Nous revoilà en vadrouille. Et pour ne rien changer, me voilà déjà en retard pour le premier poste de ce blog. Mais une fois de plus, vous allez me pardonner étant donné cette première journée (et quelques heures en plus) de voyage.
Départ de Cherbourg en train le jeudi matin. Je fini ma nuit de travail à 9h15 et nous prenons le train à 10h35. Ça le fait.
Nous débarquons à Paris pour la nuit. Mais que serait une nuit à Paris au mois de novembre sans sa soirée chez Pierrick et Nat au bord de la cheminée avec du rouge en compagnie de Mathou. Lendemain difficile, évidemment. Mais l'excitation prend le dessus sur le sommeil. Un café, mon legging, et nous sautons dans le Uber.
Nous arrivons à Charles-de-Gaulle à 6h, notre avion décolle à 9h35. A l'entrée de l'aéroport, un agent nous guide vers notre le terminal où nous allons nous enregistrer et m'informe en rigolant "Vous êtes extrêmement en avance". Sur le moment je rigole avec lui, après coup, beaucoup moins.
Nous faisons un sacrés vol pour arriver au Vietnam. Paris-Amsterdam Amsterdam-Guangzhou (Chine) et enfin Guangzhou-Hô-Chi-Minh-Ville.
Arrivés au guichet d'enregistrement, la personne nous informe qu'elle visualise le trajet Paris-Amsterdam, mais pas les autres... Ça monte doucement dans notre tête. Au bout de la troisième personne, on nous informe qu'ils visualisent chacun des trajets mais dans le désordre. Il est donc impossible pour eux de nous éditer un billet d'embarquement en destination de Hô-Chi-Minh-Ville ainsi que nos étiquettes bagages.
Premières solution proposée: vous partez à Amsterdam avec votre bagage en soute, et une fois la bas vous récupérer votre sac et refaite un enregistrement pour la Chine. Nous avons 1h30 de transit là-bas, autant dire rien. Nous refusons celà, de peur de louper l'avion.
Deuxième solution : bah vous ne partez plus. Je dois avouer que cette solution ne nous intéresse que très peu et nous fait vite monter en pression.
Troisième solution : avoir affaire à un agent de Air-France (alors que nous partons avec China Southern) qui prend notre solution en mains avec trois autres de ses collègues. Les coups de téléphone s'enchaînent aussi vite que les minutes. Nous sommes à H-1 du départ de notre premier vol. Nous n'arrivons plus trop à y croire.
L'heure arrive, nous avons loupé le premier vol. Mais l'agent est confiant, quoi qu'il arrive nous partirons quand même.
Et c'est après 4h30 de blabla, de courses entre les différentes portes, de "Non mais c'est une blague la?", de café venti renversé au vol... Qu'on nous annonce que nous partons. Le petit plus? Nous ne faisons plus qu'un Paris-Guangzhou + Guangzhou-Hô-Chi-Minh-Ville.
Nous montons dans l'avion. La peur au ventre, en ce qui me concerne. Mais j'ai la chance de pouvoir faire le trajet a côté de Victor. Donc ça va aller.
Décollage de l'avions, me voilà seule avec ma trouille. Victor dort déjà.
Le vol se déroule sans encombre et avec beaucoup de nourriture. C'est n'importe quoi, nous mangeons tellement que j'en perd la notion de l'heure. Pourtant j'aime manger.
Nous atterrissons en Chine. La vu est complètement dingue entre la ville, les montagne et le coucher du soleil.
Pas le temps de niaiser en Chine, nous cherchons notre porte d'embarquement et nous installons à prendre une petite bière.
Et nous voici dans notre deuxième vol, direction le Vietnam. L'arrivée de fait sans encombre. Et le petit plus, qui n'est pas négligeable, c'est que nous avons nos deux sacs (rapport a notre ancien voyage en Inde, cette dédicace elle est pour toi mon Jacques).
Direction l'auberge de jeunesse dans le centre de Hô-Chi-Minh-Ville. Nous prenons un taxi à l'aéroport, un gros 4x4 climatisé. C'est cool.
Le trajet de l'aéroport à l'auberge me rappelle celui que nous avions fait en arrivant en Inde. Il se passe 100000 choses autours de nous, à en perdre la tête. Je suis agréablement surprise de voir autant de verdure dans la ville. Les défilés incessants des scooters sont comme une petite madeleine.
Nous arrivons dans l'auberge, c'est cool, propre, bien placée et climatisée. Au top.
Étant crevés, nous décidons de partir nous promener dans le quartier après notre douche afin de ne pas s'écrouler dans notre lit et décaler notre sommeil (grosse blague, vous verrez).
Nous nous installons dans un bar pour préparer la journée de demain. Puis un bon plat, nous n'avons pas vraiment faim mais notre corps nous le réclame.
Retour à l'auberge pour une "mini-sieste" de 1h. Nous mettons le réveil à 17h. J'ouvre les yeux, il est 20h. C'est la merde du jetlag qui commence.
Victor dors toujours, et moi j'ai vraiment envie d'une bière fraîche. Et surtout plus envie de dormir.
À demain 😻