Arrivée en Nouvelle-Zélande et début du road trip vers le Sud de l’île du Sud : Christchurch, Dunedin, The Catlins, Invercargill, Milford Sound et Queenstown
Du 13 au 25 novembre 2019
13 jours
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Bula ! (Bonjour aux Fidji, notre deuxième escale avant la Nouvelle-Zélande)

 On a eu le plaisir de pouvoir déguster un yaourt d’Hokkaïdo dans l’avion

Cette nouvelle escale étant de 22h, nous avons pris une nuit d'hôtel (avec piscine), pas trop loin de l’aéroport de Nadi.

Le Capricorn International Hotel 

On se motive pour aller faire un petit tour jusqu’à la plage. Quelques heures plus tôt, on était sous la neige à Sapporo et nous voilà sous le soleil à 30°, la transition est brutale !

Sans doute pas la plage la plus sexy des Fidji 

Un petit tour dans la piscine pour se rafraîchir puis dîner au restaurant de l'hôtel. La soupe de poisson dans un bouillon coco et l’assortiment indien sont bons mais pas cette boisson tout droit sortie de l’enfer (du vin blanc de montagne parait-il) qu’on m’a apportée alors que j’ai demandé de l’eau ! Antoine a tout bu à ma place mais pour éviter que ça se reproduise il va sans doute falloir travailler notre accent.

(Spoiler : aucune amélioration 2 mois plus tard au moment où j’écris cet article)

L’info d’Antoine : plus de 40% de la population fidjienne est d’origine indienne 

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons partagé un taxi offert par l’hôtel avec un autre voyageur qui prenait le même avion que nous.

"C’est parti pour Christchurch !" pense-t'on naïvement pendant l'enregistrement jusqu'à la question fatidique de l'hôtesse : "Avez-vous vos NZeta ?"

...

D'abord on se fige : nos quoi ? puis on se souvient d'une info lue il y a fort fort longtemps en préparant le voyage : depuis le 1er octobre 2019, les voyageurs bénéficiant de la dispense de visa doivent avoir une autorisation de voyage électronique (ETA) pour entrer Nouvelle-Zélande. L’ETA coûte entre 44 et 47 $NZ, doit être demandée en ligne et sa délivrance nécessite 72 heures.

72 HEURES. On a pas du tout 72 heures devant nous, notre avion décolle dans 1 heure à tout casser !

C'est la panique. Impossible de scanner nos passeports sur l'application qu'on nous a indiqué, le stress monte et n'aide pas du tout, on se sent complètement idiots d'avoir zappé cette information qui pourrait bien ruiner définitivement notre voyage en nous coinçant pour toujours aux Fidji... A force de pianoter frénétiquement sur nos téléphones, on réussit à faire nos demandes et, soulagement intense, on reçoit la confirmation en moins de 5 minutes !

On fonce au guichet avec nos NZeta tous neufs, enregistrement de nos bagages, passage du contrôle de sûreté (oups, adieu la crème solaire oubliée dans le sac à dos de cabine) et nous voilà enfin dans l'avion.

Cette fois c'est la bonne : Attention Christchurch, on arrive !

Nouvelle-Zélande en vue !! On en prend déjà plein les yeux du hublot. On n’est pas encore sortis de l’avion qu’on se dit qu’on est faits pour s’entendre avec la Nouvelle-Zélande (ou « NZ » pour les intimes ou les fainéant).

Là un Kiwi !!! Vous le voyez ?! 


En NZ, le mot « Kiwi » désigne trois choses : l’oiseau (la star du pays), le fruit (qui s’appelait avant « pêche de Chine » mais c’était pas très vendeur en Occident pendant la guerre froide et il a été renommé ainsi pour sa ressemblance avec l’oiseau) et les Néo-Zélandais. Ce sera à vous de deviner de quoi il s’agit quand on dira par exemple : « les kiwis sont juteux et délicieux », « les kiwis sont chaleureux et forts sympathiques » ou bien « les kiwis sont mignons et fluffy », même si dans certains cas, ça peut marcher pour les trois !

Nous atterrissons à Christchurch, plus grande ville de l’île du sud et 3ème du pays. Entrer sur le territoire des Kiwis n’est pas une mince affaire : afin de protéger son environnement et son agriculture contre toute espèce invasive, il faut passer un contrôle de bio sécurité strict et déclarer toute nourriture et tout le matériel qui a pu être en contact avec de la nature. On déclare donc nos affaires à une première personne qui nous envoie vers un contrôle poussé de nos chaussures de marche (qu’on avait bien nettoyées avant de partir du Japon). Puis ils passent nos valises dans un "bio-scan". Ouf, on n’a rien oublié dedans car ils ne rigolent avec ça : vous risquez une amende de 400 dollars NZ si vous oubliez, par exemple, de déclarer une pomme.

Après un petit goûter, on file en bus jusqu’à notre auberge de jeunesse.

Arrivée à l’aéroport et à l’auberge de jeunesse. 

On sort faire un tour de la ville et on se prend rapidement une saucée. On nous avait prévenu que le temps pouvait être changeant en NZ...

Balade sous la pluie à Christchurch 

On suit un bout de la mignonne rivière Avon.

Punt (barque) sous la pluie sur la rivière Avon 

On marche jusqu’au Hagley Park et le très beau jardin botanique de Christchurch.

Très chouette ce jardin, on a envie d’y revenir un jour plus ensoleillé ! 

Au milieu des bébés canards et des fleurs, on réalise que c’est le printemps ici !

La neige de Sapporo est déjà loin. 

Petit dédicace pour ma grand-mère : de magnifiques et gigantesques rhododendrons.

Enfin j’espère que je me trompe pas sur leur identité... 

Après l’effort, le réconfort. Quel bonheur de comprendre les cartes des restaurants !

Découverte des spécialités locales 😉

Deuxième jour à Christchurch :

Balade en ville 

On refait un tour dans le jardin botanique, avec le soleil cette fois.

On croise même des momijis et des ginkgos (tout vert)

On mange une glace et on joue un peu au ping-pong dans la rue.

Dans une rue pas loin de notre hostel, on a croisé plein de jolies maisons avec des papillons.  

Se promener dans cette ville tranquille et pleine de charme a été très plaisant : beaucoup de verdure et de street art, elle dégage un air jeune, cool et dynamique.

On se sait pas si elle a toujours été comme ça ou si c’est à cause de son vécu.

Entre septembre 2010 et février 2011, des séismes à répétition ont dévasté la ville. Le bilan humain et matériel est lourd. Depuis la ville s’est reconstruite mais il reste des marques de ces événements.

On s’arrête devant l’œuvre émouvante 185 Empty White Chairs qui commémore les victimes de ces tremblements de terre et non loin, se trouve la Cardboard Cathedral, construite en 2013 à partir de cartons et de containers en hommage à la cathédrale anglicane presque entièrement détruite (première photo).

La ville après les séismes de 2011 

Le troisième jour, on va récupérer la voiture de location à l’aéroport. Ce fut plus compliqué que prévu car d’abord ils avaient « perdu » notre voiture, puis quand ils l’ont retrouvée, elle était en train d’être donnée à quelqu’un d’autre (dont ils avaient aussi « perdu » la voiture, on se demande bien ce qu’ils font avec leurs véhicules...). Puis ils nous disent qu’ils doivent changer les pneus. Et pour finir, ils nous disent qu’ils n’ont pas les pneus en stock et qu’il faudra le faire à l’agence de Queenstown... On sent qu’on est pas au bout de nos peines avec cette histoire !

On consacre le reste de la journée à la recherche de notre matériel de camping. Heureusement qu’on avait fait du repérage la veille car ça nous prend beaucoup de temps. On n’est pas convaincus par ce qu’on voit (on se rend compte de la chance qu’on a d’avoir Décathlon en France pour du matériel avec un bon rapport qualité-prix). Dans un énième magasin, Léa râle parce que les tentes sont rarement exposées (pas comme dans notre magasin multi-sport français préféré*), que dans celui-là, il n’y a que 3 modèles montés sur une vingtaine en vente et qu’en plus ils les ont collés sur les murs !! A la verticale, carrément ! Difficile de se repérer dans ces conditions... Quelques secondes plus tard, alors qu’on essaye malgré tout de faire un choix, un vendeur vient nous voir et nous demande si on est allés voir la zone d’exposition des tentes 😱.

Ça alors ! On a raté le champ de tente un peu avant le magasin !

On rentre dans toutes les tentes et on finit par trouver la bonne, en promo en plus ! Une grande dans laquelle on peut tenir debout (si vous êtes petit comme nous) et dormir confortablement à trois, parfait !

On va fêter l’achat de tout notre matériel dans un restaurant thaï  

Quatrième et dernier jour à Christchurch : on prend de la hauteur en se promenant sur la chaîne de collines Port Hills. Les vues, tantôt sur Christchurch, tantôt sur Lyttelton et la baie autour sont splendides. Sur le chemin, on croise moutons, vaches et buissons d’ajoncs.

Port Hills 

Dernière sortie à Christchurch :

Bric à brac de notre dernier tour dans Christchurch 

Pour le dîner (pendant que Léa choisit un pokeball coloré et sain...) je teste une autre spécialité locale, accompagné d’une EXCELLENTE bière, elle aussi, locale.


* Article non sponsorisé !

18
nov

Maintenant que nous sommes équipés et véhiculés, c’est parti le road trip néo-zélandais ! Première étape : la péninsule de Banks.

Péninsule de Banks 

Après avoir suivi une belle route sinueuse au sommet des collines, on tente une balade dans la réserve naturelle Hinewai malgré la météo peu engageante.

Hinewai, Otanerito Bay 

On s’éloigne des nuages en descendant dans la vallée. Par la même occasion, le décor change radicalement en passant des buissons d’ajonc qui nous rappellent l’Ecosse à une forêt luxuriante à tendance tropicale ! Dépaysement garanti. Notre chemin nous fait plus ou moins passer par 4 cascades, certaines se méritant plus que d’autres : c’est un véritable parcours du combattant avec multiples traversées de la rivière, échelles et obstacles divers à franchir pour pouvoir découvrir la Ghost Falls.

Hinewai Falls Loop 

La dernière partie de cette chouette balade est extrêmement raide et on crache gentiment nos poumons quand, soudain, il se met à pleuvoir. Ce ne sont que des petites gouttes mais on entend l’orage gronder au loin et il vaut mieux ne pas traîner. On fonce jusqu’à la voiture qu’on atteint juste au moment où les petites gouttes se transforment en déluge.

On a appris durant cette excursion que l’ajonc, importé d’Europe, est un fléau détesté par les fermiers en Nouvelle-Zélande et qu’il n’est toléré dans cette réserve que parce qu’il permet à des plantes natives de pousser à travers lui, avant de lui faire de l’ombre et de le tuer.

On roule jusqu’à Akaroa sous la pluie et on se gare devant un phare. Pendant qu’Antoine sort prendre des photos, je me contorsionne dans la voiture pour tester son confort et j’envisage très sérieusement de ne plus en sortir avant le lendemain.

20 minutes plus tard il ne pleut presque plus et on peut voir le ciel bleu gagner du terrain sur les vilains nuages noirs !

Phare d’Akaroa et la French Bay

On ne se contente pas de niaiser en regardant les nuages s’en aller ! Il faut profiter de cette accalmie pour faire un petit tour du Garden of Tane (et ses cimetières) avant d’aller nous promener dans le centre-ville.

Akaroa  

Un peu d’histoire : en 1840, un petit groupe de colons envoyés par la France tentent de s’implanter dans deux villages sur la péninsule de Banks. L’un d’eux, vous l’avez sûrement deviné, est Akaroa. Bien que les britanniques en aient repris le contrôle peu de temps après, le village est désormais le village français de la Nouvelle-Zélande, avec des noms de rues et de commerces comme « Rue Jolie », « Rue Croix », « Pot Pourri », « Ça bouge » ou encore « Chez la mer ».

Pas de bol, on a raté le FrenchFest !

Very  frenchy

Un autre orage est prévu dans la soirée alors on se dépêche d’aller au camping pour avoir le temps de comprendre comment monter la tente sans être trempés. On s’installe dans un petit coin à l’écart et en deux temps, trois mouvements notre magnifique palace bleu est en place !

Ecocamping au Little River Campground 

On apprend qu’il y a dans le camping un décor qui a été construit pour le tournage du film « The Stolen » en juin 2016. C’est reparti pour une petite promenade avant notre première nuit (glaciale) sous la tente !

« China Town » pour le film The Stolen 
Coucher de soleil
19
nov

La première nuit sous la tente ne restera pas le meilleur souvenir de notre expérience camping. Le froid et le bruit du torrent nous ont tenu éveillés toute la nuit. Ce n’est donc ni frais ni dispos que nous démontons la tente pour la première fois (fastoche) et que nous attaquons la longue route qui nous emmènera à Dunedin, une ville où douceur et chaleur nous attendent car nous y avons réservé une nuit en Airbnb : nous avons eu notre quota de froid et il est encore prévu de la pluie...

Nous ferons deux arrêts lors cette journée de transition.

Les étonnantes Moeraki boulders sur la plage de Koekohe :

Certaines ressemblent à des carapaces de tortue, trop mignonnes ! 

On a eu de la chance d'être là pendant la marée basse (par hasard, ce n'était pas fait exprès) bien que de les voir à moitié immergées, ça doit être sympa aussi.

Ces sphères rocheuses, dont la plus grosse fait 2 mètres de diamètre et pèse 7 tonnes, ont été formées (d’après la théorie scientifique, je vous passe toutes les autres légendes) grâce un phénomène de concrétion rare : sur des millions d’années, des calcites se sont déposé sur un noyau de boue marine fossilisée.

L’érosion de la plage fait apparaître de nouvelles sphères :

Attention j’arrive ! 

La partie triste de l’histoire, c’est qu’il y a de moins en moins de sphères sur la plage. Pendant longtemps (et aujourd’hui encore malgré la protection du site) les visiteurs et touristes emportaient les petites sphères (de la taille d’une bille) ou des bouts des plus grosses qui se sont fragmentées.

C’est sur qu’on aurait bien vu celle qui ressemble à un « petit » bassin dans notre hypothétique futur jardin mais nous avons préféré laisser le plaisir de la découverte aux futurs visiteurs.

On s’arrête ensuite à Tunnel beach.

 Le chemin est très raide, Léa appréhende le retour... (qui n’a pas été très fun mais assez rapide et ça valait le détour !)

La vue est magnifique...

Coucou Léa ! 

...les falaises sont impressionnantes...

Ohhhhh 

... et de temps en temps, le soleil pointe le bout de son nez pour sublimer le tout.

Wouaaaaaaaah

Un tunnel a été creusé dans la roche pour accéder à la plage :

Le nom de la plage vient de ce tunnel et non des arches rocheuses ou des grottes naturelles comme on pourrait le penser.

C’est pas mal non plus vu d’en bas :

Tunnel beach 

Arrivés à notre Airbnb à Dunedin (une chambre chez une famille de 5 personnes avec une seule salle de bain-toilettes !), on va faire un tour sur une plage à côté pour se dégourdir les jambes après toute cette route.

Saint Kilda beach 

Les derniers mètres du retour se font sous une pluie battante, on est contents de dormir au sec ce soir !

20
nov

Ce matin, nous quittons notre Airbnb sur la pointe des pieds. Il fait beau et on n'hésite pas longtemps avant de décider d'en profiter en faisant une promenade sur la péninsule d'Otago. La météo étant toujours incertaine, ce serait dommage de nous enfermer dans la voiture et de laisser passer une si belle occasion.

Dunedin et le Otago Harbour. On se serait bien passés du câble mais en bonus on a un petit bout d'arc en ciel !

Nous optons pour une courte mais charmante balade sur le Sandymount, une colline très sablonneuse et venteuse. On y croise de mignons petits moutons et leurs agneaux tout aussi mignons ainsi que de très belles vues sur les monts, collines, plages et criques qui nous entourent.

 A l'assaut du Sandymount (1), Hoopers Inlet (2), Lovers Leap (6)

C'est magnifique ou c'est pas magnifique ?

Hoopers Inlet & Allans Beach. C'est magnifique. 

Notre escapade vers le sud se poursuit le long de la côte jusqu'au phare de Nugget Point. Une courte marche nous emmène au pied du phare où nous restons un bon moment à admirer l'océan autour des "Nuggets", gros rochers (ou petites îles si vous êtes optimistes) qui doivent leur nom au Capitaine Cook qui leur aurait trouvé une ressemblance avec des pépites d'or (nugget = pépite en anglais, pas forcément de poulet).

Phare de Nugget Point  
Phare de Nugget Point et vue de l'océan depuis le pied du phare 

Nous passons ensuite par les chutes Purakaunui, tout comme plusieurs groupes de gens que nous avons croisé au phare de Nugget Point !

Chutes Purakaunui 

Jusque là nous avons échappé à la pluie qui ne tombait que quand nous étions en voiture. Notre chance a tourné et nous nous sommes pris la grêle pendant la balade suivante, aux chutes McLean !

Chutes McLean 

Pour la troisième fois de la journée, nous croisons le même groupe à bonnets violets. Notre circuit n'est visiblement pas très en dehors des sentiers battus...

J'aime mieux la grêle que la pluie... tant que ça reste dans des proportions raisonnables bien sûr ! 

On essaye de trouver une nouvelle promenade sur la route : le premier essai nous conduit dans un cul de sac au bout d'une piste caillouteuse, le deuxième est plus prometteur mais une vilaine pluie se met à tomber une fois qu'on arrive au départ et me décourage.

Nous continuons donc notre route, au sec, jusqu'à Slope Point. Certainement l'endroit le plus venteux du monde, il est surtout connu pour être le point le plus au Sud de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande !

(1 à 4 ) Slope Point. (5) tout droit en face, c'est l'Antarctique ! 

Dernier arrêt avant de rejoindre notre Airbnb du jour (on n'ose toujours pas reprendre le camping) : le phare de Waipapa Point.

Phare de Waipapa Point 

Ce soir nous dormons à Gore chez une dame qui nous accueille gentiment dans sa grande maison plutôt vide mais à la décoration originale.

Il ne nous reste plus qu’à profiter des derniers rayons du soleil (quel bonheur de le voir si tard alors qu'on peinait à faire rentrer tout notre programme avant la nuit qui tombait à 16h au Japon) en faisant un petit tour de la ville.

Notre logement Airbnb à Gore 
21
nov

Nous voilà à Bluff et plus précisément au Stirling Point, l’extrémité Sud de l'autoroute 1 qui traverse toute la Nouvelle-Zélande, de la point Nord de l’Ile du Nord au Sud de l’ile du Sud.

De là, nous marchons jusqu'à un point de vue sur la mer et la ville où on ne s'attarde pas pour cause de vent à décorner les licornes et de visibilité toute pourrie avec gros nuages masquant l’horizon. Antoine décide de mettre un peu de piment dans notre balade en ratant une marche et en se retrouvant sur les fesses... je me passerai bien de ce genre de frayeur, on a encore un peu plus de 5 mois de voyage et de marche devant nous, ce n'est pas le moment de se faire mal !

Sur le chemin du retour, on tombe pour la première fois sur un tui, oiseau néo-zélandais terriblement contrariant qui s'arrête de chanter dès qu'on le filme...

Stirling Point, balade dans la forêt et tui qui nous toise en silence.

Nous abandonnons après quelques tentatives infructueuses, forts déçus de ne pas pouvoir garder un souvenir de son chant si particulier, et continuons notre route vers Invercargill.

Nous visitons d'abord le Demolition World, reconstitution d'un petit village à partir d'objets récupérés : pub, hôpital, épicerie, église, etc. Tout y est. Un lieu un peu effrayant, drôle, étrange et fascinant à la fois.

Demolition World 

Puis nous nous promenons en ville en ratant toutes les photos des quelques beaux bâtiments que nous avons croisés. À la place, voici quelques photos du Queens Park où nous avons particulièrement apprécié de flâner et la Water Tower, château d'eau fort chic d'Invercargill.

Queens Park 

Finalement, nous reprenons la route jusqu'à Te Anau où nous allons enfin tenter une deuxième nuit de camping !

Cette fois, c’est le vent qui nous a réveillé plusieurs fois dans la nuit en secouant bruyamment la tente.

Réussira-t-on à faire une nuit complète un jour ?

22
nov

Décrit comme la huitième merveille du monde par Rudyard Kipling (auteur, entre autres, du Livre de la jungle), nous nous rendons, comme près d’un million de touristes par an, dans ce lieu emblématique de la NZ : LE Milford Sound.

On se lève tôt pour accomplir les 120km de la route sinueuse entre Te Anau et Milford.

Le plus dur est de résister à la tentation de s’arrêter tous les 20 mètres pour prendre en photo tous les magnifiques paysages montagneux que l’on traverse. C’est un mal fréquent en NZ.

On s’arrête tout de même vite fait une ou deux fois mais pas le temps de niaiser, on a un bateau à prendre !

On se gare au parking et on marche 30min jusqu’à la marina. Sur le chemin, on passe devant l’une des rares infrastructures du coin : un aéroport (il y en a énormément dans le pays).

Au milieu du Sound : l’iconique Mitre Peak (au centre sur la dernière photo à gauche, ou à droite du bateau), haut de 1692m. 

Pour visiter le Sound dans les règles, on a choisi de faire une croisière avec la compagnie Mitre Peak Cruise car c’est celle qui a le plus petit bateau.

Vous trouvez que les photos sont un peu grises ?

Ils disent ici qu’il pleut 2 fois par semaine à Milford Sound : une première fois pendant 3 jours et une seconde fois pendant 4 jours. En effet, toute la région de Fiordland est l’un des endroits les plus pluvieux au monde, avec 300 jours de pluie par an pour 7 mètres d’eau.

C’est parti pour la croisière sur le Milford Sound 

Alors techniquement, le Milford est un fjord et non un sound. Le premier est érodé par un glacier, le second par un fleuve se jetant dans la mer.

Long de 16km et d’une profondeur parfois supérieure à 400m, les parois des montagnes qui l’encadrent atteignant souvent 1200m et plus, tout ici est immense (et vous n’avez pas encore vu les cascades) ! Alors rangez moi votre smartphone et allumez vos ordinateurs ou vos tablettes, j’ai tout mis en plein écran !!

Bowen falls 

Il y a des cascades de partout et pas des petites en plus !! Faut dire que l’environnement s’y prête bien : beaucoup d’eau et de pentes vertigineuses.

La croisière était très instructive. Tout le long, le capitaine donne pleins d’informations et il nomme tout ce qu’on croise : tel mont s’appelle The Elephant et celui-là The Lion parce qu’ils ressemblent à... un éléphant et un lion (avec beaucoup d’imagination), ce point s’appelle le Copper point car il y a des veines de cuivre et de fer, etc...À l'avant du bateau, pour ne rien rater et pour prendre une quantité folle de photos grises, je vais à droite, puis à gauche, puis à droite, etc, en bravant la pluie, les éclaboussures, le vent... jusqu'à ce que je me gamelle et que je m'étale sur le pont sous les yeux des autres touristes pendant que Léa, cheveux aux vents, accrochée à la proue, lançait des petits "Youpiiiii" de joie à chaque vague et en se rendait compte de rien.

Le bateau longe de près les parois et les cascades.

On a eu la chance de voir des pingouins surgir de la jungle. Ils se sont ensuite jetés à l’eau et ont nagé à côté de nous.

Il y a des pingouins sur les trois photos mais ils sont bien cachés ! 

Alors qu’on fait demi-tour à l’embouchure, le temps se gâte de plus en plus. On se fait parfois un peu secouer à cause de la houle, c'est l’aventure !


L’embouchure du fjord 

Mes deux cascades préférées :

Il y a tellement de vent que toute l'eau de la cascade s'envole : prend ça la gravité ! 

Le fjord est aussi peuplé par une colonie de phoques :

Au programme : sieste intensive 

Moment fort et humide de la croisière, la première (et unique) matelot nous informe que le capitaine va nous emmener sous la grosse cascade Stirling Falls dont on se rapproche déjà dangereusement et nous conseille de rentrer à l'abri si on ne veut pas finir trempés. Pour prendre des photos au plus près, je rentre à l'intérieur au dernier moment. Un peu mouillé, je regarde autour de moi et je me rends compte que Léa est restée dehors...pas longtemps mais suffisamment pour prendre une bonne douche (si vous ne l'avez pas reconnue, c'est elle sur la photo toute floue).

Son ressenti : rigolo mais elle a regretté d'avoir gardé ses gants, elle va avoir froid aux doigts maintenant. Heureusement qu’on peut se servir du thé* et du café à volonté pour se réchauffer !

Stirling Falls et Harrison Cove 

En arrivant, on trouvait qu'il faisait un peu gris mais finalement à la fin de la croisière, on a relativisé :

Vue sur le Mitre Peak avant et après la croisière 

On entame la route du retour en ne nous privant pas de nous arrêter à tous les points de vue et balades cette fois.

À notre première halte, sur le parking, un Kea (Nelson Kea en français) fait le tour des voitures (peut-être en quête d'un joint en caoutchouc dont ils raffolent tant).

Le Kea, une espèce endémique à la NZ et menacée, est le seul perroquet de montagne au monde.  

La forêt est dense et entièrement recouverte de mousse.

Difficile de trouver un autre Kea au milieu de tout ce vert. 

Un court chemin nous entraine au spectaculaire Chasm (gouffre en anglais).

Le débit, la profondeur du gouffre et les formes prises par la roche érodée par le torrent sont impressionnants.  

En attendant de pouvoir emprunter le Homer tunnel (qui fait très brut à l'intérieur), trois Keas se baladent sur la route.

Oui, ils sont un peu loin...

On parcourt une petite partie d’une randonnée le long d'une rivière qui doit mener au lac Marian. Seulement une partie car elle était longue et sur un chemin peu praticable.

Lake Marian track jusqu'au Gantry view point

Troisième arrêt au lac Gunn :

Champignon très violet 😮 au lac Gunn 

Et pour finir, les Mirror lakes dans lesquels les Earls mountains, qui les entourent, peuvent parfaitement se refléter (s'il fait beau, phénomène rare ici).

Panneau très approprié ! 

Le soir, après cette incroyable journée, on est allés jeter un coup d'œil sur le lac Te Anau, de l'autre côté de la route par rapport à notre camping.

Joli mais trop de vent, on ne traînera pas.  

* Sans manquer de renverser copieusement du lait partout (il paraît que ça arrive à chaque fois... il faudrait peut-être penser à changer de système de carafe !)

23
nov

Extraits* des notes de Léa

23 novembre 2020

7h40 : On dort de mieux en mieux ! L’absence de torrent et de vent, l’augmentation de la température et une bonne grosse journée la veille doivent aider

9h15 : Tente pliée et bien tassée dans son carton. Plein de grosses larves s'étaient accrochées dessous... berk.

9h55 : On se met en route. J’ai peur que mes lunettes de soleil soient restées dans la tente... dans quel état vais-je les retrouver ?

10h36 : On ne voit pas grand chose de cette belle route entre Te Anau et Queenstown, il y a beaucoup de nuages très bas sur les montagnes... dommage

11h27 : Légère amélioration de la visibilité, Antoine râle parce qu’il n’y a pas de parking-point de vue sur le lac que nous sommes en train de longer

11h28 : Ah ben tien, en voilà un !

Premières photos du Wakatipu, le plus long lac de Nouvelle-Zélande avec ses 80km.

Wakatipu 

12h12 : j’ai faim

13h : Passage chez Jucy à l’aéroport de Queenstown. On leur explique qu’on nous a dit de venir faire changer nos pneus ici. L’employée qui nous accueille se met à courir partout pour savoir quoi faire de nous et se débarrasse du problème en nous disant de repasser deux jours plus tard dans leurs nouveaux locaux, un peu plus loin.

14h50 : Balade Bob’s Cove

Ça grouille de petites souris tout le long du chemin !

Magnifiques vues sur le lac aux eaux turquoise-émeraude, rien à voir avec le premier aperçu tout gris.

 Balade Bob’s Cove le long du Wakatipu

15h09 : 3ème gamelle d’Antoine en 3 jours, cette fois il trébuche dans le fossé au bord du chemin en se baladant le nez en l’air. Je vais devoir le surveiller de près...

Quel chouette lac 

Notes d'Antoine sur les traces de LotR : oui la balade est très sympa, le lac est très joli, tout ça tout ça... mais on est ici avant tout pour trouver un autre lieu de tournage du Seigneur des Anneaux : le camp Ithilien (et peut-être voir des Oliphants) !

Quelque part dans ces fourrés se trouvent des grosses bêtes à grandes oreilles, montés par des Haradrim 

Je ne m'attendais pas à ce qu'on reconnaisse si bien l'endroit d'où Sam et Frodon observent les Oliphants et les Haradrim en train de se diriger vers le Mordor, avant de tomber dans une embuscade :

Camp Ithilien en vrai

Ci-dessous les versions du film "Seigneur des anneaux : les deux tours"

Camp Ithilien dans le film 
• • •

16h50 : Pendant qu'on cherchait le spot LOTR du jour, on croise un sympathique touriste, également sur les traces des hobbits, qui nous parle un peu français et nous montre ses photos de son endroit préféré : les Putangirua Pinnacles, que nous avons prévu de voir une fois sur l'île du Nord

Antoine le prend en photo, allongé par terre dans la position de Frodon et Sam puis le voilà parti en courant vers d'autres aventures.

17h49 : Il est temps de filer vers notre camping à Glenorchy, à l’extrémité du Wakatipu.

La route longe le lac et nous avons droit à de superbes vues avec les montagnes vertes et enneigées, des nuages au fond, l’eau turquoise, une île... il y a des points de vue partout et le trajet nous prend deux fois plus de temps que prévu avec tous nos arrêts photos !

On est totalement sous le charme 

18h35 : Arrivée à Glenorchy et à notre camping, Mrs Woolly’s. C’est mignon comme tout

19h : Tente montée. Je retrouve mes lunettes qui n’ont pas été pulvérisées, chouette !

Mrs Woolly’s campground

19h23 : Dîner. Nous décidons de prendre une deuxième nuit ici car le camping nous plaît bien (sans même avoir vu les toilettes d’abord !) et, surtout, nous avons adoré la route le long du Wakatipu entre Queenstown et Glenorchy et nous sommes partants pour la refaire encore et encore !

22h47 : Au lit sous la pluie !

*Avec un peu moins de fautes

24
nov

Nous commençons cette journée ensoleillée par une balade tranquille autour du lac Moke, suivi par un pique-nique sur ces berges (sous le regard gourmand d’un canard).

Moke Lake 

Direction Queenstown (toujours en profitant de la beauté du Wakatipu), une ville essentiellement tournée vers le tourisme offrant notamment de nombreuses activités pour aventuriers amateurs de sensations fortes.

Comme nous sommes plutôt amateurs de sensations douces, nous nous contentons de flâner en ville et de visiter les jardins de Queenstown en profitant d’un nouveau point de vue sur le Wakatipu.

Queenstown 
Queenstown Gardens
Queenstown et le Wakatipu

Nous faisons d’ailleurs le plein de douceur(s) chez Patagonia où je déguste une gigantesque glace en regardant passer les bateaux. Le parfum Coconut Stracciatella me paraît un peu fade, totalement éclipsé par l’incroyable Dark Chocolate & Macadamia ! J’hésite presque à en reprendre deux boules avant de partir mais je reste raisonnable... (grosse erreur car ce fabuleux glacier n’existe que dans cette région et je ne vais pas pouvoir me régaler jusqu’à la fin de notre séjour en Nouvelle-Zélande.)

Pause gourmande chez Patagonia avec vue sur le Wakatipu et le bateau à vapeur

On avait prévu une autre balade dans l’après-midi mais une ampoule vient calmer nos ardeurs. Retour au camping (chouette, notre tente ne s'est pas envolée malgré le vent !), une sieste c'est plus sûr.

En début de soirée nous repartons sur les traces des hobbits avec un petit tour en Isengard.

On tente de se rendre à Paradise où ont été tournées plusieurs scènes de la trilogie du Seigneur des Anneaux, dont celle où on voit Gandalf le Gris arriver sur son cheval en Isengard (it's a trap!) . Sauf que la route est barrée par un ruisseau, qu’on est pas sûrs de pouvoir le traverser, qu’il y en a probablement d’autres plus loin et qu’on aimerait essayer de rendre la voiture de location en bon état. Bref on ne prend pas de risque et on fait demi-tour.

Fin de notre aventure vers Paradise

On en profite pour faire un petit coucou au Diamond lake.

Diamond lake 

Et à une cascade qu'on a aperçu à l'aller :

Bien cachée et difficile d'accès mais très jolie

Plusieurs fois depuis que nous sommes en NZ, nous avons croisé des couples de mariés en plein shooting photo, parfois au milieu de nulle part comme dans cette forêt où on avait pourtant l’impression d’être au bout du monde. C'est vrai que le cadre s'y prête bien.

Cette forêt a d'ailleurs servi à différents plans de LotR pour la Lothlorien ou Amon Hen.

La nuit va bientôt tomber, ne restons pas ici ! 

Puis on s'arrête pour avoir une vue sur l'Isengard :

Il faut imaginer, derrière l'eau, une petite tour et un peu de fumée 

Genre ça :

Tiré du film Le seigneur des anneaux : Les deux tours. 

Fin des hobbiteries mais pas de la journée ! Nous nous arrêtons d’abord au bord d’une rivière pour photographier un champ de lupins (une autre plante que j'apprécie mais qui n'est pas au goût de tout le monde car elle a une fâcheuse tendance à prendre toute la place et ruiner la biodiversité locale).

Lupin 

Puis pour admirer les lagons de Glenorchy. C’est la dernière balade de cette longue journée et nous sommes séduits par ces beaux lagons sur lesquels glissent quelques cygnes noirs, l’ambiance est si paisible. Nous sommes ravis d’avoir pris le temps de la faire avant notre départ demain matin !

Glenorchy Lagoon

Antoine ne s'est pas cassé la figure aujourd'hui, espérons que le cycle infernal est rompu !

25
nov

En début de matinée, en quittant Glenorchy, nous effectuons quelques arrêts photos le long du Wakatipu sur la route vers Queenstown, pour la dernière fois. On ne s’en lasse pas.

Toujours plus de Wakatipu 
Allez une dernière  

Mais pour dire au revoir à ce véritable coup de cœur, on grimpe en haut de Queenstown Hills qui domine (907m) la ville et le lac. La vue nous fait vite oublier la montée un peu longue et raide.

Queenstown Hills et encore un peu de Wakatipu 

Du sommet nous avons une superbe vue à 360° sur les collines et le lac.

Droit devant, derrière le wakatipu : Cecil peak (1978m), un des points culminants du coin. 

Ça donne envie d'aller plus loin mais notre programme est chargé et il faut faire demi-tour !

De l'autre côté La rivière est moins large que dans le film

On va ensuite faire changer nos pneus. Sur place, ils devaient être au courant du schmilblick mais en fait non. Ils n’ont donc pas de pneus de rechange. Après quelques coups de téléphone, ils nous envoient au final vers un garage pour le faire. Ça aurait pu être plus simple mais on est soulagés que cette histoire se termine enfin.

On quitte Queenstown vers notre prochaine étape : Wanaka, mais non sans s’arrêter d’innombrable fois !

D’abord à Arthur's Point pour une courte balade au bord de la Shotover river jusqu’à la Morningstar Beach.


Arthur's Point et le pont Edith Cavell

Pont Edith Cavell : Un hommage à la bravoure et à la persistance

Edith Cavell était une infirmière britannique, exécutée en 1915 pour avoir aidé 200 soldats alliés à s'échapper de la Belgique, alors occupée par les forces allemandes, vers les Pays-Bas.

Elle a inspiré de nombreuses personnes tout autour du globe.

Une de ces personnes était John Clark, un mineur vivant non loin du pont en construction d'Arthur's Point. Il fit plusieurs demandes officielles pour que le pont soit renommé en hommage à Cavell, toutes déclinées. Il passa alors aux choses sérieuses.

Le jour de l'ouverture du pont en février 1919, il peignit un grand panneau "Cavell Bridge" visible de tous. Puis il inscrivit "Edith Cavell Bridge" sur le pont lui-même ! Une action efficace car, avant que la peinture ne disparaisse, le pont fut renommé.


Traduction résumée et approximative du panneau d'information du Department of Conservation

On marque un autre arrêt à Arrowtown pour chercher un lieu de tournage LotR : le gué de Bruinen.

C’est la rivière où se termine la poursuite d’Arwen et de Frodon par les Nazguls. On n’a pas essayé d’invoquer la magie de Fontcombe pour libérer les torrents d’eau (qui prennent la forme de chevaux en pleine course effrénée) à cause de la présence de touristes venus en 4x4. Ces tours organisés sur le thème du Seigneur des anneaux se sont révélés être pratiques pour nous pour trouver les bons emplacements de certains lieux de tournage au cours de notre voyage.

La rivière fait moins large que dans le film

Comparaison avec le film :

Autre lieu de tournage LotR sur le pont suspendu des gorges du la rivière Kawarau : l’Argonath (Porte des Rois), marquant l’entrée de l’ancien territoire du Gondor que la communauté franchit en barque sur la rivière Anduin.

L'Argonath  

On prend ensuite la Crown Range Road en direction de Wanaka sur laquelle il y a quelques jolis points de vue.

Crown Range Road 

Dernier arrêt en arrivant à Wanaka à Glendhu Bay juste à côté de notre camping :

Glendhu Bay, lac Wanaka 

Bonus : un dernier panoramique de Queenstown Hills pour le plaisir !

Queenstown Hills & Wakatipu forever