Avec près de 17000 îles, l'Indonésie est l'archipel le plus vaste du monde. Ses centaines d'ethnies, ses paysages à la fois volcaniques, verdoyants et marins en font une destination prometteuse.
Juin 2019
3 semaines
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N'étant pas rassasiés des 7000 îles des Philippines, nous mettons le cap sur l'Indonésie et ses 17000 îles.

S'arrêter sur ce nombre serait cependant bien réducteur pour un pays qui compte d'immenses richesses culturelles, géologiques et culinaires.

Petit jeu dans l'avion : compter le nombre d'îles 

Nous sommes assurés d'une chose, nos 3 semaines en Indonésie ne nous permettront pas de tout voir (une vie ne suffirait même pas pour découvrir ces 17000 îles !). On se contentera donc de 4 îles : Java, Flores, Komodo, et bien sûr Bali, et c'est déjà pas mal du tout.

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Notre aventure commence donc sur l'île de Java, et plus exactement à Jakarta, après 24h de voyages (van puis avion puis taxi puis re-avion puis re-taxi) et une arrivée à l'auberge de jeunesse à 2h du matin.

Après presque 10h de sommeil et quelques heures de chilling, on finit par se bouger : finalisation du parcours indonésien et premier repas typique qui donne un avant-goût prometteur des saveurs locales.

Puis, en fin d'après-midi, Céline motive les troupes pour une marche digestive dans la vieille ville, Kota. Ce quartier est l'ancien centre du pouvoir colonial néerlandais et comprend d'anciens bâtiments reconvertis en musées. Le café le plus réputé, le Café Batavia, témoigne de cette influence néerlandaise (batave/batavia ...😉).

On commence notre balade par la place centrale, Taman Fatahillah, où les indonésiens se retrouvent en famille ou entre amis pour manger, écouter de la musique ou juste discuter, tout en laissant les enfants s'amuser. On se sent immédiatement immergés dans la culture du pays : street food, marchés, stands photos, etc. et surtout des regards étonnés portés sur nous et surtout sur Céline (il vaut mieux ne pas être trop jaloux dans ces moments-là avec le nombre de "Hello Miss" entendus par Laurent). Il faut savoir que Jakarta n'est pas une ville très prisée par les touristes occidentaux, c'est pourquoi notre présence ici surprend. De plus, l'Indonésie est un pays à 80% musulman, où les femmes sont presque toute voilées. La robe d'été et les baskets de Céline sont donc source de curiosité.

Céline superstar

On tombe ensuite par hasard sur un musée qui pour le coup est original et contemporain : le musée d'arts 3D. Il est composé de 2 étages de peintures 3D dans lesquels les visiteurs peuvent s'intégrer. On se prend au jeu et on y passe une heure très agréable.

Un moment inattendu  

De retour sur la place centrale, Céline termine sa tournée de photos avec une famille de 10 personnes. Laurent est commis photographe.

Au final, une étape courte, nous n'avons surement pas tout vu de Jakarta mais en avons eu un aperçu agréable.

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Le lendemain, nous partons en train direction Yogyarkarta, le centre culturel et dynamique de l'île de Java. Le trajet dure 8h, ce qui permet d'apercevoir de beaux paysages, notamment des rizières. Néanmoins, la promesse de certains blogeurs, qui les décrivent comme magnifiques et inratables, est peut-être quelque peu exagérée.

 Confortement installés dans le train indonésien
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Deuxième arrêt sur l'île de Java, Yogyakarta, ou Jogja pour les intimes. Fait marquant, la cité de Jogja a un statut particulier, elle est indépendante et est encore aujourd'hui dirigée par un sultan. On parle d'ailleurs de sultanat de Yogyagarta.

Yogyakarta aux couleurs du RC Lens 

Pour cette étape et jusqu'à la fin du mois, Camille, la cousine de Laurent, nous fait le plaisir de nous rejoindre. Les filles sont donc désormais en force.

Supériorité féminine 

Nous choisissons de séjourner en plein centre de Jogja, à deux pas de l'artère principale Malioboro street. Mention spéciale pour notre auberge de jeunesse The Packer Lodge Yogyakarta, que nous vous recommandons sans hésiter.

On se fait des potes sur Malioboro street  

Cette localisation parfaite nous permet de profiter au mieux des richesses culinaires de Jogja, considérée comme le temple de la street food. C'est une initiation plutôt réussie pour Camille qui découvre, entres autres, le nasi goreng (comprenez riz frit) ou le bokso (soupe composée de boulettes de viande et de nouilles) ... et les standards d'hygiène asiatiques.

Un meuble sur des roues de vélo = un restau à Yogya. Même pas besoin de tables et de chaises ! 

Côté culinaire, on a aussi l'occasion de goûter un café très particulier, le Kopi Luwak.

Hé you, do you want a cup of coffee ?

Croyez-nous ou non mais son arôme spécifique est dû à un animal, la civette asiatique, et plus précisément à ses excréments. Ce petit animal plutôt mignon consomme en effet les cerises du caféier dont il digère la pulpe, mais pas le noyau. Ce noyau se retrouve alors dans les excréments, après avoir subi une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Peu séduisant mais cela donne un café vraiment excellent (mais cher !!!).

Il existe un métier de ramasseur d'excréments

La petite "déception" gastronomique restera le rendez-vous manqué avec Mbah Satinem, une star de 90 ans qui a fait l'objet d'un documentaire Netflix sur la street food. Laurent l'avait regardé avant de partir et n'avait depuis qu'une envie, goûter ses fameux jajans pasars (délices sucrées indonésiens à base de riz et de sucre de canne). Grosse déception en y arrivant à 10h du matin, alors que la boutique ferme à 9h.

Mais on a su se réconforter 

Malioboro street, c'est également le temple du shopping et de la négociation, avec ses allées remplies de vêtements, bijoux, chaussures, sacs à main, vraiment pas chers. Les filles en profitent donc pour faire quelques bonnes affaires sous le regard (im)patient de Laurent 🙂.

Mais Jogja ce n'est pas que de la bouffe et du shopping, c'est aussi la rencontre de plusieurs arts : le street art, la confection de marionnettes et le batik (que l'on pourrait décrire comme une technique de décoration d'étoffes).

Street art indonésien 

Les locaux ont la (fâcheuse) tendance à vouloir absolument nous faire découvrir les marionnettes et le batik. Parfois sans aucune arrière-pensée (car il faut le dire, la majorité des habitants de Jogja sont vraiment très gentils et adorent parler aux touristes) ... parfois avec beaucoup d'arrière-pensée.

Son surnom c'est Fernandel (c'est lui-même qui nous l'a dit). Il connaît l'église St Sernin de Toulouse, St Malo, Guingamp !!!

C'est au gré des rencontres que nous atterrissons dans un atelier de fabrication de marionnettes, un vrai, où travaillent des gens pleins de talent. On est épatés de la qualité des pièces confectionnées.

350 personnages à réaliser, c'est du taf !!! 

C'est également grâce à un local qui a envie de taper la discute avec des français qu'on atterrit dans un lieu de confection de batik. Là encore, on est impressionnés par la qualité des œuvres créées, qui requièrent patience et minutie.

Les apprentis du jour

Après les explications très claires (et gratuites) du guide sur les différentes étapes de fabrication (apposition d'une première couche de cire d'abeille, puis d'une couleur, puis d'une deuxième couche de cire d'abeille, puis lavage, et cela pour chaque couleur), nous avons la possibilité d'acheter une toile de batik. Certaines sont très jolies mais on a du mal à les imaginer dans nos chez-nous. On repart donc sans dépenser un centime. Cette expérience contraste fortement avec celle de la veille, où nous avons été conduits dans une "exposition" de batik, dans le seul but de nous faire sortir nos gros billets (car oui, 1 euro = 16000 roupilles indonésiennes).

Nous finissons notre découverte de Jogja par quelques sites clés de la cité :

- L'incontournable palais du sultan (le Kraton), qui est le lieu d'habitation de la famille royale et des serviteurs de la cour ;

Bienvenue chez le sultan 

- Le contournable château d'eau de Tamansari, qui est un ancien jardin royal. Pour cette visite, nous sommes accompagnés par Christophe, marseillais très sympa rencontré la veille dans notre auberge de jeunesse.

On se fait même escorter jusqu'à l'entrée par un prof d'anglais  
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Comme vous vous le dites sûrement, cela fait bien beaucoup de choses pour une seule et même ville. Et bien vous savez quoi, ce n'est pas fini car les alentours valent eux aussi particulièrement le détour.

Direction donc le temple de Borobodur, situé à environ 1h de route de scooter du centre de Jogja. Il paraît que le meilleur moment pour y aller est le lever du soleil ... on met donc le réveil à 3h30 pour un départ à 4h et une arrivée vers 5h. Ça pique ! Aux abords du site, on se fait immédiatement alpaguer et même suivre par des faux guides, qui nous indiquent un faux prix et une fausse entrée. On n'est pas dupes (merci à notre longue expérience de la roublardise asiatique) et on finit par rejoindre par nos propres moyens l'entrée spéciale "sunrise", qui se trouve en fait au sein de l'hôtel Manohara. Avec ce jeu du chat et de la souris, le soleil a déjà commencé à se lever quand nous arrivons au sommet. Fort heureusement pour nous, le temps est couvert, on n'a rien loupé. Le temps se dégage peu à peu et notre motivation matinale est récompensée.


Ça se mérite 

Autre petit moment sympathique passé à Pinnus Penger, situé à 45 min environ de Jogja, qui offre un point de vue sur la ville et ses environs. Le site est "instagrammable", avec des constructions qui jalonnent le site et qui permettent d'immortaliser l'instant. On retrouve un mélange de locaux et de touristes, qui, chose rarissime, ont payé le même prix. On se prend au jeu et le résultat est plutôt pas mal.


On prend la pose 
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Et voilà, 3 jours à Yogyagarta qui sont passés à une vitesse folle. On a beaucoup aimé cette cité qui possède d'immenses richesses : culinaires, culturelles, artistiques et architecturales. A recommander sans aucune hésitation lors d'un voyage en Indonésie.

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Nous voici sur la deuxième île de notre séjour en Indonésie : bye bye Java, welcome to Flores !

Florès n'est pas bien grande, elle s'étend sur 360 kms de longueur. Sa route principale, la Trans-Flores, est très sinueuse, ce qui rend les déplacements à travers l'île particulièrement longs. C'est une île beaucoup moins développée que Java ou Bali, où le tourisme de masse n'est pas encore arrivé.

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Nous atterrissons à Labuan Bajo, ville située à l'ouest de l'île. Notre destination est le mont Kelimutu, qui se trouve à l'est, à une bonne douzaine d'heures de route de Labuan Bajo. Un long trajet sur la Trans-Flores nous attend donc, pas de tout repos comme vous allez le voir.

Nous faisons appel à un chauffeur privé car le timing ne nous permet pas de faire autrement. Nous disposons en effet de seulement 3 jours pour faire l'aller-retour.

Prêts pour le périple 

Nous sommes conduits par Ryan, enfin ça c'est son surnom, son vrai nom c'est Mario ... c'est génial en Asie, tu n'aimes pas ton prénom, tu en choisis un autre.

L'équipe de choc pour 3 jours : Ryan, Kelly, Brenda et Dylan

On en profite pour apprendre avec lui quelques mots d'indonésien. On sait maintenant compter de 1 à 10, dire notre âge, notre prénom, qu'on est français, merci, de rien, bon dimanche, c'est quand même pas mal ;-)

Par contre, Ryan n'est pas très à l'aise avec l'anglais, ce qui rend la communication un peu compliquée une fois les banalités passées. Dommage, car on aurait bien aimé en savoir un peu plus sur sa belle île.

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Premier jour, départ 8h du matin, arrivée 17h à Bajawa, notre ville-étape pour la nuit. Les paysages qui défilent sous nos yeux sont tous plus beaux les uns que les autres : rizières en terrasse, en forme d'araignée, volcans, etc.

Whaou 

A notre arrivée à Bajawa, changement de climat, il fait froid ! Bah oui c'est la montagne, 1500 m d'altitude quand même.

Coucher de soleil à Bajawa

Le lendemain, on décolle vers 7h du matin en direction de notre nouvelle destination du jour, Moni, qui se trouve au pied du Kelimutu. Plusieurs visites jalonnent le parcours.

D'abord Bena, un village traditionnel proche de Bajawa. Il est composé de 2 rangées de maisons aux toits de chaume qui partagent 2 tribus.

Devinez quels étaient nos tickets ?

Bon ok, il sort de l'ordinaire et offre une vue imprenable sur les volcans, mais le tourisme est passé par là et le côté traditionnel est un peu surfait. Laurent passe un bon moment à jouer avec un gamin au ballon. Le foot, le langage universel chez les garçons.

L'écharpe violette, ce n'est pas pour le style c'est pour reconnaître les touristes 

Deuxième arrêt aux sources d'eau chaude proches de Bena. Il s'agit de 2 bassins naturels dont la température oscille entre 40 et 45 degrés. Alors que nous sommes bien tranquillement installés, une famille vient prendre la pose avec nous. C'est fou de voir comme ils sont heureux d'être pris en photo avec des occidentaux.

Photo de famille 

Dernier arrêt, surement le plus impressionnant, le déjeuner sur la bluestone beach. Il s'agit d'une plage de sable noir, parsemée de galets de couleur bleu clair.

Un nouveau paysage saisissant

Aucun de nous 3 n'avait vu ça jusqu'à maintenant. On immortalise l'instant avec une construction by Lolo, comme on en a l'habitude maintenant ;-)

#flores2019

Après une bonne journée de route, on arrive à Moni, dans notre guesthouse plan B. Le plan A, victime d'un loupé de booking.com, était en surréservation. Pas grave, on ne s'éternisera pas longtemps de toute façon puisque le réveil est réglé sur 3h30 ...

3e jour, 4h du matin, c'est le jour J pour le Kelimutu. 150 000 roupies indonésiennes par personne, 30 min de voiture puis 30 min de marche dans l'obscurité et nous voilà au sommet. On est tout contents car on est les premiers arrivés. Enfin presque les premiers, car une dame âgée a élu domicile là-haut et fait son petit business en vendant des cafés. Ils sont plus que les bienvenus vu l'heure, et le froid. On doit être à 5-10 degrés, pas plus.

Moi aussi je vais aller vendre des cafés en haut du Kelimutu 

Vers 5h30, le jour se lève tout doucement et le brouillard se dissipe, laissant apparaître le paysage pour lequel nous avons fait plus de 12h de route : un volcan entouré de 3 lacs de couleurs différentes nichés dans des cratères.

Il a de la chance ce Lolo quand même 

Il faut savoir que le Kelimutu est considéré comme un volcan sacré par les indonésiens. Les âmes des morts y monteraient puis reposeraient dans l'un des 3 lacs en fonction de ses actions sur Terre (bonnes, mauvaises, ou les 2).

Lors de notre passage, les 3 lacs étaient de couleur bleu, avec des nuances allant du turquoise ou bleu très foncé, mais ces lacs ont la particularité de changer de couleur. L'un d'entre eux peut même devenir rouge.

En vrai, c'est encore 10 fois plus beau 

A 6h30, il est temps de redescendre car une longue journée de trajet nous attend. Même avec nos têtes de fatigués, notre popularité ne décroît pas : des indonésiens nous arrêtent sur le chemin pour une petite séance photo en famille.

Photo de famille, épisode 2 

Ne le cachons pas, le trajet retour à Labuan Bajo est un peu interminable pour tout le monde, chauffeur compris. En même temps, 16h sur la route, ça userait le plus robuste des hommes. Heureusement que le volcan Kelimutu valait la peine de cette épopée.

Flagrant délit de sieste les yeux ouverts : flippant 😨
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Et si c'était à refaire ?

Il nous aurait fallu plus de temps pour ne pas faire le retour Kelimutu-Labuan Bajo d'une seule traite : on recommande 5 jours de trip pour faire l'aller-retour et profiter tranquillement des villages situés sur le trajet.

Ou alors il nous aurait fallu plus d'argent, pour prendre un avion de Labuan Bajo à Maumere, une ville située bien plus près du Kelimutu.

N'empêche, on a des souvenirs et des images pleins la tête, et c'est bien ça le plus important.

Tout ça pour ça 😉
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S'il y a bien un moment qui était attendu en Indonésie, c'était Komodo. Céline avait coché la case "île de Komodo" dès la préparation du voyage, en raison notamment de ses fameux dragons.

Mais rejoindre Komodo n'est pas aisé, il faut obligatoirement transiter par une autre île. Pour nous, ce sera depuis Flores, puisque notre expédition au Kelimutu nous y a déjà emmenés.

Nous en profitons pour découvrir la petite ville portuaire de Labuan Bajo, située à l'ouest de Flores, qui fait la liaison jusqu'à Komodo. Il s'agit d'une paisible station balnéaire, disposant néanmoins d'une artère principale animée où l'on trouve nombre de restaurants, clubs de plongée, et agences proposant des excursions.

Nous logeons dans un hôtel légèrement excentré, avec piscine et service gratuit de navette jusqu'au centre-ville. Le top du top, on est conquis par cette petite bulle de bien-être, le World B&B.

Le paradis pour 10 euros/personne/nuit  
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Les affaires à peine déposées, on part à la conquête d'une excursion d'une journée, qui nous permettra de rencontrer les fameux dragons de Komodo.

On teste différentes agences pour comparer les prix et on n'est pas déçus du voyage. Dans chaque agence, entre 2 et 4 indonésiens avec un prénom américanisé (encore cette histoire de surnoms) dont il est difficile de définir l'âge (entre 12 et 18 ans selon nous, mais sûrement beaucoup plus car les asiatiques ne font jamais leur âge).

Niveau parcours, pas de grande différence entre agences.

Par contre, niveau prix, c'est du grand n'importe quoi. Il faut compter le tarif pour le bateau et le repas (qui revient à l'agence), auquel s'ajoutent les droits d'entrée sur les îles de Padar et de Komodo, perçus par les rangers et non par l'agence. Autant d'agences visitées que de prix annoncés pour les droits d'entrées sur les îles (soufflés parfois par le collègue un peu plus loin). Bizarre non ? Ça ne sentirait pas la proposition à la tête du client ?

Et encore, on passera sur les gars qui nous filment pendant qu'on discute avec le "gérant".

Au vu de l'amateurisme des "agences", on décide de s'en remettre à l'hôtel, qui propose également des excursions sur Komodo. Plus clair, plus concis et une meilleure visibilité sur le prix. Un peu plus cher certes, mais au moins on n'est pas face à des rigolos.

Avec le sketch de "viens sur mon bateau, non n'aie pas peur" (Doc Gynéco, si tu nous lis), il est déjà l'heure de dîner. Direction le marché aux poissons qui se situe au bout de la rue principale de Labuan Bajo.

Pour manger, il faut d'abord acheter des tickets gouvernementaux qui nous serviront de moyen de paiement. Nous pouvons ensuite choisir notre poisson directement sur les étals. Le choix est vaste : barracudas, poulpes, poissons rouges, verts, multicolores, etc.

Faites votre choix 

Deux moyens de cuisson sont possibles, barbecue ou wok. Nous choisissons la première option, surement la plus efficace pour tuer les bactéries ... le poisson n'est pas conservé au frais et est vidé à même le sol, on n'est pas parano, mais quand même. Les agents de la DGCCRF pourraient bien s'évanouir en voyant cela. Un bon sujet pour 90' Enquêtes ?

Si tu es agent de la DGCCRF, il est interdit de s'évanouir devant son écran 

Nous traiter de médisants serait sûrement le terme approprié car nous nous sommes régalés.

La régalade !!! 

Mais Labuan Bajo n'aura pas été que synonyme de nourriture locale. Le restaurant italien Mediterraneo aura en effet la chance de nous y avoir vu 2 jours de suite.

Pâtes, pizzas, la vie quoi 🙂
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Le jour J de l'excursion, lever matinal à 5h. Nous embarquons avec notre "saquette" (petit-déjeuner et déjeuner, sont vraiment bizarres ces sudistes à appeler ça comme ça) fournie par l'agence, accompagnés d'une quinzaine d'autres personnes qui ne sont pas passées par le même prestataire. Résultat, on a tous des repas différents, et chacun lorgne sur ce que son voisin est en train de manger.

Les 2 premières heures de bateau nous permettent d'admirer le soleil qui se lève petit à petit.

En place pour passer la journée 

Les paysages que nous découvrons sont bien différents de ceux que l'on a pu voir en Thaïlande et aux Philippines : nous faisons face à une nature toujours aussi verdoyante, mais volcanique.

Eau turquoise et volcan, le combo parfait 

La première escale est l'île de Padar. Nous marchons environ 20 minutes pour atteindre le sommet de l'île. Le seul mot qui nous vient à l'esprit c'est "Waouh", et la première pensée "J'espère que les chinois ne vont pas acheter cette île".

Une montée qui en valait la peine

Généralement, les agences te montrent des photos des sites que tu vas visiter et une fois arrivé, tu te rends compte que Photoshop est passé par là. Pour le coup, là, c'est le contraire, la réalité est encore plus belle que la fiction.

Du coup, on se sent obligés de faire les intéressants 

Le deuxième arrêt est la Pink Beach. Comme son nom l'indique, un banc de sable rose recouvre cette plage.

En fait c'est un mélange blanc + rouge 

Sortez vos téléphones, c'est le moment de matraquer. Pour notre (malhonnête) défense, nous voyageons avec la cousine de Laurent, qui a 22 ans et qui a besoin de nourrir ses followers !

La cousine prend la pose ... mais pas que 

A quelques mètres de la plage, c'est aussi un super spot pour le snorkeling. La faune marine est vraiment riche, avec des coraux magnifiques et des poissons multicolores.

Initiation snorkeling pour Camille 

Troisième escale, c'est LE moment fort de la journée, la découverte de l'île de Komodo. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les dragons vivent sur 5 îles indonésiennes, pas seulement sur Komodo. Ce sont des gros lézards croisés avec des crocodiles pouvant faire jusqu'à 3 mètres.

On y est !

Nous sommes entourés de rangers qui sont là pour assurer notre sécurité. En te disant cela, tu penses à un mec type soldat habillé en treillis. Et ben là, c'est un mec en polo bedonnant. Ah ouiiiii, c'est vraiment lui qui est censé nous protéger en cas d'attaque ?

Lorsqu'on aperçoit le premier dragon, le moment est saisissant. On aperçoit ensuite un deuxième dragon non loin de là. Les 2 mastodontes sont posés tranquilles pépère la mouette. L'un d'entre eux est même en train de bailler.

Coucou, ça va ? 

Les rangers qui nous accompagnent nous proposent alors de prendre la pose juste derrière eux ... le doute nous envahit ... Quand tu sais qu'ils peuvent manger un être humain, tu te dis soit ce sont des gros fainéants en pleine sieste, soit ils sont drogués et postés là pour faire plaisir aux touristes. Nous allons garder notre positivisme en nous disant que c'est une chance d'avoir pu les rencontrer une fois dans notre vie.

Nouvel ami surnommé Banane

La dernière escale devait être le Manta point, où, vous vous en doutez, il est possible d'apercevoir des raies manta. Finalement, ce sera un nouveau spot de snorkeling dans une autre Pink Beach car les courants sont trop forts en direction du Manta point. Vrai ou pas, le deal s'avère plutôt positif car les fonds marins sont somptueux. Il faut nous croire sur parole, on n'avait pas la Go Pro avec nous.

Alors que nous reprenons la navigation direction Labuan Bajo, notre propulseur rompt. Heureusement, un autre bateau de touristes nous suit de près et nous avons droit à une ultime activité : se faire tracter. Encore cette débrouille à l'asiatique qui te permet d'éviter d'appeler les secours.

Vous la voyez la corde entre les deux bateaux ? 

Cette mésaventure nous permet néanmoins de savourer en direct live un magnifique coucher de soleil.

#sansfiltre 
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Au final, nous avons passé 6 jours sur Flores et Komodo riches d'enseignements et de découvertes. On aurait bien aimé y passer 2 fois plus de temps ... Mais bon, Bali nous attend.

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Dernière île de notre périple indonésien, Bali.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Bali n'est pas une ville mais bien une île. On pourrait sans problème la surnommer "le repère des français". En effet, quand tu échanges avec des locaux, des personnes rencontrées pendant le voyage ou avec notre entourage proche, tu te rends compte que "le français" est omniprésent à Bali. Il y a pourtant 17 000 îles, ils sont forts ces français à se retrouver toujours au même endroit.

Avec beaucoup d'originalité, nous nous retrouvons donc dans cette bourgade indonésienne. Il doit sûrement y avoir plein de choses à faire et à voir, on ne serait pas aussi nombreux à y aller sinon.

Ça va, pas trop la grosse tête ?

Minute culture : Bali est une province dirigée par un gouverneur. Elle compte 8 villes, que l'on peut comparer à nos préfectures françaises. Les villages autour de ces 8 villes appartiennent aux "préfectures". Contrairement au reste de l'Indonésie qui est très majoritairement musulmane, les habitants de Bali sont à 95% hindouistes.

Notre temps est compté, alors nous décidons de nous concentrer sur 2 spots balinais. L'expérience des autres pays nous pousse à limiter les endroits où nous déposons nos valises.

Ce sera donc Ubud et ... (soyez patients !!!). Exit Kuta, Seminyiak pour les fêtes ininterrompues ("we are too old for this stuff !", surtout Céline et ses 32 ans et demi). Exit à contrecœur Nusa Penida par peur de bâcler les étapes. Une cagnotte Leetchi est d'ailleurs ouverte pour qu'on puisse y retourner --> lien ci-dessous.

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Ubud est situé grosso modo au centre de l'île de Bali. Encore considéré comme un village, il est fort probable qu'il devienne un jour la 9e ville de la province de Bali.

Grâce aux précieux conseils du brigadier Stéphane (qui se reconnaîtra), nous trouvons refuge à deux pas du cœur du centre, chez Pastika, au Wina BnB pour 3 jours.

Petit déj de compet chez Pastika

Nous commençons par flâner, le meilleur moyen pour s'imprégner des lieux. Se mêlent artères ultra-touristiques où le shopping est roi, nombreux temples (hindouistes a priori) et environnement très verdoyant.

Rentrer dans un temple à Ubud, ça se mérite 
Des donations pour protéger des lieux ou objets. En l'occurrence le chauffeur du scooter. 

On apprécie encore davantage la balade en s'auto-récompensant de notre marche par un massage balinais d'une heure, pour la modique somme de 75 000 roupies par personne (4.7€). Le massage est réalisé par la mère et ses 2 filles, dans une salle située à l'étage. Au rez-de-chaussée, elles tiennent aussi un restaurant. Ce n'est certes pas très académique, mais le talent est bien présent.

4.7€ de pur plaisir 

Le deuxième jour est consacré à une activité mêlant sport et culture. Laurent avait booké en amont une sortie vélo sur les hauteurs d'Ubud.

A vos marques, prêts, partez !

Au programme de la journée : visite d'une plantation de café et de thé avec dégustation, petit-déjeuner avec vue sur le volcan Batur puis plus de 2h de descente en vélo au sein de diverses plantations.

On redécouvre la fameuse civette qui fait caca du café  

La descente est ponctuée de paysages magnifiques et de plusieurs arrêts particulièrement photogéniques, que les balinais ont équipé d'installations permettant d'immortaliser le moment.

Heureusement, vous n'avez pas le son de la 3e photo 

Le tour à vélo se termine par un repas copieux et délicieux.

Camille a tout goûté ! 

Nos amis français travaillant dans le tourisme pourraient s'inspirer de l'Indonésie au vu de la qualité de la prestation et de la parfaite coordination au cours de l'excursion.

Après cette dure journée de vélo, quoi de mieux qu'une nouvelle auto-récompense (comprenez un nouveau massage balinais ...), cette fois dans un centre un peu plus professionnel (on nous a lavé et gommé les pieds avant de commencer). Petit plaisir pour un 0.6€ de plus que la veille (soit 5.3€ au total).

0.60€ de plus et tes pieds sont gommés au gros sel

Le soir, nous faisons un plongeon dans la culture balinaise. Notre guesthouse nous avait parlé de danses traditionnelles tous les dimanches et nous décidons de tenter l'expérience, c'est juste de l'autre côté de la rue. Apparemment toutes les guesthouses du coin ont recommandé le même spectacle car nous ne sommes que des occidentaux.

Il ne s'agit en fait pas seulement de danse, mais de kecak. Nous nous retrouvons en arc de cercle autour d'un totem en feu. Juste devant nous, un chœur de percussions vocales composé d'une cinquantaine d'hommes torses nus (Gamelan Suara).

Le spectacle narre une histoire hindouiste et mêle danses, célébrations et théâtre. Des personnages masqués représentant Rama, Sita ou King Dasarata alternent avec des danseuses aux gestes gracieux.

 Immersion dans la culture balinaise

La soirée se termine par le Sanghyang qui est une transe destinée à protéger le peuple des épidémies et des forces du mal : des écorces de noix de coco sont disséminées sur le sol puis brûlées. Un des membres du chœur répète de nombreux mouvements tout en marchant pieds nus sur la cendre brûlante. On a mal pour lui.

Le clou du spectacle 
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Ubud est aussi réputée pour ses alentours. Nous faisons confiance au chauffeur qui nous a emmenés depuis l'aéroport jusqu'à notre guesthouse pour nous les faire découvrir.

De toute façon, on n'a pas trop le choix car les Uber, Grab, ou homologues asiatiques, ne sont pas autorisés dans le centre d'Ubud.

On protège le business local

Nous commençons par un (in)contournable, les rizières en terrasse de Tegalalang. Le coin est beau mais dénaturé car devenu ultra-touristique. Et puis après Batad aux Philippines, on vous avoue que la comparaison est difficile.

Mais où est Camille ? 

Au fur et à mesure de la balade, on découvre en fait que les environs d'Ubud foisonnent de rizières, plus belles les unes que les autres. Camille voulait voir des rizières, elle en prend plein la vue !

Déjeuner reposant 

Nous poursuivons par les visites de deux sites spirituels : Gunung Kawi et Tirta Empul.

Le premier est un temple hindou où une dizaine de sanctuaires sont gravés dans la roche. Le tout est entouré de rizières, c'est assez impressionnant à voir.

Finis les pantalons éléphant, place au sarong

Le deuxième est un temple où se trouvent des sources sacrées. Il est possible d'y effectuer un rituel de purification. Locaux et touristes s'y adonnent, mais pas nous, car on manque de temps (comme toujours nous direz-vous).

Douches communes 

Nous terminons la journée par un moment animalier. Sur les bons conseils de notre chauffeur, nous nous dirigeons vers un sanctuaire de singes situés à 50 minutes d'Ubud. Il en existe un autre au centre-ville d'Ubud mais le nombre de visiteurs toujours croissant les rend agressifs.

On essaye de se fondre dans la masse

Pour le coup, nous nous retrouvons seuls dans cette forêt de 14 hectares avec plus de 500 singes.

Tellement chou le bébé singe 

Nous sommes escortés par un guide (un vrai, pas un mec en polo bedonnant) afin de pouvoir en profiter un maximum. Avec une friandise dans les mains, on se fait de super nouveaux potes, du moins le temps qu'ils finissent la gourmandise. C'est un moment particulier mais agréable. Camille est la plus à l'aise, comme une macaque dans une forêt (on ne peut pas dire comme un poisson dans l'eau car il n'y avait pas de poisson ... ni d'eau).

Malins ces petits singes

On rentre de cette escapade réjouis au vu de la diversité des lieux visités.

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Après 3 jours bien remplis, il est malheureusement déjà temps de quitter Ubud. Avant d'y aller, on avait entendu beaucoup d'avis partagés sur cet endroit : pour certains il s'agit d'une ville où le tourisme de masse a déjà pris le dessus, pour d'autres c'est un petit paradis sur terre.

On ferait plutôt partie de la deuxième catégorie. Certes, l'hyper centre est bondé de touristes, mais il est très facilement possible de s'évader grâce à ses alentours luxuriants. Sans oublier qu'en cas de stress, un massage relaxant à 5 euros n'est jamais bien loin.

C'est déjà fini 😢
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Après quelques jours dans les terres de Bali, il était temps de regagner la côte pour terminer cette étape indonésienne. Il y a deux raisons à cela, la première étant de peaufiner le bronzage de Camille (à l'heure où ces mots sont écrits, sa peau est prête pour la canicule française), la deuxième de faire le plein de vitamine D puisque Céline et Laurent se dirigent tout droit vers l'hiver néo-zélandais. Autant vous dire que nos bronzages risquent de rapidement redevenir de la même couleur que nos fesses.

Nous faisons le choix de partir à l'est de l'île, à Amed. Ce village s'étend sur plusieurs kilomètres le long de la côte et est réputé pour sa richesse marine. Du pur plaisir pour les amateurs de snorkeling et de plongée (que nous sommes).

Balade à scooter le long de la côte 

Il faut d'abord dire un mot sur l'hôtel dans lequel nous passons 3 nuits. Choisi par Camille pour finir son voyage en beauté, il possède un accès direct à la plage et une superbe piscine avec vue sur la mer. Le kif total.

Elu meilleur spot pour boire un café en 2019

Bonus de l'hôtel, des masseuses proposent leurs services au pied de la piscine. On craque encore une fois, pour 7 euros chacun.

Massage au coucher de soleil 

Seules ombres au tableau, un des membres du personnel qui se lève du pied gauche tous les jours et qui nous fait subir sa mauvaise humeur (heureusement qu'il ne prend pas le RER tous les jours celui-là ...) et le caca de gecko retrouvé sur le lit le soir en rentrant. Des détails pour nous qui sommes adeptes du positivisme 🙂

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Afin de profiter de la faune marine particulièrement florissante d'Amed, Laurent décide de réserver une expédition plongée sous-marine. Il choisit un club tenu par des français pour des français, qui propose en plus aux filles d'accompagner gratuitement Laurent et de faire du snorkeling.

Nous voilà donc partis pour passer la journée en compagnie de Richard, moniteur originaire de Lyon mais qui a tout plaqué 4 ans plus tôt pour vivre de plongée et d'eau (pas si) fraîche.

L'équipe de choc

Trois plongées pour Laurent et presque autant de sorties snorkeling pour les filles. Au programme, l'épave USS Liberty, bateau torpillé par les japonais, qui est le site de plongée le plus célèbre de Bali. Impressionnant ! Une autre épave, l'épave japonaise, est tout aussi impressionnante (pour les filles du moins, qui elles, n'ont pas vu le Liberty). Elle repose à 100 m du rivage et est visible avec les seuls masques et tubas. Il faut juste forcer un peu sur les bras car le courant et les vagues sont fortes.

La deuxième plongée permet d'admirer un mur vertical de coraux. Laurent a même la chance de nager pendant quelques minutes avec un banc de poissons.

La dernière plongée est une belle initiative des locaux. De nombreuses pyramides en béton ont été installées à plus d'une dizaine de mètres de profondeur et à quelques mètres du rivage dans le but de créer de nouveaux coraux. Pari réussi puisque la vie marine est redevenue riche.

Les plaisirs de la plongée  

Une bonne journée passée dans la joie, la bonne humeur et la rigolade.

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Une fois que nous avons profité de la richesse marine et de la qualité de l'offre hôtelière d'Amed, il faut se rendre dans ses environs pour la partie culture. Pour cela, nous faisons appel à notre chauffeur préféré, que nous ne vous avons pas encore présenté d'ailleurs : Tude, 46 ans, 3 enfants, parle anglais, poli, attentionné : toutes les qualités requises pour être un bon chauffeur.

Le rêve de Laurent enfin réalisé : manger avec un local

Il est aussi fan de babi guling (plat à base de porc) et de salak (fruit dont la peau ressemble à celle d'un serpent), 2 spécialités indonésiennes que nous découvrons grâce à lui.

Ne serait-ce pas le croisement entre un avocat et un serpent ? 

Direction le palais Taman Tirta Gangga, un jardin avec plusieurs bassins, dans lesquels sont installés des plots permettant de "marcher sur l'eau". Tout le monde veut sa petite photo alors ça crée quelques embouteillages sur les plots. Certains font carrément des shooting photos et c'est légèrement énervant.

A la queue-leu-leu 

À coups de ruse, on parvient quand même à prendre quelques photos à la volée.

Un petit air de tour de Pise 

Une fois passée l'épreuve des poteaux, on peut enfin profiter de ce lieu qui n'en reste pas moins magnifique.

De loin, l'endroit paraît paisible

Les alentours d'Amed sont aussi réputés pour ses nombreuses cascades. On en choisit une, Tukad Cepung, qui nous semble la plus jolie depuis Google. Arrivés sur place, on déchante un peu car là aussi, il faut faire la queue pour prendre sa photo.

Dommage que les photos ne rendent pas hommage à la beauté des lieux 

Enfin, on termine la découverte des alentours d'Amed par le temple Pura Lempuyang, convaincus par les photos Instagram que nous a montrés Camille : deux parties du temple séparées par une allée d'eau, et en son centre, le sommet du volcan Agung. Prometteur.

Le cadre pour de belles photos  

En arrivant sur le site, on est encore une fois déçus. On s'attendait certes à voir du monde et faire la queue pour immortaliser le moment, mais surement pas à s'apercevoir que les magnifiques photos Instagram sont en fait le résultat d'un subterfuge. Un magicien ne dévoile jamais ses tours, mais là, il faut rétablir la vérité. Les photos sont en fait prises par une personne dédiée qui utilise un miroir positionné en haut du capteur photo, créant ainsi l'effet "allée d'eau" entre les 2 parties du temple. La vue sur le volcan Agung est néanmoins belle et bien présente, ce qui rend le lieu particulier, avouons-le quand même.

Les photos "Instagram" et le subterfuge 

Au vu de notre expérience (début de la haute saison), on recommande d'aller faire un tour du côté d'Amed pendant 3 ou 4 jours lors de tout voyage à Bali. Cela laisse le temps de chiller, de profiter des richesses marines et qui sait, d'aller randonner du côté du volcan Agung, chose que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire. Nous n'aurions de toute façon pas pu atteindre son sommet car l'accès au volcan est limité depuis l'éruption du 26 mai 2019.

Le lien de l'éruption :

https://www.lci.fr/international/video-indonesie-les-images-spectaculaires-de-l-eruption-du-mont-agung-volcan-a-bali-2122199.html

Dernière chose, on laisse ici le contact Whatsapp de notre chauffeur 5*, ça peut toujours servir : Tude +628113887089

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Et voilà, c'est terminé pour l'Indonésie. Camille rentre en France avec des souvenirs plein la tête (et avec un bagage qui affiche +4.5 kg par rapport à l'arrivée).

Céline et Laurent rangent quant à eux leurs maillots de bain bien au fond du sac en leur disant "à dans un mois !".