L'Indonésie : le plus grand Archipel au Monde

J'ai l'habitude de taper "hidden places" sur Internet pour choisir les endroits qui peuvent m'intéresser.

Petit aparté, dans un de mes derniers carnets, j'ai pensé que cela pouvait vous être utile que je glisse quelques mots en anglais...sans les traduire 😄

Tout m'intéresse. Le choix se fait en rapport à l'argent. Pour exemple, ici la nourriture et le logement sont à des prix défiant toute concurrence. Par contre, il n'y a pas réellement de transports en commun. Nonobstant ce fait, j'ai décidé de me rendre en moto-taxi à Gunung Kawi Sebatu admirer un temple hindouiste.

Il est possible de rentrer dans les bassins, où nagent de jolis poissons, pour se purifier sous les jets d'eau. J'ai apprécié cet endroit calme et spirituel.

À midi j'ai mangé dans un charmant endroit pour la modique somme d'1,60€.

Le café, je l'ai pris dans une plantation. Enfin, j'ai pris 7 tasses de café, 3 de thé et une de chocolat avec des chips de manioc. Et le tout dans un cadre merveilleux.

La journée, sauf la fin que je vous raconterai, fera partie de mes plus beaux souvenirs.

L'entrée à Bali Pulina est gratuite. C'est exceptionnel car plusieurs guides, tous très charmants, vous accueillent et expliquent le processus de fabrication du café Luwak ou café au caca de la civette asiatique. Ce serait le café le plus cher au monde.

Tout groupe a droit à 10 tasses de café et thé. Étant un groupe à moi toute seule 😂, j'ai eu la chance de ne pas partager. Tout était excellent. Bien entendu, j'ai acheté une tasse du fameux beuvrage et, ma foi, c'est surprenant, mais agréable à déguster.

La plantation est magnifique, dans un écrin de verdure. On y voit la jungle, les rizières et différents arbres, arbustes et fleurs.

Plus loin, j'ai encore eu l'occasion de prendre en photo des rizières bien vertes par rapport à celles vues en Chine et au Viêt-Nam.

La fin de la journée, comme mentionnée plus haut, fut moins palpitante car j'ai marché 15km. Les 9 premiers pour le plaisir et les 6 derniers parce que je n'arrivais pas à réserver une moto-taxi.

À 19 km de mon Hostel, grâce à ma force de conviction, pas à mon charme, j'ai réussi à monter sur une moto qui est en fait un scooter 😃

Le manque de transports en commun fait cruellement défaut aux backpackers comme moi qui ne veulent pas louer une moto ou un scooter.

Il faut soit se rendre dans une agence pour les mini-bus, soit réserver une moto-Grab via l'application sur le téléphone. Le temps de transport est de près de 3 heures contre un peu plus d'une heure pour parcourir 39 km. J'ai donc opté pour la moto. Cependant, ce fut très physique car j'ai dû conserver mon sac sur le dos.

Arrivée à Padang Bai où se situe le port des ferries appelés RoRo, j'ai préféré lire à l'ombre d'un arbre sur la plage plutôt que marcher.

Il existe un autre port pour les vedettes rapides dans le même village. Budget à respecter oblige, la différence de prix étant très importante, je vais tester demain matin un RoRo (roll on - roll off) Indonésien. C'est un ferry qui ne transporte pas que des voyageurs et qui navigue plus lentement.

Le midi, j'ai mangé un poisson appelé Mahi-Mahi. Ayez la curiosité d'aller voir à quoi il ressemble sur Internet. Je le trouve impressionnant.

J'ai partagé mon repas du soir avec mon ami Nouri qui est venu me rejoindre en fin d'après-midi.

Après presque 3 mois et demi de liberté complète dans mon organisation, le planning d'un voyage à 2 pendant une semaine s'est révélé un casse tête. Nous avons, entre autres, des rythmes différents.

Cela me conforte dans l'idée que le voyage en solo est ce qui me correspond le plus 😃

Aujourd'hui, sur l'île de Penida, presque tous les commerces étaient fermés. Je ne saurais dire avec exactitude en l'honneur de quelle cérémonie Hindouiste.

J'ai tout de même réussi à manger au restaurant le midi et le soir, mais également à louer un scooter.

Je ne pensais pas qu'au cours de mon voyage, j'allais conduire un deux-roues.

Le fait qu'il n'y ait pas de taxis et que les excursions soient hors de prix m'a rapidement amenée à prendre cette décision. Aidée en cela par une absence totale de présentation du permis de conduire et de caution.

Étant donné que le RoRo de mon ami Nouri avait beaucoup de retard, j'en ai profité pour me familiariser avec mon engin. La route secondaire prise pour rouler jusqu'au centre de l'île était étroite mais en bon état. Par contre, celle que j'ai empruntée pour redescendre vers la côte était en très mauvais état.

Je n'ai pas eu l'opportunité de prendre beaucoup de photos intéressantes.

J'ai donc pris en photo le ferry qui transportait Nouri.

Nous avons pris la route orientale qui nous a menés aux TeleTubbies hills.

J'étais contente de voir ces collines arrondies car elles ressemblent aux Chocolate Hills de Bohol aux Philippines et cette fois-ci, elles étaient marron.

Avec Nouri, nous avons roulé sur des routes pleines de nids de poules mais la récompense était au bout de chaque chemin.

À l'intérieur de l'île, on trouve des cultures étagées de bananiers, de cocotiers et de palmiers.

La photo ci-dessous a été prise en haut de Manta Point. Malheureusement, nous n'avons pas pu voir de raies Manta.

Comme écrit dans l'étape précédente, je reviendrai également pour nager avec les raies Manta. Je dois surmonter mon appréhension de l'eau. C'est mon objectif principal 😄

Je serai alors sur un des nombreux bateaux qui transportent les plongeurs et les snorkelers.

Au bout d'un autre chemin en mauvais état, nous avons descendu 700 marches qu'il a fallu remonter 😄. Je n'ai pas eu le vertige lorsqu'il s'est agi de descendre les marches.

Guyangang Fall valait largement l'effort. En effet, en bas de la falaise se trouvent des cascades où vont se purifier les Hindouistes. Actuellement, plusieurs jours étant consacrés aux cérémonies, nous avons eu l'opportunité de les voir se baigner.

Comme toujours à Nusa Penida, les paysages maritimes sont très beaux à voir.

En descendant les à flanc de falaise, j'ai remarqué ce fuit. De la famille de l'ananas, peut-être 🤔

Chaque affaire transportée doit être utilisée de différentes manières. Ainsi, mon sac de couchage m'a permis à nouveau de protéger mon dos du dossier du siège du bemo. Il faut se ménager lorsqu'on parcourt environ 90 km avec tous les détours pour livrer les paquets.

En parlant de paquets, il y en avait 4 pour lesquels j'avais hâte qu'ils soient descendus du mini-van car il s'agissait de poissons frais, enfin peut être pas frais comme les Français l'entendent 😁

J'ai marché longtemps avant d'arriver à l'Hostel. Le chemin aurait pu être plus long encore si un gentil Balinais ne m'avait pas aidée à contourner le mur devant lequel avaient été installés des autels hindouistes. Le problème, c'est que la construction coupait le chemin indiqué sur Maps.me 😄. Il m'a fait passer par le terrain d'un voisin.

Le frère de la propriétaire m'a emmenée sur son scooter visiter deux sites remarquables.

Le premier fût les sources chaudes où l'on vient se purifier sous les jets. Le bassin du haut reçoit les eaux les plus chaudes mais pas bouillantes.

Nous sommes allés ensuite visiter un temple à la fois hindouiste et bouddhiste. Vu le nombre de photos prises, vous comprenez que j'ai apprécié l'ensemble des monuments qui datent d'époques très différentes.

Mon jeune chauffeur m'a déposée à Lovina Beach. La couleur du sable est foncée J'aurai ainsi foulé des sables allant du blanc au noir.

La statue des Dauphins est située près d'un lieu où les dauphins se rassemblent. Je n'en ai pas vus.

Par contre, j'ai aperçu des geckos. Bien que je ne sois pas certaine à cent pour cent 😄 En tous les cas, les geckos sont présents à Bali et ils produisent un son spécial la nuit.

J'ai remarqué des fruits que je ne connais pas.

Et pour finir, des fleurs de Lotus 😍

À noter qu'aujourd'hui un gros nuage a laissé échapper quelques gouttes pendant moins de 5 minutes. Les Balinais attendent la pluie qui aurait dû arriver début novembre.

J'ai publié sans le vouloir ☺

Pendant les 2 heures du trajet en bemo pour atteindre le port, environ 78 km et 50 000 roupies, j'ai eu le temps de décompresser.

Heureusement car un chauffeur de bemo Javanais a insisté en venant au-devant de moi au port. Je rappelle qu'un bemo est un véhicule de transport public. Sauf que ce Monsieur voulait me servir de taxi et donc me faire payer le prix fort. Il me répond qu'il n'y aura pas d'arrêts mais moi je veux partager son véhicule avec d'autres pour payer 20 000 roupies comme il me l'a expliqué au lieu de 100 000 pour 12 km.

Je ne vous raconte pas toutes les pressions que j'ai subies de sa part, d'autres chauffeurs et d'un rabatteur. J'ai dû me fâcher pour qu'ils me laissent tous tranquille alors que je m'étais éloignée d'eux.

Grâce à mon application GoJek, j'ai réservé une moto-taxi. Curieusement, au début, les messages de mon pilote étaient en anglais, puis plus de communication et enfin il me demande d'écrire en Javanais, langue non encore maîtrisée mais cela ne saurait tarder😉. J'annule donc la réservation.

Le second m'explique qu'il ne peut pas venir me chercher car je suis en zone rouge. Je dois revenir sur mes pas et repasser devant les chauffeurs et le rabatteur. Je rejoins mon pilote et nous sommes obligés de prendre la route que je viens de parcourir.

Je remarque que plusieurs hommes montent dans un bemo. Quelques centaines de mètres plus loin, devant une mosquée et je pense que le lieu a été choisi, ils nous bloquent. Nous nous retrouvons immédiatement entourés et ces hommes s'adressent à mon pilote. À un moment donné, j'interviens en leur disant que je veux l'intervention de la police touristique.

Celle-ci se présente sous la forme d'un homme qui ne parle pas anglais et qui n'a aucunement l'intention de se mêler de cette affaire. Les conflits entre chauffeurs de transports publics ou non et les Grab et GoJek sont fréquents mais à ce point 😮Un homme descendu d'une voiture et parlant anglais a essayé de raisonner tout le monde. Des dizaines de personnes s'agglutinaient. Nous avons pu partir grâce à l'intervention du conducteur de la voiture mais je crains pour mon pilote. Je qualifie la corporation des chauffeurs de bemo de truands.

Si le premier avait été honnête, je serais montée dans son mini-van. Il a refusé de me demander un prix correct. Je suis habituée à payer un peu plus que l'habitant et je ne cherche pas à faire baisser le prix.

La journée s'est très bien terminée et je me suis réconciliée avec tous les habitants de cette ville qui sont très gentils. En particulier, tous ceux du village des peintures. J'ai été chouchoutée comme une princesse, oui bon, une Reine mère vu mon âge 😂. C'est un quartier d'une centaine d'habitants tous musulmans. Je pense avoir parlé à plus de la moitié y étant restée au moins 2 heures. J'étais invitée à entrer dans leur maison, à boire le thé. J'ai adoré ces moments. Deux hommes m'ont "adorée" également et je ne vous dirai pas comment 😄. L'un d'eux m'a ramenée en moto.

J'ai encore tant de choses à vous narrer mais je vais faire court et vous montrer les photos. Plusieurs comportent une légende.

Le peintre, dont je n'ai pas retenu le nom et je m'en excuse, a animé le quartier en parlant dans le micro de la régie. Il a parlé de moi et m'a remercié de la visite. Tout le monde se souviendra de Michelle, la première femme, d'un certain âge, venue seule admirer les peintures et parler avec eux. J'ai même chanté la chanson de Joe Dassin "Aux Champs Élysée" mais en tête à tête avec Imam. Nous avons également lancé une séquence vidéo avec Charlène, ma seconde fille qu'il trouve très belle 😍

Peu de choses à raconter car Surabaya ne m'a pas inspirée. Il faut avouer que visiter une ville avec un sac à dos par une chaleur intense n'incite pas à l'apprécier.

Par ailleurs, 9 heures à attendre mon train de nuit. Malgré mes petites astuces, j'ai trouvé que les heures s'écoulaient lentement.

Réfugiée dans un immense centre commercial, j'ai bénéficié de la climatisation. Je pensais m'installer dans un fauteuil moelleux. Or, il me fût impossible d'en trouver un. C'est très surprenant un lieu sans endroits pour se reposer.

La première halte eut lieu dans un endroit où j'ai pu boire un café qui m'a coûté plus cher que mon repas pris dans un warung.

Au cours de la seconde, j'ai obtenu un café Avocado en supplément de celui acheté.

Le temps de trouver la sortie a été long mais cette activité m'a occupée 😄

Il est vraiment étrange de voir des sapins de Noël et d'entendre des chants dans un pays qui compte le plus grand nombre de musulmans au monde.

Autre fait notable, déjà vu dans d'autres pays, les Philippines pour n'en citer qu'un, la disparition de restaurants dès lors qu'un gigantesque centre commercial existe au centre ville. En effet, des dizaines de franchisés y sont installés.

N'ayant trouvé aucun monument qui me plaise je me suis tournée vers les bâtiments illuminés proche du Mall.

À côté de la gare d'où partait mon train se trouve une mosquée dont j'ai pris le minaret en photo.

J'écris cette étape dans le train en 3ème classe et, à nouveau, une bonne surprise car les sièges sont confortables. Cette fois, ils sont tous tournés dans le même sens laissant ainsi plus d'espace aux jambes.

Par ailleurs, ma voisine a disparu. Je peux m'étendre un peu plus en utilisant sa place 😄

Nous avons réservé 2 nuits supplémentaires dans un autre hôtel car tout était réservé dans le.précédent.

La traversée m'a permis de voir le centre de Jakarta. Toutefois, nous ne sommes pas passés devant des monuments que j'aurais pu photographier.

Comme je voulais des photos à publier sur le site, je n'ai rien trouvé à part ces 2 robots 🤣

À l'entrée d'un parc.

Keep going. Je me répète cette expression pour me remettre sur les rails.

Après ma merveilleuse excursion en groupe dans le désert de Gobi en Mongolie, j'avais eu ce sentiment, d'une part, d'être déconnectée de mon objectif et, d'autre part, que je n'aurai plus l'opportunité de vivre aussi intensément.

A nouveau, cette perte de rythme me perturbe. Bien entendu les adieux n'ont pas atténué le malaise bien au contraire.

C'est la vie 😑 et c'est ma vie d'être excessive.

Peu de photos prises aujourd'hui, à part celles de Merak où je couche avant de prendre le ferry demain en direction d'une nouvelle et très grande île, Sumatra.

Mon itinéraire initial a connu quelques changements en raison de mes rencontres avec Nouri et mon second ami.

J'ai donc passé du temps à calculer comment je pouvais traverser Sumatra qui ne possède pas un réseau ferroviaire développé alors que je dois parcourir 1 825 km.

Ce trajet est calculé pour une voiture qui emprunterait le chemin le plus court. Ce qui ne sera pas le cas puisque je devrai prendre le ferry, les transports en commun, le bus et marcher. 😃

Après environ 90 minutes de sommeil fractionné dans le train, j'avais hâte d'arriver à l'homestay qui pouvait m'accueillir à partir de 7h00.

J'ai un peu déchanté lorsque j'ai vu la salle d'eau avec les toilettes à la turque, sans douche et sans lavabo. Mais comme je vous l'ai écrit hier, je m'habitue à tout 😉

Une petite sieste matinale avant de me diriger à pieds vers les monuments principaux. Aucun touriste européen croisé.

Par contre, Sumatra est comme les autres Îles. Je dis bonjour et je souris à d'innombrables personnes qui m'abordent en me lançant un "Mister" 😄

La Mosquée de Palembang est nettement plus jolie que celle de Jakarta. Je n'ai pas eu besoin de revêtir une djellaba. Sans doute parce que je portais un pantalon et une chemisette.

Je pense investir 3€ dans une robe qui recouvre mes jambes et mes épaules. Je ressens ici le besoin de me conformer un peu plus à leurs us et coutumes parce qu'ils ne sont pas habitués aux vêtements occidentaux. Après l'Indonésie, je me rends en Malaisie qui est également un pays musulman et j'en aurai l'usage en Inde.

Ce matin, un rhume est apparu. Je n'ai donc pas passé trop de temps à visiter. Ainsi, je ne suis pas rentrée dans le musée alors que j'aurais aimé en apprendre plus sur cette région.

Ci-dessous des monuments qui se situent dans le même quartier que la Mosquée. On remarque le temps nuageux. Cette nuit un typhon est passé sur les Philippines.

Arrivée vers 5h30 du matin au terminal des bus de Pekanbaru, j'ai préféré me renseigner sur les horaires d'un bus en partance pour Bukittinggi.

L'employé m'annonce un départ à 8h00. Je suis d'accord pour un bus confortable pas un mini-van.

Je lui règle le tarif qui est passé de 70 000 à 120 000 roupies. J'estime que le prix est correct. Je m'étonne qu'il ne me donne pas le double de mon billet. Mais sans plus.

C'est lorsque 20 minutes plus tard il revient vers moi pour que je le suive et que je pose mes bagages dans un mini-van pourri que mon cerveau commence à refonctionner. Cependant, lorsque vous êtes fatiguée, malade, que vous avez hâte de dormir correctement dans un lit, vous acceptez le bus "express sans arrêt qui mettra 2 heures".

Or, le joli bemo rose a parcouru moins de 2 km. Un nouveau conducteur m'a emmenée devant chez lui à environ 1 km. J'ai attendu tranquillement mais à un moment donné j'ai commencé à m'impatienter et un peu à m'énerver 😠

Je me suis encore plus énervée quand le véhicule est tombé en panne. Cahin-Caha, il a parcouru 300 mètres. Le chauffeur, assurément pas un mécanicien, insistait. Une grosse fumée noire nous enveloppait. Ne pas oublier que j'étais malade avec un beau mal de tête. 🤧

Et devinez la suite 😄 je me suis hyper énervée après un moment zen. Je voyais mon rêve le plus cher s'écrouler : pas de lit avant longtemps car le chauffeur très relax n'a pas passé un coup de fil pour demander de l'aide. Il a attendu plus d'une demie heure.

Ensuite vînt le moment où le premier chauffeur et un autre homme sont arrivés. Je voulais qu'on me rembourse pour repartir tirer les oreilles à l'employé et prendre mon bus confortable.

Il ne faut pas contrarier une Mamie Michelle malade et fatiguée 🤬

Ils ne voulaient pas et ils ont eu l'audace de me demander de payer pour le trajet en voiture. J'ai récupéré mes affaires dans le coffre. Au final, le conducteur de la voiture a accepté que je ne paie pas. À mon avis, ils se connaissaient.

Je pensais que mon chemin de croix était terminé. Il a roulé doucement pendant une centaine de kilomètres, récupérant en chemin des passagers. À un moment, il a accéléré et n'a pas cessé de doubler n'importe comment. Un véritable chauffard 😧 sur les routes de montagne.

Il avait une drôle de position en conduisant : l'avant bras sur l'accoudoir et il penchait la tête par la fenêtre lorsqu'il tournait à droite😵

L'aventure, c'est cela aussi mais je me passerais bien de ce type d'expérience.

Bien entendu, il n'a pas voulu me déposer vers mon hôtel et j'ai dû revenir du terminal des bus en moto taxi. N'ayant plus de batterie, un gentil Indonésien m'a autorisée à recharger le temps de téléphoner à un GoJet.

Pourquoi n'ai je des problèmes qu'avec certains transports 🤔

Remise de mon rhume mais la fatigue toujours présente je suis partie dans la jungle, un de mes rêves 😍, avec un guide. Hélas, c'est la saison des pluies et le terrain était boueux. 2 belles glissades avant d'aller voir la plus grosse fleur du monde et la plus haute fleur du monde.

La première fleur s'appelle Rafflesia Arnoldii. Sur Internet, on peut lire qu'elle dégage une odeur de cadavre. Or, c'est faux pour celles que j'ai vues. La première n'est pas éclose.

La seconde est magnifique 😍 . Elle ne possède ni tige, ni feuille, ni racine.

Au plus près de la fleur

Obligée de me mettre en scène pour que vous puissiez vous rendre compte de la taille😃

Une autre photo

La seconde fleur est connue sous le nom de Phallus de Titan de la famille des arums. Elle commençait seulement à s'ouvrir.

Une photo de la fleur prise sous d'autres angles.

La fleur avec la tige

À nouveau moi ☺ Sachant que ma taille est 1,55 m et que je me tiens en équilibre sur la pente raide et glissante à un mètre devant, combien mesure cette Amorphophallus Titanum ?

Autre question. Sachant que je pèse 55 kgs et que 2 sangsues se sont gorgées de mon sang, combien de grammes ai-je perdus ?

À part les sangsues et les oeufs d'escargots, je n'ai pas aperçu d'autres animaux. Un jour, un touriste a eu la chance de prendre un cougar en photo. Moi, mon guide n'a pas pensé à photographier une cougarde🤣

Nous avons traversé des rizières en marchant sur les monticules séparant les parcelles. Des serpents peuvent s'y nicher mais mon guide estime qu'il n'y en a pas beaucoup. Quand verrai-je un serpent vivant ?

Je me suis arrêtée déguster du café Luwak. Vous vous souvenez celui fait avec le caca des civettes. J'ai pu comparer car les animaux sont dans la nature. Effectivement, le goût est différent, plus savoureux.

Les autres phases :

Comme je n'avais pas les moyens d'acheter le café le plus cher du monde (que de superlatifs dans cette étape 😁), j'ai proposé un billet de 20 000 roupies pour quelques grains.

Ils sont réputés soigner le mal de tête, la migraine en particulier et tous les maux 😉. Le grain est croqué. Je confirme qu'ils m'ont aidée à me débarrasser de mon rhume. Il faut peut-être que j'ajoute que j'ai re-bu un bandrek et des jus de fruits frais contenant beaucoup de vitamines CC 🤔

Le bus m'a déposée à Siborong Borong dans un endroit près d'une école et donc de tricycles mais personne ne voulait m'emmener à 11 km de là.

Pour information, le bus prenait la même route mais, à nouveau, le chauffeur n'a pas accepté ma demande.

En Indonésie, j'aurais connu des galères de transport.

J'ai commandé un GoJek. Je bénis ces applications qui me sortent toujours d'un mauvais pas.

Par contre, GoFood ne fonctionne pas lorsque vous êtes excentré. Ce fut le cas ce soir.

Confrontée à un hôtel qui était censé fournir un service de restauration dixit Google Maps et à un désert tant au niveau des restaurants que de l'éloignement des villages, vous pouvez commander mais le restaurant ne correspond pas du tout aux photos et aucun GoJek dans les environs. ☹️

Par la fenêtre du bus, j'avais remarqué que des églises avaient remplacé les mosquées.

À un moment donné en traversant une petite ville, je vois des écolières avec des cheveux longs et noirs. Je réalise alors, il ne faut pas oublier que j'étais fatiguée, qu'elles ne portent pas le voile.

Nous étions dans une partie de l'Indonésie dont les habitants n'étaient ni musulmans, ni hindouistes. Ils sont protestants comme l'étaient les Hollandais qui ont colonisé le pays.

Un avantage : le Muezzin n'appelle pas les fidèles à la prière

Un inconvénient : les hommes boivent de l'alcool et sont saouls

En cherchant aux environs de 19 h un restaurant ou une échoppe, j'ai rencontré des hommes ivres dans 3 endroits. C'était surprenant.

Mon avion pour Kuala Lumpur a décollé à 12h15.

Un enregistrement puis un passage en douane en un temps record.

Bien entendu, ma minuscule paire de ciseaux a encore attiré l'attention. Dorénavant, je suis sereine. Je la range dans ma trousse à pharmacie. Ainsi, c'est plus facile pour expliquer en mimant et en montrant le contenu.

En Indonésie, je n'ai fait aucun effort pour apprendre quelques phrases. Pour ma défense, trop de dialectes sont encore en usage.

Pour le prochain pays, promis juré, j'apprends 10 expressions 😄

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'y a aucune boutique, aucun restaurant. Même pas un distributeur de boissons. C'est pourtant un aéroport international. Une seule compagnie internationale y opère. Il s'agit d'Air Asia. Apparemment, 1 seul vol quotidien à destination de Kuala Lumpur.

Une certaine excitation à l'idée de nouveaux horizons 😆