Laos & Cambodge
Septembre 2019
30 jours
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1
sept

Toujours en compagnie de Ying et Naoto, nous louons deux scooters afin de nous rendre à 30 kilomètres au sud-ouest de Luang Prabang pour découvrir la magnifique cascade de Kuang Si.

Ces chutes d'eau sur plusieurs niveaux se déversent dans une série de aux eaux (réellement) turquoises où l'on peut se nager.

L'accès au dernier niveau étant fastidieux (saison des pluies oblige), c'est tout seul que je m'y rends pour découvrir un endroit extraordinairement calme et reposant avec ses bassins turquoises entourés d'une forêt humide et dense.

Une cérémonie bouddhique organisée par un temple des alentours se déroule en face de la plus grande chute d'eau, lui donnant encore plus de charme.

Nous retournons ensuite à notre auberge de Luang Prabang puis je pars me balader vers la colline de Phu Si dominant le centre de la vieille ville afin de regarder le coucher de soleil.

La colline escarpée de Phu Si, haute de 100 m (et de 329 marches), est couronnée du That Chomsi, un stupa doré de 24 m. La vue est belle mais le ciel étant nuageux et le sommet rempli de touristes en train de se prendre en selfie, le coucher de soleil n'a rien d'exceptionnel.

Je me balade dans le marché puis je dîne en compagnie de Ying et Naoto avant de rejoindre une française et un allemand que rencontrés au marché afin de boire quelques bières.

2
sept

Je rejoins la francaise et l'allemand à 5h30 du matin dans la rue afin d'observer le Sai Bat (aumône du matin) pendant lequel les dévoués offrent de la nourriture (principalement du riz) aux moines de Luang Prabang tous les matins.

Il s'agit d'une tradition de longue date dans la culture bouddhiste du Laos.

Chaque matin, à partir de 5h30 environ, des moines et des novices à la robe safran sortent dans la rue avec leur bol (batte). Les lao les attendent, ils ont déjà pris le temps de préparer du riz gluant et d'autres aliments; ils placeront une portion dans le bol de chaque moine qui passe. La cérémonie se déroule dans un silence total.

Je me balade dans la ville avant de retourner à l'auberge puis je prends un minivan en direction de Nong Khiaw.

Nichée entre des formations karstiques et la rivière Nam Ou, dont les deux berges sont reliées par un pont colonial, Nong Khiaw est une petite bourgade charmante.

En compagnie d'un couple de suisse et d'une chilienne (Aeleen), nous trouvons un endroit où dormir puis cette dernière m'accompagne jusqu'au sommet du Phadeng Peak.

Après 1h30 de montée sur des chemins sinueux à travers la jungle et ses milliers de moustique, nous sommes récompensés par une vue magnifique à 360° sur Nong Khiaw et ses alentours. Nous regardons le soleil se coucher puis nous redescendons équipés des lampes de nos téléphones portables avant de partir dîner.

3
sept

Je rencontre le couple de suisses au petit matin. Ces derniers me proposent de me joindre à eux pour un tour d'une journée en direction de la cascade de Tad Mook.

Nous partons à 10h45 et effectuons 1 heure en bateau sur la rivière Nam Ou jusqu'au petit village de Sop Keng.

Depuis le village, nous marchons environ 1h entre des rizières magnifiques et nous rencontrons des milliers de papillons et divers insectes que je connaissais pas ainsi qu'un sanglier.

Nous arrivons finalement à la cascade de Tad Mook composée de plusieurs niveaux et en bas de laquelle nous nous baignons quelques minutes avant de retourner sur nos pas.

Après une petite marche dans le village de Sop Keng et ses centaines d'enfants, nous reprenons le bateau pendant 15 minutes avant de monter sur des kayaks pour effectuer le chemin du retour jusqu'à Nong Khiaw. Nous rencontrons un certain nombre de buffles d'eau en train de faire trempette ou bien bronzer au bord de l'eau.

Arrivés à Nong Khiaw, nous nous baignons dans la rivière en compagnie d'une dizaine d'enfants profitant du soleil en sortant de l'école puis nous buvons un coup avant de partir nous reposer dans nos auberges respectives.

Nous nous retrouvons quelques heures plus tard afin de dîner tous ensembles puis boire un coup.

4
sept

Après une matinée assez calme, je me dirige vers la station de bus à 13h pour me rendre à Tak Mong puis à Vientiane avec un bus de nuit.

Alors que j'attends le minibus, une allemande (Vici) et une française (Clara) me rejoignent et prennent le même minivan mais en direction de Luang Prabang. Ces dernières m'invitent à me joindre à elles.

Me voici de retour à Luang Prabang. Après avoir posé nos affaires à l'hostel, je retrouve Ying et Naoto afin de dîner avec eux pendant que Claire et Vici font leurs achats au marché nocturne.

Nous nous retrouvons ensuite tous ensemble dans un bar avec en plus un italien rencontré au restaurant et deux anglaises.

Nous jouons à un jeu d'alcool jusqu'à la fermeture du bar puis nous partons jouer au bowling jusqu'à 2 heures du matin.

5
sept

Je prends le bus au petit matin en compagnie de Vicki et Clara pour rejoindre Vang Vieng depuis Luang Prabang.

Après plus de 3 heures de trajet, nous arrivons à Vang Vieng, une ville de 35 000 habitants lovée au bord de la Nam Song, avec des falaises karstiques en toile de fond.

Ses rizières, ses grottes, ses rivières, sa multitude de cafés et ses possibilités d’activités en plein air y étant infinies, Vang Vieng est devenue la première destination du Laos pour les amateurs d’aventure (et / ou de drogues).

Nous rencontrons une espagnole (Rachel), une néerlandaise (Tamara) ainsi qu'un espagnol (Zavou) puis nous partons tous les 6 sur 3 scooters en direction de la "première lagune bleue" (blue lagoon 1).

La lagune elle-même n'a rien de bien impressionnant car assez petite, énormément touristique et très (trop) aménagée mais la grotte surplombant la lagune et s'enfonçant sur 200 mètres dans la montagne est impressionnante.

Nous retournons à Vang Vieng, dînons au marché nocturne puis faisons la tournée des bars / boîtes de la ville.

6
sept

Après une matinée assez tranquille, nous partons en compagnie d'autres jeunes backpackers à bord de deux énormes tuk tuk en direction la rivière Nam Song pour nos adonner à l’activité qui a transformé cette petite bourgade auparavant inconnue, en passage obligatoire pour tous backpackers en vadrouille en asie du sud-est: le « Tubing. » Il s’agit de se laisser dériver sur une chambre à air de tracteur sur la rivière Nam Song et de se faire hisser par des rabatteurs dans deux bars qui jalonnent ce parcours d’une dizaine de kilomètres.

Nous buvons des bières, dansons, sautons à l'eau, jouons au beer pong et nous laissons transporter par le courant de la rivière les fesses dans le fameux tube et le tout sous un soleil radieux.

Nous retournons à l'auberge vers 18h, nous continuons la journée comme elle a commencée en buvant et nous baignant dans la piscine puis nous partons dîner au marché nocturne avant de partir en direction de la jungle party, la plus grosse soirée outdoor du Laos.

7
sept

Le réveil est assez tardif pour tout le monde ce matin suite à la soirée de la veille. C'est en début d'après midi que nous nous décidons à louer des scooters pour nous rendre à la deuxième lagune bleue.

Cette dernière est à mes yeux plus plaisante que la première car plus grande et moins fréquentée.

Nous partons ensuite en compagnie d'un anglais et d'un égyptien en direction des grottes de Tham Chang.

Alors que la nuit tombe, l'anglais et moi décidons de nous baigner dans un petit bassin donnant accès à une grotte.

C'est avec une sacoche étanche en main avec à l'intérieur mon téléphone faisant office de lampe torche que je pars nager à contre courant.

La grotte est immense et le noir complet. Seule la lumière de mon téléphone permet de nous rendre compte de la beauté de ce qui nous entoure.

Nous nous enfonçons environ à 50 mètres à l'intérieur de la cave puis nous faisons demi tour et retournons à l'auberge avant de sortir à nouveau...

8
sept

Comme d'habitude à Vang Vieng, tout le monde passe sa matinée au lit puis se remet de sa soirée de la veille avec une sorte de brunch.

Chose faite, je pars, en compagnie de Tamara, Marco et Zavou, louer un buggy pour une durée de 5 heures.

Premier arrêt en bas d'un belvédère que nous mettrons environ 20 minutes à atteindre avant qu'une énorme averse s'abatte sur nous.

En haut du belvédère se trouve le drapeau national du Laos ainsi qu'une moto (je ne sais toujours pas comment elle est arrivée là). La vue sur les petits villages des alentours ainsi que diverses collines est magique.

De retour sur le buggy, nous partons dorénavant vers les lagunes bleues 3 et 4. Beaucoup moins touristiques et plus sauvages (surtout la 4), ces deux lagunes sont de loin mes préférées.

Le chemin pour y parvenir est également très sympathique puisque c'est des terrains de terre remplis de trous (et donc de boue).

Nous prenons un malin plaisir à conduire le plus rapidement possible dans ces énormes flaques de boue afin de salir tout le monde.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour jouer au tennis-balon avec des enfants d'un village que nous traversons

C'est donc sales de la tête au pied que nous retournons à l'auberge.

Nous sortons ensuite manger au marché nocturne puis faisons de nouveau le tour des bars et boites de la ville. Les soirées se suivent et se ressemblent à Vang Vieng.

9
sept

Je prends le bus à 9h depuis Vang Vieng pour me diriger vers la capitale du Laos : Vientiane.

Marquée par une architecture mêlant influences soviétiques, chinoises et françaises, et par l’héritage encore visible laissé par les invasions siamoises, les agents de la CIA, les pilotes de chasse américains et les correspondants russes, Vientiane possède un charme singulier, bien différent de celui de Luang Prabang.

Habitée dès le IXe siècle, Vientiane connut un âge d’or au XVIe siècle. Mais, durant ces dix siècles, Vientiane fut tour à tour dominée, ravagée et pillée par les Vietnamiens, les Birmans, les Khmers et enfin les Siamois, qui la rasèrent en 1828.

À la fin du XIXe siècle, le Laos devint un protectorat français, et la ville fut reconstruite et désignée capitale du pays, devenant une cité indochinoise à part entière, à l’instar de Phnom Penh et de Saïgon (Hô Chi Minh-Ville). Après une succession de coups d’État dans les années 1960, Vientiane était devenue, au début des années 1970, une ville fréquentée par une clientèle interlope d’agents secrets et de correspondants étrangers.

La situation changea avec l’arrivée du Pathet Lao (PL ; parti communiste) en 1975. Vientiane sombra alors dans une torpeur ponctuée de quelques concessions au communisme, dont une collectivisation modérée et, dans un premier temps, une répression du bouddhisme. Aujourd’hui, des édifices de style soviétique sans grâce témoignent de cette période. La situation s’est améliorée et l’activité a repris dans les années 1990.

J'arrive aux alentours de 13h et je découvre, en marchant vers mon auberge, une ville très calme et des rues ponctuées de temples bouddhistes et leurs petites places ombragées reposantes. Rien à voir avec les grandes villes hyperactives que j'ai pu visiter telles que Hô Chi Minh-Ville.

Une fois mes affaires déposées à l'auberge, je sors me balader sur le "front de mer" pour admirer le coucher de soleil sur le Mékong et observer la Thaïlande se trouvant de l'autre côté de ce dernier.

Je me balade ensuite dans l'énorme marché nocturne de la ville et ses prix vraiment très attrayants avant de rentrer me reposer.

9
sept

Je prends le bus à 9h depuis Vang Vieng pour me diriger vers la capitale du Laos : Vientiane.

Marquée par une architecture mêlant influences soviétiques, chinoises et françaises, et par l’héritage encore visible laissé par les invasions siamoises, les agents de la CIA, les pilotes de chasse américains et les correspondants russes, Vientiane possède un charme singulier, bien différent de celui de Luang Prabang.

Habitée dès le IXe siècle, Vientiane connut un âge d’or au XVIe siècle. Mais, durant ces dix siècles, Vientiane fut tour à tour dominée, ravagée et pillée par les Vietnamiens, les Birmans, les Khmers et enfin les Siamois, qui la rasèrent en 1828.

À la fin du XIXe siècle, le Laos devint un protectorat français, et la ville fut reconstruite et désignée capitale du pays, devenant une cité indochinoise à part entière, à l’instar de Phnom Penh et de Saïgon (Hô Chi Minh-Ville). Après une succession de coups d’État dans les années 1960, Vientiane était devenue, au début des années 1970, une ville fréquentée par une clientèle interlope d’agents secrets et de correspondants étrangers.

La situation changea avec l’arrivée du Pathet Lao (PL ; parti communiste) en 1975. Vientiane sombra alors dans une torpeur ponctuée de quelques concessions au communisme, dont une collectivisation modérée et, dans un premier temps, une répression du bouddhisme. Aujourd’hui, des édifices de style soviétique sans grâce témoignent de cette période. La situation s’est améliorée et l’activité a repris dans les années 1990.

J'arrive aux alentours de 13h et je découvre, en marchant vers mon auberge, une ville très calme et des rues ponctuées de temples bouddhistes et leurs petites places ombragées reposantes. Rien à voir avec les grandes villes hyperactives que j'ai pu visiter telles que Hô Chi Minh-Ville.

Une fois mes affaires déposées à l'auberge, je sors me balader sur le "front de mer" pour admirer le coucher de soleil sur le Mékong et observer la Thaïlande se trouvant de l'autre côté de ce dernier.

Je me balade ensuite dans l'énorme marché nocturne de la ville et ses prix vraiment très attrayants avant de rentrer me reposer.

10
sept

Depuis mon auberge, je pars pour une balade à pied de plus de 5 kilomètres pour rejoindre le temple That Luang.

Sur le chemin, je passe par différents petits temples, marchés, et ruelles. Dans l'une des ruelles, je découvre un terrain de pétanque rempli de trous avec une dizaine de laos en train de jouer. Ces derniers m'invitent à jouer une partie avec eux. Il est malheureusement très compliqué de communiquer car aucun ne parle vraiment anglais mais ça reste très sympa.

J'arrive finalement au temple de That Luang, monument national le plus important du Laos, il symbolise à la fois la religion bouddhique et la souveraineté laotienne.

Selon la légende, des missionnaires indiens envoyés par Ashoka auraient édifié un thâat, ou stupa, pour abriter un morceau de sternum du Bouddha au IIIe siècle av. J.-C. Un cloître de 85 m de côté, aux hauts murs percés de minuscules fenêtres, entoure le stupa de 45 m de haut. On peut y voir différentes représentations du Bouddha.

Je retourne vers le centre de la ville en passant par le Patuxai, un monument évoquant notre Arc de Triomphe national.

Appelé “monument de la Victoire”, il rend hommage aux Laotiens morts pendant les guerres prérévolutionnaires. Il fut édifié en 1969 avec du ciment américain censé servir à la construction d’un nouvel aéroport. Au sommet, la vue panoramique sur Vientiane est sublime.

Ho Phra Keo

Je pars désormais visiter le temple Sisaket, se trouvant en face du Palais Présidentiel. Édifié entre 1819 et 1824 par Chao Arnou, ce temple serait le plus ancien encore debout à Vientiane.

Je retourne ensuite me balader dans le marché nocturne avant de rentrer.

11
sept

Je prends un "bus local" à 10h du matin pour me rendre jusqu'à Thakkek pour ce qu'il me semblait être un trajet d'environ 5/6 heures.

C'est en fait aux alentours de 19h que j'arrive à Thakkek (mon bus s'arrêtant toutes les 15 minutes pour je ne sais quelles raisons), tandis que d'autres personnes ayant quitté Vientiane à 13h avec un "bus VIP" sont arrivés avant moi.

Une fois sur place, je prépare la boucle de Thakkek que je vais commencer le lendemain matin.

12
sept

La boucle de Thakkek (The Thakkek Loop) est un boucle de plus de 450 kilomètres traversant de nombreux villages, champs et montagnes à travers les régions de Khammouane et Bolikhamsai.

1er arrêt : Xiem Liap Cave

Cette grotte, accessible à pied lors de la saison sèche, se retrouve avec plus de 6 mètres d'eau suite aux fortes pluies des dernières semaines.

C'est donc à bord d'une petite barque en bois conduite par un monsieur d'un certain âge que je visite la grotte.

2ème arrêt : Tham Nang Aen Cave

Bien que l'entrée de la cave est plutôt chère, je me décide à la visiter tout de même car la précédente était fermée.

La première partie de la grotte est éclairée avec toutes sortes de couleurs, ce que je trouve pas particulièrement joli, mais la grotte elle-même est assez impressionnante de part sa grandeur.

Malheureusement, étant seul, je ne peux pas acheter de billet pour faire le tour de 2h en bateau qui, parait-il, est le point culminant de la visite.

3ème arrêt : Parc National De Nakay Nam Theun

Après plusieurs arrêts dans des petits villages avec des locaux plus souriants et accueillants les uns que les autres, je poursuis ma boucle en passant par le village de Nakay et son magnifique parc national.

Au bout du parc, avec ses buffles d'eau et ses champs de toutes les nuances de vert, se trouve l'énorme lac de Nam Theun.

Chose surprenante, je tombe sur un énorme bateau du style Arche de Noé au bout du parc. Je monte au troisième et dernier étage du bateau pour profiter d'une magnifique vue sur le parc national et le lac et je découvre que des personnes se trouvent à l'intérieur en train de faire un karaoké.

4ème arrêt : Thalang

Dernier arrêt de la journée à Thalang pour y passer la nuit. Je paye seulement 4 euros pour un lit dans un bungalow et sa terrasse au bord du lac de Nam Theun.

13
sept

Avant de reprendre la route, je profite du calme et la jolie vue depuis la terrasse de mon bungalow pendant. Très reposant.

1er arrêt : Namnian Bridge

Sur le bord de la route, de chaque côté, se trouvent des arbres blancs morts plantés à la verticale dans l'eau.

Ce paysage, magnifique bien que surprenant, prends toute son ampleur autour du Namnian Bridge. Des milliers d'arbres morts et leurs reflets dans l'eau se trouvent tout autour de moi.

2ème arrêt : Sculptures de Bouddha dans la roche

3ème arrêt : Laksao

L'une des plus grandes "villes" de la boucle, Laksao, n'a pas vraiment de charme particulier. Je m'y arrête afin de faire un tour dans son énorme marché et visiter son temple.

4ème arrêt : Mangkone Cave (Dragon Cave)

Alors que je suis entouré de montagnes de Karst couvertes junge, je m'arrête au niveau de la grotte de Mangkone.

En dehors de la grotte Il y a de nombreuses statues bouddhistes sculptées droites dans le rocher sous la couverture de jungle dense.

Je pénètre ensuite dans la grotte équipé de ma lampe frontale et je m'y enfonce jusqu'au bout après quelques passages les jambes dans l'eau.

La grotte n'est pas particulièrement impressionnante mais le fait d'être totalement dans le noir et marcher dans l'eau rends l'expérience très appréciable.

5ème arrêt : Cool Springs

Sur le somptueux chemin en terre en direction des cool springs je rencontre deux Laos se rendant également là-bas. Il s'agit d'une piscine naturelle d'un bleu étincelant au milieu des montagnes.

6ème arrêt : Khoun Kham

Petit village sur le bord de la route principale, je m'arrête à Khoun Kham pour y passer la nuit.

Je trouve une guest house avec des prix très raisonnables et un propriétaire parlant anglais.

Ce dernier est en train de célébrer le Bouddha Day en compagnie de trois amis à lui. Ces derniers m'invitent à me joindre à eux.

Nous buvons un nombre assez important de bières avant de chercher à nous rendre dans des karaokés qui seront malheureusement tous les deux remplis.

14
sept

Depuis Khoun Kham, une petite route de 40 kilomètres permet de rejoindre la grotte de Kong Lor.

Cette magnifique route traverse des champs de riz, des montagnes karstiques couvertes de jungle et des petits villages en bois avec leurs marchés et leurs habitants toujours aussi souriants et accueillants.

1er arrêt : Grotte de Konglor

J'arrive à l'entrée de la grotte alors qu'il est environ 10h du matin.

Je monte dans un long bateau en bois (appelé Sampan) avec un moteur hors-bord pour une balade longue de 7,5 kilomètres sur une rivière souterraine jusqu'à ce qu'on émerge dans la lumière du jour de l'autre côté de la montagne. Pendant la première partie du voyage à travers la grotte, je m'arrête pour une petite marche durant laquelle je suis entouré de stalactites, stalagmites et d'autres formations caractéristiques de la cave et qui sont éclairées. Hormis ces lumières, la grotte est plongée dans un noir absolu et seules les lampes frontales du conducteur et moi-même permettent d'y voir quelque chose.

2ème arrêt : le village de Ban Natane

Une fois arrivé de l'autre côté de la grotte, je dispose de 2 heures de temps libre et je décide d'en profiter pour me rendre jusqu'au petit village de Ban Natane.

Alors que je suis en train de marcher sur un petit chemin en terre, un local arrive derrière moi sur son scooter. Je fais du stop et ce dernier accepte gentiment de me déposer directement dans le village.

Sur place, le village me semble étrangement vide. J'en profite pour prendre quelques photos des maisons en bois puis je me dirige vers le fond du village et je découvre que tous les habitants sont réunis dans une maison afin de célébrer le jour du Bouddha.

Ces derniers m'invitent à l'intérieur de la maison. En y rentrant, une centaine de Laos assis par terre (les hommes d'un côté et les femmes de l'autre) ont les yeux rivés sur moi.

Ils m'invitent à m'asseoir proche de l'endroit où à lieux la cérémonie, tout proche du chef du village, puis m'offrent différentes choses à manger (notamment un morceau de banane collé à du riz gluant le tout dans une feuille de bananier) et beaucoup d'alcool (de la bière et un nombre incalculable de shots d'alcool local, le Lao Lao).

Je serais bien rester plus longtemps mais le conducteur de mon bateau m'attends et je dois donc quitter le village et marcher jusqu'à l'embarcadère, à plus de 2 kilomètres de là.


Après un chemin du retour à bord du bateau toujours aussi impressionnant dans l'immensité de la grotte, je suis de retour à Kong Lor. J'y mange dans un restaurant au bord des rizières dont le propriétaire, un Laos d'un certain âge, parle français.

Je retourne ensuite dans le village de Khoun Kham pour y passer la nuit dans la même guesthouse que la veille.

15
sept

Je pars de Khoun Kham à 8h du matin pour avoir le temps de profiter de la journée car une longue route se trouve devant moi.

Sur la route entre Khoun Kham et Pakxan je m'arrête afin de visiter divers marchés et temples. Après un peu plus de 130 kilomètres de route, me voici arrivé dans la ville de Pakxan.

Je m'y balade un peu au hasard et je découvre avec grande joie qu'une course de pirogue à 30 est en train de se dérouler de l'autre côté du Mekong (côté thaïlandais).

Je m'arrête quelques minutes afin d'observer le spectacle puis je fais demi tour afin de parcourir les 200 kilomètres me séparant de Thakkek.

De retour dans ma guesthouse, je me décide à prendre un bus de nuit pour rejoindre l'extrême sud du Laos et plus particulièrement l'île de Don Det. Départ à 1h30 du matin.

16
sept
16
sept

Après une courte nuit passée dans le bus (je partageais un petit lit avec quelqu'un dautre), j''arrive à Pakse vers 8h du matin. Je pars me reposer dans un hostel puis je prends un vélo pour faire le tour de Pakse et ses villages (très pauvres et sales) environnants.

Je découvre quelques très jolis temples, je discute avec plusieurs moines puis je monte les très nombreuses marches conduisant à un autre temple, celui de Phou Salao et son énorme statue du Bouddha, pour y admirer le coucher de soleil.

Je pars dîner dans les stands de street food se trouvant dans jolie petite rue éclairée en face du centre commercial Friendship puis je retourne à l'auberge où je rencontre deux anglaises et trois allemandes qui ont également prévues de louer un scooter pour partir à la découverte du plateau des Bolovens le lendemain.

17
sept

C'est vers 10h que nous partons tous les 6, sur 3 scooters, à la découverte d'une partie du Plateau des Bolovens, à la découverte de ses magnifiques cascades, ses petits villages et ses plantations de café.

1er arrêt : la cascade de Tad Fane

De loin la plus grande cascade de la journée (presque 120 mètres de haut), elle est assez impressionnante mais malheureusement assez éloignée du point de vue.

Nous faisant une petit marche dans la jungle pour nous retrouver au dessus de la cascade à quelques mètres du fossé. La vue n'est pas spécialement incroyable mais penser que juste à côté de nous se trouve cet énorme filet d'eau est assez sympa !

2ème arrêt : la cascade de Tad Champi

Le chemin pour se rendre à la cascade étant particulièrement dangereux, nous sommes seulement deux à nous y rendre. L'anglaise m'accompagnant fera d'ailleurs une petite chute sur le chemin du retour (heureusement, rien de grave).

La cascade, censée être l'endroit idéal pour se baigner, est si forte qu'il est impossible de s'y rapprocher tellement le courant est fort. Nous nous baignons donc seulement rapidement là où nous avons pied avant de partir déjeuner.

3ème arrêt : la cascade de Tad Yuang

Après un petit arrêt dans une plantation de thé / café, nous arrivons à la cascade de Tad Yuang. Impossible de nous baigner, nous contemplons simplement la cascade quelques minutes avant de faire demi-tour et rouler en direction de Pakse.

Sur le chemin du retour, un la roue arrière de l'un des trois scooters lâche alors qu'elles roulaient à 60km/h. Heureusement, l'allemande arrive à contrôler le scooter et s'arrêter sans tomber.

Des locaux viennent à notre aide pour réparer la roue et nous arrivons finalement à Paske sans blessés.

Nous partons dîner tous ensembles avant de partir nous coucher.

18
sept

Nous nous réveillons un peu avant 6h du matin afin de regarder les moines faire le tour de la ville pour les aumônes.

Nous prenons ensuite le petit-déjeuner puis les trois allemandes et moi même nous préparons pour prendre le bus en direction de Ban Nakasang, à environ 150 kilomètres au sud de Pakse.

Le trajet était assez intéressant puisque le monsieur a coté de moi était un vietnamien habitant aux Etats-Unis et est pour sauver le Vietnam. En effet, le Vietnam serait en train de se faire attaquer par plusieurs pays.

Une fois arrivés à Ban Nakasang, nous prenons un bateau pour nous rendre sur l'île de Don Det sur laquelle nous allons loger.

Nous déjeunons puis je pars louer un vélo tandis que les allemandes vont se reposer.

C'est sur des petits chemins en terre remplis de boues que je pars à la découverte de l'île de Don Det et de sa voisine Don Khon avec ses deux jolies cascades (Tad Somphamit et Li Phi).

Nous partons ensuite dîner tous ensemble avant de passer la soirée à jouer au Uno.

19
sept

Toujours en compagnie des 3 allemandes, nous partons faire un tour d'une journée en kayak.

Au programme :

- la petite cascade de Khane Paksy sur l'île de Don Khon,

- l'observation de dauphins du Mékong que nous verrons malheureusement pas...

- la grande cascade de Khone Phapheng, très impressionnante de part sa largeur, se trouvant entre l'île de Don Saddam et le continent,

- quelques marches au milieu des villages et des rizières les pieds dans la boue.

20
sept

Après un dernier petit-déjeuner au Laos en compagnie de mes amies allemandes, je prends un bateau pour rejoindre le continent puis 3 minibus pour finalement rejoindre ma première destination cambodgienne : la ville de Siem Reap.

21
sept

Je passe la matinée à l'intérieur de l'immense musée national d'Angkor situé dans un bâtiment de style traditionnel. Ce musée présente à la fois la civilisation khmère et la majesté du sanctuaire d'Angkor.

Au fil des galeries, les collections sont organisées par époque, religion et règne. Après une courte introduction vidéo, je pénètre dans la “galerie des Mille Bouddhas”, riche d’un bel ensemble de statues.

Parmi les autres collections figurent celles consacrées aux périodes préangkoriennes Funan et Chenla, aux grands souverains khmers, à Angkor Vat, à Angkor Thom et aux inscriptions gravées en sanskrit.

Une fois sorti du musée, je me rends en vélo au stade de Siem Reap, se trouvant à 7 kilomètres du centre-ville. Aujourd'hui se déroule le derby de la ville opposant l'équipe d'Angkor Tiger FC à celle de Soltilo Angkor.

L'équipe d'Angkor Tiger appartient à un business man japonais tandis que celle de Soltilo appartient à la star du football japonais : Keisuke Honda (également sélectionneur de l'équipe national du Cambodge).

5 joueurs japonais sont donc sur le terrain (en piteux état) et de nombreux fans en tribune.

L'équipe de Soltilo l'emporte sur le score de 2 buts à 1.

Je me fais ensuite rejoindre par deux des trois allemandes, nous profitons de la piscine sur le toit avant de sortir.

22
sept

Angkor signifie littéralement «capitale» ou «sainte ville».

Khmer fait référence au groupe ethnique dominant dans le Cambodge moderne et ancien. Les ruines des temples à Siem Reap sont les restes de la capitale d'Angkor, et représentent le pinnacle de l'ancienne architecture Khmer, son art et sa civilisation.

À son apogée, la citée d'Angkor était peuplée de plus d'un million de personnes. À cette époque, les rois Khmers ont construits de vastes temples et systèmes d'irrigation et leur puissance militaire, économique et culturelle reignait sur la Thaïlande, le Vietnam, le Laos et la Cambodge moderne.

Durant cette journée, nous louons un tuk tuk avec mes deux amies allemandes et nous faisons un mix entre ce qui est communément appelé la grande et la petite boucle.

Un petit résumé des temples visités pendant la journée :

- Angkor Vat

Temple-capitale le plus grand (du monde) et le plus fameux du site archéologique d'Angkor, ses tours sont l'emblème du Cambodge, on en retrouve la silhouette sur le drapeau du pays. Depuis 1992, le temple est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

Angkor Vat est un temple dédié au dieu hindou Visnu, dont la construction commencée au début du 12e siècle pendant le règne du roi Suryavarman II (1113-1150), dura 37 ans.

Angkor Vat signifie "le temple de la cité royale". Sous le règne de Jayavarman VII, à partir de 1181, le temple fut adapté au culte de Buddha et le sanctuaire central remanié, aujourd'hui il est toujours visité par des moines bouddhistes.  L'architecture khmère atteint ici son point culminant. Il a été édifié selon le principe des temples-montagne, c'est-à-dire en tant que représentation symbolique du Mont Meru, lieu de séjour des dieux.

Il est construit en grès de plusieurs couleurs et en blocs de latérite. Les hauts murs représentent les montagnes, les douves représentent l’océan et le sommet du temple, la résidence des dieux. D’ailleurs pour atteindre le sanctuaire central, il faut monter des escaliers abrupts pour représenter la difficulté d’accéder au royaume des dieux. Mais l’effort en vaut la peine, la vue à partir de ce sanctuaire est à couper le souffle. Angkor Vat s'élève dans une partie de l'ancienne cité royale de Yasodharapura, édifiée à la fin du 9e siècle et s'ouvre sur l'Ouest, contrairement aux autres temples khmers.

Comme la plupart des temples, celui-ci est protégé par trois enceintes successives dont l'extérieure mesure 1,5km sur 1,3 km, entourée d'une douve de près de 200m de large. On passe les différentes enceintes par des Gopura (portes d'entrée) ornés de motifs hindouistes, des représentations des dieux, d'animaux mythiques auspicieux ou de décorations florales.

Ces entrées monumentales mènent à de longues allées pavées, la première d'entre elles est bordée de rangées de nagas (serpents).

De chaque côté de ces allées, on trouve des bassins et des édifices annexes. Dans l'architecture khmère, le décor est présent sur tous les éléments structurels : les linteaux, les portes, les galeries, les soubassements, les murs. Dans les galeries, les décorations sont historiées, elles racontent des scènes d'épopées hindoues comme le Mahabharata ou le Ramayana, ou bouddhiques comme les différentes vies du Buddha, ou des événements de l'histoire du pays.

Le sanctuaire se situe au centre d'Angkor Vat, sur une plateforme dont chaque angle est surmonté d'une tour et son centre d'une grande tour de forme pyramidale. Chaque face de la base carrée de cette tour contient un petit sanctuaire et à l'intérieur se trouve le sanctuaire central, dédié initialement à Visnu et aujourd'hui occupé par des statues de Buddhas.

Le sommet du temple est composé de cinq tours en forme de boutons de lotus, la plus haute culmine à 65 mètres.

Les bas reliefs sur les parois des galeries représentent des scènes guerrières ou religieuses ainsi que des tableaux de la vie de tous les jours.


- Ta Phrom

Le temple Ta Phrom est l'un des sites les plus romantiques d'Angkor. L'Ecole Française d'Extrême-Orient qui s'occupe de la préservation du site a laissé en l'état de découverte ce temple, afin que le visiteur ait une idée de leur état de découverte avant restauration.

La jungle l'entoure encore ce qui lui donne une atmosphère unique, empreinte de féerie. Il a été construit dans le style du Bayon par Jayavarman VII (1181-1219) comme monastère et école bouddhistes vers 1186. Il est le symbole de la gloire du roi et de sa famille.

Jusqu'à 12 000 personnes pouvaient vivre dans l'enceinte du complexe. Il a été édifié sur une surface plane, et le sanctuaire central est entouré de cinq enceintes rectangulaires. Les murailles extérieures mesurent 1000m par 650m. Les entrées principales sont marquées par des gopuras (portes d'entrée) monumentaux qui marquent chaque point cardinal.

Ces gopura sont surmontés de tours dont la couverture est faite de visages, comme ceux du Bayon. Elles ont été ajoutées au cours du 13e siècle. La 4e enceinte est précédée et suivie de douves, la 3e enceinte comporte une galerie. Des sculptures en pierre de danseurs bordent l'allée pavée qui relie ces deux enceintes. Les tours d'angles de la 1re enceinte forme un quinconce avec la tour centrale du sanctuaire. Le complexe comprend également quelques temples annexes et des bâtiments appelés bibliothèques.

Depuis 1992, le site est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.


- Neak Pean


- Preah Khan (mon coup de coeur)

Construit entre 1184 et 1191 sous le règne de Jayavarman VII, le Preah Khan est entouré d'une douve de 40m de large et prend place dans une enceinte de latérite qui mesure 800m sur 600m et porte des représentations de Garuda (oiseau mythique) enserrant des nagas (serpents).

Des chaussées pavées, au soubassement sculpté de bas-reliefs, traversent les douves et sont bordées de rangées de sculptures du même motif, des Garuda enserrant des nagas.

Ce temple ville pouvait accueillir jusqu'à 10 000 personnes d'après les estimations. À l'origine, il fut construit comme un monastère bouddhiste, puis transformé en temple de l'hindouisme sous Jayavarman VIII. L'inscription de fondation mentionne 102 tours sanctuaires, 485 constructions en pierre et 439 cellules au total. Le complexe architectural est un enchevêtrement de salles, de galeries, de cours, de petits édifices, jusqu'au sanctuaire central. Les murs sont couverts de bas-reliefs représentant les grandes batailles de Jayavarman VII et de son père ou des scènes religieuses. Le temple est entouré d'un mur d'enceinte de 210m sur 160m, ouvert aux quatre points cardinaux par des gopura (portes d'entrée) monumentaux, dont le plus important est celui de l'Est.

Le sanctuaire est en forme de croix et précédé d'un mandapa (salle de réunion). Des édifices annexes comme une salle dite aux danseuses, des bassins, des bibliothèques et des cours, avoisinent le temple.

Depuis 1992, le site est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.


Nous commençons également la visite d'Angkor Thom, mais, la pluie ayant fait son apparition et étant bien décidée à continuer, les deux allemandes décident de rentrer.

23
sept

Les deux allemandes quittent Siem Reap pour rejoindre les îles au sud du Cambodge. Pour ma part, je vais louer un vélo pour me balader à Angkor par mes propres moyens.

L'avantage du vélo est que je peux m'arrêter où et quand je veux et je peux parcourir des petits chemins dans la jungle avec de jolis panoramas des petits temples laissés quasiment à l'abandon (tels que le Ta Nei). Je me balade également dans le petit village d'East Baray.

24
sept

Suite aux deux dernières journées assez chargées, je décide aujourd'hui de marcher tranquillement dans les rues de Siem Reap à la découverte de ses temples et de ses marchés.

Je rencontre une norvégienne avec laquelle je poursuis ma balade avant de boire quelques bières