Arrivés à Victoria, nous optons pour une bouée. C’est toujours risqué, nous ne savons pas comment est le corps-mort ni l’état de son orin, le câble qui nous relie au fond. Et surtout, l’on sait qu’il y a déjà eu de la casse. La nuit est venteuse. Nos voisins Hervé et Anne, à bord de leur légendaire Boréal battant pavillon belge, perdent leur bouée dans la nuit. Nous décidons, le lendemain, de mouiller une ancre additionnelle, « trop fort n’a jamais manqué » !,« On nous annonce 25/30 noeuds dans les jours à suivre.
Quelqu’un de la concession Yamaha vient gentiment récupérer notre petit moteur qui a besoin de soins.
Nous profitons également de Providence, ville qui porte bien son nom, on y trouve de tout ! Je me lance donc à la recherche d’un filtre séparateur eau/gasoil, Yves ayant démonté le nôtre afin d’avoir le bon modèle. Il nous faut également un réa pour le hale-bas, celui fabriqué au Kenya est déjà mort ! D’une boutique à l’autre , je trouve le filtre, et « un français local» me renseigne sur un atelier où ils fabriquent les pièces à la demande. Alléluia !
Maintenant, il faut remette ce filtre tout neuf en place. Pas question de passer la nuit sans moteur avec la mauvaise météo en vue. Un vrai calvaire. Toujours une fuite importante de gasoil à chaque tentative de réamorcer le circuit. La troisième tentative est la bonne, Yves a compris d’où vient la fuite. L’ouverture de la vanne de gasoil est désormais possible en grand. Ouf ! Il faut quand même une demi heure, si pas davantage, pour réamorcer le circuit de gasoil dans tout le moteur. On démarre ... tout va bien. La nuit sera plus sereine. La météo annoncée est au rendez-vous. Le vent est monté à plus de 30 noeuds, tournant dans tous les sens et accompagné de grosses draches, tout ceci de nuit, évidemment. L’orin du corps- mort casse vers une heure du matin, « fort assez à souvent dépassé » ; l’ancre prend le relais aussitôt. Heureusement ! D’après les bruits que l’on entend au bout de notre chaîne, on se dit que notre ancre doit être engagée sur quelque chose au fond. Et on se demande si on va pouvoir la relever un jour. En attendant, la tenue est de premier ordre, quelques soient les rafales. Nous restons prudents, laissant très peu de temps le bateau seul durant le journée. Cette météo est vraiment capricieuse.
Entre temps, Yamaha nous annonce le « décès » de notre petit moteur. Trop de choses ont cramé et certaines pièces sont indisponibles ou sur commande à longue échéance, sans parler du prix. Donc, il s’agit soit d’attendre (longteeeemps) soit de changer de moteur. Évidemment ils avaient LE moteur qu’il nous fallait : un huit chevaux deux temps à la place du six chevaux quatre temps. Nous cassons notre petite tire-lire et en avant. MiniVaS a besoin d’un moteur fiable, il doit pouvoir nous aider dans des moments difficiles.
Nous sommes donc prêts à repartir. Les copains nous annoncent un changement dans les formalités pour quitter le port. En fait, tout le monde s’est vu refuser cette autorisation. Le parcours est semble-t-il devenu bien compliqué.
Il faudra encore faire des miracles. Je me rends aux autorités portuaires pour obtenir le petit papier rose. « -Avez vous eu l’autorisation du SMSA?—Euh, non. C’est où, qui dois je demander?... - SMSA, le Captain V. -Ok ». Je me rends alors à la Seychelles Maritime Safety Autority, à la rencontre du redoutable Captain V, dont la réputation est déjà grande chez nos amis. On nous le décrit très agressif, contrarié par tous ces bateaux qui arrivent des Maldives sans permission, furieux parce que les autorités portuaires ont délivré des autorisations de mouvements sans son accord (on sait bien !) Surtout, il est arrivé après le début du confinement. Il ne fait pas encore la différence entre les bateaux arrivés avant ou après la fermeture des frontières. Il met tout le monde dans le même panier, qu’il rêve de rejeter à la mer ! Si on peut facilement le comprendre, je vais quand même tenter de changer son regard. Après quelques minutes d’attente dans un hall d’entrée gigantesque, voilà l’homme qui arrive, déjà de mauvaise humeur. Je lui demande le plus diplomatiquement possible le formulaire à remplir afin de pouvoir naviguer vers Praslin et les autres îles proches. Refus direct. L’heure est venue de lui expliquer de quel bateau il s’agit : « - MedioVas est arrivé en mars, bien avant la fermeture des frontières. L’importation temporaire a eu lieu - ah, vous avez l’importation? » Ouf, il m’écoute ! Je peux enfin rentrer dans son bureau. Il me donne le formulaire de quatre pages et me renvoie sur un tout petit bureau d’écolier au milieu de ce grand hall d’entrée. Je m’applique à bien tout remplir, Yves me donne quelques compléments par texto. Je retourne, telle l’écolière ayant fini sa préparation, dans le bureau du Captain. D’un coup d’un seul, il savait tout à notre propos: « - vous venez de Mayotte... - oui, oui, mais nous avons quitté Mayotte en octobre. - la situation est catastrophique là-bas, beaucoup de voiliers arrivent de Mayotte et squattent nos îles du large... ». Tiens, pas entendu parler, mais pas impossible. Il a du passer quelques coups de fil pour en savoir autant à notre propos ! Mais nous commençons à parler tels des amis. Il me parle de Zanzibar, où il était juste avant le lockdown. Pas surprenant qu’il mélange tous les bateaux. Il reprend son téléphone, parle aux différents services portuaires et m’annonce que l’on recevra le mail d’accord le lendemain matin. Chouette !
Chose dite, chose faite : impression du formulaire, judicieuse couverture de tampons et retour aux autorités portuaires pour obtenir le petit papier rose et payer les 50 roupies seselwases. Nous saluons les amis ébahis, notre ancre se laisse hisser par le guindeau sans problème et nous partons aussitôt vers Éden. Quelques courses dans leur superbe super-marché, dîner avec nos amis espagnols et, le lendemain, nous filons sous Genaker entre les grains, vers Anse Volvert. Nous y retrouvons Erias et sa petite famille ainsi que Windjammer, les australiens, qui étaient partis avant le changement des formalités.
Anse Petite Cour, de l’autre côté. Concours du plus joli bloc de granit. Surprise, les gardes du parc marin viennent nous annoncer qu’il faudra payer, dorénavant. Les choses avancent... et redeviennent presque normales. On déplace notre mouillage juste de l’autre côté de la ligne délimitant le parc, à un quart de mille. Mais la houle rentre et c’est assez inconfortable, surtout lorsque le courant nous met travers à la celle-ci. Nous décidons le lendemain de retourner vers notre anse préférée, Lazio.
Promenade sur MiniVaS, apéritif au coucher du soleil. Les parcs ont l’air d’ouvrir, il est temps de visiter la fameuse Vallée de Mai, à Praslin, pour y découvrir enfin les mythiques coco-fesses. Pour cela il faut aller au port de Saint Anne, au sud de Praslin. Genaker au largue, petit foc prend la relève lorsque nous entamons la descente le long de la côte ouest, entre 10 et 15 noeuds de vent, bonheur.
À Saint Anne, on trouve un ponton réservé aux charters, un embarcadère pour les ferries et les ferrys au mouillage. La place est restreinte mais bien protégée, au fond d’une vaste baie. Nous mouillons par l’avant et l’arrière afin d’être bien parallèle aux ferries de réserve et surtout de ne pas donner sur eux lors des grains.
Après une nuit perturbée par les grains, nous partons visiter la ville, petite mais très jolie. Nous prenons le bus qui mène à la Vallée de Mai. Le bus fonce comme toujours dans les routes sinueuses et étroites qui escaladent la colline, à tel point que nous loupons l’arrêt et nous nous retrouvons à Grande Anse, de l’autre côté de l’île ! Bon, ben, profitons-en pour découvrir ce coin qui nous est inaccessible en bateau, du fait de notre tirant d’eau.
Nous déjeunons au take away juste en face du monument de l’indépendance.
Au moins nous avons vu un coco-fesse !Visite de l’église anglicane Saint MatthewDans l’église du coin, ce sont les gros préparatifs pour le service du dimanche. Le prêtre nous aborde et nous raconte toute l’histoire de sa petite église anglicane. Ce fut la première de l’île. Une dame nous propose d’y revenir le lendemain pour la messe de 9h, enfin, un peu avant car avec la désinfection des mains, les marques au sol, et le placement-anti-virus.... Le lendemain au réveil, c’est le dimanche de la Pentecôte. On perd un peu nos repères, ces temps-ci. Nous sortons nos habits du dimanche et filons en bus vers la messe.
Mais quelle ambiance ! Trois heures de chants, formidable.Nous avons eu droit à un petit mot de bienvenue et de remerciements lors des premiers mots de l’officiant, très touchant.
On allège un peu les tenues lors du déjeuner et en route pour la Vallée des cocos-fesses. Cette fois-ci, on surveille le bus. Le Parc est ouvert !
La végétation est impressionnante ! Des cocos fesses partout. Une ballade au frais au milieu de ces cocotiers qui ont tant fait parler d’eux.
Des cocos de toutes sortes pour les grands et les ... grands. La découverte du coco-fesses et ses légendes est passionnante. En voici quelques-unes, en lien avec l’histoire des Seychelles.
Selon la légende, cette noix de coco était le fruit d’un grand arbre sous-marin, d’où son nom : coco de mer, que l’on retrouvait sur les côtes des Maldives, de l’Inde et parfois même Java et Sumatra. Tout comme l’ambre gris, ce coco devenait propriété des rois et sultans. L’indigène qui en trouvait une et la gardait pour soi risquait d’avoir le poing tranché. Les premiers navigateurs de l’océan indien firent connaître ce trésor végétal en Europe. Il devint ainsi un objet précieux suscitant la convoitise des souverains. On retrouve ainsi des cocofesses montés en or ou en argent dans certains musées. On évoque des propriétés médicinales : aphrodisiaque, remède contre les poisons, les coliques, l’épilepsie .... En 1563, Garcia de Orta, qui le nomme coco des Maldives, souligne que celui ci est le fruit de palmiers submergés quand les Maldives se sont séparées de l’Asie par une inondation.
On racontait aux navigateurs incrédules qu’il était impossible d’approcher l’endroit où ces arbres poussaient en raison des hautes vagues et tempêtes qu’ils provoquaient pour se protéger.
Les gens et officiers du Roy maltraitaient les personnes soupçonnées d’en avoir trouvés. Le fabuleux coco de mer reste une exclusivité maldivienne jusqu’en 1634, quand un médecin fait paraître à Amsterdam la première monographie consacrée à cette curiosité si bienfaisante.
En 1750, le botaniste Ramphius tente de démontrer aux indigènes de Java et d’Amboine que l’abîme de Pausengi, où le cocotier de mer est censé pousser, ne peut se trouver sur la côte occidentale de Java. Le lieu tant recherché doit être situé quelque part dans l’océan Indien occidental. Pas tord!
Le plus drôle est que six ans plus tôt, le capitaine Lazare Picault a débarqué, au nom du roi de France, à Praslin, baptisant l’île « l’île de Palme », car elle porte beaucoup de palmistes et de lataniers portant du coton. Ce dernier était justement le fameux cocotier des mers tant recherché. Soit il ne les a pas vu dans cette végétation si luxuriante soit il les vit mais ne considéra pas ce coco de mer comme les noix si précieuses des Maldives.
En 1768, ce fut l’ingénieur Brayer du Barré, lors d’une nouvelles expédition aux Seychelles sur le Marion-Dufresne, qui eut l’honneur de constater que le mythique cocotier poussait sur une terre française ! Il ramena une trentaine de coco avec lui, douteux de sa trouvaille. C’est le fameux Poivre qui confirma que ce coco était bien ce fruit si recherché en Inde et en Asie. Cette découverte suscite d’autres vocations. C’est ainsi qu’en 1769, le capitaine Duchemin s’empresse de retourner à Praslin, l’île au trésor. Il charge L’Heureuse Marie de cocos de mer qu’il va vendre en Inde. Mais inondant le marché , il oublie la bonne vieille loi de l’offre et la demande, la noix va perdre ainsi sa fabuleuse valeur.
En 1771, une corvette anglaise est envoyé à Praslin pour y recueillir tous les cocos de mer et mettre le feu à l’île Curieuse, juste en face de Praslin, ce qui fit périr un grand nombre de ce palmier présent sur cette île.
Certains auteurs avancent que les maldiviens connaissaient de longue date l’archipel des Seychelles. Ils en avaient juste gardé le secret par intérêt financier. Cette théorie peut être appuyée par la découverte de tombes indo-musulmanes à Silhouette, île en face de Mahé.
Le secret percé, le coco continue de fasciner. Tous les naturalistes et botanistes veulent voir cette forêt .
C’est Cammerson qui lui aurait donné son nom, Lodoicea dérive du latin Lodoicus (Louis) , en l’honneur du roi Louis XV.
Et comment ne pas parler du plus grand admirateur du coco de mer, le général anglais Charles Gordon dit Gordon Pacha. En 1811, les Séchelles deviennent britanniques et deviennent les Seychelles. C’est en 1881 que Gordon Pacha débarque pour y dresser des plans de défense militaire. Il fut tellement subjugué par cet arbre qu’il vit en lui l’arbre biblique de la science du bien et du mal. La Vallée de Mai lui apparaissait comme un vestige de paradis terrestre. On le comprend ! Il dessina même une carte du district du jardin d’Eden, où il identifia les quatre rivières de la Genèse : l’Euphrate, Le Tigre , le Gihon et le Pishon. Il a vu dans cette noix en forme de cœur le fruit du péché.
La plus belle description de ce symbole « seselwa » est sans doute celle de Jean-Baptiste Quéau de Quinssy, dernier commandant français des Séchelles, en 1974 : « ... lorsqu’il est dépouillé de la première peau et de son enveloppe filandreuse, l’on voit d’un côté qu’il ressemble parfaitement à des fesses. L’entre-deux qui les sépare représente la partie naturelle de la femme. On y remarque même une protubérance ressemblant absolument à l’une des parties extérieures de la génération de la femme, autour de laquelle plusieurs petits filaments qui existent représentent des poils parfaitement imités.... c’est aussi de cet entre-deux que sort le germe ... ».
Le coco de mer est donc propre à la terre, et pas n’importe quelle terre. Il est propre aux Seychelles, nulle part ailleurs ! Sa majesté le cocotier devient l’emblème local, il est nationalisé : la République des Seychelles contrôle de très près le commerce de cette œuvre que la nature ne donne qu’à 3000 exemplaires par an. On le retrouve partout, même estampillé en visa sur nos passeports. Il est interdit d’en emporter avec soi, sauf s’il est agréé par les autorités.
Haut de 35 mètres, ils vivent en colonies mâles et femelles.
L’inflorescence du mâle ressemble à un membre viril de l’épaisseur et la taille d’un bras Personne n’a encore pu filmer les amours de ces cocotiers. Il faut attendre 25 ans pour qu’ils se fructifient. Et ils peuvent vivre jusqu’à 800 ans. Fascinant, non?
Petit tour de l’autre côté de l’île, toujours en bus. La vie reprend doucement son cours, et cela malgré l’absence de touristes .
Café des Arts pour nous tous seuls. Après tant d’émotions à terre, nous traversons et mouillons devant La Digue. Promenade, glace et farniente sont au programme. On se fait réveiller la troisième nuit par un grain aussi impressionnant que surprenant. Le temps de rentrer tous les panneaux solaires mobiles, nous voilà à la gîte. MedioVaS fait un 360 autour de son ancre mais tout tient à merveille. Vive la Spade toute neuve, qui mérite bien sa réputation (et son prix très élevé).
Seul dégât: la bouée verte du chenal de La Digue qui part au large, enfin, qui dérive sur nous, en fait. Tout le monde n’est pas indemne, il me semble apercevoir une bouée de balisage qui dérive gentiment vers nous. Yves confirme mon impression et saute dans l’annexe pour la remorquer vers le port. Cette malheureuse bouée est toute neuve, mouillée la semaine précédente pour baliser le chenal du port. Il a eu du mal à trouver la personne responsable des trois bouées qui délimitent le chenal !
Il est temps pour nous de rentrer à Victoria, notre visa expire bientôt.
Notre traversée se passe à merveille, petit foc est ravi sous le vent des grains. Nous décidons cette fois-ci de faire escale à Éden. L’eau y est beaucoup plus propre et l’endroit est plus calme que Victoria.
Éden est une île-marina sortie de l’eau pour le tourisme. Il y a toute les infrastructures des marinas de luxe. On peut aussi mouiller gratis devant les pontons, ce que nous faisons.
Nous y retrouvons nos amis espagnols, toujours pas rapatriés !
Éden Marina Et toutes sortes de bateaux.Même un des deux « A », conçut par Philippe Starck pour le milliardaire russe Alexandreï Melnitchenko et sa femme Alexandra. A & A...Chacun a son avis à propos de ce géant des mers. Étrave inversée, allure de sous-marin en marche arrière, ils ont également la version à voile. Je dois avouer que j’aime assez bien sa ligne.
Nous assistons également à une invasion de catamarans venant des Maldives depuis la réouverture des frontières. On ne se sent presque plus chez nous !
Et les grands pêcheurs sont également de retour, en masse.
Une dizaine de grands senneurs au mouillage à la sortie du port. MiniVaS nous emmène très fièrement avec son nouveau moteur vers Victoria. Il retrouve les annexes des copains pendant que nous allons déposer nos documents et une demande de prolongation de visa gratuite aux services de l’immigration. Le refus est rare, mais la gratuité aussi. Nous prenons exemple sur la lettre faite par nos amis australiens. Il n’y a plus qu’à attendre quelques jours. Alors pour passer le temps, nous partons de l’autre côté de l’île, à Beau Vallon, réputée pour être LA station balnéaire de Mahé. Évidement, nous y retrouvons nos amis du confinement. Glace et pizza sont au rendez-vous, et une partie de ballon-prisonnier avec la famille Erias et d’autres afin de digérer.
Et toujours un arc-en-ciel pour nous éblouir. De retour à Éden, nous allons chercher le verdict de l’immigration. Il y deux grands meubles classeurs dans le bureau, l’un dit « Visa Fee » (avec la taxe), l’autre « Visa Free » (sans !) Après un long suspens, la fille ayant fait le tour du premier classeur, trouve enfin nos passeports dans le second. Ouf ! Ça nous fait une belle économie et rembourse la moitié du prix du moteur !
Erias nous propose de participer à un pique-nique anniversaire de leur fille Eva, sur la petit plage de l’île aux Cerfs, juste en face de notre lieu de confinement. Une après-midi très sympa. Nous sommes une trentaine, des nouvelles têtes, une partie de beach-volley et une super ambiance.
Parking à annexes, table dressée, Thays l’Espagnole ... Nous passons une dizaine de jours à Éden. Entretien après-rodage du nouveau moteur, entretien des 1000 heures du moteur de MedioVaS par un professionnel, confection de housses en tout genre, petits restaurants et glaces, courses à Providence... Bientôt nous repartirons, mais pas bien loin malheureusement, il faut encore attendre pour les îles lointaines.
Nos amis d’Erias et d’Olicecante sont partis vers la Tanzanie. Cela faisait déjà huit mois qu’ils étaient ici et le besoin de partir s’est fait sentir. Bonne mer... et prudence à l’arrivée.
À bientôt!