Février 2019

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Février 2019
4 semaines
1
fév

Je me rends au terminal de bus afin de partir pour Tilcara à 10h30. Malheureusement, en raison des fortes pluies ayant sévies dans le Nord du pays, le bus ne pourra pas circuler.

Après une longue attente devant le comptoir de la compagnie, on me propose finalement de partir à 15h30 en me disant que la situation était sous contrôle.

J'accepte et je pars donc me balader tranquillement dans les rues de Salta en attendant mon bus.

Il est déjà 15h30 et me voici parti pour 4h de route direction Tilcara. Les paysages sont magnifiques et les rivières coulent à flots.

J'arrive à Tilcara sans encombre malgré toute l'eau présente autour de la route.

Je dépose mes affaires à l'auberge puis je pars me balader sous une pluie qui n'en finit pas.

2
fév
2
fév

Tilcara est une ville de la province de Jujuy se trouvant au centre de la Quebrada de Humahuaca, à une altitude de 2 461 mètres.

Je commence la journée très tôt sous le brouillard et une fine pluie. Direction la Garganta del Diablo. Les 5 kilomètres séparant mon hostel de la Garganta sont magnifiques : des montagnes colorées et des cactus à pertes de vue.

La magnifique randonnée vers la Garganta del Diablo

La balade étant d'autant plus agréable que j'ai eu un guide gratuit que je n'avais qu'à suivre lors de ces 5 kilomètres pour me rendre à destination (il s'est trompé une fois de chemin mais je lui pardonne...).

Bon, parfois il empiétait sur le territoire d'autres guides et ces derniers pouvaient être très agressifs... Ramasser une pierre suffira à faire fuir les plus courageux (avec des dents très pointues).


Nous arrivons finalement sur place après ces 5 kilomètres sympathiques. La dame s'occupant de la vente des billets me dit que ce n'est pas possible d'accéder à la Garganta à cause des récentes pluies. Après lui avoir dit que j'irai doucement, elle accepte de me laisser passer (gratuitement). J'assiste à quelques chutes de pierres de l'autre côté du canyon (bon choix).


Chemin du retour également très agréable avec une vue différente qu'à l'aller avec une brume s'étant plus ou moins dissipée (plus moins que plus).

Je suis de retour en ville. Je longe le Río Huasamayo, le même que celui de la Garganta del Diablo, au sud de la ville. Je traverse un très joli pont puis je monte sur le Cerro de la Cruz. De là haut, j'ai une vue magnifique à la fois sur : la ville de Tilcara, les montagnes colorées de la Quebrada de Humahuaca et la Pucará de Tilcara. Magnifique.

Le Rio Huasamayo et le pont dontjeneconnaispaslenom
Cerro de la Cruz

Je redescends du Cerro pour me rendre à l'activité la plus touristique de la ville se trouvant simplement à quelques mètres de là : la Pucará de Tilcara.

À l'entrée de la Pucará se trouve un joli jardin botanique d'altitude.

El Jardín Botánico de Altura

Alors que je suis sur le point de sortir du jardin, un guide annonce qu'un tour guidé de la Pucará est sur le point de commencer. Parfait, je me joins à eux.

La Pucará de Tilcara est une des nombreuses villes pré-hispanniques situées dans la région de la Quebrada de Humahuaca. Le site archéologique est situé sur une colline de 70 mètres de haut.

Bien qu'il soit appelé "Pucará" (mot quechua signifiant "fort"), il ne possède pas de constructions défensives (contrairement à la Pucará de Quilmes visitée auparavant).

L'ancienne ville fût occupée entre le premier millénaire après J.C. et le 16ème siècle. Il y a de nombreuses structures archéologiques sur plus de 18 hectares dont nous pouvons voir les fondations.

On trouve dans ces ruines un cimetière, des lieux de cérémonies, des maisons,...

Pucará de Tilcara

Je pars ensuite me balader dans la ville afin de trouver de quoi manger puis je me balade sur la principale sur laquelle se tient une brocante.

Tilcara

Après un bon café, je rentre à l'auberge pour regarder la magnifique victoire de Reims contre Marseille. Une excellente journée !

3
fév

Depuis Tilcara, toutes les compagnies de bus vendant des billets pour Iruya sont fermées. J'achète donc un biller pour Humahuaca, la grande ville la plus proche. Une fois sur place, je trouve facilement un billet pour Iruya. Départ dans 1h. Cela me laisse tout juste le temps de me balader dans le centre-ville d'Humahuaca.

Humahuaca

Une fois dans le bus, je comprends pourquoi la route était fermée. Des virages en aiguilles et plusieurs traversées de rivières viendront agrémenter notre trajet. Nous dépassons également les 4 000 mètres d'altitude.

Route Humahuaca -> Iruya

Nous arrivons finalement à Iruya. L'arrivée dans cette ville perdue, construite à flancs de montagne, me donne quelques frissons.

Après des applaudissements biens mérités pour notre chauffeur, le trajet se termine sans encombres.

À peine descendu du bus, un vieil homme propose un hébergement pour un prix très raisonnable. N'ayant aucun signal téléphonique depuis un moment déjà, et donc aucun logement pour le moment, je saute sur l'occasion. Je lui demande si il y a le wifi dans son hébergement et ce dernier me réponds que suite aux épisodes de pluie, il n'y en a pas dans toute la ville. J'apprendrai plus tard qu'il fonctionne avec le soleil (qui se fait rare ces derniers temps).

Je pose mes affaires dans l'auberge et me voilà parti pour le Mirador de los Condores.

Sur le chemin, je passe à côté du stade de foot sur lequel se déroule un match. Il s'agit d'un match de championnat de la région se déroulant tous les week-ends à Iruya.

J'assiste notamment au match San Isidro contre San Juan. Après avoir discuté avec ceux qui semblent gérer l'organisation du championnat, je leur demande si il est possible d'acheter le maillot de l'une des deux équipes.

Ils me renvoient vers un certain Lucho, entraîneur de l'équipe. Je passerai le voir à la fin du match et rencontrerai toute l'équipe, très sympa, dont un joueur acceptera finalement de me laisser son maillot.

Club Atletico San Juan

Je pars finalement, maillot du Club Atletico San Juan sur le dos, vers le mirador. Alors que je dépasse le premier mirador, toujours aucun condor en vue. Finalement j'en aperçois un, puis un deuxième planant juste à côté du premier mirador. Je fais demi-tour afin de m'asseoir au bord du mirador et j'observe les condors planer au loin, dans ce tableau magnifique se trouvant face à moi.

Certains passeront même à quelques mètres de moi. C'est assez impressionnant.

Mirador de los Condores

Satisfait de cette petite escapade sur les hauteurs, je redescends vers la ville afin de m'y balader.

Iruya
4
fév

Je pars au petit matin pour une marche m'ayant été conseillée par de nombreux locaux.

3 heures de marches entre Iruya et San Isidro le long du Rio San Isidro. Je parcours les premiers kilomètres assez facilement, puis les choses se gâtent. Suite aux fortes pluies des derniers jours, la rivière est haute et le courant extrêmement fort. Je la traverse une ou deux fois puis je me retrouve face à une traversée semblant bien plus compliquée.

Bloqué, je me fais rejoindre par un local ainsi qu'un groupe de 8 touristes argentins. Le local nous servira finalement de guide, à moi et aux seuls 2 touristes argentins les plus courageux.

Il s'avère qu'un petit chemin passant par la montagne nous permet de contourner ce passage compliqué de la rivière.

Cependant, ce dernier ne dure que quelques mètres et ne nous empêchera pas de traverser la rivière une dizaine de fois avant d'arriver à San Isidro.

Pour les passages les plus compliqués, nous formerons une chaîne afin de lutter ensemble contre l'eau nous arrivant jusqu'aux cuisses.

Le courant est tellement fort que des pierres sont transportées telles de petits cailloux et viennent se fracasser contre nos chevilles.

Chemin le long du Rio San Isidro

Nous arrivons finalement dans le magnifique petit village perdu à 3 500 mètres d'altitude de San Isidro, où nous resterons 2 heures afin de nous restaurer en compagnie d'autres touristes argentins et de profiter de la vue.

San Isidro

Le chemin du retour sera bien plus rapide puisque ce ne sera quasiment uniquement de la descente et que nous somme habitués aux traversées tumultueuses de la rivière.

En arrivant à Iruya, je bois un café avec les deux garçons argentins avec lesquels j'ai effectué tous ces kilomètres puis je pars me reposer à l'auberge.

5
fév

Je prends le bus à 6h du matin au terminal de bus d'Iruya, direction Humahuaca.

Il fait encore nuit et, comme à l'aller, la route n'est pas évidente. Nous nous retrouvons bloqués au premier passage de rivière et nous attendrons un certain temps qu'une machine vienne déblayer la route.

Nous prendrons finalement 3h30 pour parcourir 75 kilomètres.

Une fois arrivé à Humahuaca, j'achète mon billet pour La Quiaca, une ville assez froide servant de poste frontière avec la Bolivie.

Arrivé à La Quiaca je prends mes affaires et je pars franchir la frontière à pied.

La Quiaca - de l'autre côté du pont c'est la Bolivie

Une fois la frontière franchie je découvre ma première ville bolivienne : Villazón.

Je ne m'y attarderai pas, mais on y trouve des boutiques de vêtements et des maisons de change partout.


Villazón

Au terminal de bus, je découvre des camionnettes 7 places les unes à côté des autres dont une annonçant Tupiza : ma destination. Un peu plus de 2 euros pour parcourir 90 kilomètres... Raisonnable. Niveau confort par contre on repassera puisque nous partons à 8 et que nous arriverons finalement à destination alors que nous sommes 10 dans le véhicule. Une personne a pris place entre le conducteur et le passager (?!).

Formation 3-4-3 en ligne digne d'une équipe de foot.

On arrive finalement à Tupiza et son rythme de vie paisible : lieu idéal pour me reposer un peu avant de partir sur la route du Salar d’Uyuni. Tupiza, est entourée d’un paysage déchiqueté : des pentes parsemées de cactus et de curieux rochers érodés multicolores, coupées par des quebradas (ravins) tortueuses et rocailleuses.

Après une petite pause à l'hôtel, je pars visiter tranquillement la ville où se trouve un nombre incroyable de tuk-tuk.

Tupiza
6
fév

Après un bon petit déjeuner je pars faire le tour des agences de la ville pour trouver un tour pour le salar d'Uyuni. Départ demain à 7h30 pour 4 jours et 3 nuits dans des paysages grandioses.

Je passerai le reste de la journée à me reposer.


Repos
7
fév

C'est parti pour un tour de 4 jours / 3 nuits en 4x4 dans le désertique sud ouest bolivien. Ce tour comprendra entre autres : des eaux thermales, des geisers, des lacs colorés, des ruines d'anciens peuples incas et bien sûr le salar de Uyuni.

Départ à 7h30 avec le chauffeur, la cuisinière ainsi qu'un autre français et un couple de canadiens tous très sympathiques.

Nous nous éloignons de Tupiza pour nous rendre vers la zone de Lipez, au sud ouest.

Zona Lipez

Nous arrivons à la ville de San Pablo de Lipez et le Pueblo Fantasmo. À l'époque, ces gens étaient les esclaves des espagnols. Ils minaient notamment de l'or et de l'argent.

Plus de 4 000 personnes vivaient dans ce village à l'époque et on y trouvait 12 églises. Aujourd'hui, ce ne sont plus que des ruines.

Les seuls habitants des lieux sont les chinchinllas.

Pueblo Fantasmo

Nous arrivons au point le plus élevé de la journée : le mirador de la Laguna Morejo à 4 855 mètres d'altitude.

Laguna Morejo

Nous rentrons en fin d'après-midi dans la Reserva Natural de Fauna Andina Eduardo Avaroa à l'intérieur de laquelle nous nous baladerons demain. Pour l'instant, on s'arrête dans la ville de Quetena Chico pour y dîner et y passer la nuit.

8
fév

Le deuxième jour du tour est consacré à la visite de la Reserva Natural de Fauna Andina Eduardo Avaroa. D'une superficie de plus de 7 000 mètres carrés, c'est la zone protégée la plus visitée du pays.

Laguna Hedionda Sur

La Kollpa Laguna, avec son sulfate de sodium et ses flamants roses.

Kollpa Laguna

Le desierto de Dali, un paysage lunaire situé au milieu du désert appelé Pampa Jara.

On y trouve de nombreuses roches volcaniques ainsi que des volcans encore en activité.

Il porte ce nom en raison de sa ressemblance avec les peintures de Dali mais pour moi c'est surtout un paysage lunaire.

Le Desierto de Dali

La Laguna Verde, d'une surface de 17km2. Elle est rattachée à la Laguna Blanca par laquelle elle est alimentée. Cette couleur verte est dûe à sa forte contenance en arsenic et en cuivre.

Ce magnifique paysage est complété par le Volcán Licancabur (5 916m, derrière la Laguna Verde et dont l'eau à l'intérieur du cratère possède des caractéristiques similaires avec cette dernière) et le Cerro Juriques (5 704m derrière la Laguna Blanco). Ces deux sommets forment la frontière entre la Bolivie et le Chili.

Laguna Verde et Laguna Blanco

Nous nous reposerons ensuite à l'intérieur des très agréables aguas thermales de Polques, situées sur les rives de la Laguna Salada. C'est de l'eau qui émerge du substrat rocheux et qui peut atteindre une température de 40°.

Après cette petite baignade sympathique suivie d'un repas, nous atteignons l'altitude de 4 990m d'altitude pour observer le geyser sol de mañana, le tout sous une petite tempête de neige.

L'altitude provoque une activité volcanique constante sur une étendue de 1km2 et la lave en ébullition libère du gaz de soufre.

Geyser sol de mañana

La Laguna Colorada, d'une superficie de 60km2, est une lagune dont la profondeur moyenne est de seulement 45cm. La couleur rouge de cette lagune change d'intensité au fil de la journée et s'explique par la présence d'alges flagellées de l'espèce Dunaliella salina. Elle est également le lieu de nidification des trois espèces de flamants roses andins.

Laguna Colorado

Nous sortons finalement du parc en début de soirée et nous arrivons à Villa Mar vers 20h30 pour y passer la nuit.

Cocktail aux couleurs de la Bolivie
9
fév

C'est parti pour le 3ème et avant dernier jour de ce tour : Villa Mar -> Uyuni.

Roche volcanique séchée

La magnifique Laguna Negro dont on aura pu profiter quelques instants avant qu'une tempête (de pluie puis de grêle) nous fasse retourner dans le 4x4 en courant.

Laguna Negro
Champ de quinoa
La vallée de l'Anaconda
San Cristobal

Nous voici finalement arrivés à Uyuni. Nous commençons la visite par le cimetière des trains, au sud de la ville.

Il était une fois la première ligne de chemin de fer bolivienne : elle reliait Uyuni à Antofagasta (à présent chilienne). Elle a été construite par des ingénieurs britanniques arrivés à Uyuni à la fin du XIXe siècle et le premier train a circulé en 1899. Grâce au potentiel des mines d’argent de Huanchaca, le chemin de fer devint rapidement l’épine dorsale du développement industriel. Les bénéfices de l'argent sont rentrés dans des poches étrangères jusqu'à ce qu'un autre endroit soit plus rentable qu'Uyuni et, lentement, ces trains seront abandonnés.

Aujourd'hui, des squelettes de locomotives et de wagons éparpillés sur le sol froid du plateau se tordent dans leur propre abandon.

Cimetière des trains

Nous traversons ensuite la ville froide, pauvre et sale d'Uyuni.

Uyuni

Après s'être vu refusé l'hébergement dans un hôtel car il était plein, nous continuons notre recherche en nous rapprochant du Salar.

Nous trouverons finalement de la place dans un l'hôtel construit tout en sel au bord de l'entrée du Salar. Le spectacle était magnifique le soir venu : d'un côté le soleil qui se couche sur le Salar et de l'autre un double arc-en-ciel. Entre les deux, un énorme orage avec de magnifiques éclairs.

Hôtel de Sel
10
fév

Dernier jour du tour.

Levé à 5h du matin pour aller oberser l'aube et le lever du soleil dans le Salar d'Uyuni. Le soleil et les nuages se reflètent dans les quelques centimètres d'eaux de pluie qui sont venues inonder ce dernier.

Lever de soleil sur le Salar d'Uyuni

On poursuit notre jusqu'au musée de sel (anciennement un hôtel) à côté duquel se trouvent le monument au Dakar (la course du Paris - Dakar est passée deux fois par le Salar d'Uyuni) et l'île aux drapeaux.

En chemin, on s'arrêtera prendre le petit déjeuner en plein milieu de ce paysage grandiose.

Salar D'Uyuni
Musée de sel, monument au Dakar et l'île aux drapeaux

On quitte deja le Salar pour se rendre dans la ville d'Uyuni. Sur le chemin, on s'arrêtera en bord de route pour ce qui sera notre dernier déjeuner tous ensemble.

Dernier déjeuner

Un petit résumé de ce tour (on me prenait en photo à l'improviste) :

11
fév
11
fév

Les conquistadors n’ont jamais trouvé l’El Dorado, mythique Cité d’or, mais ils se sont emparés de Potosí et de son Cerro Rico, un “mont riche” rempli d’argent. La ville fut fondée en 1545 dès la découverte du précieux minerai et, bientôt, l’argent extrait finança l’Empire espagnol. Aujourd’hui, l’expression “vale un Potosí” (ça vaut un Potosí) s’applique à des transactions très lucratives. Pendant les années d’opulence, la cité devint la plus grande et la plus riche des Amériques. Le minerai est extrait aujourd’hui encore dans des conditions abominables – ceux qui visitent la mine n’en croient pas leurs yeux. En revanche, la ville elle-même, avec ses somptueuses églises et son architecture coloniale ouvragée est jolie.


Départ de l'hôtel à 8h30 avec Clément et le réceptionniste de l'hôtel. Ce dernier nous montrera ou acheter un maillot de l'équipe du Real Potosí ainsi que les billets pour le match de ce soir.

Statue d'un joueur du Real Potosí

Nous allons ensuite au Mercado Chuquimia afin de trouver un sac à dos pour remplacer le mien dont la fermeture éclair m'a lâchée.

Mercado Chuquimia

Nous nous dirigeons ensuite vers le centre-ville.

Sur le chemin, la Casa Nacional de Moneda (le monument phare de la ville et aussi l’un des plus beaux musées d’Amérique du Sud) est malheureusement fermée.

Sur la place principale, nous assisterons à ce que je crois être la "relève des commandants" devant le siège du gouvernement de la région de Potosí.

Nous nous éloignons ensuite du centre pour découvrir "la vraie" Potosí et la pauvreté de ses habitants.

Potosí

Après un petit repos à l'hôtel, nous retournons au Mercado Chiquimia afin de prendre un goûter typiquement bolivien : un api (une délicieuse boisson chaude à base de maïs violet) accompagné d'un pastel.

Api et pastel

Il est déjà 18h et le match commence à 19h. Nous nous dirigeons vers le stade, nous achetons nos billets puis nous rentrons dans l'enceinte.

L'Estadio Víctor Augustín Ugarte, situé à 3 900 mètres d'altitude, est le troisième plus haut stade du monde et le premier sur lequel se déroule des matchs professionnels.

Le match de ce soir oppose le Real Potosí aux Destroyers. Le Real s'imposera 3 buts à 2 devant des spectateurs très exigeants.

Estadio Víctor Augustín Ugarte

À noter que la plupart des boliviens que j'ai eu l'occasion de rencontrer sont très désagréables et malpolis.

Cela fait bizarre quand on arrive d'Argentine et qu'on a l'habitude de rencontrer des gens vraiment très accueillants et très sympathiques : des gens avec lesquels l'achat d'une banane ou d'une simple bouteille d'eau fini souvent en conversation de 30 minutes et d'une embrassade amicale.

Deux peuples complètement différents.

12
fév

Départ à 10h30 du nouveau terminal de bus de Potosí afin d'effectuer les 4 heures de route nous séparant de Sucre. Le nouveau terminal est un bâtiment moderne un peu éloigné du centre se distinguant fortement des alentours puisque nous croiserons que des bâtiments en briques rouges dont la plupart sont encore en construction.

Nouveau terminal de bus

Les 4 heures de bus passent rapidement : les paysages que nous traversons sont très beaux.

Nous longeons le Rio Villazón et nous traversons des villages dans lesquels des vieilles dames vendent de la nourriture à travers les fenêtres du bus.

Nous arrivons finalement à Sucre par le sud. La banlieue est construite sur différents Cerros et est d'une architecture semblable à celle que nous avons vu à Potosí : toute rouge. Bizarre, pour une ville surnommée la "ville blanche".

Banlieue sud de Sucre

Nous arrivons finalement au terminal de bus. Le temps de me trouver un endroit où passer la nuit et nous partons nous balader dans la ville alors qu'il est déjà 15h.

Fière et distinguée, Sucre est la plus belle ville de Bolivie et le cœur symbolique de la nation. C’est ici que fut déclarée l’indépendance et, si La Paz est désormais le siège du gouvernement et des finances, Sucre demeure la capitale constitutionnelle du pays.

Magnifique ensemble de bâtiments chaulés construits autour de jolis patios, cette cité pimpante préserve sa belle architecture coloniale, et un contrôle strict du développement lui a permis de conserver sa splendeur : elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991.

Nichée dans une vallée entourée de basses montagnes, Sucre jouit d’un climat doux et agréable. Centre d’enseignement, la ville et son université sont réputées dans tout le pays pour leurs idées progressistes.


Mon hostal se trouvant proche du terminal de bus, Clément et moi commençons notre balade par la partie nord de la ville.

Plus nous nous rapprochons du centre, plus les bâtiments s'éclairssissent et je fini par comprendre d'où vient ce surnom de "ville blanche".

Nous arrivons finanement sur la place centrale : la Plaza 25 de Mayo.

Cette date correspond à révolution de Chuquisaca : soulèvement populaire du 25 mai 1809 dans la ville de Chuquisaca (aujourd'hui Sucre) appartenant à la vice-royauté du Rio de la Plata (Argentine).

Sur cette place se trouve notamment :

- La Prefectura de Chuquisaca en haut de laquelle se trouve une coupole sur laquelle il est possible de monter quand elle n'est pas en restauration comme aujourd'hui. Je ne regrette cependant pas d'être rentré puisque l'intérieur est très joli. De plus, des boliviens et un chilien regardaient la Ligue des Champions. On regardera la deuxième mi-temps de Manchester United - PSG en leur compagnie (0-2).

- La Cathédrale : datant du milieu du XVIe siècle, elle allie harmonieusement une architecture Renaissance et des ajouts baroques ultérieurs.

- La Casa de la Libertad : un musée où fut signée la déclaration d’indépendance le 6 août 1825. Devenue monument historique, cette maison est considérée comme le berceau de la nation. Malheureusement fermé à notre passage après 18h.

Plaza 25 de Mayo

Nous poursuivons notre balade vers le nord-ouest et le Parque Libertador Simón Bolívar. Ce parc est dominé par deux jolies institutions juridiques : le Tribunal Supremo de Justicia et le Consejo de la Judicatura.

Au centre du parc, la Tour Eiffel bolivienne sur laquelle il est possible de monter afin d'avoir une jolie vue sur le parc et les quartiers alentours.

Nous finirons notre balade dans le nord de la ville et un petit passage dans le Mercado Negro. Je ne sais pas si il tient son nom du peu d'éclairage présent mais il est en tout cas plutôt bien trouvé.

Un petit passage à l'hostal puis j'accompagne Clément au terminal de bus : nous chemins se séparent pour le moment.

13
fév

Déçu de ne pas avoir pu visiter la Casa de la Libertad la veille, j'y retourne au petit matin.

J'assiste à un tour guidé très intéressant : elle commence par un rapide rappel de l'histoire ancienne de l'Amérique du Sud )plus précisément de l'Alto Peru) puis raconte longuement l'histoire de l'indépendance et finie par le passé plus récent du pays.

On apprend l'histoire de quelques héros de l'indépendance, et notamment celle de Juana Azurduy Bermúdez (12 juillet 1780 - 25 mai 1862). Juana était une patriote de l'Alto Peru qui a combattu pendant les guerres de l'indépendance hispano-américaines pour l'émancipation de la vice-royauté du Río de la Plata contre le royaume d'Espagne.

On pénètre entre autre dans la pièce où fut voté et signé la création d'un état indépendant : celui de l'actuel Bolivie.

Casa de la Libertad

Je monte ensuite vers le Temple de la Recoleta, se trouvant au sud est de la ville. On y trouve entre autres une très jolie place, le musée de la Recoleta (fermé), un très joli mirador et un marché artisanal. Probablement le plus beau quartier de la ville.

Quartier de la Recoleta (sud est)

Je retourne vers le centre en empruntant un autre chemin et j'entre dans le Museo Euclesiástico. Il n'est pas donné mais c'est le seul moyen d'entrer dans la Cathédrale en dehors des heures de messes.

Le musée est finalement assez grand et comporte surtout une énorme collection de peintures plus ou moins récentes mais possède également l'une des plus belles collections de reliques religieuses de Bolivie.

Cathédrale

Je pars ensuite prendre le bus local n°4 afin de me rendre au Parque Cretácico, éloigné de la ville. La circulation n'est pas simple dans cette ville mais j'arrive au parc tout juste pour assister à la dernière visite guidée avant la fermeture de ce dernier. En arrivant, on a une vue magnifique sur la ville ainsi que sur l'usine de ciment juste à côté.

Il y a 65 millions d’années, cette usine de ciment Fancesa semble justement avoir été fréquenté par de gros animaux écailleux. Lorsqu’ils dégagèrent le terrain en 1994, les employés de l’usine découvrirent une paroi argileuse presque verticale portant environ 5 000 empreintes d’au moins 8 espèces de dinosaures, soit la plus importante collection d'empreintes de dinosaures au monde.

Il est possible d'admirer cet énorme mur depuis le parc en se baladant au milieu de répliques de dinosaures en tailles réelles.


Parque Cretácico

En rentrant du parc, je croise un guide bolivien parlant français avec lequel j'effectue le trajet. Il me propose de m'emmener boire un verre de tojori (encore une boisson chaude à base de maïs sauf que c'est du maïs jaune cette fois-ci) avec un enpanadas au fromage à condition que je lui offre. Encore une différence avec l'Argentine. J'accepte tout de même sa proposition puis nos chemins se séparent.

Pour dîner, je me dirige vers le marché local afin de goûter une spécialité locale conseillée par le guide. Je ne me souviens plus du nom mais c'est une espèce de fourre-tout avec du riz, des tomates, des oignons, des pommes de terre, une tranche de boeuf, une saucisse, etc.

À ma table, un couple de français très sympas avec lesquels nous discuterons tout le repas avant de partir boire un verre tous les trois.

Je dois malheureusement écourter le plaisir afin de me rendre au terminal de bus et de quitter la ville. Direction Cochabamba via un bus de nuit. Départ à 21h.

14
fév

J'arrive à Cochabamba alors qu'il n'est que 4h30 du matin.

Apparemment, les quartiers de la Colina San Sebastián et de la colline Coronilla, près de la gare routière, sont extrêmement dangereux et remplis de pickpockets. De plus, j'ai lu que les pickpockets et les vols ne sont pas rares sur les marchés et que parfois nous ne sommes pas autorisés à quitter le bus avant le lever du soleil.

Je reste donc sur mes gardes et je m'installe dans un café à l'intérieur de la gare routière en attendant que le jour se lève.

Je commence ma balade vers 6h30 par le sud animé et bruyant de la ville. Cochabamba est l’une des villes les plus florissantes de Bolivie.

Je longe l'Avenida Aroma et tous ses stands de rues puis je traverse le Mercado Tríangulo avant d'atteindre la sympathique (bien que pas vraiment aménagée) rive de la Laguna Alalay.

Mercado Tríangulo et Laguna Alalay

Je me dirige ensuite vers le Nord en remontant la très longue Calle San Martín qui termine sur l'agréable Plaza Colón.

Plaza Colón

Toujours vers le nord, j'emprunte l'Avenida Ballivían qui est séparée en deux par le Paseo del Prado : un espace vert comportant un certain nombre de statues.

Au bout de l'avenue, une grande place avec la statue "la diversidad en equilibrio" en son centre, entourée des drapeaux des pays d'Amérique.

Paseo del Prado

Je me dirige maintenant vers le sud et l'énorme Parque Familia qui est malheureusement fermé.

J'en profite pour me balader tranquillement dans les rues du centre avant de rejoindre un petit espace dédié aux piétons où se trouvent l'Eglise et le couvent Santa Teresa ainsi qu'une petite place dédiée aux fleuristes et dont les murs sont très joliment décorés.

J'arrive finalement sur la place principale : la Plaza 14 de Septiembre située dans la vieille ville.

De style colonial, elle était autrefois appelée Plaza de Armas. Son nom actuel fait référence, comme souvent, à la date la plus importante de l'indépendance de Cochabamba. Dans son périmètre se trouvent notamment : la cathédrale métropolitaine, la préfecture et la municipalité.

On y trouve également la Fontaine des Trois Grâces, composée de trois personnages féminins réunis par le dos et extraits des mains représentant trois divinités de la mythologie grecque:

- Áglae: déesse de la beauté et de la splendeur,

- Talía: du théâtre et des festivités,

- Eufrosina: représentante de la joie.

Au milieur de la place, la soi-disant colonne des héros, érigée en 1851 en hommage aux patriotes de la Révolution de 1810.

Depuis le XIXe siècle, un condor de bronze dans la pose de vol, appelé El Condor de los Andes, repose sur le sommet de cette colonne.

Plaza 14 de Septiembre

Cochabamba étant réputée pour sa nourriture, je me rends au marché afin de trouver un plat que l'on m'a recommandé : le Pique Macho.

Il s’agit d’une assiette pleine de bœuf et de pommes de terre frites. A ce mélange s’ajoutent les oignons, le locoto, l’œuf à la coque, la moutarde, la mayonnaise et le ketchup. Je suis conscient que ça risque de ne pas plaire à tout le monde mais moi j'aime bien !

Pique Macho

Ayant à la base prévu de rester à Cochabamba jusqu'au soir puis de prendre un nouveau bus de nuit, je me rends compte qu'il n'y a déjà plus grand chose à faire dans cette ville.

Je me dirige donc vers le terminal et monte dans un bus sur le point de partir. Départ à 12h30 direction La Paz.

Sur la route, des jolis paysages de montagnes et des petits villages perdus. Avant d'atteindre La Paz, nous traversons El Alto. C'est une ville de la banlieue de La Paz et la ville de plus de cent mille habitants la plus haute du monde (à 4 149 mètres au-dessus du niveau de la mer).

Comme dans toutes les grandes villes de Bolivie, la circulation est chaotique. Personne laisse passer, il faut toujours forcer le passage et frôler les autres véhicules. Il y a des klaxons de partout. Je me demande comment je n'ai pas encore assisté à un accident en Bolivie.

Finalement, circuler à Paris c'est pas si compliqué que ça...

Arrivée à 20h30 au terminal de bus de La Paz.

15
fév

Repose en paix Enzo...

Premier jour à La Paz.

Début de journée tout en douceur. Je me décide finalement à bouger alors qu'il est 11h. Je commence par les quatre petits musées regroupés dans la Calle Jaén (la même rue que mon hostel), la plus jolie rue coloniale de La Paz. J'en visiterai pour l'instant trois (il n'est pas possible de faire de photos à l'intérieur) :

- Le Museo Costumbra : contient certains meubles d'époque, de l'art, des photos, ainsi que des représentations du vieux La Paz à travers des figurines en céramique.

- Le Museo del Litoral : consacré à la guerre de 1879, lors de laquelle la Bolivie a perdue son littoral sur l'océan Pacifique, et le héros de cette guerre, Le colonel Eduardo Avaroa. Il dispose de quatre salles affichant des photographies de personnages de la guerre, ainsi que des armes, bannières et objets récupérés à partir de la confrontation.

- Le Museo de Metales Preciosos : il dispose de bijoux et céramiques précolombiennes. La salle d’or conserve de précieux objets réalisés dans ce métal, comme les bandeaux pectoraux, protège-oreilles, ornements de couvertures et de vêtements. Elle est attribuée à la culture Inca.

Si on veut tout comprendre de ces musées, il est possible d'y passer du temps (il y a pas mal de lecture). Pour ma part, je ne m'y attarderai pas.

Les extérieurs des musées et la Calle Jean

Je me me dirige ensuite vers le micro-centre de la ville. C'est un carnaval de piétons se bousculant, de hordes de vendeurs de rue, de klaxons (savent-ils eux mêmes pourquoi ils klaxonnent ?!), de camionnettes crachotantes et donc de pollution.

Heureusement, pour compenser tout ça, le micro-centre est très joli.

Centre de La Paz

Maintenant, direction le sud et l'énorme Parque Urbano Central : une succession d'échoppes les unes à côté des autres.

Parque Urbano Central

Je retourne vers le nord en empruntant le Parque El Prado entouré par la grande Avenida 16 de Julio et ses buildings.

El Prado

Je continue vers le nord et vers les marchés Belén et Rodriguez. Des stands de fruits et légumes à perte de vue suivis par des stands et des magasins de vêtements pour femme.

Finalement, je tomberai sur le quartier des magasins de sport et je trouverai mon maillot de Bolivar en vue du match du lendemain.

Après tous ces kilomètres parcourus en piétinant derrière les petits boliviens, me voici quasiment arrivé à l'Estacíon Central. J'en profite pour prendre la ligne rouge du téléphérique conçu par l’entreprise autrichienne Doppelmayr. Ce réseau de téléphériques de 10 km est le plus long du monde et permet de survoler la circulation effrénée de La Paz et ses profonds canyons, ce qui est un grand luxe.

Ligne rouge du téléphérique

Je descends à la station 16 de Julio, proche de l'aéroport dans la ville d'El Alto. J'en profite pour me rendre dans l'aéroport afin de voir si il est possible de trouver des billets moins chers que sur internet pour me rendre au Brésil. Raté, c'est le même prix.

J'emprunte la navette partant de l'aéroport et se rendant jusqu'au centre de La Paz.

J'arrive à la Calle Jean vers 18h et j'en profite pour visiter le 4 ème musée avant de rentrer à l'hostel.

Il s'agit du Museo Casa de Murillo. C’est cette maison qui servit d’endroit pour se cacher au révolutionnaire Pedro Domingo Murillo, précurseur de la vague indépendantiste en Amérique Latine. Aujourd´hui transformée en musée et restaurée sur la base des archives de la police coloniale lors de sa perquisition, on y trouve des meubles d´époque, des tableaux, de l´argenterie ainsi que quelques textiles de la région. 

16
fév

Première chose à faire : donner mes vêtements à laver, ils en ont vraiment besoin.

Chose faîte, je pars me balader vers la Plaza San Francisco où se trouve notamment la jolie Basilique du même nom. Elle fut fondée en 1548 par Fray Francisco de los Ángeles. La première structure s’effondra en 1610 sous le poids de la neige, mais l’église fut reconstruite entre 1744 et 1753 avec des pierres provenant de la voisine Viacha. Inspirées de la nature, les sculptures qui ornent la façade représentent des chirimoyas (fruits du chérimolier), des pommes de pin et des oiseaux tropicaux.

Je me balade ensuite dans le quartier proche de la Plaza San Francisco et je me dirige vers l'Obelisco afin de monter une nouvelle fois dans le téléphérique. Cette fois-ci c'est la ligne violette. En plus d'avoir une magnifique vue sur la ville, le téléphérique permet également de voir où vivent vraiment les habitants de La Paz (c'est pas dans le centre qu'on risque de le voir).

Je descends a la station 6 de Marzo et je me balade dans la banlieue en me rendant vers la station Qhana Pata, la ligne jaune du téléphérique.

Ça fait du bien de marcher tranquillement sans avoir à entendre les klaxons et les cris du centre ville.

La ligne jaune du téléphérique

Il est déjà 14h et à 16h je veux aller voir un match. Je descends donc à la station Sopocachi, la moins éloignée du stade.

Sur le chemin pour me rendre au match je me balade dans le quartier Sopocachi qui regroupe quelques-uns des meilleurs restaurants et lieux nocturnes de La Paz puis je passe par le Mercado Camacho à l'intérieur duquel on trouve vraiment tout ce que l'on souhaite pour se restaurer.

J'en profite également pour refaire un tour dans le Parque Central et ses baby foot à n'en plus finir.

Il déjà temps de me rendre au stade. Sur la place du Mercado Camacho, j'ai droit à un petit avant goût du match.

J'arrive finalement à l'Estadio Hernando Siles, d'une capacité de 41 143 places assises. Le stade porte le nom d'Hernando Siles qui fut président de la Bolivie de 1926 à 1930 et se situe à une altitude de 3 637 mètres.

Le match d'aujourd'hui oppose le club de Bolivar au Club Always Ready. C'est un match très plaisant avec deux équipes tournées vers l'attaque et un bon niveau technique (il faut dire qu'il y a pas mal de joueurs étrangers, contrairement au premier match auquel j'ai assisté en Bolivie). Dans les tribunes, je dirais qu'il y a environ 30 000 personnes et les supporters des deux équipes mettent de l'ambiance.

Bolivar fini par l'emporter 2-1 alors qu'ils étaient en infériorité numérique.

17
fév

Départ de La Paz à 8h15 pour 4 heures de route direction Copacabana, une ville nichée entre deux collines sur la rive sud du lac Titicaca. Elle fut pendant longtemps un lieu de pèlerinage religieux, mais aujourd’hui, les pèlerins boliviens et étrangers convergent vers ses fêtes. C'est une ville très touristique.

Avant de rejoindre à Copacabana, nous ferons une halte à San Pablo de Tiquina, un village coupé en deux par le lac Titicaca. Il semble vivre uniquement du tourisme, étant le passage obligatoire pour se rendre jusqu'à Copacana et/ou aux différentes îles boliviennes du lac.

J'emprunte un petit bateau à moteur pour traverser les quelques centaines de mètres sur le lac qui coupent la ville en deux. Le bus, lui, fait bande à part puisqu'il prend place sur un grande barque.

San Pablo de Tiquina

J'arrive finalement à Copacabana. Le temps de trouver un hôtel et passer un coup de téléphone et il est déjà 14h... J'ai faim...

Je pars donc me balader rapidement au bord de la plage de Copacabana et je prends ce qui est un mix entre une salade et un jus de fruit. Il y en a beaucoup par ici.

Plage de Copacabana

Je marche jusqu'au marché à côté duquel se trouve le comedor popular en passant par le centre et ses restaurants où se trouvent tous les touristes. Je mange une milanesa de pollo qui sera malheureusement bien moins bonne que celles que j'ai eu l'occasion de manger en Argentine.

Après ce repas tardif, je pars me balader dans les quartiers un peu éloignés du centre afin de profiter du calme et découvrir la vraie ville de Copacabana. Plus aucun touriste : seulement des cochons, des moutons, des ânes, etc.

On entends même les oiseaux ! Ça me change des klaxons de La Paz...

Je retourne me balader vers le centre pour découvrir la magnifique Basilique de Copacabana (tant de l'extérieur que de l'intérieur).

Basilique de Copacabana

À peine le temps de passer à l'hôtel qu'il est déjà 18h. Je me dirige vers le Cerro Calvario en passant par le Mirador Sagrado Corazon de Jesus afin d'observer le coucher du soleil.

Le Cerro Calvario culmine à une altitude de 4018 mètres. C'est fou comment des montées si faciles quand on se trouve au niveau de la mer peuvent être plus difficile à plus de 4000 mètres d'altitude.

Le magnifique couché de soleil sur le Lac Titikaka sera malheureusement gâché par tous les nuages présents au loin.

Le paysage est quand même grandiose et je rencontre deux boliviens très sympas avec lesquels je redescendrai du Cerro.

A noter que même un chien est venu admirer le spectacle.

Cerro Calvario

Une fois redescendu, je me balade le long de la plage afin de trouver de quoi manger. Je trouverai finalement un endroit où manger une délicieuse truite à la plancha, LA spécialité du coin.

18
fév

Départ à 8h30 en bâteau de Copacabana pour rejoindre la petite Isla de la Luna (3925 mètres d'altitude, 1,05 km2) en compagnie d'une vingtaine d'autres touristes prenant place dans le même bâteau.

Nous arrivons sur l'île à 10h30 et nous disposons d'une heure pour visiter cette dernière. Alors que tous les touristes s'entassent au niveau des ruines Iñakuyu, je me dirige plus au sud afin de découvrir le village où vivent les habitants de l'île.

Isla de la Luna

J'effectue une boucle et je retourne au niveau des ruines Iñakuyu, sur lesquelles je suis désormais seul.

Ce site archéologique est lié à un temple inca dédié à Mama Quilla (représentée par la Lune dans la mythologie inca, elle était la sœur et l'épouse du dieu soleil Inti et assumait la protection de tout l'univers féminin) et à un acllahuasi (groupe de femmes spécialisées dans des activités productives).

L’endroit est également appelé "Palais des vierges" ou "Maison des jeunes femmes élues".

Ce site était l'un des principaux temples dédiés à la lune et il est connu que les Incas y ont organisé une cérémonie appelée Koya Raymi. Le Koya Raymi est le neuvième mois du calendrier inca et une grande fête dédiée à la Lune a lieu pendant l'équinoxe de printemps.

Iñakuyu

Je remonte dans le bâteau directement une deuxième île : l'Isla del Sol (3808 mètres d'altitude, 14 km2).

À peine arrivé sur l'île qu'un guide propose ses services. Malgré le fait que nous sommes une cinquantaine de touristes à le suivre, le guide sait se faire comprendre et ses explications sont très intéressantes.

Il nous fera également découvrir une plante qu'il faut sniffer afin de lutter contre l'altitude (et je crois que je suis accroc... j'espère qu'il y en a en France).

Nous commençons la visite par les ruines de Pilko Kaina. Cet imposant ensemble de vestiges se cache sur le flanc d’une colline en terrasses escarpée. Le site le plus connu, le Palacio del Inca, construit sur deux niveaux, serait l’œuvre de l’empereur inca Túpac-Yupanqui.

Nous continuons la balade en montant sur un monticule de pierres afin d'avoir une vue panoramique sur les alentours de l'île.

Isla del Sol

Je quitte ensuite le groupe pour avancer un peu plus vite et récupérer mon sac qui est resté dans le bâteau (ce dernier ayant avancé jusqu'au village le plus proche : Yumani).

Mon sac sur le dos, je monte l'Escalera del Inca (200 mètres de dénivelé sur 1 km) à la recherche d'un endroit ou dormir.

Je pars ensuite me balader sur l'île direction le point culminant de l'île, à 4075 mètres d'altitude afin d'observer le coucher du soleil. Sur la route je ferai pas mal de rencontres : notamment des gens de Honk-Kong, de Corée et de Nouvelle Zélande.

En haut, le spectacle est magnifique : devant moi se trouvent : le Lac Titikaka et les deux îles du Soleil et de la Lune, les pics enneigées de l'Ancohuma et de ses voisins, des éclairs et la magnifique couleur rouge orangée du coucher de soleil.

La soirée se terminera par un délicieux dîner aux chandelles (la seule électricité présente via un paneau solaire sers à alimenter la cuisine) avec le sympathique néo zélandais rencontré au sommet de l'île.

Au menu : une délicieuse truite accompagnée de ses légumes vapeur. Le tout avec une coupe de vin rouge.

19
fév

Je mets le réveil un peu avant 6h du matin afin d'observer le jour se lever sur le lac Titikaka.

La vue depuis mon lit... Pas mal non ?

Le premier bâteau quitte l'île à 10h direction Copacabana. Je me rends à la plage 1h plus tôt afin d'aller négocier avec les conducteurs de bâteau pour qu'ils me déposent à Yampupata, un petit village à même pas 10 minutes en bâteau de l'Isla del Sol et sur le chemin pour Copacabana. Je veux ensuite marcher les 18km séparant Yampupata de Copacabana.

Le premier bâteau arrive, je vais voir le pilote et lui demande gentiment si c'est possible. J'essuie un refus si désagréable que ce fût dur de se retenir de lui mettre quelques coups.

Je me fais rejoindre par le néo zélandais (Vaughan) et je lui demande de s'adresser à d'autres locaux. Une personne acceptera finalement de nous y déposer pour la somme de 15 euros. Je refuse catégoriquement : pas question de donner tant d'argent à ces gens là.

Tant pis pour ce trek, Vaughan et moi nous rendons comme tout le monde à Copacabana.

À Copacabana, nous mangeons au marché puis nous prenons le bus pour La Paz.

La route principale étant bloquée du fait de la pluie, le bus empruntera des chemins de la banlieue d'El Alto qui auraient dû être coupés eux aussi.

Nous croisons un bus s'étant retrouvé bloqué dans la boue. Pour notre part, le chauffeur nous demandera à tous de sortir afin de traverser un passage très délicat. Nous jeterons des pierres dans le trou qu'il doit franchir afin de simplifier la traversée.

Nous arrivons donc à La Paz alors qu'il fait déjà presque nuit. Je me mets à la recherche d'un endroit où dormir tandis que Vaughan retourne à l'hôtel où il avait laissé ses affaires.

Le premier alojamiento sera le bon : 3,80 euros la nuit avec ma propre "chambre" et salle de bain commune. Bon, le lit est tel que je dormirai dans mon sac de couchage et il y a du sang dans la douche... Mais on fera avec.


Avant de me coucher, je passe un dîner en compagnie d'une très agréable famille bolivienne.

20
fév

Je me rends proche du cimetière de La Paz où se trouvent les minibus qui se rendent à Tiwanaku. À l'intérieur, quasiment que des touristes.

Je prends place au fond du minibus à côté d'un breton d'un certain âge (~ 60 ans).

Il s'avère que ce monsieur est en fait un envoyé du ciel. Il est ici en mission. Il ne sait pas encore exactement de quoi il s'agit mais il doit être la.

Autant dire que je ne m'ennuie pas sur le chemin. J'entends des histoires toutes plus intéressantes les unes que les autres.

1h30 plus tard, nous arrivons à Tiwanaku.

Ce site archéologique fût le centre de la civilisation pré-incaique Tiwanaku. Celle-ci connue son apogée entre le VIII et le XI ème siècle, étendant son territoire au nord de l'actuel Chili, à l'ouest de la Bolivie et au Pérou. Son empire compta jusqu'à 125 000 habitants.

Après la visite des musées Cerámico et Lítico, exposants des objets de céramique, métaux divers et pierreries, je me dirige vers le site archéologique.

Museo Cerámico et Museo Lítico

Tiwanaku signifierait "la pierre au centre". Cette appellation s'explique par l'organisation même de la citée sacrée : construire en hauteur avec de multiples terrasses et terres-pleins centraux, elle permettait aux Tiwanacotes d'observer avec attention l'avancée de leurs récoltes. Les cycles agricoles étaient dès lors sous le contrôle des habitants, aidés par les dieix auxquels les nombreux temples de la cité étaient dédiés.

Ce site fut inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 2000.

Je commence ma visite par le Complexe Putini, tenant son nom de l'expression aymara Putuputini signifiant "espace vide". On trouve sur le site des chambres funéraires donnant toutes sur une cour centrale. Sur la partie ouest, des canaux servant vraisemblablement à l'évacuation des eaux usées. Ce système impressionnant s'apparente à nos égouts modernes.

Complexe Putini

Kerikala, signifiant "pierres de feu" en Aymara, est un espace fait de petites structures en pierre et en adobe disposées autout d'un patio central.

Kerikala

Puerta de la Luna, une porte sculptée dans l'andésite de plus de deux mètres de haut.

Puerta de la Luna

Chunchukala, un complexe de 10 m de long et de 1,5 de hauteur. Il servait pour le dépôt de nourriture er d'objets divers lors des cérémonies.

Chunchukala

Le temple de Kalasaya, d'une superficie de 2 hectares avec une structure faîte de colonnes de grés. Il fût certainement un observatoire solaire d'où les Tiwanakus calculèrent avec exactitude les jours d'une année ainsi que les changements de saisons. Lors de chaque équinoxe, le soleil apparaît au centre de la porte d'entrée principale. On trouve sur ce site des habitations ainsi que trois sculptures majeures :

- La porte du Soleil, de 4 mètres sur 3, dont on peut voir, sur le fronton, la représentation d'une divinité entourée de 48 créatures ailées, dont 32 à visages humain et 16 têtes de condor. Il pourrait s'agir d'un calendrier astronomique. D'après la légende Aymara, la porte est gardienne d'un secret précieusement gardé et qui pourrait pour but d'aider une future humanité en danger.

- Le monolithe Ponce, une statue de 3 mètres de hauteur représentant un prêtre couverte de gravures représentant des personnages ailés, des poissons, condors, etc.

- Le monolithe Fraile, représentant un personnage énigmatique tenant dans ses mains une crosse.

Kalasaya

Le temple semi-souterrain, de 2 mètres de profondeur où sont insérés 48 piliers de grès rouge et 175 têtes sculptées.

Temple semi-souterrain

Je pars ensuite me balader dans la ville de Tiwanaku.

Tiwanaku

Retour à La Paz afin de prendre un bus à 17h direction Santa Cruz. C'est parti pour 20 heures de route.

21
fév

Matinée dans le bus sur une très jolie route.

La Paz -> Santa Cruz

Après ces 20 heures de bus sous une chaleur certaine, j'arrive à Santa Cruz à 13h.

Je trouve un logement puis je pars me balader dans le centre de la ville. Ce dernier est constitué de rues pavées étroites et on y trouve très peu de bâtiments dépassant 2/3 étages.

Santa Cruz

Le soir venu, je me rends au stade Ramón Tahuichi Aguilera afin d'assister à un match plein de rebondissements : Oriente Petrolero - San Jose.

Score final : 4-3.

22
fév

Je passe une matinée assez tranquille puis je pars me balader dans la ville pour faire quelques achats.

Santa Cruz

Départ supposé à 18h pour une journée entière (24 heures) dans le bus en direction d'Asunción (Paraguay).

J'arrive sur place à 17h comme demandé et je confie mon sac à la compagnie.

Il est 18h et toujours rien se passe. Les agents de la compagnie commencent à paniquer et je sens une certaine agitation.

Je vois un des employés partir avec mon sac à dos. Je le suis. Il le dépose dans un taxi en compagnie de plein d'autres sacs.

Alors que je lui demande ce qu'il se passe, il se contente de me dire que tout va bien. Même réponse de la part de tous les employés, avec leurs pouces levés.

On me fera finalement changer mon ticket pour un autre puis on me fait monter dans un taxi.

Je me retrouve avec une anglaise à l'arrière du taxi qui ne comprends rien non plus à ce qu'il se passe.

On arrive finalement dans un terrain vague où se trouve un bus à moitié délabré. En cherchant dans la soute de ce dernier je retrouve mon sac à dos.

C'est donc dans ce bus que je vais passer 24 heures, sur des routes toutes sauf plates et agréables.

On est loin du "meilleur bus" avec air conditionné (oui, parce que il faisait chaud, très chaud) qu'on m'avait promis.

23
fév

Nous passons la frontière Bolvie -> Paraguay vers 6h du matin.

S'en suivra de multiples contrôles de police se terminant la plupart du temps par un policier repartant avec des feuilles de coca ou simplement une bouteille d'eau.

De plus, la route est encore longue et dans le même état que les routes boliviennes (= très mauvais état).

Nous arrivons finalement au terminal de bus à 18h. N'ayant aucun endroit pour dormir, je prends un taxi avec l'anglaise rencontrée plus tôt afin de demander si il reste de la place dans son hostel. Raté, il est complet.

Je pars à la recherche d'un autre hostel et je finis par trouver mon bonheur une vingtaine de minutes plus tard.

Je n'ai envie que d'une chose : une bonne douche bien fraîche (qu'est ce qu'il fait chaud au Paraguay en cette période...). Je n'ai malheureusement pas le temps : le match de foot Guarani - General Diaz commence bientôt.

Me voici déjà reparti dans un bus local afin de me rendre au stade. L'ambiance est plutôt sympathique dans ce petit stade et le match est agréable à regarder. Score final : 1-1.

Guarani - General Diaz
24
fév

Je décide de me lever assez tôt afin de partir visiter le centre de la ville d'Asunción.

Asunción

Je découvre notamment le très bien gardé Palacio de López, n'étant rien d'autre que le siège du gouvernement. Dans les années qui suivirent l'indépendance, un simple coup d'oeil à sa façade pouvait suffire pour se faire abattre.

Palacio de López

Sur la Plaza de los Héroes, épicentre de la vie d’Asunción, je ferai également un tour dans le Panteón de los Héroes. On y trouve la dépouille de Francisco Solano López, et celles d’autres protagonistes des terribles conflits vécus par le Paraguay.

Panteón de los Héroes

Après un petit déjeuner face au joli Panteón, je pars vers le terminal afin de prendre un bus direction Ciudad del Este. Départ à 11h20.

Arrivée à Ciudad del Este à 17h20. Malheureusement il n'y a déjà plus de bus pour se rendre à Puerto Iguazú, en Argentine.

Je négocie un taxi avec l'argent qu'il me reste afin d'aller jusqu'au terminal de bus de Foz da Iguaçu, au Brésil. De là, je prends un bus pour me rendre à Puerto Iguazú.

Le bus tombe en panne sur le chemin et je dois donc en attendre un autre.

Bref, une sacrée galère pour me rendre à destination... Et ce n'est pas fini.

Je pars manger vers le centre de la ville puis je rentre à mon auberge. Alors que je suis en train de discuter avec un autre touriste dans la chambre, une ampoule se met à scintiller puis explose.

La deuxième se met à également à scintiller tandis que les chargeurs de téléphone ainsi que l'ampoule de la salle de bain se mettent à émettre de la fumée.

En sortant de la chambre, je m'aperçois que de la fumée sort également du toit de l'habitation.

Je signale le problème au responsable qui ira vite couper le courant. Cependant, pas de courant = pas d'air conditionné...

Le problème est réglé vers 00h30 puis j'essaie de dormir tant bien que mal dans cette mini chambre avec 7 autres personnes.

25
fév

Selon une légende guaraní, les chutes d’Iguazú résultent de la jalousie d’un dieu de la Forêt qui, furieux de voir un guerrier s’enfuir en canoë avec une jeune fille, provoqua l’effondrement du lit de la rivière devant leur esquif. La jeune fille fut précipitée en bas des chutes, où elle se transforma en rocher ; le guerrier survécut et se changea en arbre dressé au sommet des chutes, en surplomb de son amour défunt.

L’explication géologique est, quant à elle, moins poétique. Le Río Iguazú traverse le sud du Brésil sur un plateau basaltique qui s’achève brusquement peu avant sa confluence avec le Paraná. En amont du bord du plateau, le fleuve se sépare en de multiples bras pour former les différentes cataratas (cataractes). La plus imposante est celle, en demi-cercle, appelée Garganta del Diablo.

En dépit de pressions de la part de promoteurs immobiliers, les 550 km² du parc demeurent un paradis intact de forêt tropicale ; on y trouve plus de 2 000 espèces de plantes identifiées à ce jour, d’innombrables insectes, 400 espèces d’oiseaux, et de nombreux mammifères et reptiles.

J'arrive au parc national un peu avant 9 heures du matin. Je commence la visite par le Macuro Trail, un trail de 7 km aller-retour à travers l'épaisse forêt de la réserve naturelle.

Je sais pas si c'est moi qui suis devenu petit où les animaux (araignées, papillons, fourmis, lézards, etc.) qui sont devenus plus grands, mais il y a définitivement quelque chose qui cloche.

Macuro Trail

Au bout du trail se trouve la sauvage Salto Arrechea, une cascade d'environ 30 mètres de haut. Je suis seul. Je pars me baigner, je nage jusqu'aux rochers, je grimpe sur ces derniers et je m'offre un massage sous la cascade.

Salto Arrechea

Je me fais rejoindre par un couple d'allemands très sympas. Nous faisons le retour ensemble.

Une fois arrivé, je me rends à l'entrée du parc afin d'attendre maman et Pascal.

1 heure plus tard c'est l'heure des retrouvailles puis nous partons sans tarder vers la Garganta del Diablo.

Alors que nous sommes encore dans le train, une tempête (pluie / grêle) arrive sur nous. Cela rendra finalement la balade vers les chutes assez marrante, par contre pour faire des photos c'était plutôt compliqué...

Garganta del Diablo

Alors que nous sommes trempés de la tête aux pieds, maman et Pascal décident de rentrer tandis que je poursuis mon tour (pour moi c'est aujourd'hui ou jamais).

Par chance, la météo devient plus clémente. Je descend donc du train à la station Cataratas afin d'emprunter le trail du Paseo Inferior, long de 1,8 km. C'est le parcours faisant passer au plus près des cascades.

Paseo Inferior

J'enchaine directement avec le trail du Paseo Superior, également d'une longueur de 1,8 km. Ce parcours permet de surmonter les cascades et de profiter de magnifiques vues plongeantes.

Paseo Superior

Après ces deux magnifiques balades, je me dirige vers la sortie en empruntant le Camino Verde.

Camino Verde

Je passe par mon hostel afin de récupérer mon sac puis je sors dîner proche du terminal de bus avec maman.

Je pars ensuite pour Foz da Iguaçu, au Brésil afin d'y passer la nuit. Je finis la soirée en compagnie de 6 chauffeurs de bus paraguayens, une bouteille de whisky et quelques cannettes de bière.

26
fév

Les magnifiques chutes d'Iguaçu méritent d'être contemplées des deux côtés de la frontière.

Je pars donc prendre un bus puis un autre afin d'arriver jusqu'au centre des visiteurs pour acheter mon billet.

De là, un autre bus (touristique) me dépose proche du superbe hôtel das Caratas à côté duquel commence a Trilha das Cataratas, “sentier des Cataractes” qui longe les berges du fleuve Iguaçu sur 1,2 km jusqu’à la Garganta do Diablo (gorge du Diable). De là, un ascenseur panoramique permet d’aller admirer les chutes d'en haut.

Après cette petite balade il est déjà temps de faire demi tour direction l'aéroport afin de prendre l'avion pour Rio en faisant une petite escale à São Paulo.

27
fév

Enfin le 27 février !

Après une petite marche entre mon auberge de la nuit précédente et mon prochain hôtel sous le soleil de Rio, je me repose jusqu'à 16h30 puis je pars chercher Coline à l'aéroport.

Le soir venu, nous allons dîner dans le très sympathique restaurant Aprazivel, sur les hauteurs de Santa Teresa.

On y mange sur des terrasses en bois suspendues dans les arbres d'une petite jungle tropicale. La vue est tout simplement magnifique et le repas excellent.

Aprazivel
28
fév

Grande balade dans le centre de la ville.

28
fév