Hey, comment tu vas ? Bien ! Près à replonger dans ma folle aventure ? Alors, c’est partie
Je me réveille ce matin, un peu désorienté, mais très vite mes pensées se rassemblent… Je suis en Nouvelle-Zélande cette fois, c’est réel ! J’en avais tellement rêvé, m’y voici. Après une bonne douche, je me mets en route à la recherche de mon déjeuner et j’en profite pour faire un tour de quelques quartiers. Je me balade dans Auckland, tout parait à la fois très différent et très commun. Auckland, est une grande ville comme les autres, tu as trois quatre quartiers qui bougent et le reste se sont des maisons, des appartements, etc. Plus résidentielle. Pendant, mes 10 jours, je fais pas mal de visite à droite à gauche, je vais au musée des civilisations, je monte le Mount Eden. Je fais également, les quelques papiers administratifs à faire (IRD, ouverture de compte en banque, etc.). Mais là encore, je reste sans voix sur la rapidité ! J’arrive à la banque, je demande à ouvrir un compte et faire la demande pour mon IRD (numéro de taxe, sans lequel tu ne peux pas travailler) le temps de tout faire 1h20 ! Et, j’ai reçu quelques jours plus tard mon IRD par message texte et par mail. Je suis ici depuis une petite semaine, le temps passe à la fois vite et doucement et je commence à me sentir plus super emballer par Auckland ! Alors, je commence à envisager de partir voir autre chose. En plus, je cherche du travail ici, mais rien et puis je suis 100% libre qu’est ce qui me retient dans cette ville après tout ? Hein… bin rien. C’est un nouveau feeling, de savoir que tu peux partir comme ça quand tu le veux, je pense qu’il va me falloir un peu temps pour le maîtriser !
Bref, me voilà arrivée à la fin de mes 10 jours, je ne suis définitivement pas venu ici pour me retrouver exactement comme à Montréal. Ma décision est prise, je pars !
Et là arrive la question comment je fais ? Bin, oui Caro, c’est bien gentil de vouloir bouger comme ça, mais t'as pas de voiture ! ET ALORS ! Je me retrouve donc dans un train de banlieue pour m’éloigner un peu de la ville et me rapprocher des grands axes de circulation. J’ai choisi la veille, de faire du pouce pour me déplacer ! Je suis au bord de la route, ma première destination Taupo ! J’ai jusqu’à ce soir pour m’y rendre, les premières voitures passent, elles ne s'arrêtent pas ! Est-ce que j’ai choisi le bon moyen de transport ? Au même moment, un clignotant…. Yes ! Je pose mon sac dans la valise et je monte dans la voiture, petit moment de lucidité… Heu, Caro t’es sure de toi ? Et là, pour la première fois, je n’écoute plus mon cerveau, mais mon instinct ! Me voilà donc en route pour Taupo à 7h de route d’Auckland. Le trajet ce passe super bien, on discute et j’apprends pas mal de chose sur les kiwis et les bons coins ou aller pour trouver facilement du travail. Et puis, le vieux monsieur, m’explique aussi qu’il y a plus de 50 ans, avec sa femme, ils ont fait le tour de la Nouvelle-Zélande en van et qu’il y a même un article sur lui dans le journal de l’époque. Bon, voilà plus de 5h qu’on parle, et là, je vois passer le panneau de Taupo, bin tiens ! On n’a pas pris la bonne route ! En fait on s’était mal compris, il pensait que je cherchais du travail tout de suite… Et là, je me dis merde mon anglais n'est vraiment pas bon finalement ! Il me pose à Te Puke, ville parfaite si tu cherches du travail dans les kiwis (mais la saison ne commence que dans 1 mois !) Bref, détour de plus de 2h. Me voilà de nouveau sur le bord de la route, je n’attends pas plus de 5 min avant qu’une nouvelle voiture s’arrête. Cette fois, c’est un père et son fils qui rentre d’un tournoi de soccer qui me prenne, et me dépose à 25 min de Taupo, OUFfff ! Le pouce en l’air, j’attends 5 minutes de plus et une dame me prend et me conduit directement devant mon auberge. Bin me voilà arrivée ! (et en plus avant nuit !) Je prends mon lit, pose mon sac et je repars directement juste attend pour le coucher de soleil !
… Et voilà, c’est déjà la fin de cet « épisode », j’espère qu’il vous aura plus à la semaine prochaine et pensée toujours : « Quand rien n'est prévu, tout est possible... », Antoine de Maximy