Carnet de voyage

L'Australie... le voyage de notre vie !

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Il y a six ans, Margot nous avait fait promettre de l'emmener en Australie pour son 10e anniversaire. Promesse tenue !
Juillet 2016
6 semaines
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Publié le 19 juillet 2016

C'est le grand jour. Après 6 mois de préparation, nous y sommes ! Nous, c'est notre petite famille : Margot, jeune et jolie jeune fille de 10 ans ; Candice, plus si jeune, mais toujours jolie femme de 40 ans ; et moi Stéphane 40 ans également.

L'embarquement est prévu à 15h35, direction Dubaï pour notre première escale. Les valises achetées pour l'occasion sont fermées, les sacs sont prêts, et dans quelques heures débutera ce que Margot appelle "le voyage de notre vie".

Au programme : visite de Brisbane, road-trip en camping-car sur la sunshine coast jusqu'à Cairns, stop dans la Daintree Rain Forest, plongée sur la barrière de corail, puis direction Darwin et ses environs avant un passage dans le centre rouge et une dernière étape à Sydney...


Enfin, au retour, nous passerons par le Viêtnam, à Ho Chi Min city, pour voir un pote exilé depuis quelques années. Tout ceci sera agrémenté de visites, d'excursions et, nous l'espérons, de belles rencontres et de nombreuses surprises.

Nous voilà donc parti pour six semaines d'un voyage que nous imaginons fabuleux, et que nous partagerons ici pour inscrire, à jamais, les souvenirs que notre mémoire pourrait enfouir malgré elle.

L’ŒIL DE MARGOT

Je suis triste d'avoir laissé mon chien, mon chat et mon lapin, mais je suis quand même impatiente de partir pour l'aéroport de Roissy et prendre mon envol vers l'Australie avec un voyage qui, je l'espère, ne va pas être trop long et difficile.

Publié le 19 juillet 2016

Enregistrement terminé, nous avons quelques heures à errer dans le duty free de Roissy avant de monter à bord de notre A380. On est tellement excité qu'on est arrivé des plombes en avance, histoire d'être sûr de ne pas rater notre avion. Nous voilà rassuré !

Le départ

00h30, nous sommes à Dubaï dont nous ne verrons que le gigantesque aéroport. Trois ascenseurs, un train, deux tapis roulants et plusieurs points de contrôle plus tard, nous voici porte C21. Il nous aura fallu 30 minutes au pas de course pour effectuer cette correspondance, mais nous avons quand même pris le temps d'une rapide dégustation de chocolat. Après tout, c'est les vacances !

Très vite, il est déjà temps d'embarquer à bord de notre Boeing 777. Prochain arrêt l'Australie !

Ascenseur, train et dégustation de 🍫  à Dubaï

Après 13h de voyage mal assis, et des gamins turbulents qui nous pourrissent, nous voilà arrivé à Brisbane. Margot, elle, a trouvé son bonheur dans le kit de voyage Emirates. C'est déjà ça !

Nous faisons enfin nos premiers pas sur le sol australien. Malgré la fatigue et l'heure tardive, impossible de dormir. Nous prenons nos quartiers dans l'appart'hotel au 22e étage du IStay River City, 79 Albert street, mais immédiatement nous ressortons pour profiter d'une petite ballade nocturne.

Arrivée à Brisbane
 The Wheel of Brisbane

Au retour, nous faisons quelques achats au Seven Eleven du coin, un petit magasin ouvert 7/7 et 24/24. Il est deux heure du matin, il fait frais, mais place à notre premier apéro, sur notre terrasse, avec vue sur la ville qui s'endort.

Notre terrasse du 22e étage

LE ISTAY RIVER

Un appart'hotel bien situé dans Brisbane. L'accueil y est cordial même la nuit. L'appartement était propre, bien aménagé et avait une petite terrasse. Le plus est la piscine tout en longueur située sur les toits avec une paroi vitrée donnant sur la rue.

Le Istay River, 79 Albert street

L’ŒIL DE MARGOT

Pfff ! Cool que l'on soit arrivé à Brisbane. Le voyage était très long mais avec quelques films, je n'ai pas trop vu le temps passer. L'atterrissage était émouvant car, le voyage de ma vie allait commencer...

Publié le 22 juillet 2016

Pas de problème pour ce lever ce matin, le réveil est enthousiaste. Pour notre premier petit-déjeuner, nous décidons d'aller dehors. Il est 10 heures, mais tout le monde est déjà à table pour le repas de midi... Étonnant. Pour nous, ce sera pancake aux fruits rouges, chantilly, œufs, toast et bacon... So australian !

Premier petit dej australien  

Passage obligé, la puce de téléphone. Indispensable pour avoir internet où que l'on soit, enfin presque. Nous avons choisi Telstra, un opérateur local, qui couvre toute l'Australie avec de nombreux spots wi-fi. Le tout est négocié par mes soins, dans un anglais approximatif, mais on y arrive et "oh miracle"... Ça fonctionne.

Nous voilà donc prêt pour une visite des environs qui nous emmène dans le quartier d'affaires puis sur King George Square. C'est l'endroit où l'on peut déguster de nombreuses cuisines du monde le midi... Même de la crêpe française !

King George square, le "food square" 

Notre ballade dans la ville nous mène ensuite plus au sud, sur Alice street, au Botanic Garden. Un grand parc paisible, situé sur les bords de Brisbane River. Ici pas de pigeon, ce sont des ibis qui font le job !

 Ibis australien - Threskiornis spinicollis 
Le Botanic Garden 
La princesses dans tout ces états

En fin de journée, nous ne pouvons pas résister à l'idée de faire trempette à Streets Beach, un lagon artificiel, sur les South Bank Parklands. C'est le Paris plage local, mais permanent. On peut se baigner tout l'année, même en hiver, la preuve. Car oui, on l'aurait presque oublié, mais nous sommes en hiver 😀

South Bank Parklands 
Streets Beach, le lagon artificiel

Sur le chemin du retour, passage par le supermarket "Woolworths". Nous ne le savons pas encore, mais cette enseigne deviendra un incontournable de notre voyage.

Avant de manger, nous retournons à l'eau pour un joli moment de détente haut perché avec sauna, piscine jacuzzi on the roof top.

La piscine et le jacuzzi sur les toits 

L’ŒIL DE MARGOT

En traversant un pont sur la Brisbane River, nous avons découvert - sur South Bank Parklands - une grande piscine, une grande roue et des tas d'autres choses. Cette journée fut superbement cool, car malgré la piscine froide, nous avons pu profiter d'un super beau temps.


Publié le 23 juillet 2016

Étape incontournable de ce voyage, le Lone Pine Koala Sanctuary, un célèbre parc à Koalas... Mais ça a failli mal tourner ! Pour s'y rendre, nous devons prendre un bateau. Mais au moment d'embarquer... On n'est pas sur la liste ! Stupeur, horreur... On nous regarde comme des gens qui tente une greffe dans une soirée VIP. En plus, on est en baskets.

Margot stresse un peu. Nous, on tente de comprendre. Le capitaine nous apprend alors que notre réservation a été "cancelled". Quoi ??!! Un instant, le malaise nous gagne. On s'imagine rester sur le ponton et faire coucou aux chanceux matelot d'un jour. Après un moment de flottement, tout s'arrange. On nous laisse monter à bord, et nous partons pour 1h30 de croisière sur la Brisbane River où les immeubles font peu à place à de splendides villas, à mesure que l'on se rapproche du rêve de notre petite princesse, voir des koalas.

Trajet sur la Brisbane river 

La traversée est très agréable et le soleil est au rendez-vous de nos vacances. Une fois arrivé, pas de mauvaise surprise. Le Lone Pine Koalas Sanctuary, classé parmi les meilleurs zoos du monde, est à la hauteur de nos attentes : des koalas partout, à portée de main... De bras ! On s'est même fait un pote kangourous. Toutes les espèces emblématiques sont présentes : kangourou, koala, wombat, diables de Tasmanie, cacatoès, kookaburra, échidnés, dingos, ornithorynques, ... Margot a même pu caresser un serpent... Bref, un super moment pour elle comme pour nous.

Le Lone Pine Koala Sanctuary

PHOTO AVEC LES KOALAS

18 $ AUS, un prix pas excessif pour une photo avec un koala dans les bras. Surtout qu'en plus de la photo prise par le photographe officiel, vous pouvez prendre vos propres photos.

Pour profiter du parc plus longtemps, nous avons fait le choix de rentrer en bus. Mais rentrer en bus, il faut trouver le bon bus ! Il faut aussi trouver le bon arrêt. Heureusement, nous sommes rencardés par une jeune française venue s'installer ici il y a un mois qui a déjà dégoté un job dans le parc... La chance !

Après un petit tour sur le marché à la sortie du Lone Pine et l'achat de notre goûter, nous finissons par trouver le bon arrêt, direction Albert Street, pour un piscine-jacuzzi, déjà devenu traditionnel.

TRAJET RETOUR DU LONE PINE KOALA SANCTUARY

Pour ceux qui choisiraient d'aller au Lone Pine Koales Sanctuary en bateau, ce qui vaut le coup lorsqu'il fait beau, évitez de faire le retour par la rivière. Si vous rentrez par le bateau, vous devrez partir à 13h30.

Mieux vaut prendre le bus, vous pourrez rester plus longtemps dans le parc et vous rentrerez par un autre chemin.

Après un petit bain rafraîchissant, nous cherchons un endroit pour manger. Ce soir, ce sera gyosas.

Queen plazza 

L'OEIL DE MARGOT

C'est une édition un peu spéciale aujourd'hui, car mon rêve s'est réalisé : j'ai pu toucher un koala, et même lui faire un câlin ! Le Lone Pine Koalas Sanctuary m'a permis de voir différents animaux d'Australie. Le moment était riche en émotions, surtout en joie, quand la soigneuse a approché le koala près de moi. Au moment de nourrir les kangourous, j'ai également ressenti beaucoup de joie. Fan de koalas, ce parc mérite votre attention !

Enfin pour terminer cette journée, voici le petit bruit qui a accompagné nos déplacements dans la 3e ville d'Australie...

Le bruit des feux tricolores

Aujourd'hui, notre aventure commence vraiment : re-fermeture des valises, check-out de l'appartement et direction Britz pour prendre possession de notre campervan. Le camping-car, on ne conna^tt pas. En France, ça ne nous faisait pas envie. Mais ici, c'est différent. Tout est étudié pour le camping car, et puis quoi de mieux pour s'offrir la liberté qu'exige un road trip sur la Sunchine coast... Ça le fait quand on le dit en anglais.

En discutant avec le taxi italo-australien qui y emmène, ce dernier nous place au passage que Paris est une ville sale, et que les Français ne font pas l'effort de parler l'anglais... Bim, prenez ça les frenchies ! Mais il faut bien reconnaître que ce n'est pas totalement faux.

Nous avons opté pour la version light du campervan avec un petit espace cuisine avec réfrigérateur et une salle à manger qui se transforme en chambre au rez-de-chaussée. L'étage sera la chambre de Margot.

Détail qui a son importance : nous n'avons pas de toilette à bord.

Toutes les formalités, consignes de sécurité et les conseils sont effectués évidemment. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris précisément, mais je fais le mec tranquille qui maîtrise, on verra bien.

Notre maison roulante 

Je prends le volant avec déjà une première difficulté à gérer : rouler à gauche. Et bien, ce n'est pas si difficile, il y a même quelque chose de plus intuitif là-dedans quand on y réfléchit. Le truc le plus dur, c'est finalement de ne pas mettre les essuie-glaces quand on veut mettre les clignotants !

Galvanisés par ce tout nouveau sentiment de liberté, nous décidons de faire une entorse à l'itinéraire préalablement prévu : un crochet de 70 km vers le sud pour fouler le sol de la Gold Coast... l'Australian surf dream ! Ceci va nous coûter cher.

Mais pour le moment, nous sommes heureux d'arriver sains et saufs à Surfer Paradise pour notre première baignade dans le Pacifique.


Le front de mer 

Comme on pouvait s'y attendre, l'endroit est une superbe plage bordée de magasins de surf. Cette escale imprévue nous aura surtout appris qu'ici, on ne rigole pas avec le stationnement. On ne peut pas payer le parking plus d'une heure, en tout cas nous n'avons pas réussi à le faire. Et si on dépasse de 2 minutes, comme ce fut notre cas, ça fait mal au porte-monnaie... Rien de moins que 76 dollars d'amende !

Entre ça et les "tolls" (taxe de péage) à payer online, nos premiers jours en campervan entraînent un léger surcoût !

Le repas du midi ne sera pas très diététique, nous dégustons avec un bon Hungry Jack's, le Burger King australien.

LES TOLLS

Pas de péage en Australie. Mais certaines portions de route sont payantes malgré tout... Il faut donc payer le toll. Renseignez-vous bien si vous voulez circuler en voiture, car il y a plusieurs sociétés qui gèrent ces taxes. Il faut s'en acquitter en ligne dans un certain délai. Nous, nous avons voulu les éviter, et bien non. Nous sommes passés sur une portion payante et je n'ai toujours pas vraiment compris comment nous avons fait pour réussir à payer de la somme due ! En tout cas, ça nous aura pris énormément de temps.

Après un peu de ravitaillement, nous repartons en fin d’après-midi sur la Bruce hihgway, bien guidé par notre "english GPS" qui nous apprendra ce qu'est un "roundabout". Objectif Noosa, à 200 kilomètres d'ici.

Nous y arrivons en pleine nuit... Enfin la nuit ici, c'est 17h30 en hiver ! À l'entrée de la ville, nous croisons notre premier wallaby sauvage, c'est une petite émotion.

Comme nous sommes des touristes, naïvement nous pensons pouvoir trouver un emplacement dans un camping. Mais ce qui devait arriver, arrive, déjà : les campings sont fermés... Et de toute façon complets !

Alors on s'installe sur le parking d'une station essence, pour se faire à manger de succulents spaghetti-boulettes au cheddar. La vaisselle et le passage aux toilettes se fera en s'infiltrant furtivement dans un campings situé à proximité. Mais on ne peut pas rester là. Alors on se déplacent et on se gare près de la marina. Ce n'est pas vraiment autorisé mais nous n'avons pas le choix. Notre première nuit ne s'annonce pas très sereine, mais la fatigue aura raison de nos angoisses.

FERMETURE DES CAMPING

Attention, les campings ferment très tôt. Il y a toutefois souvent des numéros de téléphone qui permettent de contacter les gardiens.

Comme l'entrée n'est pas fermée, nous on en a profité pour utiliser les toilettes en douce et faire la vaisselle...

L'ŒIL DE MARGOT

Cette journée s'annonçait longue, car nous devions faire beaucoup de route. Le petit arrêt à Surfer Paradise était sympa, l'eau plus chaude que ce que j’espérais et nous étions envahis par des mouettes. Le reste de la journée a effectivement été long... Pour en plus se retrouver sur un parking, à la "roots" ! Ce qui n'était pas très rassurant.

Après notre première nuit en camping-car "made in Australia", le réveil est un peu hard. Nous sommes sur le parking de la marina et, avec la lumière du jour, on comprend rapidement qu'on ne va pas pouvoir rester là trop longtemps. Il faut aussi vite trouver des toilettes. Mais tout ici est étudié pour le caravaning, et nous trouvons pas très loin dans la ville tout ce qu'il nous faut : toilettes, prise pour recharger notre campervan et un charmant endroit pour le petit dej.

Premier petit dej en liberté 

Noosa est une charmante petite ville balnéaire qui abrite le Noosa National Park. Plusieurs itinéraires sont proposés et nous nous engageons dans une randonnée d'une quinzaine de kilomètres entre mer et forêt.

Après à peine quelques mètres dans le parc, une Australienne demande à Margot (qui a la côte ici) : " Do you want to see a koala sweety ? " Nous on avait rien vu, mais en levant la têtes... Un koala bien accroché à son Eucalyptus !

A wild koala

Nous ne verrons plus de koalas sauvages de tout notre séjour, mais des paysages magnifiques il n'y a que ça. Les images de carte postale se succèdent les unes aux autres. Et les couleurs... Les bleus irisés de la mer et du ciel, les verts intenses et profonds de la forêt s'associent en une composition tout en contraste.

Noosa national park

Au détour d'un chemin, nous découvrons l'endroit tout désigné pour laisser une trace éphémère de notre passage. Comme nombre de gens passés ici, nous érigeons notre un cairn, une tour de pierres, preuve qu'en ce 24 juillet 2016, Margot, Candice et Stéphane était dans la place.

Notre cairn amélioré  

Après une pose pour reprendre des forces et profiter des eaux turquoises, il est déjà temps de prendre le chemin du retour. Nous ne voulons pas rentrer trop tard, car nous ne souhaitons pas dormir cette nuit encore sur un parking, à la sauvage.

Pause dej sur la plage 

Heureusement, au point d'information de la ville, une vieille dame nous conseille un camp qu'elle a déjà testé. Il ne figure pas sur les cartes et se trouve à 20 km à l'intérieur des terres, au bout d'un chemin de pierres. Nous tentons notre chance et décidons de passer la nuit au Cooroora Camp, un camp scout au bord d'un lac, où j'apprends les rudiments du road-trip en camping-car, comme remplir le réservoir d'eau.

Mano gare le Camper van, et je remplis le réservoir d'eau
Couché de soleil sur le lac 

Avant de clôturer cette journée, nous profitons des douches mis à notre disposition : on peut les définir comme rustiques et vintages.

La nuit s'annonce beaucoup plus tranquille que la précédente, et nous nous endormons la tête pleine de merveilleuse images.

Les sanitaires vintages du Cooroora camp 

L'ŒIL DE MARGOT

La journée était super malgré les kilomètres de marche. J'ai trouvé extraordinaire de pouvoir voir un koalas dans la nature à l'entré du parc. La ballade était longue mais elle m'a permis de découvrir de superbes plages et une belle forêt.

Publié le 28 juillet 2016

Parti à regret de Noosa, nous laissons derrière nous notre camp scout et prenons la direction d'Hervay Bay, notre prochaine étape.

Après quelques heures de route, nous faisons escale à Tiaro, pour dégourdir les jambes de la demoiselle.

Départ du Cooroora camp 
La pause à Tiaro

Enfin arrivés à destination, nous nous dirigeons vers le bord de mer. Sur le parking, nous sommes accueillis par une bruyante d'une colonie de chauves-souris, des roussettes (Pteropus poliocephalus).

Margot s'amuse à les faire s'envoler avec de puissant "I believe i can fly...", le renard volant n'aime apparemment pas les textes de Céline.

La plage de Torquay beach est immense. Nous en profitons de tous les instants qui nous sont offerts sans se soucier du soleil qui poursuit sa course descendante. Margot se livre à son passe-temps favori : la collecte de jolis coquillages qui vont alourdir nos valises et bien décorer notre maison. Nous croiserons au passage une armada de tout petits Bernards l’Hermite.

Torquay beach 

Mais le moment est maintenant venu de chercher un endroit pour passer la nuit. Il y a de nombreux campings sur le front de mer. On en essaie plusieurs, mais à chaque fois Candice, oui, c'est elle qui va aux renseignements, essuie un "full booked". Dans le dernier, on nous dit que tous les campings de la ville sont complets. Et oui, les Australien aussi sont en vacances. Et ils ne nous ont rien laissés. Mais heureusement, ils sont sympas aussi. Comme ils nous voient un peu embêtés, les gérants du Scarness Caravan Parknous trouvent malgré tout un petit coin pour installer notre campervan. Ce petit coin, c'est en fait leur jardin, le meilleur emplacement du camping. Après quelques manoeuvres un peu osées, nous voilà installés face à la mer, pile à l'heure pour le coucher de soleil !

ATTENTION

Si vous souhaitez faire du camping au mois de juillet et d'août, les campings de la Sunshine Coast sont complets ! Beaucoup d'Australiens y vont passer leurs vacances.

Pour le lendemain, nous cherchons un truc à faire. Nous découvrons qu'Hervey Bay est un endroit où l'on peut observer les baleines à bosses, mais on a déjà booké ça pour Sydney. Ça nous embête de le faire deux fois. Enfin, non, ça nous embête pas de voir deux fois des baleines 😀 On en a jamais encore vu en fait. Mais on préférerait quelque chose de différent. La responsable du camping, nous demande alors d'attendre et elle nous dit qu'elle a une idée. Elle prend son téléphone, et d'elle-même elle nous négocie une excursion vers Frazer island, pour une somme modique. Nous n'allons pas regretter sa prise d'initiative.

Le gérant, lui, promet à Margot une surprise un peu plus tard dans la soirée. La journée s'achève et la promesse est tenue, car Margot va pouvoir nourrir l'opossum de compagnie du camping... De quoi s'endormir ravie, bercée par la mélodie des vagues.

Le nourrissage de l’opossum

L'ŒIL DE MARGOT

Alors que la journée semblait mal partie avec beaucoup de route à faire, elle fut finalement cool, car j'ai pu voir tout un tas d'animaux que je n'avais jamais vu.

Publié le 28 juillet 2016

Bien conseillés la veille, cette journée s'annonce plutôt très bien, même si cela nous demande de nous lever à 5h du matin !

Nous sommes pris en charge par un équipage en short et chaussettes blanches, façon "la croisière s'amuse". Mais pas de gros paquebots, juste deux tout petits avions. L'embarquement n'a rien d'orthodoxe. On s'encastre entre les bouteilles d'eau, de lait et autres denrées, car ces petits avions servent aussi à ravitailler l'île. Finalement, ça a quelque chose de pittoresque ce Air Fraser. C'est parti, direction Fraser Island, une île classée au patrimoine mondiale.

Nous survolons les Moonboom islands, et après une demi-heure de vol de la Fraser coast, l'atterrissage se fait direct sur la plage !

Survol de la Frazer Coast et de l'ile
Notre piste d'atterrissage 

De retour sur terre, nous prennons possession de notre 4x4 pour explorer cet immense domaine, réputé pour être le territoire du dingo (Canis lupus dingo).

Premier rendez-vous, après 11 km de piste, le lac McKenzie . Sa plage de sable blanc et ses eaux transparentes nous y attendent. C'est un endroit fabuleux et nous avons la chance d'y être quasiment seul. Enfin seul, pas vraiment, puisque sur la plage nous trouvons des traces toutes fraîches de chiens sauvages. Malgré cette piste, nous ne réussirons pas à en voir. Ce n'est pas encore là que je pourrais valider mon brevet d'Indien.

Mais nous aussi, nous voulons laisser une trace sur cette plage. Alors avec Margot, on se lance dans la fabrication d'un Fraser bonhomme de sable. Peut-être qu'il mettra les dingos sur notre piste !

Il est préférable d'arriver le plus tôt possible au lac McKenzie car c'est un endroit magnifique et à partir de 9h de nombreux touristes s'y rendent via le ferry de 8h30 et la magie du lieu s'estompe un peu. Nous nous avons eu la chance de profiter du lieu quasiment seul.

Les rives du lac McKenzie 
Sur la piste des dingos
Notre Fraser bonhomme de sable 

Après avoir bien profité, nous repartons sur les chemins, vers le lac Wabby. Pour y arriver, il faut "piloter" le 4X4 dans des passages parfois très étroits. Le chemin est long en voiture, il est également long à pieds. Il faut crapahuter sur des pentes raides, le lac Wabby ça se mérite.

La piste de 4X4vers le lac Wabby
Le chemin pédestre  pour accéder au lac

Une forêt dense laisse brutalement place à une dune de sable fin qui plonge dans un petit lac. Les paysages d'une forêt dense, d'un désert et d'une oasis se mélangent. L'impression est étrange, magique, et nous donne la sensation d'être seul au monde.

La dune et son lac 

Il est déjà temps de rejoindre notre aéroport éphémère, sans avoir vu la queue d'un dingo. Pourtant, ils sont censés être là. Il y a même des panneaux avertissant de leur dangerosité de ne pas amener de nourriture et nous incitant à manger dans des parcs fermés, prévus à cet effet.

Nous terminons notre visite par un raid sur la plage Est, et c'est Margot qui pilote notre 4x4.

Une dernière danse, et puis s'en va. Au passage, souscrivons à la tradition du bracelet des vacances trouvé dans le seul endroit habité de cette magnifique encore bien protégée.

J'ai la chance de pouvoir monter à l'avant de l'avion pour le trajet retour. Je suis donc au premières loges pour apercevoir les balaient bosse présente au large de l'île.

Mano pilote le 4X4
Le vol retour

À peine descendus de l'avion, nous reprenons la route pour nous avancer sur le chemin vers Rockhampton. Nous passons la nuit sur un car park aux allures d'air d'autoroute, mais la tête dans les nuages...

En route vers Rockhampton 

L'ŒIL DE MARGOT

Le transport sur l'ile en petit avion à donné l'élan à une journée forte en émotions : des secousses du 4x4 aux jets d'eau des baleines, en passant par beauté des lacs tout était au rendez-vous... Sauf les dingos !

Publié le 29 juillet 2016

Changement de décor avec la plus longue étape de notre périple. Nous arrivons au pays des éleveurs et des grandes étendues. La route est longue... Et souvent toute droite !

Elle nous mène vers les tropiques. Enfin le tropique, celui du Capricorne. Un passage que nous prenons le temps d'immortaliser.

La route vers Rockhampton
Passage du tropique du Capricorne 

Quand nous finissons enfin par arriver à Rockhampton, nous allons directement au zoo de la ville. Il est gratuit, mais ne vaut pas la peine d'y passer trop de temps.

À l'entrée, nous sommes informés qu'à l'intérieur on peut croiser des serpents et des crocos en liberté. On n'en a pas vu mais aurait préféré, ça aurait pimenté la visite !

Nous nous rabattons sur le Botanic Garden. Nous sommes dans une région minière, Rockhampton s'est développé autour de gisement aurifère, et on le comprend quand on voit les parcs de jeu.

Mais pas le temps de s'attarder ici non plus, car nous étions attendus par une horde de moustiques affamés, prêts à se repaître du sang de touristes pas suffisamment préparés à une telle agression !

Nous trouvons refug- près d'un petit kiosque dans l'espoir de manger. Mais ici, tout est décalé vers le matin, et nous mangeons plutôt vers 13h nous. Les ogres de 11h ont tout dévalisé. Il ne nous reste plus qu'une mini-tourte et un club sandwich à se partager. On va faire avec.

Grâce à ce maigre repas,nous allons faire une rencontre peu ordinaire : un gang de Rainbow Lorikeet qui s'invite à notre table. Comme nous, ils ont faim et rapinent tout ce qui passe à leur portée.

Le Botanic Garden 
Le rainbow Lorikeet crew 
Déjeuner avec les Rainbow Lorikeet

Après cet intermède ornithologique, nous cherchons un truc à faire le soir. Ce qui est sûr, c'est que nous sommes dans une région d'élevage bovins, nous voulons donc goûter la viande locale.

Grâce au Routard, nous dégottons une super adresse qui va nous remplir le ventre et nous divertir pour la soirée : le Great Western Steakhouse. C'est un resto avec une arène qui propose de dîner en regardant du bull-riding, du rodéo ! C'est tous les jeudis, et ça tombe bien, on est jeudi. Ici, le slim n'est pas toléré. Le dress code, c'est chemise à carreau rentrée dans un 501 bien large, gros ceinturon et santiag obligatoires. Le cowboys dream à l'australienne ! La commande du repas, c'est moi qui m'y colle et je découvre la complexité de la terminologie de la cuisson des viandes en anglais : "Rare, underdone, medium, well-done"... jamais entendu parlé. Pour moi, ce sera une "bloody meat" ! Finalement, je crois réussir à me faire comprendre et de toutes façons, on va manger ce qu'on nous sert.

Soirée steak et bull-riding 

Le Great Western Steackhouse

Endroit sympa où on peut assister à des sessions de rodéo tout en dégustant un bon steak. Quand il n'y a pas de compétition, on peut quand même y voir les entraînements. Nous, nous y étions passés dans l'après-midi, pour vérifier qu'il y avait bien du spectacle le soir. Mieux vaut y être de bonne heure, car ça se remplit très vite !

Après une soirée pittoresque en compagnie d'Australiens dont le fils de 11 ans montait quelques-unes des vachettes présentes, nous rentrons nous coucher dans un camping à l'extérieur de ville, et repéré dans l'après-midi, au lieu dit The Caves sur le mont Etna !

L'ŒIL DE MARGOT

Avant de partir, je pensais que l'Australie était une sorte de Far West. Avec la visite de Rockhampton j'ai eu la confirmation que je ne m'étais pas complètement trompée !

Publié le 30 juillet 2016

Seconde étape très longue aujourd'hui, alors nous quittons Rockhampton très tôt. L'occasion de faire de belles photos du levé de soleil.

Pour la première fois, Candice se met au volant du camping-car... Margot n'est pas très rassurée !

Pour la première fois également, nous réussissons à voir pas mal de kangourou vivants, mais le ratio reste malgré tout largement favorable aux kangourous écrasés jonchent toutes les routes australiennes.

Après avoir pas mal roulé le matin, nous nous écartons des grands axes pour faire une pause. Le petit-déjeuner se fait dans le grand luxe : café, œufs, bacon, toasts et surtout ... Vue sur mer ! Plus près, c'est dans la mer qu'on aurait pris notre premier repas de la journée. Nous sommes tout seul, la plage est à nous et on s'offre une petit ballade digestive à marée basse.

Puis nous reprenons la route en direction d'Airlie Beach. Aux travaux récurrents des routes australiennes qui occasionnent de nombreux embouteillages succèdent des kilomètres de champs de cannes à sucre...

Nous arrivons finalement assez tard sur Airlie Beach et nous décidons de nous poser dans un camping Big4, le Adventure Whitsunday resort à l'entrée de la ville.

Cela va nous apporter un peu de confort niveau sanitaire, et Margot va pouvoir profiter des équipements proposés comme la piscine chauffée et les toboggans aquatiques. Enfin, pas que Margot d'ailleurs.

Elle se fera même des potes : une bande de canards carrément goinfres et extrêment envahissant !

Nous faisons un petit tour dans la ville organisé autour de sa "main street" et de sa marina.

Comme nous sommes encore là le lendemain, nous cherchons un moyen sympa de visiter les Whitsundays, un des plus beau endroit du monde, parait-il.

Après plusieurs minutes de discussion et de réflexion au point d'information, nous optons sans conviction pour une journée avec transfert en power boat sur la plage de Whiteheaven, marche dans la forêt, points de vue et snorkeling... Nous ne le savons pas encore, mais de ce joli programme, nous ne ferrons rien ou presque !

Pour le moment, nous rentrons au camping pour faire griller nos cuisses de poulet dans la cuisine du camping. C'est là, qu'autour d'un paquet de cheddar, nous faisons la rencontre d'un couple de Français. Ils sont partis pour 6 mois de voyage de l'Indonésie à la Nouvelle-Calédonie en passant donc par l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Comme ils repartent le lendemain, ils ne savent pas quoi faire de leur fromage et nous le proposent gentillement.

Ils descendent dans le sud. Nous montons vers le nord. Nous partageons nos expériences avant de profiter d'une bonne nuit de sommeil.

Le lit de Margot dans le toit du camper van

L'ŒIL DE MARGOT

Journée pas passionnante. Nous avons fait beaucoup de route pour peu de choses intéressantes 😒. Seuls cotés positifs : le luxe d'un vrai camping et mes potes les canards.

Non, nous ne verrons pas les Whitsundays ! Ce devait être ainsi. Si c'est sans conviction que nous avions booké notre excursion, car elle se faisait en groupe, nous aurions quand même bien voulu voir ce panorama exceptionnel, un des plus exceptionnel du monde !

Pourtant, la journée commençait bien avec notre arrivée dans la superbe marina d'Airlie Beach.

La marina d'Airlie Beach

Serviettes de bain, crèmes solaire, tubas et masques dans les sacs à dos, nous embarquons à 9h30 sur le Big Fury pour une traversée à toute vitesse... Enfin, c'est ce qu'on croyait ! L'eau est d'un bleu turquoise laiteuse, une couleur que je n'avais jamais vue pour de l'eau.

Mais après le speech de sécurité, nous nous arrêtons à peine sorti de la marina. Au début, on s'est dit que c'était pour que l'on puisse prendre des photos d'Airlie Beach vu de la mer... Cce que nous avons fait d'ailleurs.

Mais ça a duré longtemps... Très longtemps. Alors ils ont commencé à démonter un des quatre moteurs, on a compris qu'il y avait comme un problème...

À l'ouverture du 2e moteur, on s'est fait une raison. Margot a pris les choses en main et on est rentré au port... Tracté par le canot de sauvetage !

Il est maintenant 12h30, plus possibilité de caler autre chose. La déception est grande, alors nous noyons notre chagrin dans un double quarter pounder, et dans des glaces.

La triste réalité nous a rattrapé aujourd'hui. La maintenance logistique également. Et oui, il nous faut un magasin de bricolage, car j'ai perdu l'embout du tuyau qui sert a ravitailler le campervan en eau, oups ! On en profite donc pour faire la visite inattendue du Bunnings Wharehaouse, le Leroy Merlin local.

Heureusement, la journée se poursuit avec une petite visite de la ville et un bain dans le lagon artificiel.

Plage et lagon artificielle d'Airlie Beach
Les glaces de chez New Zealand Natural 

Des lagons artificiels, il y en a beaucoup dans les environs. Il faut dire que les eaux turquoise de la mer cachent un ennemi invisible et très dangereux, des méduses. De petites méduses dont la piqûre peut tout simplement vous tuer ! Les panneaux informatifs et les bidons de vinaigre tout le long de la plage nous coupent rapidement l'envie d'entrer dans l'eau.

En fin de journée, nous partons pour Townsville, frustrés de na pas avoir vu un des endroit les plus beau de la planète. Nous roulons de nuit, ce qui est fortement déconseillé. Mais on est des fous alors on s'en fout. Nous allons même aller jusqu'à s'arrêter en pleine nuit dans un "confort stop", plus précisément sur le Home Hill's Confort Stop, sorte d'aire de repos, pour une douche chronométrée, mais chaude.

Pour Margot et moi, réussir à prendre une douche ensemble en moins de 5 minutes... Comment dire, c'est une sorte d'exploit. Notre plus grande réussite de la journée !

Le Home Hill's Confort Stop et sa douche chronométrée

L'ŒIL DE MARGOT

Dégoûté de cette panne de bateau... Je me serais bien entraîné à la plongée avant la barrière de corail. Mais avec un Mc Do, une glace chocolat blanc-framboise, une baignade dans le lagon artificiel et une douche de 5 minutes au "confort stop", la journée a été rattrapée !

Après notre nuit sur le "confort stop", nous reprenons la route.

Nous arrivons à Townsville en début de matinée. La ville mêle architecture contemporaine et néo-coloniale. Le plus dur pour le moment est de trouver un emplacement pour notre campervan. En pleine ville, ce n'est pas simple. Surtout qu'ici aussi il y a des travaux qui créent de gros embouteillages. Nous finissons par nous garer sur le parking d'un magasin, dans une rue un peu étrange. Nous ne sommes pas très rassurés de laisser toutes nos affaires là. En plus, nous ne réussissons pas à payer ce "fu..ing" parking. La mésaventure de Surfer Paradise nous a refroidi alors on veut payer. En fait, nous sommes dimanche, et le dimanche c'est gratuit. Il nous aura bien fallu dix bonnes minutes pour comprendre, mais mous voilà rassurés et nous nous mettons en quête d'un petit-déjeuner. Après avoir tourné un peu dans la ville, rien ne nous fait particulièrement envie et surtout pas dans des prix raisonnables.

Townsville 

Comme nous avons décidé de passer la journée sur l'ile face à la baie, on se dirige vers le ferry où nous prendrons finalement notre petit-dej. Objectif : Magnetic Island.

Après 20 minutes de traversée à bord du Sealink, nous voici à destination.

Embarquement sur le Sealink 

Dès notre débarquement, nous attrapons le bus qui nous emmène à Horseshoe Bay, de l'autre côté de l'île.

C'est une très grande plage bordée de quelques restaurants, mais attention, on ne peut pas se baigner n'importe où. Il est recommandé de le faire dans la zone protégée par des filets anti-méduses.

La plage de Horsehoe Bay

Nous avions repéré qu'il y avait un ranch un peu plus dans les terres. Donc, on s'était dit qu'on allait faire un tour à cheval. Nous nous enfonçons alors dans l'île, et nous allons pas mal marcher avant de trouver le Horseshoe Ranch. Une fois arrivé, notre manque de préparation ou notre naïveté nous confronte à la réalité : le week-end, il faut réserver ! Magnetic Island est un lieu très prisé des Australiens pour s’oxygéner en fin de semaine, et apparemment, ils aiment y faire du cheval. Tout est complet !

Pas grave. Le soleil est là, c'est déjà ça. Et puis en remontant la route à pieds nous croisons plus de wallabies que depuis le début de notre voyage. Alors on en profite.

Les wallabies de Magnetic Island 

Pour nous remettre de ces rencontres exceptionnelles en Australie, je veux bien sûr parler de kangourous vivants, nous prenons une petite pause au Koala Bungalow avant de regagner la plage.

Pause déjeuné au Koala Bungalow
La Horseshoe Bay road 

De retour sur la plage, nous barbotons entre les bouées sous les yeux d'un lifeguard. Margot nous initie à une nouvelle technique de peeling des pieds, elle appelle cela "les pieds-doux". Un massage au sable de plage qui, je dois l'avouer ,n'est pas désagréable. Mais tout ceci à un prix, et elle m'extorque quelques dollars pour cette séance au "Mano spa".

Puis, il est temps de regagner notre île-continent et de reprendre la route, vers le nord. Sur le chemin, nous nous faisons une frayeur, car l'essence commence à manquer et que les stations se font rares !

Entre notre échec des Whitesundays la veille, celui du cheval sur Magnetic Island aujourd'hui, on espère que la "lose" va s'arrêter là. Je me vois mal en rade d'essence en pleine campagne australienne.

Finalement, nous réussissons à faire le plein et à repartir via une flooding way, une route inondable. Elles le sont quasiment toutes ici !

Il fait nuit et pour trouver ou dormir, nous faisons confiance à l'application Wikicamps qui nous indique un endroit un peu isolé, en dehors des grands axes. Direction donc Long Pocket, et l'hôtel Ashton. Nous serons super bien accueillis, malgré l'heure tardive et le gérant nous installe sur un grand terrain derrière l'hôtel. Nous pourrons aussi prendre une douche chaude... gratuitement !

WIKICAMPS

Très bon plan quand vous partez en camping, cette application payante vous permet de localiser tous les sites de camping et les caravan park d'Australie. Beaucoup de filtres sont disponibles : gratuité, crocodiles, douches, électricité,... C'est à notre sens l'application indispensable quand vous voulez camper "made in Aussie".

Elle nous a permis de découvrir l'hospitalité des Australiens et des endroits originaux.

L'ŒIL DE MARGOT

Déçue de ne pas avoir pu faire de cheval sur la plage, mais j'ai quand même pu voir beaucoup de kangourous et me poser dans un resto avec de gros coussins-poufs, comme j'aime !

Cette nuit, nous avons entendu la pluie et notre réveil est précipité par vacarme des oiseaux. Mais l’endroit où nous avons dormi et que nous n’avions vu que de nuit est plutôt sympa.

Aujourd'hui, le temps est nuageux, c’est la première fois depuis notre départ que le soleil joue à cache-cache avec nous.

Le Ashton Hotel de jour

Nous sommes dans une région tropicale, et apparemment en pleine période de récolte de la canne à sucre. Les usines tournent à plein régime.

Les trains de cannes à sucre 

Comme nous sommes partis tôt et nous n’avons pas pris de petit-déjeuner donc sur la route, en travaux comme définitivement un très très grand nombre de routes dans le Queensland, nous nous arrêtons vers 10h à Cardwell pour déguster une spécialité locale : un crab-burger, bah ouais pourquoi pas. Moi, je vais aussi découvrir les œufs Bénédicte.

Petit déjeuner au crab Burger 

Nous arrivons enfin à Mission Beach. La plage est belle, mais comme sur la plupart des plages du nord Queensland, il est risqué de s’y baigner. De toute façon, le temps ne s’y prête pas. Quant à la ville, le dimanche, il n'y a pas grand chose à faire !

Mission Beach

Qu’à cela ne tienne, nous sommes au pays du Casoar à casque. En cherchant le point d’information qui s’avéra être fermé, nous découvrons le centre de conservation du « Casoary », lui ouvert. Nous y achetons une peluche casoar pour Margot. Ça fait une heureuse et nous contribuons modestement à la conservation de cet étrange volatile forestier. Là, un vieux monsieur nous file un tuyau avec les meilleurs spots pour tenter d’en voir un. Lui en voit régulièrement à vélo à la tombée du soleil.

En attendant que le soleil se couche, nous faisons un tour sur la plage, pour y chercher des coquillages, et nous y improvisons un apéro en attendant le crépuscule.

À la nuit tombée, suivant les conseils qu'on nous avaient donnés, nous nous engageons sur un chemin caillouteux avant de rentrer dans la forêt...

A la recherche du casoar

En pleine nuit, dans une forêt inconnue, avec juste une lampe et un téléphone, on s'est fait des frayeurs. Rein de bien méchant, des toiles d'araignées accrochées dans nos cheveux tout au plus. Mais nous ne verrons pas l'oiseau le plus dangereux du monde. Nous verrons des crottes, nous entendrons son chant, mais ça s'arrêtera là.

Alors nous repartons, de nuit, comme c’est maintenant l’habitude.

Dans la petite ville de Mena Creek, en dehors des sentiers battus, nous trouverons de quoi nous installer pour la nuit, derrière le Mena Creek Hotel. Nous en avons profité pour boire un coup et prendre une douche chaude offerte.

FREE CAMPING SITES

Grâce notamment à l'application Wikicamps, il est possible de trouver en Australie des terrains de particuliers où d'hôtels pour y installer votre camping-car ou votre tente et qui offrent en plus une douche chaude et des toilettes, le tout gratuitement.

Vous pouvez toutefois laisser une pièce ou un billet pour participer aux frais occasionnés, mais ce n'est pas obligatoire.

Le Mena Creek Hotel

L'ŒIL DE MARGOT

Comme d’habitude, j’ai adoré la recherche de coquillages dans les rochers. L’expédition pour chercher le Casoar la nuit était sympa. J’ai parfois eu peur, mais ma curiosité était plus forte. On les a entendus crier, on a aussi entendu des feuilles bouger… Mais on n'en a pas vu, dommage !

Publié le 7 août 2016

Au matin de ce 14e jour de vacances australiennes, dès le réveil, problème ! Une petit veau a franchi les barbelés du champs d'à côté. Il est maintenant séparé de sa maman. Avec les deux sauves-nature qui m'accompagnent, pas moyen de petit-déjeuner avant d’avoir réglé cette affaire…

Le sauvetage du petit veau 

Tout rentre dans l'ordre, nous finissons par ramener le petit échappé à sa mère. Le petit matin nous permet également de voir quelle est l'activité principale de cette région rurale et de comprendre le vacarme de la nuit. C'est une ballet ininterrompu des tracteurs juste devant le Mena Creeck Hotel. En cette période, à Mena Creek, It's time to canne... à sucre.

Petit déj léger enfin avalé, nous reprenons la route avant de nous arrêter... au bout de la rue... pour en apprendre un peu plus sur Mena Creek et sur l’hôtel qui nous accueillait en passant du côté du Paronella Park. On y apprendra que Mena Creek est une ville de 244 habitants ! Margot, elle, est en tong et pyjama, pas vraiment l'équipement idéal pour affronter les crocodiles.

La leçon apprise, nous reprenons la route, en travaux, et parsemé de cadavres de pauvres wallabies 😦, direction Cairns.

Le Paronella Park 

Une fois arrivé, nous nous posons dans un camping Big 4 sur les hauteurs de la ville, le Crystal Cascades. Ce n'est pas le grand luxe, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.

Le Big Four Crystal Cascades

Pas très loin de là, une balade mène aux Crystal Cascades. Nous chaussons nos crampons et nous voilà partis.

Sur le chemin, nous en profitions pour inspecter les feuilles de Gympie gympie, l'espèce de plantes urticantes la plus virulente du monde. On savait qu'il y en avait dans le coin et c'est Mano qui l'a repérée. On s'approche, mais on ne touche pas !

Gympie Gympie, une plante dangereusement urticante 

Arrivés au bout de notre promenade, nous escaladons les rochers qui nous séparent du trou d’eau principal. Là, Candice et Margot ne résistent pas à l’appel d'une bonne baignade !! Pour moi, c'est trop froid...

Baignade interdite à Crystal Cascade 

Les Crystal Cascades

C'est une ballade sympa qui longe une cascade avec plusieurs trous d'eau. Attention, il ne faut pas faire n'importe quoi. Nous avons vu plusieurs messages de familles qui avait perdu des proches dans ces cascades. Il faut donc être vigilant : les rochers sont glissants, il ne faut pas pas sauter dans l'eau et se méfier des courants qui peuvent être puissants.

Après ce bain naturel, nous faisons un petit tour avec l'intention de profité d'un lagon artificiel qui permet de se rafraîchir l'abri des crocodile marins, comme dans de nombreuses villes du nord. Mais il va se refuser à nous ce maudit lagon ! Notre GPS va d'abord nous envoyé complètement ailleurs, en dehors de Cairns, mais ça va nous permettre de découvrir la petite, mais néanmoins superbe, plage de Trinity beach.

Trinity Beach

Et quand enfin nous allons finir par le trouver ce lagon… Pas de chance, il est fermé pour travaux, pile aux dates où nous y sommes !

Cairns Esplanade Lagoon

Pas grave, l’esplanade du front de mer est un lieux super agréable où les Australiens se retrouvent en sortant du boulot. Il y a également un marché nocturne, preuve, s'il en fallait que tout ce qui est typiquement australien est également fabriqué par les Chinois !

L'esplanade et le marché nocturne 

L’ŒIL DE MARGOT

Et dire que je ne voulais pas vraiment y aller ! Finalement, j'ai pu escalader des rochers et me baigner dans ces cascades... Jamais je n'aurais pensé que mes parents me laisseraient faire cela un jour !

Publié le 8 août 2016

Aujourd’hui nous espérons un peu d’exotisme avec notre visite d'un village haut perché dans la forêt pluviale, Kuranda.

Pour y aller, nous prenons le Scenic Railway, à la station de Freshwater, un train qui serpente à flanc de montagne jusqu’à notre destination. Le trajet dure environ 1h30 durant lequel on nous explique l’histoire de cette voie ferrée.

Freshwater station 

SCENIC RAILWAY

Cette vieille voie ferrée utilisée à la base par les mineurs vous emmène à Kuranda, à flanc de montage, à travers la forêt. Le train est emmené par d'anciennes locomotives et fait plusieurs arrêts sur des lookout pour permettre quelques photos. Asthmatiques, attention : dans les tunnels, assez nombreux, la fumée pénètre dans les wagons par les fenêtres ouvertes. Le voyage n'est pas donné car il faut compter 50$ l'aller pour un adulte et 25$ pour une enfant. Il existe également des tarifs famille.

Trajet vers Kuranda 

Le voyage est plutôt agréable et la destination... surprenante. Kuranda c'est une sorte de parc d'attraction hippies où les restos en tous genres succèdent à des vendeurs d’opale, où les magasins de sarouels bigarrés et jouxtes des boutiques de souvenirs de piètre qualité mais hors de prix... Résultat, de belles photos colorées à faire mais le village est sans grand intérêt. Rien de typique, même les didgeridoos sont chinois !

Côté attractions : un sanctuaire aux papillons, un parc aux oiseaux ou un zoo avec que des animaux venimeux. Mais toutes les entrées sont très chères et les lieux toute petit. Bref, c'est un peu le piège à touristes.

Le village de Kuranda 

Pour ce qui est de la nourriture, rien d’exceptionnel non plus et nous finirons par manger des hot-dog au crocodile cuisinés par des 68tards allemands… C'est encore ce que nous avons trouvé de plus original !

Crocodile's hot dog 

SKYRAIL RAINFOREST CABLEWAY

Pour vous rendre à Kuranda, vous pouvez également utiliser le Skyrail. Un téléférique qui passe au-dessus de la cime des arbres.

Nous revenons à Cairns par le même petit train et nous terminons la soirée sur l’esplanade de Cairns où Margot profitera des jeux d’eau avant de rentrer au camping pour notre dernière nuit en camper van.

" Cairns wet Mano "

L'OEIL DE MARGOT

Le petit train du début était sympa car le paysage était très joli : chutes d’eau, ravins forestier … Nous sommes arrivés dans une belle petite gare toute mignonne mais le village, lui, était moins minions. J’ai bien aimée aussi quand on a dansé de la country avec papa sur le chemin du retour.

Après 2500 km, ça y est... Il est temps de changer de style de vacances ! Sur le parking de chez Britz, nous disons au revoir à notre camping-car avec un gros pincement au cœur. Malgré les amendes, les tolls, la perte d'embout de tuyaux de remplissage de la réserve d'eau et l'absence de toilette, nous avons adoré cette façon de voyager en Australie.

Adieu camper van 

LE CAMPING CAR

C'était notre première expérience en camping car et nous n'avons pas regretté, au contraire. En Australie, tout est étudié pour ce mode de déplacement. Sur notre trajet, nous avons croisé des gens qui offrent du café aux conducteurs sur les aires d'autoroutes, des barbecues en libre-service, des endroits où prendre une douche chaude gratuite, ou encore des hôtels qui vous offrent un emplacement et ce qui va avec pour la nuit... Le tout avec une propreté impeccable !

Nous n'avons donc jamais eu le moindre problème pour gérer le quotidien alors même que nous étions des novices en la matière.

Avant de dire adieu à notre compagnon de route, il a fallu procéder à l'état des lieux du véhicule, non sans une petite appréhension. Finalement, tout s'est bien passé côté carrosserie.

LA TROUSSE DE SECOURS DU CAMPER VAN

Lorsque vous louez un camper van, une trousse de secours vous est fournie. Elle n'est pas gratuite. Sachez que le moindre pansement utilisé engendre le paiement de la trousse en entier à savoir 50$.

Nous changeons radicalement de type de véhicule, direction Cap Tribulation, via la Captain Cook Highway.

Le paysage est magnifique : montagnes, forêt tropicale et plages se partagent le décor. Vert d'un côté, bleu de l'autre.

Au bout de la route, nous arrivons au Daintree Eco Lodge and Spa, où nous attend notre cabane suspendue.

Un endroit éco-responsable, havre de paix situé dans de la forêt, un sacré changement par rapport à ce que nous venons de vivre, un petit plaisir que nous nous permettons après dix jours de road-trip.

Notre cabane sur pilotis 

En explorant un peu l'endroit nous découvrons de petites piscine naturelles où nous pourrions barboter si l'envie nous en prenait. Mais la Daintree Rain Forest est également le royaume des moustiques. Il faut donc être très motivé pour se mettre en maillot de bain ! On passera notre tour pour ce coup-là.

À l’accueil, on nous conseille de faire un tour sur la Daintree River au coucher du soleil pour découvrir la faune et la flore locales.

Nous sommes 7 sur la petite embarcation du Daintree Baotman Nature Tours, et nous voilà partis pour une visite, au fil de l'eau, guidés par Murray Hunt. À peine sur le bateau, un crocodile marin mâle de 4 mètres nous gratifie de sa présence. Nous resterons de longues minutes à l'observer et le photographier sans qu'il ne bouge. Serpents, orchidées et oiseaux en tout genre, dont de nombreux king fisher, rythmeront également cette balade de 2 heures dans un cadre unique. Les paysages, la tranquillité qui se dégage de l'endroit ont fait de ce moment un des plus apaisants de notre voyage.

Salt water crocodile 

Après en avoir pris plein les yeux, nous terminerons notre soirée au resto du lodge, servis comme des rois, avant une nuit dans de vrais lits !


L’ŒIL DE MARGOT

Je suis trop triste d’avoir laissé mon camper van car c’était trop bien et que je me suis super amusée dans mon Britz… Mais l’arrivée dans l’hôtel Eco Loge m’a remonté le moral.


Publié le 11 août 2016

Aujourd’hui après un bon petit dej, c’est trek dans la forêt tropicale humide la plus ancienne du monde. Un des sites les plus visités d'Australie vieux de 125 millions d'années, la Daintree Rainforest.

Mais pour aller du côté de Cap Tribulation il faut d’abord passer le bac de la Daintree River.

Pas de pont à cet endroit, juste une barge qui fait passer 10 véhicules à chaque traversée sur les 20 mètres qui nous séparent de l’autre rive.

La traversée de la Daintree River 

Une fois de l’autre côté, il nous faudra affronter les éternels travaux des routes australiennes, un camion de fuel énorme, des ralentisseurs de ouf...et trouver l'entrée du chemin qui grimpe dans la montagne.

La route vers le Mount Sorrow 

Avant de trouver l'entrée du sentier, passage au toilette sèche, écologie oblige, sous le regard d'une araignée grosse comme la main.

Après avoir tourné un peu, nous trouvons finalement le chemin et c’est parti pour 3 heures de montées raides et de descentes sur des pentes racinneuses et caillouteuses du Mount Sorrow entre lianes et palmiers ornés d'énormes piquants.

Le trek dure 6h, comme nous sommes partis trop tard nous n’en feront que la moitié, la plus facile et c’était déjà bien suffisant pour tout le monde ! Et puis vu la tête de ceux qui redescendaient, nous avons sûrement bien fait.

Après cet effort direction Thornton Beach ou la mer est basse et laisse accès à la mangrove. Coquillages, crabes et Gobies feront un peu l’attraction, mais attention quand même à...tout !

Thornton Beach

Nous rentrons ensuite dans notre nouvel hôtel, le Thala Beach Nature Reserve, près de Port Douglas.

Cocktail de bienvenue à notre arrivée. On nous emmène nos bagages dans notre petit lodge et on nous gare même notre voiture.

Arrivée au Thala Beach 

Un burger et des spagetthi bolognaise au Rattle N Hum de Port Douglas et au lit pas trop tard, car demain c’est journée plongée.

Avant de dormir, nous aurons la bruyante visite d’un petit bandicoot ! Il a aussi fallu que Candice sparadrapte tous les points lumineux de notre bungalow pour que l'on le monde soit enfin tranquille.

L'OEIL DE MARGOT


Le trek était difficile. Il fallait grimper sur des pentes raides. Heureusement, les racines des arbres nous ont aidé. Nous n’avons pas vu beaucoup de présences animales mais sur la plage, dans la mangrove, se cachaient des petits crabes et des gobies. L’hôtel où nous avons dormi le soir était un peu «cha-cha» (cocktail de bienvenu, service voiturier, transport de bagages dans notre chambre, et ils nous y ont emmené après en buggy).



Publié le 12 août 2016

Réveil à l’aube pour ne pas être en retard. On vient nous chercher à l’hôtel pour nous emmener à la marina de Port Douglas.

Nous embarquons à 30 sur le Saileway pour une croisière d’une heure et demi jusqu’à Low Isles.

La traversée ne se passe pas trop mal, le soleil est là, mais il était temps d’arriver car Margot commence à être barbouillée.

L’équipement est près ! A peine débarqués nous tombons sur un requin citron…Il n’y aura pas de photo je tiens trop à mon téléphone pour l’avoir pris dans mon short de bain.

Low Isles

Nous sommes les premiers sur l’ile qui est notre base de départ pour le snorkelling. Quand le deuxième groupe arrive le moniteur de plongée nous crie «tortles, tortles…» Nous nous jetons à l’eau, le masque à peine sur la tête et nous profitons de ce moment magique seul. Nous allons nager à quelques centimètres de deux tortues vertes même pas effarouchées par notre présence pendant une dizaine de minutes.

Pour la suite, Margot va nous suivre émerveillée par les petits poissons et les coraux de cette réserve maritime.

Heureusement, par ailleurs, que nous étions les premiers à plonger ! Car la suite est moins glamour… Des kilos de touristes, comme nous, qui débarquent et qui plongent tous au même endroit.

La plongée terminée, nous auront le temps de faire le tour de l’ile et de saluer des pélicans avant de retourner sur le bateau pour un lunch.

Avant de rentrer Candice et Margot s’offre le plaisir de nager en pleine mer avec quelques gros poissons.

Margot et Candice nagent avec des poissons 

Le retour va être un peu mouvementé : une houle sympathique va malmener notre catamaran. Comme on avait décidé de faire le retour à l’avant on va terminer la traversée secoués et totalement trempés, ce qui va beaucoup amuser Margot.

Retour à la marina de Port Douglas

Enfin nous rentrons à l’hôtel. Margot va trouver le moyen de se remettre à l'eau malgré la température un peu fraîche.

Margot se baigne dans la piscine grotte où l'eau était gelée

Le soir venu, elle va débusquer une mygale cachée dans un lampadaire...

La mygale du Thala 

Et nous terminerons la journée au restaurant de l’hôtel.

L’ŒIL DE MARGOT

Enfin un autre rêve se réalise ! J’ai plongé sur la barrière de corail et approcher de près des tortues vertes !!!!!! C’était trop cool malgré le mal de mer. Une autre journée qui restera gravée dans mes pensées. ;-)


Après la superbe journée de plongée, on s’était dit qu’aujourd’hui nous allions dorer sous le soleil d’Oak Beach, une des rares plages où l’on peut se baigner par ici car il n'y a soit disant pas de crocodile marins ! Et bien non ! La nuit a été pluvieuse et le réveil est tout aussi maussade même si un petit wallaby est venu nous dire bonjour.

Le visiteur du matin

Margot, elle, a quand même de l’appétit et au retour du petit dej, elle nous dégote un serpent qui file à côté d’elle.

Comme le temps n’est pas terrible, on décide de faire un tour à Port Douglas que nous n’avions vu que de nuit…

Beaucoup de restos très chers pour un midi. Retour à l’hôtel et tentative pour aller pique-niquer sur la plage magnifique d’Oak Beach

Mais aujourd’hui, le vent nous empêche de nous mettre dans les hamacs mis à notre disposition entre les cocotiers. Du coup,seule Margot, que rien n’arrête, ira gouter l’eau.

Après sa baignade, direction le walktrack dans la forêt pour se protéger du vent. Pas beaucoup d'animaux en vue ! Finalement retour dans l’eau, à la piscine de l’hôtel.

Nous retournerons à Port Douglas en fin de soirée pour y déguster dans la rue un burger servi sans frite, sans boisson et pas très bon ! Une journée de loose...


L’ŒIL DE MARGOT

Avec mes yeux de ouf j’ai repéré un serpent jaune à tête bleu qui était pas très loin de nous. Ça, les oiseaux du petit déjeuner et ma baignade dans les vagues ont sauvé cette journée venteuse et pluvieuse.



Dernières heures dans le Queensland aujourd’hui. Pour fêter ça nous avons le plaisir de rencontrer Apple, le wallaby de compagnie de l’hôtel, qui vient régulièrement quémander de la nourriture aux touristes. Nous on a des chiens, les Australiens ont des wallabies !

Apple le wallaby de l'hotel 

Comme promis, je mets une pâtée à Margot aux échecs.

Derniers instant également au Thala Beach histoire d'immortaliser les lieux et ses habitants.

La grosse araignée du Thala Beach Lodge

Les valises sont refaites et nous partons pour Cairns histoire de profiter encore un peu de la ville avant de s’envoler pour Darwin.

Ici, même le dimanche tout est ouvert. Donc on fait les boutiques. On s’arrête chez Pandora pour rajouter une perle souvenir aux bracelets de mes deux femmes : un koala pour Margot et un wallaby pour Candice.

Ne reste plus qu’à attendre notre avion donc nous trainons sur l’esplanade. Margot en profitera pour se ruiner le tibia droit dans un parc de jeu de manière très acrobatique…Nous y observerons un groupe de pélicans et le lagon artificiel que nous ne testeront jamais !

Puis nous disons au revoir au Queensland et nous embarquons pour Darwin, non sans avoir pris connaissance des consignes très strictes pour les toilettes.

L'aéroport de Cairns 

Deux bouteilles de Mont Franklin plus tard (c’est l’eau locale la plus répandue et que Margot n’apprécie pas du tout), nous voici dans les Territoires du nord à 21h30. On est un peu jet-laggés car il y a un décalage horaire d’1/2 heure entre Cairns et Darwin ????

Juste le temps de récupérer notre nouvelle voiture et nous voilà parti pour le Mediterranean All suites Hotel...

Comment dire ? Rien de méditerranéen… Cheap tout au plus. Mais avec une baignoire spa soit disant. Le tout dans une chambre en carrelage avec un siphon au milieu de la pièce !!?? Nous, on veut quand même en profiter du « spa ». Mais comme il n’y a pas d’eau chaude là où on est, on nous change de chambre et on nous explique que la baignoire fait 90 litres et que le ballon d’eau chaude ne fait que 50 et que du coup, faudrait pas mettre trop d’eau !!!

La brochure était plus vendeuse que la réalité. Finalement on finira par se le faire ce bain spa, mais tard, très tard... et sans mettre beaucoup d’eau !

Le superbe hôtel Méditerranéen à Darwin

L’ŒIL DE MARGOT

Le réveil avec le beau wallaby Apple a bien débuté notre dernière journée dans le Queensland. Je suis triste de quitter cette région qui m’a beaucoup plu. Mais c’est une nouvelle partie de nos vacances qui commence. Mais si la ville ressemble à la chambre d’hôtel je ne suis pas sûr d’aimer autant cet endroit !


Publié le 18 août 2016


Ce matin c’est départ pour le plus grand parc naturel d’Australie, le parc Kakadu. Comme nous ne reviendrons à Darwin que pour prendre l’avion, nous en profitons pour faire un petit tour dans la capitale des territoires du Nord.


Darwin 

Nous prenons donc notre petit déj près du Lagon naturel réservé à la baignade, avant de remonter un peu The Mall, une petite rue piétonne où se cachent plein de restos et autres magasins dans des recoins. Notre première impression sur la ville c’est que pauvreté est beaucoup plus présente ici.

Le Lagon artificiel de Darwin 
Les petites ruelles de The Mall 

Second choc, on y trouve des ouvre-bouteilles ou des tire-bouchons en couilles de Kangourous !

Souvenirs made in Australia

Nous prenons la route, la Stuart highway. La terre devient ocre, avant de virer au rouge. Des pipelines d’eau accompagnent notre sortie de la ville. Puis plus rien, sur des kilomètres, exceptés les célèbres road train australiens. On en a même vu à 4 remorques.

Les road trains australiens

Nous ravitaillons en boissons au Bark Hut à Annaburroo, une station essence/road-house, rare lieu pour faire une pause sur le chemin vers Kakadu.

Le Bark Hut 

A l’arrivée dans le parc, deux choses nous marquent : une odeur de brûlé et les immenses termitières. Ce décorum ne nous quittera plus. Ici, ils doivent avoir de drôles de diagnostics termites ! Des centaines, des milliers de termitières… de petites, à géantes… peuplent le parc.

Les arbres, eux, sont noirs. Couleur charbon, à cause des feux.

Enfin nous arrivons à l’Aurora Kakadu Lodge où nous attend un groupe de cacatoès très bruyants. Bon "lodge"... c’est pour faire style. Mais y a une piscine et on n’est pas là pour rester à l’hôtel.

Le temps que Candice et Margot piquent une tête et nous filons explorer les environs, histoire d’avoir confirmation que nous devons bien nous acquitter de « pass » pour pouvoir circuler dans le parc.

Le point d’information nous ferme devant le nez, vers 17h, mais va nous permettre de trouver du free wifi !!! Un petit oasis de connexion car dans le parc, même les téléphones ne passent pas.

Nous poussons jusqu’à Jabiru, la « grosse » ville du coin. Plus rien d’ouvert à 18h, et une ville minuscule. Demi-tour, on rentre à l’hôtel.

PASS KAKADU

Pour pouvoir circuler dans le parc il est indispensable d'être muni d'un pass. Même si certains nous ont dit ne jamais avoir été contrôlé, et ne pas avoir été contrôlé nous même, nous nous sommes acquitté de notre dû.

Nous avons payé 100$ pour un pass familly (2 adultes et deux enfants) valable 7 jours. C'est très cher, mais l'essentiel de cet argent est destinée à l'entretien et la préservation du parc.

Sur le chemin nous avons la chance de voir un dingo traverser devant nous, deux jabirus (les oiseaux, pas la ville) et un superbe couché de soleil.

Nous dinerons au resto du lodge, dans le coin on a pas vraiment d'autre choix.

L’ŒIL DE MARGOT

La route était longue. Heureusement on s’est arrêté et on a acheté du Powerade Ion 4 blackberry et ça faisait longtemps que je voulais en boire. C’était super bon ! J’ai été impressionnée par la hauteur des termitières. C’était la première fois que je voyais un dingo dans la nature…En fait c’est un chien ! J’ai eu l’opportunité de croiser deux jabirus que j’ai trouvé magnifique.

Publié le 18 août 2016

Petit déjeuner avalé, renseignements pris, pass achetés, nous sommes prêts pour affronter le parc Kakadu. Avant ça Margot se Bushmanise... Le Bushman c’est un répulsif à insectes qui contient aussi de la crème solaire. C'est indispensable pour lutter contre l’agressivité des mouches et la chaleur écrasante !

Nous partons pour Ubirr, un des sites les plus anciens de peintures rupestres aborigènes. Pour y aller nous passons par la South Alligator River un endroit qui porte bien son nom...

Salt water crocodile de la South Alligator River 

Nous sommes dans le paysage qui pour nous ressemble le plus à l’idée qu’on s’était faite de l’Australie...

Vers Ubirr 

Les feux en plus. Soleil, végétation sèche, terre ocre et gros blocs rocheux ornés de dessin ancestraux : Kangourous, poissons, tortues et hommes décorent ces lieux sacrés.

Les peintures d'Ubirr 

Puis, nous prenons de la hauteur sur le plus gros bloc pour découvrir un panorama exceptionnel.

Vue des hauteurs d'Ubirr 

Notre aventure se poursuit à Nourlangie où se sont des divinités qui nous attendent.

Peinture des dieux à Nourlangie 

Enfin pour terminer la journée nous décidons d’emprunter une un chemin de terre malgré notre Toyota Camry ! Et oui, un Tour operator intelligent nous aurait booké un 4X4 pour parcourir le parc Kakadu, ce qui nous aurait permis de voir les Jim Jim Falls et les Twin Falls. Mais pas là. Tant pis pour Hertz, nous tentons notre chance sur 10 km de piste un peu « bumpy » comme ils disent ici, on verra bien ce qu'il adviendra des suspensions. Au bout du chemin, il nous reste encore 1,7 km de marche sous un soleil de plomb et en économisant le peu d’eau qu’il nous restait pour trouver le site de Nanguluwur. Mais ça valait bien l’énergie dépensée.

les peintures rupestres de Nanguluwur 

Notre retour à l’hôtel ressemble à la veille : nous recroisons un jeune dingo, les jabirus, des Cacatoès, des wallabies...et nous assistons en direct au brûlis des herbes sèches.

Couché de soleil sur Kakadu 
Les brûlis de Kakadu 

Margot ira se rafraichir dans la piscine avant de déguster de "Fantastic" noodles devant un film.

notre repas du soir 


L’ŒIL DE MARGOT

Il faisait très chaud. Les peintures étaient très belles. Les aborigènes n’ont pas dessinés pour dessiner, ils ont peint leurs légendes. J’ai trouvé intéressant d’approcher des peintures très ancienne.




Publié le 19 août 2016

Il est déjà temps de quitter Kakadu. Nous laissons notre lodge avec douche/baignoire intégrée.

Nous empruntons pour la dernière fois le pont d’Alligator River.

Comme nous n’avons pas pu voir les Jim Jim Falls nous nous arrêtons à Jim Jim Billabong. Un endroit sympa ou l’on peut camper, mais ou la chaleur à 10H30 du matin fait déjà mal.

Jim Jim Billabong 

Vers midi, nous faisons le plein d’essence et une pause rafraichissement à Cooinda.

Pause dans un camping à Cooinda

Pour ne pas faire que de la route nous nous baladons à Yellow River, un wetland sublime, peuplé, entre autres, de cacatoès, d’aigrettes, d’oies et de crocos !

Yellow water 

Puis il faut tracer la route et dire au revoir au parc qui regroupe la plus grande concentration de peintures rupestres du monde, et des termitières XXL

Les termitières de Kakadu
Au revoir Kakadu

Arrivés à Katherine, nous fonçons au point d’information pour booker,un tour dans les gorges pour le lendemain.

Puis nous nous dirigeons vers notre hôtel, un hôtel Ibis Style. Alors les Ibis ici ne ressemblent pas à ceux que l’on connait à Paris. C’est en fait un petit bungalow. Comme il y a une cuisine, on fonce chez Woolworth et on s’achète des pâtes, du cheddar et des steaks.

On lave nos fringues car il y a une machine à laver et un sèche-linge, on va à la piscine, et la journée se termine ainsi.


L’ŒIL DE MARGOT

Un croco, 3 kakatoo…et beaucoup de route. Une journée sans grand intérêt à part le grand lit double et moelleux de l’hôtel.



Pas de réveil, on ne se presse pas ce matin. On prend le temps de savourer notre petit déjeuner « continental ». La première fois depuis qu’on est en Australie qu’on n’a pas le droit de manger les œufs et le bacon du petit déj !!! Si on en voulait, il fallait payer 10 dollars de plus par personne !!!

On part ensuite pour le parc naturel de Nitmiluk. Il faut attendre un peu avant d’embarquer sur le petit bateau qui nous guidera dans les fameuses gorges de Katherine. Alors on mange et on observe un arbre à chauve-souris.

En attendant notre embarcation

Puis c’est le moment de monter à bord et de partir pour la première gorge.

L’endroit est magnifique et habité de fresh water crocodiles !!!

Un fresh water crocodile 

Premier stop. A la saison sèche, les rochers empêchent le passage d’une gorge à l’autre. Nous changeons d’embarcation et sur le chemin nous pouvons admirer des peintures aborigènes.

En route pour la deuxième gorge, encore des crocs. Non loin d’eux, des gens se baignent… inconscients ou très confiants.

Nous rechangeons de bateau pour la 3e gorge, puis nous faisons demi-tour… encore des crocos.

Le soleil et la chaleur sont bien présents dans cette région de l’Australie… Alors c’est le moment de se rafraichir ! Au milieu des gorges…Magique. Même moi, pourtant si difficile pour entrer dans l’eau, ne peux pas résister. C’est plein de rochers, on se fait mal aux pieds, mais c’est génial.

Après 4 heures de balade, il est l’heure de rentrer…Et sur le chemin : des crocos. Des petits, des grands (faut chercher un peu) !

Pour nous, ça ne s’arrêtera pas là. Nous montons au sunset look out avec nos chips pour attendre le coucher de soleil. Nous passerons une bonne heure perchés sur notre montagne. Margot fera des gâteaux de cailloux et fera naitre la «terreur de Katherine».

Coucher de soleil sur les gorges de Catherine

Un petit tour chez Woolworth pour acheter des boulettes, en souvenir de nos moments passés en camper van, à la station service et soirée dans notre chambre devant un film. Demain on se lève tôt pour faire une petite surprise à Margot !

L’ŒIL DE MARGOT

Génial de voir autant de crocodiles alors que ce n’était pas prévu. J’étais vraiment étonnée que des gens se baignent aussi près d’eux. Se baigner dans ce cadre, avec papa qui rentre dans l’eau aussi vite était cool. Et pour une fois, on n’a pas vu le coucher de soleil dans la voiture !




Aujourd’hui nous reprenons la direction de Darwin mais avant d'atteindre la capitale aux crocodiles, il nous faut passer la nuit à Adelaïde River, une ville dont on ne sait rien. D’ailleurs, personne ne sait rien sur cette ville.

Notre chambre hotel ibis 

Avant ça, on rallonge notre itinéraire, pourtant déjà bien chargé, de 200 km pour faire une surprise à Margot. Donc check out rapidos et direction Mataranka.

Le parking des Bitter Springs de Mataranka 

A vrai dire, on ne sait pas trop ce que l’on va trouver. Toujours est-il que nous voilà aux Bitter Springs du Elsey National Park. La surprise est plutôt bonne…à 34°. Une eau cristalline en provenance de source thermale coule paisiblement dans une oasis ! Lorsque Margot découvre la température de l’eau, il faut la retenir !

Avec nos masques et nos tubas, nous passerons une heure, au petit matin, dans cet endroit paradisiaque sous l’œil d'un placide varan.

L'oasis de Mataranka 

BITTER SPRINGS

Si vous passez par là, n'hésitez surtout pas. Faites même un détour pour vous arrêter aux sources chaudes de Mataranka. C'est très agréable. Attention quand même le courant y est assez fort. Allez-y tôt le matin ou en fin de soirée car il peut y avoir beaucoup de monde en journée.

Mais les bonnes choses ont une fin et il faut reprendre la route. Une route parsemée de termitières un peu particulières !!! Nous ne verrons cela que sur cette portion de route.

Les termitières de la route vers Adelaïde River

Sur le chemin nous faisons un stop à Pine Creek, une ville minière, pour manger et faire le billard promis à Margot depuis quelques jours.

Pause repas et billard au Lazy Lizard de Pine Creek

Notre prochaine étape de la journée sera Adélaïde River, et sa Mount Bundy Station. Une ferme dans laquelle nous allons passer la nuit, dans une tente. Il y a des animaux en liberté partout : chevaux, vaches, paons, des dizaines de Wallabies, des buffles, des crapauds et la douche à l’extérieur… Margot est aux anges.

Notre tente

Avant d'aller à la piscine, nous faisons le tour de cette ménagerie

Après une petite baignade, nous passons la soirée près du feu en mangeant des hot-dog préparés par nos hôtes. Nous jouons aux fléchettes avec des Australiens venus de Brisbane. Enfin Candice et Margot prendront une seconde douche pour profiter de la nuit chaude et étoilée en compagnie d'un crapeau.

Le lac à côté de notre tente

LA FERME MOUNT BUNDY STATION

Si vous n'êtes pas farouche, que vous aimez les animaux, la nature, et que vous préférez l'authenticité au luxe, cet endroit est parfait pour vous ! Nous y avons passez une journée et une nuit super. Notre fille ne voulait plus partir.

La piscine
Soirée hot dog et fléchettes 

L’ŒIL DE MARGOT

Étonnée de pouvoir me baigner dans la nature dans une eau aussi chaude. La surprise était super cool. Après, j’ai pu caresser un buffle ! Je ne pensais pas qu’il se laisserait faire. Je n’avais jamais vu une douche à l’extérieur et j’ai trouvé ça trop marrant.



C’est le départ pour Alice Springs aujourd’hui. Il faut donc quitter Adélaïde River et rejoindre Darwin pour prendre l’avion. La nuit a été agitée : les wallabies et les oiseaux ont foutu un énorme bordel ! En plus, le départ du Mount Bundy Station est difficile : Margot s’y sent bien et aimerait vivre dans un endroit comme celui-là.

Dernières photos de notre tente 

Après un dernier tour, nous finissons par nous résoudre à partir.

Dans la « ville » il y a un petit, tout petit marché. Nous nous y arrêtons et achetons de la confiture mangue-passion et jumbleberry à une vieille dame qui les fabrique elle-même.

Le marché d'Adelïde River 
Un road train à l'arrêt

Puis cette fois, c’est la route vers Darwin.

Nous n’aurons pas le temps de nous attarder dans la ville. Juste le temps de voir qu'ici on peut vivre sur sa terrasse !!

Direction l'aéroport. Dans l’avion à peine le temps de déguster un succulent panini-boulettes…Et nous voilà à Alice Springs. Là, le choc. Nous venons d’une région où il fait 30 degrés et quand nous sortons de l’avion en short et T-shirt, le ciel est gris et il fait 18° !

On récupère la voiture, un 4X4 cette fois. En route ensuite pour notre appart-hôtel, au Desert Palms Resort.

Nous faisons un petit tour dans Alice Springs qui ne nous fait pas grande impression dans la grisaille nocturne.

Partis pour un resto, nous finissons finalement par manger dans notre chambre avant une bonne nuit de sommeil.

Alice Springs de nuit 

L’ŒIL DE MARGOT

Je suis triste de quitter le mont Bundy. L'arrivée dans le froid d'Alice Springs m'a fait vraiment bizarre car je m'étais bien habituée à la chaleur du Parc Kakadu et de ses alentours. Je n'ai pas trouvé la ville très intéressante.


Publié le 27 août 2016

Pas le temps de défaire les valises. L’objectif du jour est de rejoindre Kings Creek dans la soirée et de parcourir les 450 km qui nous en séparent sans avoir l’impression de ne faire que de la voiture !

Le ciel est couvert et la luminosité donne une coloration surprenante à la végétation. Une palette de verts et de gris qui ressortent sur la terre rouge.

Arrivés dans le Red Center, nous décidons de nous arrêter à quelques endroits pour faire des pauses. Nous commençons par le Big Hole d’Ellery Creek. Un gros trou qui reste rempli d’eau même à la saison sèche. Les poissons ne sont pas en super forme ici, mais l’endroit est sympa. Il y a de l’écho, ce qui plait à Mano. Candice, elle, a repéré une petite grotte tout en haut.

Après quelques minutes d’hésitation nous décidons d’escalader la montagne pour voir cette grotte. Mais avant il nous faut passer l’épreuve du tronc au-dessus de l’eau croupie !! Je passe devant, voulant sécuriser Margot, et je lui donne des conseils. Candice ferme la marche. Au final, celle qui s’en sort le mieux c’est Margot ! Mes jambes ont flageolé au milieu du passage, Candice a terminé accroupie… Ce qui nous vaudra d’être traité de flipettes par notre fille de 10 ans.

Mais elle fait moins la maline quand il faut monter et surtout redescendre de la petite grotte qui obsède Candice. Elle est quand même super contente d’avoir pu escalader la montagne, et moi j’ai trouvé dans cette grotte un petit couteau qui remplacera bien celui que j’ai perdu à Mission Beach.

Nous nous arrêtons ensuite à Serpentine Gorge où Margot nous fera part de sa passion pour les fourmis. Là, c’est un peu à sec mais il parait qu’il y a beaucoup d’eau qui peut couler ici.

Margot ramènera le 4X4 jusqu’à la route. Notre prochaine pause se fait à Glen Helen. Un endroit étrange qui pourrait être beau mais organisé autour d’une station-service, un camping un peu roots,…Pas très glamour.

Vu qu’il est maintenant 16 heures, et qu’il nous restait encore plus de 200 kilomètres à faire nous décidons maintenant de tracer notre route. Surtout que la surprise c’est qu’il y a 150 km de piste ! Et oui, on a pris le chemin des écoliers… ça va secouer, ça va cogner, ça va vibrer, ça va sauter et bien amuser Margot.

Sur le chemin nous ne croisons presque rien ni personne. Deux voitures, cinq chevaux sauvages, un drôle d’oiseau et un campeur à vélo !!! Par contre nous verrons des kilos de crottins et de fruits qui jonchent la route sur des kilomètres ??? Une énigme. A qui appartiennent ces excréments et d’où viennent ces fruits sans arbre ? Nous aurons la réponse un peu plus tard : l’Australie est le pays qui héberge le plus grand nombre de dromadaires au monde. Les excréments sont leur production et les fruits leur nourriture. Nous, nous n’en verrons pas non plus.

Nous finissons finalement par arriver, le dos un peu cassé, et par trouver notre lieu de résidence qui inaugure un tout nouveau système de portail automatique…

Il est déjà 19 heures, et apparemment nous sommes en retard. Un seul service dans ce lodge, servi à 18h30, et un seul plat. On jette nos valises dans notre tente et on se retrouve à table avec un couple de français et une couple d’Australiens… Pas forcément notre tasse de thé. Finalement nous passons une soirée très sympa qui se termine près du feu à manger des marshmallows grillés piqués sur des branches d’arbres.


L’ŒIL DE MARGOT

Nous avons transformé une journée de route en une journée d’aventure qui m’a beaucoup plu. J’ai adoré le passage sur le tronc d’arbre et la montée jusqu’à la grotte… mais moins la descente. Je n’avais fait griller des chamalows et c’est bon. Mais il ne faut pas en abuser car on n’est vite écœuré !



Publié le 27 août 2016

Après un bon petit déjeuner, c’est le départ pour Kings Canyon dans le parc de Warrtaka. Une étape incontournable sur la route vers Uluru. Avant ça il faut faire le plein de la voiture. On se rend donc à Kings Creek Station. Et là… fracture du cerveau quant à la caisse on m’annonce plus de 100 dollars pour 50 litres ! Au milieu de… rien, le litre de gasoil est à 2 dollars. Près du double d’ailleurs dans le pays.

Bref, on arrive à Kings Canyon et on croise nos amis Australiens du diner de la veille. Ils viennent de terminer le Rim Walk et nous conseille chapeaux, crème solaire et eau. Partis comme des touristes nous n’avons que la crème solaire. On s’arrange pour trouver des bouteilles à remplir et nous nous lançons à l’assaut de ce géant sous un superbe ciel immaculé.

Ça monte, c’est parfois dangereux, mais c’est gratuit, peu fréquenté, encore sauvage, on y évolue en toute liberté et c’est magnifique ! Quelque chose d’impensable en France.

Au milieu de la balade, nous redescendons dans le canyon pour y découvrir le jardin D’Eden, un endroit où l’eau coule encore.

Après 6 kilomètres de montées et descentes sur des rochers millénaires sculptés par la pluie et le vent nous rentrons épuisés mais contents.

Nous ne sommes pas en retard cette fois. Nous pouvons donc profiter du drink avec Kangourou fumé et fromages australiens avant de diner à la belle étoile en compagnie d’une famille de français, un peu réticente, comme nous la veille, à l’idée d’un repas en commun.

Finalement nous passons une bonne soirée qui se termine comme la veille avec des marshmallows grillés, malgré leurs deux grands enfants sympathiques mais un peu envahissants.


L’ŒIL DE MARGOT

Pouvoir grimper comme ça des montagnes et s’approcher autant du vide était sensationnel. J’ai parfois eu peur, c’était long et il faisait chaud mais c’était magnifique.


Publié le 28 août 2016

Pas de piste aujourd’hui mais quand même beaucoup de kilométres pour arriver jusqu’à Ayers Rock, et pas d’arrêt à faire. Nous disons donc au revoir à notre tente et au groupe électrogène qui nous a pourri la nuit. Margot ne veut pas partir sans prendre un souvenir puis nous prenons la route.

On arrive donc tôt dans ce que l’on pensait être une ville. En fait Ayers Rock sera Ayers Rock Resort pour nous ! Un Immense complexe hôtelier où il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. L’eau, l’essence, l’électricité des cargos de touristes et tout leur confort sont acheminés tout près d’un lieu sacré pour les aborigènes.

Comme nous ne pouvons pas check-in avant 15h, on grignote un truc et Margot se fait un billard.

Puis on décide de partir pour voir l’autre site à voir, les Monts Olga, appelés ici Kata Tjuta. Ici plus qu’ailleurs, il faut payer l’entrée dans le parc Quand on y arrive on se sent tout petit. Le spectacle est fascinant et on a l’impression d’être happé par la montagne. Nous avançons difficilement dans la gorge, suivons le petit ruisseau et assistons à l’apparition de la lune entre les deux immenses rocks.

Le soleil lui se couche et nous en profitions du sunset seul avec ce site ancestral.

Puis il est temps de rentrer, car le parc ferme à 7h30. Alors on se dépêche, pour rien, car il y a des barrières à l’entrée mais pas à la sortie.

Cela me donnera l’occasion de payer, en ligne et très simplement, l’amende de 73 dollars prise un mois plus tôt à Surfer Paradise.

L'OEIL DE MARGOT

Le rocher de Kata Tjuta était très grand et il m'a laissé la sensation qu'il allait me tomber dessus quand on marche à coté. J'ai bien apprécié cette journée.

Publié le 30 octobre 2016

C’est un gros morceau qui nous attend aujourd'hui. Rien de moins qu’Uluru. Alors petit dej rapide et pas de piscine. Faut dire qu'elle n'est pas très engageante cette piscine ! En plus elle est gelée..

Nous partons donc vers le rocher le plus sacré d’Australie. Comme le monde est petit, nous y recroisons le couple de retraités Australiens et une famille installée en Nouvelle-Calédonie avec qui nous avions partagé un repas à Kings Canyon. Nous, nous avons fait le choix de suivre le ranger pour une visite guidée du site. Pas pour longtemps. Il parle trop vite, il y a trop de gens,…Nous poursuivons l'exploration du site seul, comme à notre habitude.

A droite et à gauche, les trous de la divinité taupe 

Nous découvrons quelques grottes avec des peintures mais globalement nous ne sommes pas convaincus par ce que nous voyons : on nous explique que ce site est sacré pour les aborigènes, qu’il ne faut pas l’escalader, qu’il ne faut pas prendre en photo certaines ??? Difficile à comprendre vu qu'il y a des parkings tout autour du rocher, une entrée pour pouvoir grimper dessus avec des poteaux et une chaine pour faciliter l’ascension... Le parcours est même balisé avec panneaux explicatifs, des visites guidées organisées pour des millions de touristes…. A pied, à vélo, en avion, en hélico…tous les moyens sont bons pour explorer Uluru. On a donc du mal à imaginé, aujourd'hui encore, des aborigènes accomplir ici leurs rites de passages à l’adolescense.

Nous voulons tout de même nous risquer sur le rocher. Un ascension qui va être très courte! C'est dangereux, ça glisse, Margot à peur... J'irais quand même seul jusqu'à la chaine, mais pas plus haut, le vent rend le truc encore plus hasardeux.

Nous allons alors sortir chemins les plus empruntés et prendre la voiture pour faire le tour du rocher et aller dans des endroits moins fréquentés. La chose qui me frappe c'est qu'a chaque virage nous découvrons une face rocheuse différente que nous ne pouvions distinguer ni même envisagée de l'endroit où nous étions quelques mètres avant. Quelques peintures rupestres plus tard et des photos face au Mutitjulu waterhole, il faut déjà rentrer.

De retour au lodge, nous profitons des installations du camping pour réchauffer les restes de la veille...Pas de gâchis ici...Tout est beaucoup trop cher !

Le ventre plein, c'est depuis les airs que nous allons approcher le monticule millénaire cette fois. Direction l'aéroport pour la pesée ! Puis le pilote nous place devant l'avion pour prendre une photo...???? " Euh non, de l'avion nous on en a déjà fait ! Nous, on est venu pour l'hélicoptère. "

Le mal entendu dissipé, nous attendons notre tour dans un petit camion où le responsable me demande en anglais quel poids nous pesons pour pouvoir équilibrer l'hélico... A peine avait il terminé sa phrase que Margot sautait de joie en disons " Yes, yes...". Elle avait compris, c'est elle qui monterai devant à côté du pilote.

C'est donc partie pour un petit vol autour d'Uluru où Margot aura gratifié le pilote d'un "Oh it's beautiful"