Suite aux recommandations de plusieurs locaux, je prends le bus de Punta del Este pour me diriger vers Punta Ballena, à 18km de là.
Le nom Punta Ballena vient du fait que la montagne sur laquelle elle se trouve a une forme similaire à celle du corps d'un cétacé endormi.
Je me balade, un peu hasard je dois dire, du côté Est de la pointe. J'arrive finalement sur la plage puis j'emprunte un petit chemin en terre me menant directement jusqu'à une grotte (malheureusement détériorée et salie par des idiots) ainsi que des plages sauvages.
De ce côté de la pointe, on dispose également d'une jolie vue sur l'île de Gorriti ainsi que sur Punta del Este et ses grattes-ciel.
Du côté Ouest de la pointe, on trouve notamment la "Casapueblo". Il s'agit d'un bâtiment construit par l'artiste uruguayen Carlos Páez Vilaró. Initialement c’était la maison de vacances puis devînt sa résidence permanente avant sa mort.
Aujourd'hui, ce magnifique bâtiment comprend dans ses installations un musée, une galerie d’art, une cafétéria et un hôtel.
Punta Ballena est définitivement, pour moi, l’un des endroits les plus particuliers et les plus beaux de la côte uruguayenne.
Je me dirige maintenant vers un mirador puis je suis un panneau indiquant un vivero (une pépinière). C'est l'occasion de me balader dans les coins reculés de Punta Ballena avec ses jolies maisons.
Arrivé à la pépinière, je me fais accueillir comme un Roi : verre d'eau ainsi que des fruits de l'azara pour me restaurer. On me donne également quelques conseils pour le reste de ma balade dans Punta Ballena.
Je continue ma marche jusqu'à l'arboretum Lossich, un énorme jardin botanique présentant de nombreuses espèces d'arbres.
Après avoir grignoté un morceau (empanadas puis torta frita - typiquement uruguayen), je me rends sur la route principale afin d'attendre le bus.
Alors que je commence à faire du stop en espérant arriver plus rapidement, un bus arrive finalement pour m'emmener jusqu'à ma prochaine destination : Piriápolis.
Dans le bus, je rencontre une locale me proposant de m'emmener jusqu'à mon auberge sur sa moto, j'accepte.
L'adresse exacte de l'auberge n'étant indiquée nulle part, nous demanderons à un certain nombre de personnes son emplacement.
Un monsieur dira que les gérants sont dangereux, ce qui inquiètera fortement une autre locale, mais au moins maintenant je sais où c'est !
Sur place, hormis une personne entrant dans ma chambre et allumant la lumière à 3h40 avant de l'éteindre et de s'en aller, rien de bien inquiétant.