Après nos 13h de vol et 16h de décalage on est un peu (complètement) déphasés... Il est drôle de se dire que partis à 18h30 d'Auckland, on arrive le même jour mais plus tôt à 13h30 !
Dans un premier temps, on échoue dans une auberge de jeunesse située au sud du centre ville. On y reste dormir l'après midi et toute la journée du lendemain (on a besoin de récupérer de nos vagabondages incessants...).
Ayant trouvé un petit appartement pas trop cher (par airbnb) dans le quartier de Balmaceda, on s'y installe pour 3 semaines. Ça va faire du bien de ne pas refaire nos sacs tout les jours...
Oui on a goûté à tous les cépages du même domaine 😉Notre propriétaire, un amour, nous accueille avec chaleur et nous explique quoi faire à Santiago. On a une fuite d'eau pendant le séjour: aucun soucis, il vient rapidement la réparer !
On a choisi un logement dans ce quartier de Balmaceda car il est moins cher que des barrio (quartiers) touristiques comme Bellavista ou Providencia et plus authentique. C'est aussi un des plus vieux et typique quartier de Santiago.
L'ambiance est tranquille (un peu délabré) et on prendra plaisir à se balader dans ses avenues et ruelles hyper colorées. De nombreux murs sont décorés de street art par ici. On restera toujours émerveillés en découvrant l'imposante Cordillère des Andes au bout d'une rue ! On dirait un dessin de montagnes posé en toile de fond...
Côté nourriture, il y a pleins de marchés, mais nettement moins de supermarchés dans le coin... Celà sera courant en Amérique du sud, les petits commerçants et marchés font encore la loi et c'est assez plaisant. Mis à part la street food, on ne mangera pas beaucoup dans les restaurants de Santiago, ayant une cuisine il est toujours moins cher de se faire à manger. On teste d'ailleurs le vin Chilien, un vrai délice ! On vous conseille les Santa Carolina moins de 2€ la bouteille en supermarché, il n'y a pas meilleur qualité-prix. On aprécie particulièrement le cépage Carménère, qui avait disparu au XIXème siècle en France et n'a été redécouvert qu'il y a 20 ans au Chili, une spécialité locale donc !
Pendant cette pause chillienne, on aura un rythme de Papi-Mamie, on se promène surtout en face de chez nous, le long du Parque de los reyes sur les bords du Rio Mapocho et jusqu'au marché central.
Le Mapocho peut vite grossir, mais ne reste dans tous les cas pas très ragoutant. Il nous faut rattraper un retard colossal sur notre blog et prendre une semaine de cours intensif d'Espagnol pour être plus autonomes sur ce continent. Nous avons surtout besoin de nous reposer après ces derniers mois intenses passés entre Asie et Océanie.
L'ambiance de ce nouveau continent est différente, un mix des genres. On voit nos premiers "indigènes", petits, robustes, bruns au visage dur et nez "incas" busqués. Le soir tout le monde est dehors autour des nombreux stands de rues vendant poulet/pommes de terre (des fois dans des caddies trafiqués en cuisine roulante), des galettes frites (les fameuses Sopaipilla) ou les délicieuses Empanadas (les meilleures d'Amérique du Sud) !
Quelle foule aussi aux abords des nombreux terrains de foot ! En bas de notre immeuble ces stades sont occupés jusque très tard dans la nuit au son des musiques latinos.
C'est un mélange de joie, de musique, de couleurs mais aussi de dureté de la vie qui se ressent sur les visages. Les gens sont fiers, les policiers et gardes des supermarchés lourdement armés et les façades des maisons et commerces se parent de barbelés éléctrifiés, clôtures et grilles de fer. On retrouve aussi le joyeux bordel de voitures et marchants en tout genre qui nous plaisait tant en Asie ! Bon il faut aussi se faire à l'Espagnol d'ici, Aymeric qui a quelques bonnes notions apprivoise leur accent neutre et prononciation rapide, tandis que Maëlle ne comprends rien, normal, elle n'a pas appris l'Espagnol ! Notre semaine de cours sera bénéfique....
C'est parti pour une nouvelle aventure !
Voici un petit aperçu de quelque uns des quartiers qui nous ont le plus plu à Santiago...