Je vous ai quitter à La porte D13 à Dubaï, prête à monter dans un avion où j’espérais plus que tout dormir. J’avais essayer de choisir mon siège en conséquence, le hublot de la dernière rangée. Et bien c’était pas une mauvaise idée. Il y avait seulement 2 sièges dans cette rangée, donc plus d’espace; mais surtout
« Sorry sir, that’s m’y place 💺😤😡🤬 »
J’ai réservé le hublot, je veux mon hublot!!! Je savais très bien que j’allais dormir tout le temps, et c’est ce que j’ai essayé de faire. J’ai plutôt somnoler 😴, et j’ai zappé :
- le décollage 🛫
- le dîner 🍽
- l’atterrissage 🛬
Bon j’ai un peu dû lutter pour ne pas regarder de film #addictionaupetitécran, le Bollywood de ma voisine de devant avait l’air drôle et en plus sous-titré en anglais #mubarakan
4h30 du matin, à New Delhi, la panique commence. Prendre l’avion tranquillement, ça c’est facile. Faire valider son e-visa, retrouver son bagage, découvrir d’où part son avion, y arriver, s’enregistrer et enfin montrer à bord. C’est maintenant que le vrai voyage commence...
1/ Faire valider son e-visa: petit pic de stress en prévision
Il est bientôt 5h, le Check-in ferme dans 2h. J’espère que ça va le faire par ce que passer l’immigration ça peut être long; plus de 2h parfois...
Aéroport de New Delhi Mais oui, mais ça c’est quand on arrive directement d’Europe, dans mon avion venant de Dubaï, je faisais un peu tâche. Alors à l’immigration je peux dire qu’ils m’attendaient - Personne.
Bon pas de chance je tombe sur le moins aimable, en même temps il est 5h du mat et y’a personne. Ça doit bien le faire 🤬 de bosser. Il me met un peu la pression quand même, il vérifie encore et encore, enregistre mes empreintes mais ça marche mal, je suis obligée de le faire plusieurs fois. À Dubaï, aucune objection n’avait été apportée concernant mon visa. Heureusement son collègue me tape la discute et c’est plutôt sympa. Après d’interminables minutes (au moins 3), il tamponne et au passage me balance les restes de tickets des autres voyageurs qui traînent sur son bureau.
Même pas de :
Pas le temps de traîner : prochain objectif le sac à dos
2/ Retrouver son bagage: un jeu d’enfant
C’est le moment d’espérer que mon sac était bien dans le même avion que moi. Ça c’était plutôt facile, il arrive rapidement 🎒
Le tout maintenant est de l’apporter au prochain avion
(Depuis je me suis aperçue que ma sac a été ouvert et qu’il me manque quelquechose : ma toute nouvelle gourde de chez Décath, même pas eu le temps de l’utiliser)
French girl on the road... #ladurée 3/ Découvrir d’où part son avion: un petit voyage en fraude l’air de rien...
Ça aussi c’était facile, il part du terminal 1 et je suis au 3. On m’indique très gentiment la navette gratuite qui part de l’emplacement numéro 10. En sortant du hall, quel choc. Un brouillard de pollution. Je n’ai jamais vu ça, et une symphonie perpétuelle de klaxons. Comme quoi c’est pas que dans les livres.
Cette fameuse navette 🚌 arrive à l’heure, là c’est la ruée vers les places assises...
Gagné, et en plus je suis entourée d’européennes, donc le voyage s’annonce tranquille. Le bus démarre et là :
CONTRÔLE DES BILLETS !!!
« Quoi? Mais je croyais que c’était une navette gratuite? Oh put**n comment je vais faire. Au secours il arrive! »
Les filles aux alentours donnent leurs billets, 1, 2 ou 3 selon la taille de leur groupe. Et pouf il croit que je suis avec elle et je passe à travers les mailles du filet.
4/ S’enregistrer: Bagage cabine maximum 7kg, mais et le bagage enregistré??
Arrivée au terminal 1 j’imprime ma carte d’embarquement :
¡ Reminder : Bagage cabin allowance 7kg!
Mais, mais et mon sac à dos? Vite, il faut que je trouve une hôtesse et que je lui fasse ma tête de martyr...
« - Excuse me, I’m lost (quelle c*nn* j’ai oublié de préciser que j’avais un bagage à enregistrer. J’ai réservé 1 billet d’avion par moi même et j’ai même pas réussit à le faire correctement) could you help me with my luggage?
- Yes sure, this way »
En fait en Inde, on ne peut pas dire que les gens voyagent léger, donc même avec le moins cher des billets on a un bagage enregistré.
Ça peut paraître anecdotique mais dans un pays qu’on ne connaît pas, après 10h de vols, et 5h de décalage horaire, ça peut être stressant.
Ensuite sécurité, bus, pollution, avion, dodo
Me voilà enfin à ma destination finale : Jaipur, the pink city (je laisse l’appellation la ville rose pour Toulouse)
L’aéroport est tout petit, mais joliment décoré pour la fête qui se prépare.
Pétales de fleurs à l’aeroport de Jaipur Maintenant il faut quitter cet endroit pour retrouver mes hôtes dans cette ville. Je tente Uber, rien. Je me décide à prendre un taxi prépayé, mais j’ai pas d’argent ❌💰❌ Évidemment le distributeur de l’aéroport j’y comprends rien. Bref le chauffeur me dit un prix et j’en ai tellement marre que je ne négocie même pas, en plus il faut qu’il me trouve un distributeur.
Je vais vous la faire courte, au 3ème distributeur ça a fonctionné. Maintenant il faut trouver l’adresse indiquée. Parce que dès qu’on quitte une rue principale, ce n’est plus qu’un labyrinthe géant, où à chaque intersection on donne un coup de klaxon.
Bref 30 minutes pour arriver au quartier et encore 30 minutes pour trouver la bonne adresse.
Mais heureusement j’étais attendue.
Tout est bien qui fini bien (je sais pas à qui je l’ai piqué celle là, mais c’était de circonstance)