Mai 2019

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Du 1 au 31 mai 2019
31 jours
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Publié le 8 mai 2019

Je quitte le "centre" (on y trouve une panaderia et une place) de Tolhuin après un délicieux petit-déjeuner dans mon auberge.

Je me dirige vers le Lago Fagnano, entouré des magnifiques couleurs automnales de la région.

Le bleu vibrant du lac courbé par le vent austral qui forme des vagues qui se brisent sur le rivage est impressionnant.

De plus, le lac est si vaste (645 kilomètres carrés) qu'on pourrait imaginer qu'on se trouve face à la mer...

D'origine glaciaire, le lac Fagnano se déverse dans le détroit de Magellan par la rivière Azopardo et s'étend sur 110 km, dont une petite partie traverse le Chili.

Des scientifiques ont également confirmé que sa marge ouest dépassait de 50 centimètres celle de l’est, mais malgré cette irrégularité, elle ne débordait pas, comme si l’eau était conservée dans un grand bol incliné.

Un très joli camping avec ses tippies fait face au lac et me craquer... Je me décide donc à installer ma tente dans l'un d'entre eux.

Tolhuin

Une fois installé, je pars me balader le long du lac, jusqu'à la Laguna Negra. Les couleurs sont magnifiques mais malheureusement le temps ne se prête pas trop à la photographie puisqu'il se met à pleuvoir et que cela ne s'arrêtera que dans la soirée.

Arrivé à la Laguna Negra, un chien effectue le chemin du retour jusqu'à ma tente à côté de laquelle il fera une petite sieste bien méritée !

Lago Fagnano et Laguna Negra

Alors que je pars me poser dans la pièce commune du camping autour d'un feu, je rencontre deux familles d'argentins de Río Grande venus passer la journée au camping.

On passera toute la fin d'après midi à manger des sandwichs et des tortas fritas tartinées de dulce de leche en écoutant de la musique, en jouant au uno et en dansant.

Je pars ensuite, plus couvert que jamais me réfugier sous ma tente pour y passer la nuit...

Alors que la température passe sous la barre de 0°, mon sac de couchage fait pour du +15° ne fait pas vraiment le poids...

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Publié le 7 mai 2019

Après cette courte nuit sous le froid automnal de la Terre de Feu, je pars me préparer un petit-déjeuner dans la salle commune du camping afin de profiter du feu qui mettra un certain temps à me réchauffer.

Je démonte ma tente puis je marche marcher les 4 kilomètres séparant le camping de la Ruta Nacional 3 (la seule vraie grande route de l'île) alors que la neige commence à tomber.

Arriver sur la Ruta nacional, je commence à faire du stop. Comme souvent dans la région, alors que je fais du stop depuis environ 2 minutes, une voiture s'arrête, avec en son bord un couple d'une cinquantaine d'années, et me dépose directement dans le centre d'Ushuaia.

Ça y est : après avoir traversé toute la Terre de Feu en stop, je suis finalement au bout du monde.

Tolhuin -> Ushuaia

Port affairé et ville d’aventures, Ushuaia étend sur une fine bande de terre son plan de ville chaotique sillonné de rues abruptes au pied du Cerro Martial. C’est ici que les Andes plongent dans l’océan Austral, laissant tout juste la place à cette ville du bout du monde coincée entre les montagnes et des courants imprévisibles.

Alors que je passe à l'office du tourisme pour demander des informations pour me rendre à Puerto Williams, je rencontre un chinois avec lequel nous partons nous promener en ville avant qu'il parte prendre son avion.

Une fois mes affaires posées à l'auberge, je pars pour une petite balade nocturne de la ville, en passant notamment par son avenue principale, très commerçante.

Ushuaia
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Publié le 7 mai 2019

Je commence ma journée par une visite des superbes Museo Marítimo et Museo del Presidio. Ces derniers occupent une ancienne prison où étaient détenus 700 prisonniers (les criminels les plus dangereux du pays) dans 380 petites cellules. On y découvre les informations historiques sur la prison ainsi que ses détenus, d’intéressantes expositions sur les expéditions en Antartique, des manchots empaillés et une galerie d’art.

Museo Maritimo
Ushuaia

Le soir venu, je pars me voir un match de Futsal dans un gymnase se trouvant proche du port. Le futsal est très répandu sur l'île de la Terre de feu.

Il s'agit d'un match de championnat opposant Ateneo FC au CSD Camioneros. Ateneo l'ambiance 4 à 3 au bout du suspens dans une atmosphère électrique. Environ 150 spectateurs.

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Publié le 7 mai 2019

Journée consacrée à une randonnée au sommet du Mont Martial sur lequel se trouve le fameux glacier du même nom.

Ce glacier porte le nom du capitaine de frégate français Louis Ferdinand Martial qui a exploré les environs en 1882-1883. Il se situe sur le Mont Martial, culminant à 1300 mètres d’altitude. C’est aussi la principale source d’eau douce de la ville d’Ushuaïa.

9 kilomètres (aller) et environ 800 mètres de dénivelé m'attendent.

En me dirigeant vers le début du trek, je marche sur les hauteurs de la ville et la vue sur cette dernière est déjà très jolie.

Puis, la difficulté commence puisque cette période n'est pas la plus adéquate pour monter en haut du Mont. Du givre, de la neige et beaucoup de boue se trouvent sur mon chemin.

Le sentier menant au sommet du Mont est fermé, probablement dû aux conditions climatiques, mais je l'emprunte tout de même quasiment jusqu'au bout avant de faire demi tour avant la fin car le chemin était beaucoup trop dangereux pour une personne n'ayant pas de crampons.

Glacier Martial
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Publié le 7 mai 2019

C'est parti pour un nouveau trek. Je me dirige une nouvelle fois vers les hauteurs au Nord de la ville pour me rendre au sommet du Cerro del Medio. Un trek d'un peu moins de 7 kilomètres depuis mon auberge avec un dénivelé de 910 mètres.

Après avoir profiter de la vue sur le centre de la ville depuis ses hauteurs, je commence à m'enfoncer dans la forêt. Quelques mètres plus loin je rencontre Christophe, un français prêt à faire demi-tour après que 3 gros chiens soient venus le saluer.

Après 4 kilomètres dans la forêt une centaine de mètres dans la boue, cette dernière laisse place à un paysage rocailleux et enneigé.

Nous passons également à côté de 2 petits lacs gelés.

Une fois tout en haut du Mont, le panorama est splendide...

Reste plus qu'à redescendre, toujours en compagnie des 3 chiens.

Cerro del Medio
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Publié le 10 mai 2019

Je commence ma journée assez tard avec le Museo del Fin del Mundo, retraçant l’histoire naturelle d’Ushuaia et de ses peuples d’origine.

Museo del Fin del Mjndo

Je pars ensuite en direction du centre commercial Paseo del Fuego, se trouvant à plus de 2 kilomètres à l'Est du centre de la ville.

J'y passe tout l'après-midi en regardant notamment Liverpool - Barcelone.

Paseo del Fuego
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Publié le 11 mai 2019

À 10h du matin, un bus passe me chercher à mon auberge de jeunesse pour me conduire vers le Parc National de la Terre de Feu.

Dans le bus, je rencontre une slovène avec laquelle je passerai toute la journée à me balader dans le parc.

Cette balade commence par le sentier de la côte, longeant le détroit de Beagle sur quasiment 8 kilomètres. Cette balade nous propose des vues magnifiques sur les îles nous faisant face telle que l'isla Navarino. On peut également profiter des couleurs de l'automne.

Une autre balade de 8 kilomètres nous attends ensuite. Nous passons notamment par la Laguna Verde, la Laguna Negra puis un énorme barrage construit par des castors avant de rejoindre Lapataia pour prendre le bus à 17h afin de rentrer à Ushuaia.

Parque Nacional Tierra del Fuego

De retour à Ushuaia, je profite de ma soirée tranquille pour me balader dans la ville puis direction un restaurant très sympa.

Le menu est le suivant : morue sauce roquefort accompagné de sa purée de citrouille suivi de crêpes au dulce de leche. Le tout accompagné d'un Malbec argentin.

Ushuaia
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Publié le 11 mai 2019

Après une vingtaine de minutes de marche pour me rendre sur la Ruta Nacional 3 assez éloigné du centre de la ville, je commence à faire du stop afin de me rendre à la Laguna Esmeralda, dont le trek commence une vingtaine de kilomètres plus loin.

15 minutes plus tard, un monsieur s'arrête et me conduit à la sortie de la ville. De là, je m'enregistre au poste de police en tant que personne sortante puis je reprends le stop.

Une nouvelle fois, après seulement 15 minutes d'attente, me voici dans le coffre d'une autre voiture.

Quelques minutes plus tard me voici parti pour le trek de la Laguna Esmeralda. 5 kilomètres séparent le début du trek au lac, mais ces derniers ne sont pas évidents en cette période car avec la boue présente dans les tourbières on se absolument pas où on met les pieds... Souvent j'ai l'impression d'être dans un jeu vidéo : il faut marcher en équilibre sur des bâtons où bien sauter d'une roche à l'autre pour éviter de s'enfoncer dans la boue.

2 heures plus tard me voici arrivé à la Laguna Esmeralda (le nom provient de sa couleur émeraude) dont les les forêts, les montagnes et le glacier qui l'entourent en font un lieu incroyable à visiter.

Alors que je mange face au lac, une buse affamée vient réclamer à manger et viendra même manger directement dans ma main !

Après une balade le long du lac, je fais demi-tour pour retourner sur la Ruta Nacional 3. Sur place, je fais du stop 15 minutes environ (encore !) avant qu'un mécanicien s'arrête m'emmène jusqu'à l'entrée de la ville d'Ushuaia.

Je franchis le poste de police puis je fais à nouveau du stop une dizaine de minutes avant qu'une voiture s'arrête pour me déposer dans le centre de la ville.

Laguna Esmeralda

Le soir venu, un des responsables de l'équipe de futsal d'Ateneo F.C. dont je suis allé voir deux matchs vient me remettre le maillot de l'équipe.

Je pars ensuite me coucher avant que l'on vienne me réveiller à 1h du matin pour aller dans un bar dansant à l'intérieur duquel je goûte les deux IPA (bières à fermentation haute) produites à Ushuai, dont une est aromatisée au miel.

Ateneo F.C.
11
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Publié le 13 mai 2019

Après un très bon petit-déjeuner et une balade dans la ville de Punta Arenas que je connais déjà, je reprends contact avec l'entraîneur de l'équipe des 8-9 ans d'Estrella del Sur qui m'avais promis un maillot lors de mon dernier passage.

Ce dernier m'informe que son équipe joue un match important aujourd'hui à 14h puisque si ils gagnent ils remportent le championnat. Il me donne donc rendez-vous au stade pour que je lui achète le maillot.

Je retourne donc dans le Barrio Sur et son petit stade. Après un passage dans le vestiaire pour écouter les consignes d'avant match du coach, je pars m'installer dans les tribunes pour regarder la large victoire de l'équipe d'Estrella del Sur puis la remise du trophée.

Après le match, je pars me balader sur la côte de Punta Arenas avant de rentrer à l'auberge passer une nouvelle soirée à jouer au Uno.

10
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Il est 6h du matin. Après environ 2 heures de sommeil, je me rendors juste après avoir coupé mon réveil alors que mon bus part à 7h.

Heureusement, je dois me rendre au bus avec une fille espagnole de l'auberge également présente à la soirée de la veille. Cette dernière viendra donc me réveiller avant qu'il ne soit trop tard...

Je monte dans le bus à 6h50 et je retrouve Tanja, la slovène. C'est parti pour 12 heures de bus entrecoupées par un petit tour en bateau dans le Détroit de Magellan en direction de Punta Arenas.

Nous arrivons à destination aux alentours de 19h.

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Publié le 15 mai 2019

Départ en bus à 10h depuis Punta Arenas en direction de Puerto Natales. La route enneigée rend le trajet très agréable puisque les paysages sont magnifiques.

J'arrive sur place peu après 13 heures, je trouve un logement puis je pars me balader.

Ce port jadis morose, constitué d’une enfilade de maisons couleur pastel aux toits de tôle, est aujourd’hui envahi de voyageurs en route vers le plus beau parc national du continent : Torres del Paine. Même si on la tient avant tout pour un point d’accès au parc, cette localité n’en est pas moins agréable en soi – la lumière y est superbe et les services touristiques s’y développent.

Puerto Natales
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Publié le 15 mai 2019

Ayant longuement hésité à partir faire un trek d'une journée à Torres del Paine aujourd'hui avec deux coréennes de mon auberge, je remets finalement ça au lendemain en espérant un temps meilleur. Je passe donc une journée assez tranquille dans la ville de Puerto Natales.

Je tombe par hasard sur l'espagnole de mon auberge à Ushuaia et nous décidons de partir ensemble faire le trek dans la parc de Torres del Paine le lendemain.

Puerto Natales
14
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S’élevant à plus de 2 000 m au-dessus de la steppe patagonne, le Torres del Paine, spectaculaire massif de pics granitiques, domine les paysages de ce qui est peut-être le plus beau parc national d’Amérique du Sud. Classé réserve de biosphère de l’Unesco depuis 1978, le parc couvre quelque 1 810 km². On y trouve des lacs d’azur, des sentiers serpentant dans des forêts d’émeraude, des rivières rugissantes qu’on traverse sur des ponts de fortune, un énorme glacier bleu étincelant, etc. Le parc abrite nombre d’espèces d’oiseaux, dont des nandous (ñandú), des condors des Andes et des flamants, des guanacos et des pumas.

Je voulais y passer 10 jours à en faire le tour complet mais, du fait de mon changement de plan pour me rendre à Rio fin février, ce n'est plus possible car tout est fermé (nous nous rapprochons de l'hiver en Patagonie...).

Je me contenterai donc d'un tour d'une journée avec Sonia, l'espagnole qui était dans mon auberge à Ushuaia ainsi que d'autres touristes.

Un minibus passe me chercher à 6h45 à mon auberge et c'est parti pour deux heures de route en direction du parc national, et plus précisément le début du sentier de trekking Base Torres.

Ce trek, d'environ 10 kilomètres avec une altitude initiale de 120 mètres et une altitude finale de 870 mètres, peut se découper en plusieurs étapes :

– Hotel Las Torres-Campamento El Chileno: un peu plus d'1 heure de montée entrecoupées par quelques petites descentes dans des plaines et leurs magnifiques couleurs automnales.

– Campamento Chileno – Bosque de Lengas: environ 1h de marche dans des magnifiques bosquets d'hêtres de la Terre de Feu (hêtres blancs).

– Bosque de Lengas – Camping Las Torres: c'est maintenant que commence la vraie ascension : environ 30 minutes de marche.

– Camping Las Torres – Llegada Base Torres del Paine: la dernière partie du trek, qui prendra environ 1h. Ce sentier se fait sur des roches surmontées de givre / neige et est donc assez dangereux puisque très glissant mais les paysages sont extraordinaires

Nous prendrons donc environ 4h pour effectuer l'ascension du trek. Nous arrivons au sommet vers 13h30 et nous avons 1h devant nous pour admirer le spectacle se trouvant sous nos yeux.

Devant nous le fameux Lago Torres derrière lequel se trouvent la Torre Sur, Torre Central et Torre Norte, formant le fameux W se trouvant sur les billets argentins de 1000 pesos.

À coté de ces trois "tours", le Cerro Nido de Condor à côté duquel nous pouvons observer des condors planer à la recherche de nouvelles proies.

Il est 14h30 et déjà l'heure de redescendre... c'est parti pour 3h30 de marche sur le même sentier que nous avons emprunté à l'aller.

Trekking Base Torres
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Publié le 18 mai 2019

Départ à 7h du matin de Puerto Natales en direction d'El Calafate. C'est parti pour 5h de bus avec à la clé un nouveau passage de frontière Chili -> Argentine.

Dans le bus je retrouve un groupe de 4 français qui étaient dans la même auberge que moi à Puerto Natales.

Une fois arrivé, les français me suivent jusqu'à l'auberge de jeunesse dans laquelle j'avais décidé de loger. Un chien nous suit, puis deux, trois,... à la fin ils seront 9 dont certains aboient et cours après chaque voiture qui passe.

Autant dire qu'on passe pas inaperçus...

El Calafate est une ville de plus de 22 000 habitants et un un passage obligé pour qui souhaite rejoindre le Glaciar Perito Moreno, situé à 80 km dans le Parque Nacional Los Glaciares. L’immense popularité de ce glacier a transformé cette bourgade jadis pittoresque, où les constructions se multiplient aujourd’hui et les prix ne cessent d’augmenter.

Alors que le groupe de français part boire des bières, je pars me balader en ville. Je découvre que deux matchs du championnat régional se jouent se soir.

Alors que je demande dans quel stade les matchs vont se dérouler, on me renvoie vers le local du club Lago Argentino, jouant le premier match de la journée.

Alors que je frappe à la troisième porte, on m'ouvre finalement les portes du local. J'arrive en cuisine où une femme cuisine des tortas fritas et discute avec deux autres personnes.

Alors que je me présente et que l'on commence à discuter, ils appellent le président du club. Ce dernier me reçoit comme à la maison et me fait visiter avec fierté tout le complexe sportif, les trophées, les tableaux, etc.

J'aurais même droit à une torta frita avec du dulce de leche. Avant que je parte, Mauricio, le président, m'invite à revenir demain afin de regarder le match de mon équipe préférée en Argentine dans le salon du club.

Alors que je repasse pas l'auberge, je retrouve les français en train de boire dans le bar d'à côté. Deux bières et deux shots plus tard, il est temps de me rendre au stade pour regarder le match de Lago Argentino.

Le stade se trouve tout au Nord, sur les hauteurs de la ville dans une zone industrielle. Alors que le match est sur le point de commencer, je suis littéralement la seule personne dans les tribunes.. J'ai droit aux salutations des joueurs.

Tres Lagos 2 - 5 Lago Argentino

Tres Lagos - Lago Argentino
16
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Publié le 18 mai 2019

Après une matinée assez tranquille; je pars profiter du magnifique ciel bleu en me baladant sur le bord du Lago Argentino jusqu'à la réserve écologique de la ville. Bien que l'entrée ne soit pas donnée, la balade de quelques kilomètres à l'intérieur de la réserve est très agréable (d'autant plus avec ce temps). On y trouve de nombreux oiseaux et plantes endogènes ainsi que deux lacs.

Je retourne ensuite vers le centre afin de prendre la navette gratuite déposant à plus de 7km de centre ville, au Glaciarium.

Le Glaciarium est un musée unique en son genre. Il propose un parcours passionnant dans le monde des glaciers. Leur formation est expliquée au fil des salles et l’on peut visionner des documentaires sur des expéditions. Une partie est consacrée au changement climatique.

À peine de retour du musée, il est déjà presque l'heure du match. Je retourne donc dans le local du Club Lago Argentino et je regarde le match de Gimnasia sur un écran géant, à côté d'un groupe de chinois venus dîner. Avant de partir, j'achète bien sur un maillot du club !

17
mai
17
mai

Départ à 9h en bus d'El Calafate pour 1h30 de route en direction du Glaciar Perito Moreno. Ce trajet en bus offre déjà une belle vue sur le Lago Argentino derrière lequel le soleil est en train de se lever. Je rencontre Eva, une française avec laquelle nous allons passer des heures à marcher d'une passerelle et d'une plateforme à l'autre à observer le glacier en attendant l'inexorable chute d'une partie de sa façade.

Peu de glaciers au monde suscitent autant de fascination que le Glaciar Perito Moreno. Des blocs verticaux, futurs icebergs hauts de quelque 60 m, s’en détachent régulièrement pour s’écraser dans l’eau dans un tonnerre d’éclaboussures. Attraction vedette du Parque Nacional Los Glaciares, il mesure 35 km de long, 5 km de large et une soixantaine de mètre de haut. Alors que la plupart des glaciers du monde régressent, le Glaciar Perito Moreno est considéré comme “stable”. De temps à autre, il avance jusqu’à la Península de Magallanes et bloque pendant plusieurs années le Brazo Rico, un bras du Lago Argentino. Lorsqu’une pression suffisante est accumulée, l’eau transperce ce barrage de glace.

Perito Moreno
18
mai
18
mai

Je pars de l'auberge à 10h30 avec toutes mes affaires pour sortir de la ville et rejoindre la Ruta Provincial 11 afin de faire du stop.

Sur le chemin je croise Ludmilla, une française allant également faire du stop pour aller au même endroit que moi.

Nous faisons quasiment 2h de stop tous les deux, sans succès. Je décide donc de partir quelques centaines de mètres plus loin pour mettre toutes les chances de notre côté.

Finalement, quelques minutes plus tard une s'arrête près de moi avec Ludmilla en son bord. Des personnes de son hostel se sont arrêtées pour la prendre et elle leur a demandé de me prendre également.

Nous partons donc en direction d'El Chaltén, à plus de 210 kilomètres de là, avec un couple d'argentins vraiment super sympas.

El Chaltén, petite localité haute en couleur est le paradis pour les amoureux de la nature : elle donne sur le splendide secteur nord du Parque Nacional Los Glaciares.

Une fois sur place, nous décidons de visiter le Mirador de les Condores puis aller jusqu'à la cascade Chorillo del Salto avec le couple d'argentins. Nous ferons ensuite un tour de la ville en voiture et pour finir nous prendrons un café tous ensemble avant de nous séparer.

El Chaltén
19
mai
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mai
Publié le 21 mai 2019

Avec Ludmilla et un couple de français, nous nous avons rendez-vous à 8h avec un taxi afin de nous rendre à 17km au Nord d'El Chaltén : à El Pilar. De là commence une variante du trek du Fitz Roy, de la même distance que celui commençant à El Chaltén mais permettant de voir plus de paysages : le Rio Blanco ainsi que le lac et le glacier Piedras Blancas.

Après une ascension assez dangereuse (montée très pentue et énormément de glace sur le chemin), nous arrivons finalement au Lago de Los Tres. Ce lac se trouve au pied du Fitz Roy et est le point culminant du trek.

Entre le lac, le glacier et les trois pics du Fitz Roy au fond pour couronner le tout, le paysage est simplement grandiose.

Fitz Roy
20
mai
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mai
Publié le 21 mai 2019

Départ, toujours en compagnie de Ludmilla, vers 9h30 pour un nouveau trek : celui partant d'El Chaltén jusqu'à la Laguna Torre puis jusqu'au Mirador Maestri.

Ce trek, de 22 kilomètres aller / retour, passe par de magnifiques plaines et forêts enneigées ainsi que par la cascade Margarita.

Une fois arrivés à la Laguna Torre, le paysage est un peu similaire à celui de la veille : le lac Torre derrière lequel se trouve le glaciar et la montagne du même nom. Toujours aussi impressionnant.

Le soir venu, nous décidons avec Ludmilla de nous faire plaisir. Nous partons au restaurant manger une délicieuse pièce de bœuf accompagnée d'un Malbec de Mendoza.

21
mai
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mai
Publié le 22 mai 2019

Après une matinée assez tranquille à l'auberge, nous partons marcher avec Ludmilla vers le Mirador de Los Condores (avec malheureusement aucun Condor présent à notre passage) puis vers le mirador Aguilas offrant une jolie vue sur le lac Viedma.

Sur le chemin du retour, 7 condors se mettent finalement à voler au dessus de nos têtes.

Nous passons au terminal de bus, boire un café et enfin au supermarché avant de rentrer et de passer une nouvelle soirée à l'auberge en compagnie de quelques bières.

22
mai
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mai
Publié le 23 mai 2019

Après une nuit passée à se faire réveiller par le bruit des rafales de vent, Ludmilla pars faire du stop pour retourner vers le sud et prendre son avion de retour pour Santiago, Danoch (le belge de l'auberge) et moi partons faire le trek Loma del Pliegue Tumbado.

Ce trek de 10 kilomètres dispose d'un dénivelé de plus de 1000 mètres.

Les 5 premiers kilomètres sont faciles : à flanc de montagne sur des routes sèches et bien aménagées. Les 2 kilomètres suivants se font dans une forêt dévastée par le vent et traversée par quelques jolis fleuves. En haut de la forêt, la neige commence à faire son apparition.

Nous sortons de la forêt alors qu'il reste 3 kilomètres à parcourir et quasiment 500 mètres de dénivelé positif...

Dès nos premiers pas sur la roche noir, sans la forêt pour nous protéger, le vent souffle très violemment. Nous lui faisons face.

Alors que la pluie puis la grêle font leur apparition, nous continuons à avancer.

Le vent se fait de plus en plus fort au fur et a mesure que nous montons et les passages sur la neige à moitié gelée sont de plus en plus fréquents...

Nous arrivons finalement au Mirador final indiquant la fin du trek vers 12h30, soit après 2h30 de marche.

Sans trop nous attarder, nous entamons le chemin du retour qui sera bien plus simple puisque le vent est dorénavant dans notre dos et il n'y a que de la descente.

Après un passage à l'auberge, nous sortons avec Danoch manger une délicieuse gaufre au dulce de leche + coco. Bien mérité !

Nous partons vers 21h20 pour le terminal de bus. Départ à 21h50 en direction de Los Antiguos, à 800km de là.

Je continue mon chemin vers le Nord...

23
mai

Nous arrivons à Los Antiguos à 8h30 du matin, après 10h30 de bus.

Alors que je me décide à traverser la frontière à pied en faisant du stop sur mon chemin, Nuria, une espagnole venue me parler au terminal de bus et Mehdi, un français qui était dans mon auberge à El Chaltén se joignent à moi.

Autant dire que cela complique la tâche pour faire du stop...

Nous marchons 8 kilomètres pendant lesquelles nous passons notamment la douane argentine.

Alors que nous perdons espoir d'arrêter une voiture, un argentin s'arrête finalement pour nous conduire jusqu'à Chile Chico, la première ville chilienne après la frontière.

Nous marchons un peu en ville et notamment sur un mirador proposant une magnifique vue panoramique sur Chile Chico et sur la Laguna General Carrera / Buenos Aires (ce lac est le deuxième plus grand d'Amérique du Sud après le lac Titikaka).

Alors que le français se décide à rester en ville, Nuria et moi partons faire du stop pour nous rendre à Puerto Río Tranquilo sur la nationale 265.

La route est déserte, mais, par chance, nous attendons seulement 30 minutes avant qu'une chilienne s'arrête afin de nous déposer 115 kilomètres plus loin, au croisement entre la route 265 et la fameuse Carretera Austral.

Alors que nous attendons depuis même pas 5 minutes, la première voiture qui passe s'arrête et nous dépose directement à notre destination finale 50 kilomètres plus loin : Puerto Río Tranquilo.

Puerto Río Tranquilo est un tout petit village se trouvant au bord du Lago General Carrera avec des rues en terres et probablement autant d'auberges que de maisons privées.

Une fois arrivés, nous trouvons un logement à l'intérieur duquel se trouvent un couple de français et un chilien.

Nous partons faire quelques courses et réserver un tour en bateau pour le lendemain.

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mai
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Alors qu'il est déjà presque 10h, heure à laquelle nous devions partir faire notre tour en bateau, le ciel est toujours rempli de nuages après une nuit pendant laquelle il n'a pas arrêté de pleuvoir.

Nous reportons le départ à 12h.

Par chance, le soleil fait son apparition vers 11h. J'en profite pour faire un tour dans la toute petite ville de Puerto Río Tranquillo avant de retrouver Núria et partir faire notre tour en bateau afin de visiter des magnifiques grottes de marbre.

Ces dernières se sont formées au cours des 6000 dernières années. Au début, il n'existait qu'un énorme bloc de marbre, mais, au fil du temps, les murs de ce derniers ont été percés du fait de la pression de l'eau, ce qui lui a donné ses fabuleuses formes dont elle dispose aujourd'hui.

Le spectacle est d'autant plus impressionnant que l'eau du lac General Lake, d'un magnifique bleu transparent, rentre en parfaite symbiose avec les grottes.

Puerto Río Tranquilo

Une fois ce magnifique tour fini, Núria et moi passons chercher nos affaires à l'auberge avant de partir faire du stop à la sortie de la ville en direction de Cerro Castillo.

Après 20 minutes, Núria se décide à prendre le seul bus de la journée partant à 15h.

Je continue pour ma part à faire du stop. Au bout de 20 minutes, un camionneur s'arrête.

Environ 120 kilomètres et 3 heures plus tard (la Carretera Austral est en très mauvais état par ici), me voici arrivé à Cerro Castillo.

Je retrouve Núria avec laquelle nous passons la soirée à jouer à un jeu de société avec un chilien et une bouteille de vin.

25
mai
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Départ à 9h30 de l'auberge en direction de l'entrée du parc national Cerro Castillo, 2 kilomètres plus loin.

Nous rencontrons le chilien qui était dans la même auberge à Puerto Río Tranquilo. Ce dernier faisait demi-tour car le parc est fermé en cette période.

Nous le convaincons finalement de faire le trek avec nous. Ce trek jusqu'à la Laguna Castillo fait un peu plus de 7 kilomètres avec un dénivelé de 1100 mètres... Autant dire que ça monte bien.

Certains passages s'avèrent assez difficiles en raison de la neige mais nous arrivons finalement au sommet après environ 2 heures de marche soutenue.

La vue est tout simplement magnifique : le lac Castillo au pied du glacier et du mont du même nom.

Il faut avouer que cela ressemble un peu aux derniers treks que j'ai pu faire en Patagonie... Mais comment se lasser de cette vue ?

Cerro Castillo

Après cette sympathique balade, même programme que la veille : retour à l'auberge avec Núria pour chercher nos affaires puis nous partons faire du stop.

Nous retrouvons le Chilien sur le bord de la route également en train de faire du stop. Environ 30 minutes plus tard, un pick-up s'arrête et nous montons tous les 3 dans sa voiture.

Direction Coyhaique, la capitale Patagone !

26
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Publié le 28 mai 2019

Alors que Nuria et les autres voyageurs que j'avais rencontré décident de partir visiter la réserve naturelle, je prends cette journée pour découvrir la ville.

À l’origine bourgade d’éleveurs, Coyhaique, nichée dans un cadre de monts enneigés, est aujourd’hui la capitale de la province rurale d’Aysén avec une population de plus de 60 000 habitants.

Après une longue balade très agréable au hasard des rues, je me dirige par curiosité vers l'Estadio Municipal.

Alors que je chercher l'entrée du stade de foot, je découvre une petite porte ouverte. Curieux, je rentre et je découvre un club de Rayuela.

Le Rayuela est un jeu traditionnel chilien typique du Chili rural et pratiqué depuis la période coloniale. Devant moi se déroule un tournoi opposant le club local à un club de la campagne avoisinante.

2 équipes de 2 joueurs s'affrontent. Chacun son tour un joueur lance son tejo, un disque en métal, sur une cible se trouvant à 18 mètres de lui.

La cible est une boîte en bois de moins d’un mètre carré. Cette boîte est remplie de boue et une ficelle blanche est tendue en son milieu.

Les points son attribués à la personne ayant lancé son tejo le plus près possible de la ficelle blanche.

Après avoir observé ma première (et probablement ma dernière) partie de rayuela, je pars voir le match de foot qui se déroule juste à côté.

Il s'agit d'un match amical opposant l'équipe première d'un club local à son équipe senior.

Coyhaique
27
mai
27
mai
Publié le 30 mai 2019

Je pars vers 9h30 du matin à la découverte de la réserve nationale de Coyhaique. Cette dernière se trouve à environ 5 kilomètres de mon hostal et offre deux trekking un de 17 km et un de 10 km.

Le temps étant mauvais (pluie / neige) et la visibilité réduite, j'opte pour le trek de 10 kilomètres.

Cette réserve naturelle est couverte, entre autres, de diverses espèces de hêtres endémiques (lenga, ñire et coigüe). Ses 2 150 ha de surface comprennent également plusieurs plusieurs petits lacs.

Des petits panneaux explicatifs permettent d'en apprendre plus sur la végétation qui m'entoure.

J'apprends notamment que le Picea abies (épicéa commun) est l'arbre le plus vieux du monde depuis que des scientifiques suisses en aient trouvés un âgé de plus de 9 550 ans.

Alors que je marche le long de la Carretera Austral pour retourner à mon auberge, un bus occupé par deux gilets jaunes s'arrête à ma hauteur (alors que je ne suis même pas en train de faire du stop) et se propose gentiment de me déposer dans le centre de la ville.

Vraiment très sympathiques ces chiliens...

Reserva Nacional Coyhaique
28
mai

C'est parti pour un nouveau trajet en stop ! Toujours sur la Carretera Austral au niveau de la sortie de la ville de Coyhaique, je poursuis mon chemin vers le Nord.

J'avoue que je ne sais pas trop où aller... Soit je m'arrête à Villa Mañihuales, à 90 kilomètres, ou je continue mon chemin jusqu'à Puyuhuapi.

Après avoir été pris par trois différents véhicules, j'arrive à Villa Mañihuales seulement 2h30 après avoir commencé à faire du stop.

La question de poursuivre mon chemin vers le Nord ne se pose plus puisque des miniers dont l'entreprise a fermé pour des raisons administratives sont en train de manifester et bloquent la Carretera Austral au niveau d'un pont se trouvant au milieu de la ville de Mañihuales.

Après avoir trouvé un hébergement pour la nuit, je pars me balader dans ce très mignon village puis dans le lac se trouvant à son extrémité Nord.

Je pars ensuite marcher jusqu'à un Mirador se trouvant à plus de 600 mètres de hauteur proposant une jolie vue sur le village, son lac et les montagnes alentours.

En redescendant je continue mon petit tour de la ville et je découvre un petit parc super mignon duquel j'observe le coucher du soleil.

A noter que dans le parc se trouve une "pierre de l'amour" avec juste devant une sorte de banc en bois à 3 places...

Villa Mañihuales
29
mai
29
mai

Alors qu'il est déjà 8h et que je censé commencer à faire du stop, je suis toujours dans mon lit. Le froid donne pas vraiment envie de sortir du lit, surtout quand tu vois de la fumée sortir de ta bouche en expirant alors que tu es à l'intérieur de ton auberge...

Je commence finalement le stop peu après 9h. Au bout de 30 minutes, un monsieur vraiment très agréable s'arrête et me dépose 90 kilometres plus loin. Il ne me reste plus que 35 kilomètres à parcourir pour arriver jusqu'à l'entrée du parc national Queulat.

Malheureusement, la route sur laquelle je me retrouve est déserte et je dois attendre deux heures avant de trouver un véhicule.

Cela me fait arriver à 14h au parc national, ce dernier fermant à 17h. Je décide de remettre ma visite au lendemain et demande au conducteur de me déposer à Puyuhuapi. Il s'agit du village le plus proche de parc national, à 20 kilomètres au Nord.

J'en profite donc pour découvrir un nouveau village typique de la Patagonie chilienne se trouvant tout au bout d'un Fjord.

S’inspirant des aventures de l’explorateur Hans Steffen, un groupe de 4 Allemands vint s’installer, en 1935, dans cet avant-poste reculé en pleine forêt pluviale. À cette colonie agricole vinrent s’ajouter des tisserands chilotes. Aujourd'hui, Puyuhuapi est très touristique notamment du fait de sa proximité avec le Parc National Queulat mais également avec des sources thermales.

Bon, en cette période je suis à peu près le seul touriste du village...

Puyuhuapi
30
mai
30
mai
Publié le 2 juin 2019

Je pars vers 8h à la sortie de la ville de Puyuhuapi pour faire du stop en direction du Parc National Queulat. L'entrée du parc se trouve à 20 kilomètres au sud de la ville.

45 minutes après avoir commencé le stop, un véhicule s'arrête et me dépose sur la Carretera Austral, au plus proche de l'entrée du parc et à environ deux kilomètres du début des chemins de randonnées.

Les 154 000 hectates du Parque Nacional Queulat sont parcourus de rivières qui en sillonnent les forêts denses et humides de fougères et de hêtres. Autant dire que cela change des tres que j'ai eu l'occasion de faire jusqu'à présent en Patagonie.

Les fjords sont encadrés d’abruptes parois glaciaires et je parcours les 4 sentiers du parc national.

Le sentier principal, un sentier de 6,5 km aller retour part du Centro de Información Ambiental de la Conaf, pour rejoindre un point de vue donnant sur la masse bleutée du Ventisquero Colgante, un glacier suspendu duquel une magnifique cascade prend naissance.

Cette cascade coule ensuite une centaine de mètres sur des roches avant de se jeter dans le Lac Tempanos.

Voir l'eau d'un bleu pur de la cascade se jeter dans l'eau émeraude du lac puis disparaître des les profondeurs de ce dernier est un magnifique spectacle.

Une fois sorti du parc et de retour sur la Carretera Austral, je commence à faire du stop en direction de Mañihuales, là où la Carretera Austral est toujours bloquée par un groupe de miniers. Mon objectif est de redescendre jusqu'à Puerto Chacabuco avant demain 12h pour y prendre un bateau rejoignan l'île de Chiloé.

Malheureusement, après 2h30 de stop sous la pluie, toujours aucune voiture s'est arrêtée. Je me fais inviter par les ouvriers rénovants le restaurant se trouvant en face de moi à boire du vin autour de leur feu afin de me réchauffer.

Voyant qu'il était impossible de rejoindre Mañihuales, je pars faire du stop de l'autre côté de la route afin de retourner à Puyuhuapi et y passer la nuit. Au bout de quelques le monsieur m'ayant gentiment déposer au parc le matin me prends de nouveau en stop.

Une fois à Puyuhuapi, je pars acheter un billet de bus pour le lendemain matin à 6h qui pourra me déposer à un croisement à environ 35 kilomètres de Puerto Chacabuco, l'endroit où je dois prendre mon bateau.

Malheureusement, j'apprends quelques minutes plus tard que les miniers bloquent désormais tout le pont et qu'il est même impossible de le traverser à pied. Impossible donc pour le bus de circuler : l'idée est qu'on devait traverser le pont à pied pour rejoindre un deuxième bus nous attendant de l'autre coté).

Je pars me faire rembourser mon billet puis j'en achète un nouveau, cette fois en direction de Puerto Cisnes afin de prendre le même bateau partant de Puerto Chacabuco mais 13 heures plus tard. Départ demain à 8 heures du matin.

Parque Nacional Queulat