Notre objectif de la journée : monter (à pied) en haut du mont pour admirer la vue, de jour et surtout de nuit (trois étoiles au guide vert Michelin !).
Après un bon sommeil réparateur, on prend le streetcar pour nous emmener dans le centre ville, au pied du mont.
On passe par le joli parc Hakodate (aujourd'hui on a prévu de ne pas t’assommer avec trop de nom différent, pratiquement tout s’appellera Hakodate truc ou machin Hakodate). Il y a des attractions pour enfants dont un petit Shinkansen (TGV japonais) faisant un tout petit tour très très doucement sur la musique épique du film Pirates des caraïbes.
Parc Hakodate Nous montons un peu puis nous longeons le flanc de la montagne à travers un chemin boisé (avec un passage au milieu de grands et magnifiques cèdres) en direction du cap Tachimachi.
Au haut à gauche, rambardes en faux bois en plastique puis chemin au milieu de cèdres On est encore bien loin du sommet mais la vue est déjà pas mal du tout ! Au cap, le paysage est grandiose. A l'horizon, de l'autre côté du détroit Tsugaru, on aperçoit Honshu, la plus grande île du Japon.
Cap Tachimachi Les choses sérieuses commencent, c'est parti pour l'ascension de la montagne !
On a commencé notre rando par le Nanamagari trail (chemin jaune à gauche)On a même pas monté 10 marches qu'on croise un touriste qui descend. On commence à échanger 3 mots maladroits en anglais puis, notre accent pourtant presque parfait lui mettant la puce à l'oreille, il nous demande si on est français comme lui (ouf).
On bavarde un peu, il nous dit apprécier Hakodate en particulier pour son côté occidentalisé et plus permissif que d'autres villes qu'il a visitées au Japon (ici tu peux fumer dans la rue par exemple (liberté dont on ne profite malheureusement pas nous-même)).
Il nous conseille de faire un petit détour sur notre route pour voir un ancien fort sur lequel il est tombé par hasard.
Arrivés au sommet, on s'arrête pour pique-niquer devant la superbe vue. En repartant on trouve le chouette fort abandonné (une ancienne réserve de munitions si on en croit la carte partagée ci-dessus) qui fait plutôt occidental.
1-3. L'ancienne réserve de munition / 4. L'arrivée du téléphérique, au loin Au loin, on voit le plus haut sommet du mont et l'arrivée du téléphérique : "the place to be" pour admirer la vue sur Hakodate. On poursuit notre route par le Senjojiki trail (en rouge sur la carte).
On a une chouette vue de là hautComme on a un peu de temps avant le coucher du soleil, Léa se met en mode "Dora l'exploratrice" et se lance sur tous les chemins qu'on croise. On découvre d'autres vestiges d'anciens forts aux entrées condamnés et on est à deux doigts de se retrouver au pied de la montagne au lieu du sommet à force de suivre n'importe quel joli petit chemin.
Léa passion explorationHeureusement, au bout d'un moment, la fatigue la freine un peu. On se pose alors à l'observatoire du téléphérique et on regarde le jour décliner et la ville s'illuminer petit à petit.
Moins il y a de lumière et plus il y a de touristes ! Ils débarquent massivement (par un ballet de téléphérique, bus et taxi) alors qu'on n'avait, jusqu'ici, pas croisé grand monde.
Soyez prêêêêts !! Hakodate by night On profite de la vue puis on décide de ne descendre ni en téléphérique, ni en bus, ni en taxi mais à pied, par un chemin assez large mais plongé dans le noir, éclairés uniquement par nos téléphones. L'aventure !
À part les quelques sursauts de Léa lorsque un corbeau s'envolait juste au dessus de nous (elle avait lu un article sur un serpent japonais qui sautait sur ses proies du haut d'un arbre*), c'était tranquille.
Une fois revenus en ville, on trouve un restaurant d'okonomiyaki terminant délicieusement cette belle journée (bonite sur l'okonomiyaki** : les cuistots qui ont préparés notre commande devant nous étaient très sympas).
Après l'effort, le réconfort ! *Petite précision de Léa : je n'ai jamais parlé de serpents sauteurs mais je m'inquiète effectivement des vipères qu'on peut croiser au Japon.
**Variante de Léa de l'expression "cerise sur le gâteau" : les okonomiyaki sont recouverts de flocons de bonite sechée qui bougent sous l'effet de la chaleur.