Russie : le plus grand pays du monde

Les Moscovites et les habitants de Vladimir et de Souzdal ne sont pas chanceux. Mauvais temps en juillet qui continue ce mois-ci : pluie, vent, froid.

Vladimir, une belle ville sur le chemin de Souzdal, mais qui n'a pas le charme de cette dernière. Pendant 3 jours, je visite les principales villes de l'Anneau d'Or.

NB : vous êtes invités à aller sur le net pour obtenir les informations lorsque je mentionne des noms propres ou des notions qui ne vous sont pas familiers. Ne pas oublier que je vis ma vie et que je ne vais pas travailler pour vous 🤣

Je suis arrivée ce soir à Souzdal après avoir pris une Marchrutka qui semble avoir intégré la flotte de la gare routière. Le chauffeur nous a refait payer 19 roubles, une somme dérisoire. Je pensais qu'il se rendrait au centre ville. Or, en suivant sur Google Maps, je me suis rendue compte qu'il avait pris par 2 fois un itinéraire qui s'en éloignait. Un couple de français, rencontré au restaurant et retrouvé dans ce moyen de transport d'un autre temps, s'est enquis en russe auprès du chauffeur, de mauvaise humeur, qui m'a à peine laissé le temps de prendre mes affaires en vue de descendre à 2 km de l'auberge de jeunesse ☹️, sous la pluie Re ☹️

J'ai mal jugé le temps nécessaire à la visite de Vladimir. De 9h à 18h, soit 9 heures pour parcourir la vieille ville, visiter gratuitement la Cathédrale de la Dormition, un édifice remarquable tant au niveau architectural qu'historique (On est censé payer 200 roubles 🤔), voir 2 expositions dans la "Place de la Chambre Officielle" que je n'ai pas pu apprécier à leur juste valeur. En effet, tout est écrit en russe. Bien entendu, aucune brochure dans une langue étrangère. Merci Google pour la traduction instantanée qui parfois ne veut rien dire 😂. J'ai eu l'opportunité de parler, un bien grand mot, avec me semble-t-il une responsable qui a paru étonnée que je lui suggère une traduction en anglais. Mais pourquoi faire? Je vous laisse imaginer sa tête 🤣

Pour finir, car l'exercice d'écriture est chronophage, je vais vous relater mon expérience gastronomique dans un restaurant à Vladimir : le Pel'Men Bistrot. Comme son nom l'indique, ils servent d'excellents pelmeni dans un bouillon. Je les ai choisis au poisson (cabillaud et merlu). Bien entendu, un bortch (le froid, rappelez-vous 😉) et un verre de vin blanc pétillant au miel (oui, le froid😁), en complément une grande théière de thé vert.

Encore une étape sur la route de l'Anneau d'Or à ne pas manquer. Un concentré de monuments tous plus beaux que les autres .😍

La Laure de la Trinité Saint Serge est un important monastère orthodoxe.

Des messes y sont données. Le site comprend l'Académie théologique de Moscou et un séminaire.

La ville n'a rien de remarquable.

Mon repas du midi a été à nouveau excellent et dans un beau cadre. J'en ai profité pour lire un livre en russe en attendant que l'on me serve les plats.

De Sergiev Possad, j'ai repris le train pour me rendre à Yaroslav où m'attendaient Sergiev et Tatiana. J'ai dégusté les produits qu'il fabrique lui-même : vin rouge, vin à base de groseilles à maquereau, fromage que l'on mange grillé et pain noir.

C'est sur le site Couchsurfing que nous avons fait connaissance. Tatiana ne parle ni anglais, ni français. Sergiev se fait comprendre. Ils sont adooorables. Il ne faut pas oublier le sosie de Princesse 😂

J'ai quitté tard dans la matinée la maison de Sergiev et Tatiana. La veille, en remerciement de leur hospitalité, je leur ai offert une bouteille de Saint Emilion qui était en promotion. J'espère ainsi qu'ils pourront déguster un très bon cru. Hier soir, j'ai bu leur vin de framboise. C'est mon préféré. Il titre environ 10° tandis que l'eau de vie de pommes que boit Sergiev fait plus de 50°.

Sergiev a cuisiné de la viande avec des cèpes qu'il avait cueillis. Sa sauce était délicieuse. À la sortie de la gare de Sergiev Possad, des babouchkas vendent des champignons, des fleurs, des pommes, etc... Ailleurs, c'étaient des étals de poissons fumés.

Pendant tout le trajet de Yaroslav à Moscou, je n'ai pas vu un seul champ cultivé, ni même des bêtes paître dans les pâturages. Comme j'ai dormi un peu (oui, les voyages fatiguent ) 😂il se peut que ma remarque soit infondée.

Je n'ai pas rencontré la Ronchonne désagréable mais un gentil employé des chemins de fer, qui gère le wagon dans lequel j'avais réservé. Sauf qu'il m'a arnaquée avec le sourire : un café machine qui était de la pisse d'âne payé 100 roubles, sans facture. Je n'ai pas rouspété car je suis en mode zen pendant tout mon voyage. J'ai fait un heureux 

Pour terminer ce récit qui n'est ni exaltant, ni instructif, voici quelques photos commentées :

L'une des plus vieilles villes de Russie mais également une ville jeune et dynamique en partie du fait qu'elle accueille de nombreux étudiants étrangers.

Qui dit Kazan, dit Tatars et non Tartares même si les 2 termes existent (clin d'oeil à mes filles). Je les imaginais plus typés, se rapprochant des Mongols alors qu'ils ressemblent aux moscovites. Leur histoire et la République du Tatarstan méritent que vous approndissiez le sujet (par vous-même😃)

Je me contenterai de publier les photos.

C'était la première fois que je pénétrais dans une mosquée. Les touristes pouvaient monter jusqu'en haut pour admirer l'immense coupole. Je fus plus qu'impressionnée. Par contre, je n'ai pas ressenti la ferveur des russes comme c'est le cas dans les églises orthodoxes.

N'ayant dépensé que 2,30€ pour mon repas du midi pris au restaurant Dobraya Stolovaya en compagnie d'un chauffeur d'hôtel russe, j'ai mangé le soir au Chak-Chak. J'ai pu goûter à des plats Tatars et au fameux dessert, le çäkçäk (ckak-chak) qui est préparée à partir de pâte et de miel.

J'ai remarqué que les russes n'aiment pas partager une table. 3 fois au cours du même repas, 2 personnes s'installaient puis repartaient presque immédiatement. C'était trop flagrant pour les 2 dernières dames car j'avais fini mon plateau. En ce qui concerne le monsieur, il ne pouvait pas m'éviter car il était là avant. 😄

J'ai discuté avec un Saint Pétersbourgeois pendant près d'une heure devant un monument s'inspirant d'une cathédrale de sa ville. Une exception?

En tous les cas, je suis assez surprise qu'ils ne tiennent pas la porte, par exemple des entrées de métro qui sont lourdes.

J'ai pris le train le train dimanche 18 août de justesse. En effet, je me suis trompée de gare. Je me suis rendue là où j'étais arrivée alors que ma gare de départ se situait à l'autre bout de la ville. J'ai réussi à y être 30 mn avant. J'ai pris pour habitude de me laisser une très grosse marge. 😉

37 heures dans un train, c'est long mais pas aussi long qu'on pourrait le penser. Pour passer le temps, 5 activités : dormir (2 nuits) - manger - lire ou mots croisés - descendre sur le quai (arrêts de 30 mn en moyenne) - discuter (en utilisant tous les moyens de communication)

Lorsque je me suis installée sur la couchette du haut dans le coin à 4 situé dans l'Open Space, j'ai salué une grand-mère, du même âge que moi, qui revenait d'une excursion au cours de laquelle elle avait notamment visité la Datcha de Staline, avec son petit-fils de 12 ans. Ce dernier s'appelle Ilia et étudie l'anglais depuis 4 ans. Or, il est incapable de faire une phrase correcte. D'autres jeunes gens m'ont expliqué avoir étudié l'anglais à l'école mais éprouver beaucoup de difficultés tant à s'exprimer qu'à comprendre. Donc pas de complexes à avoir, nous les Français.

J'ai également discuté, c'est un bien grand mot, avec une jeune femme blonde qui m'a offert une pomme. Tatiana, quant à elle, a insisté pour me donner des sachets de thé et un peu d'un mélange de thé qu'elle s'est procuré en République d'Abkhazie revendiquée par la Géorgie mais son indépendance est reconnue par la Russie. Pour l'ONU, elle constitue la République autonome d'Abkhasie. Les voyages permettent, entre autres, d'apprendre.

J'ai apprécié pouvoir lire sur ma liseuse puisque j'en avais le... temps cette fois-ci.

Ce matin, l'hôtesse de mon wagon est venue me réveiller. Je n'ai rien compris. Sur mon billet, que j'avais réservé sur le site de Chemins de Fer Russes RZD, est inscrit arrivée à 8h59. Je viens de m'apercevoir que c'est bien indiqué heure locale. Or, sur un site, j'avais lu que toutes les gares restent sur le fuseau horaire de Moscou. Encore une erreur de débutante 😂

En me dépêchant, j'avais oublié mon sac à chaussures. Heureusement, je m'en suis aperçue 50 mètres plus loin lorsque j'ai voulu changer de chaussures.

Les péripéties ne sont pas terminées. Impossible de trouver l'auberge de jeunesse dans laquelle j'avais réservé 2 nuits. Une backpackeuse rencontrée aux abords a décidé de chercher ailleurs. J'ai opté pour le Royal Hostel. Ce n'est pas royal mais c'est très bien pour 800 roubles les 2 nuits.

La matinée fut une succession d'ondées. Cependant, la chaleur était présente. J'ai encore arpenté cette ville qui bat plusieurs records (peut être certains battus, vous me le direz) :

Ville avant connu la plus grande croissance en ce qui concerne la population sur une très courte période. Apparemment peuplée principalement de Russes même si Katia, que j'ai rencontrée cet après-midi grâce à Couchsurfing, considère que les Russes sont les détenteurs du passeport et qu'il n'existe pas un peuple russe contrairement aux Tatars de Kazan, par exemple.

Quelques vieilles maisons sont encore p mais leurs jours sont peut-être comptés. En effet, le développement de la ville est phénoménal.

Novossibirsk possède le plus grand métro couvert (2 145m). C'est effectivement impressionnant de surplomber l'Ob, par endroits.

En raison du Transsibérien, Novossibirsk voue un culte aux trains. Un musée à ciel ouvert expose ainsi des locomotives et des wagons. De même, ils adorent leurs anciens moyens de locomotion, de la voiture au tram. 😄

Tout n'est pas de la période soviétique.

Pour le plaisir, une cathédrale orthodoxe et une autre catholique :

Je termine par Katia qui parle couramment le français. Ce fut donc un petit moment de bonheur de discuter dans ma langue natale et de me faire conseiller pour l'achat de... gâteaux, bonbons, glaces mais aussi au restaurant qu'elle avait choisi pour moi. Dans un joli cadre, j'ai mangé une entrée appelée "Hareng en fourrure" car le poisson est caché sous plusieurs couches sont des betteraves, des oeufs et de pommes de terre notamment. J'ai adoré.

Le plat principal est également typiquement russe. Il s'agit de boulettes de 2 viandes, qu'ils appellent "côtelettes" avec une sauce aux airelles.

J'ai bu du Kvas. C'est une boisson fermentée, avec de la levure, légèrement alcoolisée. Ils s'en servent pour préparer la soupe froide que j'ai déjà dégustée par deux fois. Katia à pris une autre boisson chaude aux baies d'églantier. Je n'ai pas trop aimé.

Nous avons acheté une glace à l'extérieur. De nombreux kiosques en vendent. J'ai opté pour la plus russe, aux baies jaunes sont je ne me souviens pas le nom.

Une journée complète à Krasnoïarsk afin de mieux connaître cette ville. Je n'ai toujours pas trouvé de centre ville. La Prospekt Mira constitue l'artère principale. Des deux côtés de cette avenue, des commerces espacés, principalement des marques, mais aussi les plus beaux bâtiments. Etant donné que j'ai dévié de mon chemin, parmi les photos ci-dessous, certains se situent à proximité.

J'assiste régulièrement, mais pendant un laps de temps assez court, à des offices religieux. Le dernier fut dans la Cathédrale catholique de la Transfiguration. 2 prêtres se tenaient devant un superbe orgue.

Cette autre Cathédrale, cette fois orthodoxe, est magnifique à l'extérieur. Il s'agit de la Cathédrale de l'intercession qui est la plus ancienne construction en pierre de la ville.

Dans l'avenue Mira et l'avenue Karl Marx, j'ai pris en photo des maisons sibériennes. Sur l'une, on peut admirer une des techniques pour assembler les murs.

Enfin, le fleuve Ienisseï méritait également une photo car il est très puissant. Un barrage a d'ailleurs été construit. Son histoire est très intéressante.

Le pont Communal est visible sur un billet de 10 roubles, de même que la chapelle Paraskeva Pyatnitsa située sur une petite colline surplombant la ville.

Voici les photos qui ne sont pas chargées hier.

Comme dans toutes les villes russes, je suppose, la statue de Lénine trône près de la rue Lénine et de la rue Karl Marx. Gargarine y trouve sa place également.

Les photos ne se chargent plus.

On verra demain dans un autre lieu.

J'arrive dans le sud du lac Baïkal pour loger à l'hôtel. Une chambre avec 2 lits, des toilettes et une douche pour moi toute seule. Cela fait du bien. Par contre, il n'y a pas de Wi-Fi et aucun restaurant dans la ville. J'ai mangé au restaurant d'entreprise de la compagnie des chemins de fer. Le plus important est d'être au bord du lac Baïkal, à 20 mètres environ.

Je pourrais vous parler pendant des heures du lac Baïkal mais je n'en ferai rien (vous connaissez ma philosophie 😉

J'ai pu constater qu'il est immense et que l'eau est cristalline.

Les familles viennent s'y faire bronzer, pique-niquer, y pêcher. Le véhicule ci-dessous, vu à proximité, me donne un avant-goût de ceux que je verrai en Mongolie.

Demain, je prends le train de banlieue pour me rendre dans le village Baïkal. Je préfère cette solution pour vivre la vie quotidienne des Russes. J'aurais pu opter pour le Circum Baïkal Railway mais c'est plus cher et bien évidemment plus touristique. Étant donné qu'il n'y a qu'un train le matin, j'ai assisté à des scènes rocambolesques. Pour exemples, ils refusent que vous vous asseyez (2 fois 3 places) car ils conservent les places pour leurs amis. Ils vous montrent d'autres places ou, encore les contrôleuses qui passent et repassent parfois en se précipitant, en regardant aux stations dans quels wagons les voyageurs montent. Il paraît que ces derniers ont tendance à changer de wagon pour échapper aux premières. Je pense que c'est vrai car je n'ai jamais vu autant de monde circuler 😄Beaucoup d'anciens avec de lourds sacs à dos, des cyclistes, des pêcheurs, des chasseurs (en fait, je suppose car ils sont nombreux à s'habiller avec des tenues de camouflages) prennent le train.

Je rajoute des photos diverses dont des maisons et une église.

Au petit matin, j'ai pris le chemin jusqu'au ferry. Surprise de voir une petite église très éloignée du lieu-dit.

Le Ferry met 30 mn pour rejoindre Listvyanka.

Attendant le Ferry, un couple d'Allemands m'ont vu arriver en compagnie d'un personnel de la gare ferroviaire. Les Russes sont parfois adorables.

J'ai bien discuté avec les jeunes et nous nous reverrons peut être au hasard de nos itinéraires. Nous nous sommes séparés car je voulais me faire plaisir : un véritable restaurant.

Retour, par mini-bus à Irkoutsk où j'ai été invitée à dormir chez une famille Russe dont le chef de famille, ingénieur, est en déplacement à Vladivostok pour son travail et le fils aîné étudie à Moscou.

Dans la famille, j'ai donc rencontré Nastassja, la Maman qui est professeur de Russe, Tamara, la fille âgée de 10 ans et... Lola.

Je suis obligée de vous raconter mes péripéties à l'aéroport d'Oulan Oude car une personne avertie....

Il faut se souvenir que j'avais pris le train de nuit et que j'avais débarqué à Oulan Oude à 5h40. En conséquence, je n'avais pas l'envie de me promener une partie de l'après-midi avec le sac sur le dos. J'ai donc décidé de me rendre à l'aéroport dès mon repas de midi terminé. Il convient toujours de prendre de la marge. Le temps de trouver l'arrêt de bus et dans quel sens, me voilà partie non sans avoir vérifié auprès du chauffeur qu'il se rendait bien là où je devais aller. Mon expérience acquise, je sais dorénavant qu'il vaut mieux vérifier auprès de plusieurs personnes et étudier l'itinéraire sur Maps.me ou/et Google Maps et bien entendu le suivre en temps réel. La seule fois où je n'ai pas procédé ainsi, j'ai pris le bus qui allait dans la mauvaise direction.

Dans le bon bus, arrêt au bon endroit, j'avais tout... bon. D'autant plus que je suis arrivée environ 7 heures avant l'envol 😉

Pour faire bref, j'ai attendu tranquillement, en trouvant suffisamment d'occupations notamment faire en sorte que mon sac à dos ne dépasse pas 5 kgs. Je vous laisse imaginer toutes mes astuces.

Je me suis inquiétée. Au bureau "Informations" j'avais demandé à quelle heure débutait l'enregistrement puisqu'il n'avait pas été possible de le faire en ligne. Les écrans d'affichage ne variaient pas. Je faisais les cent pas avec mon bagage de 5 kgs mais le reste était toujours sur moi🤣

A un moment donné je me suis assise. Concentrée moins de 5 mn, la tête baissée. Lorsque je l'ai relevée, il n'y avait plus personne dans le hall. Passagers et personnels avaient disparus. Un cauchemar. Je me rue vers la sortie. En chemin, je vois un employé avec son gilet fluo. Je lui crie "Ulan-bator" "Where ? ". Il m'emmène dehors et me montre la porte d'accès au hall des arrivées. J'ai piqué un sprint pour effectuer toutes les formalités. J'étais la dernière. 15 mn plus tard, nous montions dans le bus qui nous a déposés vers l'avion. Stress intense.

Hall d'arrivée pour un départ. Ils sont fous ces Russes.