Départ pour 6 mois avec pour objectif d'aller le plus à l'est possible sur les rails. Trains, loups-moutons et sacs à dos furent notre quotidien ! Plus d'infos sur https://mireleminilus.fr/
Du 13 juin au 10 décembre 2022
181 jours
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matin

Ça y est, nous avons quitté la France et dit au revoir à notre dernier ter alsacien 😉

Au revoir la France, à dans 6 mois !
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Nous voici donc à Munich après quelques péripéties, le train pour Offenburg de 9h50 annulé, celui pour Mannheim en retard nous faisant louper notre correspondance. Et finalement le train de Munich qui a lui même 1 heure de retard...


Voilà qui nous a fait relativiser sur les retards de la SNCF 😉


La gare de Munich est immense et on ne s'y éternise pas, il nous reste du temps pour visiter avant notre prochain train !

Régis trouve que la gare est trop grande et manque de 🍺

On décide de faire à pied le chemin entre la gare centrale et Munich Ost d'ou part notre prochain train. Ça tombe bien, la route passe justement par le centre ! Beaucoup de monde et de travaux mais on a quand même bien apprécié notre balade entre deux gares !

Dans les rues de Munich (les bâtiments sont trop grands pour rentrer dans le cadre 😉

On a pique-niqué le soir en face de Munich plage, un endroit surprenant avec de la nature au milieu de la ville...

Isabelle profite de la pause pour se rafraîchir

Il nous reste plus qu'à rejoindre la gare et boire une bière locale,vraiment locale, avant d'embarquer dans le train de nuit pour Budapest, euh Venise, euh Ljubjana, euh Zagreb ! (Le train se sépare à plusieurs étapes pour former plusieurs trains de nuit sur sa route, on a bien pris le bon, ouf 😉

Petite bière avant d'embarquer pour le train de nuit !
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Durant notre trajet en train de nuit, nous avons partagé notre compartiment avec un Canadien vivant en Malaisie. Il a pour habitude de s'arrêter en Europe quand il rentre chez lui pour couper ses 24 heures de vol. C'était super de discuter avec lui et d'échanger nos souvenirs de voyage...


Nous avons donc passé la nuit à 3 dans ce compartiment assez classique, avec les sièges non inclinables. Le Canadien est descendu en Slovénie à 5h30 du matin, et nous avons eu droit aux contrôles des billets à 22h, 5h et 7h30 ainsi qu'un contrôle d'identité à la frontière croate vers 7h.


On a bien dormi ! 😀

Isabelle profite des sièges non inclinables pour faire sa cinquième sieste de la nuit

Suite à cette nuit mémorable, nous sommes allés boire un café place de la gare pour réfléchir à la suite du programme.

Pour ceux et celles que ça intéresse, la gare de la capitale croate comporte 8 quais. Par rapport à la gare de Munich de la veille, le contraste est assez frappant...


Après avoir mis nos bagages en consignes, nous en avons profité pour découvrir les alentours de la gare.

Quelques photos de la gare et de l'environnement proche

Vu la superbe nuit que nous avons passé, nous avons décidé d'aller planter la tente dans un camping en bordure de Zagreb et de nous concentrer sur la visite de la ville le lendemain avec un sac plus léger. De retour à la gare de Zagreb pour 15 min de train vers la gare de Podsused Stajaliste, et 30 min de marche avant d'aller planter la tente dans un camping au bord d'un lac.

Vue depuis le camping et gare de Podsused Stajaliste

Suite à notre première journée à Zagreb, et notre bonne idée d'aller à l'office du tourisme ( idée d'Isabelle 😀), nous avons suivi notre carte pour visiter la ville.

Première étape au jardin botanique qui était vraiment sympa avec une grande variété d'espèces et une expo d'art dans la maison rouge.

Vu la chaleur de la journée, on a bien apprécié le cadre rafraîchissant...

Après cette pause ombragée, nous avons continué de visiter la ville. Zagreb se distingue par son architecture datant principalement de la fin du XIXeme siècle, des grands bâtiments à briques jaunes et des sculptures de bronze à beaucoup d'endroits de la vieille ville.

Isabelle dans la rue la plus luxueuse de Zagreb, mais bon plus de place dans le sac pour prendre un carré en soie.

Une autre particularité de la ville est la séparation entre la ville basse , quartier gare avec des grands bâtiments et des grands parcs et la ville haute avec des petits marchés, artisans et le plus petit funiculaire au monde durant 68 secondes. Afin de rester au frais, nous avons rejoint deux côtés de la ville en passant par un tunnel d'une longueur impressionnante, construit a l'origine pour protéger la population contre les bombes pendant la seconde guerre mondiale.

Quelques vues de la vielle ville.

L'une des choses qui nous aura le plus frappé sur la capitale croate est le contraste omniprésent des bâtiments récents avec celui des bâtiments en mauvais états. Une chose est sûre : ça nous a donné envie d'en connaître plus sur l'histoire du pays !

Non, ceci n'est pas un trucage

Mais pour le moment, on va aller découvrir comment c'est plus au sud de la Croatie..

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Pour rejoindre la côte depuis Zagreb en train, il n'y a pas le choix : il faut prendre la ligne entre Zagreb et Split. Sur cette ligne ne circulent que deux trains par jour : un qui part très (trop) tôt et l'autre qui arrive tard.


On a donc décidé de couper la route en faisant une première étape au bout de 3 heures 30 de train, à Gračac, une petite ville choisie un peu au hasard parce qu'il y avait une gare, des petites collinettes et un petit camping familial qui avait l'air sympa, avec une piscine 😉


On était les seuls à descendre à cet arrêt et on s'est un peu demandés ce qu'on faisait là en voyant les environs : des bâtiments en ruine et des maisons sans toit, on s'attendait pas trop à ça...


Depuis la gare, les collinettes sont jolies, les bâtiments un peu moins...

Mais pas de temps à perdre à contempler les ruines, il nous reste une petite heure de marche avant de rejoindre le camping ! Nous avons ainsi pu avoir un premier aperçu de la ville qui est bien plus mignonne que les environs dévastés du quartier gare...


On a eu le droit à des supers couleurs sur la route du camping

Nous avons été accueilli au camping par un gérant des plus sympathiques et nous nous sommes tout de suite sentis bien dans cet endroit paisible à taille humaine ! Nous avons discuté avec plusieurs autres voyageurs de passage : un français à vélo, un néerlandais à moto...

Nous avons pu profité de ce havre de paix, pour nous ressourcer, profiter de la piscine, lire et écrire. L'endroit était d'autant plus agréable qu'il y avait souvent du vent et une température agréable pour dormir, après la fournaise de Zagreb ça faisait du bien !


Minilus a aussi bien profité de la piscine !

Nous avons aussi exploré les environs, dans la limite de ce que permettait notre déplacement pédestre (et oui, quand on voyage en train ça limite quand même les possibilités...)


Petite balade où on a dû faire demi tour, faute de chemin praticable...

Lors d'une de nos marches autour du village, nous sommes montés au sommet d'une colline avec une tour, un drapeau croate et des gravures avec des scènes de guerre. Pas de panneau explicatif, on est un peu restés sur notre faim... Et pas d'office du tourisme pour nous renseigner 😉


La tour mystérieuse au dessus du village

Au final on aura quand même bien profité de ce petit village avec là aussi pas mal de contraste entre les endroits mignons et les bâtiments en ruines en plein centre ville... On est loin ici de la Croatie des cartes postales !

Centre ville à deux facettes

Dernier détail, le cours d'eau qui passe au milieu mais qui est recouvert de végétation, ça laisse une impression bizarre mais c'est assez chouette à voir !

Le cours d'eau qui passe au centre du village

On a profité du lieu, idéal pour se poser un peu, 3 nuits avant de repartir direction Split ! Vu la chaleur sur les quais on a attendu au frais. On ne résiste pas à l'envie de vous partager la magnifique salle d'attente de cette gare décidément loin de la Croatie vitrine qu'on découvrira à Split 😉

Salle d'attente fonctionnelle et d'un charme incontestable
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Après notre pause dans les terres croates, nous voici de retour dans le train direction la côte jusqu'à la destination la plus au sud possible en train depuis Zagreb, Split !


Environ 2h30 de train au milieu de la campagne croate avant d'atteindre la côte. La ligne est jolie et on est contents de retrouver les rails pour quelques heures !


Sur les rails, de la campagne à la côte

Dès la gare, on perçoit le côté hyper touristique de Split : du monde partout, des magasins de souvenirs dès la sortie de la gare, les navettes pour l'aéroport, les paquebots de croisière... Mais la gare garde malgré tout une apparence modeste 😉

Arrivée en gare de Split

Comme beaucoup de villes touristiques, difficile de se loger sous tente dans les environs, surtout en arrivant un dimanche (moins de bus...)

On va donc au seul camping de la ville à pied (on ne dira pas qui a eu cette excellente idée de marcher 2 heures en plein soleil plutôt que de prendre le bus, mais comme ça passait près de la mer c'était quand même joli)



Sur le chemin pour aller au camping

Le camping en lui-même c'est l'usine à touristes. Bon on s'en doutait un peu vu la taille du plan et les prix mais comme on avait pas vraiment d'alternative... Même si la qualité des emplacements pour tente laissaient à désirer, on a quand même bien apprécié la piscine et l'accès direct à la plage 😀 On en a bien profité vu la chaleur ambiante...


Le camping est situé plus précisément à Strobec, en banlieue de Split. Le quartier est plutôt sympa et on en profite bien en fin de journée.

Fin de journée dans le coin du camping

En une demi-heure de bus on est à Split.

Split, c'est la carte postale de la Croatie. Beaucoup de plages, principalement de galets, des zones à parasols payantes, des marchés complets pleins de souvenirs à touristes.

Mais Split, c'est surtout un centre historique vraiment historique, une villa géante romaine avec ses marchés souterrains et même des centurions gardant les portes de la vieille cité.

Cela peut faire sourire, mais cette partie de la ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, et ça, ce n'est pas rien.

Quelques vues de Split

On a passé pas mal de temps à arpenter les petites ruelles, en suivant les numéros du plan ou en y allant au hasard (ce qui a l'avantage non négligeable de trouver des zones moins densément peuplées)


On a aussi pu profiter d'un moment plus calme en montant jusqu'à un point de vue un peu à l'écart de la ville.

Au dessus de Split, loin de la foule...

Après 2 nuits à Split, il est temps pour nous de quitter le train et les grandes villes pour un temps en redescendant la côte en bus...

Espérons que nous y trouverons un endroit moins touristique et plus authentique !

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Pour poursuivre notre périple vers le Monténégro, pas d'autre choix que de prendre le bus. On a mieux compris pourquoi sur le trajet : une petite route coincée entre mer et montagne, on ne voit pas comment le chemin de fer aurait pu passer ici...


En attendant on a pas décollé les yeux de la fenêtre, avec une des plus belles routes qu'on ait pris en bus...


Depuis le bus, sur la route Split-Podaca

A l'arrivée, une vingtaine de minutes de marche (le long de la mer, c'était plutôt sympa !) et on arrive au petit camping. On s'y est tout de suite sentis bien et on a choisi d'y passer 4 nuits histoire de finir de rattraper notre manque de sommeil et d'organiser un peu la suite !


Comme à Gračac c'était un petit camping familial, tenu par 3 personnes. Camping sur plusieurs niveaux, les tentes étaient au dernier avec vue directe sur la mer depuis notre emplacement... On a aussi bien profité de l'espace "chill out" pour se poser ou manger.

Les propriétaires du camping étaient tellement sympas qu'ils faisaient régulièrement des gâteaux qu'ils nous emmenaient quand on étaient là bas (tout juste sortis du four et super bons.. miam 😋)


Il y avait des oliviers partout, des cigales et les propriétaires faisaient de la vente d'huile d'olive, on se serait cru dans le sud 😉



Le camping de Podaca, vue et espace posé

Mais surtout le gros avantage de ce camping était l'accès à la plage en bas de ce dernier. Et de pas n'importe quelle plage, l'une de celle les moins fréquentées du coin. (Pas d'accès voiture à cette dernière et loin de deux ferrys).

Un autre gros avantage, est l'ombre sur cette dernière. Vu la chaleur ambiante, nous avions pour habitude de passer les périodes chaudes de la journée entre la plage et la "chill out zone"

La plage de Podaca côté camping

Vu la chaleur, nous avions décalé notre rythme de sommeil, grasse matinée jusqu'à 8h30/9h00 due à l'ombre sur la tente et à la chaleur qui était encore présente vers 22h00.

Cela nous a permis de boire notre première bière pression, de manger dans le premier restaurant de notre voyage, de profiter des bains de nuit et de la balade sur le bord de mer !

Soirées à Podaca à profiter du bord de mer !

En fin de journée, nous avons aussi pu monter sur les hauteurs de Podaca pour visiter les restes d'un petit village datant d'il y a plusieurs siècles. On sait plus trop combien mais approximativement entre le X et le XII !


Ça a été aussi l'occasion d'avoir une super vue sur les environs, la mer et l'ile en face (en Croatie on a quasiment jamais eu l'horizon direct, toujours des îles sur l'horizon...)

Petite balade sur les hauteurs de Podaca puis en bord de mer

On a aussi exploré l'autre côté du camping en faisant le bord de mer jusqu'aux autres villages, bien plus touristiques... On était bien content de loger ailleurs mais on en a quand même profité pour tester les plages du coin !

De l'autre côté de Podaca

Après ce moment détente, nous voilà reparti direction le sud du pays.

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Toujours en route pour le sud du pays et pour accéder au Monténégro, nous voici en route vers Slano.


Première étape, l'attente du bus à Podaca. Départ prévue à 11h55, départ réel 13h35. On a continué d'accumuler du retard sur la route pour plusieurs raisons :


- les passages de frontière : en plein milieu de la Croatie il y a une dizaine de km de côte qui appartient à la Bosnie Herzégovine, pour raison historique (on a essayé de comprendre un peu mais comme souvent dans cette région c'est compliqué !) Deux passages de frontière donc où le bus complet descend pour un contrôle individuel des passeports... Ça prend un certain temps 😉


- les travaux pour construire un pont pour contourner le problème par une île croate (qui sera en service cet été, d'après ce qu'on nous a raconté à Podaca) qui génèrent pas mal de bouchons


La zone de frontière et le fameux pont

On sera donc passé en Bosnie mais sans en voir grand chose !

Après ce petit chemin en bus, nous sommes arrivés à Slano petite bourgade à 30 km au nord de Dubrovnik. Avec deux heures de retard sur le planning, mais bon, nous avons le temps 😀


Nous y avons trouvés un charmant petit camping familial dans le même esprit que le précédent, avec plein de place pour planter notre tente comme il n'y avait que des camping car / véhicules aménagés d'allemands ou de néerlandais.


Comme à Podaca on a croisé aucun français, malgré le nombre relativement important de vacanciers !


Slano est au bord d'une avancée de mer qui n'a pas été sans nous rappeler les fjords nordiques !

Localisation et aperçu du petit fjord !

Nous avons profité de la plage pour nous baigner et des environs pour nous promener et voir un phare abandonné à côté d'un phare plus moderne, tout ça en passant par des petits chemins impromptus.

Notre petite balade pour aller au phare

Après deux nuits à Slano et deux jours qui sont passées très vite, nous voilà de retour dans un bus direction Dubrovnik !

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Après avoir pris un bus de ville depuis Slano, nous sommes arrivés à Dubrovnik. Le poids de nos sacs, la chaleur et la ville nous ont fait opter pour un logement en dur. Après deux semaines de camping au chaud, nous étions plus que ravis de pouvoir dormir dans un lit avec la climatisation.


Nous avons donc opté pour une chambre chez l'habitant et n'avons pas du tout regretté notre choix : la propriétaire était adorable et nous a accueilli avec des boissons fraîches et plein d'explications et de bons plans pour visiter la ville !


Nous avons commencé par faire honneur à un des ces conseils en allant dans un petit restaurant du coin 😋 Vu la chaleur, nous avons attendu la fin d'après-midi pour monter au fort qui nous a permis d'avoir une super vue sur la vieille ville.


Cette petite balade n'a pas été sans nous rappeler la Bastille (Grenoble) avec les lacets et le téléphérique. Mais la vue au sommet n'était pas vraiment comparable 😉

La Bastille de Dubrovnik et son téléphérique 😉

Comme on est montés tard, on a eu le droit à des belles couleurs, a un bout de coucher de soleil et à la ville de nuit vue de haut 🤩

Coucher de soleil depuis le sommet et ville illuminée sur la descente !

Mais sachant que Dubrovnik est connue pour son vieux centre historique, pourquoi ne pas l'avoir visité à notre arrivée ?


Double raison : la ville est submergée de touristes à la belle saison + il fait chaud 🥵 Nous avons donc décidé d'y aller avant 7h du matin pour voir la vieille ville se réveiller à l'abri de l'agitation...


A notre arrivée (7h) vs quand on est reparti (9h30)

On a largement apprécié visiter la ville en même temps que les livreurs des restaurants plutôt qu'en même temps que la marée humaine des bateaux de croisière 😉

Voici quelques clichés de notre photographe en cheffe de la vieille ville !

Forcément, si elle est sur la photo, c'est qu'elle ne l'a pas prise 😀

Dubrovnik est surtout célèbre pour ses murailles qui sont franchement impressionnantes : immenses et super bien conservées 😯

Après "Trouvez Charlie", nous vous proposons "Trouvez Isa" sur la 3eme photo 😋

Une autre chose qui nous a impressionné était le prix demandé pour faire le tour de la ville par les remparts (35 euros / personne 😱) : le développement du tourisme fait flamber les prix pour certains passages "incontournables" de la Croatie...


On a donc décidé de contourner l'incontournable pour cette fois et on est tombés, un peu par hasard il faut bien l'avouer, sur un super point de vue en libre accès ! Un terrain de basket où on était au même niveau que les personnes sur les remparts. La vue était trop belle 🤩


Le terrain de basket qui ne figure sur aucun guide 😉

Dubrovnik est également connue depuis quelques années pour être l'un des lieux de tournage de la série "Game of Thrones" et notamment de la ville de Kings Landing (Port Réal dans la version francophone).


On a aussi fait l'impasse sur les tours guidés thématiques mais on a trouvé facilement sur Internet des cartes qui nous ont permis de faire un jeu de piste géant pour retrouver les lieux de différents passages de la série, comme on l'a vue en intégralité c'était plutôt rigolo à faire !

Quelques lieux du tournage

En fin de journée, nous avons profité de la proximité de la mer pour aller profiter de la plage : une grande plage blindée et des petits endroits sur les rochers avec échelles pour accéder à la mer, on a vite choisi !

Et la balade en bord de mer était bien appréciable aussi 😀

Depuis notre petite plage privative

Si on peut vous donner un conseil, venez en hors saison (on appliquera surement le conseil nous mêmes pour revenir à l'occasion) où allez y tôt le matin !

De ce qu'on en a lu, l'hyper affluence touristique à Dubrovnik est préoccupante et la ville a d'ailleurs failli perdre son appartenance au patrimoine mondial de l'UNESCO pour cette raison... 🙁 Sans compter que les habitants se sentent aussi complètement dépossédés de leur ville...


On s'interroge pas mal sur la surfréquentation de certains lieux (lié aussi au développement d'immenses navires de croisière et des vols low cost) qui vont jusqu'à mettre en péril des sites dont la valeur historique, culturelle ou naturelle est mondialement reconnue...


C'est un peu moins fun que les jolies photos mais ça mérite quand même d'être souligné comme ça a bien alimenté nos discussions !

La même rue, quelques heures de décalage...

Après 2 semaines et demi en Croatie, il est temps pour nous de mettre cap sur un pays moins touristique et plus sauvage (pour le moment...), le Monténégro ! 🇲🇪

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Après Dubrovnik, changement de pays avec une nouvelle destination accessible uniquement en bus : les bouches de Kotor, au Monténégro.


La forme caractéristique de l'endroit crée des supers paysages entre mer et montagne... Une fois de plus, on en prend plein les yeux depuis le bus !



Sur le trajet, au bord des bouches de Kotor

Pour cette étape, nous avons de nouveau fait le choix d'une chambre vu le manque de camping accessible facilement à pied. Le logement en lui-même n'a rien d'exceptionnel mais on a la chance de surplomber la ville, ce qui est bien appréciable !

On gommerait juste bien les gros bateaux du paysage 😉

On a tous les deux apprécié la visite de cette petite ville fortifiée avec ses ruelles dans lesquelles on a bien joué à se perdre (comme tout était joli dans l'enceinte des murailles, c'était plutôt sympa d'y aller au hasard !).


Pour info, la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. (Ça en devient presque une habitude)


Détail rigolo : c'est une ville avec beaucoup de chats, plein de boutiques souvenirs par rapport à ça et même un musée du chat 😸

Régis pense d'ailleurs que le nom de la ville veut dire la tour des chats vu que Kot veut dire le chat et Toranj la ville en serbe.

Déambulation dans la vieille ville de Kotor

Le lendemain, on s'est levé tôt pour profiter des heures les plus fraîches pour monter au dessus de la ville par un petit chemin de rando qui longe la muraille qui est au dessus de la ville.




Vue sur la muraille depuis le chemin de rando

Le chemin passe par un petit village en ruine avec une ancienne église avant que l'on emprunte une entrée secrète dans la muraille pour rejoindre le chemin officiel 🤫

Notre itinéraire alternatif pour accéder à la muraille

Depuis la muraille et la forteresse la vue vaut clairement l'effort nécessaire pour monter 😉 Le bâtiment en lui même est peu entretenu et rempli de déchets par endroits, on est un peu surpris de le trouver dans cet état vu le nombre de touristes qui y passent et l'accès payant aux murailles...

De l'autre côté de la muraille !

L'après-midi, on décide de reprendre un bus en sens inverse pour aller à Perast, un village qu'on avait vu depuis notre trajet aller et qui avait l'air vraiment joli.


Le village contient plusieurs palais dans des états variables mais on passe finalement la majorité de notre temps sur le bord de mer, à profiter de la vue. On en profite aussi pour se baigner, faudrait pas perdre les bonnes habitudes 😉

Perast et ses deux îles

Le soir on profite de la vue nocturne de Kotor. On tombe de manière impromptue sur un orchestre d'harmonie qui fait sa répétition en extérieur et qui a un répertoire vraiment sympa, on profite bien de ce petit concert improvisé 😀


On a ensuite profité d'un petit bar qui retransmettait des films muets en continu et tranquillement boire notre bière en regardant Charlie Chaplin...

Kotor de nuit

On aura bien apprécié notre passage dans cette ville aussi parce que le tourisme y est moins développé qu'en Croatie ce qui nous a fait sentir un côté plus authentique et vivant !


Pour la suite, plus qu'une étape en bus avant de rejoindre une ville avec accès au train, on a hâte de retrouver les rails ! 🚂


Ils sont mignons, non ?
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Dernière étape en bus pour se rendre à Bar, sur la côte. A l'origine, le principal intérêt de cette ville pour nous était sa gare ferroviaire mais au final on a bien apprécié nos quelques jours là bas !


Cette fois-ci on a décidé d'aller en auberge de jeunesse. Le lieu était tellement improbable qu'il est difficilement descriptible. En vrac :

* une décoration éclectique et colorée (des fresques peintes à même le mur)

* une gestion aléatoire de l'établissement

* plus de volontaires que de personnes accueillies 🤨

* Des français, des Espagnols, des Allemands mais aussi des personnes d'Équateur, d'Israël ou de Russie

* Une guitare et un jeu d'échecs

* Des moustiques voraces

*...


Le principal c'est qu'on était ravis de passer 3 nuits dans une ambiance de grosse coloc, qu'on a rencontré plein de gens chouette et que c'était cool d'avoir du contact social !


Après, au bout de 3 nuits on était content de quitter les moustiques et de retrouver un peu de calme 😉


L'auberge de jeunesse, sa déco, son extérieur

On a entendu parler dès le premier jour de la plage secrète au bout du tunnel, en espagnol avec un plan a main levée sur un papier... On est donc partis complètement dans la mauvaise direction.


On est plutôt bien tombés, malgré notre erreur : on a pu monter sur une petite colline avec vue sur mer. On pouvait deviner les plages pas loin mais pas de chemin d'accès...

Premier échec pour chercher la fameuse plage

En fin de journée le lendemain on a eu un nouvel échec : la direction était mieux mais le timing trop serré 😉


En journée on en a profité pour visiter un peu la ville et profiter du bord de mer. Les plages donnaient moins envie qu'en Croatie (notamment à cause de la quantité de déchets par terre) ce qui a pas empêché Isabelle de se baigner, histoire de pas perdre son rythme d'une fois par jour !

Une des plages de Bar

On a eu l'occasion de rentrer dans une super belle église orthodoxe 😯 En se renseignant, on a vu qu'au Monténégro les orthodoxes sont majoritaires.

Les murs étaient intégralement peints avec des fresques variées, depuis des représentations de la genèse jusqu'à des scènes plus contemporaines. Il y avait aussi des icônes et des mosaïques, le temps de réalisation nécessaire a surement dû être conséquent...

On a passé pas mal de temps les yeux levés a regarder partout (même si certaines parties sont restées bien mystérieuses).

L'église orthodoxe de Bar

On est aussi allés visiter Stari Bar, la vieille ville, accessible à pied en 1h depuis l'auberge de jeunesse (un peu plus comme on a fait des détours plus ou moins volontaires, hum)


La vieille ville était étonnamment bien conservé, notamment l'intérieur de la citadelle qu'on a fait assez rapidement vu la chaleur

L'intérieur de la citadelle de Stari Bar

On a ensuite voulu aller voir une cascade dont on nous avait parlé mais on s'est finalement arrêté en cours de route vers une plus petite cascade, un peu d'ombre et de l'eau, il nous en fallait pas plus pour être heureux 😀

Pause fraîcheur

On est rentres suffisamment tôt pour enfin aller jusqu'à la fameuse plage au bout du tunnel... itinéraire improbable où il valait mieux pas oublier la lampe de poche... Mais l'effort en valait clairement la peine !

Au bout du tunnel, la plage... 🤩

On a passé ces quelques jours proches de la gare, à entendre les trains passer et a traverser les rails... Impatients de enfin remonter dans un wagon pour la suite de notre voyage !🚂🚃

Les rails de Bar !!

Prochaine étape, le lac Skadar 😀

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Après un trajet immense en train depuis Bar, 30 min, nous voilà arrivé à Virpazar au bord du lac Skadar.

Cela nous a fait du bien de reprendre le trajet en train même si cela fut pour une courte durée.

Quelques photos de la gare de Bar et de son vieux train exposé

Depuis la gare 40 minutes à pied pour rejoindre le camping. Il fait chaud 🥵 mais voir et traverser la rivière pour aller au camping nous rafraîchit l'esprit 😀

Waterproof des chaussures : OK

Le camping est tout petit et tout mignon, avec peu de monde mais plein d'animaux 🐢🐄🐓🐕🐜🕷️🦎🦗 On a même eu une nuit avec le camping pour nous tous seuls !

On a bien profité du hamac et de la terrasse avec vue sur les montagnes pour se poser aux heures les plus chaudes.

Posée dans le canapé

Les propriétaires du camping ont comme activité principale la gestion de la ferme : on les voit régulièrement passer avec un arrosoir, une fourche ou des vaches 😀

Ils proposent aussi des repas fait maison dont on a profité un soir. Truites pêchées par les propriétaires et légumes du potager. Un régal 😋

On a enlevé les deux verres de vins pour la photo

Ce qui est magnifique avec le coin du Skadar lake, c'est que même quand il fait chaud, il y a toujours moyen de se baigner, chose que nous avons pu faire plusieurs fois là bas notamment en profitant de la rivière a proximité bien fraîche et pleine de petits poissons et de têtards 🐟

On dirait pas comme ça, mais c'est un terrain de waterpolo improvisé.

Un matin on a voulu se poser, écrire un article et prendre le temps de lire tranquillement à l'ombre. Ce fut le cas jusqu'au moment on nous avons entendu un "Scheiss!!!" assez significatif. En effet, un Allemand voulant garer son camping car à l'ombre s'est malheureusement garé dans un marécage... 😱


Comme il était sympa, qu'on avait bien discuté avec lui la veille et qu'on avait pas de train à prendre, on est allé l'aider. En pratique, comme il s'était enfoncé d'une vingtaine de cm dans la boue il a fallu l'aide d'au moins 6 personnes, construire des cales et utiliser un treuil mécanique pour réussir à le sortir... Pas le temps de s'embêter !

Pas besoin de faire du sport dans des situations pareilles 😀

Eh mais attendez, je ne vous ai pas encore parlé du lac !!!

Inscrit au patrimoine mondial... Non je rigole 😉

Par contre le lac est dans un parc national donc protégé à cause de sa biodiversité.

Impossible de se promener au bord comme les rives sont constituées de marécages... On a juste pris un peu de hauteur en prenant un bout de la route panoramique qui semble en faire le tour.

Le seul moyen de l'explorer c'est de prendre une embarcation, bateau ou kayak. On a choisi la première option ce qui nous a permis de faire un tour de deux heures avec un tout petit groupe et un guide bien sympa. (Un grand fan de Grenoble et de la croziflette)


Entre nénuphars et oiseaux sur le lac Skadar

Avec une petite pause baignade bien appréciée !

L'eau était étonnamment chaude !

Une autre particularité du lac, c'est qu'une partie est au Monténégro, l'autre en Albanie. (Pour un autre voyage peut être ?)

Mirele côté Monténégro (gauche) et au loin sur la photo de droite, l'Albanie.

Mise à part le lac, il y a des randonnées sympathiques, dans une forêt et montagne encore assez sauvage.

La cascade, on la cherche encore...

Comme ça fait presque un mois que l'on a trop chaud et que la pluie arrive nous décidons de partir pour visiter le nord du pays qui s'annonce pleins de montagnes et de fraîcheur 🥶

En rail vers de nouvelles aventures !!

Mais avant de rejoindre les montagnes, deux étapes en ville de prévues pour couper la route et découvrir un autre aspect du pays ! 🏙️

J25àJ28

La météo annonce un jour de pluie !


On se dit que c'est une bonne occasion pour quitter le camping et couper la route jusqu'au Durmitor (qui nécessite deux correspondances et on se méfie des retards...)


Entre Virpazar et Podgorica la route est super jolie et passe juste à côté du lac puis juste à côté de la route, on fait la course avec les voitures 😁 On retrouve avec plaisir les vieux trains où on peut voyager en passant la tête par les fenêtres...



Train Virpazar-Podgorica

Première étape à Podgorica, capitale du Monténégro. On y va sans grandes attentes, la capitale historique se trouvant à Cetinje, accessible uniquement en bus.


Effectivement, on fait vite le tour de Podgorica... Au niveau bâtiments, on soulignera une mosquée ancienne et une église orthodoxe. Mais après celle de Bar on est devenus difficiles et on lui donne la 2eme place.


Détail intéressant : sur une fresque on voit Engels, Marx et Tito brûler dans les flammes de l'enfer. On a mis du temps à les trouver mais ils sont bien là 😉

Mosquée et cathédrale orthodoxe de Podgorica

Il y a aussi un endroit avec une forteresse, quelques statues et un cours d'eau avec des ponts. Et puis voilà, on a fait le tour.

Premier jour depuis Split qu'Isabelle ne se baigne pas 🙃

Ce qui nous a marqué à Podgorica c'est le nombre de bâtiments en construction qui est assez énorme. Avec des chantiers qui ont l'air à l'arrêt. On se demande à quoi ressemblera la ville dans quelques années, pour le moment c'est un entre deux avec des champs qui côtoient des bâtiments neufs.

Urbanisation en plein essor

Comme le tour est vite fait et qu'il fait moche, on décide d'aller au cinéma 😀 Après un mois sans voir de film ça nous fait plaisir de profiter du seul ciné de la ville ! (Voire du pays?) On a fait ça bien avec popcorn et lunettes 3D.🍿😎

Le film parlait d'un viking de l'espace qui doit sauver le monde contre des ombres avec des chèvres 🐐et un marteau 🔨 le tout avec une bande son hard rock (🔫🔫&🌹🌹) Régis était content 🤘


Après 2 nuits à Podgorica, direction la 2e plus grande ville du pays pour une dernière étape avant les montagnes !

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Niksic c'est le terminus de la ligne de train vers l'ouest du pays, à 1h30 de Podgorica. Le train est confort et la ligne plutôt jolie !

Régis se reconvertit en photographe ferroviaire

On a rapidement fait le tour de la ville qui est plutôt agréable avec notamment la place centrale et les petites rues piétonnes autour.

On en a profité pour boire la bière locale, la Niksicsko (un truc dans le genre) et manger des pâtes dans un restaurant, ça nous a changé des pâtes au réchaud ! 🍝

Les statues du centre de Niksic

On fait aussi un tour dans un parc avec une église orthodoxe, des moutons sur le terrain de foot, un frisbee golf Park et un monument aux morts assez impressionnant, qui commémore un massacre d'une vingtaine de jeunes pendant la seconde guerre mondiale...

Le parc de Niksic

On passe aussi à la citadelle avant de reprendre la route direction le Durmitor ! ⛰️

Citadelle de Niksic
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Après notre courte escale à Niksic, nous voici de retour en train, euh non, pardon en bus. 🚌

Là encore, notre mode de transport préféré ne nous permet pas de rejoindre le parc national du Durmitor, patrimoine mondial de l'UNESCO (on les collectionne 😋).


Direction Zabljak, qui nous avait été conseillé par Aldo, le manager de l'auberge de jeunesse de Bar. On y a trouvé un super petit camping familial pour planter notre tente ⛺.

On était la seule tente la première nuit (c'était avant l'invasion par des colos de français)

Premier avantage de Zabljak, c'est que la ville est à plus de 1500 m d'altitude. D'après une règle empirique non vérifiée, nous avions donc entre 10°C et 15°C de moins que sur la côte, nous avons d'ailleurs sorti les doudounes et les coupes vents pour l'occasion 🥶 !


Le coin est surtout connu pour son lac, le lac noir. Crno Jezero dans la langue locale. Beaucoup de monde aux abords direct comme le lac est facilement accessible mais il suffit de s'éloigner un peu pour retrouver de la nature !

On a testé de faire des photos en fermant les yeux, impossible de rater la prise de vue !

En manque de montagne, nous avons décidé d'aller voir l'une des deux seules stations de ski du Monténégro, avec ses deux télésièges non débrayable.

Pour faire du ski ? Non !

Pour monter sur l'un des plus hauts sommets du pays, le Savin Kuk !

2313 m d'altitude, une vue sur le seul glacier dans ce coin des Balkans (bien petit le glacier... 😕). Le panorama est vraiment super beau avec plein de sommets de plus de 2000 mètres autour de nous, on se croirait un peu à la maison 🙂

Vue sur le lac noir depuis le haut du Savin Kuk !

Vu que l'on aime la montagne, on a délogé du camping pour partir en bivouac !

A savoir qu'on a passe nos premiers jours à chercher des infos sur ce qui est autorisé ou pas pour le bivouac dans le Durmitor : à l'entrée du parc ils nous ont dit d'aller à l'office de tourisme où ils nous ont dit d'aller au visitor center où on a encore eu des infos floues 🥴 🤯


On est partis du principe que comme c'était un espace protégé on allait bivouaquer sur les 2 endroits où on était environ sûr que c'était autorisé, tant qu'à faire...

Avec pour objectif de monter au sommet du Bobotov Kuk, culminant à plus de 2500m, plus haut point du pays !


Nous voilà donc parti pour deux/trois jours avec l'ensemble de notre matériel, moins deux sacs que la gérante du camping a bien voulu nous garder (histoire de réduire un peu le poids de nos sacs...)


Première étape, une cabane à côté de bergers.

Oui, oui vraiment à côté des bergers et des moutons. 🐑

Isabelle en a profité pour parfaire ses compétences de photographe en ciel nocturne 😀

Avant d'être réveillés par un âne qui taper sur la porte de la cabane.

Un âne, au sens littéral du terme. 🐴

Le ciel était trop beau, pas de nuages ni de pollution lumineuse 😍

Malheureusement, nous avons dû faire demi tour le lendemain... Impossible de trouver de l'eau dans le coin pour le reste de l'ascension : le lac est à sec et la source indiquée sur la carte ne coule pas...


Isabelle a en plus chopé un virus et n'est pas au mieux de sa forme 🤒. On décide donc de rentrer sagement au camping !

Bobotov Kuk, on reviendra et ce jour-là, tu feras moins le malin.

La suite de notre séjour à Zabljak fut un retour au camping à nous poser. La dame du camping a pu nous proposer un logement dans une cabane du camping avec des lits. Parfait pour nous refaire une santé 🙂

Nous en avons également profité pour discuter avec d'autres voyageurs et préparer la suite de nos aventures. Nous avons rencontré deux familles françaises qui voyagent en van avec leurs enfants, c'était super chouette de pouvoir discuter avec eux et de découvrir d'autres manières de voyager !

Notre lieu de repos bien mérité

Nous en avons également profité pour voir un autre lac pas très loin du premier. Histoire de nous remettre en jambe et de profiter de toute cette nature environnante.

Régis fait la position de l'arbre 🌲

Après quelques passages autour du lac noir et une fois qu'Isabelle fut suffisamment remise pour se baigner dedans 😁, nous sommes repartis vers la suite de notre aventure.

L'eau était pas très chaude, ce fut une baignade express

Nous avons eu le droit à un hug chaleureux de la part de la propriétaire du camping qui a été aux petits oignons sur l'ensemble de notre séjour là bas 🥰

Vue du lac depuis le bar, si vous voyez une vache, vos yeux vont très bien !
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Difficile de vous parler de notre arrivée à Mojkovac sans vous parler du trajet pour y arriver depuis Zabljak.


Tout d'abord nous avons pris le même trajet en bus 🚌 entre Zabljak et Niksic. (Départ 11h)


1h30 de bus qui se sont transformé en 1h20 avec un chauffeur qui s'amuser à doubler en même temps qu'il était au téléphone.

Son record : 5 voitures sur le même doublage, téléphone et cigarette en bouche 😱


À Niksic, nous étions d'accord, nous avions hâte de reprendre le train. 🚃


Niksic -> Podgorica, pas grand chose de plus à raconter !

Euh, moi je trouve ça plus sécurisant quand même !

Par contre, une fois à Podgorica, nous avons pris le train pour Mojkovac, sur la ligne Bar - Belgrade, considérée comme la plus belle ligne de trains des balkans. (Nous avions déjà eu l'occasion de faire la partie Bar - Podgorica en passant par Virpazar).

Au programme pour cette partie du trajet, beaucoup de montagnes mais surtout beaucoup de tunnels, on a arrêté de compter après 19. Entre ponts et tunnels, la construction de la ligne a dû nécessité un paquet d'heures de travail 😮

Malheureusement elle a été mal entretenue et les temps de trajet se sont peu à peu rallongés... Un projet de rénovation est en cours, espérons que cette ligne aura encore de beaux jours devant elle 🤞

Quelques photos depuis le train, le reste est dans nos yeux.

Après cette magnifique vue du train, nous arrivons à Mojkovac, vers 18h, où notre petit logement pour les trois prochaines nuits nous attend.

Euh, attendez, on me dit à l'oreillette que Mojkovac et Zabljak s'est dans le même coin au nord du Monténégro ? Oui, ok, on a mis 7h pour faire 66km en traversant la moitié du pays, mais bon, c'était le seul moyen de le faire en transport en commun et quand on aime (le train) on compte pas (les km) 😀

On a décidé de se reposer un peu, donc on a choisi de profiter d'une cabane. 😀 ça faisait longtemps.

Isabelle va mieux et ça se voit 😀

Afin de visiter le coin, nous avons décidé de faire un tour à pied le lendemain.

Une dent, une église, une statue, on dirait le sud, un chantier archéologique

Le jour d'après, nous avons décidé d'emprunter des vélos pour aller au parc national d'à côté (ce qui était la raison initiale de notre arrêt à Mojkovac)

Les vélos étant plus que douteux, freins se bloquant et roulement de pédale défectueux, nous avons changé nos plans pour passer plus de temps dans la colline aux environs, d'autant plus que la route manquait de piste cyclable... 😕

C'est les aléas des voyages sans véhicule personnel, on garde dans un coin de notre tête le parc de Biangradska Gora pour une autre fois !🌲


Nous avons eu la chance de rentrer dans une église orthodoxe en cours de construction pour admirer les peintures fraîches en cours de réalisation.

On s'est senti observé dans cette église, mais on ne savait pas pourquoi 😋

La ville de Mojkovac nous a interpellé d'un point de vue architectural.

Il y avait un hôtel de luxe désaffecté en forme de sapin ou de montagne, dommage qu'il soit en train de tomber en ruines, il devait être chouette à la base...

Alors sapin ou montagne ?

Une passerelle piétonne ayant coûté un bras, qui sert à relier la vielle ville à un parc de loisir fantôme. Projet de 2020, 1,3m d'euros

On l'a baptisé l'O2, parce que c'était inscrit sur l'ascenseur défectueux

Un monument aux morts en forme de dent.

Les architectes ont l'air inspirés dans cette ville

Et un vieux pont en pierre servant de plongeoir pour des compétitions annuelles à côté d'un pont routier conséquent.

Bon, au moins Isabelle aura pu mettre les pieds dans l'eau.

Ce sont sur ces prouesses architecturalesques que nous avons repris un train.

Cette fois-ci, pour aller vers un autre pays que nous avons traversé trop vite il y a un peu moins de cinq ans, la Serbie 🇷🇸

Mais d'abord, on profite d'un dernier petit café à la gare pour se réveiller.
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Pour notre première étape en Serbie, nous avons décidé d'aller à Prijepolje pour rejoindre ensuite en une demi-heure de bus Sopotnica, un petit village dans la nature non loin de cascades 😊

Nous voici donc sur les rails direction la Serbie sur cette fameuse ligne de train entre Bar au Monténégro et Belgrade en Serbie.


Pas grand chose à signaler à part notre absence de tampon sur nos passeports en entrée de Monténégro, donc pas de tampons en sortie. Et donc une incompréhension des policiers en entrée de Serbie 🇷🇸. On a testé la téléportation, mais ça ils ne l'ont pas compris.

Quelques photos prises depuis le train

Bref, une fois notre passeport tamponné avec écrit Prijepolje en alphabet cyrillique, nous voici prêt à découvrir ce nouveau pays.


Une fois arrivés, on traverse la ville à la recherche du bus pour y accéder.

Prijepolje et son cours d'eau.

Nous arrivons à l'office du tourisme à 15h30, et on se rend compte que ce dernier ferme à 15h... Tant pis, on tente notre chance à la gare routière, pas de bus pour Sopotnica d'après la guichetière.


On cherche donc un plan bis pour dormir dans cette petite ville. Et on trouve avec un peu de chance, un logement disponible. Houra!!!


Pour fêter tout ça, on décide d'aller au restaurant. Bon, il faut dire que nos sacs étaient lourds et qu'on les avaient sur le dos une bonne partie de l'après-midi.

Petit pont et plage semi-privative, pas de baignade pour Isabelle aujourd'hui.

Le lendemain matin, on va à l'office du tourisme (il ouvre à 7h, ça tombe bien), pas de bus pour Sopotnica, nous voilà bien... A noter qu'on avait eu l'info pour le bus sur le site... de l'office du tourisme de Prijepolje 🥴

On regarde les possibilités alternatives pour y aller mais la route a pied ne donne pas envie et on est vraiment pas motivés par l'option taxi...

Pas non plus de possibilité de logement à proximité dans notre budget, il faut se rendre à l'évidence, on va devoir bouger aujourd'hui ! Dommage, on se sentait bien ici, on serait bien resté une journée de plus.


On décide donc d'en discuter autour d'un petit déjeuner dans le même restaurant que la veille, de l'autre côté du petit pont.

Le banc sculpté entre le restaurant et la gare.

Par chance, il y a un des vingt camping de Serbie (oui, il n'y a que vingt camping dans le pays) qui se trouve entre ici et Belgrade, le tout "près" d'une gare.


Direction Zalatibor, mais ça, c'est une autre histoire.

La gare de Prijepolje, qui devait être sympa à l'époque mais qui tombe complètement en ruines 😔
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On pourrait penser que la gare de Zlatibor est située à Zlatibor, mais en fait non 🤔 Elle est à une quinzaine de km de la ville et comme on aime les défis on s'est dit que ça serait une bonne idée de marcher 3 heures à pied sous le soleil.


La gare tombe à moitié en ruines, mais là aussi on devine qu'elle devait être sympa à l'origine... Et elle est bien complètement perdue au milieu de nulle part 🛤️


On est plutôt bien tombés : la route est plate, peu passante, longe un petit cours d'eau intermittent (complètement sec par endroits...) . Malgré tout, on est plutôt contents de poser nos sacs et notre tente au camping vers 18h 😏

Rien de tel qu'une petite marche pour garder la forme

Zlatibor c'est une ville touristique, et ça se voit.La ville est fière de sa réputation, à tel point qu'ils ont construit un lac artificiel au centre de la ville pour faire joli 🤔 Interdit de se baigner dedans, ça ressemble plutôt à une fontaine géante ⛲


Cela dit, cette partie de la ville est du coup super agréable avec plein d'espace pour se poser non loin du lac ! 🌲🌳

On a choisi de cadrer sans la foule de touristes sur les bords

Les alentours de Zlatibor ont l'air plutôt sympa et on décide de les explorer en vélo 🚴🚴‍♀️cette fois-ci en faisant appel à un loueur professionnel ce qui nous permet d'avoir deux pédales chacun 😅



Des vélos qui roulent, ça fait plaisir 😉

Le coin est vraiment joli (mais bien vallonné 🥵) avec beaucoup d'herbe jaunie et très peu d'arbres, on se croirait un peu au milieu du désert. Zlatibor est à 1000 mètres d'altitude, c'est surprenant de trouver aussi peu de végétation, à peine quelques pins ! 🏜️

Sur la route...

Objectif de notre balade : la grotte de Stopica !

L'entrée fait 35 mètres de haut, on se sent un peu minuscules 🐜

La partie visitable est pas très grande mais les dimensions sont vraiment impressionnantes 😮 On prend notre temps, surtout qu'on déambule à notre guise (pas de visite guidée, on voit que certains en ont profité pour sortir des sentiers, espérons que la grotte sera préservée malgré tout...)

Les photos donnent juste un aperçu, vraiment plus impressionnant en vrai...

On rentre au camping bien fatigués, surtout Régis à qui Isabelle a gentiment transmis son virus du Durmitor 😔 Heureusement, ça ne dure que quelques jours pour lui aussi !


Sur une journée, on a rejoint un tour organisé pour aller voir deux lieux inaccessibles autrement et qu'on avait vraiment envie de voir !

Départ de Zlatibor en minibus pour 1h de route avec un chauffeur serbe qui raconte plein de trucs en serbe : ça avait l'air très intéressant et parfois drôle mais autant vous dire qu'on a pas compris grand chose 😅


Premier étape : le huit de Sargan !

Départ du huit de Sargan 😉 Allez savoir pourquoi on était motivés 😋

Le huit de Sargan c'est un ancien itinéraire de train qui a la particularité de faire un 8 avec le train qui passe 2 fois au même endroit. La ligne a été réhabilitée et le train qui y circule est un vieux train avec des intérieurs de wagon qui valent le coup d'oeil🚂 😊

Il semblerait que parfois il y a une locomotive vapeur, on a eu le droit au diesel pour notre part 😉

L'itinéraire est sympa mais ce qu'il y a de plus sympa c'est vraiment d'être dans un vieux train et de pouvoir faire le trajet dehors devant les wagons, encore mieux que de passer la tête par la fenêtre 😋

Ici aussi on a eu le droit à pas mal de tunnels !

Le train fait plusieurs arrêts pour que l'on puisse descendre voir des points de vue ou profiter des gares.

On a pu prendre un peu de hauteur à une pause de 30 minutes

Étape suivante, Bela Voda, une source avec de l'eau exceptionnelle. Elle a une teneur en alcalinité unique, qui a de nombreuses vertus.

On était partis pour en boire joyeusement, mais heureusement on a eu le droit à une traduction de la part des gens de notre groupe : pas plus d'une gorgée si on veut pas avoir l'estomac en vrac 😅

On a goûté une gorgée et comme nous l'avait très bien dit une personne du groupe dans un français irréprochable "c'est dégueulasse" 🤭

Suite à un miracle, une chapelle a été érigée au niveau de la source

Dernière étape, Küstendorf, aussi appellé Ddrvengrad littéralement "le village en bois"


C'est un village traditionnel construit pour servir de décor a un film d'Emir Kusturica, réalisateur franco-serbe. Le film s'appelle "la vie est un miracle" et la ligne de chemin de fer a une place importante dans le scénario. On l'a mis sur la liste des films à voir à notre retour !


Emir Kusturica explique qu'il a perdu sa ville pendant la guerre et que c'est pour ça qu'il a décidé de bâtir ce village et qu'il souhaite en faire un lieu ouvert. C'est maintenant un vrai village avec une église, un hôtel, un restaurant et même une école de cinéma !


Le village est franchement mignon avec ses maisons en bois et ses vieilles voitures 😍

Après quelques jours à Zlatibor, on décide de bouger pour Belgrade. Le camping était pas si mal mais on a eu le droit à 3 coupures d'eau de plusieurs heures, pas super pratique... On espère qu'à Belgrade on aura l'eau courante 😉

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Belgrade, on y était déjà allé ensemble. En 2017, lors de notre premier interrail (nostalgie 🥲).


En 5 ans, la ville a évolué de manière conséquente, notamment d'un point de vue architectural. A commencer par un bâtiment central pour nous : la gare !

A l'époque, on arrivait dans la gare historique : belle façade mais intérieur en état moyen et quartier plutôt délabré...

La gare actuelle n'a aucun charme pour la bonne raison qu'elle n'est pas finie : il n'y a que les quais et rien au dessus pour le moment... Elle n'est plus du tout dans le centre malgré son doux nom de "Belgrade center" 🤔


Assurément la plus belle entrée de gare que l'on ait jamais vu 🙄

L'ancienne gare existe toujours mais a bien changée puisqu'elle fait partie intégrante d'un projet immobilier gigantesque : le "Belgrade Waterfront". L'ancien quartier gare est méconnaissable : là où il n'y avait qu'une friche en 2017, il y a maintenant une armée de gratte ciel. 😮

Le bord de l'eau est devenu bien agréable pour se balader et se poser 😏

Le parvis de l'ancienne gare a bien évolué et est devenu beaucoup plus classe... Une immense statue a été installée en 2021 : on a oublié la signification mais elle était vraiment impressionnante de loin comme de près (mosaïques et gravures en dessous)

L'ancienne gare, méconnaissable...

On a pu passer de l'autre côté où c'est soudainement beaucoup moins classe...

Oui, il reste bien les panneaux d'affichage de l'ancienne gare 🤔

Le projet est de faire un musée dans les locaux de la gare, mais ça ne semble pas être là priorité pour le moment... On espère pouvoir le découvrir si on revient dans quelques années! 🤞


Notre séjour à Belgrade est passé vite, trop vite pour qu'on puisse visiter tout ce qu'on voulait mais on a quand même pu refaire un tour à la citadelle (visitée en coup de vent lors de notre dernier passage), ce qui nous permis de découvrir les petites rues piétonnes dans le coin, plutôt sympa pour se balader 😊

Les douves de !a citadelle ont bien changé : il y a des dinosaures et de quoi entraîner Novak Djokovic à domicile 🦖🦕🎾

Sur notre itinéraire, une église orthodoxe et d'un musée avec des icônes de différentes périodes : on en a profité pour y faire un tour. L'église était dans un style différent de celles qu'on avait vu juste ici, intéressant de voir un peu de diversité !

Une église orthodoxe bleue, en face du musée avec les icônes.

On est aussi passé par hasard dans le coin des ruines de l'ancienne bibliothèque nationale, détruite par un bombardement pendant la 2e guerre mondiale, ce qui a causé la perte de nombreux documents uniques...

Il y avait quelques panneaux sur Belgrade et la seconde guerre mondiale qui nous ont permis de ne pas oublier cette partie de l'histoire de la ville (qui a bien souffert pendant la guerre...)

Ce qu'il reste de l'ancienne bibliothèque nationale de Belgrade...

Après deux nuits à Belgrade, il est déjà temps pour nous de repartir...

En tout cas, notre 2e passage dans cette ville nous aura bien plu, comme quoi il ne faut jamais se fier à une première impression en coup de vent !

En espérant que si on y retourne une 3e fois la nouvelle gare sera finie 🙃

Quelques touches de street art pour finir 🙃

Nous voilà reparti en train par la gare moche de Belgrade, direction le sud est du pays, vers la Bulgarie.

Prochaine étape, la ville des fraises 🍓.


Oh ! Mais attendez, on a oublié de vous dire qu'il y avait un avantage à ce changement de gare. La gare se trouve maintenant plus proche d'un endroit qui s'appelle le Mydan.

Pourquoi on vous en parle ?

Il y a cinq ans, c'est ici que l'on avait fêter un heureux événement qui avait eu lieu quelques jours plus tôt sur les bords de la mer noire : nos fiançailles 😊 On y a donc fait une étape souvenir avant de reprendre le train !

On remarquera que les plats d'Isabelle sont toujours meilleurs pour la santé que ceux de Reré! 🍕🆚🥗
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Notre choix de destination pour l'étape suivante à été très simple : on ne voulait pas enchaîner deux grosses villes et on avait envie de dormir sous tente 🏕️ et de se poser un peu 🥱


Sur le trajet entre Belgrade et Nis, il existe un seul camping, a mi-distance, accessible en 40 minutes à pied depuis une gare. C'est donc là bas qu'on a décidé d'aller 😉


On a atterri dans un tout petit camping, d'une quinzaine de places, tout en pente et on a planté la tente tout en bas. Le premier soir il n'y avait pas foule et on avait toute la place qu'on voulait 😊



On a eu que l'embarras du choix pour l'emplacement

Jagodina c'est une mignonne petite ville dont l'attraction principale est la cascade artificielle du parc. Après le lac artificiel de Zlatibor, plus rien ne nous étonne 😉 Comme c'est l'attraction du coin on a fait comme tout le monde et on a pris des photos 😁📷

Jagoda en serbe c'est la fraise et ça se voit sur le blason (si vous avez des bons yeux 😋)

On a profité de la campagne autour pour aller se balader un peu à pied, ça faisait du bien de retrouver un peu de nature 😊🌱

Baladounette au milieu des champs 🌾

On a aussi exploré un peu la ville : le tour est plus vite fait qu'à Belgrade, c'est reposant 😀


Il y avait un mariage quand on est passé à côté de l'église orthodoxe : les mariés étaient accueillis par un groupe de cuivres 🎺🎷 avec pas mal d'ambiance 🕺On est resté à distance comme on avait pas vraiment le bon dress code.

Les bâtiments remarquables de Jagodina

On a profité d'un aprem de pluie pour visiter le musée d'art naïf de Jagodina 🖼️. Le musée a été refait à neuf mais on était les seuls visiteurs : les gens du musée avaient l'air contents d'avoir des visiteurs et ils ont rallumé toutes les salles juste pour nous 😊


L'art naïf ça ressemble à des dessins d'enfants avec aucune perspective et des couleurs inhabituelles (pour faire simple, comme on est pas des pros d'histoire de l'art). C'était plutôt sympa et on était contents de faire notre premier musée du voyage !

L'art naïf, c'est tout un concept (qu'on ne maîtrise pas)

Vous l'aurez compris, c'était une étape plutôt tranquille mais ça nous allait bien de se poser un peu et ça nous a permis de découvrir une Serbie un peu plus authentique, en quittant les lieux touristiques.


On a aussi croisé un couple et une famille de français au camping, c'était chouette de discuter avec eux ! Dans les deux cas, la Serbie n'était qu'une étape de transit (vers Bulgarie ou Grèce). Sur les brochures touristiques, la Serbie se décrit souvent elle-même comme une étape de transition vers le sud...


On est contents pour notre part d'avoir fait plus que du transit, et d'en avoir découvert plus sur ce pays ! Mais il nous reste encore une dernière étape en Serbie avant de passer la frontière vers un autre pays 😉

Minilus a bien aimé le street art près de la gare de Jagodina 😁
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Nis (se prononce Nich), c'est le terminus de la ligne de train, en ce moment (travaux sur la portion suivante). Logique d'y faire une étape, surtout que c'est une ville présentée comme avec des influences orientales, ce qui n'est pas pour nous déplaire 😉


Effectivement, on sent l'influence ottomane, notamment à l'architecture des bâtiments et surtout de sa citadelle. Dès les portes d'entrée on sent qu'on se rapproche de l'est !

Portes de la citadelle de Nis

A l'intérieur, nous avons été surpris par du street art faisant penser à des artistes Jazz. Surprenant pour une ville serbe, non ?

Pas tant que ça, en faite. Si vous avez été attentif aux photos précédentes, vous avez pu voir une banderole pour le 25eme festival International de Jazz à Nis, le Nisville 🎷🎺

Pour les amateurs de musique Jazz, Country et Blues, vous aurez forcément la référence du jeu de mot avec Nashville, Tennessee.

Malheureusement pour nous, le festival n'avait pas encore commencé à notre arrivée dans la ville. Dommage.

Difficile de louper le nom du festival

Détail à part du festival de Jazz, la citadelle abrite des ruines de l'ancienne cité ottomane, dont une mosquée ancienne très bien conservée. On a passé du temps à la regarder, le bâtiment était vraiment beau de l'extérieur 😮


Un peu déçus par l'intérieur par contre : la mosquée sert de musée pour des expos temporaires et il ne reste rien de l'architecture de l'origine, juste des murs blancs...

La première d'une longue série ?

Parmi les lieux à visiter dans la ville, il y en a d'autres bien moins agréables mais que nous avons décidé de visiter quand même pour mieux comprendre l'histoire de la ville et plus largement de la Serbie.

Pendant la seconde guerre mondiale, il y avait un camp de concentration à Nis qui est maintenant un musée avec des pièces laissées dans leur état d'origine et des expositions.

On vous passe les détails sur le camp et les massacres associés mais la visite était plutôt prenante et on était contents de sortir du bâtiment et de retrouver le soleil !

L'extérieur du camp

Histoire de nous remonter le moral, nous sommes retournés nous poser à la citadelle. Avec les couleurs de fin de journée c'était bien sympa !


On est aussi passé à côté de ruines du IVe siècle, dans un état moyen : après avoir été sorties de terre elles ont été laissées telles qu'elles et la végétation est en train de reprendre le dessus 😕 Dommage que la ville n'exploite pas davantage son potentiel historique !

Différentes vues depuis la citadelle et les ruines

Mais bon, c'est déjà l'heure de repartir de Nis, et vu que la ligne de train est coupé, nous voilà à attendre un bus à 6h20 du matin à la gare routière. (Le réveil à 5h15, pique un peu)

À 7h20, on l'attendait encore. A 8h, on est allé voir la compagnie de bus qui nous a dit qu'il n'existait plus. Mais que l'on pouvait prendre un bus à 10h et avec un peu de chance arriver à l'heure pour prendre un train.

Bref, on vous passe les détails et les correspondances foireuses.

Le point positif c'est qu'Isabelle a pu profiter des balancelles de la citadelle en attendant le bus 😁

On a quand même fini par arriver à Dimitrovgrad milieu d'après-midi, pour aller direction Sofia en Bulgarie.

Oui, des rails !!

Mais ça, c'est une autre histoire.

On en reparle après une sieste bien méritée.
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Malgré notre changement de programme vis à vis des correspondances, nous avons quand même pu profiter du trajet en train qui passait au milieu des champs de tournesol et de petites collinettes 🌻

En plus, le train avait des compartiments et des fenêtres qui s'ouvrent 🤗

Le trajet fut sympathique, Régis s'est d'ailleurs réveillé 🥱

La ville n'est pas spécialement réputée pour sa qualité touristique. On n'avait d'ailleurs pas particulièrement accroché avec le quartier gare lors de notre passage pour une correspondance de 2 heures en 2017.

Mais on avait quand même hâte de retourner à la capitale bulgare pour en découvrir plus et se faire notre propre avis !

La gare de Sofia est plutôt stylée😎🚂

Pour commencer, nous avons passé une bonne nuit de sommeil (si on omet les passages dans le dortoir au milieu de la nuit, vive les auberges de jeunesse 😏) avant de visiter la ville en tramway.

Pour célébrer notre arrivée, la ville de Sofia a décidé de remettre le port du masque dans les transports en commun pile pour le jour de notre visite. Ça, nous n'avions pas hâte. 😷

Sofia masqué, ohé ohé !

Mais bon, malgré ce détail anodin, nous avons pu passer la journée à profiter de cette ville. Nous y avons vu pas mal d'églises orthodoxes et des bâtiments sympathiques.

Église orthodoxe et palais de justice bien gardé 🦁

Particularité de Sofia, il y a une station de ski accessible depuis le centre ville avec des pistes d'où la ville est visible ⛷️🏂 et des montagnes au bout d'une longue avenue. Nous avons presque eu un moment de doute de si nous n'étions pas à Grenoble 😁

La première photo pourrait être sponsorisé par le réseau TAG non ?

Nous avons eu l'occasion de rentrer dans une église orthodoxe russe pour la première fois de notre voyage. Le style architectural était un peu différent et il y avait une crypte avec des reliques et de quoi écrire et déposer des intentions.

Comme c'était tout écrit en cyrillique on a pas compris grand chose, faudra qu'on retravaille nos cours de russe en rentrant 😋

Impressionnante, non ?

Mais l'église orthodoxe la plus incroyable que nous aurons vu de la ville est la cathédrale de Sofia. Construite à la fin du XIXe siècle, elle a des dimensions vraiment colossales, on s'est sentis petits dedans 🐜

Elle était encore plus impressionnante que l'église russe 😮

Nous aurions voulu vous montrer des photos de l'intérieur de ces édifices, malheureusement c'était payant.

Pour nous faire pardonner, voici une photo faite dans un parc pas loin, avec vue sur le théâtre.

Il y a une statue sur la photo, faites signe si vous l'avez trouvé.

Verdict, nous avons été très bien à Sofia. Les parcs étaient agréables, chaleureux et la ville énergique. On est passé dans pas mal de quartiers différents avec plusieurs bâtiments qui valaient franchement le coup d'oeil.

Nous avons aussi entendu qu'il y avait une ville encore plus charmante en Bulgarie, Plovdiv. A voir si nous nous prendrons le temps d'y aller.

Mais nous voilà de nouveau sur les rails 🚂, direction la montagne.⛰️



PS : pour ceux et celles qui se posent la question, nous avons goûté aux yaourts bulgares. 🥛

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Après tout ce temps en ville, on avait plus qu'envie de retourner dans la nature et la fraîcheur... Et ça tombe bien, il y a plusieurs parcs nationaux en Bulgarie !


On a choisi d'explorer le parc national du Pirin, plus ou moins sur notre route, et patrimoine mondial de l'UNESCO (jusqu'ici on a rarement été déçus par les décisions de l'UNESCO alors on continue sur notre lancée 😁)


Heureuse surprise : il se trouve que la ligne de chemin de fer pour y aller est réputée également !

Il s'agit du chemin de fer des Rhodopes, la dernière portion à voie étroite utilisée en Bulgarie, qui serpente au milieu des montagnes... 🚂 le train est franchement pas tout jeune et prend bien son temps, ce qui n'est pas pour nous déplaire parce qu'on en prend plein les yeux !

La ligne passe parfois le long de la route mais est souvent en pleine forêt ou encaissée entre des parois 😮

Et, bien sûr, on peut passer la tête par la fenêtre 🤩

Le train passe également par la plus haute gare des Balkans

1267 mètres d'altitude, et oui !

Avant d'avoir une vue plus dégagée sur des petits villages...

On remarquera la mosquée, on sent qu'on se rapproche de l'est

Et de rejoindre des plateaux avec les montagnes au loin 😍

On propose de mettre aussi la ligne de chemin de fer sur la liste de l'UNESCO 😋

On arrive en gare de Bansko, où on a pris une chambre pour la première nuit. C'est une petite ville touristique (surtout en saison hivernale à priori comme on y trouve une des stations les moins chères d'Europe) où il est plutôt agréable de se balader, même si ce qui nous intéresse se trouve un peu plus loin 😏

Il y a même des cigognes ! (Cf 2e photo)

Le lendemain, on prend un bus direction le massif du Pirin ! Le bus nous permet de monter à 1800 mètres d'altitude, vu le poids de nos sacs on a préféré cette option pour garder de l'énergie pour la suite...

On plante la tente dans une aire de bivouac gratuite pour 3 nuits avec accès à des toilettes et à un petit restaurant fort sympathique. A priori il est interdit de planter la tente n'importe où dans le parc national et les zones de bivouac autorisées sont plutôt loin et la météo incertaine ☁️🌧️🌩️

On aura pas regretté notre choix, c'était bien pratique de pouvoir se poser sous la tente quand il pleuvait et de profiter de la proximité du restaurant !

Le retour tant attendu des doudounes et des bonnets ! 🥶😊

En une demi-heure de marche on se retrouve au refuge Vihren, à l'entrée du parc national. C'est un grand refuge avec pas mal de monde et sur les premiers km on est pas les seuls à marcher... Mais ça s'améliore vite !

L'avantage du refuge du Vihren, c'est que c'est le début de l'ensemble des randonnées du coin. Vu que c'est très bien balisé, il suffit de choisir une couleur et hop, c'est partie pour une demi journée de balade à travers sommet, cailloux et lacs.


La route du Vihren au camping et les chemins de rando du coin (avec moultes lacs 🤩)

Pour notre première randonnée, nous voici donc sur le chemin jaune et bleu, direction un petit lac. Le chemin est super joli : il passe au milieu des moutons 🐑 puis le long d'un ruisseau avant de prendre un peu de hauteur...


Et on a pas trop chaud comme le temps est couvert, parfait 😀

Nous arrivons au bord d'un lac sympathique. Mais le temps de manger, un orage arrivant nous oblige à faire demi-tour. C'est bon, nos vestes sont bien imperméables !


Le calme avant la tempête

Après une petite pause au Vihren, nous voilà fin prêt pour la sieste. Histoire de reprendre des forces avant d'aller visiter le vieil arbre vénérable des environs. 🌲

Plus de 1300 ans le bougre !

Le lendemain, nous avons pris le sentier rouge, un peu plus technique que la veille. Avec notamment la présence de nombreux pierriers... On a préféré pas aller jusqu'au bout du chemin comme on faisait pas les malins avec nos chaussures de rando basses.

Des cailloux et des lacs 🤩

On en a vraiment pris plein les yeux sur cette rando, les paysages étaient impressionnants...

Malgré l'altitude, quasi pas de neige visible, on dirait qu'il n'y a plus de glaciers ici 😕

Isabelle rêvait de tarte à la myrtilles au retour de cette randonnée. Et Régis lui rêvait de boire de la Pirinsko, bière locale qui tient son nom du massif 🍺⛰️

Dessert du jour : gâteau aux myrtilles ! Super bon en plus 😀

Après 3 jours à explorer le Pirin, nous voilà déjà reparti vers une dernière étape en Bulgarie.

Direction Plovdiv !

Les vestes de pluie et les pantalons vont repartir au fond du sac 😉
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On en avait parlé dans l'étape de Sofia, nous hésitions à nous arrêter à Plovdiv, surtout qu'avec la fin de notre pass interrail au 12 août notre temps en Bulgarie était limité 😕

Mais vu l'originalité de la ville, on a décidé d'y passer notre dernière nuit ! Même pas besoin de faire de détour comme le train de nuit Sofia-Istanbul y passe 😊

Plovdiv, c'est une ville assez incroyable parce qu'elle mélange sur plusieurs niveaux différentes époques...

Un petit aperçu avec l'agora, en plein dans le centre 😮

Pour rester dans l'ambiance on a également choisi une chambre à plusieurs étages 😁 On est retournés dans une auberge de jeunesse avec une chambre privative : petite mais avec un lit en mezzanine et une ambiance top 😊

"Fais ce que tu aimes tous les jours" Pour nous en ce moment c'est voyager 😀 🚂

Pour revenir sur la ville, Plovdiv est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. (Encore une, et surement pas la dernière). Pourquoi ? Pour ses ruines antiques qui ont été retrouvés en centre-ville dans les années 30. Les ruines ont été laissées dans la ville actuelle, un étage plus bas.

Ça fait très Grec tout ça non 🤔 ?

Au deuxième étage, sur la colline on retrouve un théâtre antique utilisé de temps à autres pour faire des concerts et autres spectacles.

Il y a même un concert de métal programmé dans le théâtre 🎸 malheureusement pour Régis c'est le 26 septembre 😥

On trouve surtout les ruines de l'ancienne arène découvertes en plein milieu du centre de la ville au moment où la ville voulait faire des travaux pour modifier son réseau de tramway en 1930...

Oui, derrière Isabelle, c'est une mosquée, on en croise de plus en plus !

Détail intéressant (ou déprimant au choix), on peut voir d'autres marches de cette arène antique au sous-sol d'un bâtiment de la rue piétonne.

En bas les ruines, en haut, le H&M...

Mais bon, Plovdiv, c'est bien plus que des ruines, c'est aussi des espaces verts, des fontaines et la capitale européenne de la culture en 2019.

On se croirait à Zlatibor 😋

C'est également une vieille ville pavées avec des boutiques d'artisanat où il fait bon vivre.

Et même du street art végétal

Par contre, nous y avons aussi connu un moment de pluie. La bonne nouvelle, c'est que nous avons trouvé de quoi nous occuper.

Pause lecture et pause café entre deux averses.

Après une journée de visite, nous voilà déjà de retour sur les rails pour la suite de nos aventures.

Direction, le train de nuit et la Turquie ! 🇹🇷

Il était temps qu'on parte, Régis commençait à se prendre pour un dieu romain 😁
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Nous voilà donc en route pour Istanbul avec le train de nuit au départ de Sofia. (Nous l'avons pris à Plovdiv, voir article précédent)

Nous avons décidé d'opter pour un compartiment couchette pour deux personnes afin de clôturer nos deux mois de pass interrail.

On voit que la photo est floue, mais on a tenu à la faire avant de vite monter dans le train.

De plus, quoi de mieux que de fêter nos cinq ans de fiançailles dans un train de nuit qui termine l'ancienne route de l'Orient Express ?

Pour l'occasion, le frigo était plein, nos compagnons de voyage se sont régalés. (Merci la TCDD)

Nous avions prévu de nous reposer ce soir-là, mais bon, c'était sans compter le passage de frontière avec le tamponnage des passeports. Contrôle en Bulgarie, tamponnage en Turquie, puis contrôle, sans compter les contrôles des billets 😅

A savoir réveils multiples et descente du train au milieu de la nuit 🥱

Nous voilà à Istanbul mais pas très frais.

De la, nouvelle mission. Allez à l'auberge de jeunesse, à une heure en transport en commun depuis la gare d'Halkali.

Surprise : les distributeurs de ticket ne prennent pas la carte 😕 S'en est suivi un magnifique jeu de piste pour trouver un distributeur, avoir la bonne taille de billets, trouver le bon bus (...)

Le point positif de ce contretemps c'est qu'on tombés sur plusieurs turcs super gentils qui nous ont bien aidés. Très bonne première impression des locaux donc 😀

Conseil : venez à Istanbul avec des coupures de 50 TL, ça vous sauvera du temps.

Petite pause dans un parc avec des jeux pour enfants esthétiquement, mmh, intéressant...

Après, 4 heures à essayer de comprendre les transports en communs locaux, nous voici à l'auberge. Nous qui avions peur de ne pas savoir quoi faire avant notre check-in de 14h, nous y sommes arrivés à 13h45.

La chambre étant prête, nous sommes partis à la sieste.

À notre réveil, nous sommes allés voir la place Taksim, à quelques minutes à pied de notre lieu de résidence pour les cinq prochaines soirées.

Nous étions sur la place au moment de l'appel à la prière du muezzin pour l'une des 5 prières quotidiennes : assez impressionnant de l'entendre retentir autour de la place... 😮

Vue sur la première mosquée d'une longue série.

Sur le reste de notre séjour à Istanbul on a pu se balader dans le quartier de Galata, en passant par Galataport, un quartier très chic avec vue sur le Bosphore (sauf quand les bateaux de croisière multi étages bouchent l'horizon 😥)

Le Bosphore ! Côté Isabelle, l'Europe, côté Régis, l'Asie

Aux alentours de la place Taksim et de l'auberge de jeunesse se trouve un autre quartier assez connu, celui de Galata, qui tire son nom de l'immense tour qui s'y trouve, qu'on voit de loin.

On est pas montés dans la tour mais on a bien apprécié le quartier à proximité où on trouve des artisans, des artistes et des petits cafés sympa 🙂

On a déniché un petit café dans une librairie : super cadre pour boire un café 📚☕

En dessous du quartier de Galata, se trouve l'un des rares ponts d'Istanbul à pouvoir être traversé à pied 🚶

A l'étage se trouve la route et le passage du tram ainsi qu'un nombre impressionnant de pêcheurs avec le contenu de leur pêche frétillant dans leur seau 🐟 En dessous, de nombreux restaurants.

Et un chouette point de vue sur l'autre rive de la Corne d'Or !

Le pont et la vue des deux côtés (tour Galata qui dépasse sur la photo de gauche)

De l'autre côté du pont, on arrive à Sultanhamet, le quartier le plus touristique de la ville, qui abrite les monuments les plus connus (et donc, les plus fréquentés...)

Vue sur Sainte Sophie, bâtiment emblématique de la ville

Difficile de savoir quel terme employé pour décrire Sainte-Sophie 🤔 A l'origine, c'était une église orthodoxe très importante du 4ème siècle qui a été convertie en mosquée en 1453 lors de la prise de Constantinople.

Le fondateur de la 1ere République de Turquie, Atatürk, l'a convertie en musée au début du XXe siècle, dans une série de mesures visant à occidentaliser le pays.

Elle est redevenue mosquée en 2020 suite à la décision du président actuel... L'intérieur est donc un curieux mélange de religions avec des restes orthodoxes (parfois masqués par des draps blancs) et la structure d'une mosquée.

De l'autre côté de la place on trouve la mosquée bleue dite de Souleymane qui est en rénovation mais avec la particularité d'être pleines de mosaïques bleues. On a pu accéder uniquement à une petite partie, on espère pouvoir la voir en totalité une autre fois !

Saint Sophie et le dôme de la mosquée bleue

Dans le même coin, on trouve le palais Topkapi, ancienne demeure des sultans ottomans et un des bâtiments les plus visités en Turquie...

On voulait pas passer à côté mais on a eu le droit à un bon bain de foule qui nous a empêché d'en profiter autant qu'on aurait voulu... Mais bon, c'est le jeu en visitant Istanbul en plein mois d'août 😉

On a malgré tout pas regretté notre visite : les salles remplies de mosaïques étaient assez impressionnantes et ça nous a bien dépaysé de plongée dans le règne des sultans (qui n'a pas grand chose à voir avec celui des rois français 😁)

On observera ce délicieux mélange de mosaïques et de groupes de visiteurs 😋

Toujours du même côté de la Corne d'Or, on trouve les différents bazars d'Istanbul et en particulier le plus connu : le grand Bazar !

Le bâtiment est un bon labyrinthe avec des parties plus ou moins anciennes et des boutiques plus ou moins artisanales (si vous voulez acheter un sac Louis Vuitton ou un polo Lacoste pour pas cher, il y en a à la pelle 😉 )

Régis trouve que c'est vraiment le bazar ici.

Le reste de notre visite de la ville c'est fait un peu à l'azimut, dans la limite de ce que nos pieds et les transports en commun nous permettaient de faire. La ville est vraiment immense et impossible à explorer en entier...

On a d'ailleurs mis quelques jours à s'habituer au monde, au bruit et a l'agitation de ses rues, bien loin du cadre des capitales européennes... Mais Istanbul possède une âme bien à elle et on ne regrette pas d'y avoir passé du temps pour s'approprier un peu les lieux qui sont incroyablement riches culturellement et historiquement !

On est rentrés dans plusieurs mosquées au hasard de nos pérégrinations, les plus belles selon nous n'étant pas toujours les plus touristiques...

Mosquée de la place Taksim

Istanbul, ce n'est pas que ses monuments. C'est également une autre culture et des ambiances sonores différentes. Des klaxons à la pelle, des taxis jaunes à profusion, mais c'est surtout ce son de cliquetis de cuillère dans des tasses en verre.

A Istanbul et en Turquie, le thé semble avoir une place plus qu'importante et être un vecteur social non négligeable !

Nous avons donc commencé une cure à base de thé.

Bon, ce n'est pas la tasse que les locaux utilisent mais Régis voulait une grande tasse.

On en parlait plus haut sur le paragraphe de Sainte Sophie, mais Istanbul, c'est aussi anciennement Constantinople.

Il reste de cette période énormément de remparts et de tours. On a pris le temps d'aller dans cette partie de la ville, beaucoup moins touristique, pour longer les murailles au calme 😀

Avec le double mur de fortification, ils ont bien du s'amuser pour prendre la cité en 1453.

Le tumulte de cette ville gigantesque de 15 millions d'habitants nous aura bien fatigués...

Il est temps pour nous de nous ressourcer à la campagne. Prochainement étape, Eskisehir, petite ville de 150 000 habitants environ 😉

Traversée du Bosphore en bus, direction la rive asiatique 😀
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Si vous n'avez jamais entendu parler de cette ville, c'est normal !

Elle ne fait pas partie des destinations touristiques "classiques" pour la Turquie mais nous avons choisi de nous y arrêter pour nous reposer un peu après toute l'agitation d'Istanbul comme elle est directement sur la ligne de train qui va vers l'est...

On a trouvé un super appart juste à côté de la gare 🙂 et après l'avoir réservé pour 4 nuits, on a réalisé que tous les trains étaient pleins 😥

Bref. Le début de notre voyage en Turquie se fait donc en bus🚍mais nous avons l'heureuse surprise de découvrir un bus grand confort ! Sièges spacieux, stewart et écrans individuels pour regarder des films, jouer ou écouter de la musique 😮

Cela dit, un des deux écrans ne marchait pas et l'autre s'est éteint subitement au milieu du film d'Isabelle, on a pris ça comme une invitation à la déconnexion et on a regardé par la fenêtre 😋

A notre arrivée on est tout de suite tombés sous le charme d'Eskisehir. Communément appelée la Venise de la Turquie, on trouve pour notre part qu'elle a surtout un petit air de Strasbourg avec :

- son canal au bord duquel se balader tranquillement

Les berges sont super agréables pour se balader et les prairies pour se poser 😀

- ses bretzels locales 🥨 (les simit, un croisement entre un bagel et une bretzel, selon nous 😉)

- ses spaetzles

Spaetzles faites par le chef cuistot Régis à domicile, miam !

- la piscine du Wacken avec ses bassins en plein air

Beaucoup plus grande et beaucoup moins fréquentée que sa cousine strasbourgeoise

- le parc de l'Orangerie et ses fontaines

Le parc de Kent avec les couleurs de fin de journée 🥰

- ses statues sur les ponts de la ville

On se croirait presque sur le pont des bateliers non ?

- ses maisons multicolores

Qui sont des maisons ottomanes traditionnelles

- ses ruelles et ses petites boutiques plus ou moins artisanales

Où le fabriqué en Chine côtoie les petits produits faits main

Vous l'aurez sans doute compris : on a grandement apprécié cette ville dynamique et bien agréable pour se balader tranquillement et se reposer, ce qui était l'objectif premier 😀


L'appart que l'on avait loué était vraiment top et on a alterné les moments posés, les grasses mat, les lessives, et les moments à explorer les environs, à se baigner ou à boire un petit thé en terrasse 🙂

Un salon, une cuisine et une chambre (et des plaids 🥰) : un luxe que !'on avait pas eu depuis un moment !

On a également visité plusieurs bâtiments dont le musée du bois sur lequel on est tombé un peu par hasard : il réunissait des oeuvres d'artistes de plusieurs pays, assez impressionnantes et caractéristiques des différents pays

Petit jeu, reconnaître les drapeaux associés aux oeuvres.

Et on a également pu découvrir de nouvelles mosquées, au hasard de notre déambulation dans la ville !

La partie des femmes a l'avantage d'offrir, parfois, des points de vue plongeants sur l'intérieur 😀

Cette petite pause nous a permis de recharger les batteries et de programmer un peu la suite du voyage, direction la côte ouest ! 🌴🌅

C'est parti pour de nouvelles aventures en train ! 🚂🥰
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Bien que notre objectif soit d'aller à l'est, nous avons décidé de faire un détour pour nous rendre sur la côte ouest de la Turquie.

Pourquoi ?

Pour 3 raisons :

- il n'y avait plus de place dans la ligne de train qu'on voulait prendre à l'origine pour aller plus à l'est

- on avait pas vu la mer et la plage depuis un moment 😉

- il y a d'autres choses intéressantes à voir dans ce coin (a découvrir dans notre prochain article !)

Vue sur la mer Egée

Mais bon, revenons à notre départ en train d'Eskisehir à 12h10. Nous devions arriver à 22h37 à la gare d'Izmir et aller directement à l'auberge de jeunesse à 15 min à pied de là.

Mais nous avons pu découvrir lors de ce trajet que les horaires des trains en Turquie sont indicatifs et que l'heure d'arrivée est aléatoire⏳😕

Autre surprise : bien que les trains soient mentionnés comme à réservation obligatoire, il y avait un peu plus de monde que prévu, les gens buvant leurs thés assis par terre ou sur les tables du wagon restaurant. ☕

Nous sommes donc arrivés vers 1h30 du matin 😴 Inutile de vous dire que nous avons passé pas mal de temps la première journée à dormir.

Mais bon, une fois réveillé, direction la mer ! 🌅

Les berges bétonnées, compliqué pour aller s'y baigner

Même si on avait pris les maillots de bain et qu'il faisait 35°C, pas possible de se baigner à Izmir !

Tant pis pour nous, nous avons donc fait le tour de la vieille ville, se résumant ou presque à la place Konak.

La place Konak, ses palmiers 🌴 et sa mosquée

Cette place est connue pour sa vieille mosquée datant du 14eme siècle, sa tour de l'horloge. Et c'est à peu près tout.

Régis lit attentivement (ou pas) les informations de la tour de l'horloge 🕰️

Nous avons donc profité de ce temps libre pour faire la tournée des bazars. Et allez boire un thé dans le bazar couvert. ☕

Vu les cernes de Régis un café aurait peut être été plus approprié 😴😁

Vu que nous y étions un dimanche, nous avons pu voir le bazar le plus calme au monde, du moins sur certaines rues...

Une seule boutique de la rue était ouverte

Mais surtout, nous avons profité de ce temps pour programmer la suite de nos aventures à l'auberge de jeunesse, qui était assez incroyable : une maison en plein centre ville avec des canapés conforts, des bouquins, une véranda, plein de verdure, des poules, un coq, des chats (dont deux petits chatons super mignons et rigolos 🥰) et plein de verdure !

L'ambiance cosy de l'auberge de jeunesse

Nous avons ainsi pu récupérer de l'énergie avant notre prochain départ en train pour une autre destination !

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Pour notre prochaine étape, nous changeons de type de train avec un Bölgesel, plus ou moins équivalent du ter français : train régional, sans réservation à l'avance et qui se trouve être étonnamment ponctuel par rapport à notre expérience du train grande ligne. 😅

1h30 de train plus tard, nous voilà arrivés !

Notre carrosse du jour

Direction Selçuk ou nous avons réservé une chambre dans une "Pansion" équivalent d'une chambre d'hôtes. Le cadre est franchement sympa avec un grand salon avec des baies vitrées qui laissent passer un courant d'air bien agréable. Dès notre arrivée on s'y installe pour boire un petit thé offert par la maison. ☕

Il y a aussi une terrasse assez incroyable sur le toit dont on aura bien profité pour contempler le coucher du soleil, entendre le chant du muezzin en stéréo avant de jeter un oeil aux étoiles...

Nous y avons trouvé un vieux guide du Routard de 1997 qui recommandait déjà le lieu. On comprend pourquoi !

Les espaces communs de notre logement

Mais venons-en à la raison de notre venue à Selçuk. Dès la sortie de la gare, le ton est donné avec les ruines d'un ancien aqueduc...

Sortie de la gare de Selçuk

Selçuk est situé dans la région d'Ephèse une ville romaine dont il reste de nombreux vestiges... C'est notamment ici que se trouvait le temple d'Artémis, une des 7 merveilles du monde antique.

Actuellement il ne subsiste rien d'autre du temple qu'une colonne... qui quand on y regarde de plus près a été reconstituée a partir de bouts du temple superposés habilement 🤔 Il vaut mieux regarder de devant que de derrière d'ailleurs, c'est vraiment juste pour faire des photos de face. 😁

On devine quand même les dimensions du temple, sachant que la colonne reconstituée fait 4 mètres de moins que celles d'origine.😮

L'endroit est plutôt désert, l'afflux des touristes se faisant ailleurs.

En cherchant bien, on voit une mini Isabelle à côté de la maxi colonne 😀

Ailleurs, c'est Ephèse.

Comme on se méfiait de la foule et de la chaleur on s'est levés tôt ce qui nous a permis d'accomplir l'exploit d'être les premiers à franchir les portiques. 😀

Enfin presque, comme il y avait une demi-douzaine de chiens errants qui avaient déjà envahis le site, sans avoir besoin d'attendre l'ouverture de la billetterie. 😁

L'entrée du site d'Ephèse

On fait le choix de visiter le début de la ville jusqu'à la bibliothèque de Celsus avant l'arrivée de la foule pour voir les lieux au calme et de revenir ensuite sur nos pas pour lire dans le détail les petits panneaux explicatifs. 🧐

Les allées désertes pour encore quelques précieuses minutes... ⌚

On arrive au bâtiment emblématique d'Ephèse : la bibliothèque de Celsius. Clairement impressionnant et très bien conservé, à part quelques endroits ébréchés. 😮

Pour une bonne et simple raison : il s'agit d'une reconstitution (très bien faite celà dit) et pas du bâtiment d'origine.

C'est quand même plutôt sympa 🤩

Au final on aura quand même trouvé plus impressionnant de circuler dans des ruines "d'origine" comme celles du forum.

Régis est très inspiré par le forum 😁

Ou dans les ruines de l'église Sainte-Marie (on est plus sur la même époque mais ça nous a semblé plus authentique).

Les ruines de l'église Sainte Marie

On se fait vite rattraper par le foule des touristes et par les joyeux groupes qui s'agglutinent au milieu des allées. Comme la température augmente bien, on ne traine pas trop pour visiter la fin !

Ephèse dans la vraie vie

Notre passage à Selcuk nous a aussi permis de visiter les restes de la basilique Saint-Jean ou se trouve la tombe de l'évangéliste (qui a passé la fin de sa vie à Ephèse).

Les dimensions et l'architecture de la basilique ont l'air impressionnantes, mais là aussi il faut faire un bon exercice d'imagination pour se représenter les lieux. 😉

La tombe de St Jean (1e photo) et des bouts de la basilique

Au-dessus de la basilique, on trouve les remparts de la ville assez impressionnants mais là aussi très largement reconstitués au XXe siècle.

La vue depuis les remparts est plutôt sympa !

Dans le même coin on trouve aussi une ancienne Mosquée qui change de celles qu'on a vu jusqu'ici. L'intérieur est sobre et la mosquée est tout en long avec un intérieur en briques et en bois.


Ce qui est impressionnant avec Selçuk, c'est la proximité de bâtiments de cultes de différentes époques et de différentes religions. Dur de croire que dans un périmètre de 5 km se trouve un temple romain, une basilique chrétienne et une mosquée.

L'intérieur de l'ancienne mosquée de Selcuk

Après ce petit voyage dans le temps, on retourne dans le présent pour reprendre les transports pour rejoindre la mer, qui pendant ces quelques millénaires a reculé de plusieurs dizaines de km. 😮

Mais bon, cela ne fait pas reculer notre enthousiasme de pouvoir retourner nous baigner, cette fois sur la côte turque ! 🇹🇷🏖️


PS : Au cas où vous avez un doute, Ephèse est aussi sur la liste du patrimoine de l'UNESCO 😋
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On ne dirait pas comme cela, mais le trajet nous a un peu fatigués...

Il fait régulièrement très chaud durant ce mois d'août et le fait d'aller de grande ville en grande ville en passant par des lieux touristiques n'est pas de tout repos !

On a donc décidé de prendre des vacances à la plage. 🏖️

Nous avons trouvé un camping en bord de plage à 40 km de là, mais pas de train pour y accéder !

Heureusement, il existe un super moyen de transport en Turquie qui s'appelle un Dolmus. Un Dolmus, c'est un bus 🚌 qui fait un bébé avec un taxi 🚖 (selon la définition du guide du routard de 1997)

On peut voir cela comme un minibus🚐 sans horaire fixe, qui part le plus souvent quand il est plein et qui suit un itinéraire indicatif en posant les gens à la demande. Super pratique donc quand on a pas de véhicule personnel !

Nous n'avons pas de photo de Dolmus, alors on met la photo de la tortue de la basilique St Jean pour couper le texte.

Pour cette première sortie en Dolmus, on a décidé de faire un combo de deux Dolmus pour nous faire atteindre notre destination. (Itinéraire validé par la gérante de la Pansion de Selçuk)

Le premier sans trop de problème pour aller à Kusadasi, grosse ville à proximité de Selçuk. Pour le 2eme, il a fallu partir à la pêche aux informations auprès de plusieurs aiguilleurs de Dolmus qui nous ont renvoyé dans plusieurs directions différentes avant de finalement monter dans le bon...

Une fois de plus, on a été agréablement surpris par la gentillesse des turcs qui avaient à cœur de nous faire monter dans le bon Dolmus et par ceux qui dans le minibus nous ont indiqué une place et nous ont aidé à descendre un bon endroit. Tout ça sans parler la même langue, heureusement qu'il y a les gestes pour se comprendre !

Bref, après cette doublette de Dolmus, nous voici arrivé au camping 🏕️. Avec sa plage privative, ses chaises longues 🪑et ses parasols⛱️.


Isabelle, heureuse de retrouver la plage 😋

Quelques mots sur le camping : une grosse structure quelque peu anarchique avec sa supérette, son café, ses hamburgers et toast avec frites grasses, ses douches froides et sans débit 😅

Malgré tout on s'est senti bien dans cette ambiance et dans ce camping avec une grosse centaine de personnes dont nous, les seuls touristes du camping.

On a dû se débrouiller pour se faire comprendre tant bien que mal et on a trouvé ça rigolo d'être au milieu des locaux qui campent en jouant au rummikub avec le feu toujours allumé sous la théière 🫖

Ça nous a changé de l'ambiance pastis / pétanque du camping de la caravane 😁

Régis & 😎

A part nous reposer sur la plage, nous avons aussi pris un Dolmus 🚐 (encore un), pour aller au parc national de Güzelçalmi.

Habitués aux paysages arides, on était contents de retrouver de la forêt 😀

Comme on avait pris le Dolmus jusqu'à l'entrée du parc (on savait pas qu'il pouvait nous poser plus loin...) on a dû marcher pour rejoindre les plages.

Malheureusement, le parc n'est pas du tout adapté pour les piétons, tout le monde le fait en voiture. Pour aller à la première plage le chemin piéton était bien délimité mais après on était sur la route avec les voitures...

Le début du parc avec le trottoir délimité

On a pu profiter des mêmes points de vue que les voitures qui stationnaient à coté en double file pour faire une photo et repartir plus loin. Nous avons d'ailleurs profité d'un couple qui souhaité une photo pour nous rendre la pareille 😋

Petite pause dans la montée

Après avoir atteint la seconde plage, nous avons trouvé un chemin le long de la côte pour accéder aux plages suivantes. Cela nous a évité de grimper trop et de profiter de chemin plus calme sans véhicule.

Isabelle, aventurière de l'extrême

Lors de notre pause repas sur la troisième plage, nous avons eu la visite de compagnons non sollicités. Il y avait des sangliers 🐗 dans la forêt qui apprécié grandement venir voir des gens pour repartir avec de la nourriture. 🍏

Nous avons pu voir des scènes assez surréalistes de personnes se prenant en selfie 🤳 après avoir jeté de la nourriture aux sangliers qui repartaient en courant dans tous les sens... Personnellement on a préféré rester à distance pour éviter de se prendre une charge de sanglier excité 😅

La plage, le coin repas et ses sangliers (sans photomontage, promis !)

Nous avons ensuite fait demi-tour en passant par un sentier botanique afin de retourner sur la troisième plage.

Il y avait pas mal de variétés de plantes, même si c'est surtout l'aspect forêt 🌳 + mer 🌊 qui a attiré notre attention.

De l'eau turquoise, ça nous rappelle la Croatie !

Après notre excursion pour le parc national, nous sommes rentrés depuis la troisième plage jusqu'au camping en Dolmus 🚐.

Bien que fatigué par notre journée de marche, nous en avons profité pour regarder le coucher du soleil. 🌅 C'est devenu notre petite habitude du soir pendant ces quelques jours, on a souvent eu le droit à des supers couleurs 😀

D'ailleurs, c'est au moment où le soleil se couche que le Muezzin appelle pour la prière.

Pour finir, un soir au camping il y avait de la musique qui sortait des haut-parleurs de la réception. Nous avons pu y entendre une chanson sur Izmir et sur Mustafa Kemal qui avait l'air d'être pas mal connue par nos voisins de camping... 🤔


Aurions-nous loupé quelque chose à Izmir ?


Ça tombe bien, nous devons y repasser pour continuer notre voyage vers l'Est 😉


Les photos sérieuses ça va bien 3 minutes 😋
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Après avoir repris les deux Dolmus 🚐 depuis le camping jusqu'à Kusadasi puis Selçuk, nous voici de retour dans le train direction Izmir !

Et coucou !

Comme on avait beaucoup apprécié notre auberge de jeunesse, on avait réservé d'avance la même chambre pour ce second passage 😊 Ce qui nous as permis de profiter librement des espaces communs sur notre dernière journée à Izmir et d'y laisser nos sacs à dos, avantage non négligeable 😋

Bien que la ville ne nous avait pas convaincus lors de notre première visite, nous avons décidé de lui donner une seconde chance.

Au détour du bazar à côté de l'auberge de jeunesse, nous avons trouvé un bâtiment ressemblant à des ruines 🤔

On dirait des ruines non ?

Il s'avère que lors de notre première visite nous avons totalement omis de venir visiter les fondations de cette basilique.

La légende raconte que c'est Alexandre le Grand qui a décidé de fonder la cité d'Izmir après avoir découvert une source d'eau qui coule encore de nos jours. Toujours d'après la légende, on ne sait pas encore aujourd'hui d'où vient cette eau 🤔

Elle était bien fraîche malgré la chaleur, merci Alexandre !

Après avoir visité les fondations, nous sommes allés voir au dessus les colonnes et autres lapidariums sur la pelouse bien verte.

Oui, c'est bien une pub pour une Renault Zoé sur un parking au loin 🚗

Nous avons vu voir la reconstitution d'une arche de cette église qui, une fois de plus, avait l'air d'avoir des dimensions impressionnantes 😮

Isabelle en a profité pour se reposer à l'ombre 🥵

Izmir est une ville assez moderne qui se veut être l'une des villes turques les plus européennes. On y croise parfois des choses improbables d'un quartier à l'autre.

Comme du street art et des ruines par exemple.

Lors de la précédent article, on vous parlait d'une musique avec Izmir et d'un personnage qui s'appelle Mustafa Kemal Pasha : nous avons eu des réponses !

Ce fameux personnage est aussi surnommé Atatürk, premier président de la première République de Turquie.

Nous avons visité un musée pour en apprendre plus sur lui et c'était vraiment intéressant. 🧐

On se posait la question de pourquoi nous voyons son portrait accroché à pas mal d'endroits et son nom inscrit sur des voitures ou encore des statues à son effigie. Maintenant nous comprenons mieux !

Il incarne vraiment un changement radical en Turquie au début du XXe en la tournant vers l'occidentalisation et en mettant en place un nombre impressionnant de réformes.😮 (Changement d'alphabet, laïcité de l'état, droit de vote des femmes, ...)



Régis en face de la statue en cire d'Atatürk. Grand moment où les deux hommes inclinent leurs têtes en signe de respect mutuel.

Il se trouve qu'en plus on était la veille du jour de la Victoire, jour férié en Turquie qui commémore justement la victoire d'Atatürk sur les grecs : double ration de drapeaux et de portraits d'Atatürk dans la ville ce jour là, en prévision de la fête du lendemain 🇹🇷🇹🇷🇹🇷

Après cette visite au musée, nous voilà reparti sur les rails. Direction Konya par un train de nuit !

Régis qui soutient le panneau de la gare pour pas qu'il ne tombe.
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Nous voilà de retour dans un train de nuit, mais cette fois-ci entre Izmir et Konya !

Le train est plus confortable et moins plein que la dernière fois 😊

Nous passons une nuit environ tranquille et nous avons même la chance d'avoir un super lever de soleil depuis le train 🌄 avec vue sur lacs et montagnes...

Vue de derrière les vitres du train 🙃

Arrivée à Konya, nous avons directement foncé à l'hôtel pour aller nous y reposer 🥱

L'ambiance dans la rue était particulière en ce 30 août. Fête nationale, commémorant cette année le 100eme anniversaire de la victoire face à la Grèce...

On est donc passé avec nos sac à dos à côté de militaires en uniformes se préparant pour le défilé, etc. L'avantage c'est qu'il y avait plein de rues fermées à la circulation, pratique pour se déplacer !

Nous n'avons pas de photos de l'ambiance, le nombre de policiers au mètre carré, ne nous donnant pas envie de nous risquer à faire une petite photo...

Arrivés à l'hôtel de bonne heure, nous avons pu récupérer notre chambre et avoir un petit déjeuner : royal après la nuit passée dans le train !

L'hôtel était tenu par une famille bien sympathique, même s'ils ne parlaient pas anglais (mais entre les signes et Google translate on arrive toujours à s'en sortir !). Il était situé dans le quartier historique, a proximité immédiate d'une des plus anciennes mosquées de la ville.

La-dite Mosquée

Une fois réveillé, nous sommes allés à la place Alladin pour manger. C'est à la fois une place, un parc et un rond-point à Tramway vu que les deux lignes de tramways de la ville ont leur terminus et lieu de demi-tour autour de cette place.

Pas mal de familles et de petits groupes mangeaient tranquillement sur l'herbe, l'ambiance était chouette !

La place, parc, rond-point Alladin

En parlant de tramway, nous avons trouvé un café dans un ancien tramway réaménagé. Vu la chaleur et le fort soleil, nous avons apprécié boire une boisson fraiche dans un cadre pareil. 😀

Oui, oui, le plafond est bien aux couleurs du jeu Pac-Man.

Konya est aussi connu pour avoir abrité un haut lieu de confection de mosaïques, nous avons pu en voir dans quasiment tous les bâtiments que nous avons visité. En particulier à l'intérieur des mosquées avec pas mal de mosaïques bleues qu'on a pris plaisir à contempler...

La mosquée Alladin et une autre, proche de l'hôtel

Il y avait même un musée sur la question dans une madrasa, une ancienne école de la ville avec des restes de mosaïque assez impressionnants, dont certains en relief 😮

La madrasa et des mosaïques bleues

Konya est aussi le berceau des Derviches Tourneurs. Il y avait tout un musée sur la question avec en particulier la tombe de Mevlana, fondateur de l'ordre des Derviches Tourneurs. Beaucoup de monde dans ce musée qui est a priori un des bâtiments les plus visités de Turquie.

Par contre très peu d'explications en anglais donc on est un peu passés à coté de l'intérêt du musée (qui est sûrement intrinsèquement très intéressant 😁)

Musée des Derviches Tourneurs

En marchant au hasard dans les rues de Konya, on est tombé sur d'autres monuments plutôt sympa...

Avec même un portrait d'Atatürk en mosaïque (il est partout !)

... sur un petit musée avec des représentations miniatures de la vie en Turquie au début du XXe siècle (si on a bien compris, là aussi le gardien de musée était très sympa mais la communication compliquée) ...

Le niveau de détail des maquettes était plutôt sympa 🙂

... avec toujours au détour des rues des belles mosaïques bleues !

On ne s'en lasse pas 😉

On a terminé par un dernier musée qui avait l'air plutôt récent avec une partie maquettes des hauts-lieux des Derviches Tourneurs dans toutes la Turquie, des tableaux sur d'autres pays (on a pu voyager un peu dans les pays en Stan par procuration comme ça a l'air compliqué pour cette fois...), une expo sur Mevlana qui nous a permis de comprendre un peu mieux sa vie et un panorama grande taille de la ville de Konya un siècle plus tôt !

Régis contemple le panorama (qui mélange des éléments en 3D et des peintures, super bien fait !)

On était arrivés à Konya avec quelques a priori sur cette ville, supposée être une ville traditionnelle voire conservatrice...

Au final, ce n'est pas l'impression qu'on en a eu : on a plutôt trouvé une ville historique mais ouverte et qui se modernise !

Et les quelques musées qu'on a fait étaient bien agréables en plus d'être intéressants 😀

On a aussi bien apprécié être dans une ville avec un peu moins de tourisme de masse pour un côté plus authentique.

Tellement moderne qu'ils utilisent même la police Disney 😋
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Depuis Konya, nous avons pris un bus (de nouveau bien confort !) pour rejoindre une des zones les plus touristiques de Turquie : la Cappadoce...

En même temps, dès qu'on a commencé à s'approcher de Göreme, notre destination, on a vite compris pourquoi la région est si réputée !

La Cappadoce pour faire simple c'est :

- des reliefs géologiques incroyables (dont les fameuses cheminées de fée)

- des habitats troglodytes un peu partout

- des montgolfières, beaucoup de montgolfières...


Premières découvertes aux alentours du camping 🙂

On est tombés sous le charme de cette région où on a passé une bonne semaine, d'autant plus qu'on dormait sous tente dans le camping "Panorama", très bien nommé pour le point de vue imprenable qu'il offrait sur la vallée...

On a donc pris l'habitude de se réveiller avec le chant du muezzin (vers 5h30 du matin) pour aller voir les décollages de montgolfière 😍 Moments magiques à voir la vallée s'illuminer et le ciel se remplir de ballons...

Le spectacle est différent tous les jours 😍

Le camping offre aussi une piscine ce qui est bien appréciable sur le début de notre séjour vu les températures 🥵

On y croise aussi pas mal de monde avec des rencontres sympathiques depuis le couple de franco-belge en tour du monde jusqu'au papa turc avec ses deux enfants qui nous a invité à boire le thé un soir...

On a bien profité du salon pour se poser avec vue sur la vallée...

La Cappadoce c'est plusieurs vallées avec chacune des caractères bien particuliers... La plupart des touristes n'y randonnent pas et préfèrent faire un tour en quad ou en 4X4 ou rester au dessus de la vallée le temps de faire quelques photos.

Les chemins de randonnée ne sont donc pas toujours bien entretenus et leur état va a priori en s'empirant comme nous l'a expliqué un couple de retraités français croisés par hasard qui viennent en Cappadoce depuis 30 ans : au début il n'y avait que la randonnée avec des sentiers en bon état mais avec le tourisme de masse la Cappadoce a changé de visage 😕

Ça ne nous a pas empêché d'aller crapahuter dans les vallées : avec une carte on a toujours réussi à s'en sortir !

Contraste : ceux qui bivouaquent vs les 4X4

Première découverte, la vallée de l'amour avec départ à l'aube ce qui nous permet d'avoir des supers points de vue avant de rejoindre la vallée !

La vallée de l'amour n'est pas très longue et on en profite avec encore quelques montgolfières 😀

On vous laisse imaginer pourquoi cela s'appelle la vallée de l'amour.

Dans le prolongement, se trouve la vallée blanche avec des grandes falaises... blanches (incroyable, non ?)

Au bout, on a pu faire un tour au château d'Uchisar, taillé à même la roche, qui offre un chouette point de vue sur les vallées.

Le château c'est le gros caillou au fond !

Sur le retour, on passe par la vallée des pigeons nommée ainsi à cause des nombreux pigeonniers taillés à même la roche.

On voit pas les pigeonniers ici, juste quelques pigeons

Au début de notre séjour en Cappadoce, nous avons visité la ville souterraine de Derinkuyu (accessible en Dolmus 🚐).

De nombreuses cités souterraines existent dans cette région. Elle permettait aux chrétiens persécutés de pouvoir se cacher.

Nous n'avons passé que deux heures et visiter les trois niveaux de cette ville, accessibles au touriste. La ville totale a été conçue sur 17 étages et étaient prévu pour loger 20000 personnes. Il y a aussi d'après les dires un tunnel de 9 km pour rejoindre une autre ville souterraine.

Dans cette ville souterraine, il y a une église qui elle daterait du 8ème siècle.

Les dernières traces d'occupation de cette ville souterraine datent des années 1920. Elle aurait été habitée par les grecs avant leur défaite en 1922, et leur retrait des troupes.


On est un peu sortis des sentiers balisés pour explorer un peu plus 😋

Nous avons ensuite fait un tour au musée en plein air de Göreme pour comprendre mieux l'histoire de cette région. Göreme était un centre religieux important avec plusieurs monastères et églises au XIIe siècle (avec des traces de vie des premiers chrétiens au Ier siècle)

Merci l'audioguide pour la visite guidée 😀

Le musée en plein air est très fréquenté et notre passage dans les différents bâtiments est plutôt express (sans faire de photos comme c'est interdit)

La bonne nouvelle, c'est que les églises en Cappadoce, il y en a partout ! Et nos préférées sont hors des sentiers battus 😀

Même si ça peut être un peu sportif pour y accéder 😋

Il y a aussi pleins d'autres vallées à explorer avec à chaque fois leur lot de découvertes !

On a moyennement profité de celle là comme on était suivis par 7 chiens errants 😮😅🐕🐩🐶🐩🐕🐩🐶

On a donc bien profité de nos petites excursions en partant tôt le matin pour avoir les montgolfières et moins de chaleur...

Zemi Valley : pas mal de végétation, ça change !

Nous n'allons pas vous montrer l'ensemble de nos photos ici, comme on en a plusieurs centaines 🙃 Juste quelques moments de surprises.

L'église aux colonnes, gigantesque 😮

Une église primitive avec des motifs datant du 1er siècle.

Deux églises différentes dans le même style avec des croix gravées à même la roche sur le plafond et des architectures assez impressionnantes 😮 ça vaut le coup d'escalader un peu pour y accéder 😀

Après l'effort, le réconfort !

Une dernière vallée pour le plaisir des yeux : la vallée rose avec des roches... roses, en particulier au soleil couchant !

Avec des petites échelles sur plusieurs passages

Et une de nos dernières fois à voir les montgolfières, la plus impressionnante comme on était pile sur leurs trajectoires donc qu'on a pu les voir de bien près...

On a admiré la maîtrise des pilotes de montgolfières mais on s'est dit qu'on ferait notre baptême dans un endroit avec moins de ballons au mètre carré 😅

On ne s'en lasse pas 😀

Vu les chaleurs et le nombre de kilomètres que nous avons fait en Cappadoce, nous étions contents de pouvoir nous poser de temps à autres pour boire un verre, comme dans notre endroit préféré à l'entrée de la vallée des pigeons : une terrasse directement dans la roche 😮

On a également goûté un plat local assez atypique. Appelons cela un Poterie Kebab. En gros, la viande et les légumes sont cuits dans un pot en poterie au feu de bois avant d'être cassé avec un marteau devant vos yeux. C'est super bon, on vous conseille 😀

On a également profité de nos 2 ans de mariage civil pour se faire un restau plus classique. Ça nous a fait un bien fou de retrouver le goût du pavé de saumon et du fondant au chocolat 😁

On observera le regard captivé de Régis qui regarde la préparation de son poterie kebab 😋

On aura bien profité de la Cappadoce mais on a quand même fini par en repartir pour aller voir ce qui se passe plus loin 😉

Dernières photos de montgolfières pour le plaisir 🥰
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Après notre semaine en Cappadoce, nous avons repris notre chemin direction l'est du pays avec la ligne de train "Dogu Express" qui traverse le pays d'Ankara à Kars (terminus de la ligne a l'est)

Depuis Göreme, il faut prendre un bus pour rejoindre la gare de Kayseri. Pour aller à Kars, le train (sans couchettes) part à 1h15 du matin pour arriver à Kars à 20h10. Malgré notre amour immense pour ce moyen de transport on s'est dit qu'on allait couper la route.

Pour choisir une ville étape, on a regardé les horaires et cherché une zone avec du relief pour profiter des montagnes et faire du bivouac !

Le train est arrivé vers 3h du matin, mais tout va bien : il y avait un endroit où se poser pour boire du thé ! Arrivés à Erzincan à 14h au lieu de 11h après des paysages plutôt sympas au milieu des steppes.

Alors Régis, c'est par où ? J'ai faim moi.

Nos deux premiers jours dans le coin ne furent pas des plus constructifs, il faut l'avouer. Nous avons profité d'avoir un appartement pour deux nuits pour se poser et récupérer un peu après les nuits en camping de la Cappadoce et le train de nuit.

On en a aussi profité pour manger dans un petit restau du coin : balkava, Adana kebab, soupe de lentilles et thé au rendez-vous 🙂

Nous avons également fait le tour du centre-ville en deux petites heures. En regardant l'histoire de la ville on a réalisé qu'elle avait été complètement rasée par un tremblement de terre en 1939 et reconstruite plus au nord, ce qui explique qu'elle est plutôt pauvre niveau bâtiments historiques...

Comment ça on remballe déjà les affaires ?

Erzincan est une ville pas vraiment touristique et on a décidé d'aller chercher des infos dans un magasin de sport (en achetant au passage une gourde et des sardines pour la tente). Les vendeurs nous ont regardé avec des yeux bizarres quand on leur a demandé s'ils avaient une carte du coin mais nous ont conseillé d'aller à Üzümlü. A priori la randonnée et le bivouac ne font pas vraiment partie des loisirs des gens du coin...

Le matin du troisième jour, nous sommes partis avec les sacs sur le dos, direction la gare de Dolmus. 🚐 On est, une fois de plus, tombés sur des gens supers gentils qui nous ont aidé à trouver le Dolmus en nous offrant le thé au passage !

Départ direction Üzümlü, direction la montagne.⛰️

Euh, elle est où l'herbe ?

Pas vraiment de chemin de randonnée dans le coin, on était sur une route carrossable où on a d'ailleurs croisé quelques véhicules (des vaches, des moutons et des chiens)

Il faisait plus de 35 degrés et on avait l'ensemble de nos affaires de notre voyage sur le dos. Ce fut assez compliqué physiquement, on était contents de poser nos sacs en fin de journée 😉

Le paysage est sec, poussiéreux et peu ombragé. Dur de croire que nous étions à plus de 2000m de dénivelé. (Un peu comme au Pirin ou au Durmitor, nos autres étapes montagnes).

La montagne steppe, vous comprenez pourquoi ?

Heureusement, il y avait des endroits sympathiques sur la montée, où nous avons pu manger à l'ombre et faire en sorte de ne pas descendre nos réserves d'eau 🥵

C'est mignon non ?

Après la dernière pause, nous sommes évidemment monté dans le but de trouver un endroit où dormir. Le principe du bivouac en montagne 🙃

Mais où poser une tente ⛺ dans des conditions pareilles ?

Vous voyez un emplacement plat ?

Finalement, nous avons trouvé un endroit pour planter la tente en dehors des chemins pour les véhicules.

Avec une belle vue sur Erzincan et sa vallée, ainsi que sur sa centrale hydroélectrique 😁 !

Le bivouac avec vue sur Erzincan et sur la centrale (au petit matin)

On est arrivés pile à temps pour voir le coucher de soleil et les lumières de la ville qui s'allument. 😍

Malgré les efforts, la vue et l'environnement valaient le coup d'oeil. Bien que fatigués, nous étions contents de notre journée et d'avoir pu bivouaquer 🙂

On entendait le chant du muezzin depuis la haut !

Le lendemain, nous avons décidé de partir des montagnes steppes pour aller poser la tente dans un endroit conseillé par le magasin de montagne, un petit parc où nous avions pique-niqué la veille.

Nous avons donc planté la tente entre les tables de pique-nique et la petite mosquée du parc.


On était bien posés au bord de l'eau !

Mais bon, en attendant la nuit, nous en avons profité pour lire, écrire et nous poser un peu.

Car notre prochaine étape arrive déjà.

Nous voici reparti en Dolmus 🚐 jusqu'à la gare d'Erzincan, direction Kars.

Elle est bien cachée non ?
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Au départ d'Erzincan, nous voilà de retour dans le Dogu Ekspressi.

Cette ligne de train est mythique pour plusieurs raisons :

- La ligne régulière dure 26h entre Ankara et Kars, sans couchettes.

- Il existait une ligne touristique avec des arrêts qui dure 36h avec couchettes et wagon restaurant, mais arrêtée depuis le covid.

- Les touristes prenant la ligne régulière, les locaux l'appellent le Instagram Ekspressi. La raison paraît évidente non ?

Nous voilà donc à contempler le paysage jusqu'à Kars. Arrivée officielle prévue à 20h30. Pour nous ça sera 22h30 🙃

Le wagon restaurant propose de la soupe, on en a profité pour y faire une pause !

Nous arrivons donc à l'Hotel de nuit.

Le réceptionniste est sympa et nous demande si nous connaissons une musique qui s'appelle Isabelle d'un duo de rappeur Sefo - Capo. On a du mal à comprendre ce qu'il nous veut 🤔 Surement dû au manque de sommeil de nos précédentes nuits en bivouac et au fait que vu l'heure nous avons envie de dormir 😁

On lui répond que non, mais que nous l'écouterons.

Pour le moment, c'est l'heure de dormir avant le prochain chant du muezzin, mais d'une mosquée lointaine, celle à côté de l'hôtel étant en cours de construction.

Vue depuis la chambre d'hôtel.

Kars est une ville historique assez particulière. Anciennement sur la route de la soie, la ville a été arménienne puis turque. Il y règne une ambiance particulière.

L'un des bâtiments les plus connus de la ville est son ancienne église arménienne, transformée en mosquée.

Le décalage extérieur / intérieur est surprenant...

Bien que Kars fut une ville importante jusqu'en dans les années 1920, la ville a eu pas mal de peine à avoir une seconde jeunesse.

Certaines universités ont été délocalisé à Kars dans les années 2000, et la ligne de fret Kars - Bakou (Azerbaïdjan) a contribué à relancer l'économie de la ville.

De nouveaux bâtiments flambants neufs ont donc vu le jour comme une zone de café - restaurant - boutique pas très loin de l'ancienne église arménienne. D'autres cafés ont aussi ouvert en ville pour répondre à cette nouvelle clientèle plus dynamique.

Forcément, nous y sommes allés faire un tour. Ce fut copieux !

Il y a encore deux choses à dire sur Kars, la première, c'est qu'elle a gardé des traces de son passé comme avec la présence d'une citadelle impressionnante surplombant la ville.

Il y a même des oies de gardes.

La deuxième est que Kars est connu pour être une zone fromagère importante en Turquie. Nous n'avons pas résisté à visiter le musée sur ce sujet 😁

Le musée explique la fabrication le fromage du coin, la végétation des pâturages voisins et la livraison du fromage à la capitale. Il y avait d'ailleurs deux maquettes de gare dans le musée (gares de Kars et d'Ankara, le fameux Dogu Ekspressi).

On remarquera l'entrée du musée en forme de meules.

En préparant ce voyage, on pensait naïvement que l'on pourrait prendre le train depuis Kars pour aller à Bakou 🙄

Puis, on s'est rendu compte que c'était une ligne de fret... (Même s'il est prévu qu'elle ouvre "prochainement" pour les voyageurs)

Donc pas de possibilité d'aller plus loin que Kars en train, il va falloir composer autrement !

Vue de l'ancienne église arménienne depuis la citadelle, la zone café restaurant à droite.

C'est donc après une partie de cache-cache avec la gare routière, un aller en taxi pour rien (en essayant de comprendre le monologue de géopolitique du chauffeur en turc) que nous sommes enfin montés dans le minibus...

Direction Hopa, à la frontière nord-est de la Turquie, moyen le plus simple pour passer la frontière vers la Géorgie quand on est en transport en commun.

C'est donc reparti pour 6h de bus.🚍 La route est sinueuse, remplie de lacs avec des montagnes impressionnantes 😮

Vue du bus

Il n'y a pas grand chose à dire sur Hopa, c'est une petite ville portuaire au bord de la mer noire, surtout connue pour être un lieu de transit vers la Géorgie. Il y a donc beaucoup d'hôtels et beaucoup de camions.

Nous en avons profité pour passer une nuit à l'Hôtel Flash⚡avant de prendre un Dolmus 🚐 le lendemain.

Direction le poste frontière, mais ça, c'est pour le prochain numéro ! 😉

Dernier repas en Turquie !
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Après avoir pris un Dolmus 🚐 entre Hopa et Sarpi en Turquie. Nous voilà à pied au poste frontière pour entrer en Géorgie. Ce dernier ressemble à un terminal d'aéroport, assez improbable de passer des contrôles et des zones de duty free. 🤔

Ambiance relax pour le contrôle des passeports : côté turc, le douanier demande "Isabelle" ? et commence à fredonner une chanson 😁 La même que celle dont on nous avait parlé à Kars, c'est beau la célébrité. 🙃

Une fois en Géorgie et après avoir fait du change, nous voici dans un Marshrutka, cousin géorgien du Dolmus. 🚐

Direction Batoumi !

Après avoir perdu la gourde achetée à Erzincan 🙄, nous voilà dans notre appartement pour les prochains jours.



Mirele apprécie grandement le fauteuil du salon

Batoumi, est une ville touristique assez particulière. À la chute de l'empire soviétique la ville et la région ont déclaré leur envie d'indépendance. La région sera autonome entre 1991 et 2004, date où elle intégrera entièrement la Géorgie.

Depuis des bâtiments futuristes ont commencé à apparaître et la ville à devenir de plus en plus touristique. 🌆

La ville est surtout connue pour ses statues d'Ali et Nino, faites d'acier et se rapprochant et s'éloignant l'une de l'autre. On trouve d'ailleurs d'autres statues animées dans la ville, plutôt rigolo. 🙂

Amour impossible entre deux personnes de religions différentes ou métaphore de notre quotidien où nous nous éloignons de l'être aimé pour aller travailler, chacun y voit ce qu'il y veut ! (quand on voit que l'explication de la brochure touristique n'est pas celle du panneau, on se dit que le sens n'est pas trop figé. 😄)

Ali et Nino, lors du "baiser" à gauche, et sous la grande roue à droite.

Ce qui est surprenant à Batoumi, c'est la différence de végétation et de cadre comparativement à l'autre côté de la frontière.

Côté Turc à 25km de là, il y a des steppes et peu de végétation, alors qu'à Batoumi, qui est pourtant également au bord de la mer noire, il y a de la végétation subtropicale. 🌴🌴🌴

Régis a l'air surpris de voir des palmiers.

Bien que nous étions à Batoumi mi-septembre, il y faisait chaud, avec des après-midi aux alentours de 35 / 40 degrés ressentis...

La bonne nouvelle, c'est que Batoumi se visite très bien de nuit !

La tour de l'horloge en mode Disneyland.

Il y a à côté de la mer noire plusieurs parcs avec des fontaines en mode son et lumières, des colonnes grecques où certaines personnes profitent de l'estrade pour donner des cours de danse ou faire du skateboard.

On peut également jouer au ping-pong et au billard en plein air !

Il y a également plusieurs attractions de fêtes foraines installées en permanence sur les berges, en bref pas mal d'animation et de choses à regarder !

Des colonnes et des fontaines

Batoumi a également attiré un bon nombre d'investisseurs étrangers qui en ont profité pour construire et construire encore des hôtels de luxe....

Vous voyez le petit côté Las Vegas ?

Le côté Las Vegas de la ville vient également du fait que les casinos sont interdits en Turquie. Certains turcs profitent donc de la proximité géographique de la ville pour aller s'amuser un peu.

La fontaine est elle aussi récente, devant un autre hôtel de luxe.

Mais Batoumi, ce n'est pas que la ville futuriste, c'est également des bâtiments historiques avec une touche de modernité.

Comme par exemple la Piazza, place remplie de cafés avec une mosaïque représentant le lien de l'homme à la mer. Mosaïque de 10m de diamètre conçue à Dubaï avant d'être installé ici en 2010. Le quartier se veut un peu Italien. 😉

Il y aussi pas mal de rues piétonnes plutôt sympa, de jour comme de nuit, dans les environs.

La mosaïque a été conçue par un designer géorgien-suisse.

En face de la Piazza se trouve l'église orthodoxe saint Nicolas. Première église orthodoxe que nous avons vu depuis notre arrivée en Géorgie, mais pas la première église.

Régis, on va où après ?

En effet, la première église que nous avons vu n'était pas très loin de notre logement. C'était une église catholique avec une croix en argent massive de plusieurs mètres de haut. L'église est récente mais pas de coup de coeur sur l'intérieur de celle là 😉

En tout cas, nous sommes bien dépaysés après les paysages urbains de la Turquie parsemés de minarets ! Sans compter l'alphabet géorgien qui nous donne du fil à retordre 😉

Là aussi, le quartier est en construction.

Et mais attendez, on est au bord de la mer Noire et on n'a pas parlé d'aller se baigner ?

On a bien fait une sortie plage mais on a décidé d'aller profiter de la mer ailleurs. 🙂

Direction Ureki à une heure de train de Batoumi ! 🚅

Allez, on met les chaussures et on y va ! 😉
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Après Batoumi, l'objectif initial était d'aller faire du camping sur le bord de la mer noire : quand on a vu la quantité de pluie annoncée sur les prochains jours 😮 on a décidé de se prendre un logement en dur et de se poser un peu par la même occasion !

Pourquoi Ureki ?

Parce qu'il s'agit d'une "station balnéaire" accessible... en train ! 🚅

Direction la gare de Batoumi, qui est complètement excentrée🚶‍♀️🚶

Le chemin pour aller à la gare avec les gratte-ciel en fond

La gare de Batoumi laisse une impression de dévastation avec plein d'anciens espaces inoccupés et une salle d'attente condamnée... Une fois de plus, on sent dans les lieux que l'âge d'or du train est derrière. 😕

Pour ce trajet, le train est bien confortable (type tgv) et le trajet passe vite, d'autant plus que la ligne est en bord de mer au début. 🙂

Vue depuis le train.

A l'arrivée, un peu de marche et nous voilà arrivés au logement ! Cette fois-ci on a un cottage entier (pour un prix défiant toute concurrence) avec une cour partagée avec les autres locations.

On a bien apprécié pouvoir manger dehors (quand il pleuvait pas 😁)

Notre cottage (avec la porte ouverte) le jour du départ. ☀️

La ville d'Ureki nous laisse un sentiment mitigé : on est loin du coté vitrine de Batoumi... Ici, on découvre pleins de bâtiments dont la construction semble à l'arrêt ou franchement abandonnés et beaucoup de commerces fermés / vides. Un effet collatéral de la fin de la saison touristique sûrement mais pas que : l'hyper développement de Batoumi aurait-il eu des répercussions sur les plus petites villes ?

Quoi qu'il en soit, on est plutôt là pour profiter de la mer et on remplit notre objectif sans problème. 🙂 Caractéristique du coin : les plages du coin sont en sable noir. 😮 Surprenant au début mais on s'y habitue vite. 😁

On a eu le droit à une météo bien couverte, mais au moins on a pas eu trop chaud 😀

Pas mal de vagues et de courants dans l'ensemble mais les plages sont largement surveillées donc on est quand même allé se baigner. Autant en profiter avant que ça ne soit plus la saison. 😉

On est aussi allé se balader sur des sentiers un peu aléatoires : à part une petite balade aménagée en bord de mer à Ureki, rien de spécial de balisé et on a surtout marché directement sur la plage !

On a pas été gênés par la foule. 😉

Lors d'une de nos balades, on est tombés un peu par hasard sur un espèce de jardin botanique. L'entrée était gratuite, on a décidé d'y faire un tour...

Attention, concept démesuré pour ce jardin 😮 : un (très) riche ancien premier ministre géorgien qui aimait les arbres a, tout simplement, décidé d'aller déraciner des arbres aux quatre coins du monde pour les trimballer à coups de camions et / ou de ferries et les replanter ici...

Ça donne donc une improbable forêt d'arbres géants attachés au sol par des câbles (comme a priori ils ont pas tous réussis à reprendre racine)

On voit le principe du transport sur le panneau de la 1ère photo

Pour compléter sa petite collection, l'ancien premier ministre a décidé de mettre plein d'oiseaux rares dans des cages de taille variable et des lémuriens (on a pas trop compris ce qu'ils faisaient là mais on était plus à ça près).

Il faut dire que quand on a une fortune personnelle qui représente plus de 30% du PIB national de son pays, on peut se permettre certaines choses. Y compris de mettre des caméras dans ce parc et de dire aux gens de ne pas marcher sur les pelouses... Attention à ceux qui ne respectent pas les règles 🙄

Faune "sauvage" du parc.

Vous l'aurez compris, ça nous a posé question que des millions soient investis dans ce type de projet (on ne parlera même pas de l'impact écologique du déplacement des arbres) même s'il faut avouer que le parc est plutôt impressionnant !

D'après la carte, pas de cigognes en Alsace ?! 🤔

On a aussi profité de ce temps plus posé pour programmer la suite, avec d'autres étapes à venir plus à l'est. 🙃

Minilus s'est trouvé des nouveaux amis 😀
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Le moyen le plus simple pour se rendre à Tbilissi depuis Ureki, c'est de prendre le train 🚅 ce qui nous va bien. 🙂

Sur la route pour aller à la gare, deux automobilistes proposent de nous prendre en stop : on est pas loin donc on décline mais on est agréablement surpris par la gentillesse de leur proposition !

Pour rejoindre le quai, il faut traverser les rails à pied : pas la première et sûrement pas la dernière fois qu'on le fait du voyage, les usages ne sont pas les mêmes partout ! De la même manière, en Géorgie on doit montrer nos passeports pour monter dans le train pour que le conducteur nous raye de sa liste.

Pour aller de Batoumi à Ureki, nous étions dans un train type TGV. Pour aller à Tbilissi, c'est plutôt 6 heures de "TER" mais pour le coup le confort n'y est pas et on était contents d'en descendre. 😀

Il fait un peu rouillé mais c'était bien quand même.

Une fois arrivé à Tbilissi, notre premier objectif était d'aller à l'auberge de jeunesse. Nous avons donc marché dans la ville pour avoir un premier aperçu de celle-ci et parce que l'on avait pas encore compris l'intérêt du métro. 😉

Après 40 min, nous voici à l'auberge de jeunesse. Le gérant est libanais et l'ambiance est relax et bien sympa ! On se sent directement accueillis dans ce lieu atypique et on sympathise rapidement avec les autres voyageurs de l'auberge qui viennent d'horizons variés.

Dans notre chambre, l'ambiance est plutôt fun : au moins on est pas dans un lieu impersonnel !

Cosmonautes, éléphant de l'espace, néon rose, attrape-rêves, tableau accroché par un coin : bienvenue chez nous. 😁

Mais nous n'avons pas fait que dormir dans les draps éléphant de l'espace à Tbilissi 😉 Nous avons également fait le tour de la ville pour en découvrir plusieurs facettes.


La ville moderne avec son pont de la paix, ses parcs récents et ses statues.

Régis avec Ronald Reagan, l'acteur.

Son quartier des bains dits "turcs".

Non non, nous sommes bien en Géorgie.

Sa cascade et son canyon en pleine ville.

Assez improbable comme endroit...

Son bazar souterrain faisant aussi office de tunnel piéton.

Avec plein de choix de vins, comme la Géorgie est réputée pour !

Sa toute récente cathédrale orthodoxe (2008) qui surplombe la ville.

On l'a trouvée plus impressionnante de l'extérieur qu'à l'intérieur.

Son téléphérique menant à une citadelle, à la fameuse statue de la "mère de la Géorgie" et à la vue la plus panoramique de la ville.

La mère de la Géorgie fait un peu mélange de déesse grecque et de figure de la justice.

Son église au bord de l'eau avec la statue de l'un des premiers rois géorgien.

On a pas eu l'occasion de rentrer dedans cette fois ci.

Et sa boulangerie française. 😀

On en rigole mais manger un vrai croissant nous avait manqué !

Nous avons donc rejoins le gratin tbillissois pour une pause goûter, bien appréciée comme il pleuvait a verse à ce moment là !

Difficile de paraître distingués avec notre tenue de tous les jours mais on essaie.

Mais Tbilissi prend un tout autre visage la nuit...

Concerts en plein air, quartiers des bars vivants et le pont de la liberté avec ses jeux de lumières.

En marchant sur celui-ci,nous avons vu un feu d'artifice au dessus du palais présidentiel. On a pas réussi à savoir en quel honneur il était tiré mais on était contents de tomber dessus par hasard !

Le pont de la liberté avec son feu d'artifice improvisé.

On aura bien apprécié passer du temps à Tbilissi qui nous fait penser aux capitales des Balkans... Assez bizarre de se retrouver dans cette ambiance après notre passage en Turquie et on comprend mieux que la Géorgie ait des liens forts avec l'Europe !

Après 4 nuits à Tbilissi, il est temps pour nous de repartir. La prochaine étape est un peu spéciale pour nous, elle se passe au lac de Sioni !

Heureusement que Régis était là pour éviter que la cathédrale ne s'écroule. 😁
J108àJ109

Cette étape d'une nuit est spéciale pour nous parce qu'elle a eu lieu le 26 septembre, soit deux ans tout pile après notre mariage religieux ! 🥲💒

On tenait à marquer le coup et on avait repéré depuis un moment une petite cabane au bord d'un lac, pas très loin de Tbilissi et supposée accessible en minibus.

Seulement voilà : le jour du départ la propriétaire nous appelle pour nous informer qu'exceptionnellement le minibus ne circule pas... 😕

On a donc dû se résoudre à prendre un taxi, pas le choix pour cette fois-ci... On vous passe le détail de nos aventures pour réussir à avoir un taxi fiable mais ça nous a pris un certain temps, heureusement que la propriétaire était sympa et a pu nous aider à distance.

Notre chauffeur ne parle pas un mot d'anglais ou de français mais roule doucement (ça nous change) et la route est bien agréable au milieu des forêts avec les premières couleurs de l'automne. 🍂

La fin du trajet se fait en 4x4 avec la propriétaire qui vient nous récupérer et nous dépose, enfin, à la cabane !

Notre maison du jour !

Le cadre est super calme et agréable et on a profité de l'extérieur jusqu'au coucher du soleil : thé / chocolat dans les transats et petite balade pour aller jusqu'au bord du lac

Il fait déjà bien frais !

Une fois la nuit tombée on peut profiter du plein potentiel de l'endroit où il y a peu de pollution lumineuse et donc plein d'étoiles à admirer depuis l'extérieur ou bien au chaud a l'intérieur.

En effet, on a avait flashé sur ce logement pour l'avant vitré, au niveau du lit, qui permet d'avoir une vue à 360 sur le lac et les étoiles...

On en profite pour fêter nos 2 ans de mariage avec un petit apéro avec les moyens du bord et une bouteille de vin blanc géorgien. 🙂

Isa a eu trop froid pour faire des photos avec les bons réglages mais ça donne quand même un aperçu. 😉

La vue depuis le lit est incroyable et on profite bien des étoiles, surtout qu'il n'y a pas de lune donc on arrive même à voir la voie lactée.

En début de soirée on a même vu Starlink d'Elon Musk... on a pas de photos potables mais c'était assez impressionnant de voir cette ligne "d'étoiles" passer dans le ciel...

Le lendemain on a décidé de refaire appel au même taxi : le minibus partait à 8h et on voulait profiter au maximum du lieu. On a profité de la matinée pour se poser et prendre du temps pour nous dans les transats ou les hamacs !

Symboliquement on était contents d'être là bas le 26 : il s'agira en effet du point le plus à l'est de notre périple ! On aurait aimé aller jusqu'à la mer Caspienne ou au delà mais les frontières terrestres restent fermées : après Sioni, nos autres étapes nous rapprocheront doucement de l'ouest...

On se garde donc l'Asie centrale pour un autre voyage 😉


Grâce aux mur en bois l'intérieur de la cabane sentait comme dans un sauna. 🥰
J110àJ113

Depuis le lac de Sioni, pas d'autre choix choix que de rentrer sur Tbilissi pour repartir en Marshrutka 🚐 pour aller vers les montagnes du nord. 🏔️

Nous profitons donc de notre passage à Tbilissi pour manger un hot dog 🌭 et dormir dans une chambre d'hôte mignonne avant de repartir le lendemain. (Pas de quoi écrire une étape).

Le chemin pour aller vers le nord est aussi le seul chemin qui relie la Russie 🇷🇺 à la capitale géorgienne. 🇬🇪

Nous voici donc sur des petites routes où il est courant de croiser des vaches, moutons ou autre animaux domestiques 🐄🐑🐖🐕 L'élevage se fait en Géorgie sans barrière ni zone précise. Un peu déconcertant mais on finit par s'y habituer !

Nous avons d'ailleurs dû céder le passage à un troupeau de moutons sur la route. 🐑🐑🐑🐑

Bééhh, mais qu'est-ce que vous faites la ? C'est priorité mouton ici !

Gudauri est connu à travers la Géorgie comme étant une grande station de ski. Le village est situé à 1900 mètres d'altitude et est essentiellement composé de locations pour la saison d'hiver.

En début d'automne, pas de neige et beaucoup moins de touristes mais des possibilités de randonnées ! 🥾

Celà dit, comme Gudauri mise tout sur le ski on a dû aller chercher nous mêmes les infos et les itinéraires et on a croisé peu de monde. L'état des "sentiers" était d'ailleurs variable...

Avec les premières couleurs de l'automne. 🍂 🤩

Pour notre première randonnée, nous sommes montés à la croix qui surplombe la ville.

Vue du sommet.

Nous avons ensuite longé une colline pour atteindre une tour.

Nous avons fait un détour pour aller voir une tour. 😁

Nous avions de vues superbes sur les arbres de ce début d'automne 🍂 et sur les montagnes alentours. ⛰️

Avec les lueurs de fin de journée

Deuxième randonnée, nous avons décidé de monter plus haut. Mais pour se faire, nous avons demandé à un ami de nous aider à grimper un peu. 🚡

Merci Poma pour l'installation de ce télécabine.

En haut du télécabine, nous avons décidé de monter un peu plus haut avec l'aide de nos petites jambes 🔝

Ou allons-nous ? Ah ouais, la en haut quand même.

La végétation se fait plus rare à cette altitude (2700 mètres en haut du télécabine) et on comprend bien que le terrain ait été jugé propice à l'implantation d'une station de ski alpin.

Sec mais beaucoup moins chaud qu'à Erzincan.

C'est donc tout naturellement, que notre randonnée s'est fini en haut de l'un des plus hauts télésièges de cette station.

Oh, on dirait qu'il y a un café ☕, mais pourquoi est il fermé ?

De la, nous avions une superbe vue sur l'ensemble de la vallée.

Isabelle assise contre la barrière du petit café.

En redescendant, nous sommes allés voir une petite église que nous voyons depuis la fenêtre de notre appartement.

Elle était fermée, on a juste profité de l'extérieur

Isabelle en a profité pour regarder le paysage et le soleil couchant sur l'Ossétie du Sud.

L'Ossétie du Sud est une région séparatiste de la Géorgie au même titre que l'Abkazhie. Depuis la fin de l'URSS, ces régions ont demandé leur indépendance. On vous passe les détails mais ces régions ont été le lieu de conflits meurtiers parfois récents comme la Russie a rappliqué avec ses chars en 2008...

C'est donc actuellement 20% du territoire géorgien qui échappe au contrôle du gouvernement du pays. L'URSS laisse encore des traces par ici et l'histoire de ce petit pays nous interpelle d'autant plus dans le contexte actuel...

La chaîne de montage devant Isabelle est donc la frontière naturelle de cette région que l'on ne visitera pas (tout comme l'Abkhazie)

Mais bon Isabelle ne pense pas à l'Ossétie du Sud en regardant ce paysage.

C'est donc sur cette photo depuis notre appartement avec la petite église et la frontière naturelle avec l'Ossétie du Sud que l'on repart vers d'autres montagnes plus au nord. Plus hautes. Et peut être avec plus de neige ?

Direction Kazbegi !

Vue du balcon de notre studio 🙂
J113àJ116

Gudauri était une étape pour couper la route et se poser un peu, l'étape qui nous intéressait vraiment est plus loin !

Problème : les Marshrutkas fonctionnent bien de ville en ville, pour les prendre en cours de route c'est plus aléatoire😕 Plutôt que d'attendre les bras croisés, on se dit qu'on perd rien à tenter le stop : bonne idée, à peine une demi-heure plus tard on est pris en stop par un géorgien. 🙂

La voiture est super confort, la conduite du chauffeur agréable et on est bien contents d'être aussi vite en route ! 🚗 Pas vraiment de possibilité de discussion sans langage commun par contre...

Arrivés à Stepansminsda on va à notre chambre d'hôtes... mais on en repart aussitôt, allégés de deux petits sacs ! En effet, notre maison des deux prochains soirs sera notre tente, qui nous a bien manqué depuis le début de la Géorgie... 🏕️🙂

En route vers les hauteurs !

On s'éloigne rapidement de la ville (1740m) pour s'approcher de notre premier objectif : l'église de la trinité, qui surplombe la ville.

Pour y arriver on prend un petit chemin qui passe dans la forêt, ce qui nous permet une fois de plus de bien profiter des couleurs de l'automne. 🍂

L'effort nécessaire pour rejoindre l'église de la trinité vaut le coup : de là haut, à 2150 mètres, on a déjà un super panorama à 360 degrés...

Les montagnes jouent à cache cache avec les nuages

On en profite pour rentrer dans l'église, en se mettant au code vestimentaire en vigueur (voile et jupe longue). L'église est belle mais on ne s'y attarder pas : elle est atteignable en taxi et il y a beaucoup de touristes au mètre carré...

Sans compter que l'heure tourne et qu'on voudrait aller plus haut pour planter la tente !

On a la classe ou on l'a pas.

On reprend donc la montée pour trouver un endroit plus tranquille, plat et a distance des moutons et des chiens errants.

On finit par trouver notre bonheur avec un immense espace plat à 2400 mètres avec une vue incroyable et personne à l'horizon. 🙂 On est ravis de pouvoir planter la tente dans un tel cadre !

Il était temps, le soleil est en train de se coucher doucement. 😉

On découvre avec émerveillement la vue sur le mont Kazbek, 5034 mètres : c'est la première fois qu'on voit une montagne aussi haute et elle ne nous laisse pas indifférents !

Régis a trouvé plus grand que lui.

On se dépêche de monter la tente et de faire à manger, parce qu'il commence à faire bien frisquet.

On a pas vraiment la même résistance au froid. 😋

La nuit est un bon test de notre matériel, prévu aussi en prévision de conditions plus fraîches : on a pas du tout froid mais on se prend de sacrées bourrasques de vent 😮 Mais tout va bien, notre tente est costaud : elle plie mais ne casse pas. 😀

On a pas passé trop de temps à regarder les étoiles vu les températures. 🥶

Le lendemain, on reprend la route sous un joli soleil mais avec toujours autant de vent 🌬️. Un peu fatiguant de l'avoir de face quand on marche mais les paysages sont tellement chouettes qu'on est ravis malgré tout !

Bye bye notre camping de la nuit !

On arrive en début d'après-midi à notre lieu de bivouac du soir : le camp de base pour les alpinistes qui gravissent le mont Kazbek ! Il y a un refuge de montagne mais on préfère planter notre tente préférée. 🙂

Le refuge gardé au pied du Kazbek.

Nous voilà arrivés à 3014 mètres, première fois qu'on monte à pied ensemble au-delà de 3000, on est contents de cette première. 😀

Une fois la tente plantée, on décide d'aller voir encore un peu plus haut, en partant avec des mini sacs très agréablement légers après nos gros sacs à dos. 😋

On se rapproche encore plus du mont Kazbek ! 🤩

Il fait encore bien froid et on est contents d'avoir investi dans des couches thermiques avant notre départ : pas très utiles sur les plages de Croatie mais clairement pas superflues ici. 😀

1ere neige ! ❄️

Notre objectif se trouve à 3330 mètres d'altitude : le premier glacier au pied du Kazbek. On est restés prudemment à distance : sans crampons ni piolets ni casques on a observé de loin l'étendue glacée...

Ce sera aussi notre point le plus proche de la Russie, puisque le sommet fait la frontière entre les deux pays...

Objectif atteint !

On est redescendus ce qui nous a permis de gagner quelques degrés. On a décidé de profiter du refuge pour aller prendre une soupe au chaud et on a bien apprécié l'espace douillet avec le petit poêle à bois.🔥

On était les seuls sur place ce soir là. (en même temps, vu le prix des soupes et des chambres pas sûr que le refuge soit complet souvent 🙄)

Après une 2eme nuit bien ventée, il est temps pour nous de redescendre. On gagne des degrés au fur et à mesure de la descente et on croise un grand nombre d'alpinistes qui montent en direction du glacier.

Bye bye le camp de base du Kazbek !

Pour notre part, on quitte la glace pour retrouver avec plaisir les feuilles d'automne !

Avant de trouver avec plaisir un lit dans notre chambre d'hôtes pour une bonne nuit de sommeil au chaud sous la couette avec la pluie qui tombe à l'extérieur. 🌧️

Et le lendemain, surprise : le Kazbek est tout blanc ! 😮

Timing parfait pour ces deux jours de bivouac pour nous et on comprend mieux l'afflux d'alpinistes de la veille : la montagne a pris ses quartiers d'hiver, il faudra sûrement attendre un peu pour pouvoir la gravir de nouveau. 😉

Le Kazbek en habit d'hiver. 🤩

Mais il est temps pour nous de redescendre en ville en laissant - pour le moment - les montagnes derrière nous !

J116àJ120

En partant du parc national de Kazbegi, nous voulions retourner à Tbilissi avant la suite de notre voyage.

Malheureusement en cherchant un logement, nous avons vu que tous les logements disponibles étaient devenus hors de notre budget 🤨

En effet, avec l'actualité récente de la mobilisation des réservistes russes, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont fui leur pays... La Géorgie ne demandant pas de visa pour les ressortissants russes, beaucoup d'entre eux sont venus de ce côté de la frontière. Ce qui a pour conséquence directe une occupation bien plus élevée des logements en particulier dans la capitale !

Nous décidons donc de reprendre le minibus jusqu'à Tbilissi et de commencer notre retour vers l'ouest en allant en train à Gori, à 1h de là, où les logements ont des prix qui nous conviennent 😋

Vue depuis la pause du minibus entre Kazbegi et Tbilissi

A Gori, nous avions trouvé un appartement mignon pour pouvoir nous reposer après nos nuits en montagne ainsi que pour préparer la suite de nos péripéties vers d'autres montagnes.

Nous avons donc profité du cadre pour nous faire des bons repas, faire une lessive, nous reposer mais également pour visiter cette ville.

Nous avions même un ami qui venait miauler régulièrement à notre porte.

La ville est surtout connue pour être le lieu de naissance d'un gars "sympathique". Mais avant de vous en dire plus, nous allons vous parler de la ville et de tout ce qui ne parle pas de cet homme.


A Gori, il y a comme dans beaucoup d'autres villes, une citadelle dont nous avons pu admirer la ville depuis les hauteurs et avec la paire de jumelles à disposition. (Il était en train de préparer le terrain pour le match de football).

Isabelle, arrête d'espionner le stade maintenant !

En contrebas de la citadelle se trouve des statues de guerriers blessés. Chacun d'entre eux a une partie du corps manquante. Initialement ses statues étaient installées à Tbilissi. Pourquoi et comment elles sont arrivées ici, c'est un mystère.

Pas de bras, pas de chocolat.

Dans le coin de la citadelle, se trouve également le vieux Gori avec ses rues étroites pavées et ses petites églises.

Avec Marie toujours au centre et vêtue en rouge (une constante par ici)

Même si un peu plus loin, certaines églises sont plus impressionnantes que d'autres 😮

Mais revenons au pourquoi la ville de Gori est connue.

Elle est le lieu de naissance d'un certain Iosseb Bessarionis des Djougachvili né ici le 18 décembre 1878. Sa maison de naissance a d'ailleurs été gardé en état.

Juste derrière sa maison de naissance, un musée a été construit dans les années 30 pour parler de la révolution soviétique. Musée qui sera reconverti après sa mort en 1953 pour parler de lui.

Devant sa maison de naissance, se trouvait une statue à son effigie, déboulonnée en 2010.

Le piédestal de son ancienne statue, sa maison de naissance et le musée à son effigie.

Bon, on est d'accord, Iosseb Bessarionis des Djougachvili, ça ne doit rien vous dire. Et c'est normal.

En arrivant à la tête du pouvoir en URSS, il préférait qu'on l'appelle Joseph Staline. Même si cela peut paraître surprenant, Staline est bien né en Géorgie.

Nous avons donc longé la Stalin Avenue puis traversé le Stalin Park avant de visiter le musée Staline.

Non, non, ce n'est pas une blague.

Le musée a été conservé en l'état depuis 1970, nous dirons donc qu'il était légèrement orienté politiquement. Mais bon malgré cela, ce fut intéressant d'en apprendre un peu plus sur l'histoire autour de ce personnage et de l'URSS en général. (Et pourtant on pensait être au niveau après avoir autant traversé les Balkans).

Nous avons donc dû y voir un certain nombre de portraits et de photos d'époques.

Jeune, il était beau gosse quand même.

Des illustrations plus ou moins de propagande.

Bon, un peu plus que moins quand même.

Ainsi que des objets personnels et une série de cadeaux qu'il a reçu pour son 70eme anniversaire.

D'après la guide, Staline était très bon aux échecs.

Quelques objets dont son stylo qu'il avait à la conférence de Yalta.

L'objet dont le musée était le plus fier est un des cinq exemplaires de son masque mortuaire.

Nous ne nous sommes personnellement pas recueilli à cet endroit même s'il avait clairement été conçu pour cela à l'origine.

Le masque mortuaire de Staline.

Ce que nous avons le plus apprécié lors de notre visite, fut la visite de son wagon personnel qui était juste à côté du musée. En tant que passionné de voyage en train, rentrer dans un wagon de luxe de cette époque nous plaît forcément !

Quoi ? Une baignoire dans un train !!!

Au rez-de-chaussée du musée il y a quand même une pièce qui mentionne rapidement les côtés plus obscurs du personnage avec la mention des goulags et d'autres types de fonctionnements de l'époque...

Il y avait aussi tout un mur avec des photos de guerre bien plus récentes, prises ici même à Gori en 2008 lors de la seconde guerre de l'Ossétie du Sud.

La Géorgie a essayé de reprendre le contrôle par voie armée de cette région indépendantiste située à quelques kilomètres au nord de Gori. La Russie a rappliqué en envoyant des chars pour aider l'Ossétie du Sud à rester indépendante et en a profité pour descendre en dehors des frontières de l'Ossetie du Sud occasionnant au passage le décès de plus de 500 civils durant ces 9 jours de combat.

La Géorgie et la Russie entretiennent des relations compliquées, évidemment evenimées par la situation actuelle et les géorgiens ne semblent pas voir d'un très bon œil l'arrivée des réservistes russes chez eux ...

Street art de Gori

Impossible de parler de Gori sans parler politique et actualité : tout est entremêlé dans cette ville... Mais pour notre part, nous allons explorer d'autres horizons !

Prochaine étape, Zugdidi, encore plus à l'ouest par le train 🚂 🙂

La gare a un secret : c'est là que l'on peut voir l'une des dernières statues de Staline dans cette ville.

Staline dans le second hall de gare, hall fermé au public mais visible

Bon, et vu que la fin de l'article n'était pas très joyeux, Régis se fait un plaisir de vous distraire avec un petit rébus de sa conception dont il n'est pas peu fier (ci dessous) 😋

C'est une chanson française, qui la trouvera ?
J120àJ122

La manière la plus simple d'aller de Gori à Zugdidi est de prendre le train.

C'est donc reparti pour 5 heures de train pour traverser une bonne partie de ce petit pays !

Le train qui nous a emmené, en gare de Zugdidi.

Zugdidi est un point de passage obligé pour aller en Svanétie en transport en commun, les fameux mini-bus locaux 🚐.

Vu la météo annoncée pour les deux prochains jours (orageux en mode sub-tropical), on a décidé de prendre une petite chambre dans un hostel sympathique. On bénéficie d'une chambre double avec accès à une petite terrasse bien sympa pour observer les éclairs et les énormes pluies, tout en restant à l'abri. ⛈️

La ville est connue pour son palace Dadiani, transformé en musée. Il y aurait même des objets ayant appartenu à Napoléon dans ce musée.

Malheureusement pour nous le musée était fermé pour une raison inconnue quand nous avons essayé de le visiter. 🤨

Le Dadiani Palace et son parc.

A côté du palace se trouve un jardin botanique (et oui, encore un ! 😁). Il était complètement désert et la grille d'accès était fermée : on a été bien inspirés d'essayer quand même parce que ce coup là il était ouvert 😉

Nous avons donc pu en profiter entre deux averses en étant quasiment seuls, et en prenant bien notre temps...

Ici on a le droit de peindre, de regarder les fleurs et de lire 🙂

Le parc est bien agencé avec des zones avec des abris et des petits étangs avec des poissons.

C'est particulièrement mignon comme endroit et ça fait surtout du bien d'avoir accès à un grand espace de nature en pleine ville 🙂

En Géorgie, il semble possible de camper dans certains jardins botaniques pour une somme modique : le problème c'est qu'on a vu ça à Zugdidi et Batumi sauf que vu les tonnes de pluie qu'on se prend ça nous a jamais paru particulièrement attrayant comme option😕

Abri et étang dans le parc.

En sortant du parc, nous avons remonté le Zugdidi Boulevard qui se trouve devant le palais. Nous y avons atteint le Liberty Square avec une représentation de Marie avec sa fameuse cape rouge.

Marie regardant le Liberty Square.

Nous avons également visité la nouvelle et plus grande église de Zugdidi.

Bien que la construction de celle-ci est commencé en 2009, elle n'est pas encore fini. Pas de peinture à l'intérieur et encore des échafaudages à l'extérieur.

La religion semble avoir une place importante dans ce pays si on en croit le nombre d'églises en construction et les représentations religieuses en bonne place dans l'espace public.


Isabelle paraît bien petite face à la taille du monument.

Zugdidi est une ville qui nous laisse, une fois de plus, une impression contrastée : des quartiers sympa et dynamiques, des endroits en cours de rénovation mais aussi des zones plus reculées où les bâtiments ont pâle figure par rapport à ce qu'ils devaient ressembler à l'origine...

Il devait être sympa ce rond point, avant.

Quoi qu'il en soit, notre objectif en venant à Zugdidi était surtout de pouvoir prendre un minibus pour aller à Mestia, en Svanetie.

Nous nous rendons donc au point de départ, mais ça c'est une autre histoire 😉

Bah, mais qu'est-ce qu'il fait la lui ? (Juste à côté de l'arrêt de minibus)
J122àJ130

La Svanétie est l'une des régions les plus touristiques de Géorgie. Bien que perdue au milieu des montagnes, elle comporte même un (mini) aéroport... Mais vous l'aurez compris, pour nous ça sera minibus !

On replonge donc dans le charme incontestable de ce moyen de transport quelque peu aléatoire 😋 Départ prévu à 10h, sauf que le chauffeur doit le remplir au maximum donc on ne partira pas avant 12h non sans faire plusieurs arrêts sur la route pour prendre ou déposer des colis (au moins, le trajet est bien optimisé !)

Notre chauffeur conduit bien, heureusement, parce que l'état de la route laisse parfois à désirer sans compter les vaches, ânes ou autres cochons qui traversent de manière imprévisible...

Bref, on est contents d'arriver et de rejoindre notre chambre d'hôtes !


Le hamac est bien apprécié pour se reposer 😉

On tombe tout de suite sous le charme de cette région, surtout en cette saison où les couleurs de l'automne côtoient la neige sur les sommets...

Notre objectif initial était de faire le trek de Mestia, village où on est arrivés, à Ushguli réputé comme étant un des plus beaux villages de Svanétie. Le trek de 4 jours est bien balisé et comporte même des chambres d'hôtes sur la route. Bref, grand confort !

C'était sans compter la météo : pas de fenêtre suffisante pour avoir assez de beau temps et l'incertitude liée à la présence de neige et au débit d'une rivière à traverser... On finit par abandonner et on se dit qu'on aura peut-être l'occasion, qui sait, de le faire sur un autre voyage ?

On aura quand même eu l'occasion de faire le début du trek sur une rando à la journée. 🙂

Les paysages sont super beaux et on profite bien des grandes étendues parsemées d'arbres oranges...

Les nuages sont de la partie mais quasi pas de pluie !

On se fait aussi des petits tours aux alentours de Mestia, en suivant tant bien que mal les sentiers, pas toujours à jour...

On découvre au hasard des sentiers une église du XIe siècle avec un super point de vue !

On a pu voir que l'extérieur

Ou encore une petite cascade qui passe au milieu des bois...

Le village de Mestia est plutôt sympa avec comme caractéristique d'être hérissé de nombreuses tours de défense, en plus ou moins bon état, qui datent de l'époque médiévale.

La haute Svanétie a d'ailleurs été classée par l'UNESCO en raison de ces constructions, particulièrement bien conservées dans le coin d'Ushguli.

Vous ne passerez pas qu'ils disaient.

Un jour de pluie, on est allés au musée ethnographique de Mestia en espérant en apprendre plus sur cette époque et sur ces tours intriguantes... Le musée était intéressant et agréable mais pas d'infos là dessus 😉

Mais il y avait des (très) vieux bouquins donc isa était contente 😀

Comme on avait quand même envie de partir marcher sur plusieurs jours, on a décidé de partir avec la tente (en laissant une partie de nos affaires à la maison d'hôtes pour alléger nos sacs)

On est vite récompensés de nos efforts par la vue au niveau de la croix qui surplombe Mestia avec des montagnes enneigées à 360 degrés...

On en profite pour faire une pause pique nique sur l'abri avec vue panoramique 🤩

Il nous reste un peu de montée pour aller aux lacs Koruldi où on veut planter la tente pour cette première nuit.

Les nuages sont encore de la partie !

On commence à apercevoir des premiers névés et on se demande à quelle altitude se situe exactement la limite pluie-neige...

Toutes premières traces de neige !

Arrivés aux lacs on réalise que c'est déjà l'hiver là haut...

Changement d'ambiance !

On a à peine le temps de poser les sacs qu'on a le droit à une belle averse de neige 😮

On est ravis d'avoir notre première neige de la saison dans un cadre aussi beau mais on fait pas les malins avec nos chaussures de rando été. L'abri indiqué sur la carte est très joli mis à part un très léger détail : il n'a plus de toit 😁

Il faisait aussi légèrement froid et venteux

Comme nos chaussures après tous ces mois à crapahuter ont plus beaucoup de semelles et qu'on ne connait pas avec certitude la météo de la nuit (neige ? Gel?) on décide de redescendre prudemment mettre la tente plus bas plutôt que de risquer de glisser sur la grosse pente qui mène aux lacs...

Et hop, changement de saison effectué !

Le lendemain on décide d'abandonner notre idée de faire une 2e nuit de bivouac : la météo annonce de la pluie une bonne partie de la journée et l'itinéraire qu'on envisageait risque d'avoir aussi de la neige...

On entame la descente vers Mestia et on décide de s'arrêter à un café pas très loin de la croix. Il y a du brouillard, un peu de pluie, il fait froid et on est sûrement les seuls fous à se balader dans le coin... Quand on arrive au café on trouve une bande de géorgiens qui parlent quasi pas anglais mais qui nous accueillent avec un grand sourire.

Ils nous font de la place près du poêle, nous offrent le café et finissent par nous inviter à table avec eux 😮 Ils ont fait cuire un poulet entier dans le poêle à bois et nous proposent de le partager avec eux avec au passage un, deux (...) verres de Chacha, l'alcool local du coin.

Une chose est sûre : c'est la première fois qu'on prend du poulet et de l'alcool fort au petit déjeuner 😁 Le poulet est délicieux et l'ambiance vraiment sympa. On arrive à se comprendre assez pour trinquer ensemble et échanger des sourires.

On finit quand même par partir : il nous reste de la descente et il vaut mieux marcher droit pour rentrer 😋 On garde un super souvenir de cette rencontre impromptue et de la gentillesse de ces géorgiens qui nous ont invité à leur table...

Bye bye le petit café !

On aura par ailleurs eu une autre occasion de trinquer en Svanétie comme Régis aura changé d'âge à Mestia ! 😀

On a trouvé des bougies et un gâteau mais pas au même endroit.

Après une semaine en Svanétie, il est temps pour nous de repartir pour nous rapprocher tout doucement de la frontière turque...

Au revoir, tu nous manques déjà !
J130àJ135

Comme pour l'aller, nous partons de Mestia pour aller à Zugdidi en minibus. Un trajet déjà fait à l'aller : on s'attendait à ce que ça soit simple, surtout qu'on avait réservé nos places la veille.

Seulement que, vous l'aurez compris, les trajets en minibus sont pleins de surprise 😁

La blague de ce jour là c'est qu'on était que 3 à avoir réservé le trajet et que le chauffeur ne partait pas si on était pas au moins 6. Il nous a donc gentiment proposé de payer chacun 2 places pour qu'on puisse partir quand même 🙄

Le 3e passager était géorgien et nous a servi d'interface traduction avec le chauffeur pour qu'on réussisse à négocier et à trouver une solution qui nous convienne. Au final, on est partis à 3 passagers et avec une heure de retard...

Il faut dire qu'à Mestia, village bien isolé, les chauffeurs de minibus et de taxi sont un peu tout puissants et font parfois un peu ce qu'ils veulent au niveau des conditions. Mais c'est le type d'aléas qui fait partie du voyage ! 😅

Après nos 4h de minibus on était ravis de retrouver l'hostel de l'aller pour se poser un peu, faire une lessive et organiser la suite du voyage (et oui, toujours les mêmes routines 😉)

Petite anecdote sur notre séjour : un soir, nous avons eu la visite d'une petite bête dans notre chambre 🦂. Heureusement, Régis avec sa maîtrise de la crosse de hockey est arrivé à la jeter par-dessus le balcon 😁.

Lessive, goûter et notre premier bébé scorpion 🦂

Après 2 nuits à Zugdidi, nous retournons direction la gare pour y prendre un minibus.

On aurait préféré prendre le train mais on était à 2h30 de Batoumi en minibus versus 3 trains et plus de 24h de correspondance en train...

La gare ferroviaire, Régis dans le minibus avec le pain local

On aurait pu finir l'article du retour à Zugdidi ici, mais nous nous sommes dis que nous allions le compléter avec notre retour à Batoumi. Il aurait été tristement petit sinon 😅

De retour à Batoumi, nous avons le droit à une alternance entre pluie et "beau temps" (en gros, sans pluie quoi).

Les pluies dans cette partie du pays sont toujours aussi impressionnantes avec des quantités d'eau énormes qui tombent en très peu de temps et qui laissent les rues inondées derrière 😮.

Passage piéton aquatique

Nous avons profité d'une accalmie pour aller jouer au billard en extérieur. Bien sympa de jouer dans ce cadre !

Nous avons pu nous balader de nouveau dans la ville et découvrir de nouveaux quartiers.

Pendant les grosses chutes d'eau, nous en avons profité pour aller au cinéma voir un film de super-héros. Ou encore aller visiter un musée.


Autant regarder les parapluies dans un musée que de regarder la pluie tomber dehors 😁

On a aussi passé un peu de temps à notre auberge de jeunesse. On y a d'ailleurs croisé un couple de français qui voyageait aussi en sac a dos depuis plusieurs mois !

C'était vraiment chouette de pouvoir échanger un peu avec d'autres voyageurs sans la barrière de la langue. Au final on a croisé peu de voyageurs en Géorgie et c'était les premiers français qu'on voyait depuis un bon moment...

Il nous on filé une bonne adresse pour de la cuisine locale : on en a profité pour tester. Il était temps, a quelques jours de notre changement de pays 😉 On en a aussi profité pour reprendre des bières avant de repasser en Turquie !

Calzone et raviolis du coin, miam 🤩

Notre passage à Batumi a également été l'occasion de faire un sauna russe (cadeau d'anniversaire de Régis). C'était un petit sauna artisanal tout en bois dans un quartier reculé de Batumi. Le cadre était bien sympa !

Entre deux sessions de sauna, nous avons pu profité d'une recette de thé particulière avec des feuilles d'arbres.

Il est ridicule ce chapeau non ?

En bref, notre itinéraire nous aura fait repasser au même endroit qu'à l'aller mais c'était chouette aussi d'être dans des villes que l'on connaissait déjà et de prendre un peu plus le temps de les explorer 🙂 !

Ce sera donc notre dernière étape en Géorgie avant de repasser vers la Turquie...

Régis repartira de Géorgie avec un souvenir fabriqué dans le pays 🙂
J135àJ138

La dernière nuit à Batoumi fut agitée...

Raviolis géorgiens ou thé aux feuilles d'arbres, nous ne saurons pas, mais nous voilà malades. On vous passe les détails mais la Géorgie nous aura laissé une petite tourista 🎁.

La suite est réservée et nous allons donc faire une journée de transport avec ce petit poids sur l'estomac 😕.

Nous prenons donc un minibus à Batoumi pour rejoindre le poste frontière.

Le poste frontière du futur !

Une fois de retour en Turquie, nous avons décidé de couper la route en allant à Artvin à 1h30 de Hopa en bus (pour ne pas faire d'un seul coup les 6h de bus jusqu'à Kars).

La région avait l'air sympa et on avait trouvé un appart complet en loc, ce qui nous motivait bien après plusieurs semaines en logement partagé !

Vu l'état de nos estomacs c'était bien appréciable de pas avoir trop de route 😉

On profite quand même du paysage depuis le bus.

L'appart Hôtel que nous avons réservé est ultra propice pour nous reposer et tant mieux car à notre arrivée nous avons passé le restant de la journée à dormir 😀.

On a en plus de la chance d'être tombé sur un endroit avec un personnel bien sympa ! On a eu le droit à plein de sourires et de petites attentions (petite omelette pour le petit déjeuner avec une ambiance musicale française, c'était rigolo d'entendre du Joe Dassin en mangeant nos oeufs ! 😁)

La Turquie nous avait manqué et on retrouve avec plaisir l'exceptionnelle gentillesse des habitants et la douceur de vivre dans les petites villes où les habitants prennent le temps...

Notre lieu de repos grand confort 🙂

Le jour d'après fut comme lors de notre arrivée. Nous nous sommes reposés et avons pu profiter de la terrasse en fin de journée pour jouer au rummikub.

En Turquie, il y a énormément de personnes qui jouent au okey avec ces mêmes jetons : c'est un jeu convivial qui se joue à 4 mais comme on était que deux et qu'on connaissait pas les règles, on est resté en terrain connu 😅.

Terrasse avec vue ville et montagne !

Depuis la fenêtre de notre chambre, nous avons une vue magnifique sur l'ensemble des environs. Nous avons d'ailleurs une vision directe sur la plus grande statue représentant Atatürk de Turquie (et donc du monde).

La statue du premier président mesure 26m de haut sans son socle de 8m de haut 😮.

Vue depuis notre chambre, Atatürk dominant la ville.

Lors du troisième jour, nous avons essayé d'y aller à pied. Pour se faire, nous voulions passer par le campus qui semble l'endroit le plus agréable du coin avec plein d'espaces verts 🌲🌳

Malheureusement, sans carte étudiante, nous ne pouvions passer les portiques de sécurité...

Et au bout d'une heure de marche, nous étions fatigués et trempés. Il faut croire que nos corps n'étaient pas encore remis et que l'univers nous demandait d'aller nous remettre sous la couette 😋 !

Quelques vues du campus

Lors de notre balade sous la pluie, nous avons aussi pu apercevoir l'ancien château, qui surplombe une partie de la ville. Il semblerait qu'il soit dans une zone militaire et on a pas eu l'énergie d'aller voir plus loin 🥱.

Les ruines du château d'Artvin.

A Artvin, on aurait pu :

- se poser sur le campus

- voir la plus grande statue d'Atatürk

- randonner dans les environs

- boire du thé avec les locaux.

- déguster de nouveau la nourriture turque...

Mais à Artvin, nous nous sommes surtout reposé pour récupérer de l'énergie pour la suite de notre voyage... Parce que le voyage c'est aussi des moments où on est fatigués, un peu malades et où le mieux qu'on ait à faire c'est de ralentir ! 🐢

Retour à la gare routière, prochaine étape : retour à Kars !

Isabelle au premier plan, Atatürk au dernier plan.
J138àJ140

2ème passage à Kars dans l'objectif de prendre un maximum le train pour traverser la Turquie ! On est tous les deux d'accord sur le fait que le bus c'est bien, mais le train : c'est mieux 🙂 ! On a aussi envie de parcourir l'intégralité du Dogu Express, la ligne de Kars à Ankara...

Mais pour arriver le moment, on prend un dernier bus d'Artvin à Kars. Le trajet est super joli avec des passages au milieu des montagnes avec même un peu de neige au passage ! Le trajet s'effectue tranquillement, dans la bonne humeur, avec des arrêts réguliers pour prendre ou poser colis ou passagers... Une fois de plus, le bus est multifonction 😉.

Sur la route de Artvin à Kars

Notre deuxième passage à Kars nous permet d'aller explorer plus loin. On redécouvre avec plaisir les coins qu'on apprécie...

Le froid est d'ailleurs de retour, cf les bonnets

... et on va se balader derrière la citadelle, ce qui nous permet d'avoir une autre vision de la ville. A quelques dizaines de mètres de l'agitation du centre ville on se trouve en pleine campagne !

Avec vue sur la citadelle et l'église arménienne

On profite de notre séjour pour pousser un peu plus loin, grâce à un minibus local qui nous amène à Ani, ancienne cité médiévale dont il ne reste que quelques ruines...

Aux portes de la ville d'Ani

Il s'agit d'un site ayant une valeur historique exceptionnelle (elle appartient d'ailleurs au patrimoine de l'UNESCO) puisqu'il s'agit d'un des plus beaux exemples de l'architecture arménienne. Ani était en effet une ville prospère, capitale de l'Arménie, aux alentours de l'an mille. Sa position géographique en faisait un passage obligé de la route de la soie, tout comme Kars.

Une des églises les mieux conservées du site

Les différentes invasions et tremblements de terre qui ont marqué l'histoire d'Ani ont eut raison de la ville dont il ne subsiste aujourd'hui que des monuments fantômes...

Le dôme de la cathédrale a une ouverture directe sur le ciel 😮

Les bâtiments ayant résisté au passage des années sont principalement des églises. L'extérieur est en état variable, des échafaudages sont parfois nécessaires pour soutenir les murs. Des projets de restauration sont supposés être en cours mais semblent parfois à l'arrêt...

La cathédrale et ses échafaudages

L'unesco a d'ailleurs effectué des mises en garde par rapport à l'état du site qui se dégrade. La Turquie semble ne pas en faire une priorité et tous les bâtiments ne semblent pas traités à égalité : la restauration de la mosquée et du palais ottoman semblent avoir été privilégiées...

La mosquée (en petit à gauche), le palais ottoman et son entrée

A l'inverse, l'intérieur des églises a subit plusieurs dégradations (volontaires) non restaurées et les fresques restantes semblent peu protégées

L'intérieur de 3 églises

Sans faire de cours de géopolitique (on en serait bien incapables...) on rappellera que les relations entre la Turquie et l'Arménie sont plus que tendues depuis un temps certain... La frontière entre les deux pays est d'ailleurs fermée depuis longtemps, même si des projets de réouverture sont discutés depuis quelques temps.

Ani, c'est une ville qui est littéralement à la frontière entre ces deux pays, ce qui rend le site d'autant plus particulier...

Le cours d'eau fait la séparation entre la Turquie et l'Arménie

La visite de ce site historique ne nous aura pas laissé indifférents : c'est un endroit marquant où l'on distingue bien les traces de l'histoire lointaine et le poids du contexte actuel.

Un peu frustrant pour nous d'être à quelques dizaines de mètres de l'Arménie sans pouvoir explorer plus en détail ce petit pays qui nous attire bien...

Mais pour cette fois il est temps pour nous de repartir vers l'ouest. Le Dogu Express nous attend !

Haie d'honneur pour rentrer dans la gare ! Atatürk à gauche, le drapeau turc à droite 😉
J140àJ143

Au départ de Kars, nous voici de retour dans le Dogu Ekspressi, qui traverse la majorité de la Turquie sur axe Est-Ouest. On en avait déjà pris une partie à l'aller et cette fois l'objectif est de faire la ligne en entier !

Après avoir hésité à le faire d'un coup, on a opté pour l'option plus raisonnable de couper le trajet en 3 😉.

Pour ce premier arrêt, nous faisons 4 heures de train sur les 26 du trajet pour nous arrêter à Erzurum. Le trajet est super beau et les steppes aux couleurs de l'automne rythment notre trajet 🍂.

Ah le Dogu, tu nous avais manqué ! 🙂

Afin d'être un peu plus proche de la population locale, nous avons opté pour une location de chambre... dans une colocation d'étudiants en médecine 😁 ! C'était sympa de changer de cadre et d'avoir l'occasion d'échanger un peu avec certains.

Dès notre arrivée à Erzurum, nous nous sommes dit que c'était une ville jeune et dynamique. De nombreux cafés sont présents dans la ville et comme dans beaucoup d'autres endroits en Turquie, ils proposent les deux principaux jeux de cafés d'ici : le Backgammon et la version locale du Rummikub, le Okey.

Régis, toujours très concentré

Une des raisons qui nous a poussé à venir ici est la présence des montagnes à proximité. On y trouve d'ailleurs une grande station de ski à proximité de la ville, 30 min de marche en montée suffisent pour accéder aux télécabines.

On apprécie toujours autant la neige et on trouve comme on peut des moyens pour en profiter même loin des reliefs de France 🙂.

Et bonne nouvelle : même hors saison le télécabine fonctionne !

Nous pensions qu'il y en aurait eu plus vu l'altitude moyenne ici (2000m). Tant pis, la poudreuse et les bonhommes de neige, ça ne sera pas pour cette fois 😉 !

Oh une boule de neige volante !

Erzurum est également connue pour sa citadelle médiévale et son quartier de vieilles maisons au centre.

La citadelle est en cours de rénovation, pas de chance pour nous, il faudra revenir pour la voir. Mais l'extérieur valait quand même le détour !

Ce qui fait la renommée de cette ville est la présence de deux madrasa. (Comme à Konya pour ceux et celles qui s'en souviennent).

La première école a été transformé en musée ethnographique avec la présence d'objets anciens de la région. L'extérieur a été rénové et est vraiment beau 😮. Le bâtiment original date du XIII siècle...

Avec un niveau de détail assez impressionnant !

Quant à la seconde, elle est ouverte gratuitement au public et est très très grande. C'est une ancienne école coranique, qui date également du XIIIe siècle. A l'heure actuelle, il y a des objets anciens de cette fonction exposés et d'autres objets variés (on a pas tout suivi comme les panneaux étaient uniquement en turc).

Horloges anciennes, tapisseries, et autres objets font de ce lieu un incontournable de la ville.

Dimanche, la promenade des familles

Ici encore la gravure dans la pierre atteint des niveaux de détail impressionnants et la rénovation du lieu est bien réussie 🙂.

Une petite pensée pour l'enfant qui a laissé s'envoler son 🎈.

Toutes ses visites, ça donne faim ! Nous avons donc mangé dans une maison "musée" entre la visite des deux madrasas. Un lieu rempli de charme et de convivialité.

Isabelle boit un Ayran maison.

Petite anecdote pour finir :

Vu l'ambiance de la ville, nous voulions marquer le coup avant de repartir. Nous sommes donc retournés dans un café : nous sommes tombés dans un lieu assez incroyable sur 2 étages où nous étions les seuls touristes 😉 Des dizaines de tables avec à chaque fois 4 locaux qui jouent au Okey.

Nous avons pris une table pour faire notre rummikub à deux. L'ambiance était très décontractée et la population jeune. Ici pas de bière mais un bon débit de thé 🙂 ! Avec une bonne ambiance musicale, interrompue par moment pour laisser la possibilité d'entendre le chant du muezzin...

Cela était sympathique de nous sentir aussi proche de population locale et de passer plus d'une heure et demi à jouer.

Le serveur était étonné de voir des étrangers mais super accueillant et gentil. Il nous a offert les boissons en nous faisant goûter au passage une autre sorte de thé. Il a également été surpris de la variante du rummikub qu'il ne semblait pas connaître 😉.

Une fois de plus on a été agréablement surpris de l'hospitalité turque et ravis de sortir un peu des sentiers touristiques !


Après 2 jours à Erzurum, il est déjà temps de retourner dans le Dogu Ekspressi. Direction Divrigi !

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Nous reprenons donc le Dogu Express là où nous l'avions laissé. Cette fois, c'est un long trajet qui nous attend, de 12h à 20h (sans compter les retards 😁).

Mais une fois de plus le trajet est magnifique et on ne voit pas le temps passer !

Arrivés à Divrigi vers 21h, tout a l'air fermé... On trouve un restaurant qui semblait ouvert mais le four à bois semble éteint et les étagères vides... Le propriétaire nous propose cependant de nous faire des wraps à la viande, en allant chercher les dernières braises. Super bon comme repas de dernière minute !

Le lendemain, sous le soleil, Divrigi est nettement plus agréable 😀

Les hauteurs de Divrigi

C'est une ville où le tourisme commence timidement à faire son apparition, même si en Turquie c'est plutôt l'ouest, la côte et l'Anatolie centrale qui remplissent les guides de voyage 😉

Divrigi possède cependant un bâtiment qui mérite le détour, qui fait d'ailleurs partie du patrimoine de l'UNESCO. Malheureusement pour nous il était lors de notre passage en pleine rénovation... Cela dit, on trouve ça très chouette que ce type de bâtiment soit rénové, d'autant plus que vu les bruits de travaux pas de doute sur l'avancée du processus cette fois ci 🙂 !

Les aménagements pour la rénovation sont bien conçus : on peut quand même faire le tour du bâtiment et admirer les portes monumentales qui sont impressionnantes 😮

Il s'agit en fait de deux bâtiments collés : un ancien hôpital psychiatrique et une mosquée.

La porte de la mosquée, tellement grande qu'elle nécessité plusieurs photos 😉

On fait donc le tour du bâtiment, un peu frustrés de pas pouvoir en découvrir l'intérieur...

On dirait que la porte est ouverte, mais c'est sans compter les barrières !

On poursuit notre découverte de la ville en montant sur la colline qui la surplombe.

Monter quelques centaines de mètres depuis la ville...

On y trouve des petites passerelles en bois qui permettent de se balader sur les falaises en toute sécurité.


Et, surprise ! Depuis là haut on voit la voie de chemin de fer empruntée par le Dogu express 🤩

Tout au fond, dans la vallée... Des rails !!!

Il y a aussi un peu plus loin une terrasse en verre avec vue plongeante sur les falaises en dessous. Faut pas trop avoir le vertige 😉

Paraît-il que c'est une des plus hautes du monde (comme elle est à plus de 2000 mètres d'altitude)

Cette info, c'est Duran qui nous l'a donné. Duran, c'est un turc qui habite en France et qui était de passage en Turquie avec sa fille pour voir la famille. Il était très content de rencontrer des touristes : a priori c'est plutôt rare dans le coin... il nous a offert le thé pour fêter ça 😀

Il nous a aussi parlé du marché de la ville où on s'est rendu le lendemain. L'ambiance était vraiment sympa, c'était un bon conseil ! La ville est petite, on a pu en faire le tour facilement à pied et admirer en passant ses vieilles mosquées avec des minarets en bois...

Jour de marché & mosquée

Le jour du départ, on avait du temps disponible avant le départ de notre train à 19h30. On a trouvé un super endroit où se poser en ville, juste à coté de la ligne de chemin de fer !

On a regardé passer les trains de fret 😋

Plus qu'à repasser prendre nos sacs, non sans se faire offrir deux thés par le propriétaire de l'hôtel avec qui on a pu échanger grâce à la magie de Google translate 😉

Et c'est reparti pour la dernière portion du Dogu Express, direction Ankara !

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Le Dogu Express est parti de Divrigi à peu près à l'heure, vers 20h. Heureuse surprise comme on était habitués aux contretemps sur les trains turcs 😁

Mais c'était sans compter la suite du voyage... 🙄

Vers 3h30 du matin, le contrôleur réveille tout le monde. On comprend pas grand chose de ce qu'il nous dit mais comme tout le monde sort du train on suit le mouvement 🐑. Notre voisin nous donne au passage des petits gâteaux, si on a besoin de ravitaillement peut-être que la nuit sera longue ? 🧐

On sort donc du train à Kayseri, et on essaye de s'y retrouver dans le chaos de la gare où l'ensemble des passagers du train essaye de rentrer dans des bus. On finit par se tasser avec d'autres personnes dans un minibus, pas très rassurés mais comme tout le monde a l'air de trouver ça normal on finit par s'endormir 🥱.

Vers 6h, le minibus s'arrête, on remonte dans un train pour arriver vers 11h à Ankara.

On ne saura pas le fin mot de l'histoire mais on suppose qu'il y avait un quelconque problème sur la ligne. Au final, malgré notre passage en bus on arrive environ à l'heure prévue, chapeau la tcdd pour la gestion des imprévus ! 😮👏

Nous aurons donc fait l'ensemble de la ligne entre Kars et Ankara hormis cette section, le Dogu Express en entier ça sera pour une autre fois (peut être avec des couchettes ?)

Le Dogu au bout de son long périple et de la gare d'Ankara

Impossible de venir à Ankara sans venir voir le mausolée d'Atatürk.

Après la mort du premier Président, il a fallu plusieurs années pour choisir l'emplacement et la forme du bâtiment à l'honneur de cette homme.


Il surplombe la ville sur un immense espace avec contrôle de securité poussé et interdiction de marcher sur les pelouses.

Personne n'a eu la même idée de visite que nous.

Dès l'entrée du lieu, le ton est donné : parades militaires, petits écoliers et leurs drapeaux turcs, t-shirts à l'effigie de cet homme...

Mais avant d'arriver au mausolée, nous avons eu droit à une série de musée et d'objets le concernant.

Une maquette de son wagon privé 🤩 et sa voiture blindée de fonction.

Il y avait aussi un musée pour parler de sa victoire face aux Grecs en 1922. Et des objets lui ayant appartenu, épées, habits, même sa bibliothèque personnelle avec un bon nombre de livres en français.

Vous saviez que la France avait une partie de la Turquie en influence ? Mais ça c'était avant l'homme providentiel.

Mais bon, en exclusivité, nous sommes arrivés à faire une photo du mausolée. Le corps de l'ancien dirigeant est physiquement juste en dessous du monument.

Des enfants faisaient la queue pour poser des fleurs.

Après quasi 2 mois en Turquie, on avait bien saisi l'importance d'Atatürk vu le nombre de photos de lui ou de statues que l'on a vu. On est conscients des incroyables avancées qu'a permis son accession au pouvoir et sa politique.

Cela dit, sur la colline du mausolée on a quand même ressenti un certain malaise. On a ressenti cet endroit comme un culte de la personnalité disproportionné pour un seul homme 🧐...

D'ailleurs, il n'y a pas qu'Atatürk enterré sur cette colline. Il y a également son ancien premier ministre qui sera le second président de Turquie : Ismet Inonu. Mais pour le coup pas de procession pour mettre des fleurs sur sa tombe...

Et il faut dire que le musée est tellement immense et à sens unique qu'on a cru qu'on arriverait jamais à en sortir (on aurait pu se croire à Ikea 😅). Sans parler du fait qu'il nous a semblé légèrement orienté dans la présentation des évènements historiques 😉

Ismet Inonu qui se sent seul et petit face à Atatürk

Ankara, ce n'est pas que le mausolée d'Atatürk, il y a également pleins d'autres monuments à voir et choses à faire.

Nous avons pu voir des ruines de bains romains.

Même si c'était écrit en grec 🧐

Visiter la plus grande mosquée d'Ankara, nommée Kocatepe

Merci au groupe qui avait allumé la lumière.

Avec des détails impressionnants, dont des peintures faites mains.

Céramique, peinture, vitraux, tapis

Et des proportions impressionnantes.

De quoi se sentir petit.

A Ankara, il y a également un musée fondé par un milliardaire assez connu du pays, Monsieur Koç.

Il a restauré des bâtiments pour y mettre le plus grand musée d'Ankara. C'est un musée de bric et de broc avec un peu tout et n'importe quoi (voitures anciennes, figurines américaines, modes de transport, maquettes de bateaux, jouets anciens, objets d'artisanat...) avec une nette prévalence des thématiques sur le transport : voiture, bateau, avion et bien sûr train 🙂

Bref, un musée à voir où chaque salle apporte son lot de surprises ! Plein de monde dans ce musée où les gens semblaient ravis d'arpenter les salles... et nous aussi ! On s'attendait pas à une telle taille de musée, on avait pas assez de quelques heures, il y aurait de quoi y passer une journée...

Quelques échantillons ci dessous :

- des vielles voitures

La Ford T taxi a été donné par Monsieur Ulker, un autre milliardaire.

- plein plein plein de maquettes de train des 4 coins du monde

Vous avez reconnu la gare de Lille ?

- des "vieux" objets (ça nous a fait bizarre de voir des objets de notre enfance dans un musée, on s'est sentis un peu vieux d'un coup 😁)

Le magnétoscope et le lecteur de super 8 !

- ou encore un vélo donné par un aventurier turc qui a traversé plusieurs continents avec, assez sympa de voir valorisé ce type d'objet !

On en connaît deux qui pourront mettre leurs vélos dans un musée en revenant d'Amérique du Sud 😋

Ankara, c'est également une ville avec un passé et plein de monuments historiques : des anciennes mosquées, une citadelle d'où on a pu admirer le coucher de soleil, des petites ruelles commerçantes...

Après le temps passé au musée, la nuit nous a rattrapé !

Comme beaucoup des capitales que l'on a pu découvrir, c'est aussi une ville de contrastes avec le côté vitrine, les petits quartiers authentiques mais aussi un certain nombre d'endroits un peu plus en ruines, quand on sort des sentiers battus...

Nous avons passé deux nuits à Ankara avant de regagner la gare pour prendre un nouveau train de nuit qui va nous emmener vers une ville que l'on connait déjà 😉 Suite au prochain épisode !

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Depuis Ankara, nous avons décidé de repartir au sud. La suite de notre voyage se fera en effet par voie maritime 😉

Mais pour le moment c'est sur les rails que nous sommes de retour direction Izmir, pour la seconde fois !

Nous avons opté pour un train de nuit et choisi cette fois d'avoir des couchettes, dans un petit compartiment privatif équivalent à celui qui nous avait emmené à Istanbul quelques mois plus tôt.

Cette fois, pas de passage de frontière et de réveil intempestif : on a super bien dormi 😁

Isa a pu faire la grasse mat pendant que Régis était posé dans le fauteuil 😅

On a ensuite repris le train qui passe par Selcuk (où on s'était arrêtés à l'aller pour visiter Ephèse) en prenant cette fois la ligne jusqu'au bout : 5h de train jusqu'à Denizli.

En attendant ce 2ème train, on a eu le temps de manger près de la gare : soupe, poulet, baklavas en dessert... on commence à avoir nos petites habitudes 😋


Oui oui, le restau s'appelait bien le Erdogan kebab (why not)

Comme le train de nuit avait du retard et que le 2eme en a aussi pris, on y est arrivé à la nuit tombée, quasi 24 heures après notre départ d'Ankara, un peu fatigués 😉

La ville de Denizli, où on logeait, ne présentait pas d'intérêt particulier. On a juste retenu qu'elle était connue pour deux choses : les combats de coqs et la fabrication de textiles.

On a pas vu de combat de coq, on vous met juste la statue

Ce qui nous intéressait était plus loin, à une quarantaine de minutes de Denizli. C'est un des lieux les plus visités de Turquie ce qui explique qu'on avait fait l'impasse en août (pour éviter de prendre un bain de foule 😉)

Les foules de touristes viennent principalement pour Pammukale. Pammukale signifie "le château de coton" : il s'agit de formations géologiques assez incroyables créées par des dépôts de calcaire.


On se serait un peu crus sur une autre planète 😮

En temps normal, les bassins sont remplis d'eau mais lors de notre passage quasi tous les bassins étaient vides (a priori il y a un système de robinets qui sont parfois fermés, il faut croire qu'on est pas venus au bon moment).

Cela dit, il y avait une zone avec quelques bassins, on a quand même pu y tremper les pieds 🙂 !

Semblerait-il que l'eau a des propriétés bénéfiques pour la santé (on sait plus du tout lesquelles)

Malgré le fait de venir hors saison, on était loin d'être les seuls à profiter de l'endroit... du moins dans cette zone !

Une vue un peu plus réaliste de l'ambiance du lieu 😉

Pammukale est juste à côté d'un autre lieu qui attire beaucoup moins de monde, surtout si on s'éloigne des bassins.

Il s'agit de la cité antique de Hiérapolis.

La cité était connu et a prospèré grace à ses bains thermaux, allez savoir pourquoi 😉.

Les portes de la ville !

A l'extérieur des murs d'enceinte on trouve un nombre impressionnants de tombes, dans des états variables (une fois de plus des tremblements de terre sont passés par là...)

A l'intérieur de la ville il reste plusieurs vestiges datant de différentes époques, globalement plutôt bien conservés et restaurés.

(On repassera pour la précision historique de notre description, on avoue n'avoir pas lu tous les panneaux)

Mais c'était vraiment sympa de découvrir ces ruines au calme 🙂

Au dessus de Hiérapolis on trouve aussi les vestiges de plusieurs églises des premiers temps du christianisme. L'une d'entre elle aurait été bâtie sur les lieux du martyre de l'apôtre Philippe.

Juste à côté de Pammukale, on trouve aussi les ruines d'un théâtre antique (largement reconstitué)

Il y avait un shooting photo sur la scène, on a vu la même fille passer avec 3 ou 4 robes différentes 🧐

D'autres sites sont encore en cours d'excavation et il est parfois difficile de distinguer les vestiges historiques des reconstitutions récentes...

Enfin, parfois on voit bien que les statues ont l'air un peu trop pimpantes...

Après avoir bien profité des paysages de coton et des ruines de différentes époques, il est temps pour nous de repartir encore plus au sud pour notre dernière étape en Turquie avant de changer de pays...

Ruines et coton se mélangent parfois 😉

Ah au fait, on a oublié de préciser que l'ensemble du site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. (Aucune originalité 😋)

Tant mieux, cela a permis de démolir des hôtels qui avaient été construits ici. (Histoire de rajouter des ruines). Mais surtout de préserver cet environnement totalement unique 🤩 !

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Depuis Denizli, après notre série de cinq trains d'affilés 🚂🚂🚂🚂🚂, pas d'autres choix que de prendre le bus pour aller à Fethiye.

Pourquoi aller à Fethiye ?

Parce que c'est l'une des trois destinations possibles avant de prendre un ferry pour aller à une autre destination. (Teaser du prochain article).

De plus Fethiye est le point de départ d'un trek réputé (la voie lycienne) : on avait hésité à en faire un bout mais le temps file... On s'est dit que ça serait quand même l'occasion de faire le tout début !

Histoire de profiter des températures clémentes en ce mois de novembre, nous avons trouvé un petit camping en bord de plage pour passer nos quelques jours ici.

Vu que nous étions les seuls clients, nous en avons profité pour transformer le bar à cocktails en cuisine privative 😅.

Qu'est ce que je vous sers ?

La ville est reconnue pour ses plages de sable au nord de la ville et pour ses quartiers mignons au sud. La ville étant côtière, elle accueille beaucoup de touristes. On a d'ailleurs été surpris du nombre de touristes russes : dans certains quartiers les cartes des restaurants étaient écrites en russe et on entendait plus parler russe que turc 😮 Les turcs avaient d'ailleurs l'air surpris quand on leur disait qu'on venait de France...

Forcément, un certain nombre d'excursions en bateaux sont proposées ici. Certains bateaux ont d'ailleurs des looks inhabituels 😉

Pirates vous dites ? (On sent l'inspiration de pirates des caraïbes, non ?)

Hormis le côté mer, il y a aussi dans la ville de Fethiye, un quartier un peu plus ancien avec des rues couvertes pleines de boutiques, de restaurants et de cafés.

On n'a pas pu résister à l'appel de cette terrasse 😁


On trouve aussi à Fethiye des vestiges de l'ère lycienne. Il y a par exemple des tombes creusées à même la roche datant du 3eme siècle avant JC.

L'entrée de ces tombes est colossale mais l'intérieur est tout petit... bel effet d'optique 😉

On trouve aussi d'autres tombeaux lyciens disséminés dans la ville, parfois même au milieu de la chaussée !


Isabelle en mode Tomb Raider, depuis l'intérieur de tombeau et le tombeau rond-point !

Dans les proximités de Fethiye se trouve le village de Kayakoÿ, anciennement Levissi. Un village d'une grosse centaine de maisons et de 0 habitants.

L'invasion ottomane au début du XXe siècle a provoqué de nombreux déplacements de population et le village a été totalement déserté lors de la victoire de l'empire ottoman en 1922.

Quand l'armistice a été signé, il a été convenu d'un échange de population entre les grecs qui étaient sur l'actuel territoire turc et les turcs qui étaient sur l'actuel territoire grec.

Les turcs qui ont été déplacés depuis la Macédoine jusqu'à cette région ne sont pas restés sur place : habitués à des terres fertiles, ils ont trouvé ce milieu aride inhospitalier...

Les maisons sont donc restées vides et un tremblement de terre important dans les années 1950 aura contribué à la dégradation progressive des bâtiments...

Les murs restent mais plus de toits...

Cela nous a fait vraiment bizarre de passer dans ce village fantôme... Les maisons gardent par endroit des couleurs blanches et bleues qui nous font penser aux maisons grecques et la structure complète du village est préservée : on peut ainsi flâner dans les ruelles de l'école aux églises...

Les églises restent les bâtiments les plus impressionnants mais elles menacent de s'ébouler et leur accès est interdit. On a cependant réussi à s'en approcher un peu et à voir le parvis envahi par la végétation.

On retrouve les mêmes types de sol qu'à Erzurum !

Une centaine d'années plus tard, la nature a complétement repris ses droits sans la présence humaine. Impressionnant...

On a passé pas mal de temps à Kayakoÿ, à se poser des questions sur ce qu'il s'est vraiment passé ici, au delà des panneaux explicatifs mis en place par l'état turc qui laissent penser que les grecs sont partis dans la joie et la bonne humeur. Difficile à y croire vu les ravages qu'a fait la guerre dans cette région, si on se renseigne auprès d'autres sources que celles du pays...

Les arbres ne sont pas encore centenaires ici

Nous avons profité de notre passage à Karakoÿ pour faire un bout de la voie lycienne avant de rentrer à Fethiye. Une balade de quelques heures dans la forêt avant d'arriver sur une autre plage.

Nous avons dû passer une colline pour en profiter mais ça valait clairement l'effort, les paysages étaient incroyables 🤩.

Et le coucher de soleil en prime avant de reprendre le Dolmus !

À part des ruines, nous avons quand même profité du cadre mer pour prendre un peu de bon temps. Thés au bord de la mer, derniers plats au poulet turcs, etc...

Nous avons également passé du temps dans les parcs le long de l'eau. L'ambiance y est moderne et agréable, sûrement dû aux nombre de touristes dans les environs. Ces espaces semblent en effet leur être destinés, on y voyait peu de turcs...

Régis ébloui par le soleil couchant

Lors de notre précédente excursion en bord de mer turque, Isabelle voulait absolument manger des midyie (moule en turc). Ici elles sont farcies au riz. Les vendeurs de midiye circulaient sur la plage en les vendant à emporter mais on avait préféré pas tenter le coup comme elles avaient l'air de passer la journée en plein soleil 🧐.

Nous avons donc profité de notre dernière soirée en Turquie pour en trouver en restaurant !

Nous sommes allés dans un bar en bord de mer pour boire quelques thés. L'ambiance était plus que bonne, samedi soir impliquant foot. Nous étions donc avec des locaux fumant le narguilé, mangeant des graines de tournesol et buvant du thé.

Mémorable. Et on était contents de finir notre séjour en Turquie sur cette note plutôt que dans les endroits conçus artificiellement pour accueillir les touristes 😉

Les midiye à Fethiye sur la banquette de la 2CV.

Notre dernière nuit en Turquie fut toute aussi mémorable. Nous avons réservé une chambre d'hôtel à proximité du ferry.

La chambre n'avait pas d'électricité (heureusement l'enseigne de la banque à côté nous éclairait un peu 🙄) et on était idéalement situé au dessus d'une boite de nuit ce qui permettait de très bien sentir les basses depuis notre lit (re 🙄).

On a donc pu bien récupérer avant de prendre le bateau pour aller ailleurs 😁

Mais ça, c'est dans le prochain article !

En attendant, on vous laisse avec une photo collector.

Régis qui se baigne le 11 Novembre.

Et une dernière vue d'une tombe lycienne surplombant Fethiye pour le plaisir, parce que cet endroit était quand même trop classe !

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Changement de moyen de transport pour cette étape et changement de continent d'ailleurs !

Nous voici donc en ferry.

Non sans mal, la coupure de courant de la veille, n'était pas qu'au niveau de l'hôtel mais également en ville.

Le check-in s'est donc déroulé avec un ordinateur branché sur un groupe électrogène et le contrôle des passeports avec la policière au téléphone avec une de ses collègues pour vérifier que nos papiers étaient en règle. Ce fut épique 😁 !


Vue du ferry et vue depuis le ferry

Une fois les 80 km effectués, nous voici sur l'île de Rhodes, de retour sur le vieux continent, en Grèce.

Nous découvrons avec plaisir notre auberge de jeunesse multi-récompensée et très confortable pour récupérer un peu de sommeil 🥱.

Mais la visite de la ville nous attend ! Depuis le ferry et sur le trajet jusqu'à notre logement on avait déjà eu un bon aperçu des murailles impressionnantes qui entourent la ville... On décide d'aller les voir de plus près en fin de journée 😉

Balade le long des remparts, à l'extérieur de la vieille ville

Les remparts sont super bien conservés (et rénovés !) et on en prend plein les yeux avant de découvrir un passage pour rentrer dans la ville...

Une des entrées de la vieille ville

L'intérieur est labyrinthique et on décide de s'y balader sans plan, en choisissant des directions au hasard. On a toujours trouvé un moyen de ressortir 😋 !

Différentes balades en ville

Les ruelles changent d'apparence selon les jours : parfois complètement désertes avec toutes les devantures de fermées, on les a aussi vu bien remplies, notamment avec l'arrivée de bateaux de croisière...

Tout dans la discrétion ce bateau 🙄

La ville c'est des murailles, des ruelles mais aussi des bâtiments dont le fameux palais des grands maîtres.

Régis et les grands maîtres

Le bâtiment est impressionnant : il a été complètement restauré quand l'île de Rhodes était italienne et Mussolini au pouvoir... Des mosaïques complètes ont été importées de l'île de Cos pour être incorporées aux sols du palais.

La ville comporte aussi un important héritage ottoman mais sa conservation et sa valorisation ne semblent pas être là priorité de l'état grec...

Impossible de rentrer dans une seule des mosquées de la ville 😔

Après les mosquées pleines de vie de la Turquie, lieux centraux des villes avec des intérieurs souvent splendides, ça nous a fait un peu mal au coeur de voir les bâtiments ottomans de Rhodes tomber en ruines ou se faire envahir par la végétation...

On y a vu un triste parallèle avec le sort des églises en Turquie... Les relations Grèce-Turquie sont tendues et la considération des minorités religieuses et des bâtiments liés semble dans les deux cas difficile... Un peu triste de voir des bâtiments historiques se déliter petit à petit des deux côtés pour des raisons politiques 😔 ...

On trouve également à Rhodes des bâtiments bien plus anciens au dessus de la ville comme un théâtre ou un stade largement fréquenté par les joggeurs du XXIe siècle 😀 !

La restauration des bâtiments est en cours !

Rhodes aura été pour nous une belle découverte : c'est jusqu'ici l'une des villes médiévales les plus impressionnantes que l'on a pu visiter !

Et le faire en hors saison avait un certain charme : pas de chaleur suffocante ou de touristes partout tout le temps 😉

Et le fameux colosse de Rhodes, merveille du monde antique, dans tout ça ? Et bien il n'en existe plus une miette et même son emplacement fait débat 😉 On est quand même allés voir son emplacement supposé, a l'entrée du port !

Il se serait potentiellement tenu entre ces deux poteaux.

Et on a décidé de ne pas se cantonner à la ville de Rhodes et d'aller voir un peu plus au sud ce qui se passe sur l'île... Affaire à suivre !

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Haraki se trouve à 1h de bus au sud de l'ile de Rhodes. La route est belle et on découvre le côté nature de l'île avec notamment les champs d'oliviers et les petits villages aux maisons blanches, pas de doute on est bien en Grèce 🙂 !

Connue pour ses plages de sable pleines de monde en été, cette petite ville est un havre de paix en hors saison.

Quand nous y sommes allés, il n'y avait sur la commune qu'un seul restaurant d'ouvert. Et qu'un seul magasin ouvert, chez Georges, un grec hyper sympa qui nous a offert des oranges et qui a fermé son magasin pour le restant de l'année, le jour de notre départ d'Haraki !

Georges, comme d'autres personnes du village, vivent du tourisme l'été et du ramassage des oranges et olives le restant du temps.

La place principale et la plage de Haraki

Pour l'occasion, nous avions loué un petit studio, avec balcon avec vue sur la mer. Parfait pour prendre les repas dessus même si le froid commence à se faire sentir. Mais bon, mettre un pull au 17 novembre, n'était pas un grand effort face au plaisir de pouvoir commencer la journée avec un petit déjeuner et des oranges pressées face à la mer 😉

Il paraît que tout ce qui est petit et mignon, sur ce coup là on est d'accord 😉

Haraki, c'était l'occasion pour nous de faire une pause dans un endroit plus calme après pas mal de temps dans des villes...

Mais on n'a pas choisi la destination au hasard : on était à une vingtaine de minutes en bus de Lindos, la deuxième plus grande ville de l'ile, connue entre autres pour son acropole.

Avant d'y arriver, il faut passer dans la ville et grimper sur la colline.

Attention, la rue est gardée ! 🐱

Lindos est une ville typique de la Grèce, du moins dans nos représentations : petites ruelles et maisons blanches ont rendu nos déambulations bien agréables 🥰 !

Un petit côté carte postale dans cette ville 😉

On en parlait sur l'article de Fethiye (Kayakoÿ) et sur celui d'Erzurum, mais là aussi nous revoyons des motifs à base de petits cailloux. Une personne âgée nous a dit que c'était traditionnel par ici.

On constate donc des liens entre la Turquie et la Grèce, même si on est bien incapable de savoir d'où viennent les influences au départ... 😉

Mais qui a semé les cailloux ?

Ah mais attendez, je vous parlais d'acropole à Lindos un peu plus haut ! Je ne l'ai pas oubliée 😉.

On était juste perdu dans nos réflexions en regardant le paysage

L'Acropole servait de lieu de rencontre, de commerce ou bien de lieu de défense en cas d'invasion. Bref plein de cailloux antiques sur ce site 😉. De différentes périodes : antiquité mais aussi murailles ottomanes ou reste d'une mosquée. Le tout sur un site surplombant la mer, ce qui ne gâche rien !

Vous avez remarqué le bateau sur le mur ?

Mais comme toutes cités antique qui se respectent, voici son temple.

Le temple de l'Acropole de Lindos

Alors, oui, on peut se poser la question de la restauration de celui-ci. Mais pour une fois, nous avons la réponse ! On a trouvé super d'avoir pour une fois de la transparence sur les processus de restauration et savoir ce que est d'époque et ce qui a été rénové...

En bleu, les parties restaurées, en jaune, les pierres d'origine

Dans le coin de Haraki, il n'y a pas que Lindos, il y a aussi un ancien château qui surplombe la station balnéaire avec vue sur la mer.

Là aussi il fallait monter un peu

Il y a également une plage voisine de l'autre côté du château. On avoue pas avoir eu le courage de ce baigner cette fois, mais on a vu quelques personnes dans l'eau 😉.

La plage est noire de monde en cette saison

A coté de la plage, se trouve une petite église taillée dans la roche, protégé par des chèvres.

Qui n'était pas sans nous rappeler les églises de Cappadoce !

On a aussi profité du bord de mer pour se promener un peu (il y a du potentiel mais aucun balisage et des sentiers pas toujours bien tracés...)

La aussi avec des chèvres et ce qui ressemble à des champs de lavande !

Et puis, comme on en parlait en début d'article, il y a également le seul restaurant d'ouvert.

Parfait pour prendre un chocolat chaud après la randonnée !

Après cette pause détente, nous retournons une nuit à Rhodes pour visiter la ville un peu plus en profondeur avant de prendre un ferry. Destination la Grèce continentale !

Y compris en visitant des souterrains de la ville de Rhodes. Mais chut, c'est secret 🤫 ...
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Après ces quelques jours sur l'ile de Rhodes, nous décidons d'aller directement en Grèce continentale. Nous aurions pu aller voir d'autres îles grecques facilement mais le temps joue contre nous...

Nous préférons donc ne pas multiplier les étapes pour rester sur le même rythme sans accélérer et prendre le risque de moins profiter... Nous avons donc décidé de faire moins d'étapes et d'augmenter nos temps de trajet. (Et tenir notre objectif d'être en France pour Noël 😉 )

Mais trêve de bavardage, nous partons de Rhodes en ferry afin de rejoindre la capitale grecque.

C'est le petit bateau bleu là.

Vu la longueur de la traversée, nous nous sommes mis dans de bonnes conditions pour passer la nuit.

Nous avons trouvé des canapés dans la partie commune. Un masque sur les yeux et des bouchons d'oreilles. Cela va être une nuit grand confort 😁 !

Grasse mat grand confort sur le ferry !

Une fois arrivé à Athènes, un coup de métro pour l'auberge de jeunesse, un peu de trajet à pied, un repas rapide et une sieste bien méritée !

Le lendemain, nous avions encore un peu de mal à garder les yeux ouverts donc ce fût une journée tranquille à préparer les étapes suivantes, découvrir un peu plus la ville et prendre un café !!

Régis, ses cernes, le café de Noël et le Parthénon en fond.

Vous vous en doutez sûrement, mais nous avons vu des ruines antiques au cours de nos déambulations. Beaucoup de ruines antiques.

Quelques ruines antiques.

Nous avons profité de cette fin de mois de novembre pour aller voir le Parthénon et l'Acropole. Il y avait des théâtres et divers temples en plus du mythique bâtiment antique.

Théâtres et temple d'Athéna

Pour accéder au Parthénon, il faut monter sur la colline par des escaliers et traverser un premier temple.

Fin novembre. On se demande comment c'est en été 😮

Mais bon, l'attente et la foule ne gâchent pas le spectacle à l'arrivée !

Le seul, le grand, l'unique Parthénon !

Détail important sur ce site historique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (encore un) : les peluches de loups-moutons y sont interdits 🧐😮🤨.

Régis s'est fait arrêter à l'entrée et on a lui a confisqué Minilus qui dépassait de sa poche 😅 !

On a toujours pas compris le pourquoi du comment (surtout que les sacs étaient pas fouillés) mais Minilus a dû passer son tour pour la visite et rester au poste de garde...

La preuve :

Mais, mais... Minilus !!

Heureusement, après la visite du Parthénon et la retrouvaille de notre compagnon de voyage favori, nous sommes allés sur la colline voisine pour se remettre de cette injustice.