Ce lundi, le départ sera tardif à cause d'une acrimonieuse boulangère peu décidée à ouvrir sa boutique à une heure décente pour ce type de commerce. Le petit-déjeuner avalé nous filons toutes jambes devant pour rattraper le retard accumulé car le trajet sera long.
Encore une fois certains seront étonnés de notre fulgurante vitesse de pointe. Nous hésitons entre l'achat récent de nouvelles chaussures bio-nike ou un problème avec l'application Strava.
Nous quitterons Marcillac-Vallon au milieu des vignobles dont le cépage et la terre rougeoyante gratifie le vin local d'un caractère prononcé, avant de rejoindre le GR62.
Le cheminement ne sera pas toujours évident et la référence à la carte sera fréquente car le balisage est quelquefois défaillant ce qui nous vaudra quelques fulmineux demi-tours. Il nous faudra aussi parfois nous détourner du sentier originel à cause de quelques barrières ou clotures sauvages.
Le déjeuner nous permettra d'oublier.
Nous perséverons sur le GR, passant de pittoresques villages.
C'est en atteignant le plateau surplombant la Dourdou, à six kilomètres de notre but, que j'ai du tenir en respect un belliqueux cerbère.
Le propriétaire retrouvé, un autochtone pétrousquin, Christine lui passera un savon mémorable pour non subordonation d'animal domestique.
Penaud suite â cette admonestation notre individu nous convoyera à Conques-en-Rouergues où nous passerons la nuit.