29 étapes
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Laos -> Thaïlande -> Malaisie -> Singapour 👫
Mars 2019
90 jours
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Nous voilà enfin prêt pour le départ !!

C'est avec beaucoup d'excitation, et de légères appréhensions (oui on l'avoue ahah), que nous quittons la France direction le Laos !

Enfin en mode backpackers ! 

C'est parti pour 15 heures de vol accompagnées de deux escales : Londres et Bangkok !

Nous avons partagé notre trajet avec "Nath", un vrai phénomène qui nous a beaucoup fait rire, et qui surtout aimait bien la boisson !

Les huit heures d'attente à Bangkok nous ont permis de prendre un peu de temps pour organiser (c'est un bien grand mot !!) les premiers jours au Laos et régler quelques échanges de monnaie.

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Deux petits jours à la capitale.

Premier sentiment dés notre sortie de l'avion: SUREXITÉS! Mais nous restons sérieux en réglant d'abord toutes formalités administratives, et notamment le visa (formulaire, photo d'identité et 30$) valable 30 jours sur le territoire Laotien. Nous faisons la rencontre des policiers, pas trés accueillants et encore moins agréables.

Dehors, la chaleur est étouffante (32 degrés à 20 heures, on imagine même pas la journée !), la pollution et l'odeur de brûlé nous piquent les yeux … À la base, nous étions content de pouvoir fumer une cigarette, impossible de la finir tellement nos bronches subissent ! Bienvenue en Asie !

Grand choix se pose à nous pour rejoindre notre auberge : taxi, van ou encore bus nous attendent. Désolé Stéph, tu n'aura pas ton "tuk-tuk" ce soir !

Notre auberge située au coeur de la capitale nous permet même de faire un petit tour au "night market" le long du Mékong pour notre premier soir. Et bien-sûr, Marion veut déjà tout acheter...

Night market

Il est temps pour nous de reprendre des forces, mais aussi prendre une bonne douche! Et surtout, vive la clim!

Vientiane le jour 

Le lendemain, notre premier objectif était de réserver un 《sleeping bus》 pour partir dès le soir dans le sud du pays, aux 4000 îles. Fuck, tous les bus étaient full, many poeple ! On réservera donc pour le lendemain soir, et nous restons deux petits jours à Vientiane au lieu d'un. D'après les retours, c'est plutôt une ville de passage, peu recommandée par les voyageurs, mais bon on se fait pas de soucis on va quand même s'occuper !

Petit déj, il est où le sucré ? 

Au programme, balade dans la ville, tuk-tuk, boodha park, temples bouddhistes, marchés, découverte des saveurs, et surtout nous avons contemplé le mode de vie des laotiens dans la capitale. Tout est nouveau, on est aux anges.

Pour notre premier repas se sera sensation d'étouffement et gorge qui pique, accompagné d'un bon gros fou rire, pourtant on avait bien dit "no spicy" !

Vientiane 

Bouddha park :

Des bouddhas partout ! 

Temple Vat Sisaket :

Comme une envie d'en apprendre plus sur la religion Bouddhiste :) 

Temple Ho Phra Keo

Vientiane, c'est foisonnant, agité, avec beaucoup de contrastes entre pauvres et riches… bmw et tuk-tuk se partage la route. Et enĺcore, on vous fera un retour plus tard, mais on pense que Vientiane est plutôt calme pour une capitale d'Asie mais pour deux petits français n'ayant jamais vu ce continent c’est déjà amazing !!!! C'est un pays en plein développement, des nouvelles constructions plus modernes sont visibles ou en cours, allez-y assez rapidement avant de voir des gros hôtels et des macdo partout !

La vie est simple, les gens sont souriants, accueillants et vivent tranquillement (sauf sur la route, aucune règle, pas de panneaux, des malades !). La pauvreté est là mais pas autant qu'on le pensait, peu de mendiants parcourent les rues malgré un faible niveau de vie. Le salaire moyen d'un laotien est d'environ 150 euros, en tant que Français nous avons un important pouvoir d'achat. Du coup, les arnaques ont l'air très présentes, tous les moyens sont bon pour gagner de l'argent ! Pas encore trop habitué, on a vécu l'expérience avec un tuk-tuk ! Stéphane s'est un peu énervé, mais après qu'il soit parti ! A nous d'être vigilants, la négociation à l'air le mot d'ordre au Laos !

1 euro = 10 000 kips on se sent riche mais qu'est ce qu'on galère, trop de billets !

(Ne nous en voulez pas, la connexion au Laos n'est pas toujours très bonne, mais on est bien arrivé dans le sud...)

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Après 18 heures de bus (le "sleeping bus", couchettes de rêve !) une escale (ville de Paksé), un mini bus vip (attention le vip du Laos ça rigole pas), et un peu de "pirogue" nous voilà à Don Det ! Marion a adoré le réveil brutal à 6 heures du mat pour changer de bus alors qu'on n'était même pas au courant. Mais maintenant place à la tranquilité ! Les 4000 îles sont réputées pour leur quiétude et l'ambiance chaleureuse qu'elles dégagent, exactement ce que l'on a ressenti ! Il est environ 12h30. Fatigue et chaleur sont au rendez-vous mais très excités d'arriver à destination ! Nos quatres pieds sur cette île et le sourire aux lévres, nous commençons par chercher un logement. Un peu de marche, c'est dur d'avancer sous 40 degrés, mais 10 minutes après nous étions déjà sur la terrasse d'un bungalow pilotis face au Mékong. Très simple mais comme a dit le patron, " it's a paradise !" le cadre est sublime, il y a un point d'eau, un lit, tout le nécessaire... et des bêtes (araignées, gékos, cafards) !! 6 euros la nuit pour deux, il faut dire que l'on a pas réfléchi longtemps (aurevoir la clim, et vive le ventiloooo).

Découverte de ce village atypique ou habitants, commercants, enfants, touristes et animaux vivent en harmonie. Le mode de vie de ces personnes est bien loin du notre, mais tout aussi beau... Les balades à pied sur l'île, à travers ses petits chemins de terre, nous permettent de mieux s'imprégner dans la vie des locaux et de vivre des moments précieux. Les enfants sont tout simplement à craquer, on est complètement gaga de leurs petites bouilles toute souriante. L'approche est facile car ils ont l'habitude de voir du passage, Marion a même offert un bracelet à une petite fille. Bracelet que Régi, notre super méga pote dit le vagabon, lui avait offert. Il sera certainement fier de savoir que celui ci voyage au bras d'une jolie petite bridée. Elle, qui sur notre chemin, s'amusait à capturer des papillons. 3 tours de clés, pour un souvenir bien gardé.

Bastian, tu leur aurais mis une raclé au foot :P 

Les saveurs culinaires de ce pays, MIAM un vrai delice gustatif et aussi pour ses bonnes odeurs! De notre table illuminée souvent par des guirlandes, on entend la cuisiniere écraser le riz, ou encore hacher les petits legumes. C'est un vrai depaysement qui nous permet de lacher prise, ça nous fait du bien.

Nous avons eu la chance de vivre une journée kayac sur le Mékong, vraiment exeptionelle! Lorsqu'il y avait un peu de courant, cela devenait très amusant. Dans un groupe, forcément il y a toujours des boulets! C'est donc trés drôle de vivre ces moments à plusieurs. Et pour le coup, Marion est restée trés sage et nous n'avons pas chaviré une seule fois ! On a pu croiser le chemin des buffles, à plusieurs reprises, qui se raffraichissaient. Et d'ailleurs, ils ont que leur tête qui depasse de l'eau! Ça les rends trop mignon. Pour continuer cette journée, barbecue face à une faune et flore incroyable, à deux pas du Cambodge. Pour rendre ce moment féerique, observation des dauphins Irrawaddy dans leur milieu naturel. Extase la plus totale, d'autant plus qu'il est soit disant assez rare d'en voir autant. C'est une espéce en voie d'extinction, le Laos n'en compte plus beaucoup. Journée déjà bien remplie, mais loin d'être fini ! La débrouille au Laos, un quotidien ! Mettre une quinzaine de kayac sur le toit d'un petit camion, trés compliqué cette affaire, non? Et on peut vous certifier que les accompagnateurs y ont laissé de grosses goutes de sueur avant d'avoir enfin trouvé la solution! Tout comme nous qui avont apporté un peu d'aide. Départ ensuite pour les plus grandes chuttes d'Asie du sud-est : " Khone Phapheng Falls". Terrassse en bois et aménagement prévu en hauteur nous permettant de se prendre pour de vrais paparazzis. La pression de l'eau est intense, ca doit être encore plus impressionnant après la saison des moussons. On se sent tout petit face à la force de la nature. Encore une fois, paysage qui nous laisse sans voix. Enfin, pour terminer cette journée paisiblement, retour en kayac sous un beau sunset, rouge et scintillant.

Dernier réveil aux 4000 iles, comme d'hab, les coqs sont en pleine forme ! Chaque matin et chaque soir on peut voir les pêcheurs sur le Mékong, par contre le fillet était souvent vide sorti de l'eau... Il ne faut pas oublier que c'est un fleuve très pollué, mais bon on s'baigne quand même. Ce matin là, un cri soudain et strident, sortant de la bouche de Marion, " STÉPHANEEEEEEEEE ", faisait face à un bon gros cafard rencontré sous la douche ! Elle s'en ai toujours pas remise ! Comme vous pouvez le lire, ici on ne s'ennuie pas et nous sommes loin de la monotonie! Location de scooter pour la derniére journée, au plus grand plaisir de Stéph qui se replonge dans son adolescence. Chemin de terre défonsé, poussiére dans les yeux et chaleur à nous faire tourner la tête sont trés vite oubliés. Cette journée nous permet de visiter les quatres coins de deux îles. Celles-ci se rejoingnant par un pont. Découverte des waterfalls " Li-Phi Falls" et " Tad Somphamit Falls". Points de vues et passage dans de nombreux petits villages, et pour finir encore un superbe Sunset. Sans oublier, Eric, canadien et grosse pipelette qui a aussi apporté sa touche de folie à cette journée. Bon voyage a lui, et merci pour tes conseils! Ambiance tamisée, ventre bien rempli et compile de Ed Sherran, c'est sur ces quelques notes de musique que s'achéve notre séjour ici.

Maintenant direction notre prochaine étape : Thakhek. Ville située vers le centre du pays. Avant cela, 7h de bus nous attendent (enfin une bonne dizaine au final!) ou le chauffeur nous fait sursauter toutes les deux minutes. Comme un buzzer, il appuie sans arrêt sur le klaxon... Drôle au début, mais un peu moins quand tu essais de trouver le sommeil !

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Nous voilà arrivés à Thakhek à 23h30 au lieu de 19h, un léger petit retard ! Entre chargement de planches en bois, arrêts fréquents pour fumer des cigarettes, transport de volaille, stop sur des petits marchés... il fallait pas s'attendre à mieux. Ne soyez pas étonnés, au Laos ils rentabilisent au max les trajets. Parfois, le conducteur s'arrête, il va taper la discute avec son pote 10 minutes et il remonte, normal il laisse le bus au milieu de la route !

La veille, nous avions pris un peu de temps pour booker une guesthouse, c'est bien beau de réserver mais le mieux est de la trouver! Et nous ne sommes pas les seuls perdus! Il est vrai qu'elle était bien cachée dans le noir et peu indiquée.

Le lendemain, départ pour quatre jours de road trip à moto, la Thakhek Loop! Une premiére pour nous, mais nous veillons à assurer notre sécurité au mieux et à prendre le matériel nécessaire en cas de blessure. On nous avait prévenu, les routes et la conduite des locaux sont parfois dangereuses. Dés le départ, probléme de casque pour Marion, il s'envole avec le vent. Ça commence super bien... Heureusement Stéph trouvera rapidement la solution, il arrache carrément la visière mdr! Mais bon, vu les casques, que tu en mettes ou pas c'est quasi pareil...

En route Simone ! 

Première étape : Thalang.

Dès que l’on commence à grimper dans la montagne, les paysages sont somptueux. La végétation est dense, s’entremêle, et offre une belle couleur verdoyante (malgré la période sèche). L’air se rafraîchit, à notre plus grand plaisir ! On est comme des gosses, on cri, on rigole, on s’arrête, on repart, on photographie, on mémorise, on chante et on profite de cette grande sensation de liberté !

Attention à ne pas prendre trop ses aises, les routes au Laos peuvent être redoutables... on a déjà vu plusieurs voyageurs avec des blessures (plus ou moins graves...). Les trous sont nombreux, on peut voir des gros cailloux au milieu de la route, et certains passages sont... comment dire... assez cabossés ! Parfois, il faut traverser des ponts en visant bien les quelques planches en bois permettant d’accéder de l’autre côté, le moindre faux pas c’est la chute ! Les animaux entravent souvent le passage, et il est courant de s’arrêter pour laisser passer un troupeau de vaches. On a d’ailleurs failli écraser une poule, et je pense qu’on a légèrement voilé la roue avant du scooter en passant un pont, on dira rien ! Les camions sont nombreux et les laotiens quand ils doublent ils regardent pas si quelqu’un arrive en sens inverse, du coup quand t’es à trois sur la route la seule chose à faire est de serrer les fesses !

Stéphane est concentré même s’il essaie de profiter de la vue. Malgré çà, certaines portions sont plus confortables, il en avait de la patate le 125 !

Sur notre passage, quelques grottes nous on permis de nous rafraîchir.

Nous avons mangé local dans un petit village (Mahaxay) chez une dame juste adorable, elle était au petit soin et très soigneuse dans la préparation de notre repas. Un plaisir de la regarder cuisiner et de jouer avec son enfant pendant ce temps.

On passera notre premier soir à la sabaidee guesthouse, un endroit très recommandé par les voyageurs. Comme quoi, c’est important d’avoir les avis des autres !

Un vrai régal, une ambiance chaleureuse, des bungalow au top et un barbecue de rêve. La soirée s’est déroulée dans la convivialité, tous réunis autour d’un feu. Ce soir là, nous avons fais la rencontre de Marion (et allez encore une !) et Antoine, un couple français de Vendée avec qui on a bien sympathisé. De belles personnes avec qui nous avons partagé les deux prochains jours.


Deuxième étape : Konglor

Depuis Thalang, on est parti direction Konglor, là où se trouve la fameuse Konglor Cave ! Les paysages sont variés, parfois on aperçoit de grandes étendues d’eau où émergent des arbres morts. Une ambiance mystique qui nous rappelle d'ailleurs le barrage de Yaté en Nouvelle-Calédonie. Des arbres morts ? Il a bien du se passer quelque chose ! En fait, ils ont construit un grand barrage qui appartient à EDF, la Thaïlande et le Laos. Du coup, l’eau a monté et a enseveli des forêts, des plaines, et plusieurs villages qui ont été relogés ailleurs. On espère qu’ils ont quand même eu de l’aide en contrepartie...

Les montagnes sont abruptes et raides. On se demande comment les arbres poussent autant dans la roche.

Sur le chemin, nous avons fait un plouf à la cool spring (piscine naturelle). Les locaux étaient chaud de l'apéro et faisaient que nous appeller pour venir prendre un shoot cul sec ! Bon ok, faut pas trop insister hein, c'était plutôt bon !

On a passé notre deuxième nuit à la Konglor Cave Guesthouse pour aller visiter la grotte le lendemain. 7 km sous la roche en pirogue avec des hauteurs de 100m! Nous étions plongés entièrement dans le noir, avec seulement une lampe frontale pour appercevoir les formes. La grotte était tout simplement majestueuse! Marion ne faisait pas la belle 😛.

Nous avons ensuite fait les aurevoirs avec Marion et Antoine qui partaient suivre leur chemin, un plaisir de les avoir rencontrés. On vous souhaite bon retour en France :)

Troisième étape : Khoum Kham et on boucle la boucle

Nous avons continué quand à nous tranquillement notre boucle, avec une pause dodo à Khoun Kham et de nouvelles rencontres.Devinez quoi? Une nouvelle Marion!

On croise souvent des enfants sur la route qui nous font des coucous et ont l’air très contents de nous voir. On leur fait des Tchek, on s’arrête parfois jouer et rigoler avec eux, ils sont adorables. Ils tapent même la pause pour la photo !

La route était un peu longue le dernier jour pour retourner à Thakhek, enfin c’est surtout qu’on a le cul complètement défoncé. Heureusement on a pu se dégourdir les jambes au blue lagon, un trou bleu magnifique.

Une fois arrivée, mais qui voila ? Marion et Antoine ! Cool, encore une soirée à discuter et boire de la bière (1 euro la big beer lao, on ne se prive pas).

On a passé quatre formidables jours, mais on a déjà hâte de bouger bouger dans le Nord. Et ça sera pas de tout repos ...

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Le trajet en bus Thakhek - Vang Vieng a été... très mouvementé !

Départ aux alentours de 9h, passage obligatoire par Vientiane la capitale, Songthaews (comme des tuktuk où tu rentres à 20 derrière) pour changer de bus station, et c’est reparti !

Ah oui, on a crevé avec le premier bus, enfin le pneu a carrément explosé ! Un bruit inattendu a retenti, une odeur de brûlé est apparu, Marion se réveille en sursault, nos deux regards se croisent et on a directement fait le rapprochement. C’est tellement banal ici, que locaux et voyageurs rigolaient sans aucunes craintes pour la suite. On avoue que c’était bien marrant de voir l’état du pneu !

Une fois dans le second bus, un mini bus à la base de 8 personnes mais avec une bonne douzaine de têtes à l’intérieur, les routes devenaient toujours plus sinueuses et dégradées. Tellement que Marion a eu le mal du transport... « Ah qu’est ce qu’on est serré au fond de cette boite, chantent les sardines, chantent les sardines ».

Bref, on est arrivé à 23h à Vang Vieng, petite pause pour reprendre ses esprits puis faut trouver un logement.

Première impression : wath the fuck ! Mais on est où ?

On s’attendait à un petit village perdu dans la montagne alors que nous arrivons dans une ville animée et fréquentée par beaucoup de touristes. Restaurants, hôtels, auberges, excursions, ... c’est pas ce qu’il manque. L’ambiance est spéciale, plutôt festive, les gens viennent directement nous parler avec une bonne maîtrise de l’anglais, du coup on comprend rien mais on répond toujours avec un « oh yeah, oh yeah yeah » même quand c’est une question, hein Marion mdrr. Puis après une journée de bus fatiguante, désolé mais ce soir là pas envie de faire des efforts ! Surtout que les Laotiens ils parlent aussi bien Anglais que nous d’habitude, donc c’est cool on arrive toujours tant bien que mal à se comprendre. Les anglophones font souvent peu d’efforts, et c’est bien dommage.

Deux pas à peine, et grâce à notre superbe application « map’s me » nous trouvons une petite auberge, ou même à une heure aussi tardive nous pouvons nous restaurer. Mais Stéphane, vraiment pas convaincu par cette chambre fera son premier petit caprice pour changer dés le lendemain matin. Il faut dire qu’il n’a pas eu tort vu le taux d’humidité dans la pièce ! Nous nous installerons pour les deux prochaines nuits dans une guesthouse très conviviale et cosy, ou le gérant sera à nos petits soins jusqu’à notre départ, pour le même prix et vue sur les montagnes depuis les hamacs et la douche, on adore !

On est pas bien là ? 

Première journée, ballade dans les rues de Vang-Vieng. L’histoire de cette ville nous fera mieux comprendre son identité (perdue). Effectivement, ancienne capitale de la fête jusqu’en 2012, des centaines de backpakers du monde entier arrivaient en sac à dos pour se défoncer la tête à l’alcool et aux drogues (essentiellement de l’opium, spécialité du Laos). Il faut savoir que tous les restaurants proposaient directement des menus « drogues ». La ville était en totale dérive, de nombreuses personnes en sont mortes. Cela dégradait l’image du pays qui a donc décidé de mettre un terme définitif a ce phénomène (interdiction de vente et fermeture des bars à 23h).

Au final, c’est une ville en pleine transition et personnellement nous avons eu du mal à cerner son ambiance, même si nous apercevons déjà les alentours qui nous entousiasment beaucoup plus !

Lors de notre première journée balade, on tombe soudainement sur une activité ayant participée à la réputation de Vang Vieng : le tubbing.

Le principe est de descende la rivière « Nam Song » sur une chambre à air (en mode bouée, mais au Laos !) et se laisser tout simplement porter par le courant.

« Hello, when is it the departure for the tubbing pleaseeee (avec le bel accent toulousaingggggg) ? »

Départ dans 5 minutes, ok ok on arrive !

Perfect, c’est exactement ce qu’il nous fallait à ce moment là. Plusieurs heures au pied des montagnes à admirer des paysages magnifiques et à boire des bières. Imaginez nous, tous les deux pendant de longues minutes dans le calme. Impossible, sa part trés vite à la dérive (comme la ville mdr) et on se bagarre pour se faire tomber le premier dans l’eau. Ce qui ajoutera sa touche de beauté à cette aprés midi seront ces centaines de papillons, toujours plus beaux les uns que les autres. On a fait une pause dans un petit bar (encore une bière offerte) où l’on pouvait se jeter à l’eau depuis un ponton et une liane, comme tarzan. Plusieurs enfants qui sortaient de l’école sont venus jouer avec nous, de véritables poissons dans l’eau ! Mais aussi très bons en escalade, ils nous ont impressionnés en sautant d’une falaise, même le plus petit qui devait avoir à peine 5 ans (sur ce coup, Bastian tu aurais pas fait le malin !).

Pas de photos de la balade, on tient un minimum à notre appareil ! 

Le jour suivant, balade en scooter pour voir les alentours : grotte, blue lagon, et cascade. On s’est aussi perdu au fin fond du Laos sans trop savoir où l’on allé, sauf que la route était tellement merdique que... on a crevé (oui oui c’est la période des crevaisons !). Nous avons poussé le scooter jusqu’à trouver un laotien qui a accepté de nous aider pour 5 euros symboliques. Il est parti chercher les outils nécessaires, et nous a réparé la roue, alléluia ! En attendant, nous avons gardé sa fille qui jouait avec des cailloux. Puis on a réfléchi qu’on avait un papier et un stylo, trop cool on va pouvoir dessiner ! Tu parles, rien à faire, c’est bien mieux des cailloux.

Le dernier jour a Vang Vieng : vélo et randonné pour accéder au plus haut point de vue de cette région. Deux bonnes heures de marche, assez raide, pour atteindre le panorama. Un effort bien récompensé malgré le voile (l’air est en ce moment très pollué au Nord du Laos) qui masque un peu la vue à l’horizon.

A la fin de notre randonné, on croise un local qui essaie de nous montrer quelque chose, sauf qu’on voit rien nous ! Malgré la barrière de la langue, il arrive au final à nous montrer un serpent tout vert, tout beau. Il se fondait tellement dans son environnement qu’on croyait qu’il nous montrait un papillon, ahah !

On continue ainsi notre chemin par un trajet de nuit, avec un bus version discothéque pour rejoindre Luang Prabang. On s’est retrouvé à 5 dans la même couchette tout au fond du bus, une belle rigolade ! Stéphane était au milieu en haut, c’était cool il pouvait étendre ses jambes comparé à la majorité des personnes. Par contre, un coup de frein trop brutal et c’est parti pour traverser tout le bus direction le pare brise. Il se tenait donc à Marion mais a tout de même dormi sur une oreille.

Faut pas être trop gros, sinon tu restes dehors ! 
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Réveillés par les lumières et les cris du chauffeur, nous arrivons à Luang Prabang autour de 3h du matin au lieu de 6h. Perdus dans les rues et la tête dans le cul, nous ne savons pas trop quoi faire. Chercher un logement ou bien attendre le petit matin ? En errant tels deux clochards, nous tombons sous un petit porche, lumière allumée et tête qui dépassait ! Cool, nous ne passerons pas la nuit dehors ! Et c'est pour nous, notre première expérience en dortoir. Tellement bien situé et économique que nous y resterons les prochaines nuits.

Petite grâce mâtiné pour récupérer de notre nuit agitée avant de partir à la découverte de cette nouvelle ville. Nous longeons le fleuve du Mékong, où beaucoup de restaurants et petits commerces sont implantés dans une ambiance trés zen et détente. C'est exactement ce qu'il nous fallait pour aujourd'hui ! Nous faisons une petite pause dans un jardin fleuri et aménagé pour admirer la beauté de ce paysage. Comme à leur habitude les locaux sont souriants et nous interpellent pour nous dire: "SABAIDEE"!

Nous passons un pont pas trop solide fabriqué par des bambous pour rejoindre l'autre rive. Selon vous, bonne ou mauvaise idée ?

Rapidement, nous nous faisons accoster par un petit papi âgé d'une soixantaine d'année, ravi de savoir qu'il s'adressait à des français. Son père était né et avait grandi en France avant de partir en tant que soldat pour la guerre du Vietnam. Et trés étonnamment, il avait super bien entretenu la langue française.

Ce monsieur nous demande alors « voulez-vous passer du bon temps avec moi ? ». Avec grand plaisir ! Une fois installés sur sa terrasse, le voilà qu’il débarque avec l’apéro !

Nicolas, un lyonnais de passage dans le coin, nous rejoindra rapidement.

C’est parti pour une, deux, puis trois beerlao, puis un shoot de whisky, puis beerlao, et encore whisky et de nouveau beerlao.. Et cela pendant deux bonnes heures !

Au Laos, l’alcool se partage toujours et on fait tourner les bouteilles, chacun son tour, il faut suivre le rythme !

C'était vraiment trés drôle, voir même folklorique! Histoire du pays, histoires personnelles, vente de volaille, échange de femme, mariage avec sa petite fille, proposition pour de multiples visites... On a eu droit a tout !

« On peut pisser où ? Dans le jardin là bas, c'est trés bon pour les aubergines, ça fera pousser »

« Moi j’ai quatre maisons, quatre bateaux, quatre motos, quatre coqs... mais qu’une femme. On m’appelle mister four »

« Allez, quiou souc de Lao Lao »

On a même faillit partir voir le couché du soleil sur son bateau, mais heureusement Marion a raisonné Stéphane en lui rappelant qu’il était complètement saoul !

Un vrai personnage Mister 4, mais quel bon moment passé tous ensemble ! Aprés tous ces verres dans le baba, Marion décidera de faire un court de Zumba pendant que Stéphane, lui, chantera et se tapera des barres !

Frais comme des gardons ! 

Le soir, comme à notre habitude durant notre séjour à Luang Prabang, nous nous rendons au marché de nuit. On se sent tellement bien, les gens sont adorables, souriants, et c’est extrêmement agréable de déambuler dans cette atmosphère. Les vendeuses sont assises par terre sur leur tapis fait main et les stands sont aussi beaux les uns que les autres. Ça nous donne envie de faire des petits achats et il est très dur pour Marion de rester raisonnable devant toutes ces babioles (son sac est déjà plein ahah)...

Comme nous avions convenu avec Nicolas, nous passerons la journée du lendemain ensemble.

Après avoir loué des scooters et retrouvé notre nouvel ami, nous partons voir la cascade de Kuang Si. Nicolas recherche la direction sur son téléphone et il devient notre propre GPS. C’est vrai que les routes ne sont pas très bonnes sur notre chemin, mais le paysage vaut le coup. On roule pendant une bonne heure et on est surpris de ne trouver aucun panneau... Nous sommes complètement dans la direction opposée, mais c’est pas grave, ça fait du bien de se perdre !

Après un léger (gros) détour, on passera l’après midi dans un cadre magnifique, entre marche et baignade, le bon compromis ! Whaou, paysage vraiment spectaculaire ! Ces cascades tiennent vraiment bien leur réputation. L’eau était turquoise (et un peu froide) et les photos ressemblent aux fonds d’écrans que tu peux trouver sur Internet, impressionnant.

En rentrant en fin de journée, ça caille caille sur la route ! Et oui, faut pas oublié que nous sommes en montagne ! Le soir, nous avons mangé dans une street food pour 15 000 kips l’assiette (environ 1,50 euros). On a adoré l’ambiance authentique et conviviale de cette soirée.

Qui veut de la chauve souris ? 

Le principe est de choisir ses aliments sur un grand étalage de nourriture et d’aller ensuite s’incruster parmi les tables déjà bien remplies, ce qui permet de belles rencontres !

On s’est d’ailleurs retrouvés comme des cons car il n’y avait pas de couverts mais uniquement des baguettes ! C’est le moment de s’y mettre. Youpi, on a réussi à finir l’assiette tant bien que mal après quelques démonstrations de nos voisins de table !

Pour le troisième jours, nous commençons la journée par le petit marché. Fruits exotiques, fruits secs, sac de riz, poissons frais (ou pas), viande fraîche (ou pas) et... pleins de mouches! Pas trés appétissants tout ça, mais c’est ce qui fait son charme.

Notre idée bien en tête, nous partons à la recherche du siège de l’Éléphant Conservation Center. Nous avions l’idée d’aller à la rencontre des éléphants, mais nous ne voulions surtout pas tomber dans un attrape touriste où ils sont mal-traités ! On avait tellement envie de voir des animaux heureux, en bonne santé et dans leur environnement naturel.

Après plusieurs recherches de notre part, et une petite heure d’échanges avec la gérante, nous sommes convaincus et nous partirons dès le lendemain pour deux jours ! (on vous en dit plus dans l’étape suivante).

Pour le reste de la journée, repos et balade. Il fait tellement bon de se promener à Luang Prabang ! Cette ville est pour nous une vraie bonne surprise ! Ses petites ruelles charmantes, le rire des enfants et le chant des oiseaux ont eu le pouvoir de nous détendre et de nous plonger dans son petit monde de paix.

Stéphane a eu un petit coup de fatigue, pas facile de bouger tous les jours ! C’est donc le moment de mettre les pieds en éventails et de boire un bon Mojito !

Bar Utopia : très bien pour chiller !! 

On est quand même montés au mont Phu Si pour voir le couché du soleil. Grosse erreur, malheureusement beaucoup trop de monde, de bruit et des chinois partout à faire sans arrêt des pauses photos. Assez agaçant... et même pas une petite place pour nous. Enfin, on s’est tout de même bien marré à les regarder faire ( certaines pauses sont assez ridicules, mais c'était quand même super drôle 😂 ).

Plus on monte vers le Nord, plus c'est pollué. Les vues sont pas toujours top... 

On est très content de partir à la rencontre des éléphants, mais triste de quitter Luang Prabang. Nous avons adoré cette charmante ville où il est possible de séjourner paisiblement. Comme beaucoup de voyageurs disent, une fois un pied à terre, c’est dur dur de repartir !

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Réveil matinal pour 2 jours de folie qui nous attendent. Nous sommes tous les deux excités comme des puces !!

Nous partons en groupe, avec 7 autres personnes en petit bus. Nous serons les plus jeunes et ceux qui comprendront le moins l’anglais, ahaha ! Rapidement, le feeling s’installe avec Corinne & Wissem. Des nantais trés simples et super drôles, d'une treintaine d'années. Pour arriver à destination, nous embarquerons dans une pirogue afin de rejoindre notre petit coin de paradis. C’est très beau et très sauvage.

Nos guides Lao durant ces deux journées seront Mr Su et Mr Khamman, qui dés notre arrivés nous accueillent de façon trés joviale et avec beaucoup de patate !

Avant de démarrer notre visite, nous visionnerons un film de présentation trés émouvant afin de mieux comprendre les objectifs et les missions de ce centre.

[Pour la petite histoire: en tour du monde dans de l'éco-volontariat, un couple Français passionné par les animaux s’installera au Laos dans le simple but de protéger les éléphants. En 2011, ils ouvriront « l’éléphant conservation center » avec l’aide précieuse de certains Laotiens. Ils commenceront à accueillir leurs premiers éléphants à cette même année; aujourd’hui le centre en compte 39 avec bientôt la première naissance ! Les éléphants accueillis étant précédemment en captivités proviennent essentiellement de cirque ou bien des fermes où il servaient souvent de porteur de bois. Vous vous imaginez ? On les obligeait à participer à la perte de leur habitat naturel, vive la déforestation!

Les objectifs principaux du centre sont : la reproduction et la ré-insertion dans leur milieu naturel.

Chaque année, 10 éléphants meurent pour seulement 3 naissances.

Les éléphants sont ici en totale liberté dans un espace préservé de 530 hectares, dans un milieu propice à leur developpement et leur bien être. La majorité des éléphants sauvages se situaient dans ce secteur.

Une première victoire a d’ailleurs eu lieu en ce mois de mars 2019 avec 4 éléphants et 1 jeune relâchés dans leur milieu naturel. A ce jour, ils restent tout de même surveillés physiquement afin de s’assurer que tout se passe bien pour eux.

Les contacts avec les humains sont limités pour éviter toute forme de domestication. Seuls les Mahouts (un Mahout pour un éléphant) sont considérés comme un repère pour l'animal. ]

La première journée sera chargée en apprentissage théorique, notamment sur le mode de vie, le comportement, la santé, l’éducation, la reproduction... Trés intéressant, mais difficile pour nous de tout assimiler en anglais. Nous sommes frustrés, malgré nos efforts de compréhension... 1h de plus, et nous partons pour une bonne sieste devant le blabla interminable de nos guides. Heureusement, nous partagerons en milieu d'après-midi un moment avec 5 éléphants ! ENFIN ! Nous aurons le privilège de les observer s’arroser dans la rivière et par la suite les raccompagner en forêt. Moment magique et à la fois très impressionnant. Ils sont vraiment trop beaux, et bien sûr trés grands ! On voit directement dans leurs comportements et leur physique que ses animaux sont heureux. Ils dansent (et c'est pas une blague, ils se balancent d'un côté à l'autre), bougent les oreilles, la queue, et jouent sans arrêt avec leur trompe ! Leur peau est belle et leurs pieds rassemblent à des grosses pantoufles. A côté de ça, ils ont une allure sauvage assez déstabilisante...

T'en veux des photos d'éléphants ?!

Moment rafraîchissement  
On repart dans la jungle ! 

Nous continuons la journée en visitant leur garde manger. Plantation de bananes, d’ananas, de papaye, de sucre de canne... et tout cela dans un paysage splendide. Ils sont vraiment trés bien ici, c'est une certitude pour nous. Et au passage, nous aurions bien piqué quelques bananes, ahaha.

Petit temps libre qui nous permettra de nous prélasser dans un hamac face à un beau coucher de soleil.

Avant le repas, une jeune biologiste en stage prendra le temps de nous rassembler autour d'une table afin de répondre à nos questions... en français. Oufff ! Nous apprécions cette démarche qui nous enlèvera un sentiment de regret.

Cette journée s’achèvera avec une soirée jeux de société, vraiment très agréable. Malgré la persévérance de Wissem et Marion, ce sera finalement Corinne & Stéphane les vainqueurs de cette soirée. Sans oublié, Michéle de Toulouse, la doyenne du groupe, qui nous aura bien fait rire!

Deuxième journée qui commence en musique avec l'énergie trés communicative de nos guides.

C'est parti ! Nous partons chercher plusieurs éléphants dans la jungle avec bien sur leurs mahouts. Ils sont tranquillou à notre arrivés, et attendent de pied ferme leur petite canne à sucre. Nous les accompagneront à la rivière pour un petit raffraichissement. Et oui, à 9h du matin au Laos, le soleil tape déjà bien sur la tête ! Une éléphante assez capricieuse, trés occupée à manger au milieu des fougéres traînera la pâte pour venir. Plus tard, elle dévalera la pente à toute alure, truc de dingue, on se serait presque cru dans jurassic parc ! D'ailleurs quand tu marches à quelques mètres d'une dizaine d'éléphants, tu fais pas le malin, ahah !

Nos guides nous autorisent un simple contact avec un éléphant. Les uns après les autres pendant quelques secondes, nous prendrons le temps de toucher la peau d'un d'entre eux. Moment exceptionnel où l'on se sent tout petit petit... Vite vite, on immortalise ce moment en profitant de faire une petite photo souvenir. Nous sommes vraiment heureux, et il est certain que ce moment restera à tout jamais inoubliable pour nous.

Pour la deuxième partie de la matinée, pendant environ une heure, nous pourrons observer un groupe d'éléphants placé dans une "zone de sociabilisation". Souvent issuent de milieux différents, celle-ci a pour but de créer du lien dans l'espoir de faciliter la reproduction. C'est trés intriguant, et nous analysons chacun de leurs comportements, encore une fois dans la plus grande discrétion.

Dans la gadouuuu, le petit s'y roulait dedans ! 

Après un bon repas, il est déjà l'heure de repartir. Les belles choses ont toujours une fin, dommage.

Pour clôturer ces deux journées, dernière partie de jeux dans le bus avec nos copains nantais. On s'est fait laminé, mais pas grave on a des souvenirs plein la tête.

Sacré Michou (renommée Martine en ballade avec les éléphants) ! 
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Nous avons commencé par prendre un bus de Luang Prabang à Muang Khiaw pour une durée de cinq heures. Pour ne pas changer, il faut remplir l’engin au maximum, Marion s’est même retrouvée sur un tabouret en bois faisant office de siège, un confort absolu ! Stéphane a eu pitié, quelle chance pour lui de faire la fin du trajet sur le tabouret. Être dans ces conditions sur les routes du Laos, on peut vous certifier que, encore une fois, le cul prend cher ! Heureusement, les discussions avec les nombreux français à nos côtés ont permis de faire passer le temps. Oui, il y a beaucoup de French au Laos !


Une fois à Nong Khiaw, on hésitait à rester un peu de temps là bas, mais on ressentait l’envie de se perdre un peu plus... On s’est directement renseigné pour se rendre à Muang Ngoy, uniquement accessible en bateau. Deux heures plus tard, nous voilà dans une barque à moteur, assis sur des planches en bois, entourés de nombreux locaux. On était vraiment plongés dans la vie du Laos, on a adoré ! Hormis le fait qu’il était impossible de tendre nos jambes, ni même de bouger, pendant l’heure durant laquelle nous avons remonté la rivière Nam Ou. Même si les odeurs ne sont pas toujours agréables, qu’on est tous sales et collés les uns aux autres, nous étions ravis de pouvoir jouer avec un enfant présent dans le bateau. Vous vous en doutez, leur hygiène de vie n’est pas comme la nôtre, l’enfant mangeait un concombre, le faisait tomber par terre, le remettait à la bouche, attrapait le tee-shirt de Stéphane, en mettait partout, le père l’essuyait avec ses mains pleine de terre. Ça fait du bien de voir l’Homme dans son état plus sauvage, libéré de ses craintes et ses aprioris par rapport à la moindre bactérie qui pourrait avoir des effets indésirables sur son corps.

Pirogue VIP  !  Lol  

Une fois arrivé à Muang Ngoy, et après avoir mis un quart d’heure à se relever (rah les vieux), nous avons découvert un magnifique petit village perdu dans la montagne, où le temps semble s’être arrêté.

Dès nos quatre pieds sur la terre ferme, plusieurs femmes viennent nous accoster pour aller dans leur bungalow. Stéphane commence la négociation, et on trouvera un bungalow, vue sur la rivière, pour 5 euros la nuit ! Putain qu’on est bon !

On s’installe tranquilou puis on va boire un coup au bar à côté. Assis avec deux 9français dont on n’a jamais su leur prénom, ils nous annoncent que c’est le happy hours. Trop chouette, on passera la fin d’après-midi à boire des cocktails et discuter avec eux. D’ailleurs, la fille que l’on surnommera Dora l’exploratrice, avait une vie passionnante et partait dans quelques jours à Madagascar pour étudier l’environnement dans des zones encore vierges (ça donne pas envie de rentrer tout ça !).

On est vraiment pas mal ici !  

La journée suivante, nous partons pour 5 heures de marche à la découverte de petits villages reculés : Houay Sen et Ban Na. Pour s’y rendre, le paysage est sauvage et nous sommes seuls au monde. Pas un touriste en vue, on est fan !

On a croisé des rivières, l’eau fraîche nous redonnait de l’énergie car il faisait tout particulièrement chaud.

Nous avons d’ailleurs partagé une grande partie du trajet avec des villageois qui rentraient chez eux, Stéphane a proposé son aide pour soulager une vieille dame qui était tout particulièrement chargée.

Arrivés à Houay Sen, on est ravi d’avoir la chance d’être deux petits blancs au milieu des locaux qui mènent tranquillement leur vie. Nous étions d’ailleurs gênés, et par respect nous avons directement rangés nos appareils photos.

Des femmes se lavaient au point d’eau au centre du village, d’autres faisaient du tissage, la cuisine et certaines lavaient le linge dans des bassines. Les hommes avaient plutôt tendance à se reposer dans leur maison en bois ! Des enfants jouaient dans le village. Les coqs, les poules, les chats, les cochons... sont toujours au rendez-vous. C’est vivant et à la fois reposant. On a pas trop tardé car nous avions l’impression de s’initier dans leur vie privée mais c’était pour nous enrichissant. On ne ressent même pas forcément la pauvreté tellement ils ont l’air heureux dans leur simplicité.

Oui oui, il y a un cochon sur la moto (3éme photo), et il n'était pas mort, on l'a bien entendu hurlé! 

Dans le deuxième village, Ban Na, nous avons entendu de la musique en arrivant. Tient donc, une fête ? On s’est de suite rapproché, et des locaux nous ont fait signe de venir s’assoir avec eux. Un moment unique pour nous, inoubliable. On s’est retrouvé au milieu de Laotiens qui fêtaient la première maison bâtie en dur et crépis par dessus. Tout le monde était bourré, mais tellement gentil. On a pris l’apéro avec eux, il y avait de la nourriture étalée qui, on pense, traînait depuis un moment, tout le monde buvait et mangeait ensemble. Le partage entre les gens était beau et sincère. Après quelques shoots de Lao Lao (wiskhy) et des culs sec de bière, on est parti danser avec eux. Ils mettaient toute sorte de musique, morceaux traditionnels jusqu’à de la bonne techno, énorme ! Marion a dansé un moment avec une petite fille qui ne voulait plus la lâcher.

Des mamies se sont aperçues d’un petit trou au pantalon de Marion au niveau des fesses et ont bien rigolé, ahah.

Autant vous dire que le retour a été marrant et que nous sommes rentrés avec la nuit à notre bungalow.

Petit parenthèse, le village s’appelait Ban Na (dédicace à la famille Banna) et comme par hasard... nous avons fais l’apéro !

A l'apéro avec la jeunesse ! D'ailleurs Marion Banna, ton clone était parmis nous!  

Comme la journée de la veille avait quand même était chargée, et que nos jambes commençaient à fatiguer, il fallait reprendre des forces. On nous avait parlé d’un petit déjeuner à volonté pour 30 000 kips (3 euros). Entre le sucré et le salé, il y en avait pour tout les goûts, on s’est pété le bide ! Ensuite on a fait le Phanoi view point aux allures d’un rythme... assez tranquille. L’après-midi, on s’est baladé au village, qui se structure autour d’un chemin en terre, puis nous avons fait une halte au bungalow. Stéphane a pris le temps de réaliser une aquarelle tellement la vue était belle.

Pour notre dernière soirée à Muang Ngoy, nous avons mangé avec nos voisins, les rencontres s’est tous les jours, c’est trop bien !

Ça vaut quand même toujours le coup de grimper !  

Maintenant, nous allons continuer à remonter la rivière Nam Ou pendant cinq bonnes heures. Mais avant d’atteindre notre destination, qui est Muang Khua, il faudra changer trois fois de barque/pirogue, traverser un barrage construit par les chinois (ils nous font chier, ils sont partout !) et surtout... être patient !

Heureusement, la nature est majestueuse, nous croiseront que quelques petits villages, sinon tout le reste est sauvage. La population vit au rythme de la rivière, on aperçoit des femmes, des hommes et des enfants en train de se laver, de nettoyer leur linge ou encore leurs ustensiles de cuisine. Nous avons le temps de flâner, penser, et se dire que nous vivons des moments uniques et très beaux. Encore une fois, malgré le mal au cul et aux jambes, on est bien et heureux.

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21.077764,102.509727

Muang Khua, North of Laos

Nous arrivons à Muang Khua... « sous le soleil des tropiques, l’amour se raconte en musique » ! Non c’est une blague, il pleut des cendres ta race !

Petite explication : c’est actuellement la période sèche au Laos, la saison des pluies débute dans un bon mois (si on ne se trompe pas, Cyril on a besoin de ta confirmation ahah!). La période des cultures étant terminée, les « agriculteurs » mettent le feu aux résidus dans les champs de rizières afin de les nettoyer pour ensuite replanter avant que la pluie ne revienne. Les cendres issues de ses brûlis jouent également un rôle de fertilisant pour le sol. Ok, jusqu’ici on est bon. Sauf que... ça créait beaucoup, beaucoup, beaucoup de fumée. Vous avez dû vous en rendre compte mais plus on monte vers le Nord et plus un voile blanc (parfois gris/marron) apparaît sur les photos. Le ciel bleu à quasi disparu et on peut même regarder le soleil dans les yeux tellement la pollution est énorme !

Entre la chaleur, la pollution quotidienne (toute sorte de déchets cramés, véhicules, travaux, poussières, etc.) et les brûlis... on est gâté ! Ah là d’un coup vous êtes content d’être encore en France hein ? 😛

La qualité de l’air est considéré comme hasardeux sur les sites internet, au niveau violet le plus élevé. On commence même à le ressentir physiquement, avec par moment les yeux qui pleurent, des caquines noires dans le nez et picotement dans la gorge.

Le voyage ce n’est pas que des rencontres et des beaux paysages, c’est aussi se rendre compte de la réalité. Les pays en voie de développement comme le Laos ont énormément à jouer dans la préservation de notre environnement. C’est ici qu’il faut commencer à agir et trouver des solutions. Que ce soit prioritairement pour la santé des populations locales où l’humanité en général. On le voit, ils n’ont aucune, mais alors aucune, sensibilisation à ce sujet. Les papiers c’est par terre, les véhicules fument souvent noir, et ils crament vraiment tout (même les forêts) ... et pourtant c’est la nature qui assure leur survie, c’est très paradoxal.

En rentrant, on devient écolos 😂


Première petite maladie pour Stéphane, un rhume sans doute (couplé à la pollution) ! On avait pas l’habitude de sortir les vestes le soir dans le Nord du Laos. Vraiment pas marrant pour lui, fièvre, sinus bouchés et yeux qui pleurent ... Heureusement, le large choix de notre trousse de secours et les dolipranes de maman kiki lui permettront de se remettre sur pied deux jours plus tard. Ce qui viendra réchauffer son moral au bon moment, sera les super programmes télé du Laos ! Et oui, on retrouve après un mois d’absence dans nos vies : la télé ! Enfin, on ne comprendra strictement rien, mais cela aura attiser notre curiosité pendant de longues minutes.

Au bout de sa vie ! 

Cependant, cette ville de passage pour de nombreux voyageurs entretient un autre rythme de vie. Cela commence avec un réveil brutal à 5h30 du matin par une sirène à forte résonance à l’échelle de toute la ville. Suivie de 1h non stop d’alternance entre musiques et propagandes religieuses et politiques. Comment vous dire? C’était vraiment très surprenants.. et sachez qu’il est alors impossible de se rendormir !!

6h du matin : ville déjà très très active ! Entre, folie passagère où toutes les 30 scd un nouveau klaxonne retenti, enfants en uniforme près à partir à l’école qui jouent dans les rues, petites dames assises au bord de la route vendant toutes sortes de nourritures, musique à fond dans les magasins ou encore restaurants ouverts près à accueillir leur clients; on regarde à deux fois notre heure pour savoir si l’on a pas de l’avance sur la montre. C’est trés bruyant mais c’est aussi beaucoup de vie et d’énergie dés le petit matin.

Muang Khua est également très connue pour ses départs pour plusieurs destinations, notamment : points principaux du Nord du Laos, le Vietnam, la Thaïlande ou la Chine. Et d’ailleurs nous aurons le plaisir de retrouver plusieurs connaissances et de partir ensemble pour la suite de nos aventures.

Enfin, ce petit break nous permet aussi de prendre du temps pour nous et aussi pour vous les amis. Écriture du blog, tri des photos, appels avec les familles et planification de nos futures journées.

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Maintenant, il est temps de se diriger vers la Thaïlande, notre visa au Laos touche bientôt à sa fin !

Pour cela, on rejoint la ville de Luang Namtha grâce à un bus local. Les routes sont très sinueuses et en très mauvais état.

Sur le chemin, on a l’impression de découvrir une face cachée du Laos, on reste bouche baie.

On traverse de nombreux villages où la pauvreté semble être accentuée. Les conditions de vie ont l’air difficile, ça nous met des frissons. Ils vivent au bord de la route, très fréquentée par les camions car le Nord du Laos est limitrophe avec la Thaïlande, la Chine et le Vietnam. Comme c’est la seule route réellement goudronnée, c’est un axe stratégique pour tout transport de marchandises. Les chinois grappillent de plus en plus l’espace : construction d’une autoroute allant jusqu’à la Thaïlande, implantation de gros bâtiments pour lesquels on ignore leur utilité ... Les écritures chinoises sont nombreuses, il est donc facile de repérer qui est la conséquence de ce désastre. Tous ces travaux créaient d’énormes nuages de poussière et encore une fois de pollution. La végétation, mais surtout la population, sont recouvertes par ces saletés. C’était touchant de voir des enfants jouer sur le bord de la route et se faire asperger par les gazs d’échappement noir des camions ainsi que les fines particules de terre qu’ils dégagent. C’était touchant de voir les conditions dans lesquelles ces personnes vivent. C’était touchant de voir les fumées rentrer dans leur habitation, se déposer sur leur linge étendu ou encore sur les malheureux légumes qu’ils tentent de vendre aux passants. C’était touchant de voir ces personnes nous faire coucou quand ils apercevaient nos têtes blanches, comme si nous étions une petite lueur d’espoir dans leur journée. Les coqs, les poules, les cochons... semblent avoir disparus. Se font-ils tués par la circulation ? Fenêtres ouvertes pour espérer un peu d’air, l’odeur est insupportable et l’intérieur du bus devient lui aussi très poussiéreux (tout comme nous).

Ces images étaient dures et frappantes. Pourquoi des populations aussi fragiles doivent subir autant de complications et de mépris ?

C’est dans l’incompréhension, et franchement avec une boule à la gorge, que nous arrivons à Luang Namtha après dix heures de bus.

Pour notre dernière réelle journée dans le pays, on décide de louer une moto et de se perdre en direction du Nord, vers la frontière avec la Chine.

On traversera de nombreux villages aux allures assez semblables à la journée de la veille. On s’arrêtera se dégourdir les jambes dans un village, une mamie vient nous interpeller et nous montre sa main enroulée d’un torchon. Elle déballe le tout, à l’intérieur une feuille de bananier et plusieurs plantes, et surtout une main enflée et bleue. Avec beaucoup de compassion, on essaie de lui expliquer par des signes qu’il s’agit sans doute d’une fracture, qu’il faut qu’elle repose sa main, mais que malheureusement on ne peut rien faire pour elle. Pas d’accès aux soins, elle repart en portant son panier sur le dos. Encore une image forte...

On roulera longtemps, le regard un peu vide malgré la beauté de la région. Un panneau indique une cascade, on fonce se remonter le moral !

Sur le chemin du retour, on aperçoit au loin une sorte de branche au milieu de la route. En fait, c’était un putain d’énorme serpent tout noir, quand on vous dis énorme c’est genre cinq mètres de long ou plus. Ce con, il a bougé juste au moment où on est passé, il a dressé sa tête et son corps soudainement. Rempli de frissons, Stéphane a accéléré pour se barrer le plus vite possible.

Avant de vous exposer nos aventures en Thailande, on voulait aussi revenir sur les conséquences atroces et énormes des bombardements massifs et répétitifs des américains sur le Laos pendant la guerre du Vietnam.

Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à faire un petit saut sur le net, vous vous apercevrez que la France à sa part de responsabilité. On va pas vous faire un cours d’histoire hein 😛

Le Laos a été le pays le plus bombardé au monde.

C’est bizarre on voit très peu de personnes âges ici ? Ah si pardon, la plupart ont un bras, une jambe ou encore un œil en moins... On voit dans les comportements de cette population des personnalités dures et marquées par ces horribles évènements. C’était dans les années 60 et au début des années 70, c’est très récent il reste d’ailleurs encore aujourd’hui de nombreuses mines non explosées (80 millions il nous semble). Il existe encore des histoires où des enfants pensent qu’il s’agit d’un jouer et se font littéralement exploser la gueule. Ce pays a souffert, beaucoup souffert, c’est ce qui le rend aussi touchant aujourd’hui. Ils n’avaient rien à voir dans l’histoire, mais c’est eux qui ont le plus ramassés juste parce que le Laos se situait sur un point stratégique de passage pendant la guerre (pour le ravitaillement du Vietnam).


Leurs vies ont été anéanties, ils ont dû repartir de zéro alors qu’ils n’avaient déjà pas grand chose. Notre sensibilité a été immense tout au long de ce mois passé dans ce pays 🇱🇦. On est fier de t’avoir découvert sous différents angles et on te remercie pour tout ce que tu nous as apporté.

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C’est l’heure de partir pour découvrir la Thaïlande 🇹🇭

On passera la frontière avec Mégane que nous re croisons par pur hasard à la station de bus avant le départ. On s’était déjà vu à plusieurs reprises durant notre voyage au Laos, ah que c’est beau les coïncidences 😀

Tout s’est déroulé à merveille, et contre toute attente, cette frontière est très simple à traverser et les contrôles sont minimes !

Sawatdi kha, khap au masculin, bonjour la Thaïlande ! Dès notre arrivés dans le pays, on s’aperçoit directement d’un niveau de développement... nettement supérieur que celui du Laos. On a presque l’impression d’arriver dans le turfu (futur en verlans), ahah.

On sera même impressionnés par le premier marché qu’on découvre, c’est comment dire... beaucoup plus hygiénique et c’est vrai que la nourriture donne un peu plus envie !

On se dirige alors vers Chiang Rai, ville la plus proche de la frontière avec le Laos.

Grosse surprise pour nous, et contrastes frappants par rapport aux dernières semaines vécues. On a vraiment l’impression d’être des indiens dans la ville avec nos sacs à dos, perdus, et déboussolés par la grandeur de Chiang Rai. Il y a du monde, beaucoup de bruit, et c’est largement plus moderne qu’au Laos. On voit des supérettes, des magasins, un bar à chat, des pizzerias, un 7eleven, des vrais restaurants, des immeubles, beaucoup d'enseignes... tout cela avait disparu de notre cerveau !

Chiang Rai _ avril 2019 


Une fois l’auberge trouvée, on hallucine par tout ce qui nous entoure... et on s’aperçoit qu’on a passé un mois avec moins de confort. Euh les gas... il est où notre bungalow avec hamac et vue sur la rivière ?

« Oh putain t’as vu il y a de l’eau chaude ? »

« Ouaaaawww mais il y a un cadre qui s’illumine »

« Ah mais le sol il est propre, la chambre elle sent bon, il y a pas de bêtes à l’intérieur »

« Wenculé mais il est trop beau l’espace commun, il y a une batterie pour jouer de la musique »

« Attend mais ils parlent trop bien anglais, on est dans la merde »

« On a même une facture, c’est quoi ce délire »

« Café et thé à volonté, c’est un quatre étoiles »

« Une couette et des draps blancs tout propre, on va dormir comme des rois »

On ira ensuite manger au night market juste à côté. Le choix en nourriture est varié et la présentation des stands donne envie de tout dévorer. Ça sent bon le pétage de bide ! On goûtera enfin les fameuses Pai Thaï tant complimentées par toutes nos rencontres, et on se fera le plaisir de commander des beignets à la crevette. Marion est inquiète, elle a peur de reprendre les kilos perdus au Laos. Stéphane, lui, est content car il avait du bricoler un nouveau trou pour sa ceinture. Il est tellement choqué de cette nouvelle découverte qu’il ne parlera que du Laos toute la soirée... nostalgie énorme pour lui ! Marion est beaucoup plus enthousiaste et très curieuse de découvrir ce nouveau pays.


Dès le lendemain, location de scooter, et panique à bord pour Stéphane... il faut rouler à gauche. En fait, on prend très vite l’habitude, il faut juste se faire une piqure de rappel avant de reprendre la bécane, et bien dire à notre petit cerveau « roule à gauche ».


Le Wat Rong Khun - White Temple

Architecture majestueuse jusqu’au moindre détail.

Yo Véro, on a trouvé ta pote la grenouille ! 


Le Wat Rong Suea Ten - Blue Temple

Selfie Bouddha !

Un intérieur unique en son genre, des peintures murales de toute beauté et très minimalistes.


La maison noire

Art très décalé avec des bites partout. Une revisite contemporaine de la religion bouddhiste, mais pas trop d’explications à vous apporter. Nous concernant, on a pas tout compris !

 Wath else ?


Wat Phra Singha

Temple moins connu découvert en balade au centre ville où nous avons assisté (en privé !) à une belle prière d’un moine.

Arrêt dans un marché local


Le soir, retour au night market avec Mégane et son ami Patrick. Nous avons pris un hot pot où tu réalises toi même la soupe, un délice !

Malgré le changement brutal de notre environnement de vie, nous avons adoré la ville de Chiang Rai qui s’apprivoise rapidement. Elle accueille des temples magnifiques et il fait bon se perdre à la decouverte de l'inconnue !

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Après une escale à Chiang Mai, don’t worry on se retrouve plus tard, et de nombreux virages, nous voilà à Pai dans le Nord de la Thaïlande.

Petite ville au milieu de la montagne, devenu un point de rendez-vous pour les backpackers, avec un côté hippie assez agréable. Mais bon, beaucoup de touristes à un seul même endroit quand même ...

Notre objectif ici était uniquement de faire un trek sur deux jours dans la province de Mae Hong Son et d’éviter les programmes ultra-touristiques des agences de Chiang Mai. Pari réussi !

On aime bien se laisser porter dans notre voyage en essayant de fonctionner avec les intuitions.

Quand nous sommes arrivés à Pai, on a légèrement galéré à trouver une auberge dans nos prix. Une fois installés, on entend nos voisines françaises dirent au téléphone qu’elles partaient en trek pour deux jours le lendemain. Pardon, un trek ? Euh, salut les filles, on est intéressés nous aussi !

1 heure plus tard, trek réservé pour deux jours et une nuit à la découverte de la jungle et des villages ethniques. A ce moment là, on ne sait pas trop dans quoi on s’embarque mais bon on verra bien.

Le lendemain matin, un bon petit déjeuner s’impose pour prendre des forces avant notre grand départ. Nous faisons la connaissance de notre guide : Mr Chai. Au premier abord, il semble très pressé et pas très communicatif.

Nous réglons quelques derniers détails avant de s’arrêter dans un petit marché local. Nous faisons le plein de provisions avant de partir : légumes, fruits, pâtes, riz, poulet, herbes, épices, pain, œufs, petit dèj... enfin la liste complète pour ne surtout pas mourrir de faim ahaha ! Durant ces 10 petites minutes au marché, à nous 4 on lui aura répéter une bonne poignée de fois : « Please, no spicy ! »

De très bonne humeur et motivés par ces nouvelles aventures qui nous attendent, nous montons à l’arrière du pick up et LET’S GOOOO !

Après une heure de route, nous arrivons dans un petit village qui marquera notre point de départ. Deux chiens, type border-collie, nous accompagneront. Un noir, bien expérimenté et un blanc plus jeune qui sera en apprentissage. Mr Chai rigole lorsque Marion demandera leurs prénoms. En Asie, les relations humaines et animales sont très différentes par rapport à chez nous. Ici, ils ont juste une utilité et non une compagnie. Stéphane demandera plus tard au guide, et effectivement ils mangent les chiens en Thaïlande...

On est chaud chaud chaud ! Allez kiki, au charbon !  

Les premières minutes de ce trek s’annoncent hard. 30 mn à pic avec un rythme assez intense, Mr Chai annonce la couleur direct ! On s’aperçoit très rapidement que nous l’avons jugé beaucoup trop vite, il est rempli de bienveillance, de gentillesse, d’humour et avec une touche de folie. Un vrai Homme de la nature avec sa machette autour de la taille et ses sandalettes en plastique en pleine jungle ! Les deux premières heures de marche sont assez difficiles, il fait très chaud, nous avons déjà descendu plus d’un litre d’eau et le paysage sec n’est pas sensationnel. Beaucoup de feuilles mortes sur notre chemin qui laissent place à de belles gamelles, n’est ce pas Marion ?

Il est temps de faire une petite pause, et de s’arrêter manger un bout. Pendant que notre guide nous préparera notre repas, nous essayerons de répondre à son énigme : « Débrouillez vous pour faire du feu! » Génial !!! Comme des aventuriers de Koh Lanta, on prend ça comme un vrai défi ! Vous avez pas déjà rêvé de savoir faire du feu, vous? Nous à l’unanimité, c’est un grand OUI ! On se concerte, on réfléchit, on rassemble nos idées, on cherche autour de nous ce qui parait bien sec, on ramène des cailloux, on frotte, on tente, ça ne fonctionne pas, on réessaye, puis on change d’idée, enfin... on aimerait y arriver mais en toute franchise c’est un gros échec. Et Mr Chai ne se prive pas de se foutre de notre gueule !

Maintenant, place à la démonstration, et on vous assure que nous resterons tous les quatre bluffer. Sa maîtrise et sa facilité à utiliser chacun des éléments de la nature sont hallucinants. Rien de plus banal pour lui, il se trouve dans son environnement et il est à l’aise comme un poisson dans l’eau. Nous adorons ce moment et lorsque le feu s’allume nous chanterons tous ensemble : « Et pour Mr Chai, hip hip hip? Houra !

Un bon repas nous attend, que nous degusterons tous ensemble dans la rigolade et la bonne humeur. Décidément, ce Mr Chai, un vrai homme à tout faire !

On repart, le ventre plein et les batteries rechargées avec notre petite équipe.

Rapidement, le paysage change pour notre plus grand plaisir. Forêt de bambous qui laisse place à un joli vert verdoyant. On retrouve bien l'esprit de la jungle et c'est très agréable de randonner dans ce calme et cette ambiance. Nous entendons par exemple continuellement le champ des oiseaux, mais sans jamais pouvoir les observer.

C'est à la fois mystérieux et curieux. La température s'adoucie mais les sentiers deviennent de plus en plus raides et compliqués. C'est assez glissant, et encore une fois, Marion fera de belles gamelles !

Notre guide nous apportera son savoir et ses connaissances tout au long de la marche. Les deux chiens, eux, sont toujours avec nous et sont de très bonne compagnie. Et même quand il s'agit de se raffraichir dans une rivière, ils sont aussi de la partie.

Une petite demi heure avant d'atteindre notre point d'arrivée, un des chien se met à aboyer très agressivement. Ça dure sans jamais s'arrêter. On comprend que nous ne sommes pas seul !

Mr Chai sort sa machette, part retrouver le chien sous des feuillages et nous demande de rester l'attendre sur le chemin. Il resort, paniqué, en criant : "COBRA, COBRA, COBRA !"

Dans l'instant T, le cobra s'enroule autour d'un bambou, impressionné par les aboiements répétitifs du chien. Il se gonfle au niveau de la tête, souffle comme un chat, et jette du venin.

Notre adrénaline est à son maximum et nous resterons impressionnés par ce spectacle. Malgré le fait que nous soyons face à l'animal le plus dangereux de la jungle, nous avions une confiance aveugle en notre guide. Même si ce sacré mister Chai voulait absolument le tuer pour le faire griller le soir ! Nous sommes à environ 2 mètres, aux premières loges, sur nos gardes !

Au final, nous avons pu l'observer pendant une bonne vingtaine de minutes, c'était hallucinant. Le chien, n'a cesser de nous protéger. Et sachez qu'à notre arrivé au village, c'était le scoop de l'année à raconter !!!

Mr Chai, énerver un cobra est-ce vraiment une bonne idée... ? Be careful.

Photos et vidéos seront partagées à une bonne partie des habitants. Et il faut dire que c'est pour nous une facilité d'introduction et de dialogue.

Après tant d'émotions et les 10 km de la journée, nous partagerons nos fruits secs avec les locaux. On pensait rester au village se reposer, finalement on partira visiter une grotte avec de belles chauve-souris ;)

Nous resterons la nuit en compagnie d'une ethnie appelée "Karen".

C'est agréable, jovial, fleuri et organisé. Tout est à sa place et bien rangé. Pas comme au Laos ou c'était parfois le foutoir ! Le matériaux principal utilisé pour fabriquer les maisons est le bois de bambou. Souvent tréssés, il peut servir pour le sol, le plafond ou les murs.

À la découverte du village, beaucoup d'échanges comme des sourires ou des mains qui se lèvent pour nous saluer. Comme quoi, la communication non verbale est aussi un vrai langage ! On se sent bien et on a hâte de savoir avec quelle famille nous passerons la nuit (on pense aussi à la douche !)

Chai nous confie à un jeune du village, Mr Ten, qui sera très attentionné envers nous. Ce sont ses parents qui auront l'amabilité de nous accueillir. À notre arrivés, du thé vert et de la pastèque nous attendent. Ils sont vraiment adorables.

Elle, porte des vêtements tradionnels fait main dans le rose et le noir. Tandis que lui, est trés fier de pouvoir nous dire bonjour ou merci en français.

Bienvenue chez les Karens !  


Au moment de se laver un petit coup, de belles séances rigolades pour arriver à s'organiser avec seulement une bonbonne d'eau froide et une bassine au fond du jardin entre deux tôles. Une belle phrase sortie du fond du coeur d'Elodie "bon allé c'est parti, je vais me mettre à poil et aller dans la porcherie".

Plus tard et pour continuer sur cette bonne ambiance, nous proposons notre aide à la préparation du repas. Là aussi, moment très simple que l'on adore. Mr Chai et cette petite dame nous guident dans les tâches. Épluchage des légumes, hacher les épices, préparation de la soupe... tout cela, avec un gros gros retour en arrière qui nous fait du bien. Les grosses marmites, la grosse théière en métal pour faire chauffer l'eau ou encore les vieux dessins sur les assiettes nous rappellent nos souvenirs de gosses chez papis et mamis. On se relait à tour de rôle pour remuer la tambouille sur le feu. La dynamique est géniale et il est temps maintenant de se réunir. Assis tous ensemble sur un tapis et autour d'une table basse ronde, nous dégusterons les petites merveilles réalisées grâce à la participation de chacun. Entre convivialité et chaleur, nous sommes au cœur de l'authenticité pour notre plus grand bonheur.

Nous passerons la nuit sur une terrasse abritée, en guise de matelas des petites nattes et une super moustiquaire pour nous protéger de toutes bestioles bizzaroides.

Comme d'hab, nous serons réveillés à 5h par le chant si doux des coqs... (on va tous les faires rôtir !)

On repart, tous en forme pour une nouvelle et dernière journée de trek ! Et ça grimpe, encore et toujours ! Nous chantons, rigolons, découvrons, prenons des photos, des selfies, apprenons des mots français à notre guide, se faisons des blagues ou encore des peurs, partageons et surtout transpirons.

Qu'est ce qu'on kiffe !!!  

La bonne ambiance est toujours au rendez-vous et tout cela entre jungle et paysages de cultures. On aura même eu l'occasion de participer au ramassage des oignons avec des locaux ! Moment improvisé vraiment sympa, par contre on était très lent par rapport à leur maîtrise avérée. Nous continuons toujours nos kilomètres avec des petits arrêts : cascades, grottes, rivières, balançoire naturelle, pause repas en compagnie des cochons et arrêt dans un autre village ethnique. Sur ces 13 km de marche nous serons étonnés par la variété du paysage malgré la saison. Nous retournerons au village pour faire un dernier aurevoir avant notre départ. Et la encore, c'est un ananas tout frais qui nous attend.

Retour à l'arrière du pick up dans le calme, un brin nostalgique de ces deux journées exceptionnelles.

Mr Chai, nous avons adoré ce petit homme (aussi petit que toi Bouchon !) qui nous aura permis de vivre de précieux et uniques moments. C'est le cœur serré que nous le prenons dans les bras en le remerciant une nouvelle fois avant de reprendre notre sac à dos pour de nouvelles aventures !

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La gare de Chiang Mai étant un peu écartée du centre ville, nous prenons un tuktuk tuning jusqu’à notre auberge. Ok, elle est bien située, on avoue. Par contre, la chambre est une vraie cage à poule, avec une seule petite fenêtre, et qu’est ce qu’il fait chaud là dedans. Une fois dans la piaule, c’est à poil en mode sonna, étoile de mer et on bouge plus !!!

Et merde, on a réservé deux nuits, on va continuer à vivre au jour le jour, c’est moins contraignant, ahah.

Pour info, Chiang Mai était la ville la plus polluée au monde une semaine avant notre passage. Hésitant sur notre itinéraire, nous regardions assez régulièrement l'état de l'air dans la ville. Nous avions vu des photos qui étaient loin de nous rassurer ... Ayant perçu une nette amélioration, nous avons décidé de s'y arrêter quand même au risque de repartir quelques heures après. Finalement, rien d'inquiétant à notre arrivée, et aucune gêne respiratoire, on est rassuré !


On décide de louer un scooter pour les prochains jours, c’est beaucoup plus économique et on adore cette sensation de liberté. Bon, on a vu beaucoup d’accidents qui nous ont bien rappelé de faire attention... Stéphane commence à prendre les habitudes d’Asie, on double par la gauche, la droite, au milieu, on claxone, on force le passage. Enfin pas tout à fait, on a pas encore roulé en sens inverse sur une grande ligne droite, NOUS ! Par moment, c’est vraiment la jungle sur la route, surtout aux heures de pointe, mais ça nous amuse. Marion fait bien son rôle de copilote et prévient Stéphane de chaque danger, elle nous a d’ailleurs évité qu’un autre scooter nous rentre dedans, c’est passé à un poil de cul !

La première après-midi, nous sommes partis manger au Huay Tueng Tao Lake, on avait entendu dire que les locaux aimaient aller à ce lac, alors on a foncé.

La Thaïlande c’est quand même tout particulièrement touristique, et c’est parfois dur de s’isoler pour rencontrer la vraie vie locale...

Sur le trajet, on s’est fait arrêté par la police (on le savait, c’est le rituel à Chiang Mai). Pas de permis international ? 500 bath, soit 14 euros. Ce qui est bien, c’est qu’une fois le justificatif en main, tu peux te faire arrêter autant de fois que possible sans rien re payer. On peut vous le confirmer car on s’est fait contrôlé cinq fois au total, façon la police et Stéphane ça fait deux !!!

Ensuite, c’est parti pour la tournée des temples. Ils sont nombreux mais tous différents. C’est fou comme chacun peut avoir sa particularité et son originalité. Cela nous permet de mieux découvrir la ville, de se perdre, de trouver de nouveaux endroits, de se reperdre, de se re re perdre, de péter des plombs contre Maps.Me quand on compte sur lui pour se retrouver alors qu’il nous fait tourner en rond...

Quelques noms de temples :


Dans la plupart d’entre eux, ils préparaient la fête de l’eau (Songkran, nouvel an bouddhiste) qui débute le 12 jusqu’au 15 avril.

On adore les petits temples où il est possible de se retrouver qu’avec les moines qui entretiennent les lieux et font des prières. Ces endroits de sagesse sont calmes, doux et apaisants.


Après une nuit transpirante (on parle de la chaleur hein!), direction le Doi Suthep Pui National Park : village, temple et cascade ... sans eau. Quand on vous dit qu’il fait trop chaud ! En scooter au feu rouge, il n’y a pas que le feu qui est rouge, on crame.

Le Wat Phra That Doi Suthep est un des sites les plus sacrés de la région.

Priéres et pensée pour ceux que l'on aime - Doi Suthep  

Le Doi Inthanon National Park, ça fait près de 200 bornes dans la journée, mais ça vaut largement le coup !

Attention, ça monte et ça tourne. A deux sur un scooter, le gasoil diminue à vue d’œil, on commençait à se demander si on allait pas tomber en panne d’essence.

On s’est rendu au plus haut point de la Thaïlande, la température était d’environ 10 degrés, heureusement nous avions pris nos vestes. Choc thermique avec les 30 degrés à notre départ au petit matin ! La végétation change radicalement. D’une couleur vert intense, elle est dense et belle. On peut voir des fougères, du lichen, de la mousse, et d’autres espèces vivant dans des milieux plutôt froids et globalement humides.

Tout en haut de la montagne, une randonnée d’environ 2h nous a permis de nous dégourdir les jambes. La vue n’était pas terrible à cause de ... on vous laisse deviner ?! Roulement de tambours ... La pollution bien sur !!

Deux grandes pagodes sont présentes et rajoutent un charme au paysage.

En rentrant, comme nous étions la veille de Songkran, et que certains petits malins avaient décidé de commencer la fête un peu avant, on s’est pris des sauts d’eau dessus en roulant en scooter. Un peu dangereux mais vraiment surprenant, et surtout très amusant. Ce sera fou rire assuré jusqu’à notre retour, à se pisser dessus de rire !


Le soir, nous allions au Night Bazaard et comme son nom l’indique, c’est vraiment le bazars !!!

Il y a du monde, c’est assez compliqué de se déplacer et c’est toujours les mêmes stands. Mais bon, Marion aime tellement les marchés... qu’on l’aura vu en large, long et en travers !

Dans un sous-sol, on a découvert plusieurs artistes qui exposaient leurs tableaux. Impressionnant, on aurait dit des photos, même pire, comme si l’image allait sortir de la feuille à tout moment. D’un coup, on voit un monsieur reproduire la photo d’un chien. Même pensée pour Stéphane et Marion : « mais va y, on demande qu’il nous fasse un dessin de Poncho pour lui faire honneur ». Good idea !

Deux jours plus tard voici le résultat :

Tu vas nous manquer petit Poncho ♡ 

Le jeudi 11 avril, à 21h21, une voiture s’est arrêtée pour nous laisser traverser sur un passage piéton.


Pour notre dernier jour à Chiang Mai, nous étions excités de vivre le lancement de la fête de l’eau. Soit disant qu’en Thaïlande, c’est le lieu pour fêter le nouvel an bouddhiste.

Comme des gosses, on fonce s’équiper : achat de pistolets à eau, seaux en plastiques, et protection pour nos portables.

Une fois près, on déboule dans les rues et c’est parti pour la mega giga bataille d’eau, dans une ambiance enfantine et très amusante. Les thaïlandais étaient tout simplement à fond dans le délire, tu peux pas faire un mètre sans te recevoir un sceau sur la tête ! Le mieux était au niveau du rassemblement principal, quelles rigolades. Avec tout le monde en train d’arroser les voitures, scooters, vélos, tuktuk, personne n’a pu y échapper !

Et bien évidement, deux falangs (nom donné aux étrangers) qui cherche le bâton pour se faire battre (oui, on adore embêter les gens !)... on a pris cher ! Mais eux aussi aiment beaucoup taquiner, vraiment très bonne ambiance. On y restera toute la journée avant de prendre un train de nuit pour Ayutthaya.

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Ayutthaya, nous y sommes enfin après seulement quelques heures de sommeil. Nous sommes dés à présent dans le centre du pays, à deux heures de Bangkok.

Il est tôt, mais nous tentons quand même de rejoindre notre guesthouse afin d'y déposer nos bagages. À tout heure et n'importe où, il y a toujours les fameux tuk-tuk ! Et d'ailleurs, on commence à devenir beaucoup plus ferme sur les négociations de prix.

Nous sommes accueillis par une petite dame toute jolie et vraiment adorable. Elle nous offre un café avec une banane dés notre arrivés et semble déjà être aux petits soins pour nous. Pas de bol... Problème de réservation! Alors alors, comment vous dire ? Nous sommes le jour de l'an, il est 5h du matin et il est pratiquement impossible de communiquer mise à part avec Google traduction (qui traduit étrangement le français en thaï et vice versa).

Euuuh... de bon matin, tout cela s'annonce trop compliqué ! Heureusement, un compromis sera trouvé et nous dormirons dans la réception !

Rencontre incroyable !   ❤

Nous décidons de louer des vélos pour partir à la découverte de cette ville riche en histoire. Ces vestiges sont d'ailleurs classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Nous ferons plusieurs temples avant de tomber sur la cérémonie d'ouverture de Songkran (nouvel an bouddhiste).

Vestiges d'Ayuttaya. 

Les drapeaux aux couleurs de la Thaïlande ainsi que bougies et couronnes de fleurs décorent l'allée pour entrer dans le temple le plus cérémonieux. La plus part des hommes sont vétus d'un petit polo jaune portant le symbole de la royauté, tandis que les femmes, sont habillées de leur plus belle tenue traditionelle pour ce jour.

Cérémonie d'ouverture. 

Beaucoup de personnes sont presentes, et beaucoup attendent leur tour pour acheter des bouteilles en verre parfumées. La tradition en ces trois jours de Songkran est de verser de l'eau sur les bouddhas en symbole de porte bonheur. Les enfants, eux, versent de l'eau sur les pieds de leurs ainés en symbole d'humilité. Nous nous laisserons porter par ce mouvement, assisterons aux priéres et recueillement avant de continuer notre visite.

Le long d'une avenue, bataille d'eau et jaser coulant à flot avec 4 éléphants domptés faisant le show. Ça peut paraître beau de loin, mais beaucoup moins de près. Après notre aventure avec les éléphants au Laos, nous avions peine à voir ces pauvres bêtes maltraités faire l'attraction touristique, dans le but ultime de récolter seulement quelques billets. Nous repartons avec une boule à l'estomac.

Mouvement de foule autour des éléphants. 

Autour de 14h, et après plusieurs heures de vélo la chaleur nous oblige à revenir à la guesthouse. C'est trés ettouffant. Nous resterons tranquille, à l'abri de cette chaleur insuportable.

Le soir, nous irons manger dans les rues. Nous trouvons des "Street food" absolument partout et mangeons pour quelques euros. Brochettes, grillades, plats en sauce, soupes, salades, poêlées de riz ou de noddle... On a fait le tour, mais c'est toujours agréable pour nous de deguster ces saveurs en étant plongés dans la vie locale.

En rentrant, nous assisterons à un défilé toujours aussi riche en eau et en ambiance! C'était essentiellement des jeunes en scoot ou dans des bennes de 4x4 qui tournaient dans une même rue. Musiques et batailles d'eau jouent à l'unisson. Étant spectateur de ce combat entre locaux, on a bien rigolé! Ça n'égalait pas la folie de Chiang-Mai, mais cela restait un bon divertissement.

En route pour la capitale !  
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La périphérie de Bangkok vu depuis le train est surprenante, remplie de bidonvilles. Les gens vivent sous le moindre mètre carré d’ombre, sous les ponts, ou encore en plein soleil. Juste quelques tôles pour s’abriter, les uns entassés sur les autres. Au loin, on aperçoit les gratte-ciel qui montrent bien le contraste de la Thaïlande entre les pauvres et les plus riches.

Pour être au plus près de notre hostel, on s’arrête dans une petite gare... enfin, on est descendu au bord des rails, il n’y avait pas réellement de gare en fait ! Un peu de marche, un tuktuk et on découvre une superbe auberge dans un quartier calme de Bangkok (c’est rare le calme ici).

Le personnel est très accueillant et nous sommes très rapidement à l’aise.

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Pour notre première après-midi à Bangkok, on cherche d’abord à se procurer une carte SIM et un peu de forfait. Nous avions fait le choix jusqu’à présent de se connecter uniquement à des points WIFI afin d’utiliser au minimum nos téléphones et internet ! Mais pour Bangkok, on nous a fortement conseillé d’utiliser GRAB (UBER en thaïlandais) ou il est possible de réserver son taxi à prix fixe via l’application. Il nous fallait donc du réseau ! Cela évite des négociations souvent compliquées et des arnaques qui arrivent très vite.

Le dimanche après-midi, il est possible de voir gratuitement des combats de boxe thaï diffusés en direct sur Chanel7, chaîne locale thaïlandaise. Certes, on y connaît rien en boxe, mais le spectacle est impressionnant. Les boxeurs commencent par faire des prières aux quatre coins du ring suivies d’un petit show, comme un échauffement en danse. Le premier round est très tranquille, sûrement pour mieux connaître son adversaire, essayer d’analyser sa manière de jouer et ses technIques d’attaques ainsi que de défenses.

Plus les rounds défilent, plus les combats sont intenses, forts et nerveux... parfois jusqu’au ko !

Les locaux font des paris et supportent leur boxeur avec engouement... et des cris super bizarres (un genre de jouissement à chaque coup donné, on s'amuse à faire pareil, ahah). Les billets défilent dans la salle, on n’a toujours pas compris comment ils arrivaient à se comprendre dans ce brouha.

Violence dans le respect du sport (on a des vidéos à montrer !!)

Le Chatuchak Market, un bijoux pour les empiètes.

Le Chatuchak Parc, un lieu de rencontre et de détente.

Day number 2 :

Nous prenons un bateau pour aller en ville, c’est rapide et un bon moyen de découvrir Bangkok. Il y a beaucoup de monde, les coups de sifflets nous cassent les oreilles et les nombreux bateaux se croisent et se re croisent. Les arrêts sont assez brutaux, il faut bien s’accrocher !

Une fois arrivés au chinatown, on découvre un quartier tout simplement hors du commun. Les enseignes foisonnent le long de l’avenue, tout comme les passants qui déambulent massivement. Les couleurs jaune, rose et vert des taxis sont en parfaite harmonie avec le quartier, lui même très coloré.

Petites ruelles, quartier Indien et marché aux fleurs

La fameuse Kao San Road, la rue des backpackers et de la fête ! Les restaurants et les bars sont variés, et globalement assez chers pour la Thaïlande ! Pendant le nouvel an bouddhiste, les batailles d’eau ne s’estompent jamais. Pas une seconde au sec !

Bateau sur le Klong Bangkok Yai.

On a fini là sans trop savoir pourquoi ! A la base nous voulions visiter le grand palais mais il était fermé pour cause de cérémonie pendant le nouvel an bouddhiste. Un monsieur est venu nous voir et nous a proposé cette activité. On comptait faire ce tour en bateau mais on ne savait pas exactement où ni quand. Beau parleur, on s’est laissé embarquer sans aucun regret. Le tour en petit bateau dure environ 1 heure. De nombreuses maisons sur pilotis, franchement pas en très bon état, dont certaines sont à moitié écroulées, bordent le cours d’eau. On aperçoit de nombreux locaux sur leur terrasse mener tranquillement leur petite vie, on se renvoie des coucou toujours autant appréciés. Quelques marchés flottants sont présents mais on voit très rapidement qu’il s’agit d’attrape touriste. Il est où le smille ? Pleaaaaasssseeee, un smille (c’est raté).

Aux couleurs de la Jamaïque ! 

Après cette balade improvisée, nous voilà dans le vieux Bangkok avec un ressenti plutôt partagé...

En marchant sans savoir vers où et en arpentant les petites ruelles, l’accueil n’est pas au rendez-vous. Le quartier semble un peu désert et vétuste, mais c’est charmant et nous étions ravi de nous éloigner de l’agitation urbaine !

Sauf que... nous sommes regardés comme des bêtes sauvages. Avec l’espoir d’un retour positif, nous gardons le sourire, disons Sawadi-kaaaaa et essayons de paraître à l’aise. Échec total ! C’était un peu comme « qu’est ce qu’ils viennent nous faire chier ici ces touristes ? ».


Bref, on ne sait pas arrêté là et nous sommes revenus à Kao San Road en début de soirée. A ce moment, c’était le dernier soir du nouvel an bouddhiste (ça se finit jamais !) et croyez nous, c’était la grosse folie.

2 heures et demi à traverser la rue tellement elle était blindée, et bien évidement ... trempés jusqu’à l’os !

Plus la soirée avançait, plus l’ambiance festive était au rendez-vous. Nous comptions à la base manger un bout. Au final, cette soirée finira en grosse fiesta jusqu’au bout de la nuit (faut pas oublier nos racines hein !). Peu de touristes étaient présents car ils s’étaient, à notre avis, désistés face à la foule qui semblait impénétrable. On aura passé la soirée à picoler et danser, à la rencontre des thaïlandais heureux de fêter la nouvelle année. Un pur bonheur, sans compter le mal de tête le lendemain bien sûr (avec la chaleur, la redescente était rude !).

Et 1 et 2 et 3 et... on compte même plus les bukets ! 

Petite anecdote : Stéphane s’est fait touché le sexe par une lady boy, il s’en remet pas ! Beaucoup de lady boy (homme qui se transforme en femme) sont visibles dans la ville de Bangkok. D’après nos infos, ils sont très bien vus par la population locale. Ne surtout pas faire comme nos amis Australien qui se sont fait cassés la gueule en parlant mal de l’un d’entre eux (et oui ils ont quand même des couilles, faut pas l'oublier).


Day number 3 :

Comatage, à la recherche d’un Macdo (oui on a craqué), centre commercial MBK et balade dans le quartier.

Le centre commercial est immense et s’étend sur sept étages, chaque niveau à sa spécificité (téléphonie, habit, souvenir, etc.)


Day number 4 :

Grand palais, temples, parc luminy, roof top et marché aux putes.

Le palais royal est composé de nombreux bâtiments dont le temple du bouddha d'émeraude. Le lieu est immense par sa superficie mais aussi par l'ampleur des différentes constructions. Les sculptures sont raffinées et belles. Les couleurs se marient bien et ressortent encore mieux avec un joli ciel bleu. La chaleur était elle aussi très impressionnante, surtout que le pantalon est obligatoire, ce qui rajoute une légère difficulté.

Une partie du palais était fermée pour une cérémonie. Un mal pour un bien, il y avait presque personne ce jour là. Soit disant, la foule est grande et tout le monde se bouscule. Des cars de chinois arrivent pas dizaine, mais aller au palais royal si la globalité ne se visite pas est non envisageable pour un chinois, ahah !

Palais Royal 
Wat Pho et son bouddha couché 
Parc Luminy, quelques varans.

Dans le quartier de Sukhumvit, l’ambiance et les fréquentations sont différentes. On voit des personnes qui ont assez d’argent pour faire attention à leur apparence : bien habillées, maquillées, petit sac autour du bras, belles chaussures, etc. Le quartier est moderne et aménagé par de nombreux gratte-ciel. Le trafic est important sur l’immense avenue qui structure l’espace. Il y a du monde et tellement d’informations dans un même lieu qu’il est difficile de se repérer.

Le roof top est un très bon moyen pour disposer d’une vue à 360 degrés sur Bangkok. Nous nous y sommes rendu vers 17h, nous avons eu droit au couché du soleil et à l’enclenchement des illuminations.

Le PatPong Night Market.

Petit marché où il est indispensable de négocier les prix en les divisant au moins par quatre.

Le long du marché, de nombreux show sexuel (pussy show) sont proposés, que tu sois seul, en couple, entre amis, jeune, vieux, blanc, noir... tout le monde est invité ! Soit disant les femmes aspirent des balles de ping-pong dans leur ... voilà, voilà... et s’amuse à les recracher !

Stéphane voulait allé voir par curiosité mais c’était hors de question pour Marion, ahah, et c’était cher !


Day number 5 :

Pour notre dernier jour à Bangkok, ce sera « pas trop vite le matin et doucement le soir ».

Nous avons commencé par un marché local où le poisson était entassé dans un fond d’eau. L’odeur était à vomir.

Sur les marchés en Asie, tu peux trouver des crapauds grillés, des fœtus de poussins, des sauterelles, des grillons, des œufs noirs bizarres, et on en passe ...

Ensuite, petit tour au coiffeur pour Stéphane suivi d’un bon massage thaï.

On a cru que la coiffeuse allait faire carnage, finalement nous étions agréablement surpris, Stéphane faisait trop son beau ! Le massage Thaï, un vrai moment de détente et de bien être. Même si on s’est fait tordre dans tous les sens !

Pour clôturer notre séjour à Bangkok, nous avons fais une halte dans un restaurant (ahhhhh, depuis le temps !).


C’est le moment de faire un point sur le tourisme en Thaïlande ! Dans les endroits phares, il est massif et omniprésent. C’est hallucinant la concentration de personnes étrangères... pas toujours agréables, voir même irrespectueuses... à prendre des photos et à réagir comme si elles étaient à la maison. S’il vous plaît, un minimum de respect et d’adaptation à la culture thaïlandaise. Choqué de voir des chinois parler fort dans les temples alors que le moine juste en face fait ses prières. Choqué de voir l’agitation des personnes dans des lieux cultes et religieux. Choqué de voir des touristes quasi à poil dans les rues alors que l’Asie est globalement assez pudique sur ce point. Choqué de voir des gens énervés, renfermés, et non souriants. Choqué de voir des touristes prêt à tout pour une malheureuse photo.

C’est ça être un touriste ?

Bien évidemment, tout le monde est ensuite mis dans le même lot, et le pays des sourires prend alors des formes complètement différentes (irrespects, arnaques, mauvaises paroles...). A partir de là, on ressent le ras le bol du tourisme de masse de la part des locaux, ce qu’on peut comprendre !

C’est vrai qu’à Bangkok, on s’en rend compte deux fois plus car c’est la capitale et les touristes sont abondants ! Le Nord du pays est beaucoup plus préservé et il est relativement facile de se retrouver deux petits falangs autour de locaux joviaux et très accueillants.

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Pour clôturer cette étape, la capitale de Bangkok a été pour nous surprenante !

On s’attendait à une ville sale, mal organisée, vieillissante...

C’est globalement propre (sauf quelques exceptions bien sûr !) et pas forcément aussi chaotique qu’on le pensait.

Certes, il y a du monde, c'est foisonnant, bruyant, et c'est difficile de trouver des lieux pour se reposer.

C'est pour nous une ville de contrastes : niveaux de vie, architectures, styles, ambiances, genres.

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7eleven : supérette que tu peux voir à tout les coins de rue, ouverte 24h/24 et 7j/7. Elles ont envahi la Thaïlande, mais on doit avouer que c'est bien pratique, surtout pour bouffer un croque-monsieur à 25 bath (même pas un euro) à tout moment.

Avec cette chaleur, on rêve d'arriver dans les îles pour faire trempette !! 
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Après cette douce nuit, LOL ! Nous prenons un bus de Surat Thani en direction du port (1h). Nous papoterons avec un Coréen, vraiment très sympa, qui nous apportera de nombreux bons plans. C'est toujours bon à prendre les conseils de nos amis voyageurs !


En embarquant sur le ferry, nous retrouvons rapidement l'esprit français que nous avions "presque" déjà oublié. À l'ouverture des portes, les gens se précipitent afin d'être les premiers, se bousculent pour avoir la meilleure place dans le bateau ou encore forcent le passage avec leurs grosses valises à roulettes. Ça ne nous avait absolument pas manqué !!


Le taxi nous dépose devant la guesthouse. Une charmante famille nous accueille. Les bungalows sont positionnés le long d'une allée menant à la mer. Le gros kiff !


Koh-Phanghan, nous avons adoré. C'est très joli pour son aspect sauvage et naturel très préservés, notamment dans le Nord de l'île. Les routes sont vallonnées et montagneuses, ce qui laisse toujours l'effet surprise du nouveau paysage caché derrière la montagne. Les plages, whaou elles sont incroyables ! La température de l'eau est presque égale à celle de notre bain. Encore une fois, le kiff !

Plages, cocotiers, soleil et bonne humeur sont au rdv !  


Marion se prélasse des heures dans l'eau ou prend du temps pour ramasser des coquillages sur le sable, pendant que Stéph, profite du calme de la plage pour faire de longues siestes...

C'est la détente sans aucune pression, dans une ambiance agréable et avec un rythme de vacances.

Sympa le débardeur à Stéph !!  


Koh Phangan est l'une des plus grands îles en superficie avec Koh-Samui. C'est dynamique et festif. On y retrouve beaucoup de divertissements pour satisfaire les touristes. C'était pour nous un mélange bien dosé.

Une fois par mois pour le soir de la pleine lune, un festival appellé "Full Moon" est attendu par de nombreux fêtards. Il est l'un des plus réputés en Thaïlande et c'est sur la plus grande plage qu'il se déroule pour pouvoir accueillir des centaines et centaines de personnes.

Habits fluo, body painting phosphorescent, bucket en main (petit sceau d'alcool), motivation au maximum et la banane : nous voilà prêt pour une nuit de folie !

Fiestaaaaaa 

Olalala, on s'est vraiment trop éclatés, et on a beaucoup rigolé ! La soirée aurait été parfaite si nos copains de la bande à Basile auraient été parmi nous.

Pour rendre cette soirée encore plus folle, Stéphane a voulu prendre feu ! Après un petit bucket, il a fait de la corde à sauter enflammée, et il a assuré ! Marion, pas tant courageuse, s'est juste contenter de faire une démo de la macarena. Ahaha !


Pour finir en beauté, nous avons retrouvé Lisa & Marion pour notre plus grand bonheur. C'était génial de pouvoir passer ensemble ces deux journées, à l'autre bout du monde, à se raconter durant des heures nos expériences loin de notre petite campagne. Elles ont été pour nous une bouffée d'énergie. Bonne route les filles, et à très bientôt ! Marion, on espère te revoir en Malaisie !

Moments jeux sur la plage avec des enfants (à croquer ! ) 
Love love love ♡
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À quelques heures en bateau de Koh Phangan, c'est avec un magnifique couché de soleil que nous arrivons à Koh Tao. Nous avons choisi cette île pour la beauté de ses fonds marins et ses bas tarifs mondialement connus pour la plongée.

Sunset rêvé   

À notre arrivés, nous décidons de louer un scooter pour regagner notre logement. Pas de photo à l'appui mais pour mieux visualiser, nous étions plus chargés qu'un chameau! Nos deux gros sacs + nos deux sac à dos : ça fait du monde sur un seul petit scooter.


Pendant trois jours, nous logerons à 50m de la fameuse "Sairee beach" et de son quartier animé. Il est super agréable de pouvoir se lever le matin, faire quelques pas et pouvoir prendre son petit déjeuner au bord de la mer. Ou encore, le soir flâner dans les petites ruelles, se balader au bord de l'eau.

L'emplacement est top! Mais il est vrai que le coût de la vie est bien plus élevé et que notre budget en prend un coup au moral ! Pour se restaurer et dormir, c'est double. Nous ferons donc bien attention à nos dépenses, même si le dernier soir on craquera pour une bonne pizza au feu de bois!


Nous prenons deux journées pour faire le tour de l'île en scooter. C'est sur des belles plages à eau turquoise que nous tomberons, mais les plus jolies sont pour nous les petites criques souvent un peu cachées. Notre curiosité et l'envie de s'éloigner des principaux chemins nous permettent souvent de jolies surprises.

Finalement, nous n'avons pas fait de plongée en bouteille, mais en revanche, nous avons passé plusieurs heures la tête sous l'eau. Le snorkeling, on adore ! Le monde sous-marin est incroyable, comme une sensation où le temps s'arrête. Des poissons bleu et jaune viennent nous mordiller les pieds, au plus grand plaisir de Stéphane. Marion est morte de rire quand elle le voit s'agiter d'un seul coup dans l'eau! On ne compte plus les heures à tel point que nous avons pris tout les deux un coup de soleil sur le dos !

Spot parfait ! Mais difficile d'accés... 

C'est vraiment magnifique, et il est si bon de prendre du temps sous les cocotiers.

Maintenant, il est l'heure pour nous de reprendre le ferry pour se rendre de l'autre côté du pays !

Et c'est repartiiiiiiii !!! 
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Pour se rendre à Khao Sok, nous n’avions pas prévu grand chose ! Nous sommes allés au port, nous avons pris un bateau qui en fait desservait toutes les autres îles (Koh Phangan et Koh Samui), puis un bus pour rejoindre la ville de Sura Tani et ensuite chercher un autre bus pour Khao Sok. Bref, c’était long et après une journée de transport on était très content d’arriver au Green Mountain pour poser nos sacs dans un bungalow perdu au milieu de la jungle !

Pour notre accueil, shooters offerts par les locaux qui buvaient l’apéro à l’auberge, un bon remontant !

En mangeant le soir, on voit une excursion qui attire immédiatement notre attention. Une journée organisée à la découverte du National Park. Ça tombe bien nous comptons rester qu’un jour.


Bateau sur le lac

Les falaises abruptes qui plongent dans le lac sont impressionnantes. Les îlots de roche posés sur l’eau sont mystérieux.

La végétation apporte vivacité et contraste au paysage qui défile sous nos yeux. Nos pensées sont envoûtées par la beauté et la sérénité du lieu.

Lunch

Pause repas sur des bambous flottants au plus proche de la nature.

Randonnée

1 heure de randonnée pour atteindre une grotte que nous avons ensuite visité. Il fallait nager dans l’eau entre deux parois de roche, escalader, marcher et... éviter de glisser. Il y avait des crapauds partout qui faisaient la chansonnette et nous avons croisé un petit serpent qui se prélassait.

Nous avions qu’une lampe torche pour deux, Stéphane aimait bien laisser Marion dans le noir pendant quelques secondes pour lui faire peur (mais quel connard !).

C’était marrant car certaines personnes du groupe ne s’attendaient pas à ce type d’activité et pensaient partir en petite balade.

La journée s’est déroulée en compagnie de trois suisses (non, pas des yaourts, trois filles originaires de la Suisse). On aura l’occasion de les recroiser par la suite à Koh Lanta.

A notre plus grand bonheur, nous avons aperçu des singes sauter de branches en branches, so cuteeeeeee !

Anecdote : la petite surprise du soir. En revenant au bungalow on s'appercoit qu'il nous reste à chacun qu'une seule claquette. Le coupable est sans doute un chien ! Après quelques recherches, nous nous résignions à ce drame mdr. Stéphane venait de perdre les précédentes et avait acheter les nouvelles deux jours avant !! Enfin, chaussure trempe, claquette volée... pieds nus !

Oh des chaussures, trop cool ! 
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Ô Ko Lanta, ton authenticité, la beauté de tes paysages, le paradis de tes plages sauvages, la gentillesse de ta population, l’amusement de tes singes... nous ont tout simplement conquis.

C’était la belle aventure ! Rebelote, on prend les sacs, on empile le tout sur le scooter, et comme on peut... on roule. Ah merde, on avait pas fait attention mais le bungalow est à 15 km perdu dans la jungle. Allé Stéphane, ça va te faire les bras un peu ! Et merde, il a pas vu le trou, choc intense, bruit au scooter pour la suite du séjour...

Bus jusqu'à Ko Lanta avec plateforme flottante qui transporte les vehicules sur l'isle !

L’endroit où nous dormions était digne d’un logement à Ko Lanta, quatre planches en bois et un toit pour nous abriter, un matelas au sol et une moustiquaire, une bonne douche froide, des moustiques et des crapauds, des insectes volants qui illuminent, des bruits super bizarres, mais un côté ressourçant et énergisant très fort ! Le cadre est... pas de mot. Le personnel est... pas de mot. Nos voisins de bungalow sont... pas de mot.

Ça ronfle épais ! 

Un bonheur de découvrir l’île dans les moindres recoins. Peu de touristes et beaucoup de locaux vivent sur ce petit bout de terre. Ils sont adorables !

95 % de la population est musulmane, et la majorité des femmes portent le voile. On prend la température pour la Malaisie au sein de laquelle la religion dominante est l’Islam.


Sur la route, attention de ne pas percuter un singe, ils sont partout. Un régal de pouvoir s’arrêter les observer pendant de longues minutes. C’est fou comme ça ressemble à un Humain dans leur comportement. C’est trop mignon, on aimerait trop leur faire un gros câlin !


Arbres immergés  
Old town, petit village à côté de chez nous ! 
View point ♡ 
O voleur ! 
Mu Ko Lanta National Park 
Premier village implanté sur Ko Lanta 


Anecdote : un soir, aux alentours de 22h, nous décidons avec Dimitri (voisin) de prendre le scooter pour aller acheter de l'eau. Stéphane a roulé a droite au lieu de gauche pendant quelques minutes. Merci Dimitri de nous l'avoir signalé car Marion aussi n'avait rien calculé !

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Ko Lanta, merci pour ta simplicité.

Coup de cœur de Stéphane !

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Depuis Koh Lanta, nous avons pris un speed boat durant 4 heures. Nous étions assis tout derrière juste à côté de 4 moteurs à bateau tout particulièrement bruyants, ils nous ont rendu sourd pour le reste de la journée !

Ko Lipe était à la base uniquement une étape pour rejoindre la Malaisie par les îles.

Située à l’extrême Sud de la Thaïlande, nous avons décidé d’y rester le temps d’une après-midi et une journée. Une rue principale et une plage sont essentiellement touristiques mais le reste de l'île est encore peuplé de locaux très accueillants et vivant simplement. L'eau est bleue turquoise et tape à l'oeil !

Nous avons opté pour un snorkeling day et contre toute attente, le monde sous marin était tout simplement magnifique.

Les différents spots étaient riches en poissons et coraux. Bon, on doit vous avouer que c’est pas au même niveau que la Nouvelle Calédonie qui est largement plus préservée, mais c’était quand même très beau.

Le monsieur chez qui nous avons réservé la journée était un vrai personnage. On a passé du temps à discuter avec lui tellement il était drôle ! Il a fait une blague à Marion que les thaï adorent. Il se colle une capsule sur le front, se tape derrière la tête et la fait tomber. Il fait semblant de la coller sur le front de Marion et lui demande de faire pareil. Elle se tape donc elle aussi sur le derrière de la tête, sans succès... normal il n'y a rien sur son front. Bref, il était mort de rire car Marion a quand même eu un temps de réaction assez lent ahah. Stéphane a également bien rigolé au passage !

Ensuite, il faisait que répéter avec son bel accent thaï "Macron enculé", "Sarkozy enculé", "Hollande, cousi cousa", "Nique la police". Impossible de l'arrêter !


Anecdote :

Le premier bungalow dans lequel nous dormions était rempli de moustiques, impossible d'y rester les deux nuits, on changera le lendemain après de nombreuses piqûres (on était couvert de boutons en fait !). Nous n'avions jamais pris une douche aussi rapidement, insupportable !!

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Pas grand chose à dire sur Langkawi, mise à part que le tourisme a largement pris le dessus ... Les énormes hôtels gâchent tout simplement le paysage.

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Nous avons quand même loué un scooter pour faire le tour de l’île, avec un goût amer à la fin de notre balade. L’eau est sale, les vues sont pas terribles et les gens ne sont pas très gentils ...

La moindre activité est payante et les tarifs sont élevés (pour l'Asie !).

A ce moment, nous avons juste hâte de découvrir la vraie Malaisie et de partir dans les terres !

Notre meilleur moment à Langkawi se résume à la rencontre avec des dizaines de singes. Nous sommes allés acheter des cacahuètes pour ensuite leur distribuer. Ils étaient ravis et se sont bien remplis le bidou. Il faut avouer qu’ils étaient quand même assez craintifs !

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Langkawi -> Ipoh : bateau + bus.

À Ipoh, va-t-on pouvoir prendre un autre bus direction Tanah Rata où devons-nous passer une nuit ici ?

Au final, nous avons réussi à nous rendre à Cameron Highlands dans la même journée. Du fait de notre réservation de dernière minute, un samedi soir, nous avons douillé sur le prix du logement ... pas le choix !

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« Perchés sur les hauteurs des montagnes malaysiennes, les Cameron Highlands sont un vaste plateau montagneux. Créée par les anglais en 1930, la station climatique de Cameron Highlands culmine à 1400 mètres d’altitude. »

La chaleur étouffante de la côte laisse place à la fraîcheur des montagnes, et la pluie s’invite presque tous les jours sur ces hautes terres.

Au vu des conditions climatiques favorables, c’est ici que l’on trouve les plantations de thé. Par contre, mieux vaut ne pas oublier sa veste et son cahouet !

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Pour notre premier jour, nous devons d’abord changer de logement car celui-ci était tout particulièrement cher. On serait bien resté un peu plus dans ce grand appartement luxueux composé de trois chambres, surtout avec l’averse qui nous attend dehors !

On enfile la tenue de pluie, on protège les sacs, on réfléchis à deux fois... puis on se lance !

Pas de taxis à l’horizon, no problem on sort le pouce. Stéphane a mis en pratique ses acquis d’autostoppeur durant sa petite (longue) période sans permis !

Un camion s’arrête et nous amène au point d’arrivé souhaité.

« Marion c’est vraiment bizarre, ça ressemble pas du tout à notre réservation, puis ça parait confort par rapport au prix ».

Vérification des mails, Stéphane a fait sa bourde. Il a pris l’adresse d’une pub !

Voilà voilà, on est trempé et pourtant il faut repartir dans le sens inverse.

On ressort le pouce, une voiture s’arrête au bout de 10 minutes et nous ramène à notre point de départ.

Maps Me, ainsi que l’ensemble des personnes croisées, ne connaissent pas le nom de l’auberge. Bizarre, bizarre...

Nous marcherons un bon moment au contact de chiens airants vraiment pas rassurants ...

Youpi, on a trouvé ! L’endroit est calme, dans la végétation, et nous avons un dortoir de 4 personnes pour nous seul ! Il suffit de 5 minutes de marche pour rejoindre l’ensemble des commodités (restaurants, marchés, etc.). Un Australien est ici depuis plusieurs jours et se la coule douce : lecture et couture au programme.

Après ces petites galères, on loue un scooter pour aller visiter des plantations de thé.

Juste après un repas... ignoble ! Un fried rice et un fried noddle au goût de ranci... super la journée !

Heureusement, le soleil se lève, et nous passons une après midi géniale dans les plantations de thé.

L’Homme a façonné un paysage aux géométries très originales. Les vues sur les vallées donnent envie d’admirer les perspectives pendant des heures.

Le vert intense des plants de thé contraste avec le ciel bleu en arrière plan.

Cameron Valley Tea  
Où est Charlie ??

Après nos balades dans les champs, on s’arrête au niveau d’une production de fraises (une autre spécialité de Cameron Highlands). Dégustation d’un strawberry juice pour Marion et d’un strawberry shake pour Stéphane, et de quelques fraises 🍓. Mmmmmmm, juste parfait !

Avant de rentrer ramener le scooter, passage obligatoire dans un shop de thé, il est délicieux !

Notre repas indien du soir rattrapera celui du midi : murtabak et sweet and sour chicken ont éveillé nos papilles !

Une randonnée sous la pluie, et pas de chance avec les vues (quand c’est pas la pollution, c’est la pluie mdr).

Après quelques hésitations en contemplant le temps, on recherche un chemin sur MapsMe qui amène à un view point. C’est glissant et l’itinéraire est complexe à rejoindre. Demi tour ? Non, on va y arriver !

Le climat est parfait pour la croissance des végétaux, pluie et soleil sont la recette idéale, les fougères sont immenses et magnifiques !

Au point le plus haut, on voit rien, pas d’indications, on est perdu. On croise deux autres filles cherchant désespérément leur chemin.

On tante un sentier qui nous semble le plus juste.

« Stéphane, tu es sur on est pas perdu dans la jungle ? »

« Non non t’inquiète », l’air rassurant mais un peu inquiet dans le fond.

« Alors, c’est bon on est au bon endroit ?»

« Oui oui t’inquiète », l’air rassurant mais un peu inquiet dans le fond.

Rassurés de revoir la civilisation au bout d’une bonne heure dans le doute.

Nos premières impressions en Malaisie :

Incomparable avec la Thaïlande et le Laos. Nous avons l’impression de découvrir un nouveau visage de l’Asie.

La diversité des cultures, des personnes, des origines est surprenante. Nous croisons beaucoup d’Indiens (principalement) et des Chinois. Le mélange est très beau à voir mais c’est vrai que nous cherchons la vrai identité des Malaysiens.

Cette diversité se retrouve aussi dans l’architecture et la nourriture qui est très variée, mais avec pour l’instant peu de plats réellement typiques du pays.

La gentillesse des gens est aussi différente. Les bonjours, les sourires, le côté parfois taquin, et la douceur retrouvée en Thaïlande et au Laos sont inégalables !

La population semble assez ferme, et pas toujours très ouverte aux échanges avec les touristes.

Attention, il ne s’agit uniquement de nos premiers ressentis, et l’on espère que le futur changera ce jugement sûrement trop rapide.

Marion se sent souvent mal à l’aise et dévisagée. Pourtant elle a sorti le pantalon et les manches longues.


C’est parfois énervant, parce que nous ne comprenons pas. Nous sommes très respectueux et essayons de s’adapter au maximum à la religion et la culture, en portant des vêtements longs par exemple. On est discrets et polies, tout en allant délicatement à la rencontre de la population. Et parfois... on se prend des gros vents !

Affaire à suivre...

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Notre première idée était de rejoindre Kuala Kangsar pour faire une pause avant d’atteindre Penang. Mission impossible, car nous serons bloqués à la bus station de Ipoh. Les trajets sont terminés, il est 19h, l’endroit est excentré de la ville mais nous devons trouver un toit pour passer la nuit.

Nous prenons un bus local et trouvons un dortoir plutôt sympathique, à côté d’un night market.

Ipoh, c’est une grande diversité culinaire pour vraiment pas cher ! Indien, chinois, malais, on se remplit le ventre à notre plus grand plaisir !

On prend du temps pour essayer de mieux découvrir les locaux et la Malaisie.

En se baladant dans la ville, on tombe sur une belle mosquée qui diffuse musique et prière. Des personnes sont là pour lire, se reposer ou encore prier. Un monsieur nous propose de mieux nous expliquer la religion de l’Islam. Nous sommes preneur et fier d’apprendre en laissant les préjugés loin derrière nous. Comme la tradition l’exige, nous serons habillés selon leur coutume. Nous visiterons la mosquée et nous participerons également à une belle prière.

Stéphane s’est immergé dans la religion l’instant de quelques minutes : ablution (lavage selon des techniques particulières) et prière avec tous les Hommes. Il était le seul étranger, impressionné mais fier de vivre cette expérience. Les gens étaient gentils et détendus.

La Malaisie est un pays majoritairement musulman, et tout particulièrement à l'Est du pays. L’Islam y est vécu d'une manière assez répressive.

Par exemple,《bien que son port ne soit officiellement pas obligatoire en public à l'heure actuelle, certains états n'en tiennent pas véritablement compte. En 1996, le conseil municipal de la ville de Kota Bharu, qui est la capitale du Kelantan a rendu obligatoire le port du foulard islamique sur les lieux de travail pour les femmes aussi bien musulmanes que non-musulmanes, cette imposition est allée de pair avec une interdiction de porter du maquillage ou du rouge à lèvre sur ces mêmes lieux. La situation s'est depuis aggravée au fil des années et en 2002, le conseil municipal a depuis interdit aux affiches et panneaux publicitaires de présenter des femmes qui ne sont pas voilées. En 2006, un nouveau décret a été voté punissant d'une amende de 608 ringgits, toutes femmes qu'elles soient musulmanes ou pas surprises à porter des « vêtements sexy ou indécents » en public》.

Nous sommes actuellement en pleine période de Ramadan, c'est vrai qu'il n'y avait pas grand monde la journée.


Nous avons pris le temps de nous balader à pied dans Ipoh, à la découverte de petites ruelles ou encore à la recherche des fameux Street-art. Et là, pose photo obligée !

De tout partout ! 
Street art 

Au dernier soir, nous nous sommes rendus au marché nocturne. On remarque immédiatement, qu’en plus de toutes les grandes enseignes implantées en Malaisie, même les marchés subissent la mondialisation ! Sur les étalages, on ne trouve plus de tissus en cachemire, des petits objets en bois, des vêtements traditionnels... mais plutôt, des casquettes, des chaussures ou des sacs contrefaçons. Nous sommes un peu déçu.

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Lors de notre trajet en bus nous apercevons de nombreuses étendues de palmiers exploités pour l’huile de palme. Elles sont d’une immensité incroyable, à perte de vue.

On imagine bien la déforestation engendrée pour alimenter les nombreux produits industriels que nous mangeons ensuite avec engouement (va falloir revoir nos habitudes hein !).

Peu d’autres cultures (riz par exemple) sont visibles et les villages sont plutôt des petites villes en cours de développement.

Lorsque nous empruntons le grand pont pour se diriger vers Penang on aperçoit au loin de nombreux immeubles qui laissent imaginer une ville plutôt moderne.

Arrivés à George Town, c’est plutôt aux allures de la vieille ville que nous découvrons Penang.

Nous dormirons dans un dortoir de 28 personnes, gros bordel mais plutôt marrant !

Entre quartier Indien et Chinois, la mixité des cultures est atypique et permet un voyage dans l’espace sur un même lieu.

C'est divers et varié ! 

Nous mangerons dans chacun des quartiers pour découvrir les saveurs culinaires, c’est délicieux ! Les choix se font un peu au hasard devant des cartes de menu bien remplis mais aux détails très sommaires voir inexistants. Comme nous ne connaissons pas beaucoup la nourriture indienne ou chinoise, on dira que le hasard fait bien les choses (le hasard nous a aussi mis la bouche en feu, mais c'est désormais une question d'habitude !).

On s’est fait arnaqués par un indien qui nous a sorti un beau discourt pour au final nous convaincre de changer de plat, sauf que le prix était triple (connard).


Nous avons croisé le Upside Down Museum et n’avons pas pu résister au délire ! So funny !

Trop fort ! 

Plus on avance dans la Malaisie et plus on se rend compte d’un développement nettement supérieur à ses voisins (Thaïlande et Laos). Sérieux, il y a même des musées aux décors inversés !

Des quartiers banalisés sont en train de germer à grande vitesse. Les grues sont omniprésentes et montrent bien un pays en pleine croissance.

Les grandes enseignes sont déjà bien implantées et succèdent les petits stands de locaux. Et dire qu'au Laos il n'y a même pas un Mac do !

Les maisons en tôles ou bois sont rares et remplacées par des petits ou grand immeubles.

Les scooters deviennent minoritaires et les voitures en bon état.

Les tuk-tuk sont restés en Thaïlande et n’ont pas osé franchir le pas.

Encore une fois : l’identité de la Malaisie est sa diversité, complexe à comprendre dans les premiers temps.

Malgré une allure de croissance et d’enrichissement, des mendiants sont allongés dans certaines rues et attendent patiemment un peu d’argent.

La ville n’est pas toujours très propre et parfois très désordonnée, le charme de Penang.

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LA JOURNÉE DES SURPRISES !

Au petit matin, Stéphane s’absente un instant sans trop donner de raison à Marion. Il avait juste fait en sorte d’être à Penang ce jour là !

Audrey, notre meilleure amie, est venue nous rejoindre d’Australie. Sauf que Marion n’est pas au courant.

Après s’être donné un point de rendez-vous, Stéphane retrouve Audrey dans un bar. Heureux de se voir, ils commencent déjà à papoter et rigoler ! Chacun prend des nouvelles de l’autre, et surprise ... Régi, notre meilleure ami, apparaît par magie. Personne n’était au courant de son arrivée, sauf Véro qui a donné les infos depuis la France (merci) ! Tellement hallucinant, qu’il faudra un temps de réaction pour Stéphane. Audrey aussi a été choquée lors de son arrivée à l'aéroport de Penang !

Maintenant, on a déjà hâte de faire attraper une crise cardiaque à Marion !

Pour la découverte de Audrey, elle sera cachée derrière la réception de l’auberge et se montrera au moment où Marion rend les clés. « Hellooo, chek-in ou chek-out ? ». Suivi de gros câlins !

Régi apparaîtra dans le super appartement que Stéphane avait réservé sans rien dire. Suivi de gros câlins.

Bref, journée pleines d’émotions !

Une fois réuni, il y en a de quoi se raconter ! Un pur bonheur !

C’est alors qu’une nouvelle aventure commence entre amis, à la découverte d’un pays inconnu pour nous quatre, la Malaisie.

Entre rêve et réalité ! 

Nous nous baladons dans la ville, dégustons différentes spécialités indiennes, avec les conseils avisés de notre chère Audrey ayant déjà voyager en Inde, et buvons une petite bière au reggae bar, tien dont !


Le lendemain, Régi nous présentera ses rencontres grâce à son précédent AirBnB et nous iront voir un temple bouddhiste chinois perché sur les hauteurs.

L'architecture, les symboles et les représentations sont différents par rapport aux temples bouddhistes dont nous avions l'habitude de voir. Ces lieux sont remplis de bonté et d'énergie. C'est beau et intense à vivre.

Vu le temps très pluvieux, et la forte envie de se retrouver dans un cadre plus tranquille et naturel ... nous décidons de traverser la Malaisie vers l’Est pour se poser sur les îles Perenthianes.


Anecdote :

Marion s’est cassée la gueule dans le Upside Down Museum.

Régi était en fait en Malaisie depuis une semaine mais attendait patiemment l’arrivée de Audrey pour se montrer.

Stéphane a demander confirmation à Audrey pour savoir s’il ne rêvait pas en voyant Régi.

Audrey fait déjà que parler et bouffer, elle essaie même de faire les deux en même temps mais c’est compliqué.

Au moment de prendre le bus pour les Pérenthianes, on avait perdu Regi (comme d’hab). On montera ensuite dans le mauvais bus. D’une vision extérieure, voir quatre cons courir partout avec les sacs devait être plutôt drôle !

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Avant d’atteindre les eaux turquoises, c’est une longue nuit de bus qui nous attend. Suivi d’une bonne heure en taxi et enfin une heure à bord d’un speed boat. Tous fatigués, mais excités d’atteindre notre destination, c’est les cheveux au vent et le smille aux lèvres que nous mettons le voile pour les îles Pérenthianes, avec un magnifique levé du soleil pour nous accueillir.

Dans le bateau, on nous pose la question: « Do you want to go in the big or small island ? »

Euh, petit moment de bug, on se regarde, on sourit bêtement, et l’on demande: « What is a best? ».

Au final, on se laissera porter sans se poser de questions, puis on est tellement bien les cheveux au vent, ahah !

On est juste heureux d’être ensemble, et c’est vrai que sur le moment notre destination ne nous préoccupe pas forcément !

Les derniers sur le bateau, à m’en donné il faut descendre les gas. Ce sera donc sur la petite île que nous séjournerons durant 4 nuits et 5 jours (et oui on arrivait plus à partir, c’est quand même bon de chiller !)

A quand une vie sur les îles ?! 

Nos 8 pieds sur le sable avec nos fidèles sacs à dos, il est désormais temps de trouver un logement pour le soir. C’est plutôt cher ici. Nous avons perdu l’habitude, Stéphane et Marion paniquent vite dés que l’on dépasse 10euros. On persiste et on finira par trouver un bungalow, en mode dortoir pour quatre, très sympa avec un très bon emplacement. Parfait ! C’était ce que l’on voulait.

On s’aperçoit très vite de la différence de climat et de température par rapport à l’autre côte, c’est la canicule mon frère. Les affaires posées, on court à l’eau comme des gosses. Même si au final elle n’est pas très rafraîchissante, le cadre est parfait et la baignade fait du bien !

Régi a eu la fabuleuse idée d’acheter un petit jeu d’échec facilement transportable dans le sac. Il nous apprendra à jouer et notre objectif est désormais d’arriver à le battre, plus compliqué que prévu !

Concentration maximale ! 

C’est samedi soir, et l’heure de fêter les retrouvailles à sonner !

Nous passerons la soirée sur la plage autour d’un « manège carré » où les cocktails, les rigolades et les rencontres s’enchaîneront. Mais aussi des heures et des heures de papotages... avec des discussions plus ou moins censées au fur et à mesure de la soirée !

Nous assisterons aussi à un spectacle de bolas qui a bien chauffé l’ambiance ! Les lanceurs de feu sont vraiment très doués, et nous impressionnent avec leurs figures acrobatiques. Leurs gestes et mouvements sont complémentaires et en rythme avec la musique. C’est très plaisant à regarder.

Bon, on va pas se le cacher, on se l’ai collé quoi (la cuite). Même l’orage n’a pas réussi à nous faire fuir. Que c’est bon de danser sous la pluie, sur la plage, avec des éclairs à l’horizon et de la bonne musique (freedom) !

La seule photo de Stéphane, floue ! 

Les îles perhentianes sont très jolies pour leur aspect naturel et leur tranquillité. La végétation verdoyante est dominante sur l’île, à tel point que le seul moyen de déplacement n’est autre que la marche (ou les taxi boat beaucoup trop chers). Et oui, aucune route ici. Un vrai plaisir de zénitude et de calme absolu. Enfin pour le moment, car si on cherche bien on peut commencer à voir certains travaux qui font peurs, très peurs... c’est tellement dommage.

Les nuances de bleues, entre le ciel et la mer, sont impressionnantes. L’eau est translucide et dépasse selon nous, les 30 degrés en température.

Tous les éléments présents, chacun positionné à sa bonne place, ressortent dans le paysage tout en créant une harmonie parfaite.

C'est beau d'être heureux ! 

Régi se laissera tenter pour une sortie « diving ». L’occasion pour lui de ne pas perdre ses acquis de plongeur appris en Nouvelle-Calédonie, et d’aller à la découverte de nouveaux fonds-marins. Surtout vu le tarif, 15 euros la plongée, hallucinant !

Audrey, Stéphane & Marion se tourneront vers une sortie snorkeling avec tout autant d’adrénaline! Une première pour nous trois où nous avons pu nager avec des... (roulement de tambour) ...REQUINS ! C’était carrément impressionnant ! L’allure agressive, leur prestance imposante, leur nervosité et leur rapidité dans la façon de nager ne donnent pas envie d’être leur ennemie... Parfois, on avait l’impression qu’ils allaient nous foncer tout droit devant pour au final nous éviter à la dernière minute. Inévitablement, la musique des dents de la mer s’invite dans notre petite tête !


Nous tomberons amoureux d’une petite plage isolée, où nous poserons nos bagages pour les trois derniers jours. Selon Stéph & Régi seulement 10 minutes de marche LOL ! Ce sera plutôt 40 bonnes minutes sous une chaleur intense chargés comme des mules ! Mais ça valait le détour !

Hamac, cocotiers, soleil, coquillages, baignades, guitare, jeux de société, balades, camping, sunset, rencontres, saveurs culinaires à notre restaurant favori... résumeront au mieux nos moments vécus dans ce petit coin de paradis. Vivre simplement, sans wifi, sans connexion à l’extérieur, juste nous dans l’instant présent !

Bien sûr, le seul moment où nous avions besoin d’Internet pour avoir des nouvelles de la soeur à Stéph qui s’apprêtait à accoucher. On l’aura chercher cette wifi, par tout les moyens !

On dormira en tante et l’accueil du RainForest était très chaleureux. Les moustiques aussi nous ont bien accueilli. Quel bonheur de s’endormir et se réveiller avec les bruits de la forêt, surtout une espèce d’oiseau (dont nous ne connaissant pas le nom) qui possède un chant à la fois joli et amusant.

Régi et Stéphane se sont aventurés dans la jungle pour faire des randonnées.

« Putain mec, j’ai l’impression d’être blanche neige », parole de Régi au moment où des écureuils grimpaient sur les arbres, des papillons zigzaguaient devant notre vue et un oiseau nous faisait une jolie spectacle de chant !

Les varants sont nombreux et parfois énormes. On faisait pas les malins lors du premier aperçu.

Les plages rencontrées sont sauvages, personne à l’horizon, sable blanc et eau turquoise.

On se rendra au petit village de pêcheur au Sud de l’île, qui a su conserver son authenticité. Petites maisons en bois, des poules, des poussins, et de la vie !

Très agréable à parcourir en fin de journée car cet endroit est apaisant, on se sent bien.

Une mosquée a été construite au fond du village face à la mer. Nous irons l’observer de plus prêt. On écoutera attentivement les chants de prière en regardant le couché du soleil. Les vibrations créées par la voix et le rythme oriental sont dépaysants.

Ce jour là, les garçons avaient pour mission de ramener une coco. Trop facile, Régi porte Stéphane sur le dos et affaire accomplie. Ouvrir une coco pour Régi n’a plus de secret (merci la Nouvelle Calédonie, merci les kanaks !). Comme récompense, on se posera pour en déguster une tout les deux.

Au retour, on croise une petite supérette. On achètera des bananes et un ananas en faisant croire aux filles qu’on avait chopé les fruits dans la jungle (désolé de vous l’avouer que maintenant!).

Merci Régi, t'es génial ! 

Pendant ce temps les filles auront fait un shooting photos, avec des gènes de chinoises !

Après deux mois et demi en vadrouille permanente, ces quelques jours ont rechargé nos batteries. Nous sommes opérationnels pour la suite !


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Voyager, c’est vivre des moments incroyables mais c’est aussi des prises de tête, des moments de rage, de haine, et de pleur.

Malheureusement, Marion s’est fait voler sa pochette. Celle-ci qui contenait ses objets et papiers les plus importants. Heureusement, le passeport est sauvé ! Merci aux autres voyageurs pour vos précieux conseils qui nous ont permis de ne pas faire la gourde de mettre tout dans un même sac.

Et un très grand MERCI à Audrey & Régi qui nous aideront financièrement jusqu’à la fin de notre voyage (on vous remboursera jamais, merci encore).

On vous aimes ♡ 
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Après des heures de détente sur la plage, il est maintenant tant de partir pour une nouvelle aventure : le Taman Negara.

Une journée complète de bus nous attend, avec heureusement plusieurs arrêts pour prendre l’air ou grignoter un petit bout.

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« Le Taman Négara est situé en Malaisie péninsulaire et englobe une immense forêt tropicale qui aurait 130 millions d'années.

Elle renferme ce que les scientifiques considèrent comme l’une des plus anciennes forêts tropicales du monde.

Littéralement, « Taman Negara » signifie « parc national » en malais. Elle héberge un écosystème riche et complexe. Le parc abrite des tigres, des macaques et des oiseaux, ainsi que les énormes fleurs de la rafflesia. »

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En recherche d'aventure, nous optons pour un trek sur deux jours, avec en prime une nuit dans une grotte. Nouvelle expérience ? On adore !

Après notre séjour sur les îles, nous sommes quand même heureux (il faut l’avouer) de retrouver la WIFI après une semaine d’absence, même si elle ne fonctionnera pas très bien.

Nous prendrons le repas du soir sur un restaurant sur pilotis au bord de la rivière, en compagnie d’un espagnol fort sympathique et dans une ambiance locale. Audrey boude car elle voulait manger des burgers ! :P

Vêtements de sport enfilés, chaussures de rando au pied, produit anti-moustiques, lampe frontale en poche, quelques vêtements de rechange, nous sommes bien équipés et prêt à partir tel des aventuriers !

Mais avant... un bon petit déjeuner s’impose pour prendre des forces !

On se retrouve ensuite avec huit autres personnes, et nous ne sommes pas les seuls Français cette fois ci ! On apprend à faire connaissance avec notre guide prénommé « Aa ».

Il nous fournira la nourriture, l’eau ainsi que le matériel nécessaire pour la nuit (à rajouter dans le sac qui commence à peser).

Avant de partir, checking obligatoire pour faire l’inventaire de ce que contient chacun des sacs à dos. Le but étant de ramener l’intégralité des déchets et ne rien laisser dans la jungle. Belle initiative.

LET’S GO !

Pour commencer, on prendra une pirogue pendant environ une heure pour atteindre notre point de départ. Le cadre est très beau et le calme règne sur le bateau. Cet environnement à la fois intriguant et curieux nous plongent dans l'excitation d'en découvrir plus !

En remontant certains rapides on se fait éclabousser, bien évidemment ça nous amuse !

On mangera un fried rice sur le bateau tout en se laissant bercer par la rivière.

En descendant, on aperçoit des les premiers instants des papillons qui virevoltent.

Plus tard, on fera la connaissance avec des sensues. Quelle horreur!! Et d’ailleurs, rien qu’en l’écrivant ça nous répugne encore... (aventuriers, mais pas trop quand même, ahaha).

Des sortes de petits vers à l’affût de sang humain. Elles s’accrochent à nous, pompe du sang et grossissent jusqu’à devenir une sorte de limace gluante ! Même à travers les pantalons et chaussettes, c’est dégeulasse. Même si elles ne sont pas porteuses de maladies, elles ont pour conséquence de saigner une fois retiré... Tout le monde y a eu droit, avec une mention spéciale pour Marion qui en avait toute les cinq minutes !

« Stéphaneeeeeeeee, j’ai une sensue, j’ai une sensue, enlève moi la stpppppppp, stppppppp, stppppppp ».

Et en plus, elle a le smile la sensue ! 

Notre guide est attentionné et prend bien le temps de nous montrer différents insectes, la faune, la flore tout en nous expliquant la vie dans la jungle. C’est très enrichissant. Les heures défilent et le groupe marche à bonne allure. On traverse des rivières, enjambons des troncs d’arbres, marchons dans la boue... et cela sous le chant perpétuel des oiseaux. On apprend à se découvrir tous ensemble et des affinités commencent déjà à se créer.

Au total nous avons fait 8 km de marche pour la première journée. Nous nous rafraîchirons à l’eau de la rivière en arrivant avant de débuter notre soirée dans la grotte. Bien sûr, nous ne sommes pas seul ! Nos amis les chauves souris sont bel et bien là et se donnent à cœur joie de chanter et... de chier ! Heureusement les sensues resterons dehors !

La nuit tombe et hors de question pour les filles d’aller faire pipi à l'extérieur. Un tigre ou un éléphant pourrait les manger, on ne sait jamais ahah!

Ce sera donc dans un coin de la grotte, sauf que Marion, toujours autant maladroite chutera deux fois. Cela déclenchera deux bon gros fous rire !

Proverbe bien vrai : « jamais deux sans trois », étant donné qu’en voulant faire sécher ses chaussures au coin du feu, un bout de semelle partira en fumée.

Notre abri du soir ;) 

Notre guide nous allumera deux petits feux et préparera le repas du soir dans son intégralité. Pendant ce temps, nous dégusterons un petit thé chaud grâce aux feuilles ramassées plus tôt dans la journée.

Au menu : riz, poulet, sauce curry, omelette aux œufs et petits légumes.

Tout le monde assis en cercle, c'est vraiment délicieux et très convivial. Merci « Aa ».

Nous passerons la nuit sur un tapi de yoga avec un sac de couchage pour nous couvrir.

Plutôt confortable, en même temps on ne s’attendait pas à un lit king size en pleine grotte. Quelques bougies positionnées aux 4 coins pour un peu de lumière. Ça rassure les troupes, ce qui permet à tout le monde de s’endormir paisiblement.

Mais... dans la nuit, nous serons réveillés par un orage. Tout le monde, sauf le guide ! Lui, a apparement dormi sur ses deux oreilles. Quelle chance ! Au premier coup de tonnerre, tout le monde se dresse très surpris et surtout effrayé. La résonance est immense et dans le noir absolu c’est vraiment très impressionnant. Les filles, elles sont bien évidemment mortes de trouille!!!

Heureusement, ça se calmera une heure plus tard, mais on en parlera encore deux jours après.


Le lendemain, petit déjeuner en groupe avec encore une fois tout ce qu'il faut pour nous mettre en forme. On repart pour une deuxième journée avec encore plus de patate sous la chanson infernale de « Baby Shark lala la la, baby shark lala la la... » Elle marquera notre séjour à 4 durant ces 15 jrs. Merciiiiiiiiiii qui ? Audrey bien sûr !

L’orage et la pluie de la veille laissent place à de la boue. Pas très grave pour les chaussures mais c’est parfois très glissant. C’est plutôt humide, mais la beauté de la nature ressort encore plus. Lorsque l’on s’arrête pour découvrir une grotte, on pourra apercevoir voler par centaines des chauves souris, voir de grosses araignées et même un serpent !

Se balader durant des heures en pleine jungle provoque intérieurement une sensation de fierté, c’est une certitude. Pouvoir admirer de tout près ces immenses arbres, ces immenses fougères ou encore toutes les sortes d’espèces végétales différentes est pour nous hors du commun.

La bonne humeur est présente et on ressent facilement l’entraide et la gentillesse des personnes autour de nous. On chantera même un joyeux anniversaire à Aurélia après avoir traversé un petit pont en bambou ! Parfois, certains passages sont plus difficiles que d’autres, Marion finira à chaque fois les pieds dans l’eau !


Après nos 8 km de la journée, nous reprenons le bateau et ferons un stop dans un village «local ». Très grosse déception, car il a été fabriqué il y a quelques années spécialement pour le tourisme. En résumé, on peut voir enfants, femmes et hommes vivant dans des petites maisons en bois, visités telles des bêtes de foire. C’est très gênant pour eux, mais tout autant pour nous.

Au sein même de ce petit village, des activités sont proposées, comme par exemple : lancée de sarbacanes ou apprendre à faire du feu.

On ne s’attardera donc pas afin de laisser ces pauvres gens tranquilles et entre eux.

Retour en pirogue où nous rejoindrons ensuite notre nouvelle guesthouse pour notre dernière nuit au parc du Taman Negara. La douche sera un pur bonheur ce soir là !

On vous aimes ♡ 


Anecdotes :

Régi a attrapé une grosse sensue au ventre en se lavant à la rivière, ça lui grattera le restant du voyage.

Marion avait des sensues à l’intérieur de sa chaussure. C’était pour Stéphane carrément dégeulasse. A sa place, il aurait fait un caprice pour ne pas la remettre.

Marion a un problème de coordination avec ses pieds, c’est une certitude. Elle tombera les pieds dans l’eau à chaque traversée de rivières.

Stéphane n’a pas réussi à enlever la première sensue à Marion, c’est Audrey qui a du s’en charger (café au lait jusqu’au bout).

Nous avons passé plus de temps à regarder nos pieds que le paysage tellement les sensues nous répugnaient.

Audrey et Stéphane avaient la connerie au moment du repas dans la grotte et étaient intenables.

Le guide s’est fait un bang dans la grotte, normal.

Marion a cramé un bout de sa chaussure.

27

C'est en direction de la capitale et après une escale à Jerentu que nous tomberons en panne avec le minibus au Nord de Kuala Lumpur.

Il pleut des cordes, nous sommes abrités dans un parking, le chauffeur ne cherche pas forcément à nous indiquer quoi faire et nous n’avons pas d’internet. Mais heureusement, un groupe de chinois est parmi nous. Ils auront la gentillesse de nous réserver un taxi pour atteindre le centre de la ville. Merci.


Nous avons partagé le trajet avec la cousine, Aurélia, rencontrée lors du trek. Elle passera la fin d’après midi et la soirée avec nous.

Notre chambre en dortoir pour quatre personnes se trouve dans l’auberge ZigZag Travelers, elle est bien située, juste à côté du central market.

Nous irons repérer pour anticiper nos futurs achats ! Stéphane est trop en manque de chocolat. Il ne pourra pas résister face aux odeurs beaucoup trop tentantes. Il est trop heureux, la vie est belle ! Enfin du vrai et bon chocolat !

Lorsque nous cherchions à manger, nous croisons par hasard un défilé de chars et de chinois dans la rue. On apprendra plus tard qu’il s’agissait de l’anniversaire de Buddha, happy birthday Buddhaaaaaaaa.

Sous le nom de Vesak, les bouddhistes célèbrent les trois grandes étapes de son existence : sa naissance, son éveil (Bodhi) et sa mort (Parinirvana).

On mangera dans le quartier chinois mais autour d’un buffet indien, pas logique mais très bon, pas cher, à la bonne franquette. Après de belles assiettes dégustées, petite balade digestive comme dirait Régi.

La nuit était forte en chaleur ! La clim n’était pas assez froide, pour une fois, c’est rare ici ! Il y avait une télécommande mais seul le staff pouvait réellement régler la température. Mais pourquoi ?! Marion finira sa nuit par terre, elle s’est prise pour Régi ahah.

Finalement, seule la veinarde de Audrey, en tête en tête avec la clim, dormira sur ces deux oreilles, on la déteste !


Audrey n’ayant plus de portable (il était dans la pochette volée), n’arrivant pas à se connecter sur son adresse mail et ne se souvenant pas exactement de l’heure et le jour de son vol, il fallait trouver une solution ! Nous voilà à la recherche en premier temps d’AirMalaysia. Sauf que Audrey n’existe pas sur l’ordinateur.

« En fait, peut être que c’est pas AirMalaysia »

« Mais j’en sais rien moi, je me souviens que c’est Air quelque chose »

Là, on va aller loin c’est sur ! Mdr

Finalement c’était AirAsia et une gentille mademoiselle lui imprimera son billet comme une lettre à la poste ! Merci.

Chose faite, on se sépare pour l’après midi, les filles iront dans le centre commercial, le KL centre, pendant que les garçons iront se balader.

Régi et Stéphane baladeront dans la ville et découvriront notamment le quartier indien: musiques, gâteaux, magasins avec tenues traditionnelles, tissus,... Nous sommes immergés dans l'ambiance d'un pays qui semble fabuleux : l'Inde.

Un bout d'Inde et des tours ! 

Nous voilà ensuite dans un temple bouddhiste chinois, le Thean Hou Temple, en haut sur la colline.

Il est grand et beau et encore une fois, beaucoup d’éléments rappellent la Chine.

Régi, et son super Anglais, parleront avec une dame pour en savoir plus sur la religion et les pratiques. Aimable, elle nous donnera des offrandes de la veille (happy birthday Buddhaaaa), soit des bananes et un gâteau aux colorants flachis. Merci.

L’ambiance était de plus en plus forte et électrique, un orage approchait à grande vitesse. On décide avec Régi (enfin plutôt Régi, rappelons que Stéphane est un café au lait!) d’aller au point le plus haut sous un kiosque. Impressionnant, comme si la foudre cherchait à nous attaquer. Elle tombe de tous les côtés, Stéphane se cachera même sous la table ! Impuissant face à la situation, c’est à ce moment là qu’on se rend compte de la force de la nature. Nous resterons un long moment à observer ce spectacle d’éclairs abondants, aux coups de tonnerre aussi forts les uns que les autres.

Nous nous étions donné un point de rendez-vous dans un night market repéré sur Maps Me, mais celui ci était inexistant et nous amena dans une rue déserte !

En attendant les filles (et oui, c’était impossible qu’elles soient en avance !), nous irons dans un petit temple indou en pleine prière. Nous serons invités avec eux, boirons un liquide super bizarre, attirerons le feu vers notre visage, et recevrons le troisième œil sur notre front (point avec une poudre blanche). Nouvelle expérience encore une fois enrichissante.

C’est ensuite parti pour la rue Jalan Alor, une street food où nous mangerons des brochettes grillées et boirons une bière.

La journée du lendemain débutera par l’achat de souvenirs au central market.

Nous partirons chacun de notre côté à nos occupations. Stéphane baladera, verra des temples et fera une prière avec les indiens. Marion continuera les souvenirs et déambulera les rues du quartier chinatown. Pour Régi et Audrey, il faut leur demander !

Pour notre dernière soirée à quatre, nous avions réservé un appartement rien que pour nous avec piscine sur le toit de l’immeuble (on y sera même pas allé !).

Après quelques courses pour préparer la soirée, nous passons aux choses sérieuses, l’apéro !

Régi, motivé pour aller en boîte, convaincra la troupe à l’unanimité. Préparation, taxi et nous sortirons en boîte de nuit, le Zook, entourés de chinois vraiment drôles.

Au retour, le taxi sera d’accord pour s’arrêter dans un Macdo, trop heureux de manger (on avait d’ailleurs oublié de le faire) !

On en dira pas plus sur la fin de soirée, mais on peut vous certifier qu’on a sacrément rigolé !

Les tours Petronas, emblème de Kuala Lumpur sont ... hautes, très hautes (450 mètres). Le quartier Kuala Lumpur City Center est le plus moderne de la ville, bien aménagé, avec un très joli parc structuré par un lac artificiel.

Régi et Stéphane ont voulu se reposer dans le parc, et dormir sur des bancs, mais c’était soit disant interdit. Comme ils jugeaient ne rien faire de mal, ils ont attendu que la sécurité parte pour faire une belle sieste (et oui, lendemain de soirée !).

En fin d’après midi, un spectacle de fontaines viendra dire au revoir à Audrey, il est temps pour elle de prendre l’avion pour retourner en Australie vers de nouvelles et belles aventures.

Nous te remercions, du fond du cœur, d’être venu partager un bout de notre voyage. Merci de toujours apporter une touche de folie dans les moments vécus. Merci pour ta générosité et ta gentillesse. Merci d’avoir une tchatche infernale (Véro tu as de la concurrence !) et merci pour toutes tes attentions affectueuses. On t’aime.

Désormais plus que trois mousquetaires, on retrouvera Lisa (que Stéphane et Marion avait déjà vu en Thailande), le temps d’une journée. Un plaisir de te revoir, toujours aussi rayonnante ! On se racontera nos aventures, iront flâner dans un centre commercial, visiter un jardin et enfin une mosquée.

Sans oublié de très bon repas, même si Stéphane n’a pas pu faire goûter son chocolat préféré à Lisa car il s’est confondu de centre commercial, désolé !

De retour dans la nouvelle auberge, nous passerons la soirée avec des indiens. Très heureux de voir et parler à des occidentaux, on dirait des ados. Photos, selfie, échange des contacts Facebook, tentative de dialogue en anglais, un bon moment partagé.

Régi a laminer l’un d’entre eux aux échecs, vite fait bien fait !


Pour notre dernière journée à Kuala Lumpur, nous la passerons en grande partie à la Batu Cave, un temple dans une grotte tout simplement hallucinante. Une grande statue de boodha marque l’entrée et les nombreuses couleurs rajoutent un dynamisme et un charme au lieu. A notre plus grand plaisir, il y avait des singes partout. Ils sont même venus manger sur nous, trop bon moment. Ils sont trop intelligents, trop beaux.

De retour en ville, on se dirigera vers la KL tour et iront au chantier (dédiasse Régi).

Après un superbe rice chicken bol, c’est parti pour retrouver les fameux indiens de l’auberge !

• • •

Kuala Lumpur c’est un mixte d’origines, de cultures, de pratiques, de religions, d’architectures. Une capitale cosmopolite en quête de modernité.

La cohabitation des espaces et des populations reste pour nous surprenante.


Anecdotes :

23h37, le dimanche 19 mai, Stéphane gagne Régi aux échecs, pour la première et dernière fois.

« Heureusement qu’on a pris un Grab », « Graaaaaaaabbbbbb (graaaaaaveeeee) »

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Ancienne capitale de la Malaisie, le centre ville de Malacca a su conserver son charme en échappant aux constructions massives d’immeubles toujours plus hauts, toujours plus loins, toujours plus forts !


Pour notre première journée, la chaleur est avec nous, sous un grand ciel bleu.

La découverte de la ville nous amènera à de belles surprises.

Lorsque nous étions dans le quartier Indien, à goutter des gâteaux traditionnels super bons, nous attendons au loin de la musique et s’apercevons d’un regroupement plutôt important.

Il s’agissait d’un événement lié à la religion Sikhe.

« Cinquième religion du monde avec plus de 20 millions de fidèles, le sikhisme a été fondé au XVIe siècle par l’Indien Gurû Nânak qui aspirait à dépasser l’hindouisme et l’islam. »

Ainsi, les Sikhs sont croyants envers ce seul et unique guru, le Guru Nanak.

Un monsieur a vite remarquer les trois petits touristes curieux d’en savoir plus. Il nous proposa de nous accompagner pour visiter le temple et mieux nous expliquer en quoi consiste cette religion.

Surpris de sa rapidité, mais partant pour sa proposition, nous voilà en visite guidée improvisée !

Il s’agit d’un événement sur trois jours, qui chaque année change de lieu, pour vénérer et célébrer monsieur le guru.

On sera invité à manger au milieu d’Indien venant de différents endroits de la Malaisie ou encore de pays voisins (Thaïlande, Inde, etc). Il y avait beaucoup de monde mais la nourriture était très bonne (heureusement on s’habitue aux épices !).

Un petit Masala Chai (thé au lait chaud) a marqué la fin de ce repas.

Sortis de là, on se rendra dans une église et nous visiterons un quartier aux influences portugaises. Premiers tuktuk à l’horizon, ils sont clairement différents de ceux en Thaïlande. Customiser selon un thème particulier (pickachu, la reine des neiges, et de nombreux autres), la musique est à son volume le plus fort !


Cimetières chinois et sunset en haut de la colline.

Nous dînerons dans le quartier indien : nasi gorrang Ayam sous forme de galette. On est full !


Le lendemain, nous n’épargnons pas la visite de temples, encore et encore, et toujours aussi beaux.

Pour notre dernier repas avec Régi, on se lance à la recherche de la spécialité de Malacca, le chicken rice ball qui est à l’origine un plat chinois.

Regi nous avait pas vu pendant sa méditation ! 

Une dernière partie d’échecs, et il est temps de faire les adieux avec Régi avant de poursuivre nos aventures.

Merci, merci, merci et ... MERCI.

Ta surprise aura été riche en émotions, nous sommes heureux d’avoir pu partager ces bons moments à l’autre bout du monde.

Ta bonne humeur, ta facilité aux rencontres et aux échanges, ont rajouté un atout précieux à ce bout de voyage. Reste comme tu es, c’est de cette manière que les gens t’apprécient. Et puis, on en connaît pas dix des types qui débarquent en Malaisie pour 1 mois sur un réel coup de tête !

On ne sait toujours pas pourquoi, mais nous avons ensuite changé de guesthouse, comme un nouveau départ à deux !

Nous reverrons Marion dans les parages à Malacca : visite d’une mosquée sur l’eau et magnifique sunset.

Afin de se raconter nos aventures depuis la Thaïlande nous passerons la soirée ensemble à papoter.


Après une journée repos, souvenirs, perçage des oreilles à Marion, blog... nous quittons Malacca. Pour notre dernier trip à deux, on choisira la clef de l’aventure et de l’improvisation.

Mais où allons nous ?  


Anecdotes :

Lorsque nous étions dans le temple avec les Sikhs, le monsieur qui nous a proposé la visite nous parla d’un livre sacré écrit par le guru. Il nous énonça « je vais essayer de vous le montrer », sans que l’on demanda quoi que ce soit. Au final, on s’est retrouvés devant les grands chefs qui nous demandaient ce que l’on voulait (avec légèrement de mépris). Régi expliqua que le monsieur avec nous avait proposé de nous montrer le livre sacré, mais que nous n’avions rien demandé. Gêné et dans l’impossibilité de voir ce fameux livre, nous avons quitté les lieux !

Lorsque Marion s'est fait perser l'oreille, la femme avait un gros strabisme, pas très rassurant mais bon à 2 euros on peut pas tout avoir !

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Par pur hasard, nous décidons d’aller se perdre dans le sud de la Malaisie, à Pontian Kerchil.

Même le routard en perd ses mots ! Sur internet, on trouve très peu d’informations sur cette région.

Cela rajoute un côté excitant assez fort, l’inconnu.

On se doute bien qu’il n’y a rien de particulier pour les voyageurs en terme de visite, mais nous ressentons le besoin de privilégier le côté Humain en cette fin de voyage en Malaisie.


Nous arrivons dans une ville essentiellement peuplée de Malais. Nous sommes tellement ravi. C’est vrai que ce soit à Penang, Kuala Lumpur ou encore Malacca, le peuple originel de la Malaisie partage largement l’espace avec les ethnies indiennes et chinoises notamment.

Nous n’avons rien contre, mais cela nous tenais à cœur d’aller à la rencontre de la population de base, quand même !

A Pontian Kerchil, les gens sont tellement gentils, souriants et ouverts à la discussion. Surpris de voir des occidentaux, nous sommes sans cesse arrêtés pour prendre une photo avec eux, selfiiiiiiieeeeeee pleassseeeee.

Toutes les femmes portent le voile, elles sont belles et rayonnantes.


En parcourant la ville, nous nous rendons dans un marché où nous achèterons notre repas du soir.

Reconnaissant d’être les seuls blancs, tout le monde est partagé entre la timidité et l’envie de nous parler. Les sourires sont abondants et nous touchent personnellement. Les vendeurs et vendeuses rigolent de notre prononciation à chaque produit commandé (désolé on parle pas le malais). Les jeunes hommes prononcent les quelques mots d’anglais qu’ils connaissent à notre passage, comme s’ils n’avaient pas souvent l’occasion.

La situation était pour nous atypique, mais cela restera un très bon souvenir de la Malaisie.


En soif d’authenticité, on prendra le lendemain un bus direction Kupkup, un petit village de pêcheurs.

Un local nous baladera en bateau pour visiter le village flottant, que nous déambulerons par la suite à pied.

C’est pas tout, mais le futur nous attend, Singapour on arrive.