Malaysia, Brunei & Vietnam
Du 1 au 31 août 2019
31 jours
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1
août
1
août

Nous profitons de nos derniers instants à George Town pour y déguster une dernière fois sa délicieuse nourriture puis nous prenons un Grab qui me dépose au terminal de bus avant de déposer Mira à l'aéroport.

Alors qu'elle retourne à Johor Bahru, sa ville natale, je prends le bus en direction de Ipoh, à environ 150 kilomètres de George Town.

Capitale de Perak, Ipoh séduit par son art et sa cuisine de rue, un peu comme une version langoureuse de George Town, mais également par sa très charmante vieille ville.

La richesse et la population d'Ipoh ont pris forme à la suite du boom des mines d'étain des années 1920, après la fermeture des mines. Mais une renaissance de la vieille ville a ravivé ses bâtiments vétustes en boutiques, hôtels et cafés superbement kitsch.

Je passe mon après-midi à suivre le chemin historique "Ipoh Heritage Trail 2", une marche me faisant passer par 24 points d'intérêts tels que :

- le quartier indien, fondé au début du 20 ème siècle, il était le centre de la communauté indienne (la plupart étant des migrants d'Inde du sud - des Nattukotai Chettiars). Une partie d'entre eux prêtaient de l'argent aux mineurs d'étain chinois qui ne pouvaient pas emprunter directement à la Colonial Bank.

- des vieilles maisons malaises, construites au début du 20 ème siècle, probablement par des riches propriétaires,

Etc.

Je termine ma balade sur la place principale (Ipoh Padang), au milieu de laquelle de trouve un terrain de foot. Je prends place sur une petite construction faisant office de tribune et je regarde un match amical tout en profitant du coucher du soleil.

Après un passage à l'auberge, je pars faire un tour dans le marché nocturne avant de dîner puis rentrer me reposer.

3
août

Je le dirige à la station de bus à la recherche d'un bus local me déposant 9 kilomètres plus loin, au pied de la route montant jusqu'à l'énorme plantation de thé BOH et à la mossy forest.

Dans le bus, je fais la rencontre de 3 canadiens ayant le même itinéraire pour la journée qui m'invitent à me joindre à eux.

C'est donc avec trois nouveaux compagnons de route que je descends du bus au pied du Mont Brinchang et à 3,5 kilomètres de la la fabrique de thé BOH. Alors que nous sommes environ à la moitié de l'ascension, je me retourne pour regarder le camion derrière nous et le chauffeur de ce dernier me fait signe de monter.

C'est donc tous les 4 que nous prenons place à l'avant du camion, à côté du chauffeur (je suis assis sur le frein à main) qui nous déposera jusqu'à la plantation alors que ce n'était pas sa destination initiale...

Nous profitons d'une jolie vue sur les plantations en contrebas ainsi qu'une visite gratuite de 15 minutes faisant découvrir le processus de fabrication du thé avant de repartir du centre des visiteurs de la plantation pour nous diriger vers le sommet du Guning Brinchang où se trouve la Mossy Forest.

Après cette jolie marche de 6 kilomètres au milieu des plantations de thé (mais malheureusement sur une route empruntée par de nombreux véhicules), nous arrivons finalement à la Mossy Forest.

La "forêt moussue" est un environnement naturel qui ne pousse que dans les hautes altitudes des Cameron Highlands et des autres chaînes de montagnes de la Malaisie. À de telles hauteurs, des nuages ​​bas dans le ciel entraînés par les vents recouvrent les forêts de brume et d'humidité constantes, créant ainsi un biotope idéal pour la mousse, les fougères, les lichens et les orchidées.

Cette forêt tropicale à feuilles persistantes et humide est également un riche répertoire pour un ensemble varié de créatures montagnardes, comprenant des insectes, des serpents, des grenouilles, des oiseaux et des mammifères uniques à cette atmosphère glaciale.

Il est vrai se balader entouré d'arbres énormes recouverts de mousse le tout dans une ambiance brumeuse digne d'un film fantastique est assez sympathique, malheureusement l'entrée est assez cher et le site trop aménagé à mon goût.

Une fois le parcours de 2 km sur des passerelles en bois dans la mossy forest parcourus, je propose à mes trois camarades canadiens de redescendre par le trail n°1 plutôt que par la route.

Ils acceptent puis font demi tour au bout de 50 mètres quand il se rendent compte de la difficulté du parcours.

C'est donc avec Marouane, un français s'étant aventuré au même moment que nous dans le trail, que je vais partager cette aventure.

Il est vrai que c'est un trail très technique et l'humidité des lieux rend le terrain assez glissant... Cependant la beauté des lieux rend la balade extrêmement agréable (de la mousse partout, des petites rivières, des passages avec des cordes s'apparentant plus à de l'escalade qu'à de la marche, etc.).

Nous arrivons en bas au bout de 2 heures puis nous marchons jusqu'au temple de Sam Poh à 2 kilomètres de la fin du trail. Ce temple est dédié à Zheng He, eunuque et amiral chinois du XVe siècle et reproduit tous les éléments impériaux chinois. Il contient des statues de Zheng He et un bouddha qui serait le quatrième plus grand du pays.

Alors que le très sympathique Marouane retourne dans son hôtel, je continue ma marche jusqu'à un autre temple, le Sri Tehndayuthapany Swamy (je vous laisse prononcer) puis je fais du stop pour retourner à mon hôtel, 4 kilomètres plus loin.

Un coureur malaisien me voit faire du stop et me propose courir avec lui. En ayant déjà plein les jambes après cette longue journée de marche, j'accepte tout de même sa proposition et me voici parti à courir derrière lui !

Arrivé à mon hôtel, je prends une bonne douche bien méritée avant de sortir dîner et c'est déjà la fin d'une nouvelle journée remplie de superbes rencontres...

2
août

Après le trail 2 effectué la veille, je consacre ma matinée à l' "Ipoh Heritage Trail 1", une autre balade dans la vieille ville d'Ipoh me faisant découvrir 24 nouveaux points d'intérêts tels que :

- l'Église de St John The Divine qui était, lorsqu'elle fût construite en 1912, la plus grande Église de Malaisie. Elle fut transformée en usine à nouilles pendant l'occupation japonaise avant avant de retrouver son statut d'Église.

- la station de train, construite entre 1914 et 1917, de style néoclassique. Elle est souvent surnommée "le Taj Mahal d'Ipoh".

- etc.

Je pars ensuite prendre le bus en direction de Cameron Highlands, à environ 100 kilomètres d'Ipoh.

À Cameron Highlands, la plus grande station climatique de Malaisie, la brise est rafraîchie par des eucalyptus et des plantations de thé s’étendent à perte de vue tandis que des fraisières prospèrent sous d’énormes auvents.

La température, à une altitude de 1 300 à 1 829 m, dépasse rarement 30°C. Le tourisme constituant une activité importante, le vacarme des chantiers et les gigantesques complexes hôteliers viennent parfois gâcher le spectacle. Toutefois, la culture raffinée des planteurs, les chemins de randonnée et la douceur du climat préservent l’attrait de cette région montagneuse. Avec des randonnées à la découverte de la nature, des forêts inexplorées et quelques temples séduisants, il est toujours possible de trouver des oasis de sérénité au milieu de l’agitation. Les Cameron Highlands s’étendent le long de la route qui part de Ringlet, traverse les villes de Tanah Rata et de Brinchang, et continue jusqu’aux villages dans le Nord-Est.

Après avoir déposé mes affaires à l'auberge se trouvant non loin du terminal de bus de Tanah Rata, je parcours 3 kilomètres jusqu'au début du chemin du trail numéro 10.

L'entrée de ce dernier est tout petit passage dans la jungle se situant juste derrière une station électrique. De là, un chemin de 2 kilomètres m'emmène au sommet du Gunung Jasar (1670 mètres d'altitude). La vue du haut du sommet semble magnifique. Malheureusement pour moi, des nuages viennent l'obstruer.

Je redescends du sommet pour atteindre ce que je croyais être un jardin de camélias qui s'avère en fait être un énorme chantier dont il est compliqué de trouver la sortie...

Après que des ouvriers m'aient indiqué le chemin, je retourne jusqu'à mon auberge pour y passer la nuit.

6
août

Microcosme du boom économique du pays, ce village de pêcheurs de Kuala Terengganu a découvert le pétrole, l’argent et la modernité. Étonnamment séduisante malgé les nouveaux gratte-ciel sans charme, elle compte une promenade, deux plages correctes, quelques vieilles maisons de style kampung, et l’un des plus jolis quartiers chinois de l’est de la Malaisie péninsulaire. Une fois n'est pas coutume, je commence d'ailleurs journée par une balade dans ce très sympathique quartier chinois.

J'y prends mon petit-déjeuner composé d'un Char Kuey Teow (plat chinois composé de nouilles larges et assez épaisse dont je suis tombé amoureux) et d'un thé chinois .

Hormis sa délicieuse nourriture, le Chinatown de KT comporte des bâtiments délavés par les pluies et des ruelles défraîchies. L’art contemporain et de rue orne progressivement les rues de ce quartier compact, qui abrite également des temples et des édifices historiques.

Je poursuis ma balade par le marché central, malheureusement fermé, mais remplacé par un autre marché juste à côté.

Je balade ensuite sur la côte et je me fais alpaguer par un groupe de jeunes étudiants et leurs professeurs afin de faire une séance photo et vidéo pour que je soutienne leur projet de prévention de la dengue.

Ma prochaine destination est le terminal de bus pour me rendre au jetty de Merang depuis lequel je prends un bateau en direction de Pulau Lang Tengah.

Pulau Lang Tengah — l'île Lang Tengah, est une très petite île paradisiaque située entre l'île Perhentian et l'île Redang. Selon les habitants, Lang Tengah tire son nom de « Lang » qui vient de helang signifiant « aigle » en langue malaise, et Tengah, qui signifie « milieu ». Ainsi, Lang Tengah signifie "l'aigle posé sur l'île du milieu".

L'île est vraiment très petite et ne comporte que 3 hôtels en activité ainsi qu'un hôtel abandonné. Elle est ainsi épargnée du tourisme de masse présent sur ses deux plus grandes voisines (Redang et Perenthian) et la nature, notamment les plages, y sont préservées.

On y quelques-uns des meilleurs spots de snorkeling de Malaisie.

Arrivé sur l'île, je cherche un endroit où poser ma tente en demandant aux locaux un endroit qui ne gêne personne. Plusieurs personnes viennent me parler, et notamment un couple d'italiens avec lesquels je vais passer le reste de la soirée (restau + bar) avec deux autres couples (italiens également).

5
août

Kota Bharu offre le dynamisme d’une ville moyenne, l’ambiance chaleureuse d’une bourgade, une excellente cuisine et un bon choix d’hébergements à prix raisonnables. J'en profite pour me prendre ma propre chambre avec ma propre salle de bain...

Au fil de ma balade je découvre également que Kota Bharu est la ville du street art avec de nombreuses rues très joliment décorées et avec le bruit des oiseaux en fond sonore.. Très agréable.

Je commence ma journée par le quartier chinois afin de manger un morceau puis je me dirige vers le marché central l’un des plus pittoresques et affairés du pays. Le rez-de-chaussée est le secteur des produits frais ; à l’étage, les échoppes d’épices, de cuivres, de batiks et d’autres marchandises restent ouvertes plus longtemps. On trouve au 1er niveau divers stands de restauration.

Je visite ensuite le musée Istana Jahar occupant un superbe bâtiment traditionnel couleur chocolat de 1887. Il présente essentiellement les rituels et l’artisanat du Kelantan, des descriptions détaillées du tissage du batik aux cérémonies élaborées de la circoncision, du mariage et des funérailles.

Je me balade ensuite un peu au hasard dans la ville en appréciant la gentillesse et les sourires de ses habitants (comme un peu partout en Malaisie) puis je prends le bus à 17h en direction de Kuala Terangganu.

Sur place, je sors boire un coup puis je retourne à mon auberge.

4
août

Depuis Cameron Highlands, un minivan passe me chercher à 10h rempli d'autres touristes qui se rendent sur l'île de Perenthian.

Je descends pour ma part à Gua Musang aux alentours de 13h. Il s'agit d'une petite ville au milieu de nulle part vraiment peu touristique que je visite le temps d'attendre le bus se rendant à Kota Bharu à 17h.

Après la visite du marché, d'un lac et de la mosquée, je retourne tranquillement boire un verre proche du terminal en attente de mon bus.

J'arrive à Kota Bharu alors qu'il est déjà 21h, je mange un morceau puis je me dirige vers mon hôtel.

7
août

Après une courte nuit sous la chaleur et l'air quasiment irrespirable de ma tente, je me prépare un bon petit-déjeuner local (thé et nouilles instantanées) pour me booster.

Revigoré, je pars vers l'un des trois hôtels de l'île pour louer de l'équipement de snorkeling et je passe une grande partie de la journée sous l'eau et je visite les différentes plages de l'île.

Pendant mes séances de snorkeling, j'ai la chance de voir :

- une raie pastenague à tâches bleues,

- de nombreux requins à pointes noires, dont un faisant quasiment ma taille (j'étais pas totalement rassuré),

- des orphies,

- un serpent de mer,

- des énormes poissons divers,...

Je passe la soirée à discuter avec un couple de français puis je retourne me coucher sous ma tente, qui n'est pas passée inaperçue puisque je suis apparemment le premier à faire du camping sauvage sur cette île...

8
août

Alors que le soleil a enfin fait son apparition sur l'île, je profite de ma matinée pour faire quelques photos. Je vais ensuite rejoindre le camp des volontaires de préservation des tortues que j'avais rapidement croisé la veille afin qu'ils me fassent une présentation de leurs travaux (très intéressant).

Il est midi et il est déjà l'heure de prendre le bateau pour retourner sur le continent. Je me fais déposer en stop à un arrêt de bus puis je rejoins Kuala Terengganu.

Sur place, je trouve avec beaucoup de difficulté un bus pour me rendre jusqu'à Kuantan, la plupart étant pleins car départ en long week-end pour la fête nationale musulmane hari raya.

Mon bus quitte Terengganu à 17h et c'est aux environs de 21h15 que j'arrive à Kuantan. Le temps de poser mes affaires à l'hôtel puis je me rends au stade à la mi-temps du match Pahang - Perak en espérant pouvoir trouver un billet...

Malheureusement, la vente est finie et il est impossible de me procurer une entrée. La sécurité accepte cependant de me laisser rentrer gratuitement...

Me voici donc à l'intérieur du stade Darul Makmur, d'une capacité de 40 000 places, pour assister à mon premier match de football malaisien.

L'équipe locale de Pahang l'emporte 3 à 0 dans un stade à moitié vide mais avec une centaine d'ultras faisant tout de même pas mal de bruit.

9
août
9
août

Après une balade rapide dans le centre de Kuantan, je me dépêche d'aller au terminal de bus afin de prendre un billet pour Kuala Lumpur.

Tous les trajets sont pleins, toujours du fait de la fête musulmane et donc le long week-end de trois jours, mais je parviens avec un peu de chance à trouver un billet. Départ à 17h.

Je retourne donc visiter la ville et notamment deux temples bouddhistes avant de retourner au terminal prendre mon bus. J'arrive à mon hostel de Kuala Lumpur aux alentours de 22h.

10
août

Je pars à 3h30 du matin prendre un bus pour prendre un bus en direction de l'aéroport afin d'arriver à temps pour prendre mon avion à 6h30.

J'arrive à Bandar Seri Begawan (BSB), capitale du Brunei, 2h30 plus tard.

Dernier vestige d’un empire maritime couvrant autrefois Bornéo et une grande partie des Philippines, le petit sultanat de Brunei se distingue par sa richesse en hydrocarbures. Les plus grands gisements pétrolifères d’Asie du Sud-Est apportent en effet à cette darussalam (“demeure de paix” en arabe) une manne financière considérable, lui évitant de sacrifier ses forêts pluviales au profit de plantations de palmiers à huile. La forêt primaire règne encore ainsi à Brunei, notamment dans le parc national d’Ulu Temburong. Terre de contrastes où la splendeur des mosquées côtoie le charmant fouillis des villages flottants, cette nation tranquille, est l’incarnation d’une vision particulière : un état religieux strict où le bonheur passe par le culte et la consommation de masse.

Dès mes premiers pas dans la ville je découvre un peuple souriant et très accueillant ainsi qu'une atmosphère générale de sérénité et de sécurité. Je me rends compte par la suite que, du haut de mes quelques mois de voyage, c'est également la ville avec le taux de trottoirs le moins élevé... Les habitants n'ont clairement pas l'habitude de marcher et ça se voit.

Je commence ma visite par le marché à ciel ouvert de Kianggeh, où l'on trouve énormément de vendeurs de fruits ainsi que quelques stands de restauration. J'en profite pour y prendre un petit-déjeuner assez typique du coin.

Je me dirige ensuite vers la place principale de laquelle je peux apercevoir l'impressionnante mosquée Omar Ali Saifuddien.

Achevée en 1958, cette mosquée trône au beau milieu d’une lagune artificielle qui lui sert de miroir. Le 28e sultan de Brunei, défunt père de l’actuel sultan, lui a donné son nom. Sols et murs en beau marbre italien, lustres anglais et luxueux tapis acheminés d’Arabie Saoudite : je dois dire que l’intérieur est fastueux. Pas moins de 3,5 millions de tesselles sur feuille d’or tapissent la voûte du grand dôme.

Après quelques temps passés autour de la mosquée, je poursuis ma visite par le musée Royal Regalia.

La visite du musée commence par quelques photos de famille et textes explicatifs offrants un bon aperçu de la vie du sultan.

Ensuite, on découvre la réponse à une question qui a dû tarauder plus d’un invité officiel : que peut-on bien offrir au sultan de Brunei, un homme qui a déjà tout ?

La plupart des représentants (notamment des chefs d'états) ont misés sur des valeurs sûres, or et pierres précieuses. Le représentant de l'Argentine à quant à lui offert un maté et une bombilla tandis que le représentant du Sénégal a offert une statue de lion en bois.

Je me rends désormais au cœur d’un parc ombragé, dans l'espace de restauration à l’ancienne de Tamu Selera, inviteant à déguster sous des bâches colorées et des ventilateurs d’excellents plats malais et indonésiens à petits prix : satay, poulet frit, produits de la mer, plats de riz et de nouilles, boissons glacées… je prends pour ma part un Ayam Penyet.

Le ventre plein, je passe devant l'Eglise Saint Andrew puis je longe la rivière Kedayan jusqu'au très mignon parc du Jubilé et un pont piétonnier offrant une jolie vue sur ce dernier ainsi que sur la mosquée Omar Ali Saifuddien.

Je traverse ensuite le pont pour rejoindre le village sur l'eau de Tamoï sur lequel je me balade longuement avant de rejoindre mon auberge de jeunesse. Cette dernière étant mal indiquée sur ma carte, je demande ma route à des locaux très sympathiques qui me déposeront au pied de ma destination.

Une douche et quelques discussions avec d'autres voyageurs se trouvant dans la même auberge plus tard et je suis déjà de retour dehors. Je me dirige vers la mosquée Jame’Asr Hassanil Bolkiah, resplendissanre la nuit tombée sous les illuminationq. Édifiée en 1992 pour les vingt-cinq ans de règne du sultan actuel, la plus grande mosquée de Brunei et ses quatre minarets couverts de carreaux de céramique se repèrent de loin. Ses 29 coupoles dorées rappellent que le sultan actuel est le 29e de la dynastie.

Je pars ensuite dîner au marché de nuit de Malam Gadong. Les saveurs de ses en-cas et plats typiques classent ce marché de nuit parmi les plus appréciés de tous, et les prix sont très attractifs : 65 centimes d'euros le chicken satay et le même prix pour un énorme thé... Pour un plat un peu plus sophistiqué (nasi goreng, mee goreng,...) il faut débourser 1,30 euros...

Alors que je suis sur le chemin du retour vers mon auberge de jeunesse, une voiture s'arrête qquelques mètres devant moi. Alors que j'arrive à sa hauteur, ses deux passagères (Kai et Amrine) me proposent de me conduire faire un tour. Il s'avère que ces dernières m'ont aperçu au marché et, m'ayant vu partir, ont pris leur voiture pour partir à ma recherche...

Après un tour d'une vingtaine de minutes aux alentours du centre ville à admirer les illuminations de Brunei, nous partons nous balader à pied dans le parc du Jubilé et sur le pont tout proche de ce dernier. Elle me raccompagnent ensuite jusqu'à mon auberge de jeunesse.

11
août

Kai vient me chercher en voiture pour qu'on parte se balader. J'invite Yuanyuan (chinoise), Nathanael (anglais) et Lauritz (allemand) à se joindre à nous.

Nous commençons la journée tous les cinq par une balade dans le parc de Peragiman et sa petite cascade sous une chaleur étouffante.

Nous partons ensuite prendre un bateau jusqu'à l'île de Ranggu afin de partir à la recherche des nasiques (un singe assez moche). Nous avons la chance d'en apercevoir 4 ou 5 ainsi qu'un crocodile.

On voit également une partie du palais Nurul Iman ("palais de la Lumière et de la Foi”), résidence officielle du sultan. Il s'agit de l’un des plus vastes qui soient au monde (imaginez un palais quatre fois plus grand que le Château de Versailles).

Au retour, le bateau nous dépose au début du village sur l'eau de Kampung Ayer.

Quelque 30 000 habitants vivent dans 42 villages sur pilotis construits le long des deux rives du Sungai Brunei. Il y a un siècle, Kampong Ayer hébergeait la moitié de la population du pays et nombre de Brunéiens préfèrent toujours ces habitations aux résidences sur la terre ferme. Le village possède ses propres écoles, mosquées, postes de police et caserne de pompiers. Le passage en bois permettant de se balader d'une maison à l'autre n'est pas toujours dans un très bon état mais le village est tellement impressionnant que cela en vaut la peine.

Nous parcourons le village d'un bout à l'autre puis nous reprenons un bateau taxi pour retourner de l'autre côté de la rivière.

Après un petit repos à l'auberge, nous sortons de nouveau pour admirer le coucher de soleil depuis le parc du Jubilé puis nous retrouvons Kai et Joey (états-unis).

Nous partons, à 6 cette-fois mais toujours dans la voiture de Kai, vers le restaurant Aminah Arif, LE restaurant de Brunei pour manger de l'ambuyat, la spécialité du pays.

L'ambuyat est un plat unique de Brunei préparé à partir de la pulpe du tronc du sagoutier. C'est une substance riche en amidon, dont le goût est fade mais que l'on doit tremper dans une sauce avant de la manger à l'aide d'une fourchette de bambou appelée chandas.

Kai nous raccompagne Yuanyuan, Nathanael, Lauritz et moi-même à l'auberge à l'intérieur nous passons la soirée en compagnie d'autres résidents.

12
août

Nous partons à 9h du matin en compagnie de Yuanyuan, Nathanael, Lauritz ainsi que le boss de l'auberge qui a décidé de se joindre à nous en direction de Pulau Selirong.

Après 1h de bateau, nous arrivons sur une petite en bois traversant l'île de Selirong de long en large. Nous sommes les seuls touristes présents (depuis un certain temps je dirais).

L'île est en fait une énorme forêt de mangrove encore quasi intacte. La marche dure plus de deux heures aller / retour et semble par moment nous transporter dans un autre univers tellement la nature est magnifique et ses bruits sont étranges.

Malheureusement nous voyons uniquement quelques poissons ainsi qu'un varan durant notre balade, mais cela n'enlève rien à la beauté des lieux.

Alors que nous prenons le bateau pour retourner à Bandar, notre chauffeur à la gentillesse de partir a la recherche des crocodiles (nous en apercevons deux) et nous balade au beau milieu des villages sur l'eau.

Nous retournons à l'auberge pour nous reposer. Je fais alors la rencontre d'une fille originaire de Brunei (Masita) ayant passé 8 ans de sa vie en France. Cette dernière se propose gentiment de m'emmener à un endroit où il est possible de trouver le maillot de foot de Brunei.

J'accepte son invitation et j'invite Yuanyuan, Nathanael, un suédois et un israélien à se joindre à nous.

Nous montons donc à six dans la voiture de Masita, nous partons acheter le maillot puis nous nous dirigeons une nouvelle fois vers le marché nocturne de Gadong.

Nous mangeons notamment des fesses de poulet ainsi que de la langue de bœuf et je bois un délicieux cendol au durian.

Masita nous conduit ensuite très gentiment au parc de Jerudong à côté duquel se trouve une magnifique fontaine construite avec des énormes diamants. Nous avons ensuite la chance de rencontrer le prince héritier de Brunei, Muda Haji Al-Muhtadee Billah, né le 17 février 1974 à Bandar Seri Begawan, du sultan Hassanal Bolkiah, et de sa première épouse, la reine Saleha.

Après une poignée de main, nous faisons une photo en sa compagnie.

Nous nous dirigeons ensuite à 15 kilomètres au Nord de Bandar, à l'Empire Hotel, initialement construit pour loger les hôtes de la famille royale par volonté du prince Jefri. Le coût colossal de la construction – 1,1 milliard de dollars US – explique sa rapide transformation en palace. L’immense atrium vitré et le lustre tout en or et cristal de Baccarat (500 000 $US !) valent bien une visite.

Après un passage à l'intérieur de ce dernier, nous découvrons sa piscine, ses jardins ainsi que ses deux plages avant que Masita nous raccompagne à notre auberge.

13
août

Alors que je n'ai pas de bagarre à enregistrer, j'arrive à l'aéroport assez tardivement et j'arrive trop tard pour faire le check in (40 minutes avant le vol à la place de 45).

Je rate donc mon avion et je suis contraint d'en prendre un autre dans l'après-midi. Je reste donc toute la journée à l'aéroport puis j'arrive assez tardivement dans mon auberge de Kuala Lumpur à l'intérieur de laquelle j'avais laissée mon backpack.

14
août

Ayant un jour de libre avant de partir pour le Vietnam et ayant déjà fait tout ce que j'avais à faire à Kuala Lumpur, je pars pour un day trip à Melaka, à environ 100 kilomètres au sud de la capitale.

Fondée au XIVe siècle par Parameswara, un prince/pirate (au choix !) de Sumatra, Melaka a connu une civilisation malaise florissante, ainsi que la colonisation portugaise, puis hollandaise et enfin britannique en 1795. Son centre historique a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2008. Anciennes shophouses et demeures ont été transformées en galeries et hôtels, contribuant à préserver le kaléidoscope de styles architecturaux : peranakan (chinois des Détroits), portugais, hollandais et britannique.

Depuis le terminal de bus se trouvant à quelques kilomètres au Nord de la ville, je prends un grab pour rejoindre la Villa Sentosa, un bel exemple de maison de village traditionnelle malaise située à Kampung Morten, sur les rives de la rivière Malacca. Cette ancienne maison sert maintenant de musée privé. J'ai été accueilli très chaleureusement par Ibrahim, un monsieur d'un certain âge dont le grand-père était l'un des fondateurs du village.

C'est avec une certaine fierté qu'il raconte l'histoire de sa famille ainsi que des différents objets de collection se trouvant dans la maison.

La maison elle-même est composée de cinq pavillons interconnectés entourant une cour à ciel ouvert, une conception qui aide à garder la maison fraîche, tout en créant une atmosphère chaleureuse pour les résidents.

À la fin de la visite, je marche le long de la rivière Melaka pour rejoindre le centre de la ville, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en commençant par le quartier chinois.

Je visite plusieurs temples, et notamment Cheng Hoon Teng, le plus vieux temple chinois traditionnel de Malaisie (1673) qui reste un lieu de culte majeur pour la communauté bouddhiste de Malacca. Remarquable pour ses boiseries sculptées, il est dédié à Kuan Yin, la déesse de la Miséricorde.

Je visite également la mosquée Kampung Kling, datant de 1748. Reconstruite au XIXe siècle, elle présente aujourd’hui un mélange de styles : un toit à plusieurs niveaux de style meru (évoquant l’architecture hindoue balinaise) inspiré des temples hindous, une tour de guet-minaret maure typique des premières mosquées de Sumatra et un intérieur orné de faïences anglaises et hollandaises.

Je quitte ensuite Chinatown pour rejoindre le quartier de Town Square et Bukit Saint Paul, où se trouvent tous les touristes. La plupart d'entre eux se battent pour faire une photo à côté d'un signe "I love Melaka", au centre de Town Square.

Pour ma part, j'ai accordé plus d'importance au Stadthyus. Couleur cerise, l’hôtel de ville et résidence du gouverneur est le monument le plus emblématique de Malacca et le rendez-vous favori des trishaws. Considéré comme le plus ancien édifice hollandais d’Asie, il fut construit en 1650, après la conquête hollandaise de Malacca en 1641, sur le modèle de l’ancien Stadhuys (hôtel de ville) de la ville frisonne de Hoorn aux Pays-Bas.

J'emprunte ensuite un escalier escarpé pour me rendre à l'Eglise Saint Paul et ses ruines évocatrices situées sur la colline qui domine le centre de Melaka. Construitevpar un capitaine portugais en 1521, Saint François-Xavier y venait régulièrement et, après sa mort en Chine, son corps y fut inhumé pendant 9 mois avant d’être transféré à Goa.

Je redescends de la colline en direction de la Porte de Santiago. Construite par les Portugais en 1511, cette forteresse fut prise par les Britanniques en 1641 et condamnée à la destruction au tournant du XIXe siècle pour empêcher qu’elle ne tombe entre les mains de Napoléon. Par chance, sir Stamford Raffles intervint en 1810 pour sauver ce qu’il en reste aujourd’hui.

Je finis la journée par une balade sur le Bukit China. Plus de 12 500 tombes, couvrent les 25 ha de verdure de la paisible “colline chinoise”. Depuis l’époque britannique, Bukit China a fait l’objet de plusieurs tentatives de rachat pour élargir la route, récupérer la terre ou des projets de construction. Heureusement, le temple Cheng Hoon Teng, fortement soutenu par la communauté, a pu les contrecarrer.

15
août

Avec plus d'une heure de retard, mon avion décolle aux alentours de 14h30 depuis l'aéroport de Luala Lumpur en direction de Hô Chi Minh ville.

Hô Chi Minh ville est un concentré enivrant du Vietnam : une cité bouillonnante de commerce et de culture. Je découvre une ville encore complètement différente de ce que j'ai pu visiter jusqu'à présent.

Traverser la rue est un défi tellement le nombre de deux roues est important. Bien qu'au début ce soit assez énervant que personne ne s'arrête pour laisser traverser les piétons, je trouve ça vite assez amusant de me faufiler au milieu de tous ces scooters.

Alors que je marche un peu au hasard au fil des rues, je goûte divers mets de street food et notamment un Banh mi (signifiant "pain de blé")

Le pain, et plus particulièrement la baguette, a été introduit au Viêt Nam pendentif l'époque coloniale française. La baguette vietnamienne est plus petite que la française et est faite à la farine de blé, mélangée à la farine de riz. Cela lui confère une croûte plus mince et plus craquante.

Les Banh Mi sont des sandwichs généralement faits avec ce pain et garnis d'un ensemble de crudités, ainsi que de la viande (il en existe un grand nombre de versions).

Je mange ce sandwich assis au bord d'un énorme rond-point tout en essayant de comprendre comment la circulation fonctionne.

Je pars ensuite poser mes affaires à l'auberge avant de sortir pour une balade nocturne. Je mange un nouveau plat de street food dans une petite ruelle sombre sur des petits tabourets de 30 centimètres de haut que l'on peut voir un peu partout.

16
août

Je commence ma journée par une visite du musée d'Ho Chi Minh.

Ce superbe bâtiment néoclassique (1885) s’appelait autrefois le palais Gia Long (puis le musée de la Révolution). Le musée retrace l’histoire de la ville à travers des pièces archéologiques, des céramiques, des cartes anciennes et des présentations sur les traditions du mariage dans différentes ethnies. La lutte pour l’indépendance est largement traitée, la majeure partie de l’étage supérieur lui étant consacrée.

J'apprends notamment que Hô Chí Minh est le pseudonyme de Nguyễn Sinh Cung, puis également connu sous le nom de Nguyễn Tất Thành (grandes espérances).

Militant communiste et homme d'État vietnamien, il est le fondateur de l'actuel Parti communiste vietnamien et de la République démocratique du Viêt Nam.

En 1975, Saïgon, la ville la plus peuplée du Vietnam, est rebaptisée Hô Chi Minh Ville en son honneur.

Je poursuis ma balade dans le quartier de Dong Khoi en visitant notamment :

- l'Opéra,

- la poste centrale, française, bijou d’architecture coloniale (1886-1891) conçue notamment par Gustave Eiffel. Les murs de son grand hall voûté comportent des cartes peintes du Sud-Vietnam, de Saigon et de Cholon et, au fond, un portrait en mosaïque de Hô Chi Minh occupe la place d’honneur.

- la Cathédrale Notre-Dame, Érigée entre 1877 et 1883, la cathédrale se dresse au cœur du quartier administratif de Hô Chi Minh-Ville. L'édifice en brique de style néoroman comporte des clochers carrés de 40 m de haut, surmontés de flèches en fer. Elle a été entièrement construite en utilisant des matériaux importés de France. Malheureusement en restauration comme sa cousine parisienne, il est impossible de rentrer à l'intérieur.

Je passe ensuite devant le palais de la réunification (entouré de palmiers royaux, ce bâtiment acceuilla les premiers chars communistes arrivés à Saigon le 30 avril 1975 et le temps semble s’être figé depuis) puis je visite un autre musée : celui des souvenirs de guerre.

Peu de musées dans le monde évoquent la brutalité de la guerre et ses victimes civiles. Si certaines présentations sont partiales, beaucoup des photos les plus dérangeantes illustrant les atrocités américaines, dont celles du terrible massacre de My Lai, proviennent de sources étasuniennes. Je dois avouer que certaines salles ne laissent pas insensible. Une femme était d'ailleurs en train de pleurer...

Je retourne désormais à l'auberge afin de récupérer ma nouvelle carte bleue après que l'ancienne ait été avalée par un ATM à Brunei.

Par chance, le livreur DHL arrive assez tôt et cela me laisse le temps de me diriger vers la ville de Thu Dau Mot, â 30 kilomètres au Nord d'Ho Chi Minh.

Après 1 heure de scooter assez épique (mon chauffeur grab se fait écraser le pied par un autre scooter, ma casquette s'accroche à un scooter passant proche de nous, une énorme tempête de pluie / grêle s'abat sur nous), j'arrive finalement au stade Go Dau.

Le match oppose l'équipe de Binh Duong à celle D'HAGL. Score final 3-0 dans une bonne ambiance mise par les supporters visiteurs (environ 200) qui, équipés de hauts parleurs, chantent quelques chansons vietnamiennes tout en agitant leurs chapeaux pointus.

Après une nouvelle heure de scooter encore assez intéressant (on dépasse un monsieur en train de vomir tout en conduisant son scooter et d'autres en train d'écouter de la musique et envoyer des messages en conduisant), je suis de retour à mon auberge.

On mange des mangues avec diverses épices tout en regardant un film en compagnie d'une vietnamienne logeant dans la même chambre que moi et une réceptionniste.

17
août

Un grab vient me chercher devant mon hostel pour me conduire au marché de Ba Chieu pour profiter et sentir de manière authentique l'atmosphère de la vie quotidienne et des affaires saigonaises animées et colorées.

Ce marché a été construit en 1942 dans le district de Binh Thanh et est resté le charme immense du vieux Saigon en dépit de l’urbanisation et du développement rapides de la ville.

Je marche ensuite rejoindre la Pagode de l'empereur de Jade en passant par des rues toutes plus animées les unes que les autres.

Érigé en 1909 en l’honneur du dieu suprême taoïste (l’empereur de Jade ou seigneur du Ciel, Ngoc Hoang), ce temple, orné de statues de divinités fantasmatiques et de héros grotesques, compte parmi les plus évocateurs de la ville. La forte odeur de huong (encens) embaume l’air et obscurcit les ravissantes sculptures sur bois. Sous son toit recouvert de tuiles élaborées, les statues incarnant des personnages des traditions bouddhique et taoïste sont en papier mâché.

Je me repose un instant dans la petite cour ombragée et joliment décorée du temple puis je prends la direction du musée d'histoire d'Ho Chi Minh-Ville.

Construit en 1929 par la Société des études indochinoises, ce musée est notable pour son architecture de style indochinois typique, due à l’architecte Auguste Delaval. Sa collection est tout aussi remarquable, composée d’objets illustrant l’évolution des cultures du Vietnam – de la civilisation de Dông Son (apparue à l’âge du bronze, en 2 000 av. J.-C.) et du royaume du Funan (Ier-VIe siècle), aux Cham, aux Khmers et aux Vietnamiens.

Un match de football se déroulant à Cho Lon dans la soirée (le quartier chinois de la ville), je m'y rends en grab quelques heures avant afin de découvrir ses quelques curiosités.

Parmi les nombreux temples chinois, superbes, figurent la pagode Thien Hau, dédiée à Thien Hau (Tianhou), la déesse chinoise de la mer, et la pagode Phuoc An Hoi Quan, construite en 1902 par la congrégation du Fujian et magnifiquement ornementée.

Je me dirige ensuite vers le stade de la réunification, maison de l'équipe d'Ho Chi Minh FC. Avant de rentrer dans le stade je rencontre deux anglais ainsi que les 4 coréens rencontrés la veille à l'autre match de foot.

Les anglais et moi nous trouvons dans la même tribune, c'est tous les trois que nous nous joignons aux supporters de l'équipe d'Ho Chi Ming avant de nous faire rejoindre par un irlandais.

Alors que nous enchainons les bières, le match se termine sur le score de 3 buts à 1 face à l'équipe de Quang Ninh.

Nous passons ensuite une longue soirée bien arrosée en compagnie des deux anglais rencontrés au stade et deux autres amis à eux.

18
août

Après une matinée assez calme (lendemain de soirée oblige...), je pars me balader tranquillement dans le jardin botanique / zoo de la ville. Je pars ensuite boire une café en compagnie de Van Kanh avant de retourner à l'auberge.

Je dîne en compagnie de Nya, la fille de mon auberge ainsi qu'une réceptionniste puis je regarde le match de Reims.

19
août
19
août

Je prends le bus à 6h du matin pour me rendre à Da Lat. À l’inverse des plaines du Vietnam, la région de Da Lat jouit d’une fraîcheur printanière et non d’une chaleur tropicale. Ici, les fermes cultivent des fraises et des fleurs, et non du riz. Dalat, ville relativement petite et parsemée d’élégantes villas coloniales.

Je commence ma visite par la "Crazy House", interprétation architecturale libre du surréalisme. La “Folie Hang Nga” est une demeure privée, joyeuse et artistique. Imaginez des pièces sculptées reliées par d’étroites passerelles qui s’élèvent dans un fouillis de végétation, moult formes ondoyantes, couleurs vives, fenêtres en forme de toile d’araignée et un aspect quasi organique, avec des rampes d’escalier aux airs de liane. L’ensemble évoque un mélange entre Gaudí et Tolkien.

Je visite ensuite les palais de Bao Dai ainsi que les bords du lac Xuan Huong puis je pars prendre un autre bus.

Départ à 18h pour environ 12 heures de route en direction de Da Nang.

20
août
20
août

J'arrive à Da Nang vers 6h du matin, après une très courte nuit dans un "sleeper bus" composé de lits à taille vietnamienne : beaucoup trop courts et fins pour moi...

Danang connaît une évolution rapide rare au Vietnam. Pendant des décennies, la ville a eu la réputation d’une bourgade de province sans intérêt, mais de gros changements sont en cours. Les quais du fleuve Han accueillent des hôtels et restaurants modernes et de spectaculaires nouveaux ponts. Côté plage, des hôtels 5 étoiles sont en construction. Un aéroport international a également ouvert en 2012.

Je prends un café ainsi qu'une soupe de nouilles pour me booster avant de prendre un bus partant du terminal et me déposant vers les montagnes de marbre. En vietnamien, elles sont connues sous le nom de Ngu Hanh Son (la montagne des cinq éléments).

Elles sont célèbres pour son incroyable système de pagodes et de sanctuaires ainsi que les grottes sculptés dans les montagnes.

Les Montagnes de Marbre regroupent en fait 5 collines faits de Marbre et de calcaire  représentant 5 éléments:

– Thuy Son (Eau), la seule que l’on peut visiter.

– Moc Son (Bois)

– Hoa Son (Feu)

– Kim Son (Métal)

– Tho Son (Terre)

La légende de Cham veut qu’un vieux pêcheur qui vivait sur la côte de Danang a vu sortir un dragon de l’eau pour déposer un oeuf de dragon.

Quand le dragon repartir, une tortue apparut et prétendit être le dieu Kim Quy. Elle fut chargé par le pêcheur de protéger l’ oeuf de dragon. l’oeuf fut enterré sous terre. L’œuf grandit jusqu’à éclosion puis il se brisa en 5 morceaux.

Je visite donc la montagne de marbre de Thuy Son et ses diverses attractions (caves et temples) ainsi que ses panoramas sur la ville.

Je rencontre un local et un philippin (Ian) très sympathiques avec lesquels je visite une partie de la montagne.

Je pars ensuite regarder à quoi ressemble la plage de Da Nang avant de prendre un bus pour rejoindre la ville voisine de Hoi An.

Hoi An est une ville historique pleine de charme – peut-être la plus ravissante du Vietnam. Jadis port de première importance, elle tire aujourd’hui avantage de son architecture et de son cadre superbe, en bordure de rivière, et les fléaux du XXIe siècle que sont la circulation et la pollution l’ont largement épargnée. Dans la vieille ville, un incroyable patrimoine constitué de demeures de marchands japonais, temples chinois et anciennes maisons de thé a été préservé et converti en élégants restaurants, bars à vin et nombreuses boutiques de tailleurs.

Je retrouve Ian avec lequel nous nous sommes mis d'accord pour nous rendre dans la même auberge et je fais la connaissance de deux français très sympathiques (Aurélie et Alexandre), Hue, la responsable de l'auberge ainsi qu'une allemande.

Nous passons tous une agréable soirée autour d'un family diner puis nous partons tous ensembles en direction de la plage équipés de nombreuses bières.

Une fois dans l'eau, la magie s'opère. Des milliers de planctons brillent à chacun de nos mouvement... Magique.

21
août

Tandis qu'Aurélie est partie faire de la plongée, nous louons un vélo avec Ian pour visiter le village de poterie se trouvant à un peu plus de deux kilomètres de l'auberge à l'intérieur duquel nous apprenons notamment à faire un bol.

Nous retournons à l'auberge afin de retrouver Alexandre avec lequel nous partons en vélo nous balader dans les magnifiques rizières ainsi que des petits villages d'agriculteurs avant de rejoindre la plage pour un plongeon bien mérité.

Nous retournons à l'auberge pour prendre un snack en compagnie des autres résidents de l'auberge avant de partir dîner tous ensembles.

De retour à l'auberge, nous buvons quelques bières avant de partir nous coucher.