Rencontre avec ces géants de pierre... déchus 😳!
Le site de Tongariki Tellement immenses, tellement démesurés à tailler, à transporter dans tous les coins de l’île, à ériger fièrement 😮🙌!
Bien sûr, je vous ai mis en premier les photos où on les voit encore dressés, soit dans la « carrière de Moai » (où le temps semble s’être figé du jour au lendemain, tel un Pompéi où la terre remplace la lave), soit sur les quelques sites restaurés.
Mais la réalité se trouve davantage révélée dans mes 2 photos de fin, car c’est bien comme ça que ces géants majestueux terminent leurs jours... poussés au sol, le nez dans l’herbe, enfouis à tout jamais 😕
Ils ont l’air bien paisibles, tous ces Moai... Qu’ont-ils donc à nous raconter, eux qui ont été subitement abandonnés, délaissés au vent, à la pluie et à l’érosion du temps ?
Je ne peux m’empêcher de songer au parallèle avec la culture polynésienne, qu’une poignée de gens essayent de sauver tandis que les autres s’occidentalisent avec une totale insouciance en tuant bel et bien leurs racines, leurs valeurs et leur patrimoine ancestral au profit du confort, de l’argent, de l’individualisme et de la consommation.
En Polynesie, nos Moai ne sont pas taillés dans la pierre, mais ils sont pourtant aussi puissants et majestueux :
- la gentillesse et la bienveillance envers autrui,
- le savoir vivre ensemble,
- l’entraide naturelle,
- la joie de vivre inconditionnelle,
- l’évidence de notre connexion à la Nature,
- la musique comme ADN (chanter, jouer, danser)...
Espérons qu’ils ne finiront pas, eux aussi, comme des vestiges d’un lointain passé oublié 💖