Martinique février 2023

Réveil bien matinal à cause du jetlag. Lydia notre hôte nous a très bien accueilli hier soir.

Nous sommes à 900m des Anses Dufour et Noires, très proches l'une de l'autre. On s'y rend à pied, ce qui est facile vu que la route descend à l'aller vers la mer. Les chèvres en liberté nous rappellent au bon souvenir de la Guadeloupe.

De bonne heure, à Dufour, il y a quand même un peu de monde. Check tortue en snorkelling. On reprend notre serviette pour la déposer un peu plus loin sur l'anse Noire, charmante et plus intime. Aux abords du ponton en particulier, les bancs de poisson sont très nombreux, et j'ai eu la chance de voir une raie. Je fais le papa poule en remontant seul la route à pied avant de récupérer les filles en voiture.

En début d'après-midi, la route menant à la Savane des esclaves est en partie sinueuse et cabossée pour notre clio bleue flash. La visite se déroule dans un cadre agréable et les explications sur l'histoire de l'île sont intéressantes. La connexion nous lâche et sans Waze, la carte papier s'avère peu aidante sur les petits chemins et les panneaux sont rares. La connexion se rétablie mais le supermarché est fermé, jour de carnaval férié oblige ... Le Routard nous a fait un coup de Trafalgar !

Belle surprise, la végétation est dense, alors que j'avais lu que le sud de l'île était plutôt sec.

La plage de Grande anse forme un bel arc de cercle et est bien agréable, même s'il faut déplacer sa serviette pour suivre les coins d'ombre. Sous l'eau, je vois les fameux balaos évoqués dans le guide, sorte d'espadons miniatures. Pas de bol le resto en bord de plage n'en sert plus, en lieu et place nous aurons des plats secs et sans saveur servis après 1h d'attente.

Le soleil est au zénith pendant la petite visite des Anses d'arlet, on ne s'éternise pas, direction la crique de la cherry pour une baignade rafraîchissante.

Au Diamant, séance photo obligatoire pour immortaliser le rocher fétiche ainsi que "la femme couchée". La fin d'après-midi au Diamant est un moment de chauffage de CB : cocktails, crêpes et achats de petits souvenirs. Le coucher de soleil espéré n'était pas au rendez-vous, probablement trop de nuages.

Dans l'ensemble, une journée sans grande extase.

Journée idéale sur le thème de "L'île aux fleurs" dans cette région végétale et romantique.

Au petit matin, en solo, je fais le tour de notre beau jardin potager, accompagné par les oies et les poules.

Un court trajet nous mène aux Gorges de la falaise pour une rando-aquatique que nous avons adoré après une descente assez raide dans cette gorge en pleine jungle tropicale. Saut, passages avec échelles et belle cascade pour finir la balade aquatique bien orchestrée par notre guide jovial avant d'entamer la remontée abrupte. Un vrai moment de plaisir.

L'après-midi se déroule à Sainte-Marie avec tout d'abord le tombolo, chemin étroit entre deux bras de mer pour atteindre l'îlet en face. En plein cagnard, on y reste le temps qu'il faut pour le traverser non sans inonder d'eau nos chaussures, puis grimper sur l'îlet afin de profiter des belles vues qui s'offrent à nous.

Direction ensuite le musée de la banane niché dans un cadre enchanteur. Après la visite libre pédagogique pour tout connaître sur ce fruit grâce aux panneaux explicatifs, nous déambulons dans la bananeraie offrant de magnifiques vues sur la vallée environnante et parsemée de fleurs et plantes tropicales propices à un bon safari photo. Rafraîchissement bien mérité en fin de visite.

Départ tôt pour le parking de l'anse Couleuvre avant le flot des touristes, et bien nous en a pris.

La rando menant à la cascade le long de son cours d'eau est heureusement repérable car nous marchons au milieu d'une véritable jungle aux lianes et racines d'arbres gigantesques. J'ai eu le malheur d'annoncer aux filles qu'il y avait des mygales, ainsi elles ont passé une partie de la balade apeurées. Le 1er Matoutou falaise (non venimeux) aperçu a été un moment difficile pour Lucie, qui heureusement a eu beaucoup moins peur pour le 2ème. Très haute cascade en fin de rando, de débit assez faible mais suffisamment pour prendre une bonne douche.

Sur le retour, on bifurque vers l'anse Couleuvre. La plage est belle et sauvage, mais les fortes vagues se prêtent aux surfeurs, pas aux baigneurs.

On décide après le pique-nique de filer vers la plage du Carbet, plus propice à la baignade et hospitalière avec ses bars et terrasses. Après le cocktail, la plage se dévoile moins à la hauteur qu'espéré, et sous l'eau strictement aucune visibilité alors que j'avais lu que le snorkelling était beau sous le ponton avec poissons et langoustes. Trop de vent ? Trop d'algues ? On aura au moins profité d'un dernier bain, notre séjour s'achevant demain.