Carnet de voyage

Mars 2019

32 étapes
6 commentaires
Mars 2019
31 jours
Partager ce carnet de voyage
1
mars

Balade puis baignade à Copacabana.

Nous partons ensuite retirer nos billets pour assister au carnaval puis direction le sambodrome.

2
mars

Balade dans les très jolis quartiers de Leblon et d'Ipanema puis très joli coucher de soleil sur la Ponta do Arpoador.

3
mars

Après une visite du très joli Parque Henrique Lage, nous faisons le trail du Corcovado.

Il s'agit d'une marche de 3,5 kilomètres avec un dénivelé de plus de 600 mètres reliant le Parque Henrique Lage au Corcovado.

Après une petite sieste bien méritée, nous repartons assister au plus grand carnaval du monde.

4
mars

Nous prenons le bus de Rio de Janeiro jusqu'à Mangaratiba. Sur place, le seul bateau rejoignant Ilha Grande est à 8h du matin.

La seule option est de prendre un très onéreux taxi boat.

Nous prenons finalement un minibus local pour rejoindre Jacareí. À partir de là, un bateau pars chaque heure pour Ilha Grande.

Nous arrivons à Vila do Abraão, le plus grand village de l'île, aux alentours de 15h.

Après une petite balade dans cette dernière, nous prenons un autre bateau pour rejoindre Japariz, lieu de notre séjour.

5
mars

Journée assez tranquille : baignade dans la petite plage juste à côté de Japariz au milieu de poissons multicolores et découverte des environs de l'auberge.

Repas le soir devant le match devant le match de Flamengo (que tout le monde supporte dans ce village).

6
mars

Trek à travers la jungle depuis Paraty vers le village de Saco do Céu puis baignade avant le chemin du retour.

7
mars

Tour de l'île en bateau. Au programme : des paysages magnifiques, un déjeuner au bord de l'eau et baignade avec des tortues sauvages et des poissons multicolores.

8
mars

Nouveau petit trek sur l'île au milieu de la jungle, de ses énormes bambous et de ses araignées géantes.

Cette fois-ci, nous nous dirigeons vers l'ouest et le village de Freguesia de Santana où se trouve notamment le plus grand bâtiment religieux de l'île : l'Iglesia de Freguesia de Santana.

Ce petit village est entouré de plages : la Praia de Freguesia de Santana à l'est, la Praia de la Lagoa Azul au nord et la Praia de Grumichama à l'ouest.

C'est sur cette dernière que nous passerons la plupart de notre temps puisque nous nagerons de nouveau avec des milliers de poissons tous plus beaux les uns que les autres ainsi qu'avec des tortues sauvages.

Nous avons même la chance de pouvoir en observer une (très peu peureuse) en train de manger. Quel joli spectacle...

9
mars

Pour notre dernière journée sur l'île, nous décidons de nous reposer un peu.

Au programme : bronzage, baignade sur la toute petite plage proche de notre village et dégustation (piur changer) de sorbets à l'açai (on en trouve partout au Brésil).

Le soir, un excellent dernier dîner (pas régime du tout...) accompagné d'une Brahma. Santé !

10
mars

C'est déjà le dernier jour... Coline doit prendre l'avion à 16h30 de Rio à destination du Luxembourg.

Nous prenons donc le bateau à 9h15 de Japariz pour nous rendre sur le continent et la ville d'Angra dos Reis.

Nous arrivons à la gare routière d'Angra à 10h15 afin d'acheter des billets pour le bus de 11h en direction de Rio. Il s'avère que tous les bus sont pleins et que les premières places disponibles sont à 13h, ce qui nous ferait arriver à Rio à 16h, et à l'aéroport à 16h30... Une peu tard, donc.

Expliquant la situation au vendeur, ce dernier m'indique gentiment un autre moyen de nous rendre à Rio : prendre un taxi sur 2 kilomètres puis prendre place dans une voiture d'un particulier se rendant à Rio.

Par chance, 3 autres personnes sont également en train d'attendre et nous partons immédiatement pour Rio.

Une fois en ville, nous prenons un Uber et nous arrivons à l'aéroport vers 13h30.

11
mars

Je commence la journée par une petite balade au milieu de la place de Paris dans le quartier de Gloria, près du centre de Rio de Janeiro.

Cette place possède des jardins à la française, similaires à ceux du château de Versailles, avec de grandes pelouses, un lac et une fontaine, de composition symétrique.

La place de Paris est considérée comme un chef-d’œuvre de la fin de la Belle Époque à Rio de Janeiro, alors que dans les premières années du XXe siècle, les plans de réforme urbaine et les préceptes architecturaux de la ville s’étaient transformés en modèle parisien. 

Elle a été inaugurée en 1929 a été conçue par un architecte et urbaniste français, Alfredo Agache, pendant le mandat du maire Prado Junior.

À l'arrière-plan se trouvent les bâtiments du centre de Rio.

Place de Paris

De cette place, j'entame une longue et agréable (elle aurait encore été plus agréable si il avait fait un peu moins chaud..) balade jusqu'au Pão de Açúcar, dans l'énorme parc de Flamengo.

Le long de cette balade je passe notamment par :

- Le port de plaisance de la Gloria, baigné par les eaux de la baie de Guanabara et utilisé pour les épreuves de voile lors des jeux panaméricains de 2007, les jeux olympiques d'été de 2016 et les jeux paralympiques d'été de 2016

Marina da Gloria

- L'anfiteatro do attero do Flamengo

- La plage de Flamengo

- Le Munumento a Estácio de Sá : il s'agit du mémorial au premier gouverneur de Rio de Janeiro : Estácio de Sá. Construit par l'architecte Lucio Costa, il se compose d'une pyramide en forme d'obélisque avec un sommet indiquant le lieu exact de fondation de la ville.

- La plage de Botafogo, une petite plage avec une vue magnifique !

- Le quartier de Botafogo

- La très jolie Praça General Tibúrcio donnant directement sur la magnifique Praia Vermelha : un air de tropiques au coeur de Rio.

- Le Pão de Açúcar, un pic granitique culminant à 396 mètres d'altitude. J'y accède via le téléphérique qui n'est vraiment pas donné mais qui offre une jolie vue.

Le soir venu, je me dirige vers le Stade Olympique Nilton-Santos, d'une capacité d'environ 46 800 personnes construit en 2007 pour acceuillir les jeux panaméricains.

S'agissant d'un match du championnat d'été ici au Brésil (quasi match amical), seulement 6000 personnes étaient présentes mais l'ambiance était tout de même agréable.

Score final : Botafogo 2 - 1 Madureira.

12
mars

Balade dans le quartier de la Cidade Nova puis dans le centre.

Je prends ensuite un Uber pour me rendre jusqu'au jardin botanique. Les 137 hectares de ce jardin, créé en 1808 sur ordre du prince régent Dom João (le futur Dom João VI), renferment plus de 8 000 variétés botaniques.

On y trouve notamment un orchidário (une serre abritant 600 espèces d'orchidées), un bromelário et un énorme alignement de palmiers plantés lors de l'inauguration du jardin.

Alors que j'étais en route vers le jardin botanique, j'ai lu sur internet qu'il ne restait plus beaucoup de places pour assiter au match du lendemain dans le stade du Maracanã.

A peine sorti du jardin, je me rends donc au stade afin d'acheter mon billet. Manque de chance, les seuls billets restants sont à plus de 80 euros.

Un groupe de personne vend des places bien plus accessibles juste devant la billeterie. La tête du vendeur ne m'inspire pas confiance, mais je prends le risque de lui prendre un billet (voulant vraiment voir le match).

Est-ce un faux, est-ce un vrai ? La réponse demain.

13
mars

Petite marche matinale vers le terminal de bus afin d'acheter mon billet du lendemain en direction de São Paulo.

Chose faîte, je me dirige vers la Cathédrale afin de voir l'intérieur de cette dernière (elle était fermée lors de mon précédent passage).

La Catedral São Sebastião a été conçue par l’architecte moderniste Edgar Oliveira da Fonceca et inaugurée en 1979. Elle possède un style moderne et est en forme de cône mesurant 75 mètres à l’extérieur et 64 mètres à l’intérieur avec une capacité d’accueil de 20 000 personnes debout ou 5 000 assises.

A l'intérieur, les vitraux s’élèvent des murs jusqu’à la coupole. Ils donnent à l’église une sublime lumière naturelle différente en fonction de l’heure du jour.

Catedral São Sebastião

Juste après être sorti de la cathédrale, je me dirige vers le tramway Bondes se trouvant juste à côté. Il s'agit du dernier des tramways historiques qui jadis sillonnaient tout Rio. Il part de la station Carioca du centre de la ville et monte sur les hauteurs de Santa-Teresa, en passant notamment par Largo do Guimarães, son centre historique.

Tramway Bondes

Je descends du tramway puis je pars me balader dans l'agréable quartier résidentiel de Santa Teresa, sur les hauteurs de la ville.

Santa Teresa

L'heure du match a sonné. Je me dirige vers le stade la boule au ventre, ne sachant pas si je pourrais rentrer dans le Maracanã ou pas...

Pour info, le Maracanã est l'un des plus célèbres (si ce n'est LE plus célèbre) stades au monde. Inauguré en 1950, il est le plus grand stade du pays et a pendant longtemps été le plus grand stade du monde. Il a été le théâtre de nombreux triomphes du football brésilien et des évènements majeurs comme par exemple le millième but de Pelé.

Aujourd'hui va s'y dérouler un match de Copa Libertadores (l'équivalent sud-américain de la ligue des champions). Ce match opposera l'équipe locale de Flamengo contre l'équipe équatorienne du LDU de Quito.

J'arrive sur place bien plus tard que prévu : des arbres sont tombés sur la route suite aux orages de cet après-midi.

J'achète mon maillot (sorte de rituel maintenant) puis je franchis le premier contrôle sans problème. C'est maintenant que les choses se gâtent.

Au niveau du 2ème contrôle, un agent vérifie que le nom présent sur mon billet correspond bien à celui présent sur ma pièce d'identité. Bien entendu, ce n'est pas le cas. Il invalide mon billet puis me dit de sortir et d'acheter un nouveau billet. Je lui demande gentiment et avec insistance de me laisser rentrer en lui expliquant que je viens de France...

Un autre agent arrive. Je les supplie.

Le deuxième agent me demande de me mettre sur le côté et d'attendre.

J'attends une quinzaine de minutes et j'observe un certain nombre d'autres personnes se faire refuser l'entrée pour la même raison que moi.

Finalement, le deuxième agent revient vers moi et me dit de passer. Il m'accompagne et me fait passer le troisième (avec, je crois, le billet d'une autre personne s'étant faîte refuser l'entrée). Je n'ai même pas le temps de le remercier...

Ça y est, je suis dans le plus célèbre stade au monde afin d'assister à un match à guichet fermé. J'ai quasiment les larmes aux yeux alors que je rentre dans son enceinte et que j'entends les 58 000 personnes, toutes vêtues de rouge et noir (les couleurs de l'équipe de Flamengo), chanter à l'unisson. Il s'agit de la plus grosse affluence de 2019.

Le match commence, les joueurs sont poussés par leurs supporters et donnent tout ce qu'ils ont. Ils inscrivent rapidement le premier but (9ème minute), c'est la folie dans le stade. Quelques minutes après, un penalty est sifflé pour l'équipe adverse. Le gardien l'arrête. C'est encore plus la folie. En deuxième mi-temps, Flamengo marquera un deuxième puis un troisième but.

Le but de Quito dans les arrêts de jeux ne viendra pas gâcher la fête. Victoire 3-1 de Flamengo dans une magnifique ambiance et un stade extraordinaire.

14
mars

Je prends le bus à 6h du matin de Rio afin de pouvoir profiter de l'après-midi à São Paulo (il y a 6h de route entre les deux villes).

São Paulo est un monstre. Capitale latino-américaine de la finance, de la culture, de la mode et de la gastronomie, c’est une mégalopole dans tous les sens du terme, une sorte de New York sud-américaine. Forte d’une aire urbaine de plus de 21 millions d’habitants et de plus de gratte-ciel qu'onne peut en compter, il s'agit de la plus grande ville de l’hémisphère Sud.

J'arrive donc aux alentours de midi. Je passe poser mes affaires à l'auberge puis je prends le métro jusqu'au quartier de Vila Clementino tout au sud de la ville.

À partir de là, je remonte vers le nord en passant par le quartier de Moema, un quartier résidentiel loin des tours du centre-ville, puis par le très grand parc d'Ibirapuera.

Je continue ma marche vers le nord en passant par les quartiers d'Ibirapuera, Paraiso et Jardim Paulista. Je me rapproche du centre et je commence à apercevoir quelques gratte-ciel, surtout résidentiels.

J'arrive finalement au São Paulo Museum of Art, la raison de cette balade dans le sud de la ville pensant qu'il fermait à 20h avec une entrée gratuite à partir de 17h. Il s'avère que ce n'est plus le cas et que ce dernier est déjà fermé.

La pizza de São Paulo fait, paraît-il, pâlir d’envie jusqu’aux Italiens de la Péninsule. L’immigration italienne à la fin du XIXe siècle a fait de São Paulo l’une des premières cités italiennes à l’étranger. Aujourd’hui, la mégapole compte plus de 6 000 pizzerias, et chaque jour, plus d’un million de pizzas y sont englouties.

Je décide de me faire plaisir et je me dirige vers une pizzeria assez réputée (Speranza) afin de goûter leur pizza margherita. C'est très cher et pas si bon que ça pour une pizza à 18 euros...

15
mars

Cette fois-ci, je commence ma balade au nord de la ville puis je me dirige vers le sud.

Ma visite commence par une balade dans le Parque da Luz. Dans ce parc se trouve notamment l'énorme Pinacoteca do Estado de São Paulo, un des plus grands musées d'art du Brésil.

Parque da Luz et Pinacoteca do Estado

Je me dirige ensuite vers le Mercado Municipal de São Paulo. Ce marché se tient dans un joli bâtiment de style Belle Époque avec des vitraux et d’imposantes coupoles. On y trouve tout ce qui est comestible, ou presque. Habitué à des prix très abordables dans les marchés des pays voisins, je ne m'y arrêterai finalement pas pour déjeuner : c'est vraiment pas donné...

Mercado Municipal

Autour du Mercado Municipal se trouve un quartier ultra commerçant et les vendeurs à la sauvette sont partout. Énormément de monde s'y balade. A éviter si on aime pas trop la foule..

Prochaine destination : l'Eglise de São Bento. Datant de 1598, elle est l’une des églises les plus anciennes et les plus importantes de la ville, bien que la façade néogothique remonte au début du XXe siècle.

Malheureusement impossible de faire des photos à l'intérieur, cette Eglise est vraiment magnifique (notamment les vitraux et le plafond). Peut-être la plus belle depuis le début de mon voyage (et pourtant j'en ai visité un certain nombre...).

Eglise de São Bento

Je poursuis ma visite dans le centre de la ville, rempli de gratte-ciel.

J'arrive au Teatro Municipal, faisant face à un joli parc. Ce théâtre, la plus belle réalisation architecturale de São Paulo (dont la construction débuta en 1903), s’inspire du palais Garnier à Paris. Sa façade aux décors opulents semble réunir tous les styles imaginables, du baroque à l’Art nouveau, et l’intérieur est tout d’or et de marbre.

Teatro Municipal

Prochaine étape : la Praça da Republica. Hormis des gens bizarres, il n'y a pas grand chose à voir sur cette place.

Praça da Republica

Sans m'attarder, je poursuis ma boucle et remonte vers le nord en passant par la banlieue de Santa Ifigênia pour me rendre à l'Estaçao Pinacoteca à côté duquel se trouve le Teatro Sala São Paulo.

L'Estaçao Pinacoteca est un musée dans lequel je ne m'attarderai pas puisque il y a énormément d'écritures et tout est exclusivement en portugais (ça va qu'il est gratuit...)

Je retourne à l'auberge afin de me poser un petit peu avant de sortie de nouveau pour assister à un match de foot (Santos FC - Novorizontino). Une fille venant de l'île de Jersey se joint à moi pour voir le match. À la fin du match, nous rencontrons une brésilienne très sympa avec laquelle nous nous promenons rapidement sur la plus grande avenue de la ville avant de rentrer.

Malheureusement, le match fini sur le score illogique de 0-1. L'ambiance était bonne malgré tout.

16
mars

Je commence la journée par une balade dans le quartier d'Higienópolis et le Parque Buenos Aires avec toutes ses statues.

Higienópolis et Parque Buenos Aires

Je retourne dans le même stade que celui ou j'étais hier soir afin de rentrer dans le Musée du Football. J'en profite également pour acheter une place pour le match de cet après-midi qui aura également lieu ici.

L'Estadio Municipal Paulo Machado de Carvalho (Stade Pacaembu) est un stade d'une capacité de plus de 40000 personnes et a accueilli deux matchs de la coupe du monde 1950 , ainsi que deux matchs de finales de Copa Libertadores en 2011 entre Santos et Penarol, et en 2012 entre le SC Corinthians et Boca Juniors.

Le musée du football, se trouvant dans les entrailles de ce stade, fut inauguré en septembre 2008. Il dispense sur pratiquement 7000 m² un historique complet du football brésilien à travers ses victoires, ses héros, ses gestes techniques qui auront contribué à faire du Brésil une des places fortes historiques du ballon rond à travers le monde. Il est également possible de revisionner certains des buts les plus importants de l'histoire du Brésil ou bien d'entendre d'anciens commentateurs brésiliens en pleine action. Excellent musée pour les fans de foot !

Musée du Football

Du stade, je m'éloigne encore un peu plus du stade pour me balader un peu au hasard dans le quartier de Pacaembu et de Pinheiros.

Par chance, je tombe sur la très joliment décorée rue Cardeal Arcoverde.

J'arrive finalement sur la Praça Benedito Calixto sur laquelle se tient un énorme marché tous les samedis.

Rua Cardeal Arcoverde et Praça Benedito Calixto

Je prends maintenant un uber pour continuer ma route vers le sud-ouest. Direction le Butantan Food Park afin de me restaurer.

Arrivé sur place je suis déçu : énormément de touristes et donc des prix démesurés. Ça a du bien changé depuis son ouverture : j'en avais lu que du bien. Tant pis, je me restaure finalement un peu plus loin, sur le chemin du métro.

Butantan Food Park

Je sors du métro à Paulista et me voici reparti une nouvelle fois en direction du Stade Pacaembu. Le match d'aujourd'hui oppose deux équipes de São Paulo : São Paulo FC et Palmeiras. Score final : 0-1.

São Paulo FC - Palmeiras

Sur le chemin du retour vers la station de métro Higienópolis, je m'arrête dans le joli centre commercial du même nom pour y boire un bubble tea (avec un petit supplément Pizza Hut juste après...).

Centre Commercial Higienópolis
17
mars

Je pars aujourd'hui me balader dans le petit Japon de la ville (où vivent également d'autres communautés asiatiques).

Je sors du métro à la station Liberdade et atteri directement sur la place du même nom.

Difficile de ne pas comprendre ou on met les pieds puisque même le bâtiment de la Bradesco (énorme banque privée brésilienne) ressemble à un temple japonais.

Sur la place se tient tous les week-end un marché rempli de stands avec divers produits reliés à l'Asie (nourriture, musique, mangas, etc.).

Je profite de mon petit tour du marché pour me prendre un nouveau bubble tea puis je pars me balader dans le quartier.

Chose faîte, je retourne sur le marché pour y manger un délicieux teppanyaki de saumon.

Liberdade - le petit Japon

Le ventre plein, je me dirige maintenant vers le quartier de Sé, et plus précisément la Praça de Sé autour de laquelle se trouve la Cathédrale et le tribunal de Justice de São Paulo.

Praça de Sé

Il est déjà 14h. Je prends le métro pour me rendre jusqu'au terminal de la ligne 3 où se trouve l'Arena Corinthians.

C'est un magnifique stade construit en 2014 pour afin d'accueillir la Coupe du Monde de football de cette même année se tenant au Brésil.

Sa capacité est d'environ 50 000 personnes et il accueil désormais les matchs à domicile de l'équipe du S.C. Corinthians.

Le match d'aujourd'hui les oppose à Oeste F.C.

Score final : 1-0 pour Corinthians. Probablement la deuxième plus belle ambiance de mon voyage après celle du Maracanã.

S.C. Corinthians - Oeste F.C.

Une fois le match terminé, je retourne à l'auberge afin de récupérer mes affaires puis je pars au terminal de bus.

J'achète mon ticket : départ à 22h pours 12h de voyage et une nouvelle nuit dans un bus.

Direction : Florianópolis.

18
mars

Après une courte nuit de sommeil, me voici arrivé sur l'île de Santa Catarina.

Située dans l'océan Atlantique, cette île mesure 54 km de longueur et 18 km de largeur et attire depuis longtemps des surfeurs et autres adorateurs du soleil venus de tout le Brésil, d’Argentine et d’Uruguay. L'île compte deux étendues d'eau importantes : la lagoa da Conceição et la lagoa do Peri.

Le bus me dépose au terminal de Florianopolis, ville principale de l'île, dans laquelle je ne resterai pour l'instant qu'une petite heure.

Je me dirige en effet vers un autre terminal de bus afin de partir vers la ville de Lagoa da Conceição, se situant en bordure du lac du même nom. C'est une petite ville paisible avec de très belles maisons faisant face au lac.

Lagoa da Conceição

Je pars me reposer puis je me dirige vers un point que j'avais noté sur ma carte ne correspondant à rien.

Il s'agit finalement du bout d'une avancée sur le lac sur laquelle je me poserai environ 2 heures en écoutant le bruit de l'eau sur les rochers et en observant le magnifique spectacle qu'est le coucher du soleil.

L'espace d'un instant, je suis seul au monde.

Je retourne à l'auberge plein de belles images en en tête. Une fois arrivé, la propriétaire est avec deux amis en train de boire des bières. Je me joins à eux.

L'un deux commence à sortir de la marijuana ainsi que de la drogue dure. Je refuse gentiment puis je pars me coucher.

Je dois avouer que je suis fatigué puisque ça fait 5 nuits de suite que je dors assez mal (entre le bus et l'auberge de jeunesse ultra bruyante de Sao Paulo).

Malheureusement, la soirée des drogués dure jusqu'à 7h30 du matin, et, entre eux et les chiens, ce fût une nouvelle fois difficile de trouver un sommeil profond...

19
mars

Départ assez tôt malgré une nuit agitée. Le programme est en effet plutôt chargé.

Je pars équipé de mon sac à dos pour une marche de 3,3km qui sépare mon auberge au début d'un trek longeant la côte ouest du lac. Cette balade est déjà plutôt sympathique et me donne un petit aperçu de ce que je pourrais voir pendant le trek.

J'arrive au début du trek. Ce dernier est d'une longueur totale de 7,7km et traverse la communauté de la Costa da Lagoa ainsi que quelques ruines et paysages magnifiques.

Je n'effectuerait que 6km car je me dirige vers le dernier pont de traverse me permettant de rejoindre l'autre côté de l'île.

Trek Lagoa da Conceição

De l'autre côté du lac, les autres personnes présentes sur le bateau rejoignent leurs véhicules tandis que je repars pour une longue marche, mon sac sur le dos.

Deux véhicules s'arrêteront très gentiment afin de me proposer de me conduire. Je continue ma marche dans le Parque Estadual do Rio Vermelho. 2 petits kilomètres séparent le port de la route principale.

Arrivé sur cette dernière, je prends un petit "chemin" s'enfonçant dans la forêt. Ce dernier semble très peu utilisé puisque la nature z repris ses droits et des énormes toiles d'araignées se trouvent au milieu du chemin. Je me fais également poursuivre par une trentaine de moustiques affamés. J'accélère le pas.

Un peu plus d'un kilomètre plus loin, j'arrive finalement sur l'énorme Praia da Barra da Lagoa, donnant sur l'océan Atlantique. De là, je peux voir ma destination finale : la ville de Barra da Lagoa se trouvant à deux kilomètres de moi.

Je décide de parcourir ces derniers par la plage. La forêt, j'en ai eu ma dose pour aujourd'hui.

Arrivé en ville, je cherche un endroit pour dormir. Une fois trouvé, je pose mes affaires puis je pars découvrir la jolie, mais TRÈS touristique, ville de Barra da Lagoa. Le Canal da Barra, un canal reliant l'océan Atlantique au lac da Conceição, est particulièrement joli.

Barra da Lagoa
20
mars

Je commence la journée par un petit trek assez touristique : le Trilha das Piscinas se trouvant à l'est de la ville. Il est assez facile mais une douleur au talon suite à une chute de la veille ne vient pas simplifier la chose.

Trilha das Piscinas

Je retourne en ville pour me restaurer puis je pars pour un nouveau trek, cette fois-ci un peu plus compliqué, le Trilha da Boa Vista.

Au début de ce dernier je rencontre un couple d'argentins très sympathique. Nous effectuons le trek tous les trois. Ce trek nous emmène sur les hauteurs de l'île afin de profiter de vues imprenables sur l'océan mais également sur les différents lacs et villages de l'île puis nous fait redescendre vers la jolie plage da Galheta.

Pendant le trek, l'argentine verra un petit serpent puis nous verrons une tarentule morte. Le couple, pas très rassuré, m'avouera qu'ils ne seraient jamais allés jusqu'au bout si ils ne m'avaient pas rencontré.

Une fois arrivés sur la plage, nous partons nous baigner avec l'argentin dans les eaux très agitées de l'océan. Je lui sauverai même quasiment la vie, ce dernier se faisant emporter au large par le courant.

Trilha da Boa Vista

Nosu retournons sur la route principale puis nos chemins se séparent. Je prends un uber en direction du terminal de bus de Lagoa da Conceição. De là je prends un bus puis un deuxième pour me rendre proche de l'aéroport à coté duquel va se dérouler un match de foot.

Dans le quartier, seulement 4 maisons d'hôtes. Elles sont toutes pleines. Il est 21h et je suis avec mon sac et sans endroit pour dormir : impossible d'aller assister au match.

Je prends finalement 3 bus pour me rendre à ma prochaine destination et y passer la nuit : Campeche.

21
mars

Étant tombé malade pendant la nuit et sentant toujours la douleur sous mon talon, je décide de passer une journée assez tranquille dans la ville de Campeche.

Cette dernière se trouve à l'est de l'île de Santa Catarina, face à l'océan Atlantique. Le nom viendrait d'un arbre, le campêche, utilisé comme plante médicinale et en teinturerie, qui fût très recherché au début de la colonisation du Brésil.

La ville n'est pas particulièrement jolie, il s'agit d'une sorte de grande ville de campagne. On y trouve quand même quelques jolies maisons en briques, un petit lac (la Lagoa da Chica, portant ce nom en référence à Chica da Silva, une esclave ayant regagné sa la liberté par elle-même et qui se réunissait autour de ce lac avec ses amies pour discuter et laver ses vêtements) et surtout la plage.

Campeche

Le soir venu je rencontre Gustavo, un brésilien très gentil (et parlant couramment espagnol, chose assez rare pour être soulignée) se trouvant dans le même dortoir avec lequel je discute longuement.

22
mars

Le matin, nous partons avec Gustavo dans une padaria (sorte de boulangerie) afin d'y prendre un petit-déjeuner typiquement brésilien : café au lait, jus d'orange et pain français (des tranches de pain croustillantes au beurre).

Ce dernier décide ensuite de me suivre pendant ma journée de marche.

Nous prenons un uber pour nous rendre dans le village d'Armação. De là commence une marche de 12 kilomètres en direction de la praia dos Açores.

Le nom Armação provient de l'ancienne activité économique du coin : la production d'huile de baleine pour l'éclairage urbain (d'autres parties de la baleine étaient également utilisées : la viande, la graisse et même les nageoires).

Cela a conduit à la quasi extinction de l'animal.

Aujourd'hui, c'est un des principaux port de pêche artisanale de l'île et il y a de nombreux surfeurs.

L'église de Santa Anna est l'attraction principale et il est agréable de se balader sur la ponta da Armação, une petite avancée sur l'océan Atlantique offrant une jolie vue.

Armação

Nous continuons notre petit chemin vers le sud en passant notamment par Matadeiro et sa plage, la ponta do Falcão et la ponta da Lagoinha.

Nous arrivons finalement à la lagoinha do Leste, un petit lac se trouvant simplement à quelques mètres de l'océan Atlantique.

Après un nouveau passage dans la forêt, nous arrivons à Pântano do Sul, un petit village balnéaire tout au sud de l'île. De là, nous marchons 2 kilomètres sur la plage pour rejoindre le petit village de la praia dos Açores à partir duquel nous prendrons un bus afin de retourner à l'auberge.

23
mars

Après un bon café matinal, me voici déjà reparti pour un nouveau trek. Cette fois-ci, ce sera sans Gustavo mais avec mon sac à dos.

Je prends un bus pour me rendre là où nous nous sommes arrêtés la veille : la Praia dos Açores.

De la commence la première partie du trek : une marche d'un peu plus de 3 kilomètres assez touristique et très bien aménagé en direction de la petite mais charmante plage Saquinho.

Lieu idéal pour se rafraîchir avant de reprendre la route.

Praia dos Açores -> Praia Saquinho

De la plage Saquinho, une nouvelle marche de 3 kilomètres, cette fois sans touristes, se trouve devant pour rejoindre la ponta do Pasto.

Praia Saquinho -> Ponta do Pasto

Il ne me reste plus que 2,5 kilomètres pour rejoindre la Praia dos Naufragados. Je repars, confiant, mon sac sur le dos.

Une montée assez rude se trouve devant moi. La forêt s'épaissit et le chemin glissant suite aux pluies de la veille se réduit de telle sorte que je ne vois même plus où je mets les pieds. Mon sac se prends un nombre incalculable de fois dans les branches au au-dessus de moi et certains passages sont même impossible à franchir : je dois laisser tomber le sac et le traîner derrière moi.

La forêt bouge en émettant des sons qui m'étaient jusque-là encore inconnus. Je reste sur mes gardes.

Ces 2,5 kilomètres sont interminables...

J'arrive finalement, trempé et sale mais avec une grande satisfaction, sur la praia dos Naufragados.

Je retire mon t-shirt et je pars sans attendre me laver dans l'océan.

Cette plage est (de loin) la plage la plus au sud de l'île. L'origine de son nom (plage des naufragés en français) est encore inconnue.

Il y a cependant deux hypothèses :

1. Il fait référence au naufrage d'un des navires de l'expédition de Juan Diaz de Solís, à la recherche d'un abri. Plus d'une dizaine de membres de l'équipage ont survécu et vécu plusieurs années en compagnie des indiens Carijós qui habitaient cette côte.

2. Il fait référence au naufrage de deux navires portugais remplis d'açoriens se rendant à Rio Grande do Sul suite à des décisions, en 1753, de la Cour de Justice portugaise.

Praia dos Naufragados

À partir de la plage, une nouvelle marche de 2,5 kilomètres me sépare de l'arrêt de bus le plus proche.

Ça y est, je suis finalement arrivé au point final de ce trek qui, je dois l'avouer, n'était pas de tout repos (surtout avec deux sacs sur le dos).

Je prends un bus puis un second pour me rendre dans le centre de la ville de Florianopolis où je passerai la nuit.

Une dernière petite marche entre le terminal de bus et mon auberge me permet déjà d'avoir un premiere aperçu de la ville.

Florianopolis
24
mars

Je consacre cette journée, assez tranquille, à la visite de la ville de Florianópolis.

Ville principale de l’Ilha de Santa Catarina, sur sa côte ouest, Florianópolis compte presque 500 000 habitants et occupe un site naturel d’une grande beauté, entre baie et montagnes.

Florianópolis

Je pars déposer mes affaires dans une nouvelle auberge puis je sors de nouveau. Direction le stade Orlando Scarpolli. Sur place, je retrouve Gustavo avec lequel nous passerons le match à chanter en compagnie des ultras du club local de Figueirense. Ce match les oppose à l'équipe de Joinville.

Score final : 0-1.

Figueirense - Joinville
25
mars

Le matin je prends un bus pour me rendre dans le centre de la ville où se trouve le marché afin de faire quelques achats.

Je me dirige ensuite vers le terminal de bus afin de me rendre à Porto Alegre. Départ à 10h30 pour un trajet d'une durée de 7 heures.

La marche de plus de trois kilomètres entre le terminal de bus ne me donne pas vraiment une bonne première impression de la ville...

Cette dernière est sale et mal fréquentée. Un monsieur me dira même de faire attention à mon téléphone alors que j'étais en train de regarder mon chemin sur ce dernier.

Une fois les affaires posées à l'auberge, je vais me chercher de quoi manger puis je pars me coucher.

26
mars

Porto Alegre est la capitale de l’état du Rio Grande do Sul située à l’extrémité sud du Brésil, avec environ 1,5 millions d’habitants.

La création de Porto Alegre remonte à 1732 avec l’arrivée d’éleveurs de bétail venus de l’état de Santa Catarina. La ville était originellement occupée par des amérindiens.

Les terres de Porto Alegre furent disputées par les Espagnols et les Portugais pendant plusieurs décennies jusqu’en 1750.

En 1772, le roi du Portugal envoie 60 couples provenant des Açores afin de repeupler la ville qui s’appelait Porto dos Casais (Port des Couples). Un an plus tard, elle est renommée Porto Alegre (Port Joyeux) et devient la capitale de l’état du Rio Grande do Sul.

Aujourd'hui, cette ville portuaire moderne et vibrionnante possède un vieux centre néoclassique bien préservé, avec de jolies places et des musées de qualité, et une scène artistique et musicale dynamique.

Pour mon premier jour de visite dans la ville, je décide d'aller me balader dans le centre historique de la ville. Cette visite commence par tour sur la place Marechal Deodoro, autour de laquelle se trouve un grand nombre d'attractions de la ville.

La première de ma visite est la Cathédrale métropolitaine Nossa Senhora Mãe de Deus.

Sur la façade, les mosaïques représentent la patronne Marie, au centre, entourée de saint François d'Assise, l'ancien oracle, et des martyrs jésuites Roque Gonzales de Santa Cruz , Afonso Rodrigues et Juan del Castillo.

De l'autre côté se trouvent Saint Pierre, patron du Rio Grande do Sul, le Pape Pie IX, créateur du diocèse, et sainte Thérèse d'Avila, protectrice de la forteresse qui existait à l'extrême sud de l'État. Les panneaux latéraux représentent des scènes de l'Annonciation et de la Crucifixion.

L'intérieur présente une majesté et une élégance ainsi que des proportions remarquables. Son architecture forme des motifs géométriques attrayants, intensifiés par les effets de l'éclairage interne. Le maître-autel a une belle statue baroque de la Vierge Marie avec l'enfant Jésus dans ses bras, trônant contre une peinture murale d'Aldo Locatelli.

Cathédrale métropolitaine Nossa Senhora Mãe de Deus

Juste à côté de la Cathédrale se trouve l'imposant Palais Piratini, siège du pouvoir exécutif du Rio Grande do Sul. Il fut construit avec une architecture de style Louis XVI et ses lustres sont des répliques de ceux du Palais de Versailles.

Palais Piratini

Au centre de la place se trouve un monument en hommage à Júlio de Castilhos, un ancien gouverneur du Rio Grande do Sul.

Autour de la place se trouve le Palais de Justice, faisant face à la Cathédrale.

Toujours à proximité de la place se trouve cette fois le musée Júlio de Castilhos. Il s'agit du plus vieux musée de l'état de Rio Grande do Sol se trouvant dans deux anciennes demeures.

La collection du musée est destinée à la préservation et à la diffusion de matériaux de différentes époques et de lieux importants pour l'histoire du Rio Grande do Sul.

Musée Júlio de Castilhos

Je parcours quelques centaines de mètres pour me diriger vers la rue dos Andradas, une rue piétonne très fréquentée.

Rua dos Andradas

Cette rue piétonne me mène directement sur la place dans Alfandega. Outre ses statues, on trouve autour de cette place le Musée d'Art du Rio Grande Do Sul. Ce bâtiment néoclassique fait un écrin imposant au travail d’artistes régionaux.

Praça da Alfandega et le Musée d'Art

Je continue ma visite par un troisième musée : le musée militaire du Commandement du Sud se trouvant dans un bâtiment historique du 19ème siècle. La collection compte plus de quatre mille pièces et présente des collections de chars et de moyens de transport, uniformes, armes, équipements, etc.

Musée militaire du commandement du sud
Église Nossa Senhora das Dores

Je fini ma visite par une balade le long d'un bras de l'Océan Atlantique.

Parroque de Santo Antonio
27
mars

Petite journée de repos tranquille à l'auberge.

Le soir venu, je me dirige vers le très joli stade Beira-Rio, d'une capacité d'environ 50000 personnes et appartenant au Sport Club Internacional.

Le match d'aujourd'hui oppose l'Internacional à Novo Hamburgo, une toute petite équipe ne jouant même pas au niveau national.

Internacional l'a emporté 2 à 0 au match aller mais s'incline misérablement ce soir (0-1) devant environ 12000 personnes et une ambiance du même acabit que le niveau de jeu (vraiment pas terrible).

28
mars

Je commence la journée par une balade dans un des nombreux parcs de la ville : le parc Farroupilha, classé au patrimoine historique du Rio Grande do Sul (ça rigole pas !) en 1997.

Sur les 37,5 hectares de son territoire, on dénombre 12 espaces aménagés (jardins ou espaces thématiques), 38 monuments, 92 points de commerce ambulant (alimentation et boissons) et environ 8 500 arbres d'espèces très variées.

Parc Farroupilha

Je me dirige vers le centre historique de la ville en passant notamment par l'escalier du 24 Mai ainsi que le Viaduc Otávio Rocha.

Escalier du 24 Mai et Viaduc Otávio Rocha

Me voici de retour dans le centre historique afin de visiter les endroits que je n'ai pas eu le temps de visiter la fois précédente.

Cette visite commence par un très joli bâtiment rose : la Casa de Cultura Mario Quintana (CCMQ). Ce dernier est à l’origine un hôtel (l'Hôtel Majestic).

L’hôtel Majestic a connu son apogée dans les années 1930, 1940 et 1950. Durant cette période, il a accueilli de grands noms de la politique , tels que les anciens présidents Getúlio Vargas et Jango Goulart , ainsi que le monde artistique, comme Vicente Celestino , Virginia Lane et Francisco. Alves. Le centre culturel a été nommé en l'honneur de l'un des plus grands poètes brésiliens, Mário Quintana, né à Alegrete, dans l' État du Rio Grande do Sul, mais qui a adopté Porto Alegre comme ville de cœur.

L’écrivain a vécu à l’hôtel entre 1968 et 1980, dans l’appartement 217 et il est aujourd'hui possible de voir à quoi ressemblait sa chambre (il s'agit de la dernière photo).

Casa de Cultura Mario Quintana

Je continue ma visite avec un autre musée : celui de la banque Santander.

Ce dernier se trouve dans un très joli bâtiment, et, en plus de promouvoir les artistes locaux, il raconte de façon interactive l'histoire de la ville et ses principaux points touristiques.

Casa Cultural Santander

Je m'éloigne désormais du centre et je pars visiter le quartier d'Independência.

Centre Commercial Total

C'est dans ce quartier que se trouve "la plus belle rue du monde" (élue ainsi en 2008) : la rua Gonçalo de Carvalho.

Qui l'eût crû ? Ok c'est définitivement plus beau que Villerupt mais peut-être dire qu'il s'agit de la plus belle rue du monde est un petit peu exagéré.

Il s'agit simplement d'une rue pavée avec plus de 100 arbres de type Tipuana plantés de chaque côté. Il faut tout de même avouer que le quartier est très sympathique avec de nombreux parcs, bars, et des jolies maisons.

Rua Gonçalo de Carvalho

Je continue mon chemin vers le Nord direction l'Arena do Grêmio : un très beau stade inauguré en 2012 pouvant accueillir plus de 60000 personnes. Le match de ce soir oppose le club de Grêmio à celui de la Juventude.

Grêmio l'ayant remporté 6 à 0 au match aller, je m'attends à un match ouvert avec pas mal d'occasions de buts.

Râté, le match se fini sur le score nul et vierge de 0 à 0 devant environ 9000 personnes.

Gremio - Juventude
29
mars

S'agissant de mon dernier jour à Porto Alegre (et dernier jour au Brésil par la même occasion), je pars au terminal de bus afin d'acheter mon billet de bus pour ma prochaine destination.

Chose faite, je pars me balader dans le quartier de Santa Cecilia, dans l'est de la ville.

Santa Cecilia

Je continue ma petite marche vers l'est et j'arrive finalement au jardin botanique à l'intérieur duquel se trouve le musée de sciences naturelles de Porto Alegre.

Jardin Botanique

Je retourne à l'auberge puis je pars dîner en compagnie de toutes mes affaires avant de me rendre au terminal de bus.

Départ à 23h30 pour un trajet de 7h30 en direction de Chuy.

30
mars

J'arrive à Chuí aux alentours de 7h du matin après être passé à la douane brésilienne afin de signaler ma sortie du pays.

Une fois arrivés, nous nous retrouvons entre 3 backpackers : une allemande (Rebecca), un anglais (Josh) et moi.

Il s'avère qu'en plus d'avoir passé la nuit dans le même bus, nous nous rendons dans la même ville et dans le même hostel !

Chuí est une ville brésilienne faisant office de frontière avec l'Uruguay et la ville de Chuy.

Nous marchons donc du terminal de bus de Chuí (Brésil) vers celui de Chuy (Uruguay). Nous passons la frontière qui est simplement une avenue comme une autre.

Frontière Brésil-Uruguay

Ce sont donc mes premiers pas en Uruguay. L'Uruguay est un pays d'une superficie de 176000 km2 et environ 3,5 millions d'habitants.

C'est un pays qui évolue à son rythme : tandis que ses voisins subissent les crises, le pays avance, à l’image de ses citoyens, avec calme et assurance. Les réformes sociales suivent leur cours et la population semble globalement satisfaite.

Nous prenons un nouveau bus, cette fois de 1h30 seulement, pour nous rendre à notre destination finale : la ville de Punta del Diablo.

Il s'agit de l’une des destinations estivales favorites des Uruguayens et des Argentins. Avec ses bungalows de bois et ses rues en terre battue, elle attire également une foule décontractée de baroudeurs de tous horizons. Ces dernières années, l’urbanisation sauvage a gagné du terrain, dans les terres comme sur la côte, mais son magnifique littoral et son atmosphère nonchalante n’ont rien perdu de leur attrait. Ville fantôme en hiver, sa population explose l’été venu. Nous arrivons juste après la prise d'assaut de la ville par les touristes (de Noël à février).

Nous partons déposer nous affaires à l'auberge puis nous partons nous balader dans la ville avant de faire un petit plongeon dans l'Océan Atlantique.

Punta del Diablo

Nous partons manger puis faire le check-in à l'hostel. Tandis que mes deux compagnons de route font la sieste, je pars sur le plage me baigner et admirer le coucher de soleil.

Je rencontre une famille de locaux très sympathique avec lesquels je discute une petit heure.

Le soir venu, nous buvons quelques bouteilles de bières et nous dînons en compagnie d'autres touristes présents dans l'auberge, le tout autour de quelques jeux très sympathiques.

31
mars

Rebecca, Josh, une autre anglaise de l'auberge et moi-même partons nous balader toute la journée dans le Parc National Santa Teresa, situé au Nord de la ville de Punta del Diablo.

Le parc s'étend sur 3 000 hectares dans lesquels se trouvent d'innombrables espèces de flore indigène et exotique, dont plus de 2 millions d'arbres. Il y a également quatre plages : La Moza, Las Achiras, Playa del Barco et Playa Grande.

Les différents points d'intérêts du parc sont les suivants :

- une serre en granit et des dômes de verre pour la culture d'espèces de climat tropical;

- un ombragé construit avec du granit et pour cultiver des espèces d'origine subtropicale;

- une roseraie, un jardin avec plus de 300 espèces de roses;

- un bassin semi-naturel appelé El Chorro, construit à la base d'un petit ruisseau et des accidents naturels du terrain;

- une volière, pour réaliser l'élevage en captivité d'espèces menacées d'extinction; son objectif initial était l'acclimatation d'animaux indigènes et exotiques avant leur libération dans le parc;

- une forteresse.

Parc National Santa Teresa
31
mars

Pour voir la suite du voyage, c'est ici :

https://www.myatlas.com/LoisonMigrateur/avril-2019