Carnet de voyage

Hokkaido : Toya et Sapporo

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Dernier étape de notre voyage à Hokkaido dans la très grande Sapporo (4ème ville la plus peuplée et 3ème la plus vaste du Japon) et ces alentours.
Novembre 2019
2 semaines
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C'est à l'aube que nous arrivons à la gare de Sapporo, chaleureusement accueillis !

Exposition Star Wars 

Cette fois-ci, au lieu de déambuler toute la journée comme des zombies après un bus de nuit en attendant l'heure du check-in, on peut récupérer notre logement à 8h ! On prend le métro jusqu'au point de rendez-vous avec notre hôte Hiroyuki et son assistante (de communication) Rei. Ils nous emmènent en voiture à l'appartement (qui se trouve à moins de 5min à pied de la sortie du métro...). Là, Rei nous fait le tour complet des lieux. Elle décrit chaque chose, chaque fonctionnement des appareils, chaque bouton...

Notre spacieux appartement Hello Kitty  

Rei nous dit aussi où on peut manger et faire des courses pas loin (à l'aide de cartes dessinées main et affichées sur un mur) et nous explique qu’on peut louer des vélos (super pas cher) directement auprès de notre hôte.

C'est ce qu'on fera les deux jours suivant pour visiter Sapporo, plutôt que de prendre le métro (on est situés à 2h30 à pied du centre).

Une longue piste cyclable pas très loin de l'appartement file tout droit, en passant sous les rues, presque jusqu'au centre, c'est parfait !


Beaucoup de gens utilisent des vélos par ici, si on en croit les océans de deux-roues parqués autour de chaque station de métro qu’on croise.

Vive le vélo ! 

Notre première sortie nous emmène au parc Nakajima où je m’arrête une fois de plus pour mitrailler les momijis.

Vive l’automne ! 

Les ginkgos ont droit à leur quart d’heure (ou demi heure ?) de gloire également !

Il y a quelques jours à peine ont en croisait des verts et Léa s’inquiétait de ne pas les voir avec leurs feuilles toutes jaunes

Au milieu de tous ces arbres on peut voir dans ce parc un lac, un jardin japonais, une ancienne maison de thé, des temples mais aussi un musée de la littérature ou un observatoire, il y en a pour tous les goûts !

Parc Nakajima, lac, jardin japonais et temples 

Bref, c’est un bien joli parc.

Nakajima 

Nous avons fait un tour du côté de l’université pour voir un peu plus de ginkgos. On a découvert à cette occasion que les ginkgos avaient des fruits et que ces fameux fruits ne sentent pas bon du tout, surtout quand ils sont piétinés par des centaines de touristes !

Ça ne se voit pas sur les photos mais nous n’étions pas les seuls à être venus pour photographier des arbres tout jaunes

Et, bien sûr, nous n’avons pas manqué de visiter le musée de la bière de Sapporo où j’ai pu déguster 3 de leurs produits !

Les belles affiches  
2
nov

Après ces premiers jours de découverte de Sapporo, nous profitons de ce qui semble être les derniers jours de beaux temps pour des excursions autour de la capitale d’Hokkaïdo.

Pour celle d’aujourd’hui, direction le sud vers le lac Tōya et le parc national Shikotsu-Tōya, pour toujours plus de lacs et de volcans !

Premier arrêt au bord du lac Tōya. Ce grand lac de caldeira presque circulaire, avec en son centre l’île de Nakano-shima, est le lac le plus septentrional du Japon qui ne gèle pas et il est soi-disant le 2ème lac le plus clair du Japon. Je dis « soi-disant » car on a dû croiser 3 ou 4 lacs ayant l’eau la plus claire du Japon voire du monde alors on est pas très convaincus par ce classement...

Lac Tōya  

Nous nous rendons à un téléphérique pour monter sur le Mont Usu qui domine le lac. Juste à côté du parking, le petit Mont Showa-Shinzan, haut de 398m, est un dôme volcanique qui est apparu au milieu d’un champ entre 1944 et 1945 . Vous verrez que la région est particulièrement active (volcaniquement) et changeante.

Mont Showa-shinzan

La vue en haut est superbe. On a aussi une belle vue (à gauche au loin sur la première photo ci-dessous) sur le Mont Yotei, connu pour sa ressemble avec le Mont Fuji.

A gauche, le Mont Yotei caché sous les nuages. 

On descend les quelques 600 marches qui mènent au chemin qui longe le cratère Ginnuma.

Ça fume un peu de partout ici même si ça ne se voit pas trop sur les photos

Ici aussi on a de belles vues. On aperçoit au loin (2ème photo ci-dessous), de l’autre côté de la baie Uchiura, une ancienne connaissance : le mont Komagatake. C’est celui qu’on apercevait lors de notre tour à vélo du lac Ōnuma pendant notre séjour à Hakodate.

Vue depuis le cratère Ginnuma 

Le retour jusqu’au téléphérique sera douloureux avec les fameuses 600 marches à remonter...

Lac Tōya et Mont Showa-shinzan

En 2000, une éruption a détruit une partie de la ville de Tōya (sans victime). Une partie des bâtiments détruits ont été laissés tels quels pour ne pas oublier ce qui s’est passé ici (et ce qui pourrait se reproduire).

Konpira crater disaster remains trail : ambiance post-apocalypse assurée 

Le chemin continue vers deux lacs de cratère apparu aussi en 2000. Voici un lien (en anglais) avec plusieurs informations intéressantes sur toutes les éruptions et transformations autour de Tōya. Par exemple, lors de l'éruption de 2000, environ 60 cratères sont apparus !

Cratère Ari-kun  

On finit la journée par un tour de la ville : bord du lac, onsen pour pieds, sculptures (On retrouve le saxophoniste d'Asahikawa qui a changé de compagnon), petit temple...

Balade dans Toyako 

On traîne tard en ville car on avait vu qu’il devait y avoir des illuminations dans le coin. Ce n’est pas grand mais on galère à les trouver! Lorsqu'on les repère, il est encore trop tôt donc on se balade encore un peu et on finit par patienter (et se régaler) dans un sympathique café.

Cappuccino noisette, potatoes d'Hokkaido et mijoté de bœuf, parfait pour tenir jusqu'à la nuit (enfin... 18h) 

Il est temps d'aller faire un tour dans les illuminations qui consistent en un tunnel et une yourte lumineux.

Petites illuminations de Tōya, on a vite fait le tour mais c'est mignon !

Sur le retour, on passe à Jozankei pour essayer d’y voir d’autres illuminations mais il n'y en a plus depuis le 20 octobre, dommage.

Demain repos et après-demain encore une excursion lacs et volcans ! On s’en lasse jamais !!


Bonus : la transformation de Léa en ours en carton terrifiant !

Grrrrrr 
5
nov

Nouvelle excursion sous le soleil. Comme pour celle de Tōya, c’est au sud de Sapporo, toujours dans le parc national Shikotsu-Tōya et, encore et toujours, nous allons vous parler principalement d’activité volcanique et de lacs 🎉🎉🎉

On commence par Jikogudani, « la vallée de l’enfer » : un chemin balisé à travers un certain nombre de fumeroles provenant du Mont Hiyoriyama d’à côté.

Jikogudani 

Il est encore tôt, le soleil est bas, cela donne des effets de lumière assez sympa avec toute cette fumée : on apprécie l’ambiance.

L’indication de ne pas jeter de pièce dans le « puits » n’est pas très respectée...

Un chemin boisé nous emmène ensuite vers deux lacs fumants : le grand Oyunuma dont la température peut varier de 45°C à la surface à 130°C dans les profondeurs et le petit Oku no yu.

Lacs sulfureux Oyunuma et Oku no yu 

Du lac Oyunuma s’écoule un mignon ruisseau du même nom qu’on peut suivre jusqu’à une plateforme où on peut y tremper les pieds !

L’eau est plus tiède que chaude mais en ce doux mois de novembre ce n’est pas désagréable.

Après la trempette, on va faire un tour dans la ville qui est peuplée de démons !! Il y a aussi un cercle de massues de démon de toutes les couleurs (chacune à une signification mais on n’a pas su dire quoi, tout était en japonais), des trous d’où sortent de la fumée chaude et la statue d'un ancien roi qui se transforme en démon à heures fixes.

Ne vous fiez pas aux apparences, ces démons sont tous gentils.

Notre visite de la ville est avant tout motivée par une quête vitale : trouver les deux jolis tampons qu’on aperçoit partout sur les panneaux d’informations mais dont on ignore la localisation. Et cela va beaucoup travailler Léa. On a fait le tour du Visitor center de la vallée de l’enfer, puis d’un nombre important de sites touristiques de la ville. On s’est même séparés pour couvrir le plus de terrain possible. Léa a couru dans des escaliers pour aller à l’accueil d’un zoo/réserve d’ours brun (qu’on a boycotté) et toujours rien ! La frustration est à son comble. Notre surentraînement d’escape game ne nous est d’aucun secours.

Finalement, après un deuxième tour dans le Visitor center (là où s’est dit qu’ils devaient logiquement y être), elle demande à la vendeuse de la boutique où trouver ces tampons démoniaques. La réponse : planqués derrière le comptoir de la vendeuse... On a rarement autant mérité des tampons.

Ils sont magnifiques et complémentaires ! Celui avec l’ours est en forme de démon et celui avec le démon, en forme d’ours 😱

Juste à côté se trouve un lac de caldeira (quasi-circulaire) : le mystérieux lac Kuttara. On ne sait pas pourquoi il est mystérieux (et ce n’est sûrement pas parce qu’il n’y a que très peu d’endroits d’où on peut facilement l’observer), c’est le panneau qui le dit.

Devinez quoi ? Ce lac a l’une des eaux les plus pures du Japon, incroyable.

On prend la direction du retour mais en changeant d'itinéraire car la route à l’aller avait été désagréable. Cette fois-ci, on prend en photo le grand démon à l’entrée de la ville de Noboribetsu et un ours GIGANTESQUE sur le toit de ce qui semble être un restaurant.

Très impressionnant  

La route est beaucoup plus sympa. On fait un détour pour aller voir une cascade mais on ne trouvera jamais de chemin pour y accéder, sauf un avec une barrière et des panneaux qui nous ont un peu découragé.

On longe ensuite le lac Shikotsu, magnifique avec cette lumière déclinante et les nuages.

Le Lac Shikotsu permet de terminer en beauté cette excursion.

On tente un dernier arrêt au mignon petit (à ce qu’il paraît) lac Okotampe mais la route pour y aller est fermée. C’est pas grave, il est temps de rendre la voiture et de retrouver notre amie Christine qui fait un arrêt de quelques jours à Sapporo pendant son voyage entre le Japon et la Corée du Sud.

Notre première soirée ensemble consistera essentiellement en un rapide tour dans Sapporo et un buffet à volonté sur le thème d’Alice au pays des merveilles.

Avec un large choix de desserts (ce qui n’est pas courant au Japon !) 
6
nov

Accessible facilement depuis Sapporo, Otaru est une destination touristique prisée pour son canal et ses bâtiments historiques de l'ère Meiji (1868-1912, époque caractérisée par la transition de l'ère féodale vers une ère industrielle à l'occidentale), notamment en février pendant son festival d'hiver.

Malheureusement pour nous ce n'était pas l'hiver, il n'y avait pas de neige et de glace pour faire de jolies sculptures et illuminations, mais il faisait plutôt froid et moche et nous sommes un peu passé à côté du charme de cette ville.

Tout avait pourtant bien commencé avec vue sur la mer dans le train, de jolies brioches Hokkaido qui nous ont accueillis à la gare et une mignonne plaque d'égout à loutres.

Petits détails sympa d'Otaru  : Miam, la brioche Hokkaido et trop choupinouttes les loutres !

Puis nous sommes arrivés au bord du canal et mon enthousiasme, déjà un peu refroidi par la météo, est (définitivement ?) allé se reposer au chaud dans mes chaussettes. C'est très petit et pas très vivant, ça avait l'air plus sympa dans Lovely Complex et les guides de voyage !

Canal d'Otaru , gris sur gris

L’enthousiasme a sorti la tête de mes chaussettes devant le petit quartier Denuki-koji, on dirait un décor de film ou Disney. Je découvre en écrivant cet article qu'on aurait pu monter dans la tour pour une vue à 360° d'Otaru !

Il n'y avait pas un chat

Notre visite de la ville continue dans la grande rue commerçante Sakaimachi avec pas mal de boîtes à musiques et d'objets en verre, les spécialités du coin. Au bout de la rue on tombe sur un petit attroupement devant une horloge. C'est une horloge à vapeur, cadeau de Vancouver à Otaru, qui carillonne tous les quarts d'heure et qui souffle de la vapeur en rythme chaque heure. Il est 11h55, on est arrivés pile au bon moment pour le show.

Jets de vapeur en musique 

C'est donc l'heure de manger et on ne va pas beaucoup plus loin, à quelques pas se trouve un café Hello Kitty où on à droit à un grand moment de mignonitude dans nos assiettes.

Pancake et curry Hello Kitty

Pour digérer tout ça on grimpe jusqu'à un temple et on découvre un panneau annonçant qu'on se trouve devant la plus belle vue d'Otaru...

Un temple 

La "plus belle vue" nous laisse sceptiques...

Ah oui quand même...

Il est bientôt l'heure de retourner à Sapporo, on finit notre découverte d'Otaru avec un rayon de soleil (c'est tout de suite plus sympa) et une petite glace à 8 étages !

Caramel, matcha, fraise, melon, vanille, chocolat, melon-fraise et vanille-chocolat 

Voila pour Otaru. Si j'en crois les photos que je vois sur internet, c'est plus sympa avec de la neige ou en début de soirée quand tout est illuminé ! Sans doute aussi faut-il aimer la fausse ambiance italienne et faire les magasins ou être passionné d’architecture car il n'y a pas grand chose d'autre dans le coin. Bref on a trouvé ça un peu survendu.

De retour à Sapporo nous décidons d'aller dîner dans un endroit qui nous intrigue depuis un moment : Sapporo Ramen Yokocho, l'allée des ramen.

Ramen Alley 

Ne vous fiez pas à son apparence déserte, les minuscules restaurants (environ 17) étaient pratiquement pleins et un groupe a débarqué juste après nous, nous forçant à faire un choix rapide et à nous engouffrer dans un restaurant sans plus réfléchir. Ça ne nous a pas mal réussi, mon ramen miso épicé était très bon !

7
nov

Que faire quand il fait froid et pas très beau à Sapporo ?

En plus de squatter les galeries souterraines entre la gare centrale et Odori, on peut se rendre à la Sapporo Factory, une ancienne brasserie datant de 1876 transformée en un grand complexe centre commercial-salle de jeux-cinéma-musée.

Admirez cette chouette déco de Noël sous cette belle verrière.

(Ci- contre ou ci-dessus : Sapporo Tokeidai, un des symboles de la ville.)

Sapporo Factory 

Retour dans les galeries souterraines. En attendant Christine, qui est allée rencontrer une amie japonaise, on décide de déjeuner dans un restaurant chinois. Léa n'avait pas très faim mais elle s'est laissée tenter par une soupe de nouilles et légumes qui s'est avérée très bonne mais bien plus copieuse qu'elle ne l'imaginait... Ma soupe hyper épicée pleine de sésame noir était TROP BONNE, ça change de ce qu'on mange dans les restau chinois en France ! C'était aussi très chaud et on a prit notre temps, contrairement à nos voisins qui devaient sans doute retourner travailler et qui ont englouti leur soupe à toute vitesse en devenant de plus en plus rouges et suants.

Miam miam miam ! 

Nous retrouvons ensuite Christine pour le grand moment de la journée : un essayage de kimonos ! Hier on est passés par Furisode, un loueur de kimonos, pour réserver une séance pour Christine et Léa. Les gérants sont très sympas et nous ont offert un bâtonnet de mochi saupoudré de sésame ! Elles ont pu choisir directement les kimonos et accessoires qu'elles voulaient et tout était prêt pour aujourd'hui.

Je suis un peu déçu par les kimonos pour homme, ça manque vraiment de motifs, de couleurs, de fantaisie...

Kimonos homme vs femme, obi et autres accessoires 

Une fois que les filles ont été emballées dans de multiples sous-couches, ceintures à gogo et kimonos puis coiffées, on nous emmène à l'étage où se trouve un petit studio photo avec quelques accessoires supplémentaires (ombrelles, éventails, etc), un fond blanc et un petit espace type salon de thé où on nous laisse faire les idiots un moment.

Avant et après, c'est impressionnant la quantité de ceintures qu’il faut pour porter un kimono ! 

On repart avec un petit magnet cadeau et on va se poser dans un café pour boire un latte de Noel (Mascarpone Tiramisu Latte), histoire de rester dans l'ambiance de la matinée.

En sortant des galeries souterraines (on y a passé pratiquement la moitié notre séjour), on découvre Sapporo by night sous la neige ! Chouette, on aura pas complètement zappé l'hiver cette année finalement !

Tv Tower sous la neige, c’est beau ! 
8
nov

Aujourd'hui nous allons visiter le parc Shiroi Koibito, genre de parc à thème du confiseur japonais Ishiya.

Son nom vient d'une des spécialités de la compagnie : les Shiroi Koibito (en anglais, "white lover"), des petits gâteaux consistant en une couche de chocolat (blanc ou au lait) entre deux biscuits langue de chat.

Entrée du parc 

Avant même d'entrer dans les bâtiments, on peut profiter de la roseraie et visiter quelques maisons miniatures (sommairement) meublées. On a fait un peu de repérage pour notre future domicile, c’est rigolo mais ça demande un peu de souplesse !

Partie extérieure du parc

On commence par jeter un œil à l'espace boutique, il y a plein de jolis packaging de biscuits, un espace confiserie et une pièce qui nous présente un peu les dates importantes de la marque avec une chouette maquette du parc en bonbons.

Escalier du hall d'entrée, packaging variés et maquette du parc en bonbons

On peut assister à une confection de bonbons en direct :

Attention sucre chaud 

On se dirige ensuite vers la partie fabrique. Des shiroi koibito nous sont offerts avec nos entrées !

(Sur la photo ci-contre on peut aussi voir (en rouge) un Marusei Butter Sand : biscuit phare d'un autre confiseur, Rokkatei, offert par Christine, merci Christine !)

Nous voilà dans la place, nous allons découvrir tous les secrets de fabrication des shiroi koibito et des baumkuchen ! D’un côté de mignons petits chats nous montrent comment sont faits les shiroi koibito, de la ferme à la version finale du biscuit, en passant par la préparation de la pâte, la cuisson et l’assemblage (enfin, dans le monde fantastique des chats d'Ishiya).

La préparation des Shiroi Koibito, vous avez tout compris ? 

De l’autre côté, on peut voir toute la ligne de production et les différentes étapes de préparations des gâteaux, notamment des baumkuchen (gâteau à la broche).

Confection des bamkuchen (1 et 2) et des shiroi koibito (3) (légèrement différent de la version chats)

La recette du baumkuchen, si jamais vous voulez tenter ça chez vous. C'est aussi précis qu'une épreuve technique de Mercotte, à vos fourneaux !

Recette secrète illustrée du baumkuchen 

Est-ce que tout ça vous a donné faim ? Ou est-ce que vous êtes écœurés ? Dans tous les cas, en revoilà une couche ! C’est la fête : chocolat blanc chaud, thé et café inclus dans un « afternoon tea », plateau de douceurs à étages.

Maxi pause gourmande

Du restaurant, on a une belle vue sur les montagnes autour et sur le parc en dessous. Toutes les heures la tour de l'horloge s'ouvre et on a droit à un petit spectacle musical avec envolée de bulles.

Pouet pouet 

On refait un petit tour à l'extérieur pour ne rien rater (comme le décor du petit train...

Cuisinier occupé, cuisinier contrarié, cuisinier content 

... ou bien ce théâtre plein de petits personnages et de détails sympas !)

On a pas reconnu tout le monde... et vous ? 

Alors qu’on quitte le parc pour la suite de notre programme, je me rends compte que j’ai perdu mon bonnet ! On retourne au musée qui nous redirige vers le stand d’information où j’ai la joie de retrouver mon précieux, ouf, mes oreilles vont rester bien au chaud ! Merci le système d’objets trouvés hyper efficace !

1h30 de marche dans des quartiers pas mémorables plus tard, nous voilà au parc Maruyama, devant le plus grand sanctuaire shinto de Sapporo : Hokkaido Jingu. Il neige un peu, le temple est très beau avec ses galeries et ses lanternes, les arbres dans la cour lui donnent une ambiance particulière qu'on a beaucoup aimé.

Hokkaido Jingu et prêtre shinto bénissant des voitures neuves, sanctuaires Kaitaku, Sapporokorei et Hotaki   

C'était une grosse journée alors on a bien mérité un petit buffet à la JR Tower !

Pratique ces assiettes à petites portions ! 

On se balade un peu dans le centre commercial de la gare, Léa craque sur les jolies cartes de vœux et les calendriers mignons.

Ce sapin de noel-arbre à chats n'est-il pas génial ? 

Il est temps de dire au revoir à Christine qui s’en va découvrir la Corée du Sud. Quoi de mieux pour terminer son séjour que de boire un chocolat chaud dans un café Ishiya ?

Notre séjour à Sapporo touche à sa fin, voilà un petit résumé de ce que nous avons fait pendant nos derniers jours :

Nous nous sommes baladés le long de la piste cyclable, à pied cette fois.

Piste cyclable de Sapporo et sanctuaire croisé par hasard 

Nous avons pris le temps de regarder les mosaïques plus ou moins étranges qui décorent les nombreux petits passages souterrains de la piste.

Animaux rigolos qui dansent 
????? 

Nous avons passé un délicieux moment chez Saturdays, chocolaterie qui fait également le meilleur chocolat chaud de tout l’univers (si vous demandez à Léa en tout cas, elle en a carrément repris un deuxième après avoir bu la moitié de ma tasse, la coquine). Si vous passez par là, testez leur choco-presso !

Petit plateau de dégustation chocolaté, chocolat frappé pour Léa et choco-presso pour moi (enfin c’était ce que je croyais) 
Saturdays 

Le dernier soir, nous sommes allés manger dans un restaurant de udon recommandé par nos hôtes Airbnb, très bon !

Vive les udon ! 

Et voilà, nos aventures à Hokkaïdo sont (déjà !) terminées !

Direction Tokyo, première escale vers la suite de notre voyage.

Vidéo consignes de sécurité sur notre vol Ana 

Rendez-vous dans notre nouveau carnet néo-zélandais pour en savoir plus !

P.S : un certain nombre des articles de ce carnet ont été écrits par Léa se faisant passer pour moi, la petite sournoise ! Vous avez remarqué la substitution ? Qui est le meilleur Antoine ??