Brésil et Paraguay

Enfin, me voici sur le sol Brésilien. Sao Paulo, la ville la plus grande du pays et la 7ième plus grande du monde. Malgré ce long voyage, je ne réalise pas encore à part peut-être la chaleur étouffante qui m'assaille le visage. Je quittait la France avec une petite moyenne de 10° ou 12° donc le changement est plutôt radical.

Rodolfo m'attend donc avec sa petite pancarte et 45 minutes plus tard on arrive à l'Aquarella l'auberge de jeunesse où je vais rester 3 nuits. Vitor à fait des heures supp pour m'attendre car il est à peu près 23H, il me présente donc l'auberge. La chambre est toute petite mais ils ont réussi à y loger 8 lits. Je suis pas fat mais j'arrive même pas à passer de face avec mon sac!! Malgré l'état (douteux) du sol de la salle de bain je me motive à aller m'ébouillanté sous la douche (eau glacée ou bouillante pas de choix de régler) sans tongs aux pieds malheureusement (un des accessoires indispensables des douches en auberge mais oublié en France bien entendu). Je ne mets pas longtemps à m'endormir mais me réveil quand même vers 6h car en France il est déjà 10h et ça pendant quelques jours. Le samedi après midi je revois Karina, une copine qui était dans la même résidence et classe en Australie. Je n'ai pas l'impression que 2 ans ce sont écoulés. Elle m'emmène dans un grand parc où nous papotons en dégustant de grosse coco.. Là je réalise un peu plus que je suis partie ^^ !

Par la suite, elle m'aidera à acheter une carte sim. Je n'en voulais pas mais il s'avère que internet est "presque" indispensable pour tout : traduction, carte, comparer les devises...Fin d'aprèm, elle m'enmène dans sa belle résidence où ses 2 collocs nous attendent avec le père et le copain de l'une d'entre elle. Ils veulent me faire un Churrasco. C'est ce qu'on appel nous un barbecue sauf que eux ce ne sont que des choses qui se mettent sur le grill donc pas de chips, de salade ou de frites, juste de la viande et de la viande et des garnitures comme des pains fourrés avec : je dirai bien du beurre à l'ail, mais sur le paquet c'est écrit "fromage" (j'aurai pu mangé le paquet mais je sais resté difficilement polie dans ces cas là quand même 😛 ) et des brochettes de "fromages" mais qui ne fondent pas (??), donc du VRAI fromage je ne sais pas trop ^^ !

Dès le lundi, je refait ma petite maison dans le dos (petite mais pèse son poids de 14kg quand même...) pour un autre hostel non loin du mien : Hostel vila Mariana situé à deux pas du métro, l'ambiance qui y règne est bien plus chaleureuse, accueillante et propre, le petit déj est offert. S'en suit de 3 jours riche en belle rencontre et en Caïpirina bien dosé (trop dosé). Au vu de la taille de la "jarre" et l'alcool pure mélangé au sucre et au citron vert, 1 verre suffit à lui tout seul 😛

#j'essayetoutjemangetout(presque)

Spécialité Brésilienne : Pao De Queijo : littéralement pain de fromage fait à base de lait, œufs, de fromage et farine de tapioca ce qui lui donne une texture bizarre un peu gélatineux mais excellent. C'est ce qu'il y a de plus consommé au Brésil et à tout heure ! Vous en trouvez partout : métro, rue, magasins,

La photo du dessous c'est : Coxinha : c'est aussi de la food street aussi répandu que pao de queijo. Un mélange de pomme de terre, de farine, fourré au poulet, fromage et parfois d'autre chose. Roulé dans la chapelure et frit. C'est assez lourd donc pour moi ça faisait l'affaire pour un snack le midi. C'est pas régime tout ça !!!

Ceci étant on visite quand même, nous ne faisons pas que manger des fruits non plus !! Visite de la Japan house, d'un magnifique roof top et de quelques beaux musées dans le centre de Sao paulo...

Déjà 6 jours, mon temps à Sao Paulo est passé, il est temps de partir, je veux voir un peu de verdure quand même. On peux pas dire que les grandes villes se soit mon "must to do" en particulier, mais comme première ville d'étape c'est très bien pour se mettre en jambe. Tout les brésiliens avec qui j'ai discuté m'ont dit de rester au Brésil car pour eux Sao P ne représente pas leur pays. Voyager au Brésil est assez cher et après avoir réfléchi, je préfère aller à Foz do Iguaçu, que je voulais voir à la base de mon voyage et tant pis pour le reste du Brésil mais fallait choisir.

Me voilà donc partie direction Foz Do iguaçu pour 18h de bus (au final 21H car 2h30 / 3h de bouchons à faire pâlir un parigo, pour sortir de SP et sa "banlieue"). Ce sont des grands bus à étage où l'on peut dormir, les sièges sont très confortable, et loin de moi de critiquer mais après 10h d'utilisation des toilettes du bus, l'odeur devient comment dire, juste un peu trop omniprésente dans les narines... à part ça RAS... !

Il me tarde de découvrir ces fameuses chutes dont on parle partout et que l'on voit surtout à travers de nos livres de Géo ! L'article qui suit peut contenir beaucoup ( mais beaucoup ) de photos avec de l'eau mais j'y tiens 😉

Dans ce bus aux tôles vacillantes, le chauffeur me dépose donc à un coin de rue et m'indique la direction à prendre. Il fait une chaleur étouffante , le thermostat indique 32° mais le ressenti est bien supérieur ! Une voiture s'arrête sur le bas côté et me demande si je vais à TEKO arte hostel. Ce sont les proprios qui me proposent de m'emmener jusqu'à l'auberge, nickel ça me fait ça de moins à marcher avec mes 14kg sur le dos!! Ils sont super sympas et m'accueillent à merveille. Je suis toute seule dans ma chambre et je le serai pour le reste de la semaine sauf la dernière nuit. C'est la basse saison en ce moment, et il n'y a pas grand monde.

C'est la grande demeure familiale de la grand-mère qu'ils ont transformés en auberge et le résultat est vraiment chouette, tout pour se sentir chez soi. Des hamacs partout, piscine, un bar, cuisine tout équipée, des chiens qui prennent la piscine pour un abreuvoir et un temps magnifique ^^ J'avoue ici je farniente un peu mais avec tout ce combo je peux pas faire autrement. Avec Matias, un argentin, ont se fait des balades dans la villes et les environs. Le centre n'est pas des plus jolie mais il y a quand même des beaux coins. Entre temps j'ai dû retourner au Brésil à pied pour faire tamponner mon passeport de sortie du pays et d'entrée au Paraguay car les bus ne s'arrête pas forcement aux frontières si on leur demande pas, et vu que bien entendu je n'ai pas demandé... !! Pour ça il faut traverser le fleuve RIO PARANA. Ce fleuve est situé aux confins des 3 frontières: l'Argentine, le Brésil et le Paraguay. Cet endroit est unique en son genre et vaut le coup d'être vu une fois.

Centre ville.

Beaucoup de vente se font en bord de route. Si vous voulez acheter un pti barbeuc, des chaises ou une piscine c'est sur la route que ça se passe!!

Monday's falls ( se prononce mondaÉ ), situé en retrait et peu touristique, j'ai trouvé un peu chère pour la micro ballade qu'il propose et après Iguazù plus rien nous impressionne 😉 !!

#jessayetoutjemangetout (ou presque) : Le TERERÉ

Plus qu'une boisson, une religion. Vous connaissez sûrement le maté, cette boisson amère d'Amérique latine, elle se consomme principalement chaude mais ici c'est plutôt froide qu'elle se déguste au vue des températures assez élevé du pays. En Australie j'avais détesté ce goût TRÈS très amer du maté fait par un argentin et m'avait laissé en mauvais terme avec le maté! J'ai voulu donc re essayé mais froid, et rien à voir. Ça reste amer, mais tellement frais et addictif en même temps. C'est une boisson de partage, synonyme de fraternité, il n'ai pas rare de voir les papys gauchos assis en cercle et boire ensemble. On fait "tourner" la calebasse avec la bombilla, la paille métallique filtrante et on boit chacun notre tour. ( là pour le coup j'ai bien bu après tout le monde et sans chichi oblige😂). Pratiquement tout les paraguayens transportent leur tereré avec eux. Il y a même des camions qui font des locations de thermos à la journée et vous prépare votre boissons. C'est quand même bien encombrant mais tellement traditionnelle. Sur le bord des routes, au coin d'un marché ou d'une rue, vous achetez vos herbes fraîches suivant vos envies, si vous êtes malade, fatiguer, en manque d'énergie... et faites votre mixture...et l'heure est à la dégustation...

Acaï, petite baie violette d'Amérique du sud, pousse principalement au Brésil. Autant en Australie je n'avais pas trop apprécié, autant là c'était juste un délice que jamais je ne retrouverait ailleurs je pense. D'autant plus que la vendeuse qui me l'a servit me l'a étonnamment offerte parce qu'elle n'acceptait pas les cartes de crédit et que j'avais pas pensé à lui demander avant si elle les prenait, et je n'avait pas de liquidité sur moi ( Je vais essayer à mon retour de le faire en France peut-être que ça marchera 😏)!! En même temps c'est écrit "VISA" sur toutes les portes mais ils ont pas les terminaux... Si j'avais su j'aurai bien pris la taille au dessus 😛

"Ohh des mangues!!", "oui vas y sert toi c'est des manguiers publics", " Ah OUAI, normal, chez nous ça coûte un bras mais ici on les cueillent nous même à la fraîche sans 12h de transport dans le derrière !!!" J'vais peut-être rester plus longtemps en faite ...

Je trouvait cet endroit super sympa jusqu'à ce que la police municipale nous disent de nous éloigner du bord pour cause de ... croco...

Petits cochons d'inde sauvage détalant sous nos pas...

Me voilà donc partie pour l'Argentine pour la journée. Avec ma chance les proprios de l'auberge doivent aussi se rendre en argentine, impeccable.. Ils m'amènent jusqu'à la gare pour que je prenne mon bus. Pour 360 pesos argentin (5,42€) j'ai l'aller retour pour cataratas (les chutes). Premier constat quand j'arrive; la masse de touriste presque inexistante, et ça, ça me change du Brésil. 2 choix pour rejoindre l'autre bout du parc : un train électrique ou vos papattes. Il annonce plus 1h30 de marche, il fait un peu plus de 35°, Bah allez je me le tente. J'avoue les premiers 500m je pense déjà à envisager le train au retour ( quelle détermination quand même !!)

Le chemin est juste génial, c'est une marche super agréable, j'entend toutes sortes de bêtes dans les arbres et flippe à chaque fois que il y en a un qui bouge le fourré et pour cause parfois il y a ça qui en sors..😵 et me dite pas que je flippe pour rien !!!

Je suis plus dans ce délire là moi ( en mode grosse aventurière )

J'ai préféré commencer par le bout du parc sur les conseils de plusieurs blogs. Je croise beaucoup de personnes en sens inverse en même temps il est un peu plus de midi, tant mieux!!.... Après avoir traversé la passerelle sur l'eau j'arrive au gorges du diable : Garganta del diablo...Au loin on peut déjà apercevoir l'embrun qui s'en dégage (suivant les vents et la force de la cascade on peut l'apercevoir a 7km..) J'ai voyagé dans pas mal d'endroit maintenant et je n'avais jamais vu un endroit aussi magnifique et qui puisse t'enlever les mots avec lesquels j'aurai pu le décrire. J'aurai voulu être là, en 1542 à la place du conquistador Alvar Nuñez et découvrir cette nature si vierge et si loin de toute civilisation.

Après m'être posé un petit temps ici, prendre le temps de photographier au max avec mes yeux, un rebadigeonnage de crème solaire plus tard, une petite douche de pieds ( le parc mets à disposition des douches ce qui est génial vu la chaleur) et je repars pour la suite du parc. Ne voulant sans grande conviction marcher de nouveau sous ce soleil de plomb (pendant que d'autres se gêle les miches❄) je prend le train électrique et commence à marcher vers le chemin inférieur puis supérieur. Les 2 parcours offrent des points de vue différents mais mon préférée reste le supérieur qui pour moi est le plus beau et aussi parce que à l'heure où j'y étais, j'avais la passerelle pour moi toute seule!! Le parc d'iguazù reste tout de même l'habitat naturel d'une faune importante. Voici ce que j'ai pu croisé en ouvrant les noeils ! 👀

Mes dernières photos de cascades et après j'arrête, ca en deviendrait indécent 🌈

S'achève ici, ma passion cascade et en même temps ma semaine au Paraguay. Je doit me rendre à Asuncion, prendre l'avion pour ma prochaine destination. J'ai aimé le Paraguay, pour sa richesse culturelle qu'elle a à offrir, pour la gentillesse et la patience des gens ( avec mon niveau en espagnol, il en faut!!), leur accueil sans faille. Vous en connaissez vous des chauffeurs de uber qui vous invite à manger un morceau de bidoche avec ses amis ? Moi oui, il s'appel Hector 😉