When you ask a Colombian if a particular restaurant, hike or view is worth checking out they will always answer "Vale la pena!" (it's worth it!) even if it isn't ! Jokes aside we absolutely loved every second of Colombia and definately thought it "vale la pena". Here below are 10 things we learnt about the country, it's ways and our own whilst we we there :
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Lorsque vous demandez à un Colombien si une randonnée, un mirador ou un restaurant vaut le détour vous aurez toujours la même réponse (quelque soit le véritable intérêt du lieu) : " vale la pena" ! En ce qui nous concerne, nous avons adoré chaque seconde de la Colombie, vale vraiment la pena !
Ci-dessous vous trouverez 10 choses que nous avons appris sur le pays et sur nous-même lors de ces 5 premières semaines de voyage.
1) Getting the bus in Colombia is far more than just a way of getting from A to B!
Over the course of 5 weeks we must have sat next to and chatted to dozens of Colombians on their way to work or heading home. Indeed all the buses we took were local ones and as there are no trains and few planes in Colombia the buses were mostly 95% full of locals rather than tourists which we loved as it gave as a chance to see the country and people as they went about their daily lives.
For example we quickly noticed that the buses are not used just for transporting people. Indeed if you sit up front you can regularly see people dropping packages off with the driver (through the window or main door depending on their size) which the driver then delivers further along the road. We saw live chickens, prescription medecine and even a young girl transported this way. If needed the driver gets out the bus to cross the road and deliver a package leaving all the passengers waiting patiently.
Another interesting concept in Colombia are the bus stops. I was going to say that they don't exist but they do. Indeed, everything, from 10 meters past an "official stop" to the middle of nowhere on the motorway, consists as a stop. The bus is therefore constantly stopping and starting letting people on and off. At first it's annoying but once you learn to use it to your advantage like the locals you learn to appreciate it and also find it very funny. Example: Say someone hails down the bus on the corner of a busy road a mere 50m from where you want to get off you might think "the bus has just stopped so I could jump off and walk 50m". No, that would be far too logical ! You have to wait until the bus is just starting to pick up speed again then tap loudly on the side of the bus and get off exactly where you had planned to. This system is just one of the reasons why it can take hours to cover only 100km.You just have to smile and let it be :)
Another reason is the fact that the driver's assistant (the man with the most dangerous job in the world, who hangs out the open bus door shouting out our destination in case anyone wants to jump on) always seems to think the bus is bigger that what it actually is. When you think there can not possibly be space for one more person onboard, think again ! Getting a seat at the begining of a journey always seems like a win until there are double the amount of people standing and you have someone's ass, or worse, in your face ! And if there is really no spaces left in the bus there is still hanging out an open door (at least 4 or 5 per door) and sitting/lying on top. Add to this amount of people, their luggage and the unlimited amount of stops you now fully understand why getting from A to B always takes twice the time you are told at the "Terminal" (station) but also often provides a good show !
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1) Prendre le bus en Colombie, une activité en soi.
En 5 semaines nous avons eu la chance de nous asseoir à côté de nombreux locaux et de discuter avec eux qu'ils soient en train de rentrer chez eux, en route pour le travail, ou autre trajet. En effet il n'y a pas de trains et peu de vols en Colombie, les bus étaient donc souvent remplis à 95% de locaux nous offrant l'opportunité de les voir évoluer dans leur quotidien.
Par exemple, nous avons remarqué très rapidement que les bus ne servent pas uniquement à transporter des personnes. En se mettant à l'avant, on peut voir tout type de personnes déposer des colis auprès du chauffeur (à travers la fenêtre ou la porte principale selon leur taille) qui sont ensuite livré plus loin sur la route par le chauffeur ou son assitant. De cette manière nous avons vu des poules, des médicaments et même une petite fille être livrés ! Si le chauffeur a besoin de descendre et traverser la route pour livrer son colis, les passagers attendent patiemment, apparemment c'est normal !
Un autre concept intéressant en Colombie est les arrêts de bus. J'allais dire qu'ils n'existent pas mais ce n'est pas vrai. En fait, il existe des arrêts officiels mais tout ce qui se retrouve entre deux arrêts (que cela soit 10m après un abris bus ou sur l'autoroute) est également considéré comme un arrêt. Le bus passe ainsi son temps à s'arrêter pour laisser monter ou descendre des passagers. Au début c'est assez énervant mais avec le temps ça devient drôle puis même très utile quand tu commences à utiliser, toi aussi, le bus comme les Colombiens. Un exemple : imaginons quelqu'un qui monte dans le bus à 50m de là où tu avais prévu de descendre. Tu pourrais penser "Je vais descendre là et marcher 1 minute". Non non non ! Il faut attendre que le bus ait à peine commencer à reprendre de la vitesse puis taper fort sur la fenêtre pour faire comprendre au chauffeur que c'est à ton tour de descendre. Vous comprenez déjà un peu mieux pourquoi on met des heures à faire seulement 100km. Il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter avec le sourire.
La dernière particularité des bus Colombiens est le fait que l'assistant (l'homme avec le travail le plus dangereux sur terre!) pense toujours que le bus est plus grand que ce qu'il est vraiment. Quand vous pensez qu'il ne reste plus aucune place, repensez-y ! Avoir un siège au début d'un trajet semble toujours être une belle victoire jusqu'à qu'il y ait deux fois plus de personnes debout qu'assises et vous vous retrouvez avec le cul, ou pire ..., de quelqu'un dans la tête ! Et lorsqu'il n'y a vraiment plus de place il reste l'option de s'accrocher à la porte par dehors (jusqu'à 5 personnes par porte) ou bien de s'allonger sur le toit.
En mélangeant l'ensemble de ses points vous comprendrez encore mieux pourquoi nous prévoyons toujours deux fois plus de temps que ce qui nous est initialement indiqué pour le trajet mais aussi pourquoi prendre autant le bus ne nous dérange pas, on profite toujours du spectacle!
2) Ne jamais écouter un colombien vous expliquant le chemin
Durant notre séjour en Colombie, je ne crois pas avoir rencontré plus de 3 colombiens mal-aimables. Ils sont plutôt généreux, gentils, drôles, accueillants, nous avons vraiment rencontrés des gens géniaux ! Le seul reproche que l'on pourrait leur faire est qu'ils sont toujours prêts à aider un gentil touriste souriant, et un peu perdu, même s'ils n'ont aucune idée de ce qu'il recherche. Même si nous savons qu'ils ne faut pas leur faire confiance, ils paraissent tellement convaincus de ce qu'ils affirment, que nous nous sommes souvent retrouvées à perdre du temps en écoutant leurs indications : monter en haut d'une colline selon les indications d'un 1er, redescendre sous les conseils du 2e, puis remonter comme nous l'indique le 3e ... Ils sont gentils mais fatiguant :)
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2) Never listen to a Colombian giving directions
During our entire time in Colombia I don't think we can have met more than 3 grumpy Colombians. Indeed they are generous, kind, fun and open-minded people, we met some absolute gems ! The only fault we can find them is that they are often over keen to give directions to a lost looking tourist even if they have never heard of or have never been whereever you are looking for. The problem is they are always so convincing to the extent that even though we knew not to trust their directions after only a few days we often found ourselves falling for it time and time again : walking up hill follwing one man's directions, back down when receiving new ones at the top, etc. !
3) L'omniprésence de Simon Bolivar
Si vous demandez à un européen quel est le colombien le plus célèbre, je vous parie que 90% vous répondrons Pablo Escobar. Posez cette question à un colombien, ou venez simplement faire un tour en Colombie, et vous verrez que, sans l'ombre d'une hésitation, la réponse sera Simon Bolivar. J'entends déjà quelques intellos dire se Simon Bolivar n'était même pas colombien (il est né au Venezuela), mais ne dites jamais ça ici ! Il a été le 1er, et le seul, président de ce qui s'appelait alors la Grande Colombie (Panama, Equateur, Venezuela et Colombie) et surtout le libérateur de la Colombie, et des 3 autres pays.
Pour vous illustrer un peu plus mon propos, j'ai fait un pari avec Marie : quelque soit la ville dans laquelle on se trouve en Colombie, nous devons trouver à moins de 100m une statue, une place, un immeuble, une rue Simon Bolivar. Il est absolument PARTOUT!
Nous ne vous avons quasiment pas parlé de Pablo Escobar tout simplement parce qu'ici ce n'est pas sujet, contrairement à ce que nous imaginions. Son nom n'est jamais mentionné et vous pouvez sentir, en particulier à Medellín, la volonté de la nation d'inscrire les années de terreur dans le passé et de faire triompher une image de la Colombie, plus dynamique, plus pétillante et surtout extrêmement vivante.
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3) The omnipresence of Simon Bolivar
If you were to ask any European who is the most famous Colombian you know I bet over 90% would say Pablo Escobar. Ask any Colombian that question or simply come to Colombia and see for yourself, the answer is without a shadow of a doubt Simon Bolìvar. I can hear some of you smarty pants saying he wasn't even Colombian (he was born in Venezuela) but never say that over here! He was the first ever President of what was at the time known as Gran Colombia (Panama, Colombia, Venezuela and Ecuador) and he is known as the "libertador" who freed Colombia (and the other 3 countries) from the Spanish. I made a bet with Marie saying that if you stand at a given spot in any town in Colombia within 100 meters you will be able to find either a statue of the man himself, a Plaza Bolìvar, a calle Bolìvar or some kind of Bolìvar building. The guy is absolutely EVERYWHERE !
We haven't really talked much about Pablo Escobar but that's because to be honest it's a non topic here, contrary to what we expected. His name is not mentionned and you can sense, especially in Medellín, the desire of the nation to push past the negative images that he left behind and to create a new dynamic, fresh and safe Colombia.
4) Vous n'aimez pas la friture ? Ne prévoyez pas un voyage en Colombie !
Les stands de nourriture dans la rue (un moyen populaire, pour les locaux comme pour les voyageurs, de manger) proposent majoritairement des en-cas fris ! Numéro 1 sur la liste, les empanadas. Une sorte de feuilleté en demi-lune fourré au pollo, carne o verduras (poulet, viande ou légumes) qui ne coûte que 1000 ou 2000 pesos colombiens (soit entre 0,30€ et 0,60€). La meilleure façon de les consommer est directement devant le stand afin de pouvoir ajouter toutes sortes de sauces, plus ou moins piquantes, entre chaque bouchée. Sur le même principe que notre théorie sur Simon Bolivar, vous trouverez toujours dans un rayon de 100m autour de vous, un vendeur, ou un mangeur, d'empanadas.
À chaque coin de rue, vous pourrez également trouver des arepas, des petites galettes de blé ou de maïs toujours agrémentées de fromage voire de tout autre complément, sucré ou salé, de votre choix. Les "dedos" (littéralement les doigts), grand et long feuilleté fris au ... fromage sont également des en-cas faciles à trouver.
Et pour finir, même si ce n'est pas fris, toutes les "panaderia" (boulangerie) proposent également des sortes d'empanadas sucrées fourrées à l'arequipe, équivalent du dulce de leche argentin, sorte de coulis de caramel.
Quant aux fruits nous avons goûté non seulement ceux que nous connaissons déjà (mangue, ananas, papaye) mais aussi ceux qui sont spécifiques à la région (lulo - un mélange acide d'orange et de citron vert, guanabana - une sorte de pâte blanche qui a un bien meilleure goût que son aspect, et maracuya - similaire au fruit de la passion). Tous sont délicieux, juteux et pas cher du tout !
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4) Don't like fried food ? Don't plan a holiday in Colombia !
Street food (a popular way to eat for locals and travellers alike) consists mainly of fried delights ! Empanadas have to be n°1 on the list. Half moon shaped pastries filled with pollo, carne or verduras (chicken, beef or vegtables) cost around 1000 to 2000 Colombian pesos (COP) a go (somewhere between 0,30€ et 0,60€) and are best eaten in front of the vendors booth as the idea is to take a bite then add one of the many sauces available to each subsequent bite. A little like my theory on Simon Bolìvar I reckon that whereever you are standing in Colombia someone within 100 meters of you will be eating or selling an Empanadas! On every street corner you will also find "arepas" a flat wheat bread that is always topped with cheese whatever other toppings you choose (sweet or savoury) and "dedos" (pastry fingers) also filled with cheese. In terms of sweets "Arequipe" (dulce de leche - caramel) is the empanada equivalent, ie. it's everywhere !
When it comes down to exotic fruits we have enjoyed trying not only those that we already know (mango, pineapple, papaya) but also those specific to the area (lulo - a slightly acid and tangy mix between orange and lime, guanabana - a thick white pastey fruit that tastes a lot better than it looks and maracuya - passion fruit). All are absolutely delicious, juicy and dirt cheap !
5) When you are thinking of throwing something away, think again !
In Colombia everything is recycled and used for something else. Bottle tops are used to make curtains, empty bottles to make steps in the mud, plastic containers are cut in half and become dustpans and all electronical parts are reused in another appliances. The genious behind some of the recycled objects is quite impressive !
And we've really begun to ask ourselves why we worried so much about the content of our bags beforehand. We could have got absolutely everything here at half the price. And the best thing when you are looking for an object in particular is that all the stores for a given need are all located in the same area. There is a road full of electronics stores, another full of clothes stores, the next full of DIY stores, etc. It makes finding the perfect product at the right price so much easier and wierdly they all seem to know each other and have their specificities as they will happily send you next door to their competitors if they don't have exactly what you are after.
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5) Quand tu es sur le point de jeter quelque chose à la poubelle, réfléchis y il faut à deux fois.
En effet, en Colombie tout se recycle, rien ne se perd. Les bouchons se transforment en rideaux, les bouteilles vides en marches d'escalier, des bidons coupés en deux se transforment en pelle et toute pièce électronique peut-être réutilisée dans un autre produit. L'ingéniosité de certains articles est assez impressionnant !
On s'est demandées pourquoi nous avions autant rempli nos sacs avant de partir en voyant qu'ici on peut tout trouver et qu'en plus c'est moins cher ! Par exemple quand on cherche un lieu pour réparer le legging ou la go pro de Marie, ou mon téléphone, c'est très simple. En effet, tous les magasins proposant des produits similaires se retrouvent dans une seule et même rue. Ainsi il y a une rue pour les produits électroniques, une pour les fringues, une autre pour le matériel de bricolage, etc. Il est donc, en théorie, plus facile de trouver ce qu'on cherche surtout que les vendeurs sont contents de t'envoyer chez la concurrence s'ils n'ont pas exactement ce que tu cherches.
6) Les vendeurs de rue
Besoin d'un plumeau, d'une télécommande, d'une salade de fruits, d'un empanadas ou d'un jus ? Pourquoi ce rendre au supermarché, dans la rue tout y est. Voire même pas besoin de se déplacer, vous pouvez faire vos achats directement dans le bus ou à défaut par sa fenêtre. En effet, tout un tas de vendeurs monte dans le bus, quelque soit la durée du trajet, et vous propose leurs produits. Vous n'êtes pas intéressé ? Il vous colle quand même leurs gâteaux, bonbons ou autres potions magiques dans les mains pendant leur discours de vente (technique de vente qui porte ses fruits lorsque le gâteau sent extrêmement bon). Mais les vendeurs de rue ne se limitent pas au bus, ils vous crient "a la orden" à chaque passage devant leur stand. Entendre 30 fois "a la orden" entre deux coins de rue est donc chose possible en Colombie. En vrai, on regarde, on sent, on demande/négocie le prix et si ça nous plaît, on goûte.
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6) Street Vendors
In need of a broom, a tv remote, a fruit salad, an empanadas or a juice ? Why bother going to the supermarket when you can get everything in the street. In fact most of the time you don't even need to get down from the bus as most salesmen jump on board or come to the window to showcase their products.
You're not interested ? Doesn't matter ! They shove their cakes, sweets or other products into your hands whilst making their sales pitch (a good technique when the product smells good!) only picking them up again once they are really sure you aren't going to buy.
Salesmen aren't limited to the bus though. Passing along a street full of vendors you will hear a constant wave of "a la orden" (at your service). We have spent a lot of time looking, smelling, negotiating and finally trying the different foods and beverages on offer. And so far so good, we haven't been ill!
7) La négo plus qu'une nécessité, un art
Avec Nay, nous nous sommes trouvées une passion commune : la négociation. Nos années passées à fréquenter les chinois, nous ont probablement permis d'acquérir de solides bases mais au delà de la recherche d'une simple baisse de prix, la négociation est avant tout un jeu. C'est simple tout se négocie ... de la chambre d'hôtel (évidemment!), aux billets de bus, en passant par nos repas de rue, nos tongs, ceintures, maillots de foot sans oublier les souvenirs (non, on rigole, on ne vous ramène rien, il nous reste encore 4 mois à porter nos sacs ...). Passées maîtresses dans l'art de la négociation, nous avons partagé notre savoir avec d'autres jeunes voyageurs, leur donnant trucs et astuces pour "payer le juste prix" (comprendre un prix inférieur à celui annoncé initialement). Pris au jeu, nos compagnons de voyage Etienne et Irène nous ont mises au défi de payer un bus de nuit moins qu'eux soit 105 000 pesos alors que le prix affiché était de 120 000 pesos. Challenge accepted ! Après quelques courtes minutes de discussions avec Carlos, nous voici en possession de 2 billets à 100 000 pesos. L'élève n'a pas encore dépassé le maître ...
Mais nos exploits ne s'arrêtent pas là. La négociation purement financière devenant trop simple, nous nous sommes lancées un nouveau défi : réussir à échanger nos affaires en trop dans nos sacs contre d'autres plus utiles. C'est ainsi que l'adaptateur international de Nay s'est transformé en 2 prises USB/locales plus légères et plus petites.
Apparement, il semble que la Colombie soit le pays où la négociation est la plus hardie, on a hâte de découvrir les autres pays.
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7) The art of negotation
Nay and I have found a new hobby that we both love : negotiating. Both of us, having spent time in China, had learnt the key tricks of the trade but we are always looking for more than just a good price, we enjoy the game !
Basically you can negotiate everything here : hotel room, bus tickets, street food, flip flops, belts, football shirts, souvenirs (just kidding we don't have space for gifts in our bags !) and everything else we've needed along the way. Having become somewhat confident in our techniques we started to share some tips with some other backpackers. Etienne and Irène therefore set us a challenge to pay less than them for an overnight bus that initially cost 120.000 COP that they managed go negotiate down to 105.000 COP. Challenge accepted ! After a few minutes negotiating with Carlos we walked away with two tickets for at 100.000 COP. What can we say...
Our sucess story doesn't end there. Pure financial negitation got too easy so we set ourselves a new challenge : to exchange the things in our bags that we haven't yet used for more useful things. Using this method we ended up getting rid of Naomi's international adaptor changing it for two local USB plugs, lighter and far more useful.
We've just found out that Colombia is one of the hardest countries to negotiate in....we are looking forward to the others !
8) Our travel style
After ticking off the first country on our list we can clearly say that our style of travel has been defined. Indeed when we meet other backpackers along the way it is easy to tell if they are traveling in a similar way to us without even talking to them. Would you guess we are more style A or style B ?
Style A : Fashionable clothes (jeans, nice top, jacket, etc.) and shoes (gazelles, stan smiths, etc.). Wheely suitcase and handbag. Budget for posh restaurants and taxis.
or
Style B : Clothes that even if you can't smell them at least look as if they have been worn for a few consecutive days. Dirty walking boots, trainers or flip flops. Washing hanging/drying of the side of dirty backpacks. Budget for street food and local buses.
Ok so you've obviously worked out that we are stlye B or as we like to call it "gitanos" (gypsy)! Our trek to the Ciudad Perdida and our trip to Punta Gallinas really confirmed this as we were able to go away for 4 days/3nights with only a towel, a toothbrush and 2 pairs of clothes : one set for walking everday through sun, rain and a lot of sweat and another, dry set, for the nights.
Hots showers are a thing of the past, a cold shower a treat and a wash in a river or the sea pretty much the norm. Marie wanted to adopt a dog but I refused point blank and we don't yet have dreadlocks although we are starting a fine collection of "travellers" bracelets. No need to worry yet Mum !
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8) Notre style de voyage
Après avoir bouclé le premier pays de notre liste nous pouvons dire que notre style de voyage est plutôt bien défini. En effet, lorsque nous rencontrons d'autres voyageurs nous sommes capables de déterminer s'ils voyagent de la même manière que nous sans même leur parler. Vous diriez que nous sommes plutôt style A ou style B ?
Style A : Des fringues à la mode (jean, joli haut, petite veste, etc.) et chaussures tendance (gazelles, stan smiths, etc.), valise à roulette et sac à main, budget pour des bons restos et les taxis.
ou
Style B : Fringues qui semblent avoir été portées plusieurs jours même si ça ne se sent pas (au sens propre), chaussures de marche, baskets ou tongs sales, linge accroché/en train de sécher sur le sac à dos, budget limité à la bouffe de rue et aux bus locaux.
Vous aurez compris que le style B, style "gitanos", nous correspond bien mieux. Notre trek de la Ciudad Perdida ou notre expédition à Punta Gallinas nous ont confirmé que nous pouvions partir pour 4 jours/3nuits avec seulement une serviette, une brosse à dent et deux tenues: une pour marcher la journée qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, et l'autre pour être au sec la nuit.
Les douches chaudes ne sont qu'un lointain souvenir, une douche froide est un plaisir et une baignade dans la mer ou une rivière la norme. Marie voulait adopter un chien mais j'ai clairement refusé et nous n'avons toujours pas de dreads. Nous avons juste commencé à collectionner les bracelets de voyageurs, pas besoin de s'inquiéter pour le moment Maman !
9) Focus on María Santos
So what have I learnt about Marie or María Santos as I call her here (Marie Catherine Jeanne Christiane Caroline De Laparre De Saint Sernin is really far too long to spell out everytime we buy a bus ticket!) after 5 weeks on the road ?
First of all I would to reassure a few people that were worried about me going away for 6 months with someone that I had never been away on holiday with or even for a weekend abroad. My reply before leaving was "i'm absolutely sure it'll be fine". I didn't give any more explanations but I didn't need to because I really was convinced that things would run smoothly between us and I wasn't wrong.
After more than a month on the road it is clear to me that this type of adventure is best not undertaken with anybody. It's easy to become quickly tired after hours on the bus, you are always looking for the next place to eat and to sleep, etc. Luckily Marie isn't just "anybdoy"! For those that don't know her well I will try and describe her in a few words. First of all I thought i knew her quite well before we left but traveling all day everyday together has helped me get to know her sparkling personnality even more.
To put things into context Marie is the friend who was staying with me in Lyon the week that my world fell apart. Within the space of a few days I saw all my life projects crumble and disappear before my eyes. For the first time in over 10 years, and much to the joy of my parents, I found myself back living in the lot-et-garonne. Put yourself in Marie's shoes for a second, imagine going through all of that with me. You would have asked me how I was doing, been a little worried for sure. Marie offered to chuck in her job and asked me to going travelling with her for 6 months ! Can you start to see the kind of person she is ? Of course she told me that I was doing her a favour, that she had been wanting to do this trip for a long time but if i'm honest I don't think we'd be here having the time of our lives if it hadn't been for her support and motivation.
What has impressed me the most over the last weeks is Marie's capacity to meet and get close to people. Bus drivers, street salesmen, hostal room mates, you name it. Marie always has some words to share with these people that she didn't even know 5 minutes earlier. I can hardly say I'm shy but sometimes I'm too timid to ask a question, enquire directions or request a discount. It would seem that Marie is never embarassed or afraid. Her smile and words seem always to charm whomever she is talking to as I often find myself joinging her mid conversation after having been waiting patiently on the side for 5 minutes.
The second thing that I have discovered about Marie (even if I had been previously warned) is that Marie is always right. Well at least that is what she thinks! The evolution between "yes i'm sure", "yes that's probably it" and "no you were right" is always funny to watch but I have to say she has already made progress...you can thank me when I bring her back to Paris ;)
The third thing that has caught my attention and this time it was Catherine, Marie's mum, that warned me is the strange relationship between Marie and her camera. I don't think I will ever understand the time she needs to take a single photo, the need for 5 copies of each shot or the reason why the camera is with us day and night but I will not complain as, and I think you will agree, the results are quite marvelous. I'm taking notes in order to improve myself but at the moment i'm struggling to keep the camera straight !
All in all it's an absolute joy to travel with Marie. Her smile, good moods and passion for everything we are seeing and doing together make her an excellent travel buddy ! I've decided to at least keep her on for Ecuador. Indeed we still have hundreds of topics to discuss despite the fact that we talk to each other often for more than 14 hours a day !
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9) Focus sur María Santos
Alors qu'est-ce que j'ai appris en 5 semaines de voyage avec Marie ou María Santos comme je l'appelle ici (vraiment trop compliqué d'epeler Marie Catherine Jeanne Christiane Caroline De Laparre De Saint Sernin à chaque fois qu'on achète un ticket de bus hein!) ? Déjà je voudrai rassurer certaines peronnes (que je ne mentionnerai pas!) qui avait peur que je parte 6 mois en voyage avec quelqu'un avec qui je n'étais jamais partie en vacances ni même en week-end à l'étranger. Ma réponse avant de partir était "je suis sûr que ça va bien se passer, je n'ai pas de doute". Je ne donnais pas plus d'explications mais il n'y en avait pas besoin car comme je disais j'en étais sûr et je n'avais pas tort.
Après bien plus d'un mois sur la route je confirme que ce type d'aventure n'est clairement pas à faire avec n'importe qui. On est vite fatiguées par les heures de route, il faut se mettre d'accord sur où dormir et manger, quoi faire dans les heures et jours qui suivent, etc. Mais Marie est loin d'être n'importe qui ! Pour ceux et celles qui ne la connaissent pas je vais essayer de vous la décrire en quelques mots ! Avant de partir je pensais bien la connaître mais de vivre et voyager ensemble H24 m'a permise d'en apprendre d'avantage sur sa personnalité pétillante.
Pour remettre les choses en contexte Marie c'est quand même l'amie qui dormait chez moi à Lyon la semaine où mon monde s'est écroulé. Tous les projets de vie que j'avais ont disparus en l'espace de quelques jours et je me suis retrouvée, pour la première fois depuis plus de 10 ans et pour le plus grand bonheur de mes parents, de nouveaux chez eux dans le lot-et-garonne. Imaginez vous à la place de Marie après avoir vécu cela quasi en live avec moi. Vous aurez pris de mes nouvelles, vous vous serez inquiété un peu pour moi très sûrement. Marie, elle, m'a proposé de partir en voyage 6 mois avec elle. Vous commencez à voir déjà un peu le personnage ? Bon elle m'a dit que je lui rendais service, qu'elle avait envie de faire ce voyage depuis longtemps, mais je peux vous dire que sans sa motivation et soutien on en serait pas là à profiter autant de cette magnifique aventure aujourd'hui.
Ce qui m'a le plus épaté chez María ces dernières semaines c'est sa capacité à se rapprocher des gens. Chauffeur de bus, vendeur dans la rue, colloc d'hostal, et j'en passe, Marie a toujours des mots à échanger avec ses personnes qu'elle ne connaissait pas 5 minutes auparavant. Je ne peux pas dire que je suis timide mais parfois il y a des situations où quand même je n'ose pas me rapprocher pour poser une question, demander des directions ou parfois une remise. Il semblerait que Marie n'a jamais peur et son sourire accompagné de ses mots, en espagnol, anglais ou français, passent visiblement toujours bien car je me retrouve souvent à la rejoindre en pleine discussion quand cela fait déjà 5 minutes que j'attends patiemment sur le côté!
Deuxième chose que j'ai découverte (même si on m'avait prévenu!) c'est que Marie a toujours raison. Enfin c'est ce qu'elle croit! L'évolution entre "oui je suis sûr", "oui c'est probablement ça" et "ah non tu as raison" est assez drôle à suivre mais en 5 semaines je constate déjà de nettes progrès. Vous m'en remercierez quand je vous la ramènerai à Paris hein ;-)
Troisième point important, et cette fois-ci c'est Catherine, la mère de Marie, qui m'avait prévenu : la relation particulière entre Marie et son appareil photo. Il y a des choses que je ne comprendrai sûrement jamais: le temps qu'il faille pour prendre une photo, la nécessité d'avoir la même photo en minimum 5 exemplaires, le besoin de l'avoir jour et nuit avec nous, etc. mais je ne m'en plaindrai jamais car je pense que vous l'aurez constaté en regardant ce blog, les résultats sont magnifiques! Je prends des cours mais c'est compliqué, j'ai déjà du mal à tenir l'appareil droit...à suivre !
Bref, c'est un régale de voyager avec Marie. Son sourire, bonne humeur et passion pour les choses qu'on vit et voit font d'elle une excellente compagne de voyage. Je la garde au moins pour l'Equateur surtout qu'on est très loin d'avoir épuisé tous les sujets de discussion et pourtant on parle en moyenne plus de 14 heures par jour ensembles !
10) Focus sur Nay
Quasiment dès la première fois que nous nous sommes croisées, c'était à Lyon en 2008, je me suis dit que nous étions très similaires. La famille, l'altruisme, le partage sans oublier le sport, l'aventure et bien sur l'humour sont des valeurs que nous partageons. Contrairement aux quelques interrogations soulevées par certains, ce voyage avec Nay m'apparaissait comme une évidence ; j'étais sure que nous allions bien nous entendre. So far so good (tout va bien pour le moment) comme elle dirait ! Malgré tout, ce mois passé ensemble nous a permis de nous de découvrir encore plus. Je pourrais passer plusieurs heures à tout vous expliquer (mais Nay l'a déjà fait ci-dessus) mais j'ai choisi de me focaliser sur 3 points principaux qui nous résument plutôt bien.
Pour commencer, je pensais être la plus gourmande des 2 ; j'aurais dû me méfier quand Nay m'a prévenue dès le début qu'elle était grognon quand elle avait faim (comme moi d'ailleurs). Pas une glace, un bonbon, une cacahouète, un feuilleté à l'arequipe ne lui résistent. Elle aime tout gouter tout le temps. Elle a même envisagé presque sérieusement de tout quitter en France pour développer une entreprise produisant des GOL (sorte de barre chocolatée locale) glacés !
Mais heureusement, pour éliminer toutes ces bonnes choses que nous dégustons, nous adorons toutes les deux faire du sport et surtout gagner. Quelque soit notre activité, l'esprit de compétition n'est jamais très loin. Elle vous dira que je suis mauvaise perdante, c'est vrai, mais elle l'est aussi un peu notamment lorsqu'il faut me battre à plat de couture au billard, ne pas perdre au foot (même si on joue avec des petits de 6 ans) ou toujours, toujours, marcher devant lors des randos. Même quand il s'agit de faire une petite promenade tranquille, on se retrouve avec 2 chevaux qui n'acceptent pas de se faire doubler l'un par l'autre. "Ils sont comme nous" me dit-elle de son propre aveu.
Pour finir je croyais être la plus têtue, je le suis sans aucun doute, mais Nay n'est pas en reste non plus. Même si je pense avoir toujours raison, Nay ne pense pas souvent avoir tord ... ce qui donne parfois des discussions assez drôles où après un mois de voyage, chacune prend sur elle en pensant malgré tout qu'elle a quand même raison (ne nie pas Nay, je le vois à ta tête).
Bref, tout ça pour dire que sur les aspects essentiels de la vie en voyage, nous nous entendons à merveille et réussissons à faire de ce voyage une aventure exceptionnelle.
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10) Focus on Nay
Ever since the first time we met in Lyon in 2008 I knew we were going to be friends ! We share a similar vision on life : the importance of family, human values, sharing and caring, sport, adventure and a good sense of humour. I knew that, even though some people were worried, we were going to get along just fine ! So far so good. This first month has helped us get to know one another even better. I could spend hours telling you stories but i've decided to focus on 3 key points that sum up quite well our travels so far.
To start with I thought I was the most "gourmande" of the two of us. I should have been more prepared when Naomi warned me before leaving that she got grumpy when she was hungry. She loves trying new things all the time : ice creams, sweets, roasted peanuts, local caramel delights, etc. She is even thinking about seriously coming back to Colombia in order to set up a company selling GOL chocolate bars (her favourite) in ice cream format as they don't yet exist.
Luckily, given all the new foods we are trying, we both love all sports not to mention winning ! Whatever the activity there is always a competitive edge. She will tell you that I'm a sore loser, I am, but she can be too when it comes down to snooker, playing footy with 8 year old locals or always needing to walk up front ! Even on our horse ride in San Agustín our horses kept trying to take each other over, "they are just like us" Naomi admitted to me !
Last but not least I know i'm the most stubborn of the two of us, that I always think i'm right but Nay rarely thinks she's wrong ! This often leads to some fun discussions !
All in all we see 100% eye to eye on the most important topics when traveling, something that is definately contributing to the success of our amazing adventure.
Quelques chiffres clés :
- 106 heures de bus soit un peu plus de 4 jours passés à admirer le paysage, dormir, manger et surtout écrire nos petits articles pour ce blog !
- 76 heures soit 250 km (mas ou menos!) parcourus à pied.
- 223 000 COP (62€) dépensé en moyenne par jour pour nous deux.
- 145.000 COP (41€) gagnés au casino de Calí !
- 9.000 COP (2,50€) prix moyen d'une "comida corriente" (menu du jour : soupe + plat + boisson)
- Prix le plus bas pour une comida corriente : 5.000 COP (1,40€)
- Prix moyen pour une nuit par personne (petit dej inclus) 23.000 COP (6,50€)
- Prix moyen d'une bière 3.000 COP (0,85€)
- Bière la moins cher 1.700 COP (0,48€)
- 7,5 kg de riz par personne et sûrement pas loin de 12 poulets entiers !
- 37 arepas mangés en autant de jours !
Notre Top 3 !
- Pour sa vue à couper le souffle : Punta Galinas.
- Pour l'effort physique, la découverte d'une nouvelle culture et un premier trek de 4 jours pour nous 2 : La Ciudad Perdida.
- Pour sa résilience, sa joie de vivre, sa générosité et son dynamisme : Medellín.
Notre Flop 3 (même si ça n'a pas été facile de choisir)
- Le crevettes de Palomino !
- Le tuyau de la poche à eau de Nay qui a explosé deux fois inondant toutes ses affaires (y compris électronique).
- Le Parc Tayrona, Guatapé et Salento, nous ne pouvons pas dire que nous n'avons pas aimé mais nous avons préféré leurs alternatives moins touristiques et bien plus authentiques.
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Some key figures :
- 106 hours in (or sometimes on!) the bus, ie. a little more than 4 full days sitting watching the countryside go by, napping, eating and most importantly writing the articles for this blog!
- 76 hours, 250 km (give or take!) completed by foot.
- 223 000 COP (62€) spent on average per day between the two of us.
- 145.000 COP (41€) won at the casino in Calí !
- 9.000 COP (2,50€) average cost of a "comida corriente" (menu of the day : soup+main+drink)
- Cheapest menu of the day : 5.000 COP (1,40€)
- Average price for one night/pp (breakfast included) 23.000 COP (6,50€)
- Average price of a beer : 3.000 COP (0,85€)
- Cheapest beer : 1.700 COP (0,48€)
- 7,5 kg of rice eaten pp and probably almost 12 whole chickens !
- 37 "arepas" eaten in as many days !
Our Top 3 !
- For the view that took our breath away : Punta Galinas.
- For the physical effort, the discovery of a new culture and our first ever 4 day trek : La Ciudad Perdida.
- For it's resilience, generosity, dynamics and as the french say "joie de vivre": Medellín.
Our Flop 3 (even if it wasn't easy to choose)
- The prawns in Palomino !
- The tube from Naomi's water bag that leaked twice soaking all her stuff (including electronic equipment).
- We cannot say that we didn't like Parc Tayrona, Guatapé and Salento but we can say that we always prefered their smaller, less touristy, more authenthic counterparts.