Le 25 septembre, nous avions une grosse journée.
A partir de 8 heures 30, nous avons été répartis (un cinquantaine de personnes) dans une salle, à un emplacement préalablement désigné, où nous attendaient des documents à notre nom.
Une quinzaine d’étudiants bénévoles étaient là pour nous aider dans toutes les formalités.
Le matin, ça été plutôt facile. Un powerpoint à regarder, des explications orales en anglais et japonais (souvent la répétition des «slides»)*, des documents à examiner. On nous a présenté le campus et tout ce qu’on pouvait y trouver. Puis nous avons rempli un document, donné notre carte de résident et un peu attendu... et on nous a remis notre carte d’étudiant. Et voilà ...
* Désolée pour l’anglicisme, mais à jongler entre le français, l’anglais et le japonais, j’y perd mon latin ...
Puis nous avons visité le campus par petits groupes menés par 2 ou 3 étudiants bénévoles, les assistants. Chouettes échange en anglais, français et un peu de japonais...
Puis la cafétaria n° 1 ... oui, elles sont numérotées, il y en a 3 sur le campus....
Pendant le repas, j’ai longuement échangé avec un des assistants, heureusement un peu en français, puisqu’il est en train de préparer une thèse sur Sartre. Nous avons parlé des chansons françaises qu’il connaissait... France Gall, Françoise Hardy, Sylvie Vartan...
Nous avons évoqué la ville dont il est originaire, Hirosaki, dans le Tohoku. Nous avons échangé au sujet du château de cette ville, tout simplement déplacé d’une centaine de mètres, le temps de refaire son mur de soutènement... si, si, si, ils l’ont fait... je vous en reparlerai plus tard...
Et puis les choses sérieuses ont débuté...
Tout d’abord, création d’un compte étudiant en ligne pour accéder au site Web, et connexion via la WIFI du campus ... bon, ça va....
Puis création d’un compte Gmail, avec notre numéro d’étudiant comme identitifiant ... bon, c’est pas tout facile en japonais et en anglais, mais on connaît déjà la démarche, donc, bon, ça va .... puis changement du mot de passe impossible à mémoriser ... bon, ça va encore ...
Ça se complique vraiment quand il s’agit de remplir les documents pour la procédure au Ward (Ku) Office.
Le Ku au Japon peut être comparé aux arrondissements des grandes villes françaises. Tokyo a 13 Ku, Niigata 8. Ces Ward Office ont à peu près les mêmes attributions que les mairies en France, notamment, ils gèrent l’état civil, avec en plus une fonction de recensement de la population, pratique très ancienne au Japon. C’est au titre de recensement qu’il faut se faire enregistrer au Ward office... et c’est là que ça se complique, car les formulaires sont en japonais ... et qu’il faut écrire en kanjis et en katakana, la forme d’écriture que tous les étudiants non-japonais détestent ...
voirlejapon.centerblog.net9-katakana
et il y a en plus un formulaire pour s’inscrire à la «sécurité sociale», et pour éventuellement demander l’ouverture d’un compte bancaire ...
Les Modèles Comme la séance se terminait à 15 h 30, inutile de dire que nous, les 5 français, avons ramené des devoirs à la maison ...