1ère ballade d'une journée en direction de Verzasca.
4h30 de route pour un saut à l'élastique, mais pas n'importe lequel. 220 m de saut, c'est juste le plus haut d'Europe.
C'est avec un collègue de travail que je pars me frotter à cette épreuve pas si facile.
Sur la route, on ne peut que contempler les paysages du canton de Berne.
Le charme des paysages bernois est sans appel.Arrivés au barrage de Verzasca, toujours aucune appréhension, seule l'excitation est à son comble. Nous nous approchons progressivement de la zone de préparation.
De très loin, on entendait des cris, parfois de terreur, ce qui nous faisait bien rire. Puis vint l'image qui accompagnait les cris...
Les sauts ont lieu pratiquement toute la journée.On arrive sur place, toujours pas peur. J'en ai peut être l'air, mais le soleil étant juste au dessus de nos têtes, on ne peut que grimacer.
Juste après l'inscription, nous sommes pris en charge. Équipés puis briefés, on n'attend plus que notre tour. Ayant perdu à "Pierre feuille ciseaux", je passerai en deuxième.
Et puis ce fût mon tour.
Là. A ce moment là, tu as le doute. Puis le préparateur, quelque peu pressé, balance son "Prêt ? 3, 2, ..."
J'ai dû le calmer, je ne saute pas comme ça moi ! De toutes façons mes jambes étaient collées je n'aurai pas pu sauter. Mais si tu attends trop longtemps, ton cerveau réfléchit trop, et là c'est foutu.
Au final on n'en mène pas large dans le dernier geste.Et puis bon, quand il faut sauter, il faut sauter !
Vous n'imaginez pas l'afflux de sang dans la tête durant le plongeon. Une sensation forte que je souhaite à tout le monde d'essayer.
5 minutes pour se faire remonter quand même.Et voilà ! Une chose de la Life Bucket List de faite, j'espère en refaire un jour car c'est une expérience inoubliable que de réussir le défi d'affronter le vide.