Carnet de voyage

Hokkaido : Hakodate

8 étapes
21 commentaires
Notre arrivée et notre première étape
Septembre 2019
6 jours
Partager ce carnet de voyage

Au départ de Paris le lundi 23 septembre à 8h20, il nous a fallu seulement 38h et des brouettes pour rejoindre Hakodate, le mercredi 25 à 5h30 heure locale, un tantinet épuisés.

Les trois vols (Paris-Amsterdam, Amsterdam-Taipei et Taipei-Sapporo) se sont bien passés, si on oublie quelques belles turbulences durant lesquelles mon café s’est répandu à peu près partout sur mon siège/jean/hublot. Crado dès le premier vol, génial. Y en a une qui se marre encore en y repensant (et qui a fini très vite toutes ses boissons par la suite pour ne pas se retrouver dans la même situation).

Départ de Paris avec nos sacs /  On s’occupe comme on peut lors de notre escale à Taipei (Taiwan)

Une fois qu’on a atterri au Japon, à l’aéroport de Chitose (près de Sapporo), les douaniers sont (agréablement ?) surpris d’apprendre qu’on va passer autant de temps à Hokkaïdo. Puis le mien me pose une question dont je ne pige qu’un mot et demi. Il répète, je comprends qu’il me demande si je viens pour « loubi ». Léa essaye de venir m’aider mais ne comprend rien non plus. Le douanier répète une quatrième fois et, enfin, nos neurones se reconnectent et on comprend qu’ils nous demande si on vient pour le rugby. J’avais alors un peu de peine de lui répondre que non... (ainsi qu’a 90% des gens qu’on a croisé les jours suivants qui nous ont posé la même question).

Les ours et Pikachu nous attendent à notre arrivée à l’aéroport de Chitose. 


Direction le train pour Sapporo (40min). Une fois arrivés, on se débarrasse de nos sacs à dos dans un casier (500 yens, payés grâce à la Kitaca card !) à la gare

puis on se balade dans le parc Odori où se déroule le festival de l’automne (succession de stands de nourriture). Tout y est un peu cher, on préfère acheter un bento dans un kombini.

On a choisi de prendre des cartes Kitaca. C’est une carte sans contact qui nous permet de ne pas nous embêter pour faire l’appoint dans les transports en communs. Gratuite (on paye 2000 yens pour l’avoir dont 500 servent de caution, le reste est pré-chargé sur la carte), elle s’obtient et se recharge directement sur des automates. Elle peut également servir de porte monnaie électronique pour payer dans certains magasins.

Festival de l'automne de Sapporo 

On passe alors du stade épuisé à complètement crevé. On déambule dans Sapporo à la recherche d’un Manga café. C’est un genre de bibliothèque de manga dans laquelle il y a des petits box se louant à l’heure et où on peut faire un paquet de chose comme lire des manga, jouer sur PC, regarder la télé, prendre une douche, boire, manger ou, dans notre cas, dormir.

Après 4h de repos par intermittence, il est temps de trouver notre arrêt de bus de nuit pour Hakodate.

La gare routière nous paraît gigantesque à force de tourner dedans sans trouver ce qu’on cherche. On finit par trouver notre abribus « Night Bus Hakodate », on est largement en avance, tout baigne. Le bus arrive, nos bagages sont chargés dans la soute mais, au moment de monter, le chauffeur nous dit qu’on s’est trompés de compagnie et nous montre gentiment la direction du bon arrêt. Comme il est tard, qu’on est fatigués et qu’on ne veut pas rater notre bus, on panique. Récupération des sacs à toute vitesse sous les yeux du monsieur sensé s’en occuper (la panique je vous dit) et course effrénée vers le bon arrêt. Qui n’était en fait pas si loin. Et devant lequel on aurait pu passer 100 fois sans même se rendre compte qu’il s’agissait d’un arrêt de bus !

Tout est bien qui finit bien, le bus est arrivé et on a somnolé tranquillement jusqu’à notre terminus à l’aube, à Hakodate.

En route pour Hakodate et en pleine forme ! 
25
sept

Le premier jour à Hakodate est plutôt rude. Arrivés à 5h30, on trouve un coin pour attendre 8h, heure à laquelle on peut déposer les sacs à la guesthouse. Ensuite, comme la chambre n'était disponible qu'à partir de 15h (snif), on se balade au parc Goryokaku, juste à côté, et on fait du repérage dans un supermarché pour nos futurs repas.

Blabla parc.

Goryokaku Tower
Parc Goryokaku 

A 11h la fatigue nous rattrape et on retourne à la guesthouse pour s’affaler sur les canapés du salon commun. 15h, enfin, la délivrance ! Agréable surprise : on avait oublié qu’on aurait des vrais lits !! (enfin des lits à l’occidentale quoi) Après une petite sieste de 4h, on marche jusqu'au centre de la ville jusqu'à ce que la fatigue nous tombe à nouveau dessus. Retour à la guesthouse en streetcar (vieux tramway) et au lit.

On a réservé 6 nuits à la Goryokaku Guest House Cocoa. C’est une petite guesthouse avec 4 chambres, accueillante, propre, lumineuse et bien équipée. Cuisine, salle à manger, salon et Maroon 5 en boucle toute la journée. Des vélos sont disponibles gratuitement sur réservation.

Guest house cosy 

Les choses sérieuses commenceront demain !

26
sept

Hakodate se situe sur une large presqu'île tout au sud d'Hokkaido. Au bout de l'isthme (ou tombolo), le Mont Hakodate domine toute la ville. C'est l'attraction phare ici, des cars de touristes prennent le téléphérique pour y accéder ou débarquent directement au sommet.

Notre objectif de la journée : monter (à pied) en haut du mont pour admirer la vue, de jour et surtout de nuit (trois étoiles au guide vert Michelin !).

Après un bon sommeil réparateur, on prend le streetcar pour nous emmener dans le centre ville, au pied du mont.

On passe par le joli parc Hakodate (aujourd'hui on a prévu de ne pas t’assommer avec trop de nom différent, pratiquement tout s’appellera Hakodate truc ou machin Hakodate). Il y a des attractions pour enfants dont un petit Shinkansen (TGV japonais) faisant un tout petit tour très très doucement sur la musique épique du film Pirates des caraïbes.

Parc Hakodate 

Nous montons un peu puis nous longeons le flanc de la montagne à travers un chemin boisé (avec un passage au milieu de grands et magnifiques cèdres) en direction du cap Tachimachi.

Au haut à gauche, rambardes en faux bois en plastique puis chemin au milieu de cèdres  
On est encore bien loin du sommet mais la vue est déjà pas mal du tout ! 

Au cap, le paysage est grandiose. A l'horizon, de l'autre côté du détroit Tsugaru, on aperçoit Honshu, la plus grande île du Japon.

Cap Tachimachi 

Les choses sérieuses commencent, c'est parti pour l'ascension de la montagne !

On a commencé notre rando par le Nanamagari trail (chemin jaune à gauche)

On a même pas monté 10 marches qu'on croise un touriste qui descend. On commence à échanger 3 mots maladroits en anglais puis, notre accent pourtant presque parfait lui mettant la puce à l'oreille, il nous demande si on est français comme lui (ouf).

On bavarde un peu, il nous dit apprécier Hakodate en particulier pour son côté occidentalisé et plus permissif que d'autres villes qu'il a visitées au Japon (ici tu peux fumer dans la rue par exemple (liberté dont on ne profite malheureusement pas nous-même)).

Il nous conseille de faire un petit détour sur notre route pour voir un ancien fort sur lequel il est tombé par hasard.

Arrivés au sommet, on s'arrête pour pique-niquer devant la superbe vue. En repartant on trouve le chouette fort abandonné (une ancienne réserve de munitions si on en croit la carte partagée ci-dessus) qui fait plutôt occidental.

1-3. L'ancienne réserve de munition / 4. L'arrivée du téléphérique, au loin 

Au loin, on voit le plus haut sommet du mont et l'arrivée du téléphérique : "the place to be" pour admirer la vue sur Hakodate. On poursuit notre route par le Senjojiki trail (en rouge sur la carte).


On a une chouette vue de là haut

Comme on a un peu de temps avant le coucher du soleil, Léa se met en mode "Dora l'exploratrice" et se lance sur tous les chemins qu'on croise. On découvre d'autres vestiges d'anciens forts aux entrées condamnés et on est à deux doigts de se retrouver au pied de la montagne au lieu du sommet à force de suivre n'importe quel joli petit chemin.

Léa passion exploration

Heureusement, au bout d'un moment, la fatigue la freine un peu. On se pose alors à l'observatoire du téléphérique et on regarde le jour décliner et la ville s'illuminer petit à petit.

Moins il y a de lumière et plus il y a de touristes ! Ils débarquent massivement (par un ballet de téléphérique, bus et taxi) alors qu'on n'avait, jusqu'ici, pas croisé grand monde.

Soyez prêêêêts !! 
Hakodate by night 

On profite de la vue puis on décide de ne descendre ni en téléphérique, ni en bus, ni en taxi mais à pied, par un chemin assez large mais plongé dans le noir, éclairés uniquement par nos téléphones. L'aventure !

À part les quelques sursauts de Léa lorsque un corbeau s'envolait juste au dessus de nous (elle avait lu un article sur un serpent japonais qui sautait sur ses proies du haut d'un arbre*), c'était tranquille.

Une fois revenus en ville, on trouve un restaurant d'okonomiyaki terminant délicieusement cette belle journée (bonite sur l'okonomiyaki** : les cuistots qui ont préparés notre commande devant nous étaient très sympas).

Après l'effort, le réconfort ! 

*Petite précision de Léa : je n'ai jamais parlé de serpents sauteurs mais je m'inquiète effectivement des vipères qu'on peut croiser au Japon.

**Variante de Léa de l'expression "cerise sur le gâteau" : les okonomiyaki sont recouverts de flocons de bonite sechée qui bougent sous l'effet de la chaleur.

27
sept

Maintenant qu'on l'a bien vu d'en haut, le programme est de découvrir la ville de l'intérieur ! Hakodate était l'un des premiers ports d'échanges avec le monde extérieur, entre autres l'occident. La ville en garde de nombreuses traces, à toi d'observer lesquelles sur nos photos !

Début de la balade du jour :

Ah d'ici on voit bien le chemin parcouru hier (de tout en bas à gauche à tout en haut à droite) 

Après 2h de marche en plein soleil (c'est là qu'on se rend compte qu'il n'y a pas beaucoup d'arbres dans les rues ici et que les plages ne sont pas très bien aménagées), on arrive au grand cimetière d'Ishikawa Takuboku (en hommage à un poète mélancolique, je ne suis pas sûr qu'il y soit enterré, c'est compliqué de trouver des infos) au pied du mont Hakodate.

Dans tous les cimetières qu'on a vu ici c'est le bazar entre les tombes, difficile de circuler 
Peu importe où on va, il y a toujours des temples sur la route
Et quand il y en a plus, y en a encore

Puis on parcourt le quartier de Motomachi, célèbre pour ces slopes (rues en pentes) et ces divers lieux de cultes : un temple bouddhiste et 4 églises (orthodoxe, catholique, protestante, chrétienne) dans un rayon de 100m. Y en avait tellement qu'on a raté la dernière église.

Églises de Motomachi 

Nous avons du nous déchausser pour entrer dans les églises orthodoxe et catholique (très mignonnes toutes les deux mais photos de l'intérieur interdites).

En bas à droite : Slope Motomachi 

Au parc de Motomachi, on avait prévu de visiter le soi-disant très beau "Old public hall Hakodate Ward" mais il était recouvert d'échafaudages et fermé au public.

Parc Motomachi 

En passant aux anciens entrepôts en briques rouges Kanemori, réhabilités aujourd'hui en magasins, on souffle un peu au Starbucks.

Non, ici c'est pas le nôôôrd

On termine notre journée par le cimetière des étrangers (littéralement à l'autre bout de la presqu'île d'Hakodate par rapport au premier cimetière du jour). On se dit "il ne fait pas très étranger ce cimetière" mais il pourrait être rempli de tombes chinoises, on ne ferait sûrement pas la différence.


Spoiler : on a découvert plus tard qu'on était pas où on pensait mais on a bien profité du coucher de soleil sur de jolis temples.

Retour en streetcar.

Un jour peut-être, je vous parlerai des corbeaux au Japon... 

Pour bien finir la journée, on s'achète de quoi faire un repas maison avec des croquettes au parfum mystère. Agréable surprise à la dégustation : elles sont à la purée de courge (elles étaient délicieuses !! J'en rêve la nuit et j'en cherche partout depuis).

Un bon repas fait maison, yummy ! 
28
sept


Le vélo c'est trop génial !! 

Aujourd'hui nos visites se font à coup de pédales (les vélos sont gracieusement prêtés par notre guesthouse).

Première étape, le parc Miharashi :

Un érable japonais qui commence à prendre ses couleurs d'automne !

Le parc est très sympa, on se pose pour un casse-croûte. Quand, soudain, un écureuil surgit, bondissant d'arbre en arbre. Léa tente de se rapprocher de lui par une technique de contournement imparable. Moi, je la suis de loin et tout d'un coup, il est là juste devant moi. Il fait le show, bouge dans tous les sens (j'arrive à prendre UNE photo et demie pas floue). Il est tellement près que je pourrais le gratter derrière les oreilles en tendant le bras.

Salut, t’as pas une noisette ? 

Et bien sûr pendant tout ce temps (j'ai eu le droit à un spectacle de plusieurs minutes), Léa n'a RIEN vu*.

Tu la vois Léa qui rate tout ? Indice : elle est en bleu.

Petit tour au couvent des Trappistines d’Hakodate, fondé en 1898 par 8 sœurs françaises. On ne peut voir qu'une partie de l'extérieur, l'intérieur du couvent ne se visite pas. Et je te vois venir, non pas de bières, que des biscuits et des madeleines.

Torapisuchinu shûdôin

En sortant, on fait le tour du parc Kamiyunokawacho juste à côté. Avec ses sentiers sur planches et ses innombrables hortensias (hélas plus en fleur).

Parc Kamiyunokawacho

On reprend nos vélos et on roule le long de l'eau jusqu'à la mer. Les cours d'eau dans les villes japonaise restent généralement sauvages (de ce qu'on a pu observer jusque là) mais avec souvent un chemin goudronné le long des berges pour les piétons et les vélos. C'est plutôt agréable.

Des pistes cyclables de qualité 

Une partie de la piste cyclable était décorée par des vitraux représentant les lieux emblématiques d'Hakodate.

Léa : Ça rend pas super en photo mais c’était ravissant  

Au bord de la mer, on visite le jardin botanique, petit, presque triste avec son enclos en béton avec des dizaines de singes (macaques japonais) autour d’un bassin (chauffant l'hiver), sans verdure : on vous ne le recommande pas.

Pas de photo des singes tristes mais voilà les belles fleurs d'hibiscus de Chine ! 

Au retour, un petit temple pour finir cette journée !

Temple Nogi 
  • Note de Léa : Rien de rien vu du tout 😭
29
sept

Quel bonheur, il pleut ce dimanche ! Ce qui veut dire : grasse mat, matinée tranquille à traîner, lire au chaud avec du bon café en regardant dehors les passants courir sous la pluie. Du repos bien mérité après ces premiers jours intenses.

Et Léa ? Tout l'inverse : debout à 6h pour travailler sans s'arrêter jusqu'à 13h30 (lorsque la pluie cesse et la faim presse).

On reprend donc les vélos en direction du centre d'Hakodate pour voir certains choses qu'on a ratées la vieille.

En chemin, on croise Dark Vador en moto. Costume, sabre laser et même la musique (j'ai pas réussi à déterminer d'où elle venait, de la moto ? du casque ? du système de respiration ?), la totale. Pas le temps de lui dire que c'était hyper dangereux de rouler avec un sabre laser ouvert, il est déjà parti...

Promenade du dimanche 

On se dirige vers les entrepôts de briques rouges car...

Kanemori - Entrepôts de briques rouges

... on s'est rappelés la veille qu'un épisode de "Lovely complex" (un de nos animés préférés) se déroule à Hakodate. Les personnages sont eux-mêmes sur les traces de leur rappeur préféré et se prennent en photo avec une pose bizarre sur un pont au niveau des entrepôts. On décide donc de faire la même chose !

Pose "Umibozu" - 7 différences

Dans une boutique des entrepôts, on déguste un échantillon d'une délicieuse soupe oignon-sésame.

Oishii !  (Délicieux !) 

Puis on reprend notre promenade et on finit enfin par trouver le cimetière des étrangers, divisé en fait en plusieurs petits cimetières. Faudrait pas tout mélanger hein.

En rentrant, on passe faire des petites courses pour le pique-nique de demain et le repas de ce soir. Dans les supermarchés, il y a toujours des promotions le soir sur les aliments frais dont la date de péremption est proche repérables grâce à leurs étiquettes rouge et jaunes. On en profite bien, nous aurons donc au dîner :

  • Korokke (croquettes de pomme de terre, ici avec du fromage)
  • Raisin
  • Tempura de légumes
  • Gyoza (ravioli japonais)
  • Patates douces
  • Takoyaki (boulette de pâte, semblable à une pâte à crêpe, au poulpe)

C'est la fête !

Bonus : Ours polaire en bord de mer et ancien poste d'aiguillage du streetcar  
30
sept
30
sept

Objectif du jour : faire le tour à vélo du lac d'Onuma dans le parc quasi-national du même nom.

On accède à la ville d'Onuma par un minuscule train local.

Gare de Goryokaku et notre train 

À peine sortis de la gare, quatre mecs nous proposent de louer des vélos. On fait style qu'on n'est pas intéressés (trop vite assaillis et les prix semblent plus élevés que ce que j'avais préalablement noté) pour finalement louer 2 vélos 50 mètres plus loin. A priori au même prix.

On part donc avec nos deux bicyclettes, avec des freins qui freinent (ce qui n'était pas le cas de ceux de la Guesthouse), toujours sans vitesse et sans cadenas (le loueur nous dit "Japan is safe").

Premier aperçu du lac 

Une route permet de faire tout le tour du lac (20km environ). Il y a soit une piste cyclable soit un trottoir sur la majeure partie du trajet pour rouler en toute tranquillité. Malheureusement, on ne peut que rarement profiter de la vue à travers les arbres sur ce parcours, à part à quelques endroits où sont aménagés des points de vue pour admirer le lac et le volcan Komagatake (toujours actif) trônant derrière.

Encore une belle journée ! 

On passe devant un petit temple à côté duquel se trouve un gros caillou qui a été projeté par le volcan lors d'une éruption (on a oublié de prendre le caillou en photo), on explore quelques petits chemins.

Le petit chemin, qui sent la noisette... 

Puis on traverse un genre de parc, qui ne doit pas souvent être fréquenté (beaucoup de mousse sur le chemin, les tables de pique-nique tombent en ruine). Je me fais dévorer par des moustiques en 2min.

Les érables sont encore très verts ici
Ah les premières couleurs de l'automne ! 

Une fois le tour du lac fini, on se lance sur trois petites balades (à pied, les vélos y sont interdits) qui passent de petite île en petite île à l'aide de ponts.

îlots à gogo 

Il y en a pas deux pareils :

1001 ponts 

En passant devant un restaurant, on voit soudain sa terrasse sur l'eau quitter la berge et passer sous notre pont. Intéressant le concept de la terrasse-bateau mais il faut trop chaud pour rester en plein soleil comme ça (et puis il n'y pas de toilettes), on préfère aller bouquiner sur un banc qui bouge pas, à l'ombre.

Terrasse flottante 

On croise des hérons, des canards et des serpents !

Ne vous inquiétez pas, on ne va pas mettre de photo de serpent, on sait que certaines personnes en ont horreur (genre moi) 

Le troisième chemin a l'air presque abandonné (peu de signalisation, la végétation pousse sur les ponts qui ne semblent plus être entretenus, on y croise personne). On s'y perd un peu et on se retrouve à se frayer un chemin dans les buissons mais on arrive à s'en sortir sans se faire dévorer par d'affreux reptiles (même eux ont déserté ce chemin).

Vu comme ça, ça à l'air tranquille. On était trop occupés à lutter pour nos vies pour prendre des photos dans les zones sauvages. 

Retour à Hakodate en train. Pour le dîner, on teste le "Lucky Pierrot" (fast food local) mais j'en parlerai dans la prochaine étape.

1
oct

Pour notre dernier jour à Hakodate, on décide de retourner au parc Goryokaku (pour ceux qui suivent, on y était allés le jour de notre arrivée, c'est juste à côté de notre guest house). Ce parc est un ancien fort à inspiration Vauban, construit au milieu de 19ème siècle. La grande tour à côté (la tour Goryokaku évidemment) permet d'observer le fort en forme d'étoile et d'admirer la vue sur la baie d'Hakodate. On n'y est pas montés mais je vous conseille de regarder quelques images du parc sur internet pour voir à quoi il ressemble vu du ciel (très joli recouvert de neige en hiver ou au printemps lorsque les quelques 1600 cerisiers sont en fleurs).

Parc Goryokaku, le retour 

Jang, notre très gentil hôte (on le voit dans le reflet de la photo, pendant qu'il installe les décorations d'Halloween), nous autorise à squatter les zones communes de la guesthouse pour le reste de la journée. Notre bus de nuit pour Sapporo est à 23h30...

Léa travaille et, comme Jang lui dit qu'il aime beaucoup ce qu'elle est en train de dessiner, elle gribouille dans son livre d'or une mignonne petite sirène.

Nous quittons finalement notre guesthouse qui aura été parfaite à deux détails près : mon matelas était pourri et TOUTE la journée, de 9h à 22h, UNE SEULE playlist de Maroon 5 tournait en boucle dans le salon.

Avant de partir, on mange dans le Lucky Pierrot à côté de la gare. C'est un fast-food qu'on trouve uniquement dans la région d'Hakodate (ils y sont omniprésents, on a dû en voir une dizaine). Leurs spécialités : les burgers, les omelettes et les glaces. La veille on avait testé leur best-seller, un hamburger avec du poulet pané à la chinoise (sans plus). Par contre on a adoré leurs autres burgers.

On en a croisé plein et on en a qu'un seul en photo...  le plus terrifiant !

Autres particularités qu'on a remarqué dans les deux où on est allés :

  • la décoration (toujours chargée) avec dans le premier, un thème "Ange" et dans le deuxième un thème "Art déco", chaque restaurant a une ambiance bien différente
  • le personnel : on a vu que des femmes, la soixantaine ou plus et petites (genre 1m50).
Ça fait du bien de manger des frites après une semaine de nouille ou de riz 

Voilà on a adoré Hakodate, on en gardera un très agréable souvenir.

Prochaine étape : Asahikawa !

Bonus : pour nous suivre au jour le jour (ou presque) ou découvrir plus de photos et le point de vue de Léa, rendez-vous sur instagram : https://www.instagram.com/mochikiwiz/ (ça marche aussi sans l'application depuis ton ordinateur)

Encore plus de choses à voir !