JAPON

Nos 3 semaines au pays du soleil levant
Mai 2025
3 semaines
Dernière étape postée il y a 6 jours
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Publié le 19 mai 2025

Au départ de Katmandou, notre voyage en avion se fera en deux temps avec une escale de 6h à Bangkok, sans changement d’aéroport ce coup-ci, et où on profitera de délicieux jus de mangue qu’on adore tant en enchainant nos parties de rami. Notre second vol, qui décolle en pleine nuit, nous amène 5h plus tard au pays du soleil levant, l’étape du voyage tant attendue par Zoé. Le Japon, entre sa culture, les animés et toutes ses spécialités culinaires passionnent la miss et elle trépignait de découvrir enfin ce pays !

On atterrit au sud du pays, à Fukuoka. Dès notre sortie d’avion, le contraste est saisissant d’avec l’ambiance de départ du Népal où une foule bruyante était amassée devant l'aéroport pour entourer leurs proches qui prenaient l’avion en leur mettant des tikas sur le front, drapeaux népalais et fleurs autour du cou… Là, les gens sont très calmes et disciplinés en rang dans les files d'attente.

Très facile de rejoindre le centre ville depuis l’aéroport, grâce à un bus qui nous déposera à la gare centrale. De là, il ne nous reste plus qu’à marcher jusqu’à notre hôtel. Comme notre voyage s'est quasiment passé que de nuit, nous sommes bien fatigués ! Mais il nous faut patienter, car il est encore trop tôt pour récupérer notre chambre. De plus, on découvre qu'au Japon, il y aura très peu de possibilités de mettre nos bagages en consigne à l’hôtel. Ici, ce sont uniquement dans les gares que se trouvent des consignes à bagages, et en très grand nombre. Bon à savoir pour la suite de notre voyage. On patiente dans le hall et en explorant les lieux, on découvre une collection impressionnante de mangas, et un bar en libre service gratuit avec... une tireuse à bière pression à volonté ! Aïe on est mal ! On dit ça à cause des mangas bien sûr !

On finit par récupérer notre chambre et on fera une bonne sieste avant de visiter un peu la ville. Fukuoka, situé sur la 4ème île majeure la plus au sud de l'archipel, est pour nous une ville- étape qui permet de commencer notre road trip de 3 semaines au Japon ; notre idée étant de remonter tranquillement le pays jusque vers Tokyo, qui sera notre dernier stop. Le pays du soleil levant est composé de plusieurs milliers d'îles, dont 5 principales qui s'étalent sur environ 3000km du Nord au Sud ; en 3 semaines, on ne pourra en voir qu'une petite partie.

Un incontournable culinaire de Fukuoka se passe dans un Yatai, petit stand de cuisine de rue ambulant. Ces petits restaurants traditionnels se comptaient par centaine. Mais, pour des questions d'hygiène, le gouvernement a fait pression pour en faire disparaitre un maximum ; seule une petite centaine a été conservée par souci de maintien du patrimoine culturel de la ville. Gourmands comme on est, on en testera deux ! Un premier tenu par un vieux couple et spécialisé en tempuras : légumes, fruits de mer et viande frits, très bons. Un 2ème Yatai, juste à côté, tenu cette fois-ci par un père et son fils, nous permettra de déguster une des spécialités de la ville, les fameuses RAMEN ! Très bonnes aussi. on sent déjà qu'on va se régaler côté papilles dans ce pays !

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Publié le 21 mai 2025

Deuxième étape de notre voyage au Japon, Hiroshima, située sur l'île principale du Japon, Honshu. Ce sera l'occasion pour nous de tester le célèbre Shinkansen, le TGV japonais bien stylé, super facile d'utilisation une fois qu'on a compris l'organisation des transports en commun du pays. L'expérience est un peu différente des bus népalais 😂. Bon c'est pas le même budget non plus.

Notre programme de visites à notre arrivée est contrarié par la pluie ; on en profitera pour parcourir quelques centres commerciaux, et surtout goûter la spécialité culinaire d'Hiroshima, les "Okonomiyaki", sorte de crêpe de pâtes avec d'autres ingrédients divers, cuit sur une plaque chauffante. Tout en finesse, ça tient au corps !

Le lendemain, la météo s'annonce belle. On décide d'aller découvrir la célèbre île de Myajima, toute proche. Classée comme l'une des trois merveilles du Japon grâce notamment à son célèbre torii et son sanctuaire shinto flottant, cette île sacrée est un haut lieu touristique de l'archipel.

La vue sur l'immense torii (portail traditionnel à l'entrée des sanctuaires) s'apprécie particulièrement quand celui-ci semble flotter sur l'eau, à marée haute. Un rapide check de l'heure des marées, et on est très content d'apprendre que la marée haute est plus que matinale en ce moment, ou trop tardive à la nuit tombée ! Si on veut profiter du spectacle, pas le choix. Ce sera un lever super tôt pour prendre un train et accompagner les japonais en route vers leur travail, puis attraper un ferry pour la traversée d'une 15aine de minutes jusqu'à Myajima.

A notre descente du ferry, on est surpris de voir des daims, en totale liberté, qui se promènent au milieu des touristes en pleine ville comme si de rien n'était. Les daims sont considérés comme des messagers des dieux dans la religion Shinto et jusqu’en 1637, tuer un daim était puni de la peine de mort !

On se rend de suite vers l'immense Torii rouge avant l'arrivée massive des autres visiteurs. Il est impressionnant et vraiment magnifique avec ses pieds dans l'eau. On visite ensuite le sanctuaire d'Itsukushima, avec son fameux temple flottant lui aussi.

Après avoir rendu une petite visite aux immanquables de l'île, on décide de se rendre au sommet du mont Misen qui culmine à 535 mètres et qui offre une superbe vue sur la baie.

On avait décidé de faire les fainéants, en choisissant l'option télécabine, mais malheureusement pour nos mollets, le téléphérique est à l'arrêt aujourd'hui (trop de vent), et nous ferons donc toute la montée à pieds. Cette petite rando à travers la forêt et divers temples s'avérera bien sympathique, et sera l'occasion de croiser la bien moins sympathique Mamushi, une vipère asiatique apparemment super dangereuse (comme indiqué par l'un des nombreux panneaux avertissant de sa présence dans la montagne).

Nous finissons notre tour de l'île par un arrêt au splendide temple bouddhiste Daisho-in, connu surtout pour ses milliers de petites statuettes. Ces divinités en pierre se divisent en 2 groupes, les Rakan (toujours à plusieurs) représentent des moines bouddhistes (certains pouvant être très drôles avec leurs traits expressifs) et des Jizo, au visage beaucoup plus enfantin, qui sont les protecteurs des enfants, des voyageurs et âmes perdues. C'est assez marrant de voir ces statuettes habillées de bonnets et tricots rouges, qui ne sont pas juste décoratifs mais ont un rôle d'offrande et de protection contre le froid.

A marée basse 

De retour en ville, on va faire quelques courses dans un des Kombini, petits magasins de proximité ouverts quasiment H24, extrêmement populaires au Japon, et que Luc adore. La célèbre enseigne 7/11 qu'on trouve partout en Asie serait, à elle seule, une motivation pour Luc d'y revenir en voyage. On complète nos courses dans un supermarché aux rayons immenses de sushis à la plus grande joie de Zoé ! Et c'est parti pour une petite soirée sushis-film dans notre appart-hôtel. L'occasion aussi de vous parler des toilettes japonaises, grand moment de voyage quand on ne lit pas le japonais ! Option cuvette chauffante, douchette de fesses, musique... même plus besoin de Netflix pour s'occuper ! On regrette juste de ne pas avoir pris japonais 3ème langue pour en comprendre toutes les subtilités d'utilisation !

Le lendemain, visite d'Hiroshima oblige, nous devrons sauter quelques chapitres de leçons d'histoire de Zoé, pour nous rendre directement à l'un des moments les plus terribles de l'humanité : le matin du 6 août 1945 à 8h15 ; moment précis du largage de "little boy" sur la ville d'Hiroshima, la première bombe A, illustration tragique de la folie humaine.

70 000 morts au moment de l'impact, qui monteront à 146 000 dans les trois mois suivants, sans compter les destructions sur des kilomètres et les milliers de morts qui suivront sur des décennies suites aux radiations.

La visite du mémorial dédié à ce triste jour est très émouvante. On n'est pas toujours fan des musées, mais celui là est particulièrement bien fait et on ressortira du bâtiment bien secoué comme pas mal de visiteurs au vu des regards à la sortie.

Notre dernière visite sera consacrée au "dôme", un des seuls bâtiment à être resté debout et conservé en l'état comme témoignage du passé. Dans l'immense parc de la paix, beaucoup de monuments dont celui des enfants avec ses milliers de grues en papier rendant hommage à Sadako Sasaki, petite fille survivante à la tragique destinée quelques années plus tard. Au milieu de la place, la flamme de la paix qui brûlera jusqu'à l'éradication des armes nucléaires, et qui malheureusement n'est pas prête de s'éteindre.

Pour se changer les idées, on part en direction du château d'Hiroshima, entièrement reconstruit, d'où une très belle vue sur la ville nous attend. On achètera également du papier origami pour un entrainement de pliage pour Zoé.

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Publié le 24 mai 2025

Une petite heure de Shinkansen plus loin, nous voici à Himeji, étape à la journée sur notre route vers Osaka. A la gare, on trouve un « locker » libre (enfin plutôt 2, vu le volume de nos sacs), et c'est parti pour la visite !

Himeji est avant tout connu pour son célèbre château qui est l'un des plus anciens bâtiments médiévaux du Japon. Sa construction débute en 1346. Ce château, aussi surnommé le "héron blanc" (on comprend aisément pourquoi au vu de sa couleur éclatante), présente aussi la particularité d'être le seul château à n'avoir jamais été détruit ; ce qui explique son parfait état de conservation.

C’est vrai que le château est en super état, mais on est un peu surpris par sa visite, car il est surtout super... vide ! Rien, ou quasiment, à l’intérieur ! La bâtisse extérieure est très belle, mais du coup on en sort un peu déçu. On aurait aimé découvrir comment ils vivaient à l'époque.

Pas prévu dans notre programme initial, Luc est super content de découvrir que le billet d’entrée du château peu être couplé avec la visite du jardin japonais attenant, détour obligé !

Koko-En est un ensemble de neuf jardins japonais situés au pied de l'enceinte du château. Bien que récent (début des années 90), ce jardin se veut une reproduction des paysages traditionnels du Japon du moyen-âge, question d’être raccord avec le château. Alors on ne sait pas si la reproduction est fidèle, mais la visite de cet ensemble magnifique vaut vraiment le détour.

On n'a pas vu passer la journée, et il est déjà l’heure de récupérer nos sacs pour notre prochaine étape, Osaka.

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Publié le 27 mai 2025

Osaka, grande ville portuaire, est la 3ème ville du Pays. Réputée pour sa gastronomie, elle est surnommée le ventre du Japon, voilà un programme bien alléchant.

Dès la sortie de l’immense gare, face à ses énormes buildings, on est frappé par la modernité de la ville.

Osaka accueille cette année l’exposition universelle, autre raison de notre stop ici. Organisée tous les 5 ans, ces expos durent entre 3 et 6 mois et permettent de montrer au public les avancées technologiques et dernières innovations. L’expo d’Osaka regroupe 160 pays et a pour thème : « Concevoir la société du futur, Imaginer notre vie de demain ».

Énormément de monde à notre arrivée sur l’île artificielle Yumeshima. Environ 150 000 personnes sont attendues ici chaque jour, et bien qu’ils aient moitié moins de fréquentation que prévu, on devra patienter 1h sous le soleil pour passer les portiques de sécurité.

Le site est grandiose et certains pavillons sont supers originaux. Le plus impressionnant est la sphère entourant le site, construction en bois la plus grande au monde jamais réalisée. Et ils ont surtout réussi l'exploit de faire une mascotte aussi belle que celle de nos JO !

Bien qu’on s’y soit pris un peu tard et que du coup on n’a pas pu avoir accès à tous les pavillons (beaucoup de visites devant être réservées longtemps à l’avance), on a été plutôt surpris par leurs contenus : assez vides et souvent très éloignés du thème pourtant attrayant.

Passage obligé par le pavillon de la France ! Thème présenté, celui de l’amour (... cherchez le lien ?!). Pour vous résumer le contenu de notre pavillon national, la France du futur est la même que celle du passé : une boulangerie, des valises Louis Vuitton, des robes Christian Dior, du vin d’Alsace, un olivier millénaire et des danseurs sur les toits de Paris : vu les enjeux du futur, on est bien barré.

Malgré notre poutine dégustée au pavillon canadien plus tôt dans la journée (on est fan des trucs diététiques), on a une faim de loup en rentrant sur Osaka. Zoé nous amènera manger son repas préféré… des sushis ! Dans un « kaiten-zushi », on adore ! Les assiettes de sushis en tout genre défilent sur un tapis roulant et il n’y a qu’à se servir. Gourmand comme on est, on finit généralement avec une énorme pile d’assiettes devant nous !

Pour digérer tout ça, rien de tel qu’un petit tour dans l’une des grandes roues de la ville ! Notre choix se portera sur la belle rouge au sommet du centre commercial Hep five, de 75m de diamètre.

Le lendemain, la belle météo du jour nous incite à aller découvrir un peu plus la ville. On commence par le célèbre château d’Osaka et son très joli parc.

On flâne ensuite dans les rues, avant de se diriger vers la Tour Umeda, d’une hauteur de 173m, et son roof top qui offre une magnifique vue sur toute la ville au coucher du soleil.

Retour par l’incontournable quartier de Dotonbori, ses stands de street food et ses enseignes lumineuses, dont la plus célèbre, celle du Glico Man, à cette place depuis 1932. On ne sait plus où donner de la tête, tous nos sens sont sollicités !

Une évidence s’impose, un voyage au Japon, c’est un voyage culinaire à lui tout seul ! Partout et à toute heure, des tonnes de trucs à manger ! Sucrés, salés, chauds, froids, glacés, appétissants ou bizarres, il y en a pour tous les goûts !

La réputation d’Osaka n’est pas surfaite et on testera pas mal de choses pendant ces quelques jours ici aux stands des nombreux marchés de la ville.

Mention spéciale pour les Yakiniku, restaurants avec un barbecue au centre de chaque table. On prendra un sacré plaisir à faire griller toutes sortes de choses (légumes, calamars…) dont leur délicieux wagyu (wa-japon & gyu-bœuf), mythique race de bœuf japonais hyper tendre et persillée, et comme le gras c’est la vie, hyper bonne !

On a aussi découvert le meilleur restaurant de Ramen du monde, ou du moins d’Osaka. Soupe de nouilles agrémentée d’un tas de trucs (Mention spéciale pour les œufs marinés, dont on espère pouvoir refaire la recette une fois rentré !) ; les Ramens sont, eux aussi, un incontournable de la cuisine japonaise.

Pour notre dernière journée à Osaka, direction Shinsekai, un des quartiers populaires de la ville. De sa traduction littérale, le "nouveau monde", ce quartier a été aménagé en 1912 en s’inspirant des villes de Paris et New York. Comme symbole, la tour Tsutenkaku (108 m de haut) domine la zone et est fortement inspirée de notre célèbre tour nationale. Dernier détour du côté des champs Elysées d’Osaka avec ses nombreuses boutiques de luxe, avant de rentrer à l’hôtel et refaire nos sacs pour l’étape suivante.

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Publié le 29 mai 2025

Départ d'Osaka de bonne heure vers notre prochaine étape, Nara. La météo est vraiment pas top ce matin et la pluie nous force à commander un Uber pour nous rendre à la gare ; l'utilisation d'un taxi est assez rare pour être mentionnée 😂

Après une petite heure à peine en train, nous arrivons à destination.

Nara, ancienne capitale du Japon, est célèbre pour son patrimoine culturel et ses daims en liberté qui en font une importante destination touristique. De taille modeste ("que" 350 000 habitants), la visite de la ville se fait généralement à la journée depuis Kyoto ou Osaka. Ayant eu des difficultés à trouver un logement à un prix décent sur Kyoto ce week-end, on décide de faire étape ici ; une vraie bonne idée en fait. On n'avait pas intégré cette variable dans notre voyage au Japon, mais le prix des logements flambent en fin de semaine. Vu la facilité à se déplacer grâce au super réseau de transports en commun, on suppose que les gens profitent de leur week-end pour voyager eux aussi.

Rituel incontournable d'un voyage au Japon, on dépose nos sacs dans un des nombreux lockers de la gare, avant de s'adonner à un autre rituel local célèbre d'un voyage dans l'archipel nippon : se faire "dépouiller" par l'une des nombreuses machines à pince qui trainent un peu partout ! On avait jusqu'ici résisté, mais notre convoitise du super porte-clé "Mario" nous a fait craquer. Malgré de nombreux essais, nous repartirons bredouille ! Pas de porte clé "Mario", mais un petit "Koopa" en lot de consolation.

La météo est vraiment pas folichonne ce matin, ce qui n'empêche pas les centaines de daims (environ 1300 bestioles à Nara !) qui déambulent dans le centre-ville de venir quémander aux passants quelques biscuits "spécial daim", vendus par les nombreux stands de rue. Encore plus qu’à Myajima, les daims sont présents partout et viennent facilement faire leurs curieux, se frotter aux passants ; mais d’aspect inoffensif, ils peuvent vite devenir plus agressifs et de nombreux accidents sont à déplorer dès qu'ils pensent qu'il y a des gâteaux à chiper. On a assisté à quelques scènes assez drôles de passants fuyants, poursuivis par une "meute" de daims gourmands !

De pas "folichonne", la météo devient carrément mauvaise, la pluie s'invitant à grosses gouttes. Un rapide check des prévisions du lendemain qui s'annoncent bien plus ensoleillées. On décide, du coup, de profiter tranquillement du reste de la journée pour organiser nos visites du lendemain. Un détour par le centre d'information touristique où 2 dames trop gentilles nous donnent, en plus de pleins d'infos bien pratiques sur Nara, un joli daim en origami, accompagné des instructions de pliage nécessaires à la réalisation de ce super joli origami.

Après plusieurs boutiques de souvenirs pour trouver du beau papier, on va se poser dans un café. On essayera de suivre scrupuleusement (c'est à dire laborieusement 😅) les conseils de Zoé pour réaliser ces fameux pliages daim, en attendant de pouvoir nous rendre à notre Guesthouse afin de se reposer.

Notre lever sera matinal pour profiter de la belle journée qui s'annonce. On redépose nos sacs à la gare avant de nous rendre au plus célèbre temple de la ville, le Todai-ji, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Plusieurs fois détruit et reconstruit au gré des conflits locaux, ce temple a longtemps été le plus grand bâtiment en bois au monde et abrite une monumentale statue de Bouddha en bronze depuis le VIIIème siècle, date de la création du temple. Les mensurations de la statue sont impressionnantes : 18 mètres de haut pour un poids de 250 tonnes et 2,54m de longueur... d oreilles ! Dans ce temple se trouve également un énorme pilier percé. La légende dit que si on arrive à le traverser, une longue vie nous attend. Vu le diamètre pour s'y glisser, seuls les enfants ou vraiment très petit gabarit y arrivent...ce qui permet d'assister à des scènes très cocasses de gens qui essaient quand même.

Promenade très agréable dans le parc de Nara au milieu de ses innombrables daims pour nous rendre à un autre incontournable de la ville, le sanctuaire shintoiste de Kasuga Taicha et ses centaines de lanterne. Comme c'est le week-end, on aura même la chance d'assister à une cérémonie de mariage.


On passe le détail des autres temples qu'on croisera en chemin, pour vous parler d'une autre célèbre attraction de la ville, la démonstration du battage de la pâte à mochis (douceur de boule de pâte de riz gluant fourrée), un spectacle immanquable de la ville offert par une petite boutique pour attirer la clientèle.


Et c'est déjà l'heure de repartir vers notre prochaine étape, la ville de Kyoto, à moins d'une heure de train. L'occasion de se faire à nouveau dépouiller par la machine à pince "Mario" sans plus de succès que la veille, voir pire, vu que cette fois nous n'aurons même pas de lot de consolation !

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Nous voici dans une autre ancienne capitale impériale du pays, KYOTO. L'organisation de notre séjour ici risque d'être un peu compliqué vu tous les sites à découvrir ici. Surnommée, en toute humilité, la ville aux 1000 temples, dont de nombreux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle en dénombre en fait 2000 (!), 1600 bouddhistes et 400 sanctuaires shintoïstes ; qu'ils sont modestes ces japonais !

On débarque du train pour se rendre dans notre super hôtel. Vraiment une bonne option d'avoir évité le week-end ici, car du coup on a pu trouver un hôtel vraiment sympa à un prix raisonnable. La chambre est minuscule comme souvent au Japon, mais on aura la surprise d'avoir une dégustation de saké offerte par l'établissement tous les jours de 18h à 21h30. On promet que cette dégustation n'a pas été le critère de choix du lieu.

Nos visites de la ville commencent par un bon p'tit dej' dans une des nombreuses boulangeries, avant de nous lancer sur un petit sentier de 2km, qui longe une charmante rivière, le Tetsugaku no michi ( chemin de la philosophie). Ce sentier est bordé de cerisiers, qui malheureusement ne sont plus en fleurs car nous sommes déjà tard dans la saison. Déjà très joli, ce chemin doit être splendide lorsqu'ils sont en floraison. On aura la chance de voir une seule dernière branche fleurie, mais tous les autres cerisiers portent déjà leurs premiers fruits. Près d'un des nombreux petits ponts en pierre, nous croisons un adorable monsieur qui fabrique des petits radeaux en fleurs qu'il offre aux passants.

Ce chemin nous permet de visiter de nombreux petits temples, dont l'immense pavillon d'argent, Ginkaku-Ji. Magnifiques jardins zen, couverts de mousse, et jardins de sable ratissé à la japonaise. Note pour plus tard, ne jamais proposer de concours de châteaux de sable à un japonais !

On terminera la journée en flânant dans la ville très charmante, on s'y sent vraiment bien. Les ruelles bordées de maisons en bois du quartier de Gion sont splendides. On ira tester un des glaciers de la ville et vu les choix hallucinants possibles, on restera très raisonnable !

Le lendemain, lever très matinal ; obligé si on veut découvrir un incontournable de Kyoto en évitant la foule de visiteurs ! Après un enchainement de 2 trains, nous débarquons à 6h30 au pied du sanctuaire de Fushimi Inari. Chemin mondialement connu pour ses milliers de torii rouge orangés (environ 10 000) très photogéniques, qui mène au sommet du mont Inari (233m). Même aussi matinal, nous ne sommes pas seuls au départ de l'ascension ! Le chemin est très agréable, et vraiment magnifique ! Le symbole principal du sanctuaire est le renard. Animal messager des dieux au Japon, le renard est très apprécié aux yeux des japonais. Dans ce sanctuaire, il est le messager d'Inari, dieu du riz, de la prospérité et du commerce ; de nombreux petits temples avec des offrandes jalonnent le chemin. Après avoir fait le tour, nous entamons la descente et croisons une file ininterrompue de visiteurs! Bien nous en a pris de se lever tôt car on a pu faire cette ascension dans le calme de la forêt.

Avant de quitter le sanctuaire, nous passons par le pavillon des goshuins que Zoé a commencé à collectionner. Ce sont des sceaux sacrés, faits en calligraphie par des moines ou personnels des temples. Ils ne peuvent être dessinés que dans des carnets spéciaux, appelés Goshuin-cho. Chaque goshuin est propre à un temple.

Après une petite glace goût matcha (thé vert moulu, spécialité de Kyoto), nous partons ensuite en direction de la forêt de bambous d'Arashiyama. Une allée bordée de gigantesques bambous où on ne trainera trop longtemps vu la foule de gens qui s'y balade. On y rencontre un artisan entrain de fabriquer d'étonnantes libellules en bois, qui par un équilibre parfait reste comme par magie posée sur un doigt ou n'importe quel support.

On enchaine avec un des plus célèbres temples de Kyoto, le pavillon d'or, Kinkaju-Ji. Ce temple, datant de 1397, fut entièrement ravagé en 1950 par un incendie criminel d'un jeune moine en colère ! Reconstruit en 1955, ses 2 étages sont entièrement recouverts de feuilles d'or. Magnifique, et très protégé, on ne peut s'approcher du temple ; peut être ont-ils peur que les visiteurs ne grattent les murs dorés ! Qui dit célèbre, dit foule, encore une fois.

Sur notre route vers le pavillon d'or, on a repéré un temple par les vitres du bus. On retourne donc lui rendre une petite visite. Il s'agit du temple Omuro Ninnaji, classé (encore un) au patrimoine de l'Unesco ; un peu plus et on le zappait, c'est dire le nombre de temples PARTOUT, c'est dingue ! Et là, étonnamment, il n'y a personne ! Pourquoi, mystère. On apprécie d'autant plus l'environnement zen de ce magnifique temple, aux nombreux pavillons, jardin et pagode !

Le lendemain, la météo est pluvieuse ; on profite de la matinée au chaud pour bosser tranquillement. La météo ne s'arrangeant pas, l'hôtel nous prêtera des parapluies, et on ira s'aérer au marché de Nishiki pour profiter de ses stands de street food et diverses boutiques.

Pour notre dernier jour dans cette ville, gros coup de cœur pour nous, la météo est à nouveau au beau fixe ! On en profite pour aller se balader du côté du palais impérial, immense parc mais ses pavillons sont malheureusement fermés ce jour là. On décide d'aller bruncher, et on traverse une bonne partie de la ville pour rejoindre une super adresse gourmande donnée par Adrien&Laetitia, rencontrés lors de notre trek au Népal. Le Sakura café, specialisé en... fluffy pancakes !! Une tuerie culinaire ! De l'attente, mais notre patience sera plus que largement récompensée !

Pour tenter de digérer, nous marchons jusqu'au très célèbre (lui aussi) Temple d'eau, le Kiyomizu-Dera. En pleine végétation, le site est splendide. Pas très loin, se trouve le dernier temple de nos visites à Kyoto, celui de Kennin-Ji. Très joli également, il nous permettra de découvrir de magnifiques fresques et aquarelles.

La fin de journée approche, il est temps de récupérer nos sacs à dos pour se rendre à côté de la gare de Kyoto et son impressionnante tour (131m). Pas de train cette fois-ci, mais un bus nous attend ! Question budget, pour rejoindre la capitale du pays, c'était bien moins cher d'effectuer le trajet en bus de nuit !

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Publié le 13 juin 2025

Tokyo, nous voilà ! Capitale du pays qui donne le tournis par ses chiffres...14 millions d'habitants et en comptant ses 23 arrondissements, ça monte à 40 millions d'habitants ; la plus peuplée du monde. La nuit dans le bus a été bien moins confortable que prévue et on débarque à 6h30 du matin dans le quartier de Ueno, pas très reposés.

On dépose nos bagages dans un locker, et en attendant que la ville reprenne vie, on profite d'un bon petit déjeuner. Un peu requinqué, on part se balader dans les rues commerçantes du quartier et de son grand parc bordé de musées hyper réputés (musée d'art métropolitain, musée national de Tokyo et le musée de la nature et des sciences avec sa baleine géante), avant de se rendre à Yanesen, qui regroupe trois vieux quartiers populaires de Tokyo.

Après avoir réservé un créneau horaire encore disponible pour une visite en début d'apm, direction le musée des Samouraïs et des Ninjas. Cette plongée dans l'histoire du Japon et de son organisation féodale s'avère hyper intéressante, et notre super guide nous apprendra plein d'anecdotes passionnantes avant de passer aux choses vraiment sérieuses : l'apprentissage du lancer de shuriken (étoile de ninja). Grande concentration pour tout le groupe d'une 20aine de visiteurs. Après une démonstration et quelques répétitions pratiques, c'est l'heure du grand concours ! Les éliminatoires commencent, et là... REVELATION pour Luc ! Il se retrouve en grande finale internationale de lancer de shuriken, contre un indien et un australien. Le suspens reste entier, la finale est lancée. Haut la main, Luc sort vainqueur incontestable (c'est le seul à avoir planté son shuriken DANS la cible !) de cette grande finale ! Il repart fier, avec son shuriken en cadeau de victoire. Vu son niveau de maitrise du shuriken, on reste persuadé que Luc a du sang de ninja qui coule dans ses veines ! Reste plus qu'à faire des recherches sur ses ancêtres ! Pour immortaliser cette visite, nous enfilons de magnifiques costumes de Samouraï pour une séance photo assez drôle.

Vu qu'on aperçoit la (le? on ne sait pas...) Skytree depuis le musée, on décide de s'y rendre pour clôturer cette première journée qu'on voulait "tranquille" à Tokyo. On avait juste oublié que cette tour est la plus haute du pays (634 mètres) et du coup on la voit... de super loin. Heureusement, on a réservé un créneau en FIN d'apm (et oui, on vient de découvrir qu'à Tokyo tout se réserve !), on aura donc le temps d'y aller tranquillement.

En arrivant à son pied, elle est vraiment imposante. Premier stop au niveau 350 mètres d'altitude grâce à un ascenseur hyper rapide qui nous amène là-haut en moins d'une minute. Les vues sur la ville de Tokyo, malgré la grisaille, sont impressionnantes depuis cette plateforme et on continue notre ascension pour nous rendre à l'étage supérieur situé à 450 mètres d'altitude. Bizarrement, cette seconde plateforme est bien moins sympa que la précédente, les vitres étant plus petites ; on ne s'y attarde pas trop. Dernier étage de la visite, on redescend au niveau 340 mètres et son plancher de verre : pas de commentaire (seuls quelques petits mètres carrés sont transparents) ! L'étage à 350 mètres est au final le plus sympa et c'était vraiment pas la peine de payer un supplément pour se rendre plus haut. On reste à cet étage à profiter de la vue sur la tentaculaire capitale.

Vers 18h30 (vraiment tranquille cette première petite journée !), retour à la gare où nous avions laissé nos sacs et on embarque dans le métro pour se rendre à notre hôtel. On découvre que l'hôtel a un roof top qui offre une jolie vue sur la (le ... on ne sait toujours pas ?!) Skytree. Apéro obligé avec cette géniale vue sur la tour illuminée, splendide !

Vraiment fatigués par notre nuit dans le bus et la "petite" journée de la veille, on s'offre une grasse matinée et on décolle qu'en milieu d'apm pour le célèbre quartier de Shibuya. En chemin, on rend une visite pluvieuse au sanctuaire de Meiji-Jingu et son immense forêt de plus de 10 000 arbres en plein Tokyo, avant d'attaquer Shibuya, ses centres commerciaux et surtout son très célèbre carrefour.

A chaque passage, entre 1000 et 2500 personnes traversent la rue et ce sont jusqu'à 2,4 millions de badauds qui empruntent ce carrefour chaque jour ! Une véritable fourmilière ! Qu'on soit au milieu du carrefour, ou vue de haut, le spectacle est saisissant.

La pluie rend la visite de ce quartier moins agréable et on décide de ne pas trop s'y attarder. Retour dans notre quartier de villégiature pour un super ramen, avant d'attaquer une nouvelle mission impossible : trouver un bar qui diffuse la finale du championnat d'Europe entre Bordeaux et Northampton. Pas si facile que ça dans un pays où pourtant le rugby occupe une place assez importante ! Zoé identifie sur la route vers notre hôtel, un pub "irlandais" comme il y en a tant à Tokyo (apparemment les japonais doivent bien aimer la Guinness !). On arrive au pub en même temps que d'autres français qui font le tour des bars, désespérés eux aussi de trouver un endroit qui diffuse la finale. Après une rapide négociation, les adorables proprios du bar acceptent de diffuser le match et il aura fallu le génie de tout le monde pour régler les derniers problèmes techniques ; mais ça y est, pour le plus grand bonheur de Luc, on va pouvoir voir Bordeaux dominer les Anglais de Northampton. Au passage, ce sera la première soirée de Zoé dans un pub (à boire de la limonade, of course).

Encore une petite grasse matinée qui fait le plus grand bien à toute la famille, avant d'attaquer une nouvelle journée de visites. Nous faisons croire à Zoé que nous devons nous rendre à la gare pour acheter nos billets de train du lendemain. Et... SURPRISE ! Nous nous rendons en fait à un cours de... SUSHIS, le rêve de Zoé !

SUPER cours ! En petit groupe de 9 apprentis-cuisiniers, les sushis-chefs, Yummi et Yuka sont tops. Adorables et hyper pédagogues. On apprend énormément de choses sur l'histoire des sushis, l'origine des produits ainsi que les détails importants et petits secrets pour la confection de beaux sushis savoureux. On est assez étonné par la qualité des assiettes que nous réaliserons pendant ce cours de 3 heures. On n'a pas vu le temps passer. Enfin, on passe à la dégustation bien méritée de nos réalisations : on valide notre travail, dé-li-cieux !

Après avoir rendu une vraie petite visite à la gare pour récupérer nos billets de train du lendemain, autre visite obligée pour Zoé : direction quartier de Akihabara, LE quartier des "animés" du Japon, si célèbres dans le pays et partout dans le monde. De nombreuses boutiques dédiées, mais pas autant que Zoé espérait. Dernier stop au magasin "Yodobashi Camera", temple de l'audiovisuel et électronique du pays, créé en 1960 (comment peut-on choisir quand il y a tant de choix !?). Enfin, retour à notre hôtel, (encore une fois) sur les rotules, épuisante mais passionnante capitale, pour refaire (encore une fois) nos sacs, pour notre prochaine étape, Hakone.

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A peine imprégnés de l’ambiance survoltée de la capitale, et de ses quartiers qui semblent ne jamais dormir, on s’offre une petite virée au calme, à la montagne, dans la région de Hakone, à 1h30 de train de Tokyo. On laisse le gros de nos affaires dans un locker d’une des stations de métro de la capitale, pour voyager léger pendant notre escapade de 2 jours. Après s’être renseigné sur comment visiter au mieux Hakone, le plus facile est d’acheter un free pass, comprenant quasiment tous les différents transports, ainsi que de nombreuses entrées. On va vite découvrir que la visite de la région de Hakone se fait grâce à des moyens de transport très variés, dont certains improbables ! Et c’est parti pour le premier, très classique, le train depuis Tokyo. En arrivant, on enchainera avec un autre transport classique, le bus, et l’enchainement des virages sportifs par le chauffeur finira de nous convaincre que Hakone est bien une étape de montagne ! On est ravi de retrouver de jolis paysages de verdure paisibles après l’ultra modernité de la capitale.

On découvre notre guesthouse, type ryokan à l’ambiance traditionnelle japonaise ainsi que notre chambre, en mode futons. Quel charmant endroit ! On dépose nos affaires et on part faire un tour dans le quartier. Le parc Gora étant juste à quelques pas, on se baladera dans son joli jardin de roses. De nombreuses petites boutiques d’artisans proposent des ateliers de poterie, ou verre soufflé… Mère et fille participeront à un atelier de bijoux, moment de complicité à l'occasion de la fête des mamans, et ressortiront avec deux belles créations.

De retour à notre guesthouse, notre hôte nous demande de revêtir un... kimono pour le dîner partagé. Après une bonne douche, on enfile nos habits traditionnels, avant de retrouver les autres voyageurs hébergés ici, autour du feu au salon. De délicieux plats de poissons et légumes nous attendent, prêts à être grillés. On se régalera tout en échangeant avec les autres, moment de partage très sympa.

Après une bonne nuit de sommeil ; les futons étant finalement bien confortables, nous attaquons la visite de Hakone. Station balnéaire très prisée des japonais, nous empruntons leur funiculaire (suisse😉) pour accéder à la 1ère étape de sa visite. De là, un télécabine nous attend. On monte et en haut de la montagne, qui découvre t-on de l'autre côté au loin ? San Fuji !! En effet, Hakone est réputé pour ses belles vues sur le Mont Fuji par temps clair. La météo n'est pas top mais elle nous permettra quand même d'admirer ce si célèbre volcan et ses 3776m, qui en fait le plus haut sommet du pays.

Nous faisons une étape à Owakudani, en descendant du téléphérique pour admirer, en plus du volcan, les fameuses fumerolles d'une carrière de soufre et déguster LA spécialité locale ; les oeufs noirs de Hakone, appelés Kuro-tamago. En fait, juste leur coquille est noire, due à une réaction chimique avec le soufre des sources chaudes. La légende raconte que manger ces œufs prolongerait la vie de sept ans. Ni une ni deux, évidemment il nous fallait essayer ! Honnêtement on a du se forcer à les finir...pas terrible en goût ! Mais pour 7 ans, qu'est ce qu'on ferait pas ! On admire encore le Mont Fuji, si majestueux même dans la grisaille, entouré de nuages.

On poursuit notre visite en reprenant le télécabine cette fois en direction du lac Ashi au bas de la vallée. Là, un nouveau moyen de transport nous attend, un bateau pirate ! On n'a toujours pas compris le lien avec les pirates mais le bateau est très beau ; on va sur le pont malgré la fraîcheur afin d'admirer de nouveaux points de vue sur le volcan. Sur l'autre rive, le sanctuaire shinto de Hakone et son célèbre petit Torii rouge flottant avec une belle vue sur le sommet du Fuji. On ira se balader dans le sanctuaire et sa jolie forêt, avant d'attaquer la dernière étape du jour.

En bus, nous rejoignons la fameuse passerelle de Hakone, au Mishima Skywalk. Le plus long pont piétonnier suspendu du Japon, offrant une traversée de 400m. Depuis ce pont, nous admirerons une dernière fois le Fuji avant qu'il ne soit caché définitivement par les nuages pour la fin de la journée.

Et c'est déjà l'heure de retourner vers le centre de Hakone. Nous passons par notre guesthouse récupérer nos sacs avant de reprendre le funiculaire, puis le train en direction de Tokyo, où nos derniers jours de voyage au Japon nous attendent.

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Publié le 5 juillet 2025

Comme vous avez pu le constater, on n'a pas été très productif en récits ces dernières semaines. Après nos derniers jours au Japon qu'on vous racontera, notre voyage nous a conduit à San Francisco pour le départ d'un road trip dans les parcs de l'ouest américain. Des copains de Martinique nous ont rejoint et pendant quelques semaines, on est passé de 3 à 8 voyageurs ! On vous détaillera également nos aventures américaines très bientôt.

Notre voyage approche à sa fin...nous terminons ces 6 mois de parenthèse enchantée tous les 3 pendant une petite semaine au Mexique, dans le Yucatan. L'occasion de faire partager à Zoé notre amour pour ce continent latino qu'on a sillonné il y a 20 ans maintenant ! On vous partagera tout ça très bientôt, en attendant de vous revoir tous sous d'autres horizons. Merci beaucoup de nous avoir suivi sur ce bout de route. Et à très vite pour le récit de nos dernières semaines de voyage.