Carnet de voyage

Freedom around the world

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Un voyage à la découverte de paysages grandioses, d'activités hors du commun et de cultures absorbantes...
Juillet 2018
30 semaines
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Publié le 23 octobre 2018

Avant même d'atterrir, la cordillère des andes se dessine derrière mon hublot comme une '' petite'' chaîne de montagnes. C'est en fait la plus longue au monde, composée de volcans et de montagnes sur une longueur totale de 7000 kms. J'arrive plein d'entrain au sud de la Patagonie à El Calafate. C'est ici que se trouve l'un des plus impressionnant glacier au monde. Le Perito Moreno est unique en son genre. Alors que la plupart tendent à se rétracter, celui-ci est en constante expension d'environ 2 mètres par année. Il termine sa course dans le lac Argentino où ses falaises peuvent atteindre jusqu'à 70 mètres. Ses dimensions sont impressionnantes et permettent différentes activités.


Àpres avoir essuyé un refus due à un temps défavorable en Nouvelle-Zélande, je décide de prévoir une excursion sur celui-là. Nous partons tôt le matin en direction du parc national des glaciers où une première demi-heure à l'observer nous attend. Le site est très bien aménagé et les passerelles nous rapprochent très près, de quoi en prendre plein les yeux. Ce monstre de glace est en perpétuel mouvement ce qui provoque l'effondrement régulier d'énormes blocs dans un grondement assourdissant. Le spectacle est magnifique.

Nous allons prendre le bateau qui va nous emmener rejoindre la rive ouest, là où nous commencerons à marcher. Nous nous rendons compte de sa taille quand le bateau passe assez près de ces murs, habillés de nombreuses nuances de bleus. On débarque et on le longe jusqu'au lieu où les accompagnateurs nous équipent de crampons. Et nous voilà partis sur les traces du guide. Nous croisons des lacs d'un bleu profond, des rivières ou nous pouvons remplir nos bouteilles avec de l'eau extrêmement pure et des crevasses dans lesquelles ils ne vaudrait mieux pas tomber. Nous arrivons à la moitié de sa largeur à environ 2 kilomètres du rivage. Le guide nous apprend que la profondeur du glacier à cet endroit est d'environ 500 mètres. Sur le retour, nous croisons le seul organisme à être capable de survivre dans cet environnement si hostile (dont j'ai oublié le nom, désolé, mais j'ai une photo pour sauver le coup 😉). Se retrouver sur ce géant de glace est une expérience inoubliable que je recommende à tous. L'équipage du bateau nous sert un whisky glace sur le retour avec un glaçon provenant du glacier. Une fin parfaite pour une journée de rêve.

Le point le plus au sud de mon voyage s'éloigne. Je remonte de seulement de 200 Kms jusqu'au petit village d'El Chalten. Surnommé ''la capitale de la randonnée'' dans le monde entier, il dispose d'une position stratégique pour découvrir les quelques plus beaux sommets des Andes ainsi que de nombreux glaciers. Il est aussi possible d'atteindre la 3ème plus grande calotte glacière au monde, derrière celle de l' Antarctique et du Groenland qui sont les plus gros réflecteurs de lumière solaire indispensables pour réguler la température de notre belle planète. Les circuits pour atteindre cet endroit magique, situé à la frontière avec le Chili, nécessitent plusieurs jours de marche et un porte monnaie bien rempli (ce dernier me pose problème à ce niveau là du voyage 😢 je me le réserve pour une prochaine fois). Le Fitz Roy et le Cerro Torres sont les attractions far. Il s'agit de deux pics rocheux ayant des caractéristiques inhabituelles. Tous les chemins de randonnées partent au sein même du village et vous font voyager à travers ces paysages uniques.


Je démarre par le Cerro Torre avec une française rencontrée la veille. 10kms qui démarrent sous quelques flocons de neige et qui très vite, se transforment en mini tempête. Nous ne nous décourageons pas. Par chance, le temps s'améliore au fur et à mesure pour laisser place à un beau soleil accompagné de peu de nuages. Nous arrivons à notre objectif après 4h d'efforts. Une jolie vue nous attend avec le Cerro Torre dressé en retrait du lac, dont la couverture nuageuse se résorbera jamais entièrement, mais nous laissera quand même de quoi nous extasier. Nous contournons le réservoir pour jouir d'une vue plus dégagée sur le glacier. Une mise en bouche très encourageante... !

Une journée repos à arpenter les brasseries artisanales qui fleurissent à tous les coins de rues, ainsi que quelques spécialités locales comme des confiseries ainsi que le maté. Cette boisson, dont les argentins raffolent et passent leurs journées à boire, qui ressemble fortement au thé. L'agneau de Patagonie est reconnu pour sa tendresse. Je termine ma journée par un bon restaurant où j'aurai la confirmation que sa reputation est bien fondée, avant de reprendre le ''travail'' 😁.

Mon prochain but est d'atteindre une belle vue du Fitz Roy. Le départ me semble assez facile avec une légère pente très abordable jusqu'à la dernière partie. Au départ d'un campement, le chemin de corse. Une heure pour parcourir un seul kilometre sur un terrain chaotique. Des parties enneigées ou glacées se font de plus en plus présentes. J'atteins le haut de la dernière colline dans 15 cms de neige. Le temps est splendide. Je me retrouve en face du lac gelé avec le fameux Fitz Roy qui le surplombe. Les photos me donnaient envie de venir mais le voir de ses propres yeux est incomparable. Ce spot fait parti des endroits que l'on ne voudrait jamais quitter.

Le dernier jour je rencontre un mexicain un argentin et 2 américaines avec qui je partagerai le plus beau des treks. En plus de me faire progresser en espagnol (il y a beaucoup de boulot..) , ce trek me permet d'apercevoir tout le massif autour du village jusqu'au lac Viedma au loin, le 2ème plus grand du pays. 4 heures pour monter 1000 mètres de dénivelés. Ça sera la plus belle journée de la semaine, plutôt cool pour apprécier ce panorama. Nous déjeunons en face de ces deux pics dans une ambiance bon enfant et imortalisons ce moment avec une photo de groupe.

Chaque point de vue est différent des autres et vaut le coup de s'y attarder pendant des heures. J'ai découvert des trésors que j'imaginais beaucoup moins spectaculaires. El Chalten représente une escale obligatoire pour quiconque voudrait découvrir la Patagonie.

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Publié le 8 octobre 2018

Après un mois exceptionnel au Pérou, j'atterris aujourd'hui à Buenos Aires. La capitale de l'argentine est une immense métropole d'environ 17 milions d'habitants qui a vue naître le tango dans ses quartiers populaires. La situation économique du pays est très particulière. La dévaluation du pesos argentin depuis plusieurs années entraîne une inflation très importante. Les argentins n'ont plus aucune confiance en leur monnaie et ont développé un marché parallèle d'échange de devises qui avantage les touristes comme moi. Contrairement à tous les autres pays que j'ai traversé, il est plus avantageux d'arriver en Argentine avec son budget complet en dollars (ou en euros, mais le dollar est plus recherché) en poche et de faire changer son argent au marché ''bleu''. Les taux sont nettements plus intéressants avec ces échangeurs ambulants plutôt qu'avec une banque ou un bureau de change. Une fois surmonté l'appréhension de vous faire arnaquer, vous voilà paré pour découvrir ce pays un peu plus aisément.


Je commence la visite par le marché artisanal du quartier San Telmo. Des centaines de stands se succèdent et proposent d'innombrables articles en tout genre. Ils sont ponctués d'artistes, de chanteurs, de musiciens, de marionnettistes etc.. qui ambiancent tout ce petit monde. Une atmosphère tout en musique qui donnera le ton des prochains jours.

J'enchaîne par un des plus vieux quartiers de Buenos Aires, La Boca. Connu pour sa passion dévorante du football, le quartier comporte le mityque stade Bombonera, le siège de '' la Boca Junior'' (l' équipe de foot). Trois rues se distinguent. C'est ici même que le tango a commencé à se populariser ainsi qu'en Uruguay, de l'autre côté de l'estuaire du Rio de la Plata, dans les années 1900. Les bâtiments sont colorés. Les restaurants proposent des spectacles de danse pour les touristes venus prendre un verre en terrasse. Les petites ruelles sont pleines de boutiques souvenirs plus exotiques les unes que les autres. Un endroit très agréable pour se détente et grignoter une spécialisté locale. Contrairement au peruviens ayant un régime alimentaire très banal composé de pommes de terre, de frites et de patates (j'exagère, mais à peine), les argentins ont eux énormément de délices culinaires à proposer. Je me laisse tenter par un choripan. Une simple saucisse de chorizo dans du pain avec des sauces plus ou moins picantes. Rien à voir avec ce qu'on peut trouver chez nous. La saveur est imcomparable avec ce que j'ai goûté auparavant. Une merveille !

Le lendemain, petite journée repos ou j'irai visiter un lieu peu banal, un cimetière. Le cimetière recoleta un peu excentré du centre-ville avec d'immenses memoriaux qui habitent les défuns de grandes familles. J'ai été surpris d'apprendre que l'un des petits fils de Napoléon, entre autres, reposait en ce lieu. Les tombes de certains anciens présidents argentins ainsi que des personnalités importantes sont aussi présentes ici.

Le 3ème jours, je décide de retourner dans les rues vivante de La Boca. Je retrouve mon choripan que j'agrémente cette fois avec un verre de Malbec, un des plus fameux vin rouge argentin. Très déçu du goût de celui-ci (je soupçonne le restaurant de mélanger les fins de bouteilles car le goût était vraiment immonde), je cherche un endroit un peu plus haut de gamme pour vraiment apprécier les produits d'exeption du pays. Au bord des quais se trouve l'un des très bons restaurants de Buenos Aires. Entouré de la haute société Argentine, je deguste une pièce de bœuf... avec cette fois-ci un vrai Malbec ! La qualité est à la hauteur de sa réputation. Le bœuf est super tendre et rappelle celui du Japon, et le vin est excellent. Un repas de grand chef pour un prix derisoire.

Ensuite, je tenais à voir une milonga avant de quitter la ville, alors je clôture la soirée par un spectacle dans une salle exempte de touristes. Une milonga est une grande soirée dont la plupart des invités sont des danseurs et partagent leur passion en s'invitant à danser à tour de rôle. Pour être honnête j'étais déçu car je pensais voir un spectacle de danse professionnelle mais finalement, cette soirée m'a permis de m'imerger dans cette culture en les regardant interagir entre eux.

Cette capitale est une des rares à valoir la peine de s'y attarder. Les argentins sont des gens gentils avec des coutumes biens à eux qui ne demandent qu'à être découvertes par le plus grand nombre. Je reprend l'avion direction l'une des plus belles régions du monde, la Patagonie.

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Publié le 29 septembre 2018

Une nuit entière de bus pour rejoindre la dernière étape du Perou toujours plus au sud, Arequipa. J'arrive dans cette nouvelle ville avec le couple de français rencontré pendant le trek du Salkantay. Loic et Cécile ont prévu de se poser quelques jours ici avant de continuer leur voyage en Bolivie. Nous partons errer dans les rues autour de la Plaza de Armas avant de découvrir le Monastère Santa Catalina. Cette ancien couvent de la taille d'un petit village (d'environ 20000 mètres carrés, quand même ! ) à été édifié en 1579 et accueillait uniquement des religieuses (environ 500) de familles espagnoles fortunées. La visite est passionnante. Les murs, peints dans un rouge et bleu très prononcés offrent une âme à ce village désert. La plupart des pièces se ressemblent et comportent toutes les commodités nécessaires pour ses habitantes: une cuisine, une chambre et un coin pour les esclaves qu'elles ramenaient avec elles. Après avoir payées une importante Dot, ces nonnes consacraient leurs vies entières à la religion. Nous apprenons avec surprise que plusieurs dizaines de sœurs occupent toujours les lieux. Nous finissons la soirée autour de quelques bières dans un roof top près de la plaza de armas.

Le lendemain nous nous retrouvons en fin de journée pour chercher un point vue sur cette ville entourée d'immenses volcans. Nous trouvons un mirador à une dizaine de kilomètres au sud. Le coucher de soleil nous dévoile de belles couleurs sur les montagnes environnantes.

C'est ensuite le moment où nos routes se séparent. Encore de belles rencontres, toujours trop courtes à mon goût ! Je repars seul vers de nouvelles découvertes.


Àpres s'être reposé quelques jours, un nouveaux trek m'attire dans la région. A 3h de route du centre ville se trouve le 2ème plus grand canyon au monde (le 1er est juste à côté mais je n'aurai pas la chance de m'y aventurer ! ). Le canyon del colca, toutefois moins impressionnant que le grand canyon aux USA, détonne par ses dimensions. Avec une profondeur de 3270 mètres, il s'étend sur une centaine de kilomètres et fait partie des attractions les plus prisées du Perou. Contrairement à l'aridité de celui situé en Arizona, Colca a un climat différent qui permet, à la végétation d'exister, ainsi que l'exploitation des parcelles pour produire des fruits et légumes. En effet, le canyon est habité. De nombreux villages s'étalent dans ce gouffre et vivent de leurs cultures et plus récemment du tourisme. L'agencement des parcelles cultivables en '' andenes'' (terrasses) rend la vue étrange mais très esthétique. Elles ont été construites pars les Indiens Colluhuas, une civilisation plus ancienne des Incas d' environ 1000 ans.

Àpres un réveil à 3h du matin et 3h de bus plus tard, nous arrivons près de la ville de Chivay sur un des bords du canyon. Nous nous arrêtons une demi heure pour admirer le vol des condors qui occupent les lieux. Ces oiseaux (pas très beaux de près) sont très proches des vautours avec une envergure qui peut aller jusqu'à 3 mètres. Le site accueille beaucoup de touristes venus admirer le balais matinal de ces créatures.

Nous repartons vers Cabanaconde où le départ pour le cœur du canyon nous attend. Je fais connaissance avec le groupe avant d'attaquer la descente. Environ 1000 mètres de dénivelé jusqu'à la rivière en fond, sur un chemin sinueux qui nous rappelle que nos genoux sont fragiles. Contents d'être arrivés, une petite pose s'impose avant de repartir jusqu'au village où une famille nous préparera les repas et nous hébergera pour la nuit. Avec une moyenne de 4h de marche par jour, nous profitons des après midi pour apprendre à se connaître et discuter principalement de voyages. Un américain est au milieu de son tour du monde et un couple d'Alaskains vient de partir pour 6 mois en Amérique du sud. Les échanges sont agréables et se terminent autour d'une bière (ou deux).

Le lendemain nous parcourons l'intérieur, vers l'aval de la gorge en se faisant bercer par les connaissances du guide. Il nous apprend notamment que la couleur du Powerade rouge (célèbre boisson énergisante) est créée à partir d'un parasite vivant sur un cactus péruvien. Son sang, de couleur rouge très prononcée, peut être dérivé en orange en y ajoutant de l'acidité comme du citron et est aussi utilisé pour colorer la laine d'alpaca et certains tissus. Il est exporté au Chili et ensuite dans le monde entier pour ses nombreuses vertus. Il nous montre aussi un arbuste qui contient une sève laiteuse si acide qu'elle peut nous causer de graves démangeaisons si elle entre en contacte avec notre peau. Nous nous rendons compte que cet arbuste se trouve partout le long des chemins que nous emprunterons. Après 3h de marche nous atteignons un panorama sur une nouvelle partie du canyon. Plus bas, nous pouvons observer un oasis avec de la végétation et même quelques piscines. C'est là que nous passerons la nuit. On se baigne et on se détend. Nous devons être en forme pour le lendemain.

Réveil à 4h pour attaquer la montée jusqu'au point de depart. Nous démarrons en pleine nuit ce qui nécessitera entre 2h et 3h d'efforts en fonction des personnes du groupe. Le lever de soleil sur les montagnes est magnifique. Plus on monte, plus on aperçois les hauts pics environnants. L'arrivée est un soulagement pour tout le monde. On repart pour Arequipa en s'arrêtant voir un troupeau d'Alpacas à environ 5000 mètres d'altitude.

Beaucoup moins physique que le Salkantay, ces 3 jours m'auront fait découvrir une nouvelle fois des paysages inoubliables dans ce pays aux milles facettes. Je rentre sur Lima en attendant mon avion qui m'enverra découvrir de nouveaux horizons insolites.

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Publié le 25 septembre 2018

C'est l'une des 7 merveilles du monde moderne que je vais atteindre à la fin de 5 jours de trek intensifs. Le matchu picchu est aussi la raison pour laquelle j'ai inclus le Pérou dans ma liste de voyages.


Je décide de le rejoindre par le Salkantay trek. C'est un tracé qui requière une certaine condition physique à cause des importants dénivelés durant les 5 jours.

Le 1er jour, les présentations s'engagent. Le groupe semble plutôt agréable avec plusieurs nationalités représentés dont 2 français, 2 québécoises, 2 néerlandais, 2 Luxembourgeois, 2 chiliens et 3 Américaines. Les premiers contactes sont de bons augures pour la suite des événements.

Àpres 2h de bus, nous attaquons ce qui sera finalement une journée de 8h de marche. Nous traversons une jolie vallée avec d'énormes montagnes qui nous entourent. On se rend très vite compte que l'on se trouve à plus de 3500m d'altitude. Le souffle court, une barre dans la tête et les jambes qui fatiguent à une vitesse vertigineuse. Les feuilles de coca seront toujours à portées de mains. Nous arrivons dans une petite plaine qui sert de refuge pour la nuit. Le repas est digne d'un grand restaurant (Peruvien) et les quantités sont amplements suffisantes. Nous finissons de manger à 15h mais ma journée n'est pas terminée. Un glacier et son lac se trouve à 2h de marche sur un terrain très pentu. Le decor valait, encore une fois, largement les efforts entrepris pendant la montée. On admire le paysage pensant une petite heure avant de revenir à notre camp de base.

Le 2ème jour, nous attaquons directement l'ascension pour rejoindre ce qui sera le point le plus haut du voyage à 4630 mètres. L'acclimatation du 1er jour nous permet de grimper avec beaucoup plus de faciliter que nous le pensions. Dès le départ nous avons la chance d'admirer le sommet enneigé qui a donné son nom au trek, le Salkantay. C'est un glacier qui culmine à 6271 mètres de hauteur. Il nous offre un paysage grandiose. Plus on s'en rapproche, plus on se rend compte de la taille de la bête. L'arrivée au sommet est une fierté pour la troupe. On immortalise le moment avant de le contourner et rejoindre le prochain camp à environ 1000 mètres en contre bas.

L'emplacement de camping marque la délimitation avec un nouveau climat. Le 3ème jour, nous descendons encore et encore jusqu'à s'immerger dans la '' haute jungle''. Une forêt presque tropical où l'humidité mélangée à la chaleur augmentent la difficulté. Le décor est complètement différent de ce que l'on a connu les deux premiers jours. Après être arrivés au niveau d'une rivière en fond de vallée, nous la longeons sur un chemin très étroit, parfois à flan de falaise. Les sommets enneigés disparaissent petit à petit derrière nous laissant place à une végétation dense. Nous aurons la chance de nous baigner dans la rivière avant de retrouver le 3ème camping, où nous arrivons vers 1h de l'après-midi. Je profite du temps libre pour rattraper les réveils à 5h du matin auxquels je ne suis pas habitués. Les esprits se décoincent et les soirées sont de plus en plus animées et agrémentées des histoires du guide qui nous en apprend tous les jours sur sa culture et les légendes qui se répandent depuis des siècles entre ces montagnes.

4ème jour, nous partons aux alentours de 8h pour gravir la montagne sur laquelle nous avons dormis la veille. 700 mètres de dénivelé positif pour atteindre la crête. Une surprise de taille nous attend. Nous nous trouvons devant un magnifique panorama sur cette nouvelle vallée et apercevons le Matchu picchu au loin. Le moment est magique, on en prend plein les yeux. Après un long moment à profiter de la vue, il faut maintenant redescendre de l'autre côté. 600 mètres de dénivelé négatif sur un chemin très raide qui se rend au départ du fameux ''perutrain''. Le train dépose des milliers de voyageurs par jour à aguas calientes, la ville la plus proche de la citadelle. Je décide de marcher le long des rails. Un bonus de 11kms que je ne regretterai pas au vue des paysages traversés. J'ai enfin la chance de profiter d'un bon lit pour être en forme lors du grand jour !

Bon, pour ''être en forme pour le grand jour'' on repassera.. Réveil à 4h pour patienter plus d' une heure à l'arrêt des bus qui nous emmènent dans la montagne. Cette réserve tellement convoitée est le symbole du Pérou et de la culture Inca. C'est l'une des dernières ruines de cette civilisation découvert par les conquistadors espagnols. Sa situation géographique en ai la raison. Perdu dans la province d'Urubamba, elle est intéressante pour les paysages qui l'entourent et pour sa bonne conservation. Le site a été mis en lumière à partir de 1911. Il recevait des cérémonies religieuses importantes pour l'époque où habitaient environ 800 personnes. Son nom n'est pas celui d'origine. On utilise aujourd'hui celui de la montagne Matchu Picchu sur laquelle il siège.

L'arrivée est nuageuse mais je distingue déjà des parties du site. C'est incroyable de se trouver dans un lieu qui renferme tant d' histoire. Une visite de 2 heures très appréciée pour découvrir les particularités du site, comme par exemple qu'il ait été très probablement administré par une femme. Ensuite je me dirige, avec les 2 canadiennes au sommet de la montagne Matchu Picchu. Nous pensions que ce serait une balade de santé jusqu'à ce qu'on tombe sur le nombre de marches que constitue cette '' galère ''. 2670 escaliers de 35 cm de moyenne nous mènent vers une des meilleures vues de cet ancien village Inca. Finir les 5 jours par ça nous vide de toutes nos énergies. Après les avoir redescendue, nous en ajoutons environ 1500 de plus pour retourner au village. Des bains chauds et un massage des jambes seront indispensables avant de retourner à Cusco.

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Publié le 21 septembre 2018

Ma route vers le sud se poursuit. La nouvelle et très courte étape est Nazca. Très populaire, la région se distingue par le nombres de geoglyphes, de formes et de tailles complètement différentes, étalés sur de grande surfaces. Pour les observer, il y a qu'une solution: les survoler. À la sortie de la gare, je suis accosté par les agences qui proposent ces excursions. Pas le temps de défaire les bagages, il m'emmène directement à l'aérodrome. C'est partie pour 30 minutes de vol. Le pilote nous secous dans tous les sens pour qu'on puisse admirer les dessins des deux côtés de l'appareil. Ça en valait la peine. Le paysage est superbe. La ville avec les montagnes, le tout divisé par la panaméricaine qui coupe une des figures en deux. Il y a les dessins représentant des animaux ou des figures humaines mais aussi de grandes figures géométriques. Encore un mystère Péruvien qui laisse courir des tonnes de superstitions à son propos. Elles auraient été créés par les Incas pour être vus par les divinités dans le ciel.

Le soir même, je reprend un bus pour cette fois-ci, me rendre dans le centre du pays au millieu des sommets. La ville de cusco se trouve à environ 3400 mètres d'altitude. Les activités sont nombreuses dans la région, je m'installe pour une grosse semaine.

La ville est immense. Elle occupe toute la place disponible de cette petite vallée, allant même jusqu'à empiéter sur les montagnes qui l'entourent. Et surtout, ça sera la première ville du Pérou esthétiquement très belle. Je me balade au moment ou les lumières disparaissent petit à petit et laissent place aux éclairages et aux feux d'artifices qui ont lieux tous les jours ici. L'ambiance est festive, le centre-ville est très touristique. De la musique surgit de nombreux établissements et offre une atmosphère joyeuse. Je rencontre assez vite du monde pour profiter de la vie nocturne. Une soirée qui se finira tard dans la nuit dans les rues bondées de Cusco.

Àpres s'être bien amusé, je retourne à mes découvertes. Les abords de la ville sont chargés d'histoire et de ruines de la civilisation Inca. L'une d'elle est sacsayhuaman. Si le nom reste imprononçable, le site est en assez bon état et nous montre le savoir faire de cette étonnante civilisation. Des gros blocs de pierre qui s'emboîtent parfaitement, sans ciment, et qui résistent aux caprices de la nature depuis le 13ème siècle. Comment sont-ils parvenus à tailler, déplacer et mettre en place ces énormes rochers avec les moyens qu'ils avaient à l'époque? La encore les spéculations sont nombreuses mais ne permettent pas de connaître avec certitude ces énigmes du passé.

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Publié le 14 septembre 2018

Mes attentes sont nombreuses pour ce 1er pays d'Amérique du sud. Le Pérou, berceau de la civilisation Incas à tellement d'activités, de sites historiques, de ruines, de paysages différents qu'il faudrait au moins 6 mois pour profiter de toutes ses richesses. Je n'en ai qu'un seul de disponible, je vais essayer de le rentabiliser au maximum.


J'atterris à Lima, la capital, qui comme souvent dans ces pays en voie de développement, n'a pas grand chose à proposer, seulement quelques sorties culturelles qui ne me correspondent pas. Les bus sont spacieux et ont un prix très attractif, je me déplacerai uniquement de cette manière ici. 3h de ces fameux bus plus tard, je me retrouve à Paracas. Un village au sud de Lima, qui permet d'accéder à la réserve national de Paracas et aux Îles Balestas.

Je réserve une sortie en bateau de bon matin. Nous n'étions pas encore sorti du port que des dauphins se mettent déjà à suivre l'embarcation. Un quart d'heure plus tard nous atteignons, ce qui est encore de nos jours, une des grandes énigmes de notre planète, le chandelier de Paracas. C'est en longeant la côte Nord de la péninsule que nous nous retrouvons nez à nez avec ce geoglyphe tres étrange. Une forme de chandelier creusé dans le sable de la dune qui le loge. Il est impossible de le dater mais on dit qu'il serait vieux d'environ 2500 ans. L'explication qui affirme que la dune protège cette figure du vent et l'empêche donc de se recouvrir de sable est difficile à croire. Les mythes vont bon train à son propos mais en réalité, personne ne sait vraiment qui l'a créé, quand et pourquoi.

On reprend la mer en direction des îles cette fois ci. Ce n'est pas pour profiter des plages de sable blanc mais plutôt pour observer la faune qui les habite. Des milliers d'oiseaux migrateurs nous font l'honneur de nous escorter. Ces îles sont devenus une véritable réserve ornithologique au fils du temps où cohabite une multitude d'espèces d'oiseaux marins, des otaries et même des manchots. Le tour est vraiment intéressant, le guide nous en apprend beaucoup sur la faune et sur l'exploitation de ses îles pour en extraire le guano. Un substrat qui résulte de l'accumulation de fientes d'oiseaux, de chauves-souris, et qui est de nos jours, toujours utilisé comme engrais, surtout dans l'agriculture biologique.

L'après midi je loue un vélo et me lance à la découverte de la réserve. Un tour rapide le long des falaises et des plages suffira. Les paysages sont sympathiques mais pas au point d'y passer une journée entière.

De nouveau 3h de bus pour atteindre la ville d'Ica un peu plus au sud. J'ai voulu m'arrêter ici une journée pour découvrir une nouvelle discipline de glisse, le Sandboard. Le principe est le même que le snowboard mais sur le sable. Ica est situé en plein désert (comme une grande partie du pays est très aride, notamment la région côtière, les forêts ne se bousculent pas) et à la chance de posséder un oasis au milieu d'immenses dunes de sable clair. Je garnis l'activité sandboard avec un tour en buggy qui aura non seulement le mérite de me divertir et surtout m'évitera de remonter les dunes à pieds... Étant le seul garcon à bord, je vous laisse imaginer les cris incessants des 7 filles présentes. Un vrai bonheur 😒. Passé ce léger désagrément, on profitera du désert jusqu'au coucher du soleil et j'aurai la chance de m'initier à cette discipline surprenante. Les sensations sont proches de celles à la montagne. Il manque toutefois les remontées mécaniques pour populariser ce sport.

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Publié le 9 septembre 2018

Je décolle pour l'un des pays les moins connu d'Amérique central, et le seul, étant une ancienne colonie britannique, le Belize. Un tout petit territoire, coincé par le Mexique, le Guatemala et la mer des Caraïbes, qui joui d'une situation géographique de choix au centre des Amériques. Il renferme des ruines de la civilisation Mayas qui valent presque celles du Mexique, ainsi que des spots de plongées pour amateurs et professionnels de la discipline. L'un d'eux est le '' GREAT BLUE HOLE'', une immense cavité ronde de plus de 120 mètres de profondeur entourée de récifs de coraux qui détonne par son périmètre tracé au compas. Je n'ai hélas pas plongé là-bas pour une question de budget.


Un nombre incalculables d' îles de sable blanc entourées d'une eau turqoise appartient à ce pays. Elles sont fortement convoitées par le Guatemala qui revendique toujours la propriété du Belize, pour une raison économique. Je décide de passer quelques jours sur l'une d'elles appelée Caye Caulker. Je débarque au quai et je suis tout de suite interpellé par les couleurs chaudes des maisons et les voiturettes de golf prêtes à la location. L'île est minuscule et à une devise assez marrante '' go slow'' (allez doucement). Ici les routes n' existent pas, le stresse et la foule non plus. Les habitants se déplacent uniquement avec ces voiturettes et vivent exclusivement de la pêche et du tourisme. Ils proposent toutes sortes d'activités aquatique, de la plongée à la croisière en passent pas les sorties pêche à la journée.

Je me mets au rythme des locaux en me préoccupant uniquement de ce que je mangerai lors de mon prochain repas: homards, crevettes ou bourritos ! L'essentiel de mes journées est occupé par les aller-retour à la plage et au bar avec mes camarades de chambre. Les trajets sont pimentés de musique reagge à tous les coins de rue qui détendrai le plus stressé des parisiens.

Je me décide à faire une sortie snorkeling d'une demi-journée qui me permet de me familiariser avec la faune et la flore local. Poissons tropicaux, coraux, homards, raies et requins sont biens au rendez-vous. Très bonne première expérience dans la mer des caraïbes.

Je laisse ce lieu de vie marginal pour une autre île nommée Ambergris Caye. Grosse erreur de ma part. Ici les routes sont bien présentes ainsi que la foule. Go slow est bien loin derrière. L'ambiance est pesante, les gens font la gueule et ne sont pas très avenants. Je vous la déconseille fortement !

Je décide de faire de la plongée pour occuper une matinée. Il faut savoir que la 2ème plus grande barrière de corail au monde se trouve au large des côtes Belizennes. Celle d'Australie étant déclarée morte depuis quelques années, celle-ci à donc beaucoup plus d'attraits. Effectivement les fonds marins sont superbes. Des requins de récifs nous suivent durant toute la première plongée comme étant curieux et attirés par notre présence. C'était un super moment qui me donne envie de revenir pour la découverte de ce fameux '' GREAT BLUE HOLE''.

Problème de photos avec la go pro désolé !! 

Je termine cette semaine en territoire Mayas à la découverte de leurs temples en m'enfoncant dans les terres proches de la frontière avec le Guatemala. La ville de San Ignacio est un carrefour qui dessert plusieurs activités de la région. Après une matinée dans une piscine naturelle avec d'autres voyageurs, je me dirige vers la réserve archéologique de Xunantunitch. Un site, dont les explorations ont débutés seulement à la fin du 19ème siècle, qui regorge de ruines Mayas assez bien conservées. Des écritures sont toujours incrustées dans les murs de la plus importante structure, que l'ont peut aussi escalader. Du sommet, on a la chance de pouvoir admirer l'ensemble de la réserve ainsi que la forêt guatemaltaise située à seulement 1km.

Mon séjour s'achève ici, 8 jours qui n'auront pas étés suffisants pour faire le tour du pays mais m'auront quand même permis de me reposer après les USA. L'insécurité qui est souvent mis en avant de ce pays n'existe que dans les quartiers de la capital. Le reste du pays est sûr et les gens sont vraiment gentils, curieux et partagent volontiers leurs coutumes avec les étrangers. Une bonne surprise qui me fait regretter de partir juste avant les célébrations de leur indepandance.

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Publié le 2 septembre 2018

Une journée bien remplie nous attend pour visiter San Francisco. Son fisherman wharf nous attire de bon matin. Nous déambulons l'équipe au complet en se laissant entraîner par la foule dans les magasins de souvenirs et vers les attractions. Nous tombons par hasard au départ du fameux "cable car", un des derniers systèmes de tramway opéré manuellement qui sillonne les rues caractéristiques de la ville. Des pentes très raides bordées de maisons victoirennes typique Californiene. Un petit voyage au cœur de la ville avant de retourner flâner au bord des quais. Une longue pose devant le pier 39 où se trouve des dizaines de lions de mer très agités que l'on peut observer jouer ou se battre accompagné d'autant de touristes.

On reprend la voiture et roulons vers une des routes les plus sinueuses au monde que nous voulions absolument empreinter en voiture. Les massifs très fleuris qui la délimite lui procure un atout supplémentaire.

Proche d'ici se trouvent les ''painted ladies''. Un petit groupe de ces maisons traditionnelles, alignées et toutes de couleurs différentes. Le tout avec une vue de la ville en arrière plan est très photogénique.

Tout ça est bien beau mais il nous manque quand même le pont mutique des États-Unis, le Golden Gate Bridge. Il est surtout connu pour son apparition dans des dizaines de films à succès et pour sa couleur rouge peu commune pour un ouvrage architectural. Nous le traversons et cherchons les meilleurs spots pour l'imortaliser.

Au nord se trouve Sausalito, un ancien chantier naval opérationnel lors de la seconde guerre mondial. Des hippies ont, par la suite, pris possession des lieux et investient ces maisons flottantes toujours habitées aujourd'hui. Assez comique de trouver ça en pleine ville.

Pas besoin de s'éterniser, on repart dès le lendemain pour Monterrey. Le rendez-vous des riches américains et le point de départ d'une des plus belles routes de Californie. Au vues du nombre de voitures de luxe et de voitures anciennes que l'on croise en arrivant, Jacques nous apprend que nous sommes tombés par hasard le jour d'une vente aux enchères extrêmement prisée pour les fans de voitures. Une aubaine pour lui qui a frôlé l'infarctus une dizaine de fois pendant la journée. Effectivement, des modèles vraiment très rares tous les 10 mètres se disputaient les flashes des appareils photos. Un vrai plaisir pour les yeux.

L'heure du départ est arrivée pour maman et Jacques alors que Laurie et moi attaquons la highway 1 qui longe la côte jusqu'à Los Angeles. Nous n'irons pas jusque LA mais jusqu'à Morro Bay. La route est magnifique. Elle comprend de nombreux bas côté pour nous permettre d'admirer la vue. Deux heures pour atteindre cette enorme rocher posé ici pour on ne sait quelle raison. La fin du voyage approche à grand pas pour Laurie. Quoi de mieux pour le terminer que de passer la dernière après-midi à surfer dans le pacifique. Génial!

Plus d'un mois au USA qui se fini de la meilleure des manières. Ce trip a surpassé toutes mes espérances tant au niveau de la beauté des parcs que des retrouvailles avec ce petit groupe de personnes qui m'avais tant manqué. Ce pays est surprenant, enivrant et comporte tellement de choses à faire et à voir qu'il faudrait le parcourir pendant 2 ans avant d'en avoir fait le tour. Un bémol à noter tout de même, au niveau de la pollution de l'air. Je n'étais pas conscient que notre planète était en si mauvais état avant de partir en Janvier. Et je me rend compte petit à petit du résultat de l'activité humaine, aussi bien sûr terre que dans les océans. La visibilité de chaque site est sujet à des brumes associées la plupart du temps à notre négligence qui nous gâche le paysage. Les USA en sont le parfait exemple, c'est vraiment dommage et ça n'a pas l'air de se diriger dans le bon sens, ni aux Usa ni ailleurs.


Une nouvelle page se tourne, je retourne à la solitude et je m'envole vers une nouvelle destination bordée par la mer des caraïbes.

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Il est temps de s'éloigner de l'excitation constante de Vegas et retrouver le calme et la sérénité qui règne au sain des parc nationaux. En fait, la sérénité attendra le parc suivant. La vallée de la mort est le prochain sur la liste. Une vallée entourée de hautes montagnes qui possède le 2ème point le plus bas de l'hémisphère occidentale à -86 mètres en dessous de la surface de la mer dans le bassin de bad water. Elle a été exploitée pour son or et son argent pendant une courte période pour finir par se révéler riche en borax, un composé chimique ayant de nombreuses propriétés. Cette cuve atteint régulièrement des records de température (52 degrés lorsque nous y étions.. Quand même!), une bonne logistique est donc nécessaire avant de s'y aventurer. Le paysage est lunaire et l'air y est irrespirable. Dés que nous sortons de la voiture, on a l'impression de se vider de toute l'eau que l'on a dans le corps. Une courte marche de 10 minutes pour rejoindre un point d'intérêt s'avère extrêmement éprouvante. Mais nous l'avons fait pour vous ramener quelques jolis clichés 😉.

Ensuite nous prenons de la hauteur en direction de la partie méridionale de la Sierra Nevada pour atteindre Séquoia national park. Ces séquoias géant sont présents dans plusieurs des parcs de cette chaîne de montagnes. Il sont souvent regroupés et préfèrent l'altitude pour se développer pleinement. Ils ont une hauteur assez remarquable mais c'est plutôt la circonférence des troncs qui impressionne le plus. Comme le General Grant tree qui mesure 32, 8 mètres de tour de taille. On se sens vraiment minuscule devant ces monstres.

Nous allons aussi visiter une grotte du parc. Une immense cavité composée essentiellement de marbre poli pendant des millions d'années par les cours d'eau qui la traverse encore aujourd'hui ainsi que des stalagmites et stalactites très esthétiques.

Nous filons vers le nord jusqu'à Yosemite national park. Il renferme lui aussi des séquoias géant mais il est majoritairement renommé pour ses falaises et ses cascades. Une partie du parc était fermée lors de notre passage à cause des incendies qui ravagent depuis plusieurs années les forêts californienne. Heureusement, cela ne nous a pas empêché de l'apprécier. La vallée pris en tenaille entre ces monstrueux murs de granite est enivrante et très bien aménagée. Une boucle relie tous les points de vue du park et dessert les départs de randonnées. On se lance à 2 sur l'un des tracés menant à plusieurs cascades. Le dénivelé est important mais nous parvenons, après 2h30 de grimpette, au sommet d'une des cascades au dos du ''HALF DOME''. Laurie me déteste pour lui avoir fait subir un tel châtiment mais réussi quand même à savourer ce moment. On redescend et empreintons la route qui traverse les montagnes plus au nord pour retrouver maman et Jacques à Mammoth Lakes.

Une station de ski bien connu des Californiens pour son charme et sa zénitude et le nombre faramineux de lacs cristallins à 5 minutes du centre ville. La température chute radicalement à l'approche du village. Nous passons de 52 degrés il y a 3 jours, à 2 degrés la nuit sous une tente humide et mal isolée. La nuit fut très courte, heureusement que nous avons pu profiter de la douche chaude à l'hôtel des anciens 😜. Le lendemain nous parcourons les lacs et apprécions le calme qui règne ici avant de repartir de nouveau l'agitation d'une nouvelle ville emblématique des USA.

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Publié le 28 août 2018

Pendant que Jacques et maman retournaient tenter leur chance pour le tour en helicopter au dessus du Grand Canyon (réussi cette fois ci ! Les veinards! ), nous profitons de cette dernière journée en pleine nature près de Zion avant de rejoindre Las Vegas. Nous arpentons le lit d'une rivière beaucoup moins touristique que celle de la veille. Un petit cour d'eau dans lequel il faut marcher pendant 2 heures avant d'atteindre notre énième canyon depuis le début des USA. Nous sommes entourés de montagnes colorées et d'une végétation qui nous rappelle un peu la côte d'Azur.

L''après midi nous choisissons de traverser ''la valley of fire''. Un nouveau parc extrêmement aride où les températures atteignent facilement 45 degrés à l'ombre. Les formations rocheuses sont les plus rouges que nous avons rencontrées jusqu' ici. Des nuances de couleurs sur des mêmes rochers soulèvent des questions. Du rouge du jaune du violet. La route serpente entre les parois étroites où nous croisons un mouflon. Un des rares animaux capables de survivre dans un environnement si hostile. Le fin de la route marque le départ d'un petit trek d'une heure que nous nous efforcerons à arpenter. Au bout se trouve ''fire wave'' (la vague de feu). Un rocher strié de rouge et de beige dont les courbes rappellent celles d'une vague. Plutôt cool !

Plus que quelques kilomètres avant de comprendre le sens de ''la démesure à l' américaine''! Au milieu du désert de Mojave s' est construit depuis les années 1900 Las Vegas. Devenu le centre financier de l'état du Nevada, la ville attire des millions de touristes du monde entier dans ses casinos, ses hôtels, ses restaurants, bars, boîtes de nuit, et ses spectacles en tout genre. Le prix des hôtels est accessible pour nous laisser dépenser notre argent dans les casinos, on en profite pour passer 3 nuits dans un bon lit.

On décide de se donner rendez-vous dans la fameuse "Freemont Street''. Une des 1ère rue pavée où autrefois se concentrait toute la scène représentative de la ville. Les enseignes lumineuses des casinos pullulent sans discontinuer sur des centaines de mètres, agrémentées de concert, de spectacles de rue, jusqu'aux déguisements des plus improbables, tout ça sur fond de musique assourdissante. Nous choisissons un restaurant peu banal pour finir la soirée où on y mange gratuitement lorsqu'on pèse plus de 150 kilos, on s'habille en blouse blanche d'hôpital et on prend une fessée lorsqu'on ne finit pas son burger ! Heart attack grill! (crise cardiaque). Ils sont fous ces ricains.


Le lendemain, on commence par visiter les hôtels dont chacun à sa particularité pour attirer le voyageur de passage. Le Venetian est le plus impressionnant. La reproduction de Venise dans son enceinte est splendide: Les gondoles qui naviguent entre les boutiques luxueuses sous un ciel artificiel et la reproduction de la place St Marc, on s'y croirait !

L'hôtel New York New York Qui reproduit les grattes-ciels de la ville eponyme est stupéfiant.

Et le luxor sur le thème de l'Égypte, en forme de pyramide.. Whaou !

Maman et Jacques s'en vont à Los Angeles pour 2 jours pendant que l'on continu à arpenter cette ville insolite. La stratosphère qui la surplombe comporte plusieurs attractions à 300 mètres de hauteur. Nous nous y rendons lors du coucher de soleil. La vue de jour et de nuit nous fait prendre conscience que la ville des lumières s'étend de toutes parts jusqu'aux pieds des montagnes alentours. Le moindre espace est exploité.

Son attirance pour les sensations fortes pousse Laurie à essayer 2 des manèges au dessus du vide, elle est marteau !

Nous terminons la soirée au casino où nous n'aurons, helas, pas la chance de remporter le jackpot.

Pour apporter l'énergie et la quantité d'eau nécessaire à cette métropole, un des barrages les plus emblématiques des USA de trouve à 30mins de voiture. Le barrage Hoover a été pendant longtemps le plus grand au monde. Une épaisseur à peine croyable de 200 mètres à sa base et seulement 14 mètres au sommet. Un ouvrage exceptionnel, qui débute en 1931 lors de la grande dépression et achevé seulement 5 ans plus tard, attire toujours des millions de touristes chaque année. Il est associé au pont Hoover Dam Bypass Bridge construit juste en aval, d'une hauteur vertigineuse.

Et nous terminons notre séjour ici de la meilleur des manières. Le cirque du soleil propose des représentations dans plusieurs hôtels de la ville. L' un d'eux se déroule au Bellagio, hôtel mythique de Vegas. Un spectacle centré sur 3 éléments, l'air, l'eau et le feu. Une touche de comique agrémentée de cascades spectaculaires au dessus du vide, de danses et de figures aquatiques d'une élégance rarissime et le maniement du feu d'une facilité déconcertante par ces artistes surentraînés nous laissent de marbre. Des moyens considérables sont mis en œuvres pour rendre le spectacle parfait dont une scène qui se désarticule presque à l'infini et peut même disparaître totalement pour laisser place à une piscine. Sûrement notre plus belle soirée qui se termine en sortant de l'hôtel par le balai des fontaines du Bellagio. (les photos étant interdites durant le spectacle, nous n'avons pas grand chose à partager de celui-ci).

Malgré l'impact environnemental inadmissible de Las Vegas de nos jours, cette extravagance, cette excentricité, cette folie tout simplement est un véritable défouloir qu'il est intéressant de vivre pendant quelques jours.

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Publié le 25 août 2018

Après un premier aperçu de cette gigantesque faille (longue de 446kms, large de 29kms et pouvant atteindre plus de 1600 mètres de profondeur par endroits), je la contourne en direction de son versant sud. 6h de route plus tard j'atteins la route qui permet de la contempler d'est en ouest. La fin de journée approche, le soleil m'envoie ses plus belles couleurs, ses rayons transpercent les nuages. Un paysage des enfers se crée à l'intérieur du gouffre. C'est un orange volcanique que j'aurai la chance d'apprécier pendant près d'une heure pour ma première soirée ici.

Je profite de ma dernière journée en solo pour partir à la découverte de ses entrailles. Plusieurs sentiers mènent jusqu'au Colorado qui poursuit sa route presque 2000 mètres sous mes pieds. Ce genre de randonnées est traitre car la descente se passe très bien et sans trop d'efforts, mais il est important de garder en tête qu'il faudra remonter un jour ou l'autre, et que la température peut doubler en arrivant en bas. Les efforts sont récompensés par la vue du Colorado qui zigzag en fond. Malgré les 40 degrés, ce sentiment de se trouver en son cœur est indescriptible. J'essaie à ce moment là d'imaginer le debut de sa création et à quoi il ressemblait lorsque ce n'était qu'une plaine. Les roches représentent un livre ouvert sur l'histoire géologique de la région, longue de plus de 2,5 milliards d'années. Le modelage du canyon par le Colorado jusqu'à atteindre cette profondeur débute il y a plusieurs millions d'années après le soulèvement du plateau vers le nord.

Le retour nécessitera des dizaines de poses pour se réhydrater. Encore des souvenirs inoubliables.

Le lendemain je me réveille surexcité à l'idée de retrouver Jacques, ma maman et ma chérie. Tous les 3 se sont rencontrés à Las Vegas la veille et on pris la route pour me rejoindre. Les retrouvailles après 7 mois d'absence me font le plus grand bien. Je vous épargne la partie bisounours, et les emmène voir le Grand Canyon. Nous avions dans l'espoir de le survoler en helicopter mais la visibilité s'est hélas dégradée. Tant pis, ça nous fera une bonne raison de revenir.


Nous laissons derrière nous une merveille pour en découvrir une autre. Nous atteignons Brice canyon tard dans la soirée. Une journée suffit pour le découvrir, la route longe le canyon et nous propose différents arrêts. La vue est imprenable sur les cheminées de fée. Ce sont des masses de calcaire très dur qui résistent encore à l'érosion, fortement colorées par des oxydes de fer ou de manganèse. Encore une fois, les couleurs sont épatantes et paraissent artificielles. Les derniers panoramas donnent l'impression d'avoir été créés de toutes pièces par un artiste. L'envie irrepressible de se retrouver à l'intérieur de cette œuvre est difficile à contenir. Une randonnée sinueuse nous confirme que le paysage est bien réel. Nous empreintons un chemin sinueux et étroit où deux immenses paroies se font face de part et d'autres. Tout ça en musique grâce à deux trompettistes venus essayer l'accoustic du site. Un amphithéâtre sans maître où s’enseignent, une fois encore, les origines de la terre.

La suite logique avant de retrouver la foule des métropoles américaines est de passer par zion national parc. Un parc que l'on m'avait plusieurs fois recommandé pour ses paysages à couper le souffle. Je mets mon véto sur celui-ci. La vue du canyon est plutôt sympa, en revanche, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il n'a rien de spectaculaire par rapport aux autres. Une rivière court le long des falaises qui se resserrent au fur et à mesure. Toute la foule se retrouve dans un endroit restreint car il n'y a pas grand chose d'autre à faire à mon sens. Seulement quelques randonnées sont accessibles pour obtenir une vue plus en hauteur du paysage. L'atmosphère y est tout de même paisible. Une journée est suffisante pour en faire le tour sauf si vous prévoyez de marcher.

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Publié le 19 août 2018

J'avale les kilomètres désertiques jusqu'à Page. Coincée à la frontière en l'Utah et l'Arizona, cette ville est le centre névralgique de plusieurs points d'intérêts de la région: panoramas, parc nationaux, lac etc.


Sur les conseils d'un ami ayant effectué un voyage dans l'Ouest américain, j'installe ma tente sur les berges du lac powell, un lac artificiel créé à la suite de la construction du barrage à l'entrée de Glen canyon. Une retenue d'eau qui en plus de permettre aux touristes de passage de se rafraîchir durant les très chaudes journées d'été (il fait en moyenne 38°C), est devenu une des plus grande source d'électricité qui alimente les états voisins et un plan de secours en cas d'importantes sécheresses.

Le panel de couleurs des roches alentours fait ressortir le bleu du lac, je prévois de m'y éterniser.

En aval du barrage se dessine un des plus beaux lacets du Colorado. "horseshoe bend'' traduit littéralement par "fer à cheval courbé" mérite l'engouement dont il fait part. Un méandre que l'on apprecie perché à plus de 320m du lit de la rivière. Le cadre est somptueux !

L'un des plus beaux parcs américains se trouve à seulement 10mins du centre de Page. Il s'agit de '' Antelope canyon''. Une crevasse découverte en 1931 par une fillette Navajo à la recherche d'un mouton égaré du troupeau de sa famille.

Les rayons matinaux du soleil accentuent les couleurs chaudes du grès qu'ils appellent ici le ''Navajo soft stone''. Les surfaces polies à l'extrême se confondent avec des vagues figées. Un indien qui nous sert de guide nous place à des endroits précis du canyon pour nous permettre d'observer les différentes formes que l'écoulement de l'eau a façonné pendant des milliers d'années.

Malgré son prix assez élevé, l'excursion en valait la peine. On a du mal à imaginer qu'il existe de tels décors naturels.


Quelques sessions de bronzage plus tard, je tombe sur une enseigne inhabituelle pour moi qui retient mon attention. Je rentre et je me laisse tout de suite emballer: Un stand de tir. Un combo comprenant un pistolet, une mitraillette et un fusil à pompe me séduit.

Je ne fais pas des merveilles mais la cible est atteinte. Superbes sensations, notamment avec le pompe dont le recul lors des shoots me laisse l'épaule toute engourdie.

Pour cette dernière journée, je pars en direction de l'extrémité nord du Grand Canyon. Eh oui encore un canyon. Décidément. Cette partie est la moins touristique du parc du fait qu'elle ne soit pas sur la boucle que les vacanciers effectuent lors d'un trip aux USA. Quelle joie de me retrouver entouré d'arbres après cette dernière semaine exempt de fraîcheur et suffocante. Une simple marche conduit à différents spots. L'horizon est bien visible ce jour-là. Une chance car je vais apprendre à mes dépens dans les jours à venir, que la pollution des grandes agglomérations ainsi que les nombreux feux dans les forêts bordant le précipice dégradent souvent la visibilité. Je m'assieds et profite du spectacle pendant plus d'une heure.

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Je me dirige en direction d'un des bastions d'une des plus grande secte au monde, Salt Lake City. Une ville extrêmement riche situé dans le nord de l'Utah qui accueille Temple Square et son église, siège du mormonisme mondial. Sa richesse est due à ''la dime''. C'est une recette que ses victimes sont tenues de reverser aux dirigeants, qui représente 10% de leurs salaires. Par conséquent, l'organisation possède les plus beaux bâtiments de la ville, des centres commerciaux, ainsi que des dizaines de stations de radios qui relayent en permanence leur théologie. Il faut savoir que environ 90 % du congrès de l'Utah est représenté par des Mormons et donc les lois de l'état sont des lois mormones.

La secte est connue et controversée pour encourager la polygamie ainsi que pour des baptêmes post mortem. Leur but ultime étant de reconstituer l'arbre généalogique de l'humanité.

Bref, l'église tout en granité clair est esthétiquement très belle. Le tabernacle abrite un orgue de 11 623 tuyaux ainsi que le chœur primé du tabernacle mormon , qui organise des répétitions et des concerts ouverts au public auquels je n'ai pas eu la chance d'assister.


Voilà un petit résumé de ce qu'une secte est capable de construire et comment elle arrive à s'emparer de nos petits cerveaux influençables.


Au risque de tomber dans le panneau moi aussi, je repars aussitôt sur les routes pour atteindre les parcs nationaux suivants. Deux d'entre eux sont adjacents: Canyonlands et Arches. C'est dans un climat semi-désertique et élevé que je vais passer mes prochains jours, sur le haut plateau du Colorado.

Je commence par canyonlands qui propose de magnifiques paysages érodés pendant des millions d'années dans le grés, par le fleuve Colorado et la Green River. La taille des canyons est impressionnante et les couleurs des falaises très prononcées. Je me sens tout petit au milieu de cette immensité.

Je décide d'emprunter un chemin en terre qui dessert le fond d'un des canyons en oubliant que j'avais une Ford focus et non un gros pick up américain surélevé ce qui m'aura valu une belle frayeur de ne pas arriver à remonter. La route longe le précipice et offre encore une fois de belles vues d'ensemble.

Le 2èmes jour je vais visiter le fameux arches national park. L'écoulement de l'eau, il y a plusieurs millions d'années, a façonné ces arches tel qu'on peut les voir aujourd'hui. La taille de certaines peut surprendre. Il y en a des doubles, constitués de 2 dômes, des simples, des jumelles et il y a landscape arche. La plus large de toute dont on se demande comment elle peut résister aux intempéries de nos jours.

Peut être moins impressionnant que Yellowstone mais toujours inattendu. Arches mérite un détour pour y découvrir ces sculptures invraisemblables et est un paradis pour les fans de géologie.


C'est reparti pour quelques heures de voiture pour rejoindre la ville de Page en Arizona, à seulement 15 km de l'Utah. Et pas n'importe quelle route puisque je foule pour la 1ère fois les terres des Navaros, une communauté amérindienne qui a su garder la main sur un territoire qui s'étend du plateau du Colorado jusqu'au point de convergence des 4 états, à savoir Utah, Arizona, Colorado, et Nouveau Mexique. Je traverse donc Monument Vallée avec l'impression d'etre déjà venu, tellement vu et revu à la télévision ou sur internet. Une interminable ligne droite à l'américaine nous permet de faire face à ces formes géologiques sorties de nulle part. J'arrive pour le coucher de soleil qui rajoute un peu plus de charme au décor.

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Une journée aurait suffit à me faire tourner la tête. Je me trouve actuellement dans mon premier parc et dans LE 1er parc national Américain à Yellowstone ! Je me suis souvent demandé, depuis le début de ce voyage, si ces ''fameuses'' réserves naturels tiendraient leurs promesses. Je crois avoir déjà trouvé ma reponse.

Réveil à 4h du matin pour avoir une chance de trouver une place dans ces campings ''1er arrivé, 1er servi''. Je commence par une petite marche sinueuses d'une demi-heure qui rejoint un affluent du Missouri. De magnifiques paysages m'entourent, je crois rêver. Et je ne le sais pas encore, mais ce n'est qu'une ébauche de ce qui va suivre !

Le domaine est immense (comme tout l'est au Usa), donc le moindre déplacement nécessite plus ou moins 30 mins de route. Au bord de la chaussé sont plantés un grand nombre de panneaux pour avertir les usagés qu'il est fortement probable de tomber sur des animaux sauvages. Notamment des ours, loups, élan, cerfs, bisons..... Les campings nous mettent à disposition des box en métal pour stocker la nourriture durant la nuit pour éviter de les attirer. Aucune clôture n'est présente sur site, il est donc possible de faire une mauvaise rencontre en allant au toilette au milieu de la nuit. Pas inquiétant du tout.

Lors d'un arrêt au bord d'une route j'ai la chance d'apercevoir un ours noir au loin qui se prélasse sur un rocher, ainsi que 2 biches au détour d'un virage. On peut sentir que la faune s'épanouit dans un environnement plutôt sain, j'aime ça.


Je conduit en direction de ce qu'ils appellent 'le grand canyon de Yellowstone'. Je ne m'attendais pas à découvrir un canyon de cette grandeur. Il y a plus de 600 000 ans, la dernière éruption du volcan a lieu et transforme les environs en champs de lave. Plusieurs glaciations s'en suivent et modèlent le paysage que nous connaissons aujourd'hui. Les différentes variétés de fer présentes dans la roche donne cette couleur douce et clair qui rendent le paysage féerique.

Deux monstrueuses chutes d'eau finissent d'embellir le tableau.

Ensuite je part à la découverte des sites qui démontre l'importante activité géothermique présente dans le parc. Et ils ne manquent pas. Yellowstone possède 62% des phénomènes géothermiques connus sur la planète. Les sources chaudes sont un festival de couleurs qui défile sous mes yeux, et les geyser, une démonstration de force de mère nature.

Les terraces de Mammoth springs valent le déplacement à elles seules. Le mélange de blanc nacré, d'orange étincellelant et de bleue turquoise sont un régal pour les pupilles.

Tout ça avant longer le plus grand lac de montagne d'Amérique du nord.

Et je termine mes 2 jours avec un repas pendant le coucher de soleil sur la chaîne de montagne du parc suivant, Téton national park!

N'ayant pas prévu de le visiter, je me renseigne auprès de voyageurs sur les différentes randonnées de la région. Un lac représente le point de départ de nombreux tracés dans les montagnes qui le surplombent, je le contourne et commence à grimper. Je croise une marmotte au départ, ensuite une biche et 2 cerfs qui se laisserons approcher, de quoi oublier la fatigue. Les panoramas défilent au fil de l'ascension. J'atteins 2 superbes lacs d'altitude bordés de neige dans lequel 2 lituaniens rencontrés sur place et moi allons piquer une tête. Vraiment pour dire de l'avoir fait car l'eau était proche des 6 degrés.

Les photos parlent d'elles mêmes. Ces 2 parcs rivalisent avec la Nouvelle-Zélande ! Vivement la suite 😜

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Publié le 4 août 2018

Un mois d'aventures s'est écoulé perdu au milieu de l'océan le plus vaste au monde. Un mélange de bonheur, de frayeur de jubilation et j'en passe. La polynésie m'aura vraiment marqué par ses paysages, ses différentes cultures et la gentillesse de son peuple. Il est temps de changer d'horizon. Je décolle pour la partie continentale des États-Unis.

Je pose mon 1er pied à terre à Seattle. Une immense métropole Américaine qui se situe sur la côte Ouest dans l'état de Washington à seulement kilomètres de son voisin le Canada. Une ville d'art qui ne manque pas de surprendre par sa créativité. Elle est bordé par l'océan qui lui confère un peu plus de charme.

Elle possède un marché artisanal ou l'on peut trouver tout et n'importe quoi, que ce soit des sculptures, des peintures mais aussi des fruits et légumes frais, du poisson ainsi que de nombreux Street food qui permettent de flâner pendant des heures. C'est une ambiance particulière, en plein milieu de la semaine le marché était bondé.

Àpres quelques heures à érer, je me dirige vers la plage de Seattle. À 10mins du centre ville, elle permet à ses habitants et aux touristes comme moi de se détendre et surtout d'observer les couchers de soleil due à son orientation plein Ouest !

Enfin je termine la visite de la ville par son quartier artistique où l'on peut croiser cette fameuse statue connu de tous, Fremont Troll. Elle a été érigée sous ce pont à la suite d'un concours d'art pour éloigner les dealers qui occupaient le site.

À environ 300 kilomètre de là, toujours sur la côte, j'atteins la ville de Portland dans l'Oregon. Une ville industrielle réputée hipster et décalée, pas très belle à première vue mais qui possède un certain charme urbain. On y trouve des dizaines de brasserie artisanales ce qui me semble être une bonne raison pour faire une pose avant de rejoindre Twin Falls à 900 kms d'ici. je prends le temps de visiter aussi le plus grand jardin de roses de la planète qui accueille régulièrement un festival en l'honneur de ces dernieres.

Un rapide arrêt à Twin Falls connue pour ces 2 cascades (pas si impressionnante que ça) et surtout pour son canyon et l'architecture du pont qui l'enjambe, profond de 148 mètres jusqu'à trouver la Snake River en fond. J'ai eu la chance d'assister ce jour-là à des sauts en base jump. Ce sont des gens (complètement tarés selon moi) qui se jettent dans le vide à partir d'une falaise, d'un immeuble ou encore d'un pont comme ici et ouvrent leurs parachutes le plus tard possible. Une discipline extrême où ses adeptes finissent régulièrement dans le journal. Ils sont fous ces ricains ! WHAOU !

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Publié le 2 août 2018

Nous reprenons l'avion et traversons entièrement l'archipel pour rejoindre la l'île de Kauai. Elle est réputée pour être la plus sauvage et la plus vielle de d'Hawaiï. Elle renferme des paysages enchanteurs qu'il est difficile d'égaler ainsi que des croyances ancestrals qui encore de nos jours, rythment la vie des locaux.


Nous débutons par la côte Sud ou l'on trouve les plus belles plages. On se rend très vite compte que l'ambiance est complètement différente de celle des îles précédantes. Le coût de la vie étant nettement plus élevé, un fossé se creuse entre les différentes classes sociales.

Nous décidons de camper pour quelques nuits.

Nous partons pour la journée dans le parc national Waimea canyon, aussi appelé le grand canyon du pacifique, il mesure 1km de profondeur pour 16kms de long. Le climat est Chaud et sec, étonnant quand on apprend que le mont Waiʻaleʻale situé à seulement une dizaine de kilomètres de la, est l'un des 2 endroits les plus humides de la planète avec environ 12m d'eau par année...

Le 1er spot ou nous pouvons admirer le canyon est incroyable. Les différences de couleurs, les formes des montagnes et la profondeur nous encourage à le découvrir plus précisément.

Le choix parmis les dizaines de treks disponibles n'est pas une mince affaire. Finalement il y en a un qui retient notre attention, celui qui nous permet de rejoindre une cascade.

Nous atteignons le sommet de la chute d'eau ou une nouvelle vue du gouffre nous attend.

Nous avions pris la précaution d'emporter le drone pour faire de jolies prises de vue. Les photos arriverons plus tard.

Une journée consacré aux nombreuses cascades de l'île.

Les derniers jours serons dédiés au surf et au repos sur les splendides plages que comporte cet archipel américain.

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Publié le 22 juillet 2018

Après presque 6 mois d'échanges uniquement téléphoniques avec la famille, mon père est partant pour me rejoindre et partager un bout du trip en ma compagnie. Une arrivée attendu qui fait du bien au moral et qui annonce aussi le départ sur une nouvelle île.

Celle que nous allons visiter est l'île '' Hawaii'', surnommé souvent Big Island du fait qu'elle est, de loin, la plus étendue de l'archipel. Une étape qui aurait pu être annulée suite aux derniers événements survenus au mois de mai. Le volcan Kilauea, l'un des plus actif au monde et en éruption continue depuis près de 30 ans, à vu son activité augmenter subitement et expose les habitants de l'île à un peril, les obligeant à abandonner leurs maison pour leurs sécurité. Plusieurs quartier on déjà étés ravagés par les coulées de lave qui se succèdent depuis presque 2 mois.


Nous atterrissons à kona dans l'Ouest de l'île ou nous constatons immédiatement les influences du volcan sur le ciel bleu azur espéré. Le tarmac de l'aéroport se trouve au beau millieu d'une ancienne coulée de lave et un épais brouillard volcanique (un vog) recouvre la majeur partie du ciel.

C'est dans ce décor que la découverte de l'île commence. Les plages de sables noir, les spots de snorkeling et les coucher de soleil ne manquent pas.

Une touriste nous indique une baie assez connu des locaux qui abrite un memorial érigé en l'honneur d'un des 1er européen à avoir découvert une île hawaïenne. Le capitaine James Cook est un navigateur anglais populaire ayant cartographié les terres de Hawaï à la Nouvelle Zélande avec une précision jamais atteinte auparavant, à été tué sur place par des indigènes pour une raison encore floue.

Nous louons un kayak pour explorer ce petit coin de paradis entouré de falaises. Un regroupement de kayaks au loin attire notre attention. Nous nous approchons jusqu'à apercevoir un nombre impressionnant d'ailerons decouper la surface de l'eau. Des dizaines de dauphins de toutes tailles dansent autour des quelques embarcations présentes. On se jete à l'eau sans plus attendre avec le masque et la caméra pour immortaliser le moment magique que nous vivons en compagnie des animaux les plus gracieux de la planète.

L'île possédant une multitude de climats differents, les trajets en voiture sont juste extrêmements deroutants. Les champs de lave désertique, les forêts tropicals, les collines verdoyantes rappelant la Nouvelle-Zélande etc..

Nous atteignons le nord de l'île ou des plages difficilements accessibles dans un cadre idyllique nous attendent. L'une que l'ont atteint uniquement par un chemin escarpé et l'autre par une route seulement ouvert aux 4*4. De quoi en prendre plein à les yeux.

Le dernier stade, et pas des moindres, sera la ville d'Hilo à l'ouest de big island. Il débute par le jardin botanique, contenant d'innombrables espèces vegetales qui s'étend jusqu'au littoral, ainsi qu'une cascade (oui.... encore une).

Hilo est aussi réputée pour sa gastronomie. Notamment:

-un super marché de fruits et legumes locaux qui contrairement à ceux que l'on trouve en France, ont énormément de goût.


-ainsi que de petit restaurants typiques ou nous avons découvert des spécialités hawaïennes. Un vrai régal.

Une sortie snorkeling qui nous a régalé de ses 6 ou 7 tortues et poissons tropicaux et de ses paysages dont on ne se lasse jamais.

Tout se déroulait à merveille jusqu'à ce que je décide d'aller voir la lave de ce fameux volcan. Après avoir essuyé plusieurs refus des compagnies aériennes, je m'oriente vers le promène couillon (le bateau), qui promet de pouvoir observer au plus près la lave qui se déverse dans l'océan. Promesse tenue.. Nous l'avons observé de très près.

On lève l'encre à 4h du matin. 1h15 sont nessessaire pour atteindre le lieu de rendez-vous. 1h15 durant laquelle, tout en se faisant chahuter par la houle capricieuse, on aperçoit au loin des rayons lumineux oranges que l'ont peut confondre avec ceux d'un levé de soleil. Je réalise difficilement que je m'approche d'un volcan actif. On se croirait dans un film.

Le moment tant attendu arrive. Des dizaines de coulées de lave en fusion se déversent dans le pacifique provoquant d'intenses fumées épaisses. Le moment que je vis est indescriptible. Je me rend compte du cheminement complexe qui permet à une île volcanique de s'accroître tout en ressentant les vapeurs chaudes que dégage cette force de la nature. Les éclaboussures d'eau que l'on recoit me font penser à la température de mon bain, même si l'idee de faire trempette près de ces côtes ne m'attire pas du tout.

Àpres une petite demi-heure sur place, notre bateau est très (ou trop) proche du plus important déversement. Un instant des plus captivant qui va se transformer en cauchemar. Un bruit sourd attire mon attention. Une explosion sous la surface de l'eau a lieu à une cinquantaine de mètres de notre vaisseau qui projete à plus de 100 mètres des roches volcanique et de la lave en fusion qui n'était pas encore rentrée en contact avec l'océan. J'ai mis du temps à me rendre compte de ce qui était en train de nous arriver. Juste le temps de se recroqueviller, de se protéger la tête et d'attendre.. Le pire moment de ma vie. J'étais, comme tout ceux qui étaient présents sur le bateau, persuadé que c'était la fin. Je me débat avec les roches hardentes que je reçois en pensant que c'était, hélas, peine perdu. J'ai même hésité à sauter à l'eau pendant 1 seconde, ce qui aurait été une très mauvaise idée.

Àpres quelques secondes tout s'arrête. Un cour silence s'installe le temps que tout le monde réalise, avant que les cris et les pleurs des enfants (et adultes) paniqués inondent le bateau. De la lave en fusion gise sur le plancher face à moi. Les personnes en état s'empressent de s'occuper des blessés pendant que l'équipage éloigne le bateau du lieu critique juste à temps avant qu'une 2ème explosion se produise. Le temps semble interminable avant que la situation se stabilise.

Le calme revient petit à petit et les nerfs se relâchent.

Le retour au quai se déroulera dans le plus grand calme, quasiment personne ne parle, tout le monde prend conscience de la chance que nous avons eu.


Au final une femme a la jambe cassé et 22 personnes seront brûlés mais aucun pronostic vital n'est engagé et je m'en tire avec aucune égratignure OUF, mais choqué par ce que l'on vient de vivre.

Bref, tout ça pour dire qu'on a eu chaud...


Le bon côté est que cela me fera une belle histoire à raconter 😁.

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Publié le 14 juillet 2018

Après 5 mois et demi de vagabondage à travers une partie de l'Asie et de l'Océanie, j'atteins maintenant la seconde moitié du voyage. Le nouveau continent qui aura la chance de m'accueillir 😂 durant les deux prochain mois est le continent américain.

En fait pas exactement. Je vais d'abord faire une halte sur l'archipel d'Hawaï, un regroupement d'îles paradisiaques perdues au milleu de l'océan pacifique, toujours en Océanie, où je retrouve les influences polynésiennes que j'avais découvertes en Nouvelle-Zélande.

Composé de 8 îles principales toutes aussi attractives et avec des caractéristiques propres à chacunes, j'ai choisi

(quite à être venu..) d'en découvrir 3 d'entre elles.

Je débute par Ohau, l'île la plus peuplé qui porte la capital de l'état Honolulu.

Un bonheur de retrouver des températures avoisinants les 30 degrés après ces 2 mois d'automne dans l'hémisphère sud.

À peine arrivé sur la plage de Waikiki bordée de grands immeubles dont la vue semble presque familière tant exibée dans les séries télé, qu'une session de surf s'impose ! Hélas l'été n'est pas la saison du surf à Hawaï ce sera une des rares sessions des vacances.

Le lendemain, je me dirige vers la rive nord de l'île réputé pour le surf (dommage), ces plages de rêves orientés plein Ouest permettant de jouir des plus jolies coucher de soleil de Ohau, et de ces fonds marin qui ravissent chaque années des milliers d'apprentis plongeurs à la recherche de poissons tropicaux, de tortues, de coraux multicolores et j'en passe.

J'ai profité de tout ça durant 4 jours entre coupé de siestes sur la plage et de soirées en compagnie d'américains avec qui je logeais.

Àpres ces quelques jours extenuant...😎, je contourne l'île en scooter à travers des paysages renversants ou les arrêtes des montagnes semblaient acérés, ou les galbes des nombreuses baies semblaient créés par l'homme tant leurs courbes étaient belles et où la végétation d'une vert émeraude semblait peinte à la main.

Le farniente battait son plein sur de nouvelles plages de sable blanc alors qu'une excursion à cheval sur les terres ou le film Jurassique Park à été tourné ainsi qu'une balade d'une petite heure pour accéder à un super point de vue venaient perturber ce long fleuve tranquille.

De retour a Honolulu, je me libère une journée sur cet emploi du temps débordant pour une journée de marche dans la vallée de Moanalua. Un dénivelé pas très important mais qui se parcour sur une courte distance ce qui transforme la marche en sessions d'escalade à plusieurs reprises. Situé à un point stratégique de l'île, le sommet permet de distinguer le Nord et le Sud, offrant un panorama juste extra. Il se trouve que l'endroit servait à l'époque à une station de radio secrète de l'US Navy difficilement accessible par des escaliers en bois, remplacés au fil du temps par du métal. Un escalier qui monte à pic en longeant les crêtes abruptes de la montagne qui comporte aujourd'hui 3922 marches et logiquement surnommé '' stairway to heaven''.

Un autre jour consacré au snorkeling dans la baie Hanauma, qui (vous en jugerez par les photos) est, pour ma part, la plus belles jamais observé jusque-là.

C'est aux abords d'un sentier de randonnée dans l'est de l'île que je découvre par hasard des piscines naturelles creusées dans la roche au gré des vagues. Un nouveau cadeau de mère nature que je me suis empressé de déballer.

La fin de l'exploration de l'île se terminera en beauté avec un spectacle de danse Hula (traditionnel hawaïen), un trek assez court que l'on démarre de l'intérieur du cratère d'un volcan pour un point de vue splendide sur la capitale de l'état et par chance.. Une session de surf !

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Publié le 8 juillet 2018

Après 2 mois en Nouvelle-Zélande à sillonner les routes et dormir dans un van (certe aménagé mais un van quand même ), l'arrivée à Sydney est attendu tant pour la découverte d'un nouveau territoire que pour le lit qui m'attend dans le petit studio loué plusieurs mois auparavant !


Àpres une instalation rapide je me dirige vers la plage très connu '' Bondi Beach'' avec l' intention de surfer. Hélas les conditions ne me l'ont pas permis durant la totalité du séjour. À charge de revanche. Je me contente d'une balade au calme en bord de mer à regarder les vagues sculpter les rochers..


Une envie irrepressible me pousse à me diriger vers les 2 attraits principaux de la ville qui se partagent les émerveillements et les photos des touristes venus admirer ces deux chefs d'œuvre architecturaux.


Je me retrouve tout d'abord devant le superbe Harbour Bridge, un jouet de près de 20 millions de dollars qui reste le principal point de traversée de la baie de Sydney.

Quelques dizaines de mètres plus loin, je me retrouve devant le joyaux Australien, l'opéra de Sydney. Mon sentiment en découvrant ce batiment à été semblable à celui lors de l'arrivée au Taj Mahal. Un travail titanesque pour un résultat splendide. Une architecture qui permet de l'apprécier de dizaines de points de vue différents dont on se lasse difficilement.

Je me lance ensuite pour une balade sur le pont qui permet de se rendre compte de sa hauteur et aussi de prendre quelques clichés du fameux ''voilier''.

Une agréable visite du fameux jardin botanique ou je découvre qu'il existe des centaines de variétés de fougères andemique de Nouvelle-Zélande et d'Australie et d'un immense mur végétal ainsi que de la cathedral Saint Marie s'en suivra.

Àpres ces quelques jours en milieu urbain, il était temps pour moi de m'écarter de l'agitation constante d'une ville de près de 5 millions d'habitants en me dirigeant vers le parc national des 'Blue Montain'. A environ 2h du centre ville se trouve une immensité verte où la faune et la flore d'Australie règne en maître. Le nom donné à ce parc est du au fait que les milliers de plans d'eucalyptus présents dégagent des essences volatiles qui projettent un reflet bleu lorsque le ciel est dégagé.

Je choisi donc 2 jours sur la semaine pour découvrir ce parc dont les randonnées se comptent par centaines, du trek facile et sécurisant à celui beaucoup plus physiques creusé à la main à flan de falaise, avec des outils sommaires par les habitants de la région qui tenaient à attirer des touristes en leurs proposant des sentiers les plus extravagants possibles.

Des points de vue de paysages infinis, des cascades, des rivières et des volées de cacatoès que j'entendais chanter pendant mes 15h de marche, facilitaient les efforts à fournir pour descendre et remonter dans ces vallées verdoyantes.