un peu pus au Nord, je prends la piste qui mène au Salar. Houla, j'aurais pas dû, défonçée la piste, au point que je m'arrête à l'hostal del Sal (4 kms après le village), je mange et dors sur le parking. On verra demain si on voit le salar.


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Ce matin, je discute avec le gérant qui me déconseille d'aller sur le salar avec le van car il y a beaucoup d'eau. Je reprends la piste en sens inverse et repars à Uyuni en me disant que je vais prendre une agence qui m'emmènera avec son 4x4.

Et bien pas du tout. J'ai fait 5 agences, elles ont toutes arrêté les excursions vers le centre du salar, là où il y a les îles d'Incahuasi et Pescadores avec des cactus candélabres de 10 à 12 mts de haut. Le niveau d'eau est au-dessus du genou, il est donc impossible d'y aller. Et comme ils attendent encore de la pluie, ce n'est pas prêt de s'arranger.

Je me suis arrêté au musée du sel où ils font plein de sculptures.


Je n'ai plus qu'à attendre demain, car nous sommes le 01 janvier, les "casa de cambio" sont fermées, je n'ai presque plus de bolivianos, les bars, restaurants, stations services n'acceptent pas les Pesos argentins. Alors pour tuer le temps, je suis allé en ville.

Puis voir le cimtière des trains. Ceux-là même qui transportaient le minerai d'argent de la mine de Potosi jusqu'au Chili dans les années 1930/1940.

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Pour ceux qui connaissent les 4x4, quelques photos, à Uyuni, c'est un nid de Toyota séries 80, il y en a partout, chaque agence en a 3 ou 4 et il y a une centaine d'agences...




"Petit van" a l'air bien petit à côté.

N'ayant pu aller au Salar, je reprends la route vers la frontière Bolivie/Arggentine. Route superbe, encore une fois, des paysages formidables;


Quelques fois, la route perd son goudron, mais rien de bien méchant.


Ce soir, dodo à La Quiaca après avoir passé 3h30 à la frontière pour rentrer en Argentine. Encore un douanier qui m'en voulait, je ne sais pas pourquoi. Il paraît qu'il manquait un papier. Depuis le début du voyage, j'ai passé au moins 15 fois des frontières dans des pays différents, ils ne m'avaient jamais demandé ce papier. Plus, fouille du van en règle, il m'a fait tout déranger pour voir dans les coffres, celle-là non plus, on me l'avait jamais faite. Un jeune c... qui voulait faire du zèle.

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Fin décembre, j'avais passé une annonce de vente de "petit van" sur un forum. En attendant des réponses, je vais descendre doucement, ou rapidement selon les réponses vers Santiago et Valparaiso.

En effet, le van aura à Valparaiso "déjà" 173 000 kms (depuis le début en Sept 2019, nous aurons fait ensemble 37 000 kms) et j'aimerais bien le vendre avant qu'un gros pépin se produise.

Dès la vente effectuée, je rentre en France, d'autres voyages sont en prévision.

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Bonjour à tous,

me voilà revenu en France depuis Vendredi 17.

J'ai eu la chance de vendre "petit van" très rapidement à un couple de jeunes francais qui voulaient connaître ce mode de voyage.

Je clôture donc ce carnet de voyage.

Un prochain carnet sera ouvert lorsque nous repartirons dans quelques mois.

Merci de m'avoir suivi dans mes aventures et à bientôt.