Une journée de visite au monastère de Tibhirine, Abbaye Notre Dame de l’Atlas, un havre de paix dans les hauteurs de Médéa en Algérie.
Octobre 2018
1 jour
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Départ d’Alger et plus précisément du jardin d’essai el Hamma, où deux bus nous attendaient. Nous avions démarré vers 9 h du matin et prit la direction de Médéa. Après deux heures de route, deux arrêts, de somptueux paysages montagneux nous sommes enfin arrivés au petit village de Tibhirine, lieu du monastère.


Notre premier arrêt était dans les hauteurs de la ville de Médéa où nous avons pu avoir un petit avant-gout des produits de la région telle que le miel d’oranger. Nous nous sommes ravitaillé à ce niveau ou plusieurs commerces de proximité étaient ouvert en ce jour de weekend.

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Difficile d’accéder au village de Tibhirine lorsqu’on n’est pas de la région. Deux routes mènent à ce dernier dont l’une était coupée. Le paysage est cependant à couper le souffle. On y admire les montagnes de Médéa, des petites maisons du village et des fermes.

Les villageois, très hospitaliers, nous ont indiqué le chemin et sommes enfin arrivés à destination, au monastère de Tibhirine surplombant le village et Tibhirine.

Route vers le monastère de Tibhirine 
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En arrivant au monastère, nous avons été invités à piqueniquer dans une ferme adjacente à ce dernier, à son pied une source d’eau. Pour accéder à la ferme, une montée d’une centaine de marche.

Arrivés à la ferme, ancien territoire appartenant au monastère, nous retrouvons une grande statue de Marie tournée vers le village de Tibhirine, une flore très riche, un élevage d’oiseaux et d’animaux de la ferme.

Après avoir exploré la ferme de Tibhirine, nous y avons préparé un piquenique au tour du quel nous avons pu échanger avec des enfants du villages.

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Difficile de décrire l’ambiance paisible qui règne au monastère et que l’on ressent dès l’entrée. Un père qui vit au sein de ce havre de paix, nous y a accueillis et nous a dès lors introduits au monastère où nous avons pu embrasser son histoire, celui des moines y ayant séjourné, l’activité passée et présente du monastère. Nous avons par la suite visité le lieu de prière des moines, les jardins du monastère, ses sources, recueillie au cimetière du monastère et enfin gouté aux aux productions locales.

Un havre de paix en haut de la montagne  

Quelques informations présentes sur le site du monastère :

http://www.monastere-tibhirine.org/bienvenue-a-tibhirine/aujourd-hui-a-tibhirine-4

« Aujourd'hui, il n'y a plus de communauté monastique, il n'y a plus de moines. Il y a aujourd’hui des croyants qui continuent a faire vivre Tibhirine. De communauté temporaire en communauté temporaire constituées de quelques personnes, Tibhirine poursuit le travail commencé par les frères. Depuis l'été 2016, des membres de la Communauté du Chemin-Neuf vivent au monastère et continuent le travail de la ferme et de l'accueil spirituel.

Tibhirine est a ce jour :

· Un lieu de prière, de recueillements, de retraite spirituelle,

· Un lieu d’accueil ouvert sur le monde des croyants chrétiens et musulmans et sur le monde des non-croyants,

· Une exploitation agricole tournée vers la culture d'arbres fruitiers et la culture des légumes.

Depuis 2001, s'inscrivant dans la plus pure tradition du travail manuel des frères trappistes-cisterciens, Jean-Marie Lassausse exploite à Tibhirine près de 8 hectares de terres agricoles.

Jean-Marie Lassausse exploite les terres avec l'aide de deux ouvriers agricoles salariés du monastère. La plus part des parcelles organisées en terrasse s'étalent au pied du monastère, irriguées par l'eau du bassin principal, fruit du travail de frère Paul. Cultures fruitières (plus de 2500 arbres) et maraichage constituent les productions de la terre au monastère. Un petit troupeau de moutons est confié à Samir. Une transformation importante de la production est réalisée sur place par Youssef : confitures, jus de fruits, tisanes, lavandes »