Carnet de voyage

Madagascar

Dernière étape postée il y a 2153 jours
En mission avec l'association sourires partagés
Mars 2019
15 jours
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Publié le 1er mars 2019

Ça y est nous voilà enfin sur le départ. Première expérience humanitaire pour nous, une sentiment vraiment différent nous anime aujourd'hui alors que nous sommes dans le terminal de Roissy. Habituellement excité d'aller visiter des paysages magnifiques, découvrir un pays, nous sommes presque intimité ce coup ci par cette nouvelle expérience que nous allons vivre. Mais très impatients aussi de rencontrer tous ces enfants...


Je ne sais pas encore si nous pourrons nous connecter et assurer ainsi la publication du blog. Je le mettrai à jour et dès que j'aurai un peu de Wifi je publierai le blog. A suivre...

Nous 2 avec Julien Gaubert le président de l'association

Un mot sur l'association Sourires partagés


L'association "Sourires partagés" a pour but de venir en aide aux plus démunis à Madagascar, en apportant une aide humaine, logistique et financière.

L'association souhaite aider dans divers domaines essentiels et vitaux en menant des actions de terrain en collaboration avec les acteurs sociaux sur place. Ces projets naissent de besoins réels des populations pauvres. Ils ont pour but :

L'aide alimentaire à travers des dons financiers et la création de fermes solidaires pour améliorer les repas des différents orphelinats et foyers déjà existants accueillant des enfants et des personnes âgées.

Le soutien sanitaire en acheminant différents matériels médicaux indispensables pour les soins des plus démunis dans les dispensaires.

L'aide logistique et financière pour participer à l'élaboration de nouveaux projets (fermes solidaires, dispensaires, foyers, orphelinats, écoles, réservoirs d'eau potable, etc...) ainsi qu'en proposant du parrainage d'enfants et en acheminement des vêtements, fournitures scolaires, jouets etc...

L'aide humaine dans l'organisation événementielle en France pour récolter des dons, mais aussi dans le cadre de "missions" sur place touchant à l'éducation, la santé et la mise en place des projets.


L'investissement des membres de l'association est entièrement bénévole


http://sourires-partages.org/

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Publié le 16 mars 2019

Samedi 2 mars

Arrivée tardive aux alentours de 1h30 du matin nous avons donc découvert l'orphelinat ce matin. Nous rencontrons toutes les jeunes filles, souriantes et pleine de joie de vivre, qui nous saluent l'une après l'autre. Nous sommes également accueillis par Soeur Elsy qui gère l'orphelinat. C'est une personne très charismatique, que nous adoptons dès la première seconde. Tout le monde est bienveillant.

Après une visite du centre et des alentours, nous nous installons avec un groupe de jeunes filles pour trier le riz. Une tâche très méticuleuse pour enlever les petits cailloux et les grains abîmés, ainsi que les crottes de souris et de rats. Tout ça dans la rigolade et en musique.

Atelier de tri du riz

Après une balade au village et une bonne sieste, les garçons ont préparé dans des sacs de riz les habits et livres que nous allons apporter avec nous au second orphelinat. Nous partons demain matin à 7h avec un long trajet en taxi brousse puis 4h de marche pour finir.

Ce soir après avoir partagé un bon dîner avec les soeurs et les autres invités, nous partageons une bière avec Juju et Laurent pour refaire le monde !

Nous nous couchons tôt pour être en forme demain.



Pas d'Internet pendant tout le séjour... Il faudra attendre pour la suite...

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Publié le 16 mars 2019

Dimanche 3 mars

Départ ce matin en taxi brousse vers le sud. Les places sont limitées et nous voyageons serrés comme des sardines !


Après 5h de route dont 2h sur un chemin bien boueux nous arrivons enfin à Ambatronbadama. Une vingtaine d'enfants nous y attendent pour porter tous les sacs de vêtements et de livres que nous amenons avec nous. Car la suite du trajet se fait uniquement à pied à cette époque de l'année. A cause des pluies le seul chemin est impraticable pour les voitures. Nous partons donc pour 13km en longue file indienne. L'occasion de faire connaissance avec les enfants qui nous accompagnent.

Après 3h30 de marche nous arrivons enfin à Vinaninony. Nous sommes quasiment les premiers "Vaza" ou étrangers à venir ici. Seul Julien est venu il y a quelques mois pour voir la construction. Tous les regards se tournent donc vers nous et cela en est gênant !

Les enfants de l'orphelinat nous attendent devant le centre, ils sont impatients et nous aussi. Les sourires un peu timides laissent rapidement place à la joie dès que nous nous lançons dans une partie de foot une fois nos sacs posés.

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Publié le 16 mars 2019

Lundi 4 mars

Ce matin nous démarrons la journée par un accueil officiel à l'école du village. Encore une fois nous sommes pris pour des extraterrestres et les enfants n'ont d'yeux que pour les étrangers qui viennent les visiter. L'école compte 650 élèves de la petite section à la terminale. Les conditions de travail ne sont vraiment pas idéales... mais ça fonctionne!

Après une série de discours officiels, les enfants nous offrent des danses et chants où la bonne humeur règne.

Nous partons ensuite à la découverte du village car aujourd'hui c'est jour de marché !

Accompagnés de soeur Laurence nous découvrons une vie totalement différente de la nôtre. On se croirait au 19e siècle ! Des charrettes tirées par des zebus pour seul moyen de transport, nous marchons dans des rues en terre battue, la misère est présente à chaque recoin de ruelles.

Les rues de Vinaninony et le marché

L'après midi est consacré au tri des vêtements que nous allons distribuer ce soir aux filles du centre.


Rangement des vêtements pour les filles

Pour la soirée, les filles nous ont réservé une surprise. Danses et chants se succèdent et nous tombons sous le charme. Elles sont 40 en tout, de 7 à 20 ans, toutes issues d'une situation familiale compliquée. Arrivées au centre il y a 15 jours, ce qu'elles vivent en ce moment est presque un conte de fées.

Un discours d'inauguration du centre est également fait par le prêtre du village venu spécialement pour l'occasion et soeur Elsy a fait poser une plaque sur le bâtiment au nom de l'association "sourires partagés", qui a financé la construction du centre.

Nous leur distribuons ensuite les vêtements, les livres, les accessoires pour les cheveux, des peluches, gâteaux... leurs yeux brillent et c'est le plus beau cadeau qu'elles nous font.

On s'endort le coeur léger et lourd à la fois de savoir ce qu'elles ont pu vivre avant.

On se dit qu'il y a tellement de choses à faire pour lutter contre la misère, que nous actions sont trop petites a l'échelle du monde...mais en même temps c'est déjà ça de pris et c'est 40 enfants que nous aidons, donc ce n'est pas rien.

Décision est prise de parrainer une fille. Mais au lieu d'une, nous décidons de parrainer chacun une jeune fille. C'est tellement concret quand on voit le centre qu'il n'y a pas à hésiter !

Inauguration du centre et distribution des vêtements
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Publié le 16 mars 2019

Mardi 5 mars

Ce matin nous faisons le point avec soeur Elsy sur les premiers chantiers à entreprendre pour le centre. Les bâtiments sont terminés mais tout reste à faire en terme d'aménagement extérieur.

Comme dans beaucoup de pays, la pollution due aux emballages est partout présente ici, que ce soit à l'école, au centre mais aussi dans les rues du village.

Nous décidons donc de creuser 2 fosses, une pour faire brûler les déchets et l'autre pour les déchets verts.

Également les caniveaux pour évacuer l'eau qui provient des toits. Comme il pleut tous les soirs, les abords du centre sont vite submergés.

A midi nous allons découvrir la cantine de l'école. Un choc pour nous au vu des conditions dans lesquelles les élèves mangent ici. Mais ils ont un repas et c'est déjà l'essentiel. Beaucoup de personnes ne mangent qu'un repas par jour, du riz, voire pas du tout quand l'argent ne rentre pas.

Ici on vit au jour le jour. Si on vend quelques légumes ou son riz, alors on peut espérer manger un repas. Mais quand les familles sont nombreuses... ce n'est plus le cas.

Ici les élèves tournent pour faire la vaisselle. Les plats de riz sont préparés par des adultes le matin.

Dans les réfectoires, les enfants sont entassés et on y respire mal. Un plat de riz avec quelques légumes dessus. Rien de plus et chaque jour est identique.

Dans les campagnes comme ici il n'y a pas d'électricité, c'est l'énergie solaire qui peut la remplacer (quand on peut se le payer). Pas de four ou de gaziniere, il faut cuire au feu de bois. Pas d'eau chaude pour se laver, on fait chauffer un peu d'eau sur le feu et on se lave au seau. Pas de frigo ni de congélateur, on achète pour la journée et on mange tout. Même le café, on doit le torrefier et le moudre à la force des bras...

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Publié le 16 mars 2019

Mercredi 6 mars

Quand y'en a plus y'en a encore !

Ce matin décision est prise de creuser un autre trou pour faire une pisciculture. Gros projet qui amènera des protéines aux filles!

Pour nous aider, soeur Elsy va embaucher pour 2 jours 3 manoeuvres. Et on ne le regrettera pas car la bassin doit faire 3mx3m et 1,5m de profondeur. Seules des petites pelles pour réaliser la tâche. Pas de pioche et encore moins de pelleteuse !

De mon côté, je me mets à la couture, plus facile pour moi ! Des torchons à faire ainsi que des rideaux. La machine est ancienne et marche à la force du bras. C'est sympa comme experience.

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Publié le 16 mars 2019

Jeudi 7 mars

Nous continuons nos chantiers. Le bassin pour les garçons et la couture pour moi.


On décide de faire plaisirs aux filles ce soir en leur faisant un gâteau. Je pars au marché acheter farine et oeufs et un sac de pommes de 25kg ! De quoi faire quelques jours.

Je découvre rapidement que l'idée du gâteau, bien que sympa, est compliquée ici. Il n'y a pas de four, on fait donc cuire ça dans une casserole avec du sable au fond. Les cendres sont également réparties sur le couvercle. Et ensuite on maintien la température à la force des bras !

Le village de Vinaninony est situé au bord d'une immense étendue de rivières entourées dune chaîne de montagne. La vue est magnifique.

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Publié le 16 mars 2019

Vendredi 8 mars

Aujourd'hui c'est la fête à l'école car c'est la journée de la femme! Ici ils célèbrent cette date et tout le monde fait la fête.

Les filles de l'école vont enchaîner les danses et les élèves ont également préparé des stands pour manger afin de financer leur épreuve sportive pour les 3emes.

Nous serons très actifs de ce côté là... On aura tout goûté, des brochettes de viande aux beignets de pomme de terre. C'est pour la bonne cause !

La cuisine est réalisée par les élèves directement dans la classe.


L'après midi nous travaillons avec Julien et soeur Laurence à la rédaction des fiches de présentation des filles du centre. Il faut les répertorier et les photographier, raconter aussi leur histoire. Ces fiches serviront à les identifier dans le centre, mais aussi à la mise en place des parrainages pour l'association.

C'est un exercice difficile car nous apprenons ce que les filles ont vécu auparavant : abandon du père, de la mère voire des 2. Conditions de vie très précaires, ces jeunes ont une seconde chance au travers du centre et c'est une joie de savoir qu'elles seront maintenant à l'abri.

A la lecture de leurs fiches, on comprend mieux les failles de certaines, et on se dit qu'on a vraiment pas le droit de se plaindre... démarrer la vie dans ces conditions laisse obligatoirement des traces. Mais elles sont fortes et nous sentons qu'elles vont s'accrocher.

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Publié le 16 mars 2019

Samedi 9 mars

Ce matin nous partons avec soeur Elsy et soeur Laurence rencontrer certaines familles de jeunes filles qui sont au centre. Comme cette semaine beaucoup d'entre elles ont attrapé la rougeole et sont donc rentrées chez elles nous allons les visiter en priorité.

Encore un exercice difficile mais qui va nous permettre de découvrir leurs vies et c'est important aussi de leur montrer notre soutien.


Les maisons sont en terre battue, toit en chaume. Très souvent toute la famille dors dans la même pièce avec le feu de bois au même endroit. L'air à l'intérieur est souvent suffocant à cause de ça et on voit bien que les murs et le plafond sont noirs de suie.

Les familles sont très heureuses de nous rencontrer. Nous les sentons reconnaissantes et certaines donnent des fruits ou légumes aux soeurs pour les remercier.

Les enfants ont le sourire communicatif. Ils n'ont rien pour jouer, leurs vêtements sont sales et eux aussi, mais leurs yeux pétillent, leurs sourires sont présents et nous les admirons.

Au retour nous passons chez les jumelles qui habitent à côté du centre, afin de prendre de leurs nouvelles puisqu'elles avaient toutes les 2 la rougeole. A notre surprise les filles vont mieux mais la maman est alitée et nous proposons aux jumelles ainsi qu'à leur petite soeur de revenir au centre, où nous sommes sûrs qu'elles mangeront à leur fin.

L'après midi est consacré aux filles. Comme elles n'ont pas école nous jouons avec elles, faisons des dessins, de la lecture, dans la joie et la bonne humeur.

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Publié le 17 mars 2019

Dimanche 10 mars

Le dimanche, c'est la messe LE rendez-vous de tous les habitants de Vinaninony et alentours. L'église est pleine à craquer et beaucoup restent dehors, n'ayant pas de places.

Nous n'avons jamais autant été devisagé de notre vie! Après 2h passées dedans, nous nous eclipsons après les offrandes... c'est pas notre tasse de thé...

Après le déjeuner nous partons avec les filles faire l'ascension de la montagne de Vinaninony. Petite ascension car nous mettons à peine 45mn. Mais la vue est superbe là haut et les filles découvrent ainsi la vallée dans laquelle elles vivent.


Vinaninony entouré des rizières
Les filles du centre de Vinaninony

Sur la descente nous voyons bien le centre sur le bord du village. Nous prenons une belle averse et il faut s'accrocher pour ne pas finir sur les fesses...

L'orphelinat de Vinaninony
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Publié le 17 mars 2019

Lundi 11 mars

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour au centre de Vinaninony.

Pas de programme spécial à part terminer toutes nos tâches entamées depuis notre arrivée.

Les garçons s'occupent de réparer les diverses fuites des cheneaux et des canalisations. Laurent passe sa journée à creuser et faire des escaliers à l'extérieur. Je finis les derniers rideaux.

Nous partons faire également le marché pour acheter de la viande pour les filles ce soir. Elles ne mangent que du riz et des légumes et un peu de protéines sera bienvenue. Des gâteaux également pour le dessert. Ce soir, c'est notre dernier soir alors nous voulons en profiter.

Sur le marché nous prenons donc 12kg de viande de porc, soit presque 1/2 cochon. Cet achat fait l'attraction sur le stand du boucher. On n'a pas l'habitude de voir autant de viande vendue d'un seul coup.

Le boucher haut de gamme de Vinaninony !

Le soir, après avoir fait nos sacs (beaucoup plus légers qu'à l'aller ) nous profitons de notre dernière soirée avec les filles. Certaines pleurent déjà et c'est dur de devoir les quitter. Mais on sait que l'on reviendra un jour, c'est sûr. Et puis la vie est ainsi faite. On se croise un jour, on fait des rencontres formidables et vient le moment où les chemins se séparent et où l'on doit se dire aurevoir. Pour combien de temps? On ne le sait pas, mais savoir que nous pouvons revenir quand nous voulons est rassurant et cela nous redonne le sourire.

Après le repas, nous avons droit à des chants préparés à la dernière minute et c'est vraiment un très beau cadeau qu'elles nous font.

On s'embrasse, on se serre dans les bras et on se prends en photo pour garder tout ces souvenirs avec nous, des petits mots sur les cahiers de classe, et une adresse email si un jour internet arrive ici!

Il est temps d'aller au lit, demain la journée s'annonce faitguante. Départ plus tard que prévu, à 5h30 au lieu de 4h puisque nous ne prendrons pas le taxi brousse mais le pick up du frère de Vinaninony.


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Publié le 17 mars 2019

Mardi 12 mars

Ce matin nous partons tôt. Nous avons 13km à parcourir pour rejoindre la route.

Nous remercions tout le monde, disons aurevoir à nos compagnons bénévoles qui restent plus longtemps ici et aux filles qui se sont levées pour nous dire aurevoir.

La brume a envahit la vallée et il fait frais. Parfait pour marcher dans de bonnes conditions. Par contre il a plu cette nuit et ça glisse pas mal...


Les rizières et le canal principal
Notre chemin est plutôt glissant...
Une dernière vue sur la vallée

Après 3h15 de marche nous arrivons à la route où nous rejoignons le pick up.

A 4 derrière on est encore serrés comme des sardines. Mais tellement crevés on s'endort tous durant le trajet pour rejoindre la nationale 7.

A l'arrière du pick up, certains voyageurs imprévus ont pris place et profitent du trajet gratuit.

Après 1h30 de route sur un chemin très cahotique, le pick up nous laisse sur la nationale pour prendre un taxi brousse afin de rejoindre Anjomakeli. Encore une fois on se dit qu'on n'a pas le bon gabarit. Les genoux ne rentrent pas, les épaules dépassent... et en plus au lieu d'être 4 par rangée on est 6!

Nous arrivons à 14h30 à Anjomakeli. Après un déjeuner rapide chez Doudou nous rejoignons le centre pour poser nos affaires et prendre une bonne douche. Et surtout laver nos affaires !

On retrouve les filles de l'orphelinat d'Anjomakeli avec qui nous allons passer quelques jours. Le centre est un vrai havre de paix et c'est très agréable d'y séjourner.

Ce soir là on ne se fait pas prier pour aller au lit tôt !

Une partie du centre d'Anjomakeli
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Publié le 26 mars 2019

Mercredi 13 mars

Après une bonne nuit de repos nous voilà près pour aider un peu au centre.

Je profite de la présence d'un ordinateur pour commencer à mette au propre les fiches de présentation des filles de Vinaninony.

La tâche s'avère plus longue que prévue puisque je termine à 18h juste avant les chants quotidiens des filles du centre.

Steph et Julien jardinent, nettoient et rangent le matin puis consacrent l'après midi à jouer avec les filles qui n'ont pas école.