Pérou si vaste, si varié

Par
C'est piloté par notre guide et ami péruvien Gilbert que nous allons parcourir des paysages variés, des sites historiques, rencontrer une population accueillante et toujours souriante.
Du 28 avril au 18 mai 2022
3 semaines
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Après 12h de vol sans souci au départ de Paris, nous arrivons à Lima à 16 heures, heure locale. Notre guide Gilbert nous y accueille et nous conduit aussitôt vers notre premier logement dans le quartier de Miraflores situé sur la côte Pacifique au sud de Lima. Plus tard nous aurons l'occasion de nous promener dans "El Parque del Amor" au bord de la mer.

Atterrissage à l'aéroport Jorge Chavez 


L'architecture du "Parc de l'Amour" nous rappelle étrangement le style Gaudi à Barcelone.
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Après une bonne nuit de repos, en route vers Paracas en longeant la côte, en empruntant la Panaméricaine que nous suivrons jusqu'à l'approche de Arequipa. Un bateau nous conduira à proximité des îles Ballestas.

Face à l'océan pacifique nous profitons de notre premier repas...  Ici à gauche, la fine équipe et notre guide Gilbert.
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Les îles Ballestas sont de petites îles rocheuses protégées situées dans l’océan Pacifique au large de la côte de Paracas.

Elles sont surnommées “Les Galapagos de l’homme pauvre”. Durant des siècles, cette zone insulaire va accumuler tout naturellement de grandes quantités de guano sur son sol. Depuis le milieu du XXe siècle, l'extraction y est réglementée, procédant par campagnes de ramassages organisées. On y estime, actuellement, une production annuelle de plus ou moins 1000 tonnes de guano prélevé tous les 7 ans. Cet endroit est à ne pas manquer si vous êtes un amoureux de la nature. Vous y observerez des milliers d’oiseaux, des pingouins, des otaries, des sternes incas, des pélicans et des dauphins.

Le candélabre, ligne tracée par le peuple Paracas, d’un style différent de celui de Nazca. La plage pour le repos des phoques.
Les rochers chargés de Guano et une passerelle pour venir l'exploiter. 
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Nous reprenons la Panaméricaine vers Nazca, qui nous fait traverser une région désertique faite de dunes immenses ( la fin du désert d’Atacama ). Un vent fort couvre la route de sable et forme des bancs la rendant dangereuse.

Un vent fort couvre la route de sable... 
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Nous atteignons ainsi l’Oasis de la Huacachina. Le village est construit autour d'un petit lac, ce qui en fait la deuxième oasis du continent. La légende veut que l'oasis naquit lorsqu'une belle princesse indigène s'y réfugia pour échapper à un chasseur.

Oasis fleuri au milieu des dunes de sable. 
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Les lignes de Nazca, sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent d'animaux stylisés, parfois de simples lignes longues de plusieurs kilomètres, visibles dans le désert de Nazca dans le sud du Pérou.

Lever matinal pour rejoindre l’aérodrome et survoler les fameuses lignes de Nazca. 
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Après cette découverte étonnante, nous reprenons la route vers Chala où nous passerons la nuit.

Des routes sans fin dans des paysages lunaires. 
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De longues routes, des paysages surprenants et des villes bien typiques avec leurs fameux Tuk-tuk. Déclinaison moderne des pousse-pousse, c'est un véhicule de transport léger, utilisé dans de nombreux pays du monde.

Notre hôtel à Chala, le village, ses tuk-tuk et son coucher de soleil... 
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En chemin, nous en profiterons pour visiter un ancien site inca et des canaux d’irrigation spectaculaires. Les puquios sont un ancien système d'aqueducs souterrains de l'époque précolombienne. La forme en spirale permettait au vent de s'engouffrer dans les souterrains afin de pousser l'eau du fond vers la surface, arrosant ainsi les cultures.

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Au petit matin nous reprenons la Panaméricaine, en longeant le pacifique, jusque Camaná. De superbes paysages de la côte s’offrent à nous. Le fruit appelé Pacaye ( ci-dessous) à la forme de grosses gousses. Elles contiennent chacune, comme un haricot, une dizaine de graines noires enfermées dans une pulpe blanche comestible très sucrée, moelleuse et cotonneuse.

Quelques paysages et le fruit appelé "Pacaye"
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Nous nous arrêtons pour visiter une chapelle érigée à la mémoire des morts sur la route. Tout au long des routes de petites chapelles viennent nous rappeler les dangers de la circulation.

Au revoir l’océan et en route vers l'intérieur du pays. Mais soyons prudents car comme ils l'affichent à juste titre : "No corra su vida es importante"

Un peu partout les péruviens squattent des parcelles de terrain pour y construire leur habitation. 
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Nous arrivons à Arequipa le 1er mai, où nous logerons 3 jours chez nos amis Gilbert et Margott. C'est cet accueil chaleureux et cette générosité naturelle reçus de nos amis péruviens que nous retrouverons tout le long de notre voyage. De leur toit, nous apercevons au loin les volcans Pichu Pichu (5 664 m), Misti (5 825 m) et Chachani (6 057 m).

Notre hôte nous fera même découvrir une spécialité péruviennne : les cuy (cochons d’inde)  
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Arequipa, en quechua Ariqipa, est une ville péruvienne, située à 2 335 mètres d'altitude, au pied des impressionnants volcans Pichu Pichu (5 664 m), Misti (5 825 m) et Chachani (6 057 m) dans les Andes péruviennes. Elle est surnommée La Cité Blanche car la plupart de ses monuments sont construits en pierre volcanique blanche : l'ignimbrite.

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De bon matin, nous partons à la découverte de Arequipa, ses rues aux maisons typiques, ses personnages uniques, sa place d'Armes.

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Ensuite visite du couvent Sainte Catherine. Le couvent Santa Catalina, fondé par Doña María de Guzmán, a été construit en 1579. Sa surface est de 20 462 m2. Il hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs. Le couvent est au centre de la ville d’ Arequipa.

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Départ vers le canyon du Colca. Sur notre route, encore de superbes paysages, première rencontre avec la faune locale, vicognes, lamas, alpagas, guanacos,…

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Nous passerons alors notre plus haut col à 4910m d'altitude. C'est à ce moment qu'on se rend compte que les longues marches deviennent pénibles, non seulement avec l'âge, mais surtout à cause du manque d'air !

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Nous arriverons finalement à Yanque qui sera notre hébergement pour 2 nuits. Au loin, le volcan Sabancaya nous rappelle qu'il ne dort pas.

La population conserve toujours ses habits traditionnels, pas seulement pour les touristes.
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En fin de journée, promenade au travers de Yanque, visite de son marché local, promenade dans sa rue principale et visite de l'église de l'Immaculée Conception.

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Le lendemain matin, départ pour admirer le vol des condors. Un merveilleux ballet dans une vallée magnifique, un des canyons le plus profond du monde.

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Ensuite, pour nous relaxer, quoi de meilleur qu’un petit bain dans les sources d’eau chaude à la sortie de Chivay. Les eaux riches en fer et en soufre de la Calera sont réputées pour le traitement des rhumatismes et de l’arthrose.

Et toujours au loin, le volcan Sabancaya et son beau panache...
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Nous terminerons la journée dans un restaurant péruvien de Yanque qui nous offrira, durant le repas, un spectacle haut en couleur aux sonorités musicales péruviennes.

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En route vers Puno, un trajet qui devrait nous prendre 6 heures !. Mais le temps passe vite quand on peut admirer des paysages sans cesse renouvelés...

Un petit arrêt au bord du lac Lagullinas. 
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Puis l'après-midi, visite du site Pre-Inca de Sillustani. Il s'agit d'un site funéraire, constitué de tombes en forme de tour appelées « Chullpa ». Ces dernières ont été bâties par le peuple Qolla, des Aymaras qui seront conquis par l'Empire Inca au XVe siècle. Les diverses Chullpa présentent des caractères différents selon l'époque de leur construction. Certaines sont constituées de moellons de grande taille assemblés avec de la chaux (elles sont l'œuvre des Qolla) tandis que d'autres sont constituées de pierres de forme parallélépipédique parfaitement ajustées.

Le site funéraire est situé sur un promontoire (photo en bas à droite) 
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Petite visite de Puno puis départ pour Jalliyuaya pour une balade à pied jusqu'au petit village d'Ichu. Ensuite nous roulons vers le petit village du Chucuito au bord du lac Titicaca.

L'église de Puno sur la place d'Armes et notre hôtel. 

Nous aurons la chance d'assister à une célébration de mariage sur la Place d'Armes. Et le soir une soirée animée par de nombreux groupes folkloriques dans un restaurant de Puno (illustrés par 2 petites vidéos).

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Partout on peut voir ces habitations inachevées évoluant, étage par étage, selon les possibilités financières des propriétaires
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Nous arrivons au portal de Aramu Muru. Aramu Muru est une sculpture de pierre abandonnée au Pérou, près du lac Titicaca, connue sous le nom de « Porte des Dieux ». Aramu Muru est une destination touristique populaire pour le pélerinage paranormal. La légende veut qu’un prêtre inca en possession d’un disque d’or ( soi-disant tombé du ciel ), a placé le disque dans une petite dépression dans la 'porte' (la 'porte' étant la niche creusée dans la roche), et cela a provoqué l’ouverture de la porte.

La "porte des Dieux" dans son environnement mystique. 
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Nous continuons vers Pomata. En passant nous nous arrêtons dans le village de Juli (3850m d'altitude). Petit tour dans le village, coup d’œil sur ses monuments. Nous arrivons ensuite à Pomata pour y déjeuner au bord du lac Titicaca dans un restaurant typique où nous dégusterons son traditionnel poulet péruvien.

Le village de Juli 
Déjeuner au bord du lac Titicaca à Pomata. 
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La route du retour vers Puno nous offre encore et toujours ces images insolites d'une population courageuse, toujours au travail.

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En partant de Puno, nous nous rendons en bateau sur l'île d'Uros. les Uros vivent sur un archipel d'îles flottantes de la région de Puno, sur la rive péruvienne du lac Titicaca, qui se compose de 60 à 120 îles (ce nombre varie constamment). Ils ont créé les îles à partir de totora, une espèce locale de roseau. Toutes les habitations, mobiliers et embarcations sont fabriquées à partir de ce matériau.

Même les bateaux sont faits de totora... 
Les habitants nous expliquent comment sont construites ces îles artificielles...  
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Après cette découverte surprenante, nous embarquons à destination de l'île Taquile. Il n’y a pas de voiture sur l’île, ni d’hôtel, et seuls quelques petits magasins vendent des produits de base. Après une petite balade au travers de l'île nous nous poserons pour déguster une excellente truite, spécialité de l'île.

Une bonne truite accompagnée de frites, légumes et tortas (galettes de blé frites dans l'huile)
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Dernière escale, la petite ville de Llachon sur la péninsule de Capachica, où nous séjournerons 3 nuits dans la maison d'hôte de Téodora et sa famille. Nous y bénéficierons d'un accueil très chaleureux et d'une vue imprenable sur le lac Titicaca.

La production d'eau chaude  sur les toits .... chaude le soir, malheureusement froide le matin.
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Aujourd'hui, départ pour une longue journée de marche afin de rejoindre Paramis de l'autre côté de la presqu'île. C'est en suivant quelques chemins de l'époque Inca que nous croisons d'anciennes habitations de torchi et découvrons l'autre côte de la presqu'île tout aussi magnifique.

Chemins incas de montagne et maisons de torchis, signes d'un temps révolu. 
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Sur un petit bateau à voile, un cousin de notre guide Gilbert, pêcheur de métier, nous fera faire le tour de l'île Ticonata, dans la baie de Ccotos. Le hasard fera que nous arrivions le même jour que le bateau hôpital, qui mouille l'ancre mensuellement afin de prodiguer des soins aux habitants qui n'ont pas la possibilité de se rendre dans un hôpital.

Un quai fera office de salle d'attente pour le bateau hôpital ancré au loin... 
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Les chemins empruntés pour se rendre d'un lieu à l'autre sont parfois chaotiques et représentatifs des difficultés et de l'isolement auxquels les habitants sont confrontés.

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Une journée libre à Llachon. Promenade sur la côte, dans les petites rues, découverte de l'habitat et de quelques métiers locaux. Tissage de longues tapisseries, filage de la laine, travail des champs,....

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Après un séjour enrichissant à Llachon, nous partons pour Cuzco. D'autres paysages encore s'offrent à nous.

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Notre prochaine visite sera Raqchi. Raqchi est un site inca situé à une altitude de 3 500 m environ. Il est entouré d'une muraille en pierre de lave avec deux entrées pour le Chemin de l'Inca qui va au Machu Picchu. Sur le site se trouve un lac artificiel au fond recouvert de pierres, ainsi qu'un ensemble de fontaines appelées le bain de l'Inca. Les Qolqas sont des lieux de stockage des denrées alimentaires, de forme circulaire de huit mètres de diamètre et au toit de paille.

Les restes du temple, une fontaine et les qolqas avec leur chapeau de paille. 
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Sur la route nous nous arrêterons ensuite à Andahuaylillas, située à 40 kilomètres de la ville de Cuzco et remarquable par son architecture coloniale. Nous y visiterons l'église Saint-Pierre Apôtre. L'intérieur est entièrement décoré de peintures murales, d'autels et de retables baroques en bois sculpté. Ces richesses valent à cette église d'apparence extérieure modeste le surnom de "Chapelle Sixtine du Pérou".

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La Vallée sacrée des Incas ou Vallée de l'Urubamba est située dans les Andes du Pérou, près de la capitale de l'Empire Inca, Cuzco, à une altitude moyenne de 2 800 m et au-dessous du site sacré de Machu Picchu. La vallée est généralement considérée comme incluant tout ce qui se trouve entre Písac et Ollantaytambo le long de la rivière Urubamba, la « rivière sacrée » qui a creusé cette vallée.

Nous la parcourrons depuis Cuzco à Ollantaytambo.

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En chemin une première halte aux Salines de Maras. Les salines de Maras au Pérou sont un site défiant quelques peu les lois de la nature, puisqu'elles sont accrochées à flanc de montagne, sur les hauteurs de laVallée Sacrée des Incas, près de Cusco. C'est une source de sel nichée en plein cœur des Andes. Il s'agit de bassins salins déjà exploités par les Incas, ou plutôt leurs descendants, les Indiens de la Vallée.

A gauche en haut, la source sans laquelle ce site n'existerait pas. 
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Un petit détour aux terrasses de Moray. Le site se présente comme un « amphithéâtre » principal et deux secondaires, plus petits à proximité. Ils sont constitués d'une dizaine de terrasses disposées en cercles concentriques le long des courbes de niveau. Un bassin situé en haut du site retenait l'eau nécessaire aux cultures. Des canaux d'irrigation apportaient l'eau sur chaque niveau par l'intermédiaire de rigoles creusées dans la pierre. Moray était probablement un centre de recherche agricole des Incas, car des graines de différentes espèces ont été retrouvées.

C'est par une piste perdue que nous atteindrons le site.

Nous déjeunons ensuite dans un havre de paix le long de la rivière Urubamba.

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L'après-midi, arrivée sur le gigantesque site de Ollantaytambo. Ollantaytambo est une forteresse inca dont le nom signifie l'auberge d'Ollantay, du nom d'un guerrier. Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s'y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance Inca après la chute de Cuzco. Dans la partie haute se trouvent les vestiges du temple, tout en porphyre rouge,

Le plus remarquable étant six blocs assemblés entre eux avec une grande précision par des blocs plus minces (en haut à droite). 
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C'est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine Inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios.

Dans les maisons privées, on retrouve des élevages de Cuy (cochon d'inde), plat traditionnel péruvien.
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Nous partirons ensuite vers Q'enqo qui est un sanctuaire inca situé à six kilomètres au nord de la ville de Cuzco. Faisant partie de la Vallée sacrée des incas, le site culmine à 3 580 mètres d'altitude.

L' amphithéâtre avec des niches, une fontaine et une construction souterraine. Au centre se trouve cet énorme rocher. 

Aussi surnommé le « Bain de l’Inca », Tambomachay recèle deux fontaines toujours fonctionnelles et plusieurs niches qui auraient pu servir d’abris aux gardes de l’Inca. Les murs de l’édifice sont construits en blocs de pierre et constituent une œuvre de maçonnerie polygonale.

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Puka Pukara est un site archéologique près de Cuzco. Il s'agit des ruines d'une construction militaire ayant fait partie du système de défense de Cuzco sous l'Empire Inca.

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Saksaywaman, (mot quechua signifiant « rapace content » ou « repu ») est une forteresse inca ou un centre religieux dédié au Soleil et à d'autres dieux incas, située à deux kilomètres de la ville de Cuzco. Des blocs de pierres massifs dont le plus haut fait 8.5m et pesant jusqu'à 200 tonnes sont assemblés avec une perfection absolue.

Les murs en dents de scie du site Inca de Saksaywaman surplombant l’ancienne capitale Inca, Cuzco. 
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Depuis Cuzco, c'est en train que nous partirons à la découverte du fabuleux site du Machu Picchu. Sur le trajet de nouveaux paysages apparaissent encore à l'approche de la forêt amazonienne, le long de la vallée de l'Urubamba. Ensuite c'est un bus qui nous conduit au sommet sur une route aux multiples lacets.

dans l’Est de la cordillère des Andes, aux limites de la forêt amazonienne 
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Le train arrive au terminus à Aguas Calientes, appelé aussi Machu Pueblo. Après une montée en bus vers le site, C'est un espace mythique qui se présente à nos yeux. Machu Picchu (du quechua machu pikchu, littéralement « vieille montagne »). C'est une ancienne cité Inca du XVe siècle, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu. Machu Picchu fut, pense-t-on, une des résidences de l’empereur Pachacútec et fut utilisé comme un sanctuaire religieux. Machu Picchu est considéré comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca.

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Quelques vues de l'architecture si particulière.

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Notre journée libre sera mise à profit pour découvrir la belle ville de Cuzco. Nous commençons par la visite du marché San Pedro à midi. Une entrée du marché se situe sur une petite place.

Le marché est aussi un endroit où les péruviens aiment à venir se restaurer.
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La ville nous surprend aussi par ses contrastes entre habits modernes et traditionnels. Les écoliers toujours en uniformes (égalité sociale), les marchands ambulants parcourant les rues. Et la Cantuta(Qantu en Quechua), la fleur sacrée des Incas et fleur nationale du Pérou. Elle est native des Andes du Pérou et de la Bolivie.

Habits contemporains côtoient habits traditionnels. 
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Nous irons ensuite prendre un bon repas à l'étage d'un restaurant sur la place d'Armes. La place d’Armes de Cuzco est le cœur de l’empire inca. Parmi les édifices les plus représentatifs autour de la place, on trouve le Coricancha (Temple du Soleil), la cathédrale, l’église Santo Domingo, l’église la Compania de Jesus, et quelques musées. La place d’Armes est entourée d’édifices coloniaux et d’arcades, sous lesquelles il est agréable de flâner.

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Nous terminerons la journée par une longue balade dans les petites rues charmantes du haut de la ville.

Sachant que nous étions à une altitude de 3399m, les nombreux escaliers demandaient un effort que nous ne pouvions imaginer.
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Un autre point d'intérêt est le "Temple du Soleil". Le temple du Soleil ou Coricancha, littéralement, en quechua : « enceinte de l'or », représentait le lieu le plus sacré de l'empire des incas. Dressé au centre de la capitale de l'empire Inca Cuzco, cet édifice était le théâtre des cérémonies importantes des souverains Incas : mariages, sacres, funérailles. Il fut le plus vaste et le plus richement orné de son époque. À l'arrivée des Espagnols, il fut rasé et pillé de fond en comble. Il ne resta debout que les fondations qui, peu après, servirent d'assise à la construction de l'église et du couvent Santo Domingo.

L'intérieur du temple...

A gauche la cour du couvent Santo Domingo et à droite, quelques vestiges du temple du soleil. 
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Nous rejoindrons la capitale par la route, le trajet nous prendra 2 jours. Les paysages seront toujours aussi spectaculaires. Deux petites vidéos nous permettent de garder ces souvenirs vivants...

Les rétrécissements sont encore pilotés par des humains ! 
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Heureusement quelques arrêts, au hasard de la route, seront bien nécessaires pour nous relaxer et prendre quelques collations.

En route à nouveau au travers de nouvelles contrées....

Encore quelques traversées de villes étonnantes agrémentées d'autres paysages... 
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Avant de nous rendre à l'aéroport pour reprendre notre avion, nous nous offrirons une visite de Lima, de ses monuments et rues les plus typiques. Lima offre beaucoup plus qu’une architecture d’époque coloniale.

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On peut trouver des constructions datant d’après l’indépendance du Pérou, néoclassiques et modernistes, dont la grande majorité est influencée par un style architectural français. Récemment à Lima quelques gratte-ciels ont été construits dans le district des affaires et des finances, et qui aujourd’hui gouvernent la skyline de la ville.

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Et pourquoi pas un dernier repas typiquement péruvien dans un petit restaurant bien local avant le retour en Belgique.

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Voici déjà le jour des adieux. Nous garderons un souvenir impérissable de l'accueil reçu par une population courageuse et souriante. Nous n'oublierons pas tous ces paysages merveilleux, ces sites remarquables, la cuisine péruvienne avec tant de plats qui ont réjoui nos papilles. La gentillesse et la bonne organisation de notre ami et guide Gilbert ont rendu notre voyage des plus agréable.

Autant de souvenirs gravés à jamais. 
la cuisine péruvienne avec tant de plats qui ont réjoui nos papilles. 
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Que de photos rapportées dans nos bagages illustrant tant d'émerveillement et de découvertes culturelles et humaines !


C'est sur le Puente de los Suspiros (Pont des Soupirs) à Lima que nous fermerons cet album plein de nostalgie.