27 étapes
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Bienvenue sur mon carnet du mois de Janvier ! :)
Du 5 au 31 janvier 2019
27 jours
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5
janv

(Musique : Pryda - Loving You)

Départ de Paris à 8h du matin, une escale de 2h à Madrid puis direction Buenos Aires qui sera donc la première destination de mon voyage.

Arrivé à 21h30 heure locale, je mets plus d'1h30 à passer la migracion, je récupère mon sac puis je retrouve mon frère. Direction l'auberge de jeunesse.

Un peu vieille et dans un plutôt sale état, le toit est quant à lui assez sympa avec une jolie vue sur la plus grande avenue du monde...

L'entrée de l'auberge et sa vue depuis le toit sur l'Avenida 9 de Julio

Quelques discussions avec mon frère et d'autres habitants de l'auberge et voilà qu'il est déjà 2h du matin... Au lit !

6
janv

(Musique : Vicetone - Collide)

Petit déjeuner tranquille à l'auberge, sortie sous la pluie pour retirer de l'argent puis nous voilà partis, mon frère, un belge rencontré à l'auberge et moi même direction l'est de Buenos Aires.

Nous prenons l'Avenida de Mayo se trouvant à quelques mètres de l'auberge et commençons notre longue balade. Premier arrêt au Café Tortoni, inauguré en 1858 par un immigrant français. Le sous-sol est la scène de différents artistes de tango et de jazz. Il y a également une bibliothèque, des tables de billard et des salons pour jouer aux dominos et aux dames.

Une file d'attente pour prendre un café... Nous passons notre chemin.

Café Tortoni

Nous poursuivons notre chemin, toujours sur l'Avenida de Mayo jusqu'a la très sympathique Plaza de Mayo. Cette très grande place est entourée par des bâtiments tous plus beaux les uns que les autres :

- le Palacio de Gobierno de la Ciudad et la Catedral Metropolitana

Palacio de Gobierno de la Ciudad à gauche et Catedral Metropolitana à droite

La Catedral Metropolitana fût édifiée de 1752 à 1852, sa décoration s'achève elle en 1911. De facture néoclassique, elle ressemblance plus à un temple grec qu'un édifice catholique.

Les 12 colonnes de la façade représentent les apôtres de Jésus. A l'intérieur, la cathédrale abrite le tombeau du General San Martín, le héros de l'indépendance argentine.

Quelques photos de la Catedral

- un très joli bâtiment de la Banco de la Nacion Argentina. Déclaré patrimoine historique, il occupe un bloc de 100 000 mètres carrés et a été inauguré en 1944.

Banco de la Nacion Argentina

- la Pyramid of May, inaugurée en 1811, fût le premier bâtiment commémorant l’indépendance de l'Argentine.

Pyramid of May

- le Monumento ecuestre al General Manuel Belgrano. Statut en bronze représentant Manuel Belgrano, intellectuel qui fut l'un des principaux leaders de la guerre d'indépendance mais également le créateur du drapeau de l'Argentine.


Le Monumento ecuestre al General Manuel Belgrano accompagné d'un très imposant drapeau argentin, hommage à son créateur

- la Casa Rosada. Siège du pouvoir exécutif, elle doit son nom à la couleur rose de ses façades. Avec un peu de chance, nous nous sommes retrouvés devant au moment de la relève de la garde, qui, je dois l'avouer, n'est pas très impressionnante.

La Casa Rosada et la relève de la garde

- le Cabildo de buenos Aires. Il avait à l’origine des compétences judiciaires et d’administration municipale. Aujourd'hui ce joli bâtiment nous raconte l'histoire de l'Argentine dans tous ses détails (et je dois avouer que je n'ai pas tout compris...).

Le Cabildo de Buenos Aires

Après toutes ces jolies découvertes sur la Plaza de Mayo, nous nous dirigeons vers la calle Defensa. Cette rue traverse deux des quartiers les plus connus de Buenos Aires: Monserrat et San Telmo pour finalement finir dans le quartier de Barracas. Elle est particulièrement connue pour se transformer en un très important centre touristique en fin de semaine, où des stands sont installés sur quasiment toute la longueur de la rue (soit plusieurs kilomètres). Cette rue comporte également des jolis marchés couverts (tels que le Mercado de San Telmo), une jolie basilique (Basilica Nuestra Señora del Rosario), ainsi que la sympathique Plaza Dorrego, bouquet final de cette interminable foire à ciel ouvert. Bien que les prix pratiqués soit assez élevés (surtout en ce qui concerne la nourriture), c'est une balade agréable et on y trouve vraiment tout ce que l'on cherche.

La balade dans la calle Defensa

Après la Plaza Dorrego, nous tournons à gauche direction Puerto Madero. Sur la route, la Parroquia San Pedro Gonzalez Telmo, le Ministerio de Agriculturia et la très jolie facultad de ingeneria.

Nous voici donc arrivés à notre dernière destination de la journée : Puerto Madero, un très agréable quartier résidentiel se trouvant juste à côté de la réserve écologique Costanera. Malheureusement, du fait de la pluie matinale et malgré le beau temps qui lui a suivi, la réserve écologique a été fermée toute la journée.

La Costanera

Sur le chemin du retour vers l'auberge, nous passons devant le Centro Cultural Kirchner, la Basilica Nuestra Señora de la Merced, et nous baladons rapidement dans la très jolie rue piétonne Florida.

Après un cours repos à l'auberge, nous sortons pour une petite balade nocturne avec mon frère. Il me fait découvrir l'obélisque, éclairé d'une jolie lumière violette une fois la nuit tombée, ainsi que le Teatro Colón, salle d'opéra de Buenos Aires, considéré comme l'un des meilleurs du monde. Nous finissons notre balade dans la pizzeria qui fût élue meilleure pizzeria de Buenos Aires.

7
janv

(Musique : Markus Schulz - Perception)

Début de matinée assez tranquille : création de la carte de métro, retrait d'argent puis petit tour sur la Plaza Mariano, avec comme seule attraction la statut d'Alfredo Palacios, ancien président de l'Equateur. Juste à côté, la Plaza del Congreso est assez sympathique avec une jolie fontaine et une magnifique vue sur le Congreso de la Nación Argentina, édifice où se déroulent les activités du pouvoir législatif.


Retour quelques minutes à lauberge pour déposer l'argent et régler mes nuits à l'auberge puis nous prenons le bus pour nous rendre dans le quartier pauvre mais très coloré de la Boca. Début de la visite au niveau du Paseo Peatonal Costero Diputado Natcional Carlos Bello longeant le Rio Riachuelo puis direction le Caminito, ensemble de ruelles dédiées aux touristes, d’où les nombreux restaurants, boutiques et bars de la rue avec un certain nombre de danseurs de tango. On y trouve également quelques anciens bâtiments maritimes reconvertis en marchés couverts. Rien que par les prix pratiqués, nous pouvons vite comprendre que ce quartier est un énorme attrape touristes. Il fait cependant bon s'y balader... Sans rien y acheter.


Le Caminito

Alors que mon frère et le Belge rentrent à l'auberge, je me décide à visiter le magnifique stade des Boca Juniors, la Bombonera. Après en avoir fait le tour, je visite le musée du club puis je rentre dans le stade. Très bonne expérience.


Visite du musée et du stade des Boca Juniors, la Bombonera

Suite à cette visite, je retourne à l'auberge de jeunesse pour chercher le Belge puis nous nous rendons sans tarder à l'hippodromo de Palermo pour assister à des courses hippiques, assez répandue en Argentine. A peine arrivé à l'hippodrome et alors que je demande le programme des courses à l'entrée, je me fais aborder par un certain Luis, un argentin d'un certain âge. Il devait probablement se rendre compte que j'étais légèrement perdu... Pour ma défense, c'est ma première expérience dans un hippodrome argentin.. Habitué des courses, il nous fait gentiment visiter l'hippodrome, nous explique comment les paris fonctionnent, etc.

Il s'avère que sous l'hippodrome se trouve un énorme casino indiqué nulle part, ouvert 24/24, 7/7, il contient plus de 4.000 machines de jeux.

Nous passons ainsi toute notre après midi avec ce très sympathique Luis et alors que je perds mes deux paris, ce dernier gagne pas moins de 500 euros ! Quasiment l'équivalent de 2 mois de salaire en Argentine...

Nous quittons l'hippodrome aux alentours de 20h30. Luis nous conduit gentiment en voiture à notre arrêt de métro puis nos chemins se séparent.


8
janv

(Musique : Hellberg - The Girl)

Matinée en compagnie de Thibaut et de sa copine : achat d'une carte SIM argentine, achat de mon billet de train pour le 10 janvier (direction Mar del Plata) puis déjeuner dans un très bon, mais pas donné, restaurant Péruvien.

La Plaza Constitución, où nous achetons le billet de train
Au restaurant péruvien, le Chan Chan

En début (milieu) d'après midi, j'emprunte l'Avenida de Mayo, direction l'est. Cette fois, je m'arrête au niveau de la Calle Florida, une rue piétonne renommée comme étant la plus importante rue commerçante d'Argentine. Effectivement, il y avait beaucoup de monde, beaucoup de boutiques, et beaucoup de vendeurs à la sauvette ainsi que des arbolitos (des personnes te faisant du change dans la rue).


La Calle Florida et la Galeria Central

Je fais un petit détour par la Calle Lavalle, rue tout autant commerçante mais avec un rapport touristes / locaux bien plus important.

Les boutiques de la Calle Lavalle

Je continue mon chemin dans la Calle Florida, jusqu'aux Galerias Pacifico. A mon goût, l'endroit le plus agréable de la rue. Fransisco Seeber et Emilio Bunge ont créé le Bon Marché Argentino à la fin du 19ème siècle pour copier le Bon Marché parisien.

Les architectes Jorge Azlan et Héctor Ezcurra ont ensuite effectué quelques modifications en 1945 et ont séparé la partie shopping et les bureaux. En 1985, le bâtiment a été déclaré comme étant un monument historique nationale. 150 magasins y sont présents et la décoration de Noël est très agréable.

Galerias Pacifico

Je me dirige ensuite vers la Reserva Ecological Costanera, fermée à mon dernier passage en raison des pluies matinales. Manque de chance, la réserve était cette fois fermée suite à un "problème" à l'intérieur. Je n'en saurait pas plus. C'est le destin... Il ne fallait pas que je rentre dans cette réserve. Je profite toutefois de mon passage pour découvrir une partie du Puerto Madero que je n'avais pas vue la fois précédente.


Puerto Madero

Je marche ensuite de la Reserva Ecologica Costanera jusqu'à la Plaza Constitucion. J'en profite pour me balader dans le quartier nord de la Boca que je n'avais pas encore vu puis au Parque Lezama où règne une très bonne atmosphère.

Le nord de la Boca
Le Parque Lezama

En rentrant, je dîne à l'auberge en compagnie de Nicodème, le belge et de Caroline, une française logeant également dans la même auberge.

9
janv

(Musique : Toby Green - Move)

En compagnie de Caroline et Nicodème, nous partons une nouvelle fois vers l'est. Pour la troisième fois, je vais tenter de rentrer dans la Reserva Ecologica Costanera. Cette fois sera la bonne ! On immortalise le moment avec une petite photo.

Les grilles ouvertes de la Reserva Ecologica Costanera

Une fois à l'intérieur, je dois avouer que je suis un peu déçu... l'endroit consiste à se balader dans un passage assez large, entouré d'arbes. Un peu répétitif comme paysage pour une balade d'1h30. Heureusement, quelques animaux viennent égayer notre balade : des tortues, des oiseaux, et un iguane passant juste devant nous alors que nous étions sur le point de sortir du parc.

Reserva Natural Costanera

Une fois sorti du parc, nous nous baladons dans le Puerto Madero.

Puerto Madero

Prochaine destination : le quartier de la Recoleta. En chemin, nous passons par le quartier riche de Retiro. Des galeries et des magasins de luxe se trouvent un peu partour sur notre chemin. Nous passons également devant la Torre Monumental (ex Torre de los Ingleses), située au milieu de la Plaza Fuerza Aérea Agrentina (ex Plaza Británica). Ces dernières furent renommée après la Guerre des Malouines en 1982.

La tour a en effet été construite par des résidents britanniques de la ville pour célébrer le centenaire de la révolution de mai (1910).



La Torre Monumental et la Plaza Fuerza Aérea Argentina
Retiro

Après cette petite balade, nous arrivons donc au quartier de Recoleta, où se trouvent entre autres :

- le Centro Cultural Recoleta

Centro Cultural Recoleta

- la Basilica Nuestra Señora del Pilar. Achevée en 1732, elle est l'une des plus anciennes églises de la ville et demeure un exemple de l'architecture coloniale. Elle est décrétée monument historique national depuis le 21 mai 1942.

Basilica Nuestra Señora del Pilar

- le Cementerio de la Recoleta. Ce cimetière est une des attractions de Buenos Aires, comme le Père Lachaise l’est pour Paris. La plupart des grands personnages de l’histoire récente du pays : Eva Perón, Juan Manuel de Rosas, Bartolomé Mitre, Domingo Sarmiento, Carlos Pellegrini, Hipólito Yrigoyen, etc. Le cimetière fait partie de l’ensemble touristique qui avec l’Eglise Nuestra Señora del Pilar et le Centre Culturel Recoleta constituaient autrefois le couvent des Récollets et ses dépendances. Le cimetière, bien que très impressionnant de part la taille de l'ensemble des tombeaux, n'est pas bien entretenu et cela se voit... Il est parfois possible de toucher le cercueil des défunts sans même bouger quoi que ce soit.


Cementerio de la Recoleta

- la Plaza Francia. Pensée par l'architecte paysagiste français Carlos Thays, la place est dominée par la statue offerte par la France à l'Argentine à l'occasion du centenaire de l'indépendance de ce dernier. Ses quatres bas-reliefs en bronze évoque des événements importants de l'histoire des deux pays.

Plaza Francia

Ils sont pas très grands, Caroline et Nicodème...

- la Floralis Genérica, dernière curiosité de notre journée, se trouvant au milieu de la Plaza de las Naciones Unidas. Sculpture métallique inaugurée le 13 avril 2002, elle fait 20 mètres de haut et possède cinq pétales géants qui s’animent grâce à un système hydraulique et à des cellules photovoltaïques. Les pétales s’ouvrent au début du jour avant de se refermer en fin de journée.

Floralis Genérica

En rentrant à l'auberge, nous dînons tous les trois et buvons quelques litres de bières. Nous finirons par jouer au Uno puis au Dobble avec un couple de français qui s'est joint à nous.

Soirée à l'auberge de jeunesse
10
janv

Au petit matin, je prépare mes affaires pour mon départ en cours d'après puis j'effectue le ckeck-out. Je me rends ensuite au Nors de la ville, dans le quartier de Palermo, où se trouve l'hippodrome.

Cette balade sera entièrement dédiée aux parcs, qui couvrent une grande partie de ce quartier. Énormément de gens y viennent courir ou faire leurs exercices. Une marche très sympathique. Dommage que le beau temps ne soit pas au rendez-vous.

- l'Ecopark, anciennement le zoo de Buenos Aires. En 2016, le zoo a laissé sa place à ce grand espace vert avec quelques animaux en liberté. Le zoo a fermé du fait des mauvaises conditions de vie des animaux sauvages.

Ecopark

- la Plaza Intendente Francisco Seeber, the place to be si l'on souhaite voir des chiens (le rapport devait être de 5 chiens pour 1 Homme)...

Plaza Independente Francisco Seeber

- la Plaza Holanda, longée par un joli bâtiment de briques rouges qui est une succesion de bars / restaurants. Beaucoup de gens y viennent boire un verre le soir.

Plaza Holanda

- le Paseo El Rosedal, une très jolie roseraie encerclée par le Lago del Rosedal, sur lequel il est possible de faire du pédalo. La roseraie comprend quelque 20 000 rosiers de plus de 1000 variétés différentes sur 3,4 hectares.

Paseo El Rosedal et Lago del Rosedal

- le Paseo de los Poetas, un parc pourvu de bustes de William Shakespeare, de Dante Alighieri, de Federico Garçia Lorca, d’Antonio Machado, de Jorge Luis Borges, etc.

Paseo de los Poetas

- le Paseo Patio Andaluz, avec, comme son nom l'indique, un joli patio andalou. Il s'agit d'un don de la ville de Séville.

Paseo Patio Andaluz

- la Plaza Doctor Benjamín Apthorp Gould, un astronome. Le Planetario Galileo Galilei se trouve au centre de la place. On y trouve également une statue à l'éfigie de Nicolas Copernic, une autre à l'éfigie de Galilée ainsi qu'un mémorial en hommage au premier match de foot Argentin (ayant eu lieu sur cette même place).

Plaza Doctor Benjamín Apthorp Gould

- la Plaza Sicilia, où se trouvent le Lago Victoria Ocampo ainsi que le magnifique Jardin Japones. Ce jardin a été aménagé à l'occasion de la visite en Argentine du Prince héritier de l'époque Akihito, actuel Empereur du Japon.

Il comprend, outre son immense jardin, un édifice contenant un centre d'activités culturelles, un restaurant, un vivier, où l'on peut acheter des Bonsaïs et un magasin de vente d'articles divers. En plus des arbres typiquement autochtones comme la Tipa et le Palo Borracho, on y trouve une grande variété de plantes japonaises, comme le Sakura, l'Acer palmatum et les azalées, ainsi qu'une grande quantité de Cyprinidae.

Bien que l'entrée soit payante, ce parc mérite d'être visité.

Lago Victoria Ocampo et Jardin Japones

Je retourne ensuite à l'auberge de jeunesse pour récupérer mon sac puis je pars prendre mon train direction Mar del Plata. Contrairement à la France, le train est ici une solution moins coûteuse que le bus, mais également plus lente. Cela s'est confirmé aujourd'hui puisque le train a mis 6h30 pour parcourir les moins de 500 kilomètres séparant Buenos Aires de Mar del Plata. Pendant le trajet, le petit Mattheo (5 ans) et moi, essayons, tant bien que mal, d'échanger quelques mots. Je m'endors quelque temps après, je rédige mon blog et me voici arrivé à destination.

En sortant du train, un policier m'interpelle et fouille mes sacs afin de vérifier que je ne transporte pas de drogues.

J'arrive finalement à l'auberge de jeunesse peu après 23h.


La Gare de Mar del Plata et l'Hostel Brown
11
janv

Mar del Plata est une ville de la province de Buenos Aires, située sur la côte Atlantique, à 404 km au sud-est de la capitale. C'est également la ville préférée des Argentins (surtout les habitants de Buenos Aires) pour passer leurs vacances d'été en famille. Cela s'est ressenti dans le train bondé avec de nombreux enfants mais également dans mon auberge de jeunesse où je crois être le seul étranger.

Je commence ma visite de cette énorme station balnéaire sous un magnifique ciel bleu (chose rare à Buenos Aires ces derniers temps). Première destination : la Plaza Mitre, située 1 bloc à l'est de mon auberge.

Plaza Mitre

Je continue mon chemin vers l'est, direction la Plaza Colón, un des espaces verts le plus important de la ville. Cette place contient plusieurs statues :

- une, en bronze, de Don Patricio Peralta Ramos (grand commerçant, fondateur de la ville de Mar del Plata),

- une de Cristóbal Colón,

-"La Venus de Milo", reproduction de l'oeuvre conservée au musée du Louvre (tout ça pour ça...).

Plaza Colón

Juste à côté de la Plaza Colón, une grande esplanade donnant sur la mer. En son centre, un statue de l'amiral Guillermo Brown, considéré comme le père de la marine argentine. On y trouve également de chaque côté une statue de loup de mer.


Après avoir profité de l'ambiance présente sur la place et la magnifique vue sur les plages interminables de la ville, je me dirige vers le nord. Direction la Peatonal San Martín, une grande rue piétonne très fréquentée.

Peatonal San Martín

Au bout de la rue piétonne, on trouve la Catedral de Mar del Plata ainsi que la Plaza Colón. La Cathédrale est très jolie et est remplie de magnifiques vitraux. Malheureusement, un filet vient gâcher le spectacle.

La Plaza Colón et la Catedral de Mar del Plata

Je retrouve Thibaut et sa copine, avec lesquels nous nous dirigeons vers le Nord, en longeant la mer. Une balade très agréable.

La côte Nord de Mar del plata

Nous arrivons finalement au Musée d'Art Contemporain, point le plus au Nord de notre balade. Une visite sympathique, bien qu'assez glauque et excentrique. Je vous laisse juger par vous-mêmes.

Museo de Arte Contemporáneo de Mar del Plata

Nous quittons le musée puis nous posons finalement sur la plage, équipés d'un maté et de churros aux dulce de leche... De vrais argentins en vacances (je suis l'intru). Je vais ensuite me baigner... Ça faisait longtemps. Ça fait du bien.


Après un petit repos à l'auberge, nous voici partis, mon frère et moi, pour notre petite balade nocturne : le Casino. Soirée d'autant plus sympa que mon frère a gagné quasiment 15 euros et moi 4. Il est 1h passée, je rentre me coucher.

12
janv

Toujours en compagnie de Thibaut et sa copine, la balade d'aujourd'hui se fera également sur le front de mer. Direction le sud de la ville.

Nous passons devant le casino, de jour cette fois, et la Playa Bristol jusqu'à la Torreón del Monje.

Casino Central
Balade le long de la mer
Torreón del Monje

Nous nous éloignons ensuite de la mer pour noud rendre à la Torre Tanque. Sur le chemin, un quartier très riche avec plein de belles maisons de chaque côté de routes très larges et remplies de palmiers.


Le quartier riche de Mar del Plata
Torre Tanque

Nous retournons ensuite vers le bord de mer et poursuivons notre chemin vers le sud. Nous longerons la Playa Varese, la Playa Grande (avec des gens les uns sur les autres), une école militaire et'un joli port de plaisance.

Nous finirons notre balade sur une très longue jetée sur laquelle se trouve le port de pêche. Au milieu de la jetée, nous croiserons un groupe de lions de mer en train de se prélasser sur la plage, au soleil. Tout au bout du chemin, camino a El Salvador, une statue du Cristo Rendentor. Il s'agit d'une réplique de celle se trouvant à Rio, en légèrement plus petit. On a également une très jolie vue sur la mer.

Camino a El Salvador

Retour (très) rapide à l'auberge puis me voilà reparti au Teatro Roxy. Nous allons (mon frère, sa copine et une cousine à elle) assister à un spectacle des Luthiers, est un groupe comique et musical argentin fondé en 1967. Le groupe jouit d'une importante popularité dans l'ensemble du monde hispanophone et a remporté de nombreux prix et décorations. Je peux dire (aux nombreux rires et acclamations du public), que c'était super marrant. Je dois avouer que les rares fois où je comprenais quelque chose c'était aussi plutôt sympa. Ce sont aussi de très bons musiciens, que ce soit avec des instruments classiques ou des instruments loufoques inventés par leurs soins.

À la fin de la pièce, nous partons tous les quatres à la recherche d'un bar où nous mangerons un morceau. Le tout accompagné d'une bonne bière artisanale.

Les Luthiers au Teatro Roxy
13
janv

C'est officiel, le 27 février je serai à Rio de Janeiro et j'assisterai au Carnaval de Rio avec Coline ! Je décide donc de changer mes plans : au lieu de descendre tout au sud de l'Argentine et remonter par le Chili (chose impossible à faire correctement en 1 mois et demi), je vais me diriger vers le Nord puis je traverserai le Paraguay d'Ouest en Est afin de me rendre à Rio. Pour le Sud du continent, ce n'est que partie remise.

Ce matin je me dirige donc vers le terminal de bus de Mar del Plata afin d'acheter mon billet pour ma prochaine destination : Rosario.

Sur le chemin, une petite brocante sympathique sur la Plaza Rocha. Je me fait également un nouveau copain...

La Plaza Rocha et Copain

L'après midi nous prenons, mon frère sa copine et moi, un bus côtier nous déposant à proximité de la plage la plus au sud de la ville : Acantilados. Je trouve également la plus jolie. Autre atout : il y a beaucoup plus de place que sur les plages moins excentrées.

Playa Acantilados

Petit dîner rapide puis retour à l'auberge. Ce soir c'est repos.

14
janv

C'est le jour J : le jour de mon premier match de foot en Argentine. Le matin, nous partons tous les trois retirer nos billets pour le match.

Une fois les billets en main, nous faisons un tour de la Plaza San Martin, sur laquelle se trouve une grande brocante. Au centre de cette place, une statue du général San Martin, héros de l'indépendance, que nous avons déjà eu l'occasion de croiser plusieurs fois.

Plaza San Martin

Nous empruntons ensuite la Peatonal San Martin. Petit arrêt dans une énorme salle de jeux très sympathique.

Après quelques parties, direction la plage. Nous y resterons tout l'après-midi. Nous passons par nos auberges respectives pour nous préparer pour le match de ce soir. J'enfile le maillot de Gimnasia et c'est parti. On se retrouve mon frère et moi dans une grande avenue pour se rendre au stade. En se rapprochant, de plus en plus de supporters du Racing. Je suis le seul avec le maillot de Gimnasia. Mon frère demande au policier si nous sommes sur le bon chemin. Il s'avère que non... Nous nous dirigeons vers l'entrée des supporters du Racing, où une personne de Gimnasia vient de se faire agresser. J'enfile mon gilet et nous faisons demi-tour. Nous arrivons finalement à l'Estadio Mundialista José Maria Minella sans encombre. Construit entre 1976 et 1978, pour la Coupe du monde de football de 1978, il accueillit des matchs du premier tour. Accueillant jusqu'à 35.000 personnes, il est aujourd'hui le stade du Club Atletico Aldovisi et acceuille la finale de coupe argentine.

Gimnasia s'impose 2-1 contre une équipe supposée supérieure. Très bonne soirée dans une bonne ambiance proche des membres de la barra brava "Banda de Fierro 22" (les ultras du club de Gimnasia). Vamos Gimnasia !

Après le match, c'est déjà l'heure de dire au revoir à mon frère, avec lequel j'ai passé plein de bons moments. Demain, direction le Nord.

15
janv

Au réveil, à peine le temps de prendre le petit déjeuner et de préparer mes affaires que me voici parti vers le terminal de bus de Mar del Plata. C'est parti pour 9h de trajet. Quelques siestes et épisodes plus tard et me voici déjà arrivé à Rosario. Il fait nuit. Tant pis, je prends mes affaires et je parcours les 3 kilomètres me séparant de mon auberge de jeunesse. Je cherche la lumière dans les rues, pas très éclairées, de la ville. Je passe devant pdes jolis bâtiments tels que la faculté de médecine et le siège du gouvernement de la région de Santa Fe. J'ai l'impression que toutes les facultés sont très jolies ici. J'arrive finalement à l'auberge.

À peine le temps décrire ces quelques lignes et de préparer l'itinéraire du lendemain qu'il est l'heure d'aller se coucher.

16
janv

Rosario est une importante agglomération d'Argentine et le chef lieu du département du même nom. Le drapeau argentin aurait vu le jour dans cette ville. Elle est aussi le lieu de naissance de personnalités célèbres, comme le révolutionnaire Ernesto "Che" Guevara mais également Lionel Messi.

Rosario est fondée lors du XVIIIème siècle. Manuel Belgrano y crée le drapeau argentin, le 27 février 1812.

Rosario gagne son statut de ville en 1823, puis devient capitale fédérale cinquante ans plus tard.

L’atout principal de Rosario est son beau front de mer, lequel, jadis triste succession d’entrepôts en ruine et de voies ferrées désaffectées, s’étend désormais sur 15 km entre le Parque Urquiza au sud et la lisière nord de la ville, s’arrêtant juste avant le pont suspendu menant vers la province d’Entre Ríos. C’est un endroit idéal pour se promener au milieu d’une multitude d’oiseaux (et de libellules), et observer les cargos sur le fleuve.

C'est donc mon premier jour à Rosario. Je me lève assez tôt car le programme est chargé. Ma première destination est le front de mer. Sur la route entre mon auberge et ce dernier, je remarque que de nombreux bâtiments sont construits à base de briques rouges, plus ou moins récentes.

J'arrive finalement sur la côte, au point qui sera le plus au nord de ma balade (bien que la Costanera continue bien plus loin), c'est le Musée d'Art Contemporain. Il est malheureusement fermé.

Musée d'Art Contemporain

Je longe la côte sous un grand ciel bleu. J'ai une vue magnifique sur le Rio Parana et sur les iles présentes sur le Rio, notamment l'Isla del Espinillo. C'est une balade très agréable en compagnie de centaines de libellules. Je traverse le Parque de las Colectividades.

Parque de las Colectividades

Je passe ensuite par le Parque España, où se trouve notamment le Teatro Principe de Asturias, un très joli théâtre à ciel ouvert au bord du Rio avec une capacité de plus de 500 personnes

Teatro Principe de Asturias
Parque España

Après cette petite balade, sous une chaleur assez pesante, je retourne vers le centre pour déjeuner. Mon premier véritable asado... Un délice.

Après avoir digéré tranquillement, je me promène dans la principale rue piétonne de la ville, Córdoba. Une rue avec de nombreuses galeries marchantes pleines de charme ainsi que de jolies bâtiments.

Calle Córdoba

Je parcours l'ensemble de la rue et arrive j'arrive sur la Plaza 25 de Mayo, centre civique de Rosario et le noyau de la colonie d'origine. Son nom fait allusion à la date (25 mai 1810) de la révolution de mai, qui conduisit à la mise en place du premier gouvernement local argentin à Buenos Aires. Avant 1852, lorsque ce nom a été adopté, il s’appelait tout simplement Plaza Principal ("Main Square").

Au centre de la place se trouve une colonne monumentale dédiée à la liberté nationale (Columna à la Libertad), surmontée d'une statue représentant la Liberté et entourée des statues des héros nationaux José de San Martín et Manuel Belgrano, Mariano Moreno et le premier président argentin Bernardino Rivadavia. Le monument, qui date de 1883, a été sculpté par Alejandro Biggi en marbre de Carrare.

Plaza 25 de Mayo

De l'autre côté de la rue, faisant face à cette jolie place, le siège de l'exécutif du gouvernement municipal de Rosario, appelé Palacio de los Leones, et de la basilique-cathédrale de Nuesta Señora del Rosario, siège de l'archidiocèse de Rosario. Ces bâtiments sont séparés par un passage piéton appelé Pasaje Juramento, menant au mémorial du drapeau national. Le propylée et la tour de pierre du mémorial sont ainsi clairement visibles depuis la place.

Nyestra Señora del Rosario
Palacio de Los Leones
Pasaje Juramento

Le propylée, dominant un nombre important de statues, abrite une flamme éternelle en mémoire de ceux qui sont morts pour le pays.


Je descend toutes les marches de l'escalinita civica monumental et me voici arrivé au fameux Monumento Nacional a la Bandera.

Le monument national au drapeau est un monument situé à Rosario en Argentine. Il a été inauguré le 20 juin 1957, le jour anniversaire de la mort de Manuel Belgrano, le créateur du drapeau argentin. Ce dernier repose dans une crypte sous ce gigantesque obélisque en pierre, construit à l’endroit où fut hissé pour la première fois le drapeau aux rayures bleues et blanche. Il est possible de prendre un ascenseur se rendant jusqu'en haut de cet obélisque afin de profiter de la vue sur le fleuve, ses rives et ses îles, mais également sur le centre de Rosario. À faire.

Monumento Nacional a la Bandera

Je me rends ensuite de nouveau sur la côte, que je vais longer vers le sud jusqu'à tomber sur une favela argentine, juste après le Parque Urquiza. Sur le chemin, je regarde des matchs d'un tournoi de bochas (l'équivalent pour eux de notre pétanque).

Balade sur la côte

En rentrant à l'auberge, je passe notamment par la Plaza Sarmiento.

Le soir venu, je vais boire un verre de Fernet Branca, la boisson des jeunes argentins et la troisième boisson la plus appréciée en Argentine après la bière et le vin. Surtout reconnue comme remède aux maux de tête et autres symptômes d’un état de forte ivresse, c’est une boisson à base de plantes au goût fort amer. Il contient entre autres de la gentiane, de la rhubarbe, de l’aloès, de la camomille, de la rue, de l’angélique et du safran. Il se boit avec du coca / pepsi. Je dois avouer que je trouve pas ça très bon... Ça vaut pas une bonne vodka !

Fernet Branca
17
janv

Je me rends au petit matin vers la gare routière de la ville (Terminal Mariano Moreno) afin d'acheter un billet de bus direction Villa Carlos Paz, départ à 1h15.

Sur le chemin, je longe la Plaza San Martin, la jolie faculté de médecine et le Parque Presidente Juan Domingo Perón.


Je me dirige ensuite vers l'énorme (1,26 km²) Parque de la Independencia, proche du centre géographique de la ville. Au sein de ce parc se trouvent notamment :

- une Rosedal (Roseraie), achevée en 1915, comprenant diverses espèces de roses ainsi que des sculptures et fontaines,

- un jardin à la française, construit en 1942, comprenant une grande fontaine en marbre,

- de nombreux musées,

- l'Estadio Marcelo Bielsa, au sein duquel on m'a gentiment laissé rentrer. Ce stade est surnommé El Coloso del Parque. Il a été inauguré en 1911 et acceuille les matchs à domicile des Newell's Old Boys.


Rosedal
Jardin à la française
Estadio Marcelo Bielsa

Je retourne ensuite à l'auberge pour préparer les prochains jours de mon voyage. Le soir, j'emprunte la rue piétonne en me rendant au monument national au drapeau en espérant le voir illuminé de couleurs bleues et blanches de son pays. Il est censé être illuminé tous les soirs... Celui-ci il ne l'est pas. Peut être est-ce trop tôt ?

Pour me consoler je me prends quelques empanadas qui seront, de loin, les meilleurs de mon voyage.

18
janv

J'arrive à Villa Carlos Paz alors qu'il est seulement 8h du matin. Cette ville est une station balnéaire de la région de Córdoba. Elle est située sur les rives du Lago San Roque et est entourée par les Sierras de Córdoba, une chaîne de montagnes. Elle se trouve à 30 km de la ville de Córdoba et acceuille un certain nombre de touristes argentins durant l'été.

Je me dirige vers la Costanera, une petite balade le long du Lago San Roque où beaucoup de locaux viennent faire du sport. Sur le chemin, je me balade proche du centre (Barrio Villa Dominguez) et découvre une ville riche avec beaucoup de belles maisons, des rues propres et bien entretenues, des beaux hôtels et une atmosphère tres agréable. Ici, ce sont des perruches qui font les poubelles.

Balade proche du centre Ville 
Costanera, balade autour du Lago San Roque

Je reviens sur mes pas, sous une chaleur devenant quasiment insupportable (portant en plus sur moi l'ensemble de mes affaires). Direction le Puente Uruguay, pont principal de la ville à l'intérieur duquel se trouve une galerie touristique (malheureusement fermée à mon passage).

Puente Uruguay

Je continue ma balade de l'autre côté du pont, vers le Sud. Cette fois-ci je longe donc le Río San Antonio, principal affluent du Lago San Roque. Je traverse notamment le Parque Estancia la Quinta, un énorme parc public en bordure de la rivière, ainsi que la Playa El Fantasio, une médiocre plage publique (et la seule de la ville).

Río San Antonio

Après ces longues balades proches de l'eau, je me dirige vers les hauteurs de la ville, dans le Barrio Sarmiento. Là bas se trouve un petit parc d'attraction avec piscine et des remontées mécaniques qui permettent d'accéder aux premières collines des Sierras de Córdoba et d'avoir une jolie vue sur la ville.

J'emprunte pour ma part le Sendero de la Cruz, menant directement au sommet du Cerro de la Cruz.

Ce chemin, long de 2,2 km et assez pentu, me conduit tout droit vers une croix de 15 mètres de hauteur, en béton armé, inaugurée en 1934 à l'initiative d'un groupe de personne souhaitant réaliser une réplique du calvaire de Jésus-Christ.

Cette croix se trouve tout en haut du Cerro, à 1.000 mètres d'altitude. Le long de la route, de très jolis panoramas sur la ville.

Sendero de la Cruz

Je retourne ensuite prendre un bus direction Córdoba, où je me baladerai quelques kilomètres avant de rejoindre mon auberge pour un repos bien mérité.

19
janv

Córdoba (fondée sous le nom de Córdoba de la Nueva Andalucía), est une ville du centre-nord de l’Argentine. C'est la capitale de la province de Córdoba. Deuxième ville la plus peuplée d'Argentine, c'est également un important centre culturel, économique, financier, et compte une forte population étudiante. Elle entretient, à l’instar de Paris – Marseille en France, une rivalité permanente avec Buenos Aires.

Fondée le 6 juillet 1573 par le conquistador sévillan Jerónimo Luis de Cabrera, Córdoba est au début de son histoire un village d'espagnols servant de refuge contre les populations locales. La ville a, par deux fois, été déclarée capitale provisoire : la première, en 1806, lors des invasions britanniques du Río de la Plata, et plus tard en 1955 pendant les évènements de la Révolution libératrice.


Je commence ma balade sur la Plaza Colón et la Parroquia Maria Auxiliadoria (très jolie le soir lorsqu'elle est éclairée) situées à quelques mètres de mon auberge de jeunesse, Go Hostel.

Parroquia Maria Auxiliadoria et Plaza Colón

Je me dirige ensuite vers le centre ville en passant sur l'un des nombreux ponts en pierre de la ville surplombant l'Arroyo La Cañada (ruisseau provenant des eaux de pluie), quasiment asséchée.


Arroyo La Cañada

J'arrive dans le centre ville. Je découvre un grand nombre de rues piétonnes très fréquentées en semaine (d'autant plus qu'on est en plein pendant la période des soldes...).

Il y a de nombreux magasins de vêtements ainsi que de terrasses pour se restaurer. Les fleurs disséminées un peu partout donnent envie de s'y balader.

Les rues piétonnes de Córdoba

Me voici finalement sur la Plaza San Martin, espace vert et centre historique de Córdoba.

Son emplacement a été planifié par le lieutenant-gouverneur Lorenzo Suarez de Figueroa en 1577. À l'époque coloniale, c'était la Plaza Mayor de la ville de Córdoba, où se tenaient des foires et des fêtes patronales ou civiques et même des corridas.

Depuis 1916, José de San Martín, que je croise quasiment dans toutes les villes où je passe, possède un monument équestre en bronze reposant sur un socle exorbitant avec des bas-reliefs en bronze rappelant les campagnes de libération.

La Plaza San Martin met en valeur les constructions de l’époque espagnole, comme par exemple :

- La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, l'église mère de la ville et siège d'un archevêché catholique.

- le Cabildo, construit au début du 17ème siècle, où se traiteront, à l'origine, toutes les matières municipales : lois, prix des produits, enseignement, santé, sécurité et justice. Y fut également aménagé le bureau du gouverneur et de ses ministres. Après l’indépendance du pays, et une fois mise en place la municipalité de Córdoba en 1857, les fonctionnaires de l’hôtel de ville y prirent leurs quartiers, avant qu’au début du xxe siècle le bâtiment ne fût réaménagé en commissariat principal de la police provinciale et qu’il ne devînt en 1989 le centre culturel et musée de la ville qu'il est aujourd'hui possible de visiter.

Plaza San Martin

Je me dirige ensuite vers le Sud et l'énorme Parque Sarmiento, où se trouvent un Zoo, des musées, des lacs, le Faro del Bicentenario, etc.


Parque Sarmiento

Moi qui était bien décidé à visiter le Museo Caraffa et le Paseo del Buen Pastor il n'en sera finalement rien, les deux étant fermés (un samedi après midi...). Je décide donc de retourner à l'auberge en passant notamment par la magnifique Iglesia de los Capuchinos et en me baladant tranquilement vers le centre.

Iglesia de los Capuchinos
Balade autour du centre ville

Au final, je n'aurai pas vu grand chose de bien artistique. Dommage, pour une ville qui en fait sa spécialité.

20
janv

Alta Gracia. À seulement 35 km au sud-ouest de Córdoba, cette cité coloniale d’altitude est chargée d’histoire. Ses plus illustres résidents ont compté des pionniers jésuites, le vice-roi Santiago Liniers, le compositeur espagnol Manuel de Falla et le révolutionnaire Ernesto “Che” Guevara.

J'arrive à Alta Gracia sur le temps de midi avec mon compagnon de voyage : mon sac à dos. Je me balade dans le centre et je découvre des rues très larges, propres, et entourées de belles maisons. Cela me rappelle étroitement ma visite à Villa Carlos Paz.

J'arrive finalement à mon premier point de curiosité de la ville : la Villa Beatriz, lieu de résidence de la famille Guevarra pendant la jeunesse d'Ernesto, au cours des années 30. Cette jolie maison construite il y a maintenant plus de cent ans est bien entretenue et fait office de musée, le Museo Casa de Ernesto Guevarra. Le musée est essentiellement consacré à la jeunesse du "Che"; mais on y trouve également les lettres à ses parents et enfants, écrites vers la fin de sa vie.

Museo Casa de Ernesto Che Guevarra

Après cette petite visite, je traverse le Parque Sierras Hotel, un petit parc plutôt décent, avec entre autres des terrains de tennis. Il appartient à un hôtel (pas mal non plus) se situant lui même dans le parc. J'ai longuement hésité à y dormir, mais j'ai opté pour une petite nuit dans un bus. Je tiens à conserver mon anonymat...

Parque Sierras Hotel

À quelques centaines de mètres de cet hôtel, je découvre le joli lac Tajamar (situé dans le parc du même nom) sur lequel il possible de faire du pédalo et autour duquel beaucoup d'argentins viennent bronzer / boire du maté.

Tajamar

Juste à côté, la plaza Manuel Solares : raison de ma venue dans cette petite ville. On y trouve notamment l'Estancia Jesuitica Alta Gracia (classée au patrimoine mondiale de l'Unesco en 2000). Une estancia a pour objectif d'assurer la subsistance financière des missions jésuites (évangélisation des populations indigènes). Ce sont de vastes domaines agricoles, dont le coeur est constitué par une église (ici l'Iglesia Parroquial Nuestra Señora de la Merced) ainsi qu'une dépendance où logent les esclaves. La principale activité de cette estancia était la fabrication de la farine et celle de fer forgé. On y trouvait un jardin potager, un enclos à bétail, un moulin alimenté par le Tajamar,...

En 1767, au moment de l’expulsion des jésuites, l’estancia d’Alta Gracia compte environ – 16000 têtes de bétail et 310 esclaves. Aujourd'hui, cette estancia est transformée en un musée très intéressant (et avec des explications en français...).

Estancia Jesuitica Alta Gracia

On trouve également sur cette même place le Museo Histórico Nacional del Virrey Liniers, ancienne résidence du dernier vice-roi du Río de la Plata : Virrey Liniers. Je ne prendrai pas le temps de le visiter.

Museo Histórico Nacional del Virrey Liniers

Je retourne finalement à la gare routière et m'apprête à passer une nouvelle nuit dans un bus.

21
janv

J'arrive à San Luis capitale alors qu'il n'est que 5h30 du matin, il ne fait pas encore jour. Je me pose tranquillement dans la gare routière le temps de me réveiller puis j'emprunte un nouveau bus. Cette fois pour un trajet bien plus court. Direction Potrero de los Funes.

Située 23 km au nord-ouest de la ville de San Luis, dans une vaste vallée entourée des Sierras de San Luis, comprenant des collines allant de 900 à 2100 mètres d'altitude, c'est l'un des sites les plus touristiques de la région adjacente à San Luis capitale.

Je pose le pied à terre tout au sud de la ville: au sud de l'Embalso Potrero de los Funes (le lac de la ville). Je marche ainsi du sud jusqu'à l'extrémité nord de la ville. Sur le chemin, je découvre une petite ville pleine de charme. Une sorte de ville de montagne assez tranquille, traversée par une rivière (Rio los Molles) et faisant face au lac.

Potrero de los Funes

Une fois au Nord de la ville, je me décide, toujours avec mon sac sur le dos, à parcourir les 2,5 kilomètres de montées qui me séparent de la la Salto de la Moneda. Une très belle randonnée. J'ai surtout adoré la baignaide sous la cascade une fois arrivé tout en haut ! J'ai également rencontré un couple d'argentins super sympa avec lequel je marcherai tout au long du chemin du retour.

Le chemin n'est pas toujours évident lorsqu'on a deux sacs sur le dos, ce dernier étant par moment très pentu (à la limite de l'escalade).

Randonnée vers la Salto de la Moneda

Après tous ces magnifiques kilomètres parcourus, je prends le bus pour rentrer à San Luis. Après une pause à l'auberge de jeunesse, me voilà parti pour une petite balade dans le centre ville. A noter qu'il y a très peu de bâtiments de plus de 4 étages. Surprenant pour une grande ville mais très agréable. Il n'y a cependant pas grand choses à voir à San Luis...


San Luis
22
janv

Après une bonne nuit de sommeil, pour récupérer de ma (très) courte nuit de la veille, il est déjà temps de quitter San Luis.

Je parcours donc les 7 kilomètres me séparant de la sortie de la ville, sur la Ruta Nacional 147 proche de l'aéroport.

Il est 11h30, je commence à faire du stop sur le bord de cette route national sous un soleil étouffant.

13h00, toujours aucun véhicule ne s'est arrêté. Vers 13h30, enfin un premier véhicule s'arrête. Je découvre un homme seul dans son véhicule, avec un pistolet autour de la taille... Il s'agit de Mauro, il travaille à la Police Nationale. Ce dernier me déposera à un poste de contrôle de Police situé à mi-chemin entre San Luis et ma destinatio finale, le Parque Nacional Sierra de las Quijadas.

Très gentil, il se met à arrêter des véhicules pour moi afin de trouver une personne pouvant me conduire les 60 derniers kilomètres.

Quelques véhicules plus tard, Guillermo, un conducteur de camion accepte finalement de me déposer à l'entrée du parc. Une fois arrivés, ce dernier me donne même une bouteille d'eau fraîche, des fruits ainsi que des conserves... Je prends son numéro. Je lui revaudrais ça.

J'entre finalement dans le parc nationale. Je m'arrête au camping pour installer ma tente. Un groupe de 5 argentins se propose gentiment pour venir m'aider. J'accepte volontiers.

Nous partons ensuite tous les 6 dans une Kangoo rouge afin de parcourir les 6 kilomètres séparant le camping des chemins du parc nationale. Je prends place dans le coffre.

Il est 19h et il fait 38 degrés.

Une fois sur place, je me dis que toute cette galère pour arriver en valait la peine. Le parc est magnifique.

Parque Nacional Sierra de las Quijadas

Nous y resterons afin dadmirer le soleil se coucher au loin, derrière ces roches rouges.

Sur le chemin du retour, nous avons la chance de croiser de nombreux maras ainsi qu'un taureaux qui traversait tranquillement la route.

Arrivé au camping, je passe la soirée avec ces 5 argentins, qui sont d'une très bonne compagnie, puis je file me coucher. Une nouvelle journée pleine de belles rencontres.

23
janv

Je passe une nuit éveillé sous l'air irrespirable à l'intérieur de ma tente. Je me lève tôt et je me dirige vers l'acceuil du parc afin de donner de mes nouvelles et de discuter avec un employé du parc. Je croise des vaches, des chiens, ce que que je crois être une espèce de chat (je le verrai malheureusement que très rapidement) et on me met en garde contre les serpents.

Je retourne au camping et je croise les 5 argentins qui se dirigent vers les chemins de randonnées avec leur Kangoo. Pour ma part, je retourne vers ma tente et me prépare tranquillement mon petit café à l'aide de mon réchaud à alcool.

Il est 10h du matin. Je me décide à parcourir, à pied cette fois, les 6 kilomètres séparant le camping des chemins de randonnée du parc national.

Je marche donc sous cette incroyable chaleur, sans aucune ombre. Je savoure chaque petit nuage qui passe. Alors que je n'ai pas parcouru 2 kilomètres, mon t-shirt a déjà quasiment entièrement changé de couleur avec ma transpiration. J'ai déjà bu un tiers de ma gourde mais je continue mon chemin, sachant qu'il me reste une douzaine de parcourir avec le chemin du retour.

Alors que je franchit le cap des deux kilomètres, je croise les argentins qui reviennent de leur petite balade. Ils me disent que le seul chemin qui nous n'avions pas eu le temps de parcourir la veille ne vaut pas le coup et me conseillent fortementde rebrousser chemin. Après réflexion, j'accepte finalement de rentrer avec eux. Je crois que ce fût une sage décision.


Le temps de tout ranger et nous voilà partis, tous les 6 à l'extérieur du parc, sur la Ruta Nacional 147. Avec la Kangoo chargée à bloc, nous montons cette fois-ci à 4 sur la banquette arrière... Ils me déposent à l'entrée du parc, où se trouve une maison faisant office de kiosque (vente de boissons, sandwichs,...).

Le temps de boire de l'eau fraiche (enfin !) et de me restaurer et je commence à faire du stop. C'est l'endroit idéal : il y a des coins d'ombres et, surtout, de nombreux camionneurs s'y arrêtent afin de faire une pause. Je voudrais aller à Mendoza, mais c'est loin d'être la route la plus fréquentée pour s'y rendre. Je me fais donc une raison et essaie de me rendre à San Juan, au Nord de Mendoza. Après plusieurs refus et sous cette chaleur commençant à être un peu (beaucoup) fatiguante, je me décide à demander également aux camionneurs se rendant dans l'autre direction. Je suis prêt à accepter n'importe quoi.

Je tombe finalement sur Juan Pablo. Il se dirige vers Buenos Aires mais San Luis se trouve sur son chemin. C'est la ville dans laquelle je me trouvais avant de rejoindre le parc national.

Juan Pablo est très sympathique et plein de bons conseils. Il en a vu du paysage à bord de son camion... Après ces 2 heures de voyage que je n'ai pas vu passer, il accepte de me déposer à la gare routière de San Luis.

Il est 15h. Je fais le tour des guichets et trouve finalement un bus se rendant à Mendoza à 16h.

J'arrive à Mendoza aux alentours de 20h et me pose tranquillement dans mon hôtel.

24
janv

Je passe une matinée tranquille à l'hôtel. Je profite d'avoir une salle de bain rien que pour moi, pour la première fois du voyage.

Je pars finalement en début d'après midi de Mendoza direction Maipú.

La province de Mendoza, et notamment la ville de Maipú et ses environs, abrite un très grand nombre de vignobles. Cette histoire au milieu des années 1800, lorsqu'un grand nombre d'immigrants et de visionnaires ont commencé à donner vie à ce désert, qu'ils ont transformé en une oasis. À Maipú, la richesse des sols et leurs caractéristiques minérales ainsi que le microclimat de la région ont permis de donner certains des meilleurs vins au monde, récompensés depuis plusieurs générations et grâce auxquels la région a été déclarée la première région viticole d'Argentine.


Je commence mon tour par la Bodega Lopez, au nord de la ville. Fondée en 1898 par José Gregorio López Rivas et ses frères, elle appartient toujours à la même famille depuis 4 générations. Après une visite guidée de la cave, on finit en beauté par une petite dégustation.


Bodega Lopez

Je poursuis mon chemin vers le Sud, dans la rue Ozamis qui traverse quasiment toute la ville. Je passe devant la Bodega Giol.

En 1887, Juan Giol et Bautista Gargantini fondent une société pour développer l'activité viticole qui vient de commencer dans la province et achètent quelques hectares à Maipú. La construction a pris quelques années et qui a produit ses premiers vins vers 1898. À partir de 1904, ils commencent à voir les avantages de tant d’efforts et achètent 7.000 hectares de vignes et de champs; ils deviennent ainsi les vignerons les plus riches du pays et possèdent le plus grand domaine viticole du monde.

En 1911, ils réussirent à produire la moitié des vins argentins.

Aujourd'hui, de la gloire de ces années, il ne reste que des vestiges.


Casa Giol

Je visite le Museo Nacional del Vino, se trouvant juste à côté de la Casa Giol et qui appartenait autefois au vignoble, qui raconte principalement l'histoire de la Bodega Giol que je viens de vous raconter. À l'intérieur, quasiment tout est d'époque : des jolis meubles, lustres,... importés d'Europe.


Museo Nacional del Vino

Je continue mon chemin vers le sud jusqu'à la place principale de la ville où se trouve une jolie église, la municipalité, le poste de police, etc.

Je me rends finalement à la Bodega Baudron, où je ne ferai que me balader rapidement.

Je rentre à Mendoza. Petit passage à l'hôtel puis, le soir venu, je pars en bus retrouver un socio du club de Godoy Cruz pour lui acheter une place pour le match du lendemain : Godoy Cruz - Lanus. Il me donne rendez-vous dans une école de football.

Une fois ma place en poche je retourne dans le centre de la ville de Mendoza pour faire un petit tour sur la Plaza Independencia, où se tient, tous les soirs du jeudi au dimanche, un petit marché artisinal.

Après un petit tour de la place, j'emprunte la rue piétonne Sarmiento afin de retourner à hôtel.

25
janv

En 1861, la ville de Mendoza fut entièrement détruite par un séisme. Cet événement, qui fut vécu comme une tragédie par les Mendocinos, poussa les autorités à reconstruire la ville en prévision d’autres tremblements de terre. Le plan urbain qui en découle toujours aujourd’hui fait de Mendoza l’une des cités les plus agréables à vivre du pays. Ses larges avenues (pour empêcher les effondrements en chaîne) et vastes places (pouvant servir de points d’évacuation) en font un bonheur à parcourir. Mendoza est également cernée par des vignobles parmi les meilleurs d’Argentine.


Je commence ma visite de Mendoza par l'Acuario Municipal de la ville, se situant quasiment juste en face de mon hôtel. Bien qu'il ne soit pas très grand, on y trouve tout de même des caïmans (Yacaré Negro) et une énorme tortue (Caretta caretta).

Acuario Minicipal

A l'extérieur de l'aquarium, José et Mattias, deux frères argentins qui visitaient également l'aquarium, me demandent ou se trouve le Museo del Área Fundacional. Je leur indique la route et, comme c'est également ma destination, nous y allons ensemble.

Ce musée, situé sur la Plaza Pedro del Castillo, abrite les excavations du Cabildo (conseil municipal) colonial, détruit par le séisme de 1861. La ville de l’époque s’étendait à l’ouest et au sud du site. Une succession de petits dioramas retrace l’histoire de Mendoza depuis des temps très anciens.

Nous avons la chance d'arriver au moment d'une visite guidée. Le guide nous raconte l'histoire de la ville de Mendoza, du Cabildo, puis nous nous rendons sur les ruines de San Francisco (une ancienne église jésuite).

Plaza Pedro del Castillo et le Cabildo
Ruinas de San Francisco

Alors que les deux frères rentrent chez eux, je me dirige vers le Sud de la ville et le Parque Cívico. Sur ce dernier se trouvent notamment : le Palais de Justice, la maison du gouvernement et le Memorial de la Bandera de Los Andes (fermé).

Parque Cívico

Je marche maintenant vers le Nord, direction la Plaza Independencia. Sur la place, Museo Municipal de Arte Moderno est en travaux. La seule chose à voir est la Fuente de la Bandera, une jolie fontaine.

Plaza Independencia

Je continue vers le Nord et la Plaza San Martin, avec, vous l'aurez compris, une statue à l'éfigie du général San Martin. Celui qui vient en Argentine et qui n'entends pas parler de ce bonhomme, c'est qu'il y a un problème...

Plaza San Martin
Basilica de San Francisco

Toujours vers le Nord, j'arrive au Mercado Central. Construit en 1883, ce fût le premier marché de la ville.

Mercado Central

Je continue ensuite ma balade au Nord de la ville, où il n'y a pas grand chose à voir (hormis le Museo del Área Fundacional et la Básilica Nuestra Señora del Rosario, malheureusement fermée).

Básilica Nuestra Señora del Rosario

Je rentre à l'auberge afin de me préparer pour le match. Une fois prêt, je prends le bus suffisamment tôt pour arriver dans le Parque General San Martín (encore lui), où se trouve le stade, et avoir le temps de m'y balader un peu.

Ce parc de 420 ha, est probablement le plus beau de la ville. On y trouve une roseraie, un lac, etc. Il se situe après d'impressionnantes grilles d’entrée – forgées initialement pour le sultan ottoman Abdülhamid II, qui furent transportées d’Angleterre par bateau.

J'arrive finalement à l'Estadio Malvinas où va se dérouler le match de ce soir. Il a été construit en 1976 en vue d'accueillir plusieurs rencontres de la Coupe du Monde de 1978 (comme celui de Mar del Plata). Le stade a été le théâtre de six rencontres de la phase finale. Aujourd'hui, il acceuil donc les rencontres à domicile de l'équipe de Godoy Cruz (depuis son accession à l'élite en 2006) et certains matchs de l'équipe d'Argentine de rugby.

Score final du match de ce soir :

Godoy Cruz 0 - 2 Lanús

Estadio Malvinas
26
janv

Je passe la majeure partie de la matinée à ranger mon sac et préparer la suite (très proche) de mon voyage.

Je me dirige ensuite vers le terminal de bus afin d'acheter mon billet pour ma prochaine destination : la région de Tucumán.

Je profite de ma dernière journée à Mendoza et de ses rues larges en me baladant proche du terminal.

Un petit passage à l'auberge pour profiter de la clim et récupérer mon sac puis me voilà de nouveau parti vers le terminal.

Départ de mon bus à 17h.

Arrivée prévue à San Miguel de Tucumán le lendemain vers 8h15.

27
janv

J'arrive à San Miguel de Tucumán, capital de la province de Tucumán à 9h. Tous les locaux m'ayant parlé de cette ville m'en ont dit que du mal. Apparemment, c'est l'une des villes les plus dangereuses du pays au niveau des vols.

Je ne suis donc que de passage. À peine arrivé, je m'achète un billet pour Tafí del Valle. Cette ville se trouve au nord-ouest de la province, à 126 km à l'ouest de la capitale provinciale. Elle est pratiquement au centre de la belle vallée de Tafí qui sépare les hautes cordillères du Nevado del Aconquija au sud et les Cumbres Calchaquíes au nord.

La ville se trouve à une altitude de 2 014 mètres.

Départ dans 1h. Le trajet en bus entre les deux villes est magnifique.

Trajet San Miguel de Tucumán -> Tafí del Valle

J'arrive vers 13h à Tafí del Valle. Je découvre une ville pleine à craquer, remplie d'argentins en train de dormir ou de se remettre de la soirée de la veille. La propriétaire de l'auberge m'a expliqué que, pendant les week-ends d'été, Tafí la petite ville tranquille se transforme en une énorme boîte de nuit. De nombreux jeunes de la capitale (San Miguel de Tucumán) viennent y faire la fête.

Je pars dans le centre pour me restaurer et je découvre en effet un centre-ville remplis de jeunes en train de décuver ou bien de faire leurs kékés avec leurs motocross / quads / voitures tunées des années 50.

Je m'éloigne rapidement du centre et de toutes ses nuisances sonores. Direction le Sud de la ville et la petite marche vers le Cerro de la Cruz, sur les hauteurs.

Cerro de la Cruz

Cette balade étant un peu courte et ayant encore du temps devant moi, je me décide à partir vers le sommet du Cerro El Pelao, encore plus au Sud. Il s'élève à environ 2.700 mètres d'altitude. Sur le chemin, fini les quads, etc. Ici, je croise surtout des vaches et des chevaux. Je profite de la tranquillité des lieux pour faire quelques footings.

Montée vers le Cerro El Pelao

Une fois arrivé tout en haut du Cerro, je rencontre des gauchos (des cowboys argentins) en pleine action.

Le temps de retourner à l'auberge et il est déjà 19h passé. Je me repose.

28
janv

Je pars tôt de l'auberge afin de profiter d'un centre-ville bien plus calme que celui que j'ai rencontré la veille. Je découvre une ville qui essaye de garder son côté indien de l'époque et dont le centre est remplis de galeries artisanales et de vendeurs ambulants.

Tafí del Valle

Je m'éloigne ensuite du centre pour me balader le long du Rio Tafí, une rivière qui traverse la ville.

Rio Tafí

Je retourne à l'auberge chercher mon sac et il déjà temps de dire au revoir à mon pote le lama.

Je me dirige vers le terminal de bus et j'achète un ticket pour ma prochaine destination : la citée sacrée de Quilmes.

La bus Tafí del Valle -> Cafayate passe devant la sortie pour Quilmes ; les ruines sont à 5 km de là. À peine descendu du bus, un local en attente de touristes m'appelle et le propose de me conduire jusqu'aux ruines pour l'équivalent de 2 euros. J'accepte volontiers et me voilà parti dans sa voiture datant de 1972 dans un état assez intéressant.

Me voici finalement arrivé au niveau de la pucará (ville fortifiée) précolombienne, située à 50 km au sud de Cafayate (ma prochaine destination) et la plus vaste ruine préservée d’Argentine. La cité à l’architecture complexe, bâtie autour de l’an 1000, couvre environ 30 ha et devait compter environ 5 000 habitants.

Quilmes est le nom d’une tribu indienne connue pour avoir résisté à la domination de l’empire Inca au XVe siècle puis aux conquistadores espagnols pendant près de 130 années. Il s'agit d'une des ethnies les plus importantes de l’époque précolombienne ayant développé une structure sociale et économique en avance sur son temps. L’architecture ingénieuse de sa cité construite en terrasses et surmontée de plusieurs citadelles l’a prouvé. Agriculteurs, éleveurs mais aussi fiers guerriers les Quilmes sont finalement tombés aux mains des Espagnols en 1667.

Ces derniers déportèrent les 2 000 derniers Quilmes survivants à Buenos Aires en 1667. À l'arrivée, il n'en resta que 800. La nature défensive des épais remparts de Quilmes est évidente, mais l’on sait qu’une population nombreuse vivait également de part et d’autre du centre fortifié.

A l'entrée, un musée raconte l'histoire que je viens d'écrire (plus dans le détail) à travers un film d'une dizaine de minutes.

Après la petite visite dans le musée, je pénètre dans la citée sacrée. On distingue des petits murets marquant clairement le tracé des anciennes maisons du village. En réalité, ces murets ne sont pas les fondations mais bien les murs des constructions, puisque les Quilmes vivaient dans des maisons à moitié enterrées pour se prémunir de la chaleur.

Je monte au point le plus élevé, le mirador nord. En grimpant sur les hauteurs je prend conscience de toute l’ampleur du paysage qui s’étend face à moi : une vue imprenable sur les ruines et les Andes. Un moment assez incroyable.

Le musée et les ruines de la cité sacrée de Quilmes

Moi qui comptais me rendre à Cafayate en stop, j'apprends qu'un bus passe à 19h45. Je me dépêche donc de parcourir les 5 km me séparant de la route.

Alors que je suis à quelques centaines de mètres de l'arrivée, un pick-up s'arrête et me propose de monter à l'arrière. J'accepte. Je me retrouve avec les 3 enfants du chauffeur ainsi que 2 argentines en vacances qui profitent également de la gentillesse de la famille. Il s'avère qu'elles prennent le même bus que moi. Nous faisons le chemin ensemble et arrivons à la station de bus de Cafayate vers 21h.

À peine sorti du bus, une dame vient à ma rencontre et me propose une chambre pour l'équivalent d'un peu moins de 5 euros. N'ayant nulle part où dormir, j'accepte son offre sans hésiter.

Une fois arrivés sur place, je rencontre un couple de vacanciers argentins occupant la chambre à côté de la mienne. Nous passerons un bout de soirée ensembles autour d'une bouteille de vino patero, un "vin fait maison" dont le broyage est réalisé en marchant sur le raisin.

29
janv

Trônant à 1 600 m d’altitude, à l’entrée de la Quebrada de las Conchas, et environnée des meilleurs vignobles du pays, Cafayate est la ville idéale pour s’adonner à deux grands plaisirs de l’existence : le vin et l’exploration de la nature.

Je commence tranquillement ma première journée dans cette ville par un petit déjeuner sur une des nombreuses terasses présentent autour de la place principale : la Plaza 20 de Febrero.

Plaza 20 de Febrero

Après un petit tour sur la place, je visite la jolie Catedral Nuestra Señora del Rosario dominant cette dernière.

Catedral Nuestra Señora del Rosario

Je continue ma visite par un petit tour guidé de la bodega (vignoble) Vasija Secreta, située à l'entrée nord de la ville, suivie d'une petite dégustation.

V1sija Secreta

Avant de partir pour une excursion à 15h, je poursuis ma visite de la ville qui, malgré tous les hostels que je croise, reste bien moins touristique et plus agréable pour se balader, que la ville de Tafí del Valle.

Cafayate

Il est 15h, c'est l'heure de ma première excursion guidée de mon voyage. Direction la Quebrada de las Conchas, un paysage spectaculaire s'étendant sur plus de 50 km et se trouvant au nord de Cafayate. Un long canyon creusé par le temps, dont les strates géologiques ont été sculptées en étranges formations rocheuses.

Nous sommes une quinzaine de touristes (moitié d'argentins et moitié d'étrangers). Pendant toute cette excursion il y a une excellente ambiance et je rencontre des gens super sympas, notamment un couple de maltais et trois argentins de Buenos Aires.

Quebrada las Conchas

Retour à Cafayate à 21h. La moitié du groupe se décide à rester boire un verre sur la place principale. Alors que les gens partent au fur et à mesure, je me retrouve avec les trois touristes argentins de Buenos Aires. Nous nous faisons invités dans le camping de deux d'entre eux pour poursuivre la soirée autour d'une bonne bouteille de vin et de chansons françaises. Sur le chemin du retour, on me fait découvrir des glaces artisanales au vin de la région ainsi qu'au dulce de leche.

Je rentre finalement à mon auberge alors qu'il est 3h matin plein de magnifiques souvenirs en tête.

30
janv

Je prends le bus à 10h30 de Cafayate, ce qui me fait arriver à Salta peu après 14h.

Salta est la capitale de la province du même nom située dans le nord-ouest montagneux de l'Argentine. Fondée en 1582, Salta est connue pour son architecture coloniale espagnole et son héritage andin. Salta doit une bonne part de sa réputation à la beauté des églises qui ponctuent son centre-ville.

Je passe l'après midi tranquille dans ma chambre d'hôtel (pour une fois que j'ai une chambre rien que pour moi...) à me reposer et écouter l'orage frapper la ville.

Je sors finalement vers 19h afin de me balader et découvrir la ville joliment éclairée (et arrosée) de Salta.

J'ai comme l'impression qu'il a plu...

Je découvre en premier la magnifique Eglise Notre-Dame de Candelaria de la Viña, une église catholique construite de 1873 à 1886. Elle dispoose de l'une des plus hautes tours ecclésiastiques d'Argentine.

Eglise Notre-Dame de Candelaria de la Viña

Je me balade ensuite dans la rue piétonne Florida et ses énormes galeries.

Peatonal Florida

J'arrive ensuite sur la place principale de la ville, la Plaza 9 de Julio, où se trouve notamment la Catedral Basilica de Salta mais également plusieurs musées.

J'assiste également à quelques battles de rap..

Je retournerai sur cette place demain et je vous en parlerai plus en détail.

Plaza 9 de Julio

Je finirai mon petit tour nocturne par la visite de l'Iglesia San Francisco, elle aussi magnifique et très joliment éclairée.


Iglesia San Francisco
31
janv

Je commence la journée par un tour dans l'énorme Parque San Martin.

Dans ce parc ou trouve notamment :

- le Museo de Ciencas Naturales, petit musée avec pas grand chose à voir (je m'amuse quand même à chercher des rapaces avec une lampe torche)

Museo de Ciencas Naturales

- un lac et un marché au bord de ce dernier

- une statue du Général San Martin (il s'agit d'une copie de celle se trouvant à Buenos Aires)

- le Teleférico Salta, des remontées mécaniques qui vont me déposer au sommet du Cerro San Bernardo à la vitesse fulgurante de 2km/h.

Teleférico Salta

J'arrive donc en haut du sommet du Cerro San Bernardo où je me baladerai quelques minutes avant de redescendre à pied. La principale activité là haut est de profiter de la vue.

Cerro San Bernardo

Les escaliers me arriver directement vers l'énorme Monumento a Güedes surplombant la ville. Güemes (son nom entier est trop long) était un militaire et homme politique argentin qui joua notamment un rôle très important dans la guerre d'indépendance de l'Argentine.

Monumento a Güedes

Je me dirige ensuite vers le centre de la ville. Je passe par le Convento San Bernardo. Construit à la fin du 16ème siècle, il s'agit du plus vieux bâtiment de la ville.

Convento San Bernardo

Je retrouve l'Iglesia San Francisco se trouvant non loin du couvent et que j'avais eu la chance de voir illuminée la veille. Elle est également très jolie de jour avec sa façade particulièrement exubérante.

Iglesia San Francisco

J'arrive finalement sur la place principale que j'avais également vue la veille.

Sauf que cette fois-ci je rentre dans le Museo de Arqueología de Alta Montaña. Il expose une collection consacrée à la culture inca, et, en particulier, aux sacrifices d’enfants perpétrés sur certains des plus imposants sommets des Andes. On peut y voir les corps momifiés de trois enfants (exposés à tour de rôle par rotation de 6 mois) découverts au sommet du Llullaillaco en 1999. Je vois pour ma part le garçon (El Niño) dont le visage est en grande partie masquée par ses vêtements mais dont d'autres parties du corps telles que les mains sont bien visibles.

El Niño

Je rentre ensuite dans la magnifique Iglesia Catedral se trouvant également sur la place. Cette Cathédrale date du XIXe siècle et abrite notamment les cendres du général et héros des guerres d’indépendance : Güemes.

Iglesia Catedral

Je finis la journée par une balade vers le nord de la ville.

Pour ceux qui n'en ont pas encore marre, je vous invite à suivre la suite du voyage sur la page suivante :

https://www.myatlas.com/LoisonMigrateur/fevrier-2019