Carnet de voyage

Cambodge : Pays des Khmers

18 étapes
18 commentaires
Après la Thaïlande, le Cambodge est ma nouvelle destination pendant 1 mois.
Du 6 février au 6 mars 2020
30 jours
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C'est la première fois que je traverse une frontière par voie terrestre. 2 raisons à cela.

La première, pour des raisons budgétaires et la seconde parceque je me suis trompée en réservant mon billet d'avion 😁

Je souhaitais partir de Chiang Mai pour aller soit à Siem Reap, soit Phnom Penh. Or, j'ai fait une fausse manipulation et validé Siem Reap - Phnom Penh 😄.

J'ai donc pris le train pour retourner à Bangkok puis un autre jusqu'à la frontière à Aranyaprathet où j'ai dormi.

J'ai perdu du temps à chercher où s'étaient rendus les passagers du train de la veille. Je les ai vus nombreux se suivre en direction inverse de la frontière. Comme j'avais été interpellée par de nombreux rabatteurs dont l'un m'a conduit à un bureau qui délivrait le visa cambodgien, pour pratiquement le double, les 2 faits me questionnaient. Je me suis pausée et j'ai eu le déclic : le visa est délivré par les Cambodgiens 🤣 au Cambodge.

Seule au Bureau des visas comme je le souhaitais, d'où ma réservation d'un hôtel la veille, j'ai trouvé des douaniers adorables et pas corrompus 😉. J'ai rempli le document, donné ma photo et payé 30 $ pour le visa touristique.

Je suis autorisée à rester jusqu'au 6 mars. Ils ne m'ont pas demandé à quelle date je repartais, ni même une preuve de sortie. Cela me rassure. Je compte passer un maximum de frontières terrestres pour éviter de prendre l'avion et ainsi moins polluer. Bien entendu, cela me revient moins cher 🤑 également.


Du côté Cambodge, à Poipet, les déplacements sont plus compliqués.

Apparemment une seule compagnie de bus s'arrête à Siem Reap. Le TukTuk veut me déposer devant une agence. Vu mon caractère, je refuse de descendre arguant que ce n'est pas la gare des bus. Il m'emmène à un endroit où plusieurs autocars sont stationnés mais aucun guichet. À nouveau, je reste assise. Il me ramène à l'agence où je descends 😄. Le propriétaire insiste pour que je prenne un taxi partagé. Je préfère prendre le bus car c'est moins cher. Il encaisse mes 40 000 riels et me remets un billet de bus censé partir à 15h.



Comme j'avais presque 4 heures à attendre, je me suis promenée et j'ai mangé 😋. Revenue au point de départ de mon bus. J'apprends qu'il ne partira pas car l'air conditionné ne fonctionne plus. Un Français qui vit en Thaïlande attend son taxi dans lequel une Cambodgienne voyagera. Obligée de rajouter 20 000 riels, soit 4 46 €, mais en contrepartie je demande à être déposée à mon Hostel.

Avec le recul j'ai honte de mon attitude car je lui ai dit que c'était un arnaqueur en lui expliquant ma façon de penser.

Le Français qui parle Thaï lui a traduit car l'homme parlait cette langue également.

Ce dernier m'a répondu qu'il ne m'aimait pas et moi j'ai rétorqué que moi non plus je ne l'aimais pas. 🤬

Le fait de ne pas me sentir bien psychologiquement me rend agressive et m'empêche de profiter de tout.

À nouveau, j'ai enragé car nous sommes passés à moins de 400 mètres de mon Hostel mais le chauffeur est parti à plus de 6 km déposer des affaires. En tenant compte des bouchons, je suis partie à 14h45 pour arriver à 18h15 à mon Hostel donc 3 heures 30 pour faire 150 km 😄

Il faut que j'explique que j'avais réservé un endroit avec piscine et j'avais hâte d'en profiter.

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Une multitude de temples. Une ville intéressante à visiter. Je n'ai hélas pas le temps de visiter Angkor. Ce sera pour une prochaine fois 😉


À l'aéroport, un douanier m'a demandé de sortir ma minuscule paire de ciseaux. Toujours aussi chanceuse, j'ai le droit de les conserver 😄

Je suis arrivée à Phnom Penh. Mon Hostel dispose d'une piscine. Je vais pouvoir en profiter car j'ai réservé 3 nuits.

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2 jours complets pour visiter la capitale. Hélas, de nombreux monuments sont fermés en raison d'une fête religieuse "Meak Bochea" célébrée le jour de la pleine lune du 3ème mois du calendrier Khmer.

Une photo de fleurs que je n'avais pas encore vues.

J'ai mangé des pâtes fraîches préparées devant les clients. Jusqu'à présent, je préfère la cuisine cambodgienne à la cuisine Thaïlandaise. Cette dernière est trop épicée à mon goût.

J'ai rencontré un couple de jeunes anglais. Je les ai accompagnés pour manger de l'Happy pizza 😉.

Avant, j'ai bu une bière en compagnie de George avec lequel j'avais sympathisé sur un site de rencontres. Si la pizza ne m'a pas procuré de sensations, mon Grec a su me rendre le sourire. En effet, je suis en manque de câlins.

Je forme le voeu de rencontrer d'autres personnes aussi intéressantes 😄

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Cette seconde journée ne fut pas passionnante. Les endroits que j'ai parcourus ne valaient pas une photo.

Pour les nouveaux lecteurs je précise que je ne photographie que ce que je trouve beau ou intéressant. Ainsi, vous ne verrez aucune image de misère.

De même, les photos de personnes sont rares car je dois avoir eu un contact au préalable et, bien entendu, je leur demande leur accord. En fait, je rencontre beaucoup de locaux sans publier.

Cette salade de fleurs de bananiers était délicieuse. Je retrouve les saveurs que j'avais appréciées lors de mon premier voyage au Viêt-Nam avec mon ex-mari. Quand j'y suis retournée en mode backpack, je fus un peu désenchantée.

À la demande générale 😄, je vous mets à contribution. En effet, ayant démissionné de la Fonction publique, je ne travaille plus.

Saurez-vous répondre à cette question : Quel est le prix du litre d'essence et du gasoil ?

Comme c'est la première question de ce carnet de voyage, la réponse est très facile.

En jeu, 100 000 riels 😍

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Les transports au Cambodge me paraissent chers. J'ai payé 10$ pour me rendre à Kampot. Par contre, les repas au restaurant compensent.

Une particularité de ce pays, c'est que vous réglez vos achats en dollars et ils vous rendent la monnaie en riels.

Dans le bus de la compagnie Giant Ibis que les touristes préfèrent, j'ai eu droit à un pain au chocolat ou chocolatine. Il avait la forme mais pas la saveur 😄

J'aime bien cette petite ville et ses environs malgré les ordures qu'on retrouve partout. C'est la ville visitée la plus sale. Dommage 😕

Bien entendu, beaucoup de touristes et d'étrangers à la retraite. À nouveau, comme à Dumaguete aux Philippines, un nombre impressionnant d'anciens avec de très jeunes cambodgiennes.

J'ai renoué avec mes longues marches. Ainsi, un circuit de plus de 12 km pour voir les marais salants.

Surprise car aucun monticule de sel et juste un couple qui travaillait. L'employée de l'office qui accueille les visiteurs m'a expliqué que les cambodgiens travaillaient tôt le matin. Cependant, j'ai un doute. Sur le nombre total de parcelles, j'estime à 1% celles où on pouvait voir le sel à la surface.

Seul un film était proposé pour lequel il faut payer 1$. Aucune exposition 😟

En chemin, malgré les ordures, de beaux paysages :

J'ai été étonnée de l'état délabré d'un temple avec le contraste de tombes neuves.

Le soir, comme partout en Asie, les lumières multicolores sont partout. Ici, ce sont des bateaux.

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Il y a peu de choses à visiter à Kampot.

Cependant, la visite gratuite de FarmLink vaut le détour.

Cette société a été fondée en 2006 par des expatriés européens pour exporter le poivre produit à Kampot par des familles d'agriculteurs. Actuellement, c'est un Français qui la dirige.

Ils centralisent la production d'une centaine d'agriculteurs et procèdent au traitement du poivre. Ils y ont ajouté le poivre long, le sucre de canne, la fleur de sel et la vanille.

Sur l'une des photos, on peut voir le tri du poivre et du sel. Leur travail est contrôlé. S'il n'est pas parfait, elles ne sont pas payées et elles doivent recommencer. C'est un travail hyper difficile avec une pince à épiler.

La vanille embaumait 😍

Des plants de poivrier. J'ai découvert.

J'ai été surprise de voir ce rond-point où trônait une réplique d'un durian car c'est le fruit star de la Malaisie. En consultant Internet, j'ai appris qu'il était cultivé dans la région de Kampot.

Sur les 2 photos du haut, on aperçoit un chien. Prudente, je n'ai pas insisté. C'était comique car il faisait le tour et se retrouvait à chaque fois là où je pensais monter les escaliers 😄

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Le départ pour Kep était prévu à 10h30 mais nous sommes partis une heure plus tard. On ne sait pas quand on part et encore moins quand on arrive 🤣

Un tuktuk, je l'appelle ainsi par commodité car dans chaque pays il existe plusieurs sortes de taxis autres que les voitures, m'a emmenée jusqu'à l'arrêt du bus.

Enfin, la mer 😄. Dommage, l'eau est marron comme en Malaisie 😕

Peu de singes et Celui-ci n'avait pas l'air content 😲

Les crabes non plus n'étaient pas contents, surtout ceux de mon assiette à midi et le soir ☺

Kep est réputée pour ses crabes bleus. Bien entendu, le plat à déguster en priorité est le 🦀 au poivre vert. Délicieux.

Au dîner, ce fut au tour du crabe au lait de coco et gingembre. Une merveille 😍

Comme j'étais au bord de la mer, voici des photos du coucher de soleil.

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Ce matin de bonne heure, de bonne humeur et à toute allure, je suis partie au marché aux crabes.

Une occasion pour vous montrer les jolies Cambodgiennes 😉 en même temps que les crabes d'un bleu étonnant.

Sur ce ponton, se trouvent également des cuisinières prêtes à cuisiner les crabes achetés.

Un peu avant midi, je me suis dirigée vers le marché aux crabes.

J'avais déjà mangé 500 grammes de ramboutans car le crabe de la veille ne m'avait pas remplie. Heureusement qu'il était accompagné de riz. Au passage, ce matin au lever j'étais contente de voir que mon ventre était presque redevenu normal 😄

Afin de payer le juste prix, et non le prix "touriste", partout j'ai pour habitude de ne pas me précipiter, de faire des repérages et de questionner les locaux quand ils achètent.

Une autre tactique qui marche bien aussi. Je m'éloigne sans être offusquée, si on me propose moi pour me retenir, à ce moment, je donne mon prix.

Mais revenons à mes petits crabes que j'ai achetés. J'écris "petits" pas par tendresse mais parce qu'ils sont réellement petits. C'est bien dommage car ils sur-exploitent leur pêche.

Mes 500 grammes de crabes payés 2,5$ ont été découpés vivants 😮. Ensuite, admirablement cuisinés pour 1$.

Vous comprenez pourquoi je n'ai plus envie de vivre en France, moi qui adore la bonne cuisine 😁

Le soir, rebelote mais cuits différemment. Exquis 🤭

En accompagnement, à ma demande, on m'a servi des nouilles avec une sauce très bonne. En effet, c'était frites ou riz au menu. Comme je suis gourmande et que je veux goûter à tout, sur le marché j'avais acheté des frites de patates douces et une gaufre fourrée à la noix de coco. Un bon jus frais de canne à sucre pour faire passer tout ça. Pas belle la vie 😆


Pour finir, une photo de... noix de coco 🤣

Hier, je vous expliquais que l'eau était marron. En voilà la preuve. Il faut noter qu'elle n'est pas aussi sale partout.

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Vous aurez la réponse dans les prochains jours car je vais y passer une semaine de vacances.

Certains vont s'étonner. Mais Michelle est en vacances toute l'année depuis qu'elle voyage 🤔

Détrompez-vous car voyager en mode backpacker exige du travail. Je concède que ce n'est pas ce que vous vivez en France. Cependant, cela nécessite de la préparation, de la concentration, des calculs, ... lorsque vous bougez tous les 2 jours en moyenne.

Étant donné que mon Workaway, c'est à dire ma mission de volontariat en échange du logement et de la nourriture n'a pas abouti, faute de réponse de l'association, j'ai décidé de m'installer sur Koh Rong Sanloem. Dès qu'on passe plusieurs jours dans un endroit, c'est un peu s'établir 😉

Avant d'arriver sur cette île, j'ai pris le bus. Sur la photo, on remarque que mon véhicule n'est pas tout confort. Cependant, je le préfère à celui utilisé par les Cambodgiens qui sont nettement moins en sécurité que moi 😱


La traversée de Sihanouk Ville était tellement déprimante que je n'ai pris aucune photo. Pour résumer, c'est une ville sans charme et en chantier. Des immeubles en construction mais pour la plupart, on s'interroge sur la date de fin des travaux 😄. Le pire, c'est l'impression d'être dans une ville chinoise car presque tout est écrit en sinogrammes.

J'ai pris un speed boat.

La traversée fût agréable surtout lorsque j'ai rejoint des femmes dont l'une devait avoir plus de 70 ans. C'est la première voyageuse que je rencontre plus âgée que moi. Ce fut l'aventure pour moi car j'ai peur de l'eau. Pourtant je me suis assise les pieds au-dessus de l'eau😄

Les paysages sauvages et l'eau sont prometteurs.

Et la vue de mon Hostel également.


Comme c'était la Saint Valentin, j'ai commandé le repas spécial que j'ai mangé seule mais peu importe. Quand je mange, je ne pense pas aux hommes 🤣

Spécialité de l'Hostel, on dort à l'extérieur sous des moustiquaires.

Pour information, une Française de 61 ans y loge.

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La nuit a été un peu mouvementée car un ou plusieurs moustiques ne se trouvaient pas du bon côté de la moustiquaire 😕


La journée par contre fut calme.

Une longue promenade sur la plage où j'ai lu.

L'avantage lorsqu'on voyage, c'est qu'il est possible de lire autant que l'on veut sans être perturbée. En ce moment, je lis Anna Karénine. J'adore les auteurs russes.


Une autre photo qui ne montre qu'un tiers de la plage.

Joli papillon peut être pas par la couleur mais par la taille😄

Je ne sais pas si vous pouvez vous en rendre compte 🤔

Le coucher de soleil vu de l'Hostel :

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Cette journée fut grandiose parce que la mer était de couleur turquoise.

À celà s'ajoute le fait qu'au cours de la seconde sortie, j'ai fait du snorkeling où je n'avais pas pieds et sans gilet de sauvetage☺

J'ai également nagé, toujours sans équipement, et testé ma réaction en m'arrêtant alors que mes pieds ne touchaient pas le fond. La peur m'avait toujours empêchée d'essayer.

J'ai également sauté du bateau. Là, ce fut laborieux. J'étais tétanisée alors que l'eau n'était pas profonde, en tout cas, j'avais pieds. Une fille m'a proposée de me tenir la main. Heureusement 😂. J'ai rencontré des personnes sympathiques, ce qui ajoute au plaisir éprouvé lors de cette excursion.

La sortie snorkeling a débuté à midi pour se terminer à 18h. Le programme incluait 3 spots, 2 heures sur une plage, Sunset Beach, et le coucher de soleil.


Admirez la couleur de l'eau 😍

Nous sommes passés devant mon Hostel.

Les plages au loin.

Nous avons fait du snorkeling dans les récifs vers Lazy Beach. Il reste encore de beaux coraux et quelle joie de nager au milieu de tant de poissons de tailles, de formes et de couleurs différentes.

Je n'ai pas vu Némo 😕 Par contre, j'ai pu à loisir observer de magnifiques poissons, notamment un avec les couleurs de l'arc-en-ciel.

Vraiment un coin de paradis sur terre 💓

Quel bonheur de nager dans une eau chaude, propre et tellement claire 😍

À noter qu'il n'y a pas de déchets lorsque les lieux sont inhabités.

Quoi de mieux qu'un superbe coucher de soleil 😉

Après le coucher de soleil, le ciel est toujours aussi beau.

À l'arrivée au ponton de M'Pay Bay :

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J'ai nagé là où je n'avais pas pieds.

Je me suis amusée à tester si je pouvais toucher le fond sachant pertinemment que j'étais suffisamment loin pour que ce ne soit pas le cas 😉. Trop forte 😝

Auparavant, je suis allée jusqu'à un village de pécheurs qui en réalité n'était pas accessible. En effet, des barbelés ont été érigés partout.

Pour atteindre cet endroit, j'ai marché sur une large route en terre. À mon avis, comme elle continue et qu'elle n'est pas indiquée sur le plan après le village, les Chinois vont investir dans le coin 😕

J'espérais rencontrer des animaux, voir des fleurs puisque c'est sauvage. À nouveau, comme dans d'autres pays, ce fut la déception. D'où l'absence de photos.

J'ai photographié la plage où je me suis installée pour lire mais côté jungle. Oui, d'accord, il y a des animaux 🤣

Une vue sur la jetée avec les enfants qui jouent au football.

C'est l'île des enfants et des chiens. Ces derniers ne sont pas agressifs et passent des heures à gambader sur la plage. Ils ont la belle vie comme moi 😉

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Le matin tôt je suis partie sur la plage et j'ai couru sur environ 2 km.

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas pratiqué le jogging. Depuis l'opération de ma grosse hernie discale 😢

Je n'ai pas eu de problèmes. Demain, je cours le double.

Qui dit journée sportive, dit natation en eaux profondes mais pas troubles 😁

J'y prends un réel plaisir 😍

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Étant donné que c'était ma dernière journée sur cette merveilleuse île, mes deux principales préoccupations ont été de lire et, bien entendu, de nager le plus longtemps et le plus loin possible, là où les profondeurs sont de l'ordre de 3 à 10 mètres, peut-être🤓

J'adore cette île qui va sûrement être sinisée dans la décennie, après le gros chantier à Sihanouk Ville.

Sauf, sauf...

qu'il y a d'innombrables mouches de sable et un peu de moustiques.

Tous les animaux sont mes amis.

Sauf, sauf...

les sand flies. Elles piquent et surtout démangent au point de me tenir éveillée la nuit. 😵.


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Cette journée fût celle des secousses.

Les meilleures choses ont une fin, ou comme le dit le proverbe japonais : Quand la lune est pleine, elle commence à décliner. 😄

Pour information : j'ai recherché l'équivalent en khmer. Je ne l'ai pas trouvé. Je vous soumets à la place un proverbe cambodgien : Les semis pompent la terre, la femme épuise l'homme. 🤨

Ceux qui comprennent auront l'amabilité d'instruire les autres lecteurs et la rédactrice de ce blog. Merci.

A propos, j'étudie la possibilité de travailler sous le statut d'auto-entrepreneur, avec ses avantages et ses défauts, dans le domaine de la relecture et de la rédaction.

Dès demain, je vais m''attacher à écrire sans faute et en employant le mot juste.

Des milliers de riels sont encore à gagner lors du jeu quotidien.

Le lecteur qui découvre plus de 3 fautes, de quelle que nature que ce soit, remporte le gain. 🤑

Le port aux eaux calmes

 

Après trois quarts d'heure d'attente, un petit hors bord, sans logo alors que celui de l'aller était aux couleurs de la compagnie, nous a embarqués.

Il a continué tout droit à une vitesse impressionnante sans marquer d'arrêts.

Pendant presque la totalité de notre trajet, nous avons sauté sur notre siège autant de fois que le pilote passait une vague. Lorsqu'il coupait les gaz, c'était le moment où il fallait bien se cramponner au dossier devant soi. 😁

Pourtant les vagues ne semblaient pas énormes 🤔

Amarré au loin dans le port principal de Sihanoukville, il me semble avoir reconnu le navire de croisière duquel ont débarqués les 2 220 passagers.

Quant aux 747 membres d'équipage et les 233 passagers restants, leur débarquement est proche si ce n'est.déjà fait. Le paquebot de croisière Le Westerdam s'est vu refuser 5 ports étrangers en raison du Coronavirus. Il n'y eut aucun contrôle à la sortie du bateau alors qu'une dame a été dépistée positive en Malaisie lors de son arrivée dans ce pays.😮

J'ai eu l'occasion de parcourir, en TukTuk, les artères de la ville. Que ce soit la ville ou la proche banlieue, tout est commencé, à savoir immeubles, hôtels et casinos principalement. Rien n'est terminé.

Je me demande si la ville va être sous le contrôle des investisseurs chinois qui font ériger des centaines de bâtiments pour lesquels je doute du taux de remplissage des hôtels, restaurants et casinos.


Les routes ne sont pas carrossables. Je n'ai jamais autant sauté sur la banquette d'un taxi deux-roues ou tricycle.

Arrivée à mon hôtel et non Hostel 😉, je me suis reposée vers la piscine. Ensuite, c'est censuré 🤬


Au premier plan, jambe avec piqûres de sand flies

Un joli coucher de soleil et une Happy pizza pour me remettre de toutes ces secousses 😁

Je me demande si tous mes soleils couchants ne subissent pas l'effet "3 caméras" de mon smartphone. En effet, j'ai rencontré une backpackeuse qui m'a montré des photos des siens magnifiques car elles reflétaient la réalité.

Je crois que je suis partie dans ce tour d'Asie pour, entre autres, assister à des levers et couchers de ☀😍 que je ne voyais plus en France. Plaisir simple.

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Je suis revenue coucher à Kampot car Rachel, qui avait accepté ma demande de volontariat dans sa fondation, a enfin répondu.

Cependant, j'appréhende. Je subodore des péripéties 🤨

J'ai marché jusqu'à la gare qui est excentrée.

Quelle ne fut ma surprise lorsque je l'ai aperçue. Une très petite gare 😃

Et les rails 😁 une seule voie pour les trains qui circulent sur 3 jours. Il s'agit de la ligne qui relie Sihanoukville à Phnom Penh.

Étant donné que la journée n'a pas été palpitante, je vais discourir sur les chiens qui vivent dans les pays visités.

Je suis très étonnée par tous les graves accidents qui surviennent en France actuellement 😨.

Jusqu'à présent, aucun chien ne m'a touchée. La pire situation connue fût celle d'une meute d'une dizaine de chiens dont le leader avait décidé que je n'approcherai pas de la plage de la petite île d'Apo aux Philippines.

En général, avec les chiens je trouve un terrain d'entente. Je les contourne au maximum sans les regarder et en continuant mon chemin d'un pas régulier.

J'ai noté que les canidés de Koh Rong Sanloem sont joueurs et n'aboient pas alors qu'à Kampot, outre les chiens enfermés, certains grognent, voire jappent sans toutefois devenir effrayants.

La dangerosité d'un chien, selon un vétérinaire comportementaliste, doit être corrélée à sa lignée, sa socialisation, son éducation et ses relations dans le foyer. J'en déduis hâtivement que ce sont les êtres humains qui rendent l'animal agressif 😉


4 chiens sur la photo dont 2 devant la poubelle verte.
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Je reprends la tenue du blog que j'avais mis de côté car il me fallait économiser mon forfait téléphonique.

En effet, l'endroit où j'ai effectué une semaine de volontariat ne disposait pas de la Wi-Fi. Il faut avouer également qu'ensuite, j'ai eu d'autres préoccupations, à savoir trouver des revenus complémentaires 🤓

J'ai donc travaillé, en échange du logement uniquement, pour la Red Road Foundation.

Comme nombre d'hôtes, la Fondation exploite un peu les volontaires qu'elle accueille. À la limite, je n'ai presque rien économisé alors que c'est mon objectif principal.

J'ai dû payer une partie du Tuktut que j'ai partagé avec une étrangère qui souhaitait uniquement visiter les lieux qui se situent à une vingtaine de kilomètres au nord de Kampot. Bien entendu, au retour, j'ai réussi à ne débourser que la même somme car c'est Sara, la Maman de la famille qui loge sur place, qui m'a ramenée à Kampot sur son scooter. Le trajet dure 40 minutes. Je vous laisse imaginer l'état des routes 😄

À ma charge également les repas que j'ai décidé de prendre avec Bong Da et sa famille. J'ai fait ma BA. Ainsi, ils gagnent un peu argent. Il ne faut pas oublier la location des draps et les bonbonnes d'eau. Le travail dure 5 heures par jour sans journée de repos. Logiquement, les volontaires obtiennent 2 jours.

Cependant, je ne regrette pas mon séjour qui a été agrémenté par le perpétuel sourire de Sara.

Cette femme est extraordinairement zen avec ses 3 enfants dont un bébé de 9 mois.

D'autre part, j'ai succombé au charme des enfants dont la présence est nombreuse le week-end. Ils assistent à des cours d'anglais dans l'école créée pour eux par la Fondation.

Je ne pensais pas rester mais le plaisir que j'ai éprouvé en restant une bonne heure avec eux m'a fait changer d'avis.

Outre, une économie pratiquement nulle, l'attitude de la responsable ne m'incitait pas à rester. Au cours de la semaine, après lui avoir envoyé un message lui demandant de mettre rapidement à notre disposition des bottes, des vêtements et lunettes de protection lorsque nous travaillions avec les bouteilles de verre, tant pour les récupérer dans un tas qui était là depuis 3 ans que pour les découper, elle m'a répondu par un non catégorique sur un ton irrespectueux. Les joies du volontariat 😁



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Le moringa : on a ramassé les gousses sèches dont a extrait les graines. Je vous renvoie vers Internet pour en savoir plus sur cet arbre étonnant. À la Fondation, elles sont destinées à produire une huile.

L'école : un endroit magnifique qui a été construit avec des bouteilles. Nous avons découpé des bouteilles. Après les avoir lavées, nous les assemblions avec du scotch.

Briques de plastique : les petites bouteilles sont remplies au maximum de déchets plastiques. Elles sont ensuite paquetées, puis compressées dans une machine rudimentaire. Utilisées pour les murs qui sont enduits d'un mélange de terre.

C'est ainsi que des maisons, des bâtiments peuvent être construits sans beaucoup de frais avec des matériaux en abondance. Le plastique en effet jonche les sols à la ville comme à la campagne. C'est vraiment l'idée du siècle 😍