Après avoir dit "Bye bye!" à Darcy le canadien, je décide d’aller faire un tour du côté de Rotorua, ville très réputée pour son activité géothermique.
Je trouve donc un covoiturage avec une allemande qui me dépose à mi-chemin, à Hamilton, où je peux ensuite prendre un bus Intercity. Pour voyager avec cette compagnie, j’ai acheté la veille un pass de 20h (« Flexi-pass » avec lequel je peux réserver 20h de trajet avec les bus Intercity, valable 1 an). Le bus est complet, mais le chauffeur est ponctuel et efficace. Tout est très bien organisé.
Après 2h de route, je débarque à Rotorua. La première chose que je constate en descendant du bus est l’odeur assez spéciale qui flotte dans l’air. Une odeur de chaud, mélangée à de l’œuf, certainement pourri. Le soufre.
J’ai réservé quelques nuits dans une auberge portant le doux nom de Crash Palace. Plutôt sympa, avec un jacuzzi, juste à côté du centre-ville et du lac. Là, je fais la connaissance de voyageurs suédois, norvégiens et canadiens… et français bien sûr ! Ils ne sont jamais très loin.
Le jour de mon arrivée, il ne fait pas très beau, mais je ne peux pas m’empêcher d’aller me promener.
La région compte 17 lacs dont le plus grand est donc le lac Rotorua, mais on ne peut pas vraiment s’approcher en raison des bouillonnements et vapeurs de soufre qui s'en échappent. On a vraiment l'impression d'être dans une marmite géante !
Le lac sulfureux Rotorua Dans toute la ville, on peut voir, ici et là, de la fumée s'échapper du sol, au milieu de l'herbe ou d'une bouche d'égout ! Apparemment, la ville et son lac se trouve au cœur d'un volcan large de 22 km !
Rachel Spring est une source naturellement chaude, réputée pour son eau aux bienfaits thérapeutiques et anti-rhumatismalesLa région regorge d'activités liées au volcan et de parcs naturels géothermiques, dans lesquels on peut également se mêler à la culture maorie. Personnellement, j'ai choisi de ne pas aller dans ces différents parcs et villages maori où l'on paie pour voir la préparation d'un repas traditionnel (comme le "hangi") ou une démonstration de Haka, en prenant des photos au moindre mouvement, comme un "touriste". Même si quelques maoris vivent vraiment dans ces villages, ils sont tout de même dévoués à cette attraction touristique.
Beaucoup d'oiseaux vivent là, s'amusent dans les vagues... ou grignotent l'herbe sur un terrain de golf ! La ville en elle-même n’est pas transcendante. Ce sont de grandes rues bien quadrillées avec des commerces, quelques bars et restaurants, des maisons et appartements. J'ai bien aimé m'y balader, mais je n'y resterais pas pour quelques temps.
Le seul bâtiment qui, je trouve, se distingue des autres est le musée de Rotorua, mais il est malheureusement fermé pour travaux depuis un petit moment.
Musée de Rotorua De plus, c’est ici que je découvre pour la première fois les fameux magasins Pack’n’Save (le Ikea de la nourriture) et The Warehouse (on y trouve un peu de tout à moindre coût).
Pack'n'Save