Carnet de voyage

El Salvador en 2021

10 étapes
22 commentaires
L'aventure continue au Salvador 😄
Du 24 mars au 23 avril 2021
31 jours
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29
mars

Avant tout, je dois vous dire que tout ce que j'avais écrit sur mon voyage San José - San Salvador n'a pas été enregistré alors que d'habitude, cela se fait automatiquement.

L'incendie de Strasbourg qui a perturbé fortement le site MyAtlas hébergé dans les locaux n'est pas apparemment sans conséquences...fâcheuses 😭

Je n'ai pas le courage de reprendre toutes les journées.

Voici donc des photos sans commentaires. Je ne suis même pas sûre que les photos apparaissent 😕. Merci de me faire savoir comment vous recevez ce premier message après catastrophe.

Ce sont les photos du 26 mars, soit le lendemain de mon arrivée.

Maintenant celles du 27 mars prises au jardin botanique, excepté les deux premières.

Journée du 28 mars au lac Llopango. Il se situe dans le cratère d'un volcan. Les 2 dernières photos ont été prises à mi-hauteur d'un volcan depuis la terrasse d'un café qui sert d'excellents beuvrages dont le café 😄

Photos prises aujourd'hui lundi 29 mars dont de nombreuses sont en rapport avec le Palais national.

Et cette photo vous montre le plat national : les pupusas que j'ai achetées 0,50$. J'en ai encore mangées ce soir 😉

Si le site fonctionne correctement, je développerai certains sujets.

Donc, j'attends vos retours 🙏

30
mars

Aujourd'hui, j'ai envie d'écrire pour partager avec vous mes réflexions sur le fait de voyager lorsqu'on a atteint un certain âge et surtout un âge certain 😄

Ceux qui me connaissent savent que je devais partir non pas parce que je suis recherchée par la police 😂 mais pour m'aider à vivre.

Cela peut surprendre mais la raison principale de mes voyages a un rapport avec le sentiment de se sentir seule, sans appartenance. On peut y rajouter sans utilité.

Bien entendu, je ne suis pas seule au monde puisque j'ai l'immense bonheur d'avoir mis au monde 2 adorables filles qui ont perpétué la lignée avec 4 petits enfants tout aussi adorables 😍.

Le partage de quelques moments avec des locaux et d'autres voyageurs n'a pas de prix pour moi. Ils me permettent d'exister. Les rapports sont complétement différents en raison notamment d'une curiosité, d'une envie et du temps qui ne nous est pas décompté. Ce sont ces petites parcelles de bonheur associées à des plaisirs sensoriels qui rendent la vie digne d'intérêt. D'où mon refus catégorique de vieillir avec des handicaps car cela m'empêchera d'être stimulée. Le jour où je ne serai plus en capacité intellectuellement et physiquement d'être libre de faire ce que je veux, je ne pourrai pas survivre.

La liberté d'agir sans contraintes, uniquement pour soi sans préoccupations des autres, est une richesse dont je suis bien consciente.

L'indépendance permet d'être en accord avec moi-meme. Si je ne suis pas intégrée à un groupe, je n'ai pas à suivre ses règles.

Les personnes rencontrées sur ma route m'apportent un minimum d'attention et je m'en contente car, pour plus, mes filles sont présentes🥰

Aucun effort à fournir, le contact se fait naturellement et il est sincère. La qualité prime sur la quantité.

Le voyage sans date de retour se révèle être la meilleure option pour les personnes vieillissantes et qui ne trouvent pas leur place dans cette société de surconsommation, narcissisme, stress, angoisses face à un monde qui n'est pas en mesure d'apporter a minima l'équité, et j'en passe. Voyager est une forme de protection. Par ailleurs, on se sent valorisé.

Cependant, tout n'est pas réglé mais les souffrances sont atténuées. On acquiert une philosophie de vie qui peut se résumer par «Carpe Diem quam minumum credula postero», ce que l'on peut traduire par: «Cueille le jour (littéralement, le verbe carpo signifie «brouter») et sois un minimum préoccupée (credula: le mot est au féminin car le poème s'adresse à une femme, une certaine Leuconoe) par le lendemain (par le jour qui suit)». (Explication par Luc Ferry) Habiter le présent, c'est ce que je m'efforce de faire mais parfois le présent me joue de vilains tours.

En voici une illustration : 48 heures avant de prendre l'avion, mon vol San José - San Salvador a été annulé. Les alternatives étant de 200€ et plus pour prendre un autre vol qui aurait sûrement été annulé également puisque les risques sont majorés en temps de Covid, j'ai dû me rabattre sur un billet de bus. Je ne vais pas tout raconter dans les détails. En utilisant des mots clefs, vous allez comprendre la galère et le Carpe Diem a été difficilement respecté 😂

Mes résultats PCR non reçus. Pas pu monter dans le bus du lundi. Second test dépassé de 2 heures à l'arrivée à la frontière du Salvador mais autorisée à entrer. Pas réussi à retirer des dollars le dimanche. Voyage très long avec 3 frontières. Très pointilleux. Contôles narcotiques fréquents. Partie à 6h du matin le mercredi. Normalement bus complet mais j'ai eu une place. Arrêt de 9 heures à l'hôtel de la compagnie de bus à Managua. Pas entendu le réveil. Un employé a tambouriné à ma porte. Ouf. Arrivée à San Salvador à 9h30 le jeudi.

Pour info, je ne peux plus poster de photos. Il faut que j'attende le feu vert du site. L'incendie du site hébergeur à d'importantes conséquences. Je ne peux plus voir mes photos 😭

7
mai

Lorsque j'ai voulu reprendre l'écriture de ce blog après l'incendie de Strasbourg, j'ai rencontré un bug. Depuis, je n'avais plus l'envie d'écrire.

Par ailleurs, Florence est arrivée et j'étais à fond sur Duolingo pour apprendre l'espagnol.

Je vais essayer de poster des photos du Salvador avec des commentaires a minima si le site est opérationnel à 100%.

En tous les cas sachez que les salvadoriens sont exceptionnels 😍

Je fais un essai maintenant 😃


Le 31 mars à Playa Tunco au bord du Pacifique :


J'adore cette oeuvre de street art 😍



8
mai

Oh que c'est dur de reprendre l'écriture !

Deviendrais-je fainéante 🤔 Je n'ai plus mon rythme.

Si je devais m'installer dans un pays d'Amérique centrale, ce ne serait pas au Salvador. Les Salvadoriens sont souriants, gentils, serviables et polis. C'est un point très positif mais j'ai besoin de conditions qui ne sont pas réunies au Salvador.

En tout premier lieu, la nourriture 😉. Comme au Costa Rica et au Guatemala, on mange toujours la même chose. Les magasins sont remplis de snacks et de sodas, de boîtes de sardines et de thon, de frijoles (purée de haricots secs). La charcuterie et le fromage ne sont pas mangeables et pourtant je ne suis pas difficile 😁. En ce qui concerne les fruits et légumes, je suis étonnée du peu de diversité. Par contre, les avocats, les mangues et les ananas sont excellents 😍. Ils n'ont pas de gastronomie et beaucoup d'aliments sont frits. Contrairement à l'Asie, ils utilisent peu d'herbes et d'aromates et ne connaissent pas la cuisson vapeur.

Donc, vous avez compris que je ne pourrai pas être résidente dans un de ces 3 pays. J'ai bien peur que ce soit la même chose au Nicaragua et au Panama. Quant au Honduras, je ne souhaite pas y vivre car 80% et plus du territoire est en zone orange. Le Bélize ne m'attire pas mais j'y ferai un saut quand je reviendrai en Amérique Centrale fin août. En espérant que je n'aurai pas de problèmes pour sortir de France 😕.

Beaucoup de zones au Salvador sont fortement déconseillées. Cependant, je ne me suis jamais sentie en danger contrairement au Guatemala.

J'ai eu un coup de coeur pour ce pays mais les déchets qui se retrouvent partout, tout comme au Guatemala, rebutent.

Enfin, ces pays manquent de richesses culturelles. Il est surprenant que le Costa Rica, le Salvador et le Guatemala dont les habitants sont catholiques ne possèdent pas de belles églises comme au Mexique. Les quelques musées ouverts sont un peu décevants. À noter qu'en période de pandémie les sites Internet ne sont pas actualisés et qu'il n'y a pas d'offices du tourisme. En conséquence, il nous est arrivé de faire des kilomètres et de nous trouver devant une porte close.

Les mesures anti-covid ont entraîné une hausse des tarifs tant dans les hôtels que dans les transports. Mon budget en pâtit 🤑 avec pour conséquence directe une baisse de qualité et diversité de la nourriture que je mange et des restrictions sur les dépenses "sorties". Tout est payant et cher par rapport au revenu des habitants. D'aucuns utilisent les termes " Vache à lait" ou "portefeuille sur pattes". Lorsque je reviendrai, il sera urgent de trouver un WorkAway, c'est à dire un endroit où on travaille en échange d'un lit et parfois de repas afin d'améliorer le séjour. En effet, mon but principal n'est pas de tout visiter mais cela devient frustrant de se restreindre autant lorsqu'on voyage à 2.

Florence rentre en France 2 semaines avant moi.

Si je trouve un compagnon de voyages, cela ne me déplaîrait pas 😄. J'aime bien diversifier les expériences. Il suffit que ce ne soit pas un nouveau Laurent. Pour ceux que cela intéresse, aucunes nouvelles de sa part. Ce qui est normal car je l'avais bloqué 🙃.

Le goût de l'écriture m'étant revenu, à très bientôt 🥰

29
mars

Je vais essayer de me souvenir chaque journée avec les photos prises.

Au Zona Hostel, j'ai rencontré un militaire américain retraité né au San Salvador. Étant donné qu'il a combattu dans beaucoup de pays en guerre notamment l'Irak et l'Afghanistan, il souffre de stress post-traumatique. Il est sur le qui-vive à l'approche de toutes personnes. Lorsque dans le parc Bicentenaire nous avons vu des banderoles jaunes qui délimitaient une zone, il était mal à l'aise car il a cru qu'un crime avait été commis à cet endroit. Il boit beaucoup mais il est gentil. Il avait beaucoup insisté pour me montrer le chemin qu'il prend pour aller courir tous les matins. C'est l'unique passage pour ne pas payer l'endroit. J'ai accepté qu'il m'accompagne et tout s'est très bien passé 😉

La photo en haut à gauche montre le monument de la Réconciliation pour commémorer les accords de paix de 1992 suite à la guerre civile qui a débuté en 1972 . Au Guatemala, la guerre civile, pendant 36 ans, s'est terminée en 1996.

Les Salvadoriens continuent à subir des violences, à savoir des affrontements entre gangs. Un Salvadorien m'a expliqué que c'était une des raisons de l'immigration de nombre d'entre eux car dans certains endroits, c'est soit faire partie d'un gang, soit quitter le pays. Un article du Monde en explique l'origine [...] Le pays a été contaminé quand les Etats-Unis ont massivement renvoyé les types des gangs de Los Angeles dans leur pays d’origine, une fois leur peine de prison purgée [... ]

31
mars

J'ai pris le bus publique pour me rendre à El Tunco au bord du Pacifique. Sur le site Diplomatie.gouv, il est déconseillé de prendre les transports locaux "en raison d’attaques à main armée et de rackets fréquents". Je lis fréquemment le journal, en espagnol 😄, et je n'ai pas remarqué de tels faits. J'ai souvent pris le bus sans aucun problème. Les Chicken bus sont vieux avec des pare-brise cassés. Un tourniquet est positionné avant l'accès aux sièges qui sont très étroits. Il va falloir qu'ils changent leur modèle de bus car 21,8 % de la population est en surpoids, voire obèse 😉 contre 23,9 % en France (chiffres OMS de 2014 qui ont sûrement augmenté à cause de la malbouffe venue des USA) Autre taux trouvé : en 2016, 25% au Salvador. Que ce soit au Costa Rica, Salvador ou Guatemala, les locaux se portent bien 😄

La plage de Tunco est célèbre pour la pratique du Surf. Je n'ai jamais pu m'y baigner.

Une dizaine de jours avant mon arrivée, une jeune Salvadorienne a été frappée par la foudre alors qu'elle surfait. Ils n'ont pas pu la ranimer. Membre de l'équipe nationale féminine, elle était sur le point de participer à des compétitions internationales. Quelle tristesse, mourir à 22 ans alors qu'elle avait tout pour elle.

Lorsque j'étais dans la capitale, j'ai discuté avec la première Dauphine de Miss Petite internationale. Son seul problème, c'est d'avoir été bloquée pendant une semaine au San Salvador car elle n'avait pas rempli un formulaire 7 jours avant le passage de la frontière terrestre pour rentrer au Nicaragua. Débarquée avec sa maquilleuse sans ses valises qui sont restées dans le bus 😮.

Fleurs étranges 🤔

30
mars

C'est la plus grande ville proche d'El Tunco. Rien de particulier à signaler.

1
avr

Diverses photos d'El Tunco et des environs.

16
avr

Florence rencontrée sur un site de voyageurs me rejoint demain. Réussiras-t-elle à quitter la France 🤔.


Je suis allée à l'aéroport pour tester le trajet mais surtout pour tenter d'obtenir confirmation auprès de la compagnie aérienne que mon vol aller-retour qui est sans cesse reporté aura bien lieu. En effet, seul l'aller apparaît 😮 sur le site de réservation.

Grande première, je suis montée dans un pick-up collectif. Il s'agit de bien se tenir aux barres 😄

17
mars

Voici ma nouvelle compagne de voyage. Il faisait très chaud contrairement à ce que ses vêtements peuvent laisser penser 😂. Nous avons pris les transports collectifs dont le Chicken bus.