Juin 2019

Juin 2019
Dernière étape postée il y a 2120 jours
Du 1 au 30 juin 2019
30 jours
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Publié le 4 juin 2019

À peine entrés dans le bateau, vers 23h, qu'il est déjà l'heure de partir se coucher. Apres une nuit assez tranquille sur mon siège, je retrouve Lorena et Arnaud ainsi qu'un autre couple de français (Chloé et Cédric) que j'avais rencontré à Puerto Rio Tranquilo.

Alors que nous prenons un petit-déjeuner tardif, le vent fait son apparition alors que la pluie continue de tomber. Le bateau s'agite de plus en plus pour tanguer d'une façon que je n'avais jamais vu auparavant. Les toilettes sont remplies de personnes en train de vomir.

Cela va durer plusieurs heures.

Alors que nous arrivons finalement à notre prochain stop (Melinka), une vieille dame doit être sortie du bateau pour être soignée.

Nous l'attendons plusieurs heures pour finalement apprendre qu'elle ne pourra reprendre la route puisqu'elle doit rester sous observation des médecins.

Pendant ce temps nous jouons aux cartes ave les 4 autres français puis je regarde la finale de la LIgue des Champions.

Suite à tous ces incidents, la bateau a désormais plus de 5 heures de retard. Ce qui devait être une arrivée à Quellón aux alentours de 14h de tranforme en une arrivée à 20h30.

Nous voici arrivés sur l'île de Chiloé. Protégée d’un écrin de brume, cette île de Chiloé est la deuxième plus grande île du continent. La loyauté historique de la région envers l’Espagne des colons est due en grande partie à l’influence des Jésuites. L’architecture est le témoignage visible de cette singularité : tejuelas (toitures typiques), palafitos (maisons en bois sur pilotis) et églises en bois (dont 16 classées au patrimoine mondial de l’Unesco) y dessinent un paysage unique. En y regardant de plus près, on découvre aussi la richesse spirituelle d’une culture nourrie d’une mythologie à laquelle participent sorcellerie, bateaux fantômes et entités sylvestres. Des paysages verdoyants et humides balayés par les vents forment l’écrin de ces joyaux, avec des collines ondoyantes, des parcs nationaux sauvages et isolés et des forêts denses qui confèrent à Chiloé un aspect tout à fait unique en Amérique du Sud. Régnant sur un archipel de plus de 40 îles et îlots, l’île principale est une bande de terre tapissée de pâturages vallonnés de 180 km de long et de 50 km de large. Les villes et villages sont plutôt concentrés à l’est, tandis que la partie ouest, quasiment dépourvue de routes, est couverte d’épaisses forêts que vient lécher la houle du Pacifique.

Le dernier bus de la journée en direction de Castro étant plein, nous décidons de partir dormir dans un hospedaje de Quellón.

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Publié le 4 juin 2019

Ayant réservés un bus à 11h en direction de Castro avec Lorena et Arnaud, nous profitons du joli ciel bleu pour visiter la petite ville de Quellón.

Terminus de l’une des plus fameuses routes de la planète (une variante de la Carretera Austral) et grand centre d’élevage de saumons, Quellón est pour l’essentiel une ville ordinaire.

Quellòn

Après 1h30 de route, nous arrivons à Castro aux alentours de 12h30.

Castro, ville attrayante et typique de la région, est la capitale de Chiloé. Suite au boom du saumon des 10 dernières années, cette cité ouvrière a vu ses petits commerces locaux céder du terrain aux centres commerciaux géants et aux boutiques-hôtels. Parfois bruyante et animée comme certaines villes ouvrières du Chili, la capitale de l’archipel a su conserver son caractère local en y ajoutant un soupçon de modernité, des infrastructures touristiques confortables et un nouveau petit côté branché.

Nous louons un petit chalet avec les deux couples de français via Airbnb. Notre hôte nous informe qu'il part manger un curanto dans 1h et nous propose de se joindre à lui.

Nous profitons de ce laps de temps pour partir nous balader dans la ville et découvrir notamment les palafitos.

Les palafitos, maisons en bois sur pilotis, témoignent du passé humble de cette ville fondée en 1567. De la rue, ils ressemblent à n’importe quelle autre maison de la ville, mais l’arrière de la demeure surplombe l’eau, et, à marée haute, les bateaux viennent s’amarrer aux pilotis.

À peine rentrés et il est déjà l'heure de partir en taxi dans le quartier de Ten Ten. Aujourd'hui, un Curanto géant est organisé dans un but lucratif dans une école du quartier.

Le curanto est une méthode millénaire traditionnelle de cuisson des aliments dans l’archipel de Chiloé, qui utilise des pierres chaudes enfouies dans un trou d'environ un demi-mètre de profondeur.

Le fond est recouvert de cailloux chauffés au feu de bois. La préparation prend beaucoup de temps, ce qui peut constituer un événement social en soi, surtout si l'on tient compte du fait que le travail qui l'exige nécessite la participation d'environ cinq personnes ou plus. Il faut en effet avoir recherché et lavé des pierres de taille régulière et couper les feuilles de pangue qui seront utilisées. Les fruits de mer qui seront utilisés, ainsi que les produits à base de pomme de terre (le milcao et le chapalele) doivent également avoir été sélectionnés et nettoyés. Une fois que les pierres sont chaudes, le feu est éteint. L'assemblage du curanto démarre alors puis son scellement avec des feuilles de pangue et une couche de terre, pour permettre la cuisson à la vapeur et des touches de fumées.

Une énorme assiette remplie de moules, palourdes, poulet, porc et pomme de terres est servie à chacun. Nous ne serons que 3 sur 8 à finir. 5 bouteilles de vins et deux cafés plus tard, nous quittons l'école l'estomac plus que plein.

Castro

Nous retournons à l'auberge à pied et j'en profite pour me balader, faire un tour au stade de foot et faire des achats pour le lendemain.

Le soir venu, nous invitons notre hôte à se joindre à nous autour de bouteilles de vins, de bières et de cartes.

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Départ à 9h du terminal de bus de Castro pour 1h30 de trajet jusqu'à Achao, la plus grande ville de l'île de Quinchao.

On trouve notamment à Achao, la plus grande ville de l’île, l’Iglesia Santa María de Loreto, église la plus ancienne de Chiloé (la construction à commencée en 1730), dont la structure est maintenue non par des clous mais par des chevilles en bois. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Je retourne au terminal de bus d'Achao pour 11h et je pars en direction de Chequián, la ville la plus au sud de l'île.

Le bus faisant un détour par Matao, un tout petit peuple constitué d'un cimetière, de 4 fermes et d'une église en bois en son milieu. Le tout en bord de mer. Difficile de faire plus authentique.

Je quitte ensuite le village pour me rendre jusqu'à Chequián à pied. Après 4 kilomètres de marche et un détour de 400 mètres pour découvrir le Mirador Ten-Ten, me voici arrivé.

Après la découverte du "phare" et de l'église, je pars me balader le long des fermes du village en compagnie de poules, vaches, cochons, chevaux et, bien sûr, les incontournables chiens.

De retour à l'arrêt de bus en face de l'église et ce dernier se faisant attendre, je me décide à faire du stop. Après environ 15 minutes une personne s'arrête et je lui demande de me déposer au croisement de la route principale et la route menant au village de Quinchao, à 400 mètres de là.

L'église Nuestra Señora de Gracia de Villa de Quinchao a été construite au 18ème siècle et achevée en 1880. C'est aujourd'hui la plus grande église de l'archipel de Chiloé, mesurant 53 mètres de long, 18,4 mètres de large et possédant une tour de plus de 18 mètres. Les matériaux utilisés pour la construire étaient le cyprès, la cannelle et le noisetier. Chaque année, le 8 décembre, la fête de Notre-Dame de Grace, patronne du temple, a lieu dans ses locaux.

Cette église a été déclarée monument national en 1971 et déclarée site du patrimoine mondial par l'UNESCO le 30 novembre 2000.

Après une petite visite du village je retourne sur la route principale faire du stop. J'attends une nouvelle fois une quinzaine de minutes avant qu'une personne très aimable accepte de me déposer au terminal de bus d'Achao.

Du terminal, un bus part toutes les 15 minutes en direction de Castro en passant notamment par Curaco de Vélez, mon prochain arrêt.

Ce village, fondé en 1660, est un bijou d’architecture et dispose d'un petit chemin en bois sur la côte proposant une balade très agréable.

C'est parti pour un nouveau voyage en bus / bateau en direction de Dalcahue, se trouvant sur l'île principale de Chiloé. Située à 20 km au nord-est de Castro, Dalcahue possède une église classée au patrimoine mondial de l’Unesco : Nuestra Señora de Los Dolores. Sa construction date de la fin du XIXe siècle et a été construite dans l'enclave qui occupait auparavant une chapelle de missionnaires jésuites.

Je prends finalement mon dernier bus de la journée en direction de Castro pour un repos bien mérité.

Isla Quinchao
4
juin

Je passe la matinée à me balader à Castro qui est définitivement un coup de cœur. Malgré la pluie, les couleurs des maisons et leur style bien particulier rend la balade très très agréable.

Après ma balade au fil des rues, je me rends au musée municipal retraçant l'histoire de l'archipel et notamment l'utilisation du bois qui avait un rôle très important à l'époque (et encore aujourd'hui) et présente une collection bien organisée de reliques huilliches, d’instruments de musique, d’outils agricoles traditionnels et de maquettes d’embarcations chilotes en bois.

Je continue ma visite par l'Église San Francisco qui était fermée lors de mon dernier passage. L’architecte italien Eduardo Provasoli a mêlé les styles néogothique et classique pour dessiner l’Iglesia San Francisco, l’un des joyaux de l’île classés par l’Unesco. Édifiée sur le site de deux autres églises détruites tour à tour par des incendies, elle fut achevée en 1912. Son intérieur tout en bois lui donne un charme unique.

L'heure de manger se rapprochant, je pars me balader dans la féria artisanale de la ville avant de me rendre au marché se trouvant juste en face. J'y mange une délicieuse salade de saumon et de merlu bien relevée.

Je pars ensuite en bus en direction de Chonchi.

L'histoire raconte que cette ville fut fondée le 3 août 1767 sous le nom de San Carlos de Chonchi. En 1833, c'était l'une des principales villes du sud du Chili du au commerce du bois vendu dans son port (notamment de l'espèce cyprès) et de son bétail.

À l'heure actuelle, les quelque 15 000 habitants de Chonchi vivent principalement des industries de transformation des produits de la mer et du saumon.

Chonchi est connue comme la ville des 3 étages, car elle est située sur 3 terrasses naturelles faisant face à la mer.

La principale attraction de ce village village est l'Église Notre-Dame du Rosaire: ce site du patrimoine mondial, construit en 1893, est situé en face de la place principale. À l'intérieur, il y a une grande voûte bleue avec un demi-arc parsemé d'étoiles blanches. À l'extérieur l'église est d'une magnifique couleur jaune et bleu et il y a des piliers, des arches et une terrasse en fronton.

Je prends un nouveau bus et je descends au croisement de la route menant au petit village de Vilipulli. L'Église de ce village se caractérise par son emplacement sur une colline qui regarde directement le canal de Yal. Bien qu'il n'y ait pas de date exacte, sa construction date de la fin du XVIIIe siècle et a été déclarée site du patrimoine mondial le 30 novembre 2000.

Je retourne sur la route principale et je prends un nouveau bus en direction de Nercón.

Le nom vient de la langue Veliche signifiant "Eaux". Nercón est une vieille ville qui a connu une croissance rapide en tant que zone touristique et résidentielle. Son église est un site du patrimoine mondial, construit au milieu du XIXe siècle et le cimetière se trouve tout autour d'elle.

Je reprends un bus et je rentre à Castro pour un nouveau repos bien mérité !

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Publié le 7 juin 2019

Je me dirige vers le terminal de bus vers 8h20. Un bus part en effet pour le Parque Nacional Chiloé à 8h30, en direction de Chanquín.

Mal réveillé, je prends un bus en direction de Chonchi... Je m'en rends vite compte et je descends à Nercón, la dernière ville que j'ai visité la veille. J'en profite pour voir si l'église est ouverte mais ce n'est pas le cas.

Je retourne sur le bord de la route en attendant qu'un bus m'emmène finalement dans la bonne direction...

Le bus me dépose à 3 kilomètres du village de Palihue, à 13 kilomètres de mon objectif final : la plage de Cole Cole.

C'est parti pour une longue marche commençant par une balade sur énorme plage avec un vent venant de face et projetant le sable sur moi.

Le chemin s'éloigne ensuite de la mer et me fait passer par les villages de Huentemó et de Chaique Cole Cole. Les pluies des derniers jours font que les passages dans l'eau / la boue sont inévitables. Comme tous les jours, j'ai les pieds trempés. Il faut avouer qu'avoir des chaussures trouées dans cette région en cette période n'est pas très conseillé...

Alors que je suis encore à 3 kilomètres de l'arrivée, la pluie fait son de nouveau son apparition. Après quelques montées bien sympathiques menant jusqu'à des miradors desquels je vois pas grand chose avec ce temps, je redescends finalement en direction de la fameuse plage de Cole Cole.

Il est déjà 15 heures et la pluie ne semble pas vouloir s'arrêter. Je me décide à passer la nuit sur place. Le premier refuge est sale et en ruine. Le second est fermé...

Je passe aux toilettes me mettre à l'abri de la pluie et je pense fortement à passer la nuit dedans. Je me décide finalement à poser ma tente sous la pluie en espérant que le temps soit plus clément pendant la nuit...

Une fois la tente montée (en 5 minutes max, je suis assez fier de moi), je pars à l'abri de la pluie et je me fais un café avec l'eau d'un ruisseau récoltée quelques centaines de mètres auparavant.

Je profite ensuite d'une petite accalmie pour partir me balader vers le Nord, sur le chemin menant vers Anay. Malheureusement, la pluie refait son apparition environ 15 minutes plus tard. Je me dépêche de rentrer avant d'être de nouveau trempé.

Malheureusement cette pluie n'en finit pas et plus le temps passe plus tout est humide à l'intérieur de la tente.. Sans parler du froid qui commence à s'installer en même temps que la nuit tombe.

Je me prépare à passer une nuit courte, très courte...

6
juin
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Publié le 8 juin 2019

Éveillé dans ma tente envahie par l'humidité, j'attends patiemment que le jour se lève.

Chose faite, je mange la seule nourriture qu'il me reste : une pomme et une tomate puis je désinstalle ma tente sous la pluie avant de la ranger dans mon sac.

C'est finalement au moment de quitter mon campement que la pluie s'arrête... Un magnifique ciel bleu se trouve au dessus de ma tête.

Il est 9h passé et j'entame mon chemin du retour : 16 kilomètres m'attendent dans la boue, les rivières et le sable, mais cette fois avec un temps magnifique (quelques pluies par ci par là, mais pour Chiloé cela reste un exploit...) !

J'effectue donc le même chemin que la veille en me rajoutant quelques kilomètres à la fin en faisant un détour pour découvrir les quelques habitations constituant le "village" de Palihue. Rien de bien impressionnant...

C'est vers 13h30 que j'arrive à l'endroit où le bus m'a déposé la veille. Je pars à la recherche d'eau et de nourriture dans les habitations environnantes, chose compliquée en cette période... Je tombe finalement sur un habitant tenant un camping actuellement fermé me proposant de l'eau potable et me vendant la seule nourriture à sa disposition : des gâteaux apéritifs.

À peine le temps de restaurer que le bus arrive. Départ à 14h en direction de Castro puis je prends un autre bus en direction d'Ancud.

Assez fatigué et l'obscurité faisant déjà son apparition, je pars directement chercher un logement pour me reposer.

7
juin
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juin
Publié le 19 juin 2019

La ville animée et battue par les vents d’Ancud a été fondée le 20 août 1768 par Carlos Berenger. Elle a été la capitale de la province de Chiloé de 1812 à 1982. La capitale est désormais la ville de Castro. Peut-être que cela explique la rivalité qui existe entre ces deux villes...

Je pars me balader dans le centre et notamment sa place principale autour de laquelle se trouve notamment :

- la Cathédrale San Carlos de Ancud et son intérieur très original (et très petit pour une Cathédrale),

- le Museo Regional présentant une rétrospective de l’histoire de l’île. On voit notamment une réplique grandeur nature de l’Ancud, qui traversa les dangereux récifs du détroit de Magellan pour revendiquer, au nom du Chili, la pointe sud du continent.

Après avoir mangé un plat de merlu au Merdaco Municipal, je m'éloigne du centre pour visiter le fuerte San Antonio, qui, pendant les guerres d’indépendance, était le dernier avant-poste espagnol au Chili.

Je me dirige désormais vers un terminal de bus assez étrange puisqu'il se trouve dans une sorte de gros hangar. Un bus en direction de Quemchi part dans 20 minutes. Quemchi est une petite ville assez typique de l'île dans laquelle je me balade une trentaine de minutes, juste le temps de découvrir son petit centre ainsi que le mirador dominant le cimetière ainsi que le reste de la ville.

Je reprends ensuite un bus pour retourner à Ancud.

8
juin
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Publié le 19 juin 2019

Il est temps de quitter l'île de Chiloé. Je prends un bus à 10h en direction de Puerto Montt. Après plus de 2 heures de trajet (dont environ 30 minutes en bateau pour rejoindre le continent) en compagnie de Patricia, ma très sympathique voisine de bus, me voici arrivé au terminal de bus de Puerto Montt.

Capitale de la région des lacs, Puerto Montt en est également le centre névralgique, autant du point de vue du commerce, en plein essor, que des transports. Dès mes premiers pas dans la ville, je découvre une atmosphère ouvrière et populaire typiquement chilienne.

Je commence ma balade dans l'Avenida Diego Portales et le Paseo Costanera longeant cette dernière. Je trouve dans une petite cocinera un plat de saumon à 2000 pesos avec de la salade, du riz et de la purée. Probablement le meilleur rapport qualité prix depuis mon séjour en Bolivie.

Je continue mon chemin vers l'ouest, toujours sur la même avenue. Je passe par le marché artisanal avant de rejoindre les étals de nourriture du mercado de Angelmo. Il s'agit d'un étourdissant chaos d’étals, couverts de moules fumées, de cochayuyo – algue comestible – et de mystérieux bibelots, disputant le trottoir aux vendeurs d’artisanat et aux restaurants de fruits de mer dont les serveurs hèlent le chaland.

Ayant déjà mangé, je me contente de faire quelques photos des lieux avant de faire demi-tour pour retourner vers le centre de la ville.

Sur le chemin je m'arrête au musée Juan Pablo II, un musée retraçant l'histoire de la ville et de ses alentours. Je me balade ensuite dans le Parque Costanera avant d'atteindre le centre de la ville.

Dans ce centre se trouve notamment l'Iglesia Nuestra Señora del Carmen, construite uniquement en alerce. Cette église est le plus vieil édifice de la ville et est également l'un des seuls à présenter un intérêt esthétique.

Pas très loin se trouve la Casa del Arte Diego Rivera, un projet mexicochilien achevé en 1964, présentant des œuvres de peintres, sculpteurs et photographes locaux. L’endroit abrite aussi un café et une boutique.

Après avoir fait un tour par la muelle et le centre commercial, je me dirige désormais vers le mirador de la ville, proposant une magnifique vue panoramique sur cette dernière.

La nuit commençant à faire son apparition, je pars désormais à la rechercher d'un endroit où passer la nuit.

9
juin
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juin
Publié le 19 juin 2019

Après une matinée assez tranquille, je pars vers 10h30 en direction de l'Estadio Regional de Chinquihue. Sur le chemin, je passe par le magnifique passage / escalier Ñuble, n'en finissant jamais puis je longe la côte sur 5 kilomètres pour rejoindre le stade.

Aujourd'hui, à 15h, se joue un match de coupe du Chili opposant l'équipe locale de Puerto Montt (en deuxième division chilienne) à l'équipe la plus populaire du pays : Colo Colo.

Autant dire que c'est un événement dans le coin.

J'arrive au stade alors que je n'ai pas de billet, ces derniers étant partis très peu de temps après leur mise en vente. Au culot, je demande à tous les marchands se trouvant autour du stade si ils n'ont pas une place à vendre.

J'arrive finalement à en obtenir une. Ma place se trouve dans le virage des supporters de Colo Colo. Je prends donc place derrière la banderole de la Garra Blanca, le groupe de supporters le plus populaire du pays. Très bonne ambiance.

L'équipe de Colo Colo étant composée quasi uniquement de jeunes joueurs, Puerto Montt l'emporte 2 à 0.

10
juin
10
juin
Publié le 19 juin 2019

Depuis Puerto Montt, je prends un bus en direction de Puerto Varas.

Je change ensuite pour un bus en direction de Petrohué arrivant dans 20 minutes. Je profite de ces quelques instants et du magnifique ciel bleu pour me balader sur la place principale et sur le mirador du Lago Llanquihue.

Arrivé à Petrohué, un petit village uniquement touristique, je visite rapidement puis je rebrousse chemin en marchant pour parcourir les 6 kilomètres me séparant du domaine des Saltos de Petrohué.

Trois sentiers composent cette zone :

- le sentier Carimelu, s'enfonçant dans la forêt, il comporte des panneaux expliquant le pourquoi du comment de la végétation qui nous entoure.

- le sentier des amoureux, une petite balade très romantique en compagnie de mon sac à dos longeant la petite rivière des amoureux ainsi que le lac et la cascade du même nom.

- le sentier de Petrohué, clou du spectacle, il nous emmène au plus proche des magnifiques chutes d'eau de Petrohué provenant du haut des impressionnantes falaises basaltiques.

Après ces trois sympathiques balades, je sors de ce complexe très touristique et je commence à faire du stop pour me rendre à la Laguna Verde, à 10 kilomètres de là.

Par chance, au bout de minutes, un véhicule s'arrête. En son bord, un garde du parc travaillant justement dans la zone de la Laguna Verde, sa destination. Que demander de mieux ?

Après environs deux kilomètres de marche sur les deux sentiers composant le secteur de la Laguna verde, je me dirige vers Ensenada. Ce village n’est qu’une suite de restaurants, d’hospedajes et de prestataires de sports d’aventure et je dois avouer qu'il n'y a pas grande chose à voir. Le soleil étant sur le point de se coucher, je pars m'asseoir sur la plage du village ayant une vue directe sur trois volcans majestueux : l’Osorno, le Calbuco et le Puntiagudo. Je passe environ deux heures à regarder le soleil se coucher de l'autre côté du lac de Llanquihue en reflétant sa lumière rouge sur les trois volcans. Un autre moment très romantique en compagnie de mon sac à dos !

Des étoiles plein les yeux, je retourne sur la route principale à la recherche d'un arrêt de bus.

Je prends le premier minibus qui passe en direction de Puerto Varas, où je pars à la recherche d'une auberge pour y passer la nuit.

11
juin
11
juin
Publié le 19 juin 2019

Ludmila étant de nouveau en vacances, elle me rejoint vers 10h30 à mon auberge en provenance de Santiago. Nous partons nous balader dans le centre de Puerto Varas pour admirer son architecture allemande du XIXe siècle puis nous marchons jusqu'au sommet du parc Bernardo Philippi en haut duquel se trouve une énorme croix.

Nous retournons désormais vers le centre de la ville, et plus précisément le terminal de bus afin de prendre un minibus en direction de Frutillar.

La touche germanique de Frutillar découle de l’héritage préservé des migrants allemands du XIXe siècle. Le village est divisé en deux secteurs : celui de Frutillar Alto, dans lequel nous nous trouvons actuellement, qui est un quartier résidentiel de travailleurs tandis que Frutillar Bajo, au bord du lac, concentre tous les sites touristiques.

Nous parcourons les 3,2 kilomètres séparant Alto de Bajo en marchant puis nous nous baladons tranquillement au bord du lac jusqu'au magnifique Teatro del Lago, un centre d’arts de la scène sur pilotis où se donnent des concerts.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Museo Colonial Alemán, un agréable musée à ciel ouvert où on visite les reconstitutions d’un moulin, d’une forge et d’un manoir de l'époque dans un beau jardin paysager.

La visite du musée finie, nous prenons un collectivo qui nous emmène directement à un arrêt de bus au bord de la Route 5 afin de prendre un bus en direction de Osorno.

Une fois arrivés, nous trouvons un endroit où dormir puis nous sortons acheter des sushis.

12
juin
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juin
Publié le 19 juin 2019

Osorno est une ville animée et le moteur commercial de cette région agricole ainsi qu'un important carrefour routier entre Puerto Montt et Santiago. Nous partons nous balader vers le centre et plus précisément la Plaza de Armas sur laquelle se trouve une magnifique fontaine. La Cathédrale de San Mateo de Osorno domine la place. Elle est considérée comme un joyau architectural de style ogival. Son auteur est l'architecte chilien León Prieto Casanova.

Elle se distingue par son imposante tour de 45 mètres de haut, ses grandes mosaïques colorées et ses vitraux avec des représentations de personnages bibliques.

Nous partons visiter le Parque Cuarto Bicentenario avant de rejoindre le terminal de bus pour nous diriger vers Valdivia, à 2 heures de là.

Valdivia a été déclarée capitale de la région XIV (Los Ríos) en 2007, cela malgré des spécificités géographiques, historiques et culturelles qui la distinguent du reste de ce territoire lacustre. Il s’agit de la plus importante ville universitaire du sud du Chili ; en tant que telle, l’art y est mis en avant, beaucoup d’auberges de jeunesse, de café, de bars et de restaurants proposent des tarifs étudiants, sa culture de la bière artisanale n’a pas son pareil, et on y trouve une bonne dose d’énergie juvénile.

Sur place, nous partons tout d'abord chercher un logement afin de déposer nos affaires. Chose faite, nous marchons en direction du mercado municipal en passant par le centre de la ville.

Le mercado municipal est constitué de trois niveaux sur lesquels ils est possible de se restaurer ou de trouver divers stands d'artisanat.

Nous mangeons une brochette de fromage puis un repas typique accompagné d'un verre de vin dans un des nombreux restaurant du mercado.

Le ventre plein, nous partons prendre un bus en direction de la très fameuse Cerveceria Kunstmann, considérée comme la meilleure des grandes brasseries du sud du pays. Nous faisons une visite guidée du musée pendant laquelle nous dégustons 300 ml de Torobayo non filtrée, tirée directement de la cuve, qu’il est impossible de se procurer ailleurs dans une choppe que nous avons le droit de garder.

Nous finissons cette dernière dans le bar avant de commander un échantillon des 16 bières actuellement produites dans la brasserie puis un délicieux crudo (l'équivalent de notre steak tartare).

Nous retournons ensuite à l'auberge pour y passer la nuit.

13
juin
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juin
Publié le 20 juin 2019

Ludmila ayant un entretien à passer dans la matinée, c'est seul que je pars prendre un bus en direction de Niebla, à un peu moins de 20 kilomètres au sud de Valdivia.

À Niebla se trouve un magnifique fort faisant partie de système de fortification de Valdivia.

Le système de fortifications de Valdivia, également appelé clé de la mer du Sud, est un groupe de fortifications ou de forteresses situé dans la baie de Corral, près de la ville de Valdivia, dans la zone sud du Chili; créé dans la période de la Colonia de Chile. C'était l'un des systèmes de défense et de forteresse les plus puissants construits par les Espagnols en Amérique. Sa mission principale était la défense de la ville de Valdivia contre les puissances coloniales étrangères, les pirates et les corsaires. De la même manière, il servait de base d'approvisionnement pour les navires espagnols qui traversaient le cap Horn.

Le Castillo de la Pura y Limpia Concepción de Monfort de Lemus, situé à Niebla, au nord de la baie a été construit en 1671 et baptisé en l'honneur du vice-roi du Pérou, le Xème comte de Lemos. Juan Garland a rénové les murs en pierre de Cancagua, qui le rendent inaccessible depuis la mer, et a construit un baril de poudre et des fours pour faire fondre les balles. Ses 18 canons croisaient ses balles avec les canons des fortifications de l'île Mancera. En 1992, à l’occasion du cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique, il a été restauré grâce aux contributions des gouvernements du Chili et de l’Espagne. À l'heure actuelle il est possible de visiter un musée où tout ce qui concerne le système de défense et les critères de la restauration de 1992 est indiqué.

Après cette balade impressionnante dans le fort, je pars me balader le long de la côte de Niebla avant de reprendre un bus pour retourner à Valdivia.

Alors que la pluie tombe de plus en plus fort, je me balade sur l'Isla Teja vers le mirador de la rivière Cau-Cau puis dans le jardin botanique.

Trempé de la tête au pied, je rejoins Ludmila , avec laquelle nous nous étions donnés rendez-vous, au Musée Mauricio van de Maele. Dans une belle demeure au bord de la rivière sur l’Isla Teja, ce musée possède une importante collection, bien légendée, allant de l’époque précolombienne jusqu’à nos jours, comportant notamment de beaux objets mapuches et des outils des premiers colons allemands. Nous partons ensuite visiter son voisin, le musée des sciences, dans lequel nous nous attarderons pas.

Nous partons ensuite manger un morceau dans le centre de la ville avant de partir pour le Cinema Club de l'université de Valdivia. Une autre française, Marie, avec laquelle j'ai discuté à l'auberge nous a informé qu'un film chilien y est diffusé gratuitement à partir de 19h, après une introduction dans le ciné-club par un passionné d'un certain âge...

Le film s'appelle Gatos Viejos. Il raconte l'histoire d'un couple âgé vivant dans le centre de Santiago, proche du Cerro Santa Lucia, dont la femme présente les symptômes d'Alzheimer.

La fille de cette dame, lesbienne et accroc à la cocaïne, vient lui rendre visite. Cela conduit à de nombreuses scènes plus dramatiques les unes que les autres...

C'était pas toujours facile de comprendre, entre l'accent chilien et le manque d'articulation des acteurs âgés, mais je pense en avoir compris une grande partie.

Après le film, nous quittons la salle avant que le débat ne commence, animé par le même passionné ayant fait l'introduction.

Il est environ 21h. Ludmila, Marie et moi partons directement vers le bar La Ultima Frontera, déjà plein à craquer lorsque nous arrivons. Il s'agit d'une adresse bohème à l’ambiance sans égale dans tout le Sur Chico. Cachée dans une demeure restaurée, elle propose une foule de sandwichs originaux, de jus de fruits frais et de bières artisanales. Le soir, la faune artistique et branchée de la ville en fait le meilleur bar à des lieux à la ronde avec ses salles bondées d'oeuvres d'arts.

Quelques bières et un plat de pommes de terres à partager plus tard, nous retournons tous les trois à l'auberge.

14
juin
14
juin
Publié le 20 juin 2019

Ludmila connaissant déjà Pucon, ma prochaine destination, nos chemins se séparent.

Je pars tout d'abord visiter les lieux que je n'avais pas eu le temps de voir à Valdivia :

- la feria fluvial : un marché animé, au bord de la rivière où on vend du poisson frais, des viandes et autres produits. Ses abords sont un paradis pour les lions de mer, qui se laissent paresseusement flotter en attendant que touristes et poissonniers leur jettent les restes de la pêche du jour.

- la Costanera Arturo Prat,

- l'Iglesia San Francisco,

- la Cathédrale.

Après cette balade fort sympathique, je pars pour le terminal de bus pour me rendre à Villarica. Départ à 12h40.

Contrairement à Pucón, sa très touristique voisine battue par les vents de l’autre côté du Lago Villarrica, cette cité a tout d’une vraie ville chilienne, bien vivante, moins charmante mais plus authentique, qui échappe au chahut généré par les groupes en circuit organisé et pratique des tarifs plus raisonnables.

Je fais notamment une belle balade sur la costanera, reconstruite après le séisme de 2010 ainsi que dans le centre avant de retourner dans le centre pour prendre un bus en direction de Pucón.

Sur place, je pars observer le coucher de soleil sur la Playa grande au Nord de la ville avant de partir à la recherche d'un endroit où dormir.

15
juin

Je prends un bus à 8h30 en direction du Parque Nacional Huerquehue.

Étant quasiment en hiver, seul le sentier Los Lagos est ouvert. Ce magnifique sentier décrit des montagnes russes à travers d’épaisses forêts de lengas et passe à côté de deux magnifiques cascades, avant de pénétrer dans la forêt d’araucarias enneigée entourant une mosaïque de lacs paisibles et miroitants. Le tout sous un magnifique ciel bleu et un vent faisant tomber à intervalles réguliers la neige se trouvant dans les arbres. Une marche incroyable.

Sur le chemin du retour, je croise un chilien avec sa maman qui me demandent comment est le chemin plus haut. Je leur explique qu'il est bien plus dangereux et glissant du fait de la neige présente sur les lieux.

Ces derniers décident donc de faire demi-tour et nous effectuons la descente tous les trois. Ils me proposent de m'emmener avec eux hors des chantiers battus, dans le 4x4 du garçon.

Nous sortons du parc national puis nous passons le village de El Turbio et El Cerduo avant de pénétrer dans le Parque Cerduo via un chemin vraiment impraticable sans un bon 4x4. Seuls quelques locaux connaissent les lieux.

Nous arrivons finalement dans une énorme vallée constituée de roche volcanique s'étant formée suite à l'éruption du volcan il y a quelques centaines d'années de cela.

Le paysage est magnifique puisqu'un petit ruisseau coule sur la roche et une végétation commence peu à peu à se développer. Sans oublier que le magnifique Volcan Villarica de trouve seulement à 5 kilomètres de nous.

Nous profitons de cette vue quelques minutes puis ils me déposent dans le centre de Pucón avant de retourner dans leur hôtel, se trouvant en dehors de la ville. Encore une magnifique rencontre. Je me balade dans Pucón puis je me pose dans un bar pour regarder un match de Copa America avant de partir à la station de bus.

Départ à 21h pour 10h de route en direction de Santiago, la capitale du Chili.

16
juin
16
juin
Publié le 20 juin 2019

Santiago fut fondée en 1541 par Pedro de Valdivia, qui choisit le site pour son climat tempéré et sa position défensive stratégique. La ville n’était guère plus qu’un village jusqu’au soudain essor, dans les années 1880, du marché du nitrate. La gare centrale de Santiago est l’œuvre de Gustave Eiffel.

Aujourd'hui, Santiago est une ville surprenante, à la fois cosmopolite, dynamique et sophistiquée. Elle conjugue riche vie culturelle (avec, notamment, de grands musées), esprit festif et restaurants haut de gamme. Rien d’étonnant à ce que 40 % des Chiliens aient choisi d’élire domicile dans la verdoyante capitale. Forte d’une prospérité retrouvée, d’une scène artistique innovante et d’une singulière excentricité, la vénérable Santiago est en pleine renaissance.

J'arrive au terminal de bus San Borja à 7h du matin. Je me pose dans un café en attendant que le jour se lève.

Chose faite, je prends le métro jusqu'à la station La Moneda pour me balader dans le centre ville.

Cette balade commence par la Plaza Ciudadanía, contenant principalement le Centre Culturel Palacio de La Moneda. Ce musée est malheureusement fermé pour le moment (il ouvre ses portes vers 9h45).

Je poursuis mon chemin vers le Nord et une autre place encore plus impressionnante : la Plaza de la Constitución. Sur cette place se trouve le Palais Présidentiel (édifice néoclassique, conçu par l’architecte italien Joaquín Toesca à la fin du XVIIIe siècle qui était à l’origine l’hôtel des Monnaies) mais également par de nombreux autres bâtiments du gouvernement tels que le Ministère des finances, le Ministère des affaires étrangères, etc.

Je continue mon chemin vers le Nord et le Parque de los Reyes et son centre culturel Mapuche situé au bord du Rio Mapuche, la limite Nors du centre de la ville.

Je redescends maintenant vers le sud en passant par le Mercado Central avant d'arriver sur la Plaza de Armas.

Depuis la fondation de Santiago, cette place représente le cœur de la ville. À l’époque coloniale, un gibet était dressé en son centre. Aujourd’hui, c’est une fontaine à la gloire du Libertador (Libérateur) Simón Bolívar qui y trône, à l’ombre de plus d’une centaine de palmiers du Chili.

Autour de cette place trône la magnifique Cathédrale Métropolitaine, construite entre 1748 et 1800. Sous le maître-autel à l’ornementation opulente, où les évêques d’aujourd’hui célèbrent la messe, se trouve une crypte dans laquelle sont inhumés leurs prédécesseurs.

Je pars me balader dans les nombreuses rues piétonnes du centre de la ville puis je retourne au Centre Culturel Palacio de La Moneda, désormais ouvert. Doté d’un plafond en verre, cet espace souterrain contient deux grands halls accueillant des expositions temporaires.

En sortant du centre culturel je me dirige désormais vers l'est de la ville et le Cerro Santa Lucia, sur lequel se déroule une partie du film que j'ai vu à Valdivia.. Il s'agit d'un très beau parc paysager, aménagé au XIXe siècle par le maire Benjamín Vicuña Mackenna sur ce qui n’était alors qu’une colline rocailleuse.

Je poursuis mon chemin vers l'Est jusqu'au quartier de Providencia et plus précisément l'hostel Knutsen où je vais loger les deux prochains jours en compagnie de Ludmila et du reste de ses colocataires.

Le soir venu, je pars me balader en compagnie d'Emeline, une voyageuse française rencontrée quelques semaines auparavant dans le bus reliant El Chalten à Los Antiguos, dans le sud de l'Argentine. Nous buvons quelques verres et nous mangeons une glace chez le meilleur glacier de la ville dans le quartier très animé de Bellavista.

17
juin
17
juin
Publié le 20 juin 2019

M'étant couché très tard, je pars me balader aux alentours de 16h en direction du quartier de Patronato en passant par le Parque Forestal, longeant la Rivière Mapuche.

Une fois arrivé dans le quartier de Patronato, je fais le tour des marchés à la recherche d'un vendeur de faux maillots de foot. Sans succès.

J'en profite tout de même pour me prendre un délicieux jus de mangue.

Je pars ensuite dans le centre à la rechercher d'un endroit où regarder le premier match du Chili à la Copa America 2019.

Je finis dans un restaurant italien à le regarder en compagnie de 4/5 autres personnes. Je crois que je n'ai pas cherché au bon endroit... Mais c'était tout de même sympathique puisque le Chili l'emporte 4 à 0 face au Japon.

18
juin
18
juin
Publié le 20 juin 2019

C'est aujourd'hui dans le quartier de Bio Bio, et plus précisément la Rue Frankin, que je pars à la recherche du faux maillot de Colo Colo. Je trouve cette fois-ci mon bonheur dans une des très nombreuses échoppes présentes dans la rue. On y trouve énormément de contrefaçons de tous genres. Je pars ensuite me balader dans le grand parc O'Higgins contenant notamment un jardin chinois et un jardin tibétain... Une bonne introduction pour mon dernier jour en Amérique du Sud avant de rejoindre l'Asie...

Je retourne à l'hostel, je regarde un match de Copa America puis je prends part au début de la soirée d'anniversaire d'un colocataire avant de devoir partir pour l'aéroport.

Mon avion décolle à 00h30 en direction de Singapour avec une escale à Auckland puis une autre à Sydney.

C'est avec une grande émotion que je quitte l'Amérique du Sud où je viens de passer 5 mois et 14 jours à la découdre de paysages fantastiques et de gens fabuleux.

Merci pour tout et à bientôt !

19
juin
19
juin
Publié le 23 juin 2019

Mon avion décolle à 00h30. C'est un vol Qantas opéré par la compagnie locale Latam.

C'est parti pour 18h d'avion proche de la fenêtre et avec un siège libre à côté du mien : le grand luxe. J'en profite pour me reposer.

20
juin
20
juin

Dû au décalage horaire, j'arrive à Auckland vers 4h30 heure locale.

Je descends de l'avion pour remonter dedans 2h30 heures après. C'est la première fois que je pose le pied en Océanie qui est donc mon 6ème continent !

Il est désormais 7h30, mon avion décolle en direction de Sydney.

Après un magnifique passage au dessus de la ville, on atterrit vers 9h30 heure locale.

Mon prochain vol étant à 16h30, j'essaie de sortir de l'aéroport afin de me balader dans Sydney. Malheureusement, la douane me réclame un visa que je n'ai pas... Il me semblait avoir lu qu'il était possible de sortir sans visa pendant une escale mais apparemment ce n'est pas le cas.

Je profite du toutes ces heures passées dans l'aéroport pour rattraper mon retard sur mon blog, regarder un match de foot ainsi que quelques séries. Bref, ce n'est pas du temps de perdu !

Malheureusement, mon vol censé être à 16h30 est annoncé avec un retard de 50 minutes. C'est finalement avec un retard de quasiment 2 heures que nous dévoilons de Sydney... Définitivement un long transit.

Ce retard ne sera pas rattrapé puisque nous atterrissons à Singapour à 00h au lieu des 22h15 annoncés. Dire que j'avais convenu un check in à minuit avec mon auberge... Heureusement, ces derniers ont prévus le coup.

Je prends une navette a l'aéroport me conduisant directement devant mon auberge. J'y arrive après 2h du matin, je prends une longue douche puis je pars me coucher.

21
juin
21
juin
Publié le 24 juin 2019

Entre le décalage horaire et l'énorme changement climatique, la nuit fût très courte.

Je me réveil donc alors qu'il fait déjà une chaleur humide de quasiment 30 degrés.

Bienvenue à Singapour !

Avec un PIB digne des pays les plus riches de la planète, la petite cité-État du Sud-Est asiatique a en fait tout d’une grande, y compris sur le plan culturel. C’est un creuset où se mêlent diverses traditions et populations. Il y a de quoi perdre un peu la tête quand on saute du tourbillon de gratte-ciel dans le quartier des affaires aux rythmes de Bollywood qui égaient une Little India délabrée. Aisée, high-tech et un brin snob parfois, Singapour est également un haut lieu de la gastronomie internationale et cité de gourmets et se découvre aussi au fil de ses hawker centres et food courts où tout un chacun partage avec plaisir et gourmandise une cuisine bon marché.

Pour élire une échoppe ou l’autre, je déciderai de me fier aux plus longues files d’attente.

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment hâte de goûter la cuisine locale... La Patagonie c'est beau, mais niveau nourriture c'est pas trop ça !

Mon hostel se trouve dans le quartier de Kallang, au Nord-est du centre. Pour ma première balade, je décide de me rendre à pied dans le quartier de Little India et son désordre constant venant contraster avec le reste de la ville. Sous les five-foot ways (étroites arcades piétonnières couvertes) s’étalent mille et un produits, épices et fanfreluches destinés à émoustiller tous les sens, que l’on soit simple passant, touriste ou habitué. Les boutiques ferment tard le soir – voire restent ouvertes 24h/24 pour certaines – et il y a des embouteillages en pagaille.

Dans ce quartier je visite notamment :

- le Mustafa Centre : un vaste magasin aux prix serrés drainant essentiellement une clientèle indienne. On y trouve à peu près tout : articles électroniques, bijoux en or clinquants, chaussures, sacs à main, bagages, produits de beauté…

- l'Indian Heritage Centre : la communauté indienne de Singapour retrouve ici toutes ses racines. Divisée en cinq thèmes, cette sublime collection présente des centaines d’objets historiques et culturels qui illustrent, entre autres, les premiers échanges entre le sous-continent indien et le Sud-Est asiatique, les traditions indiennes ou encore l’apport des Indo-Singapouriens à la nation.

- le Temple Sri Veeramakaliamman : temple le plus impressionnant et coloré de Little India dédié à la déesse Kali, que les hindous représentent portant un collier de crânes, éventrant ses victimes et partageant des moments plus paisibles avec ses fils Ganesh et Murugan. La féroce épouse de Shiva est vénérée au Bengale, terre natale des ouvriers qui bâtirent l’édifice en 1881.

- le Temple Sakya Muni Buddha Gaya : un Bouddha de 15 m de haut et de 300 tonnes domine ce temple, entouré d’un groupe hétéroclite de divinités, notamment Kuan Yin (ou Guan Yin), déesse chinoise de la Compassion et des dieux hindous, Brahma et Ganesh. Les tigres jaunes de part et d’autre de l’entrée symbolisent la protection et la vitalité. Quant à l’énorme empreinte de pied de Bouddha, en nacre, qui se trouve à gauche en entrant, ce serait une réplique de celle qu’on trouve sur le pic d’Adam au Sri Lanka.

Je mange dans mon prier hawker. Un tout petit qui m'a été recommandé par le responsable de mon hostel. Je me dirige donc vers le stand en question en face duquel se trouve une file de clients dans laquelle je me faufile.

Je goûte finalement le premier plat asiatique de mon voyage : un laksa. Un laksa est une soupe riche et complète à base de lait de coco, de nouilles, de crevettes et de viande, parfumée de pâte de curry, de piment, de citronnelle et de coriandre.

Apres la magnifique balade dans le quartier indien, j'arrive dans mon second hawker (le premier ayant fait office de petit-déjeuner..) : le Tekka Fond Centre. Les épices du sous-continent indien embaument ces stands très fréquentés, derrière les étals de viande du marché. Je mange un délicieux Mutton Masala, un plat typiquement indien.

Je continue ma marche en me rapprochant du centre. J'en profite pour me balader dans l'énorme Parc Fort Canning. Lorsque sir Thomas Raffles débarqua à Singapour, personne n’osait approcher de Fort Canning Hill, alors appelé Bukit Larangan (“colline interdite”) car c’était le mausolée du dernier sultan du royaume de Singapour. Havre de fraîcheur pour échapper à a moiteur urbaine, le parc sur la colline invite aujourd'hui à humer les arômes du jardin aux épices. En ce moment se tient également, dans le Fort Centre, un événement célébrant le bicentenaire de l'arrivée de Sir Raffles (1819) à Singapour.

Cette expérience permet de revivre les 700 ans d'histoire du pays à travers 5 actes :

- Acte 1: les débuts

Dans ses débuts, Singapour était un empire maritime prospère sous le règne de Sang Nila Utama et de ses successeurs. Être connectée à la région a apporté à Singapour des vagues de fortune et de prospérité, mais elle l’a également placée au centre des perturbations régionales.

Tout au long de son histoire, Singapour évolue - du siège du royaume de Singapour au 14ème siècle à la manière dont sa chute a donné naissance au sultanat de Melaka au 15ème siècle et, finalement, à une base navale au 17ème siècle.

- Acte 2: Arrivée

L’arrivée des Britanniques en 1819 a marqué le début d’une nouvelle trajectoire pour Singapour, qui se transforme cette fois encore en un port colonial reliant Singapour non seulement avec la région, mais également avec l’Europe. L'absence de droits de port et les nouvelles opportunités économiques ont attiré des vagues de migrants qui se sont rassemblés dans le port nouvellement ouvert, transformant Singapour en une ville plus cosmopolite.

- Acte 3: Connectivité

Le 19ème siècle a vu Singapour évoluer dans une métropole animée. Il a été témoin de l'émergence de nouvelles inventions technologiques, de l'expansion des infrastructures physiques et des industries, ainsi que de la prolifération de nouvelles idées d'identité et d'appartenance.

Cependant, sous ces développements fastueux se trouvaient de dures réalités, en particulier pour ceux des masses laborieuses qui devaient faire face à toute une série de maux sociaux. Celles-ci ont incité des membres éminents des diverses communautés à faire un pas en avant pour tenter de résoudre ces problèmes.

- Acte 4: Profession

La vie dans la ville de Singapour s'arrêta avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1942. La capitulation britannique de Singapour et l'occupation qui s'ensuivit entre 1942 et 1945 obligèrent les Singapouriens non seulement à prendre conscience des dangers et les ont incités à chercher des moyens de définir leur propre destin et à renégocier leur relation avec l'île qu'ils ont appelée leur pays d'origine.

- Acte 5: Destin

En récapitulant les scènes des actes précédents, on explore comment le pays a émergé grâce à la contribution des citoyens ordinaires.

Je sors finalement du parc plus tard que prévu et je passe par quelques magnifiques bâtiments tels que la Cathédrale St Andrew (malheureusement fermée) avant de rejoindre le quartier très animé autour de l'Arab street et son énorme méli-mélo, tant sur le plan culturel ou religieux que culinaire ou commercial. On trouve dans ce quartier de nombreux bars et arts de rue.

Je retourne désormais très rapidement à mon auberge se trouvant à 15 minutes de là puis je pars assister à mon premier match de foot sur le continent asiatique. Ce match oppose deux équipes de Singapour : Balestier Khalsa et Albirex Niigata. Score final : 1-3 dans une ambiance très calme.

Après le match je me rends dans le hawker ouvert 24 heures sur 24 proche de mon auberge. J'y mange mon premier chicken rice : un poulet très tendre poché sur un lit de riz.

22
juin
22
juin
Publié le 25 juin 2019

Je commence ma journée par une magnifique balade dans le jardin botanique de Singapour.

Créé en 1860 et inscrir au patrimoine mondial de l’Unesco, ce merveilleux jardin botanique est un véritable paradis tropical de 74 hecatres émaillé de lacs, de pelouses ondulantes et de jardins thématiques. Parmi ces derniers figurent notamment le National Orchid Garden.

Je prends ensuite le bus pour me diriger vers Chinatown. À peine arrivé, j'ai l'impression de me retrouver dans un nouveau pays avec d’innombrables petits commerces et restaurants.

Je m'arrête dans le Hawker Maxwell pour y prendre un wanton noodle : un plat cantonais de nouilles servies dans un bouillon chaud, garni de légumes feuillus et de boulettes de wanton.

Je visite entre autre le temple Sri Mariamman, le plus vieux temple hindou de Singapour. Édifié en 1823, puis rebâti en 1843, il frappe surtout par son gopura (tour d’entrée) multicolore des années 1930, typique du style dravidien d’Inde du Sud, arborant des effigies de Brahma le Créateur, Vishnu le Protecteur et Shiva le Destructeur, entre autres divinités. Des statues de vaches sacrées ornent les murs d’enceinte.

Je marche ensuite dans le quartier de Downtown avant de rejoindre celui de Gardens by the Bay et son jardin botanique du même nom du 21ème siècle couvrant 101 hectares.

Ce jardin botanique est notamment composé de :

- Deux biodômes dignes d'un film de science-fiction. Sous le Flower Dome et son climat méditerranéen, je découvre entre autres toutes sortes de baobabs ainsi qu'une magnifique exposition temporaire de roses.

L'autre dôme, la Cloud Forest, me plonge dans la forêt humide.

- Les super-arbres, des arbres high-tech s’embrasant pour le son et lumière Garden Rhapsody.

Apres ce très beau spectacle je retourne prendre le métro puis je m'arrête de nouveau au hawker proche de mon auberge. Je mange un Bibimbap coréen : il s'agit d'un mélange de riz, de viande de bœuf, de légumes sautés et d'un œuf sur le plat, le tout relevé par de la pâte de piment coréenne fermentée.

Je retourne ensuite à mon auberge boire une bière sur le rooftop de ce dernier entre les grattes-ciel des alentours.

23
juin
23
juin
Publié le 25 juin 2019

Ma balade commence aujourd'hui dans le quartier d'Orchard où se trouve Esmerald Hill Road, une rue historique aux parfums de frangipaniers, jalonnée de ravissantes maisons mitoyennes.

Je rejoins ensuite le centre et je visite notamment la Cathedral of the Good Shepherd, Chijmes (un magnifique complexe de bâtiments historiques), la Cathédrale Saint Andrew puis le musée de la National Gallery Singapore, réunissant l’une des plus remarquables collections d’art du Sud-Est asiatique pour les périodes coloniale et postcoloniale.

Je pars ensuite vers le Jurong East Stadium pour regarder le match opposant le match opposant l'équipe Warriors FC à celle de Geyland FC.

Une quinzaine d' "ultras" de Geyland mettent un peu d'ambiance bon enfant. Score final : 1-2.

24
juin
24
juin
Publié le 26 juin 2019

Pour changer un peu de mes balades dans en ville, je pars faire un trek tranquille d'un peu plus de 11km dans la jungle du MacRitchie Reservoir Park.

Les chemins longent la berge du lac et serpentent à travers la forêt tropicale secondaire, peuplée de macaques à longue queue, de magnifiques papillons, d'écureuils et d’énormes varans.

Ce qui est censé être le temps fort de la visite, le parcours dans la canopée à 25 m au-dessus du sol sur une passerelle de 250 m, est malheureusement fermé le lundi...

Frustré, je me pose sur le banc devant l'entrée et mange une mangue pour me consoler.

Alors que je jette la peau dans la jungle en m'attendant à voir un groupe de singe affamé débarquer, c'est finalement un énorme serpent qui se précipite sur les lieux à peine cette dernière ayant touché le sol... Impressionnant.

Le serpent était ce que je crois être un Paradise Tree Snake.

Sur le chemin, je rencontre un serbe avec lequel j'effectue le chemin du retour.

Ce dernier décide de me suivre dans le quartier de Jurong où je m'étais rendu la veille pour voir le match. Malheureusement, la boutique du club est fermée ainsi que le jardin japonais et le jardin chinois dans lesquels je voulais me rendre (restauration).

D'ailleurs j'en parle rarement mais il faut avouer que j'ai vraiment pas de chance avec les jours d'ouvertures / travaux / ... des diverses attractions où je me rends. Il suffit que j'y aille un mardi pour qu'on me dise que c'est fermé tous les mardi, et ainsi avec tous les jours de la semaine.

Nous partons manger un Chicken Rice à 2$ (environ 1€30) dans le Hawker Yuhua puis je l'emmène boire un bubble tea dans le quartier de Chinatown.

Alors qu'il est déjà 19h, on se rend en face du Marina Bay Sands afin d'assister au spectacle de son et lumière ayant lieu tous les jours à 20h et 21h. La vue étant magnifique, nous assistons aux deux.

Alors que le serbe se rend à l'aéroport prendre son avion, je rentre à pied jusqu'à l'auberge en m'arrêtant une nouvelle fois dans le hawker proche de ce dernier.

Je mange un Yong tau foo en compagnie d'une voisine de chambre de mon auberge rencontrée sur place.

25
juin
25
juin
Publié le 26 juin 2019

Je profite de me rendre à la boutique du club de Geylang FC afin de me balader dans une partie du Little India que je n'avais pas encore vue.

Après une petite pause boisson (lassi à la mangue puis teh tarik), j'arrive finalement à la boutique et je finis avec deux maillots supplémentaires pour ma collection...

Je me dirige dorénavant vers le hawker tekka. Comme par hasard, ce dernier est fermé pour cause de restauration entre le 24 et 26 juin (encore un exemple de ce que j'ai écris la veille).

Je prends le métro pour me diriger vers un autre hawker : Geylang Serai.

Je mange un chicken bryani accompagné d'un très bon bandung (une boisson à base de rose) puis je craque pour un kebab singapourien...

Il est déjà 14 heures et mon avion pour Bali est à 17h10. Je file donc en direction de l'aéroport.

À côté de l'aéroport se trouve un nouveau centre commercial ultra moderne en forme de diamant avec, en son centre, une fontaine artificielle exceptionnelle.

Ce sera malheureusement ma dernière découverte dans ce pays de Singapour que j'ai beaucoup apprécié pour plusieurs raisons mais notamment :

- la nourriture : excellente et peu chère,

- passer d'une place géante entre des grattes-ciel magnifiques à des petites ruelles atypiques et avec plein de végétation en 2 minutes.

Il est 17h10 et c'est parti pour un nouveau trajet en avion, cette fois ci de 2h30 seulement.

J'arrive à Bali vers 20h. J'attends mon backpack un certain avant de me rendre compte qu'il n'arrivera probablement jamais. Je pars donc signaler sa disparition et le stress de l'agent n'est pas pour me rassurer...

Heureusement, au bout de 5 minutes on m'informe que mon sac était bloqué sur les rails.

C'est donc avec mes deux sac à dos sur le dos que je quitte l'aéroport en taxi pour rejoindre l'hostel où je vais passer la nuit.

26
juin
26
juin
Publié le 29 juin 2019

On vient me chercher à 8h30 à mon hostel pour me transporter au port de Samur.

Mon bateau part à 9h en direction de Nusa Lembongan, une petite île d'environ 8 kilomètres carrés au sud est de Bali. Nusa Lembongan est l’une des trois îles (avec Nusa Penida et Nusa Ceningan) formant l’archipel de Nusa Penida.

Le bateau me dépose sa plage principale, Pantai Jungutbatu, un croissant de sable blanc sur une eau limpide puis on me conduit jusqu'à mon hostel. J'y dépose mon sac puis je pars à la découverte de l'île.

Des mes premiers pars sur l'île je remarque trois choses :

1 - il y a énormément de touristes

2 - c'est très sale

3 - il y a des temples à chaque coin de rue

Hormis ces quelques jolis temples, l'endroit à visiter absolument est Devil's tear (larme du démon).

Des énormes vagues viennent remplir deux petites grottes avant que le surplus d'eau ne soit expulser violement avec un énorme boom, créant ainsi les larmes du diable.

Des arc-en-ciel se forment et disparaissent en rythme avec les larmes, ce qui rend le spectacle encore plus beau.

Pour finir la soirée en beauté, je pars admirer le coucher de soleil une bière à la main en haut d'une falaise sur laquelle des piscines naturelles se forment au gré des vagues.

27
juin
27
juin
Publié le 29 juin 2019

C'est à pied que je pars visiter ma deuxième île de l'Archipel de Penida. Il s'agit de Nusa Ceningan, la plus petite île des trois avec ses 3,7 kilomètres de long et 1,5 kilomètres de large.

Pour y accéder, je traverse le tristement célèbre Yellow Bridge. En 2016, 9 personnes sont mortes et 20 autres blessées lorsque le pont entier s'est effondré. Vous l'aurez compris, ce dernier a été reconstruit et est désormais surnommé "le pont de l'amour".

Alors que tous les touristes s'arrêtent uniquement aux lieux touristiques avec leurs scooters, je décide de faire le tour à pied afin de découvrir l'île plus en profondeur.

Je rencontre notamment des hommes d'une soixantaine d'années dans la rue en train de jouer à un jeu de carte en pariant de l'argent puis je découvrir un petit temple construit au bord de la falaise donnant directement sur la mer.

L'attraction la plus touristique de l'île est le magnifique "Blue Lagoon" avec une eau d'une couleur magnifique couleur bleu clair.

Alors que je marche sur la route afin de trouver un endroit où regarder le coucher de soleil, deux filles sur un scooter (une malaisienne et une indonésienne) s'arrêtent à ma hauteur et me proposent de faire un tour avec elles.

Nous allons tout droit sans avoir où nous allons puis nous nous arrêtons dans un bar vraiment incroyable dans lequel nous buvons des bières dans la piscine à débordement tout en regardant le soleil se coucher juste en face de nous.

Nous mangeons ensuite un morceau dans une ambiance vraiment bon enfant puis nous nous dirigeons vers l'hostel des filles afin de nous baigner dans une nouvelle piscine à débordement.

Je quitte finalement l'hostel alors qu'il fait déjà nuit depuis un bout de temps pour me diriger vers mon hôtel. Deux locaux s'arrêtent à ma hauteur et me proposent très gentiment de me déposer...

28
juin
28
juin
Publié le 3 juillet 2019

Le propriétaire de mon hôtel se propose gentiment pour m'emmener jusqu'au port à partir duquel les bateaux effectuent le trajet Nusa Ceningan -> Nusa Penida.

Par chance, je suis à peine arrivé qu'un bateau quitte le port avec en son bord 7 autres touristes.

Arrivé sur place je me dirige vers mon hostel avec l'aide un local qui se propose de me conduire sur son scooter.

Nusa Penida est de loin la plus grande des trois îles formant l'archipel, rendant cette dernière impossible à visiter à pied. Je me décide donc, malgré les nombreuses personnes m'ayant déconseillé de le faire, de conduire pour la première fois un scooter sur les dangereuses routes de Nusa Penida.

Je loue un scooter 1 jour pour l'équivalent de 4€50 à mon hostel et me voici parti (en oubliant mon casque).

Je manque de peu de tomber en entrant dans la station-service seulement 2 minutes après avoir commencé à conduire puis je prends peu à peu confiance.

Je pars longer la côte Nord de l'île, direction l'Est. Mon premier arrêt est la grotte de Giri Putri.

Il s'agit d'une énorme grotte de 300 mètres de long perchée au milieu des montagnes qui est un haut lieu de pèlerinage des hindouistes de Bali.

Je loue un sarong, je me fais purifier puis je paie l'entrée (2 euros).

On m'indique ensuite l'entrée qui n'est pas simple à trouver puisqu'il s'agit d'un tout petit passage par lequel il faut passer accroupis. Je chemine ensuite parmis les différents temples formants un paysage féerique à l'intérieur de cette grotte et son air quasiment irrespirable.

Je ressors de l'autre côté de la grotte, je rends mon sarong puis je me dirige en scooter vers mon deuxième arrêt : Atuh Beach, une plage particulièrement mignonne.

Depuis Atuh beach, je marche au-dessus de Diamond beach, une autre plage tout aussi spectaculaire que Atuh puis je me rend jusqu'à la "Tree house", une petite maison dans les bois rendue célèbre grâce au réseau social Instagram.

Je fais ensuite demi-tour pour reprendre mon scooter avec lequel je me dirige vers Teletubbies Hill. Je retrouve une tchèque et son père que j'avais déjà rencontrés auparavant et il s'avère qu'ils de rendent une nouvelle fois au même endroit.

Nous regardons donc le coucher de soleil tomber du haut de la Teletubbies Hill (après avoir roulé sur une route rocheuse pleine de trous) puis nous partons manger un morceau tous les trois.

Alors qu'il fait déjà nuit noire, il est temps de retourner à mon auberge se trouvant à 25 kilomètres de là.

29
juin
29
juin
Publié le 3 juillet 2019

Apres avoir échangé mon numéro avec une française rencontrée la veille, une voiture composée de 4 touristes plus 1 chauffeur local passe me chercher en face de mon hostel afin de visiter la partie sud-ouest de l'île tous ensembles.

Les paysages sont splendides. Malheureusement, l'état des routes et le nombre très élevé de touristes fait qu'il est très difficiles de circuler dans cette zone là.

À la fin de la journée, je me fais déposer près de mon nouvel hôtel se trouvant tout prêt du port en vue de mon départ du lendemain.

Je sors ensuite me poser sur la plage en dégustant quelques mets locaux avant de partir me coucher.

30
juin
30
juin
Publié le 3 juillet 2019

Depuis Penida, je prends un bateau me déposant à l'est de l'île de Lembongan.

Une fois sur place, je loue un scooter puis je traverse l'île pour me rendre jusqu'à mon auberge afin d'y déposer mes affaires.

Je remonter sur mon scooter pour me diriger vers la forêt de mangrove que je n'avais pas eu l'occasion de visiter lors de mon premier passage sur l'île. Je me balade en kayak pendant 1 heure au milieu de la forêt.

De la forêt de mangrove, je pars visiter Secret Beach, une plage très peu touristique se trouvant de l'autre côté de l'île.

Je retourne ensuite admirer le spectacle proposé par les Devil's tears puis je vais regarder le coucher du soleil avant de rentrer à l'hôtel.

Pour la suite du voyage :

https://www.myatlas.com/LoisonMigrateur/juillet-2019