Le Cambodge, qui commémore les 40 ans de la fin du génocide khmer rouge, est un pays en pleine transformtion. Les progrès économiques fulgurants relèguent au second plan les crimes de l'ancien régime.
Du 10 au 19 mai 2019
10 jours
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Arrivés au Cambodge après quelques péripéties aériennes, nous commençons par la fierté du pays, les temples d'Angkor, ces petites merveilles architecturales construites entre le 9e et le 15e siècle et inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1992.

Pendant près de sept siècles, les rois se sont succédés à la tête de l’empire khmer, régnant depuis Angkor. Or, à Angkor chaque règne est un recommencement. Chaque nouveau roi s’employait ainsi à construire un ou plusieurs temples, repoussant toujours plus loin les limites de la ville. Palais royal et habitations en bois venaient alors former une petite ville autour de ces temples. A son apogée, la cité comptait près d'un million d'habitants, quand Londres n'en avait que 50 000.

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Il est très difficile de se loger aux environs d'Angkor. Tout se passe au sud des temples, à Siem Reap. C'est une ville dynamique et animée depuis peu (années 90), qui vit principalement grâce au tourisme (2 millions de visiteurs par an).

Pour cette étape, nous nous sommes séparés de notre acolyte Geoffrey car nous avons pris des options différentes en ce qui concerne les modes de visite et de logement.

De notre côté, nous avons fait le choix d'aller dormir dans une famille vivant à 10 kms de Siem Reap. Un lieu un peu reculé où on mange des bons plats fait maison, des mangues cueillies dans le jardin et où on peut emprunter des vélos pour se balader aux alentours.

Le père de famille, Kim Heak, est multifonction : location de chambres, conducteur de remork-moto et directeur d'école. Hé oui, dans son jardin, il a créé une salle de classe pour recevoir une quarantaine d'enfants et dispenser 3h par jour de cours gratuits d'anglais. Mécaniquement, ses prix (logement + trajet en remork-moto) sont plus chers que ceux pratiqués en ville car une partie de l'argent est destinée à l'école. On se dit, naïvement peut-être, que nous avons fait la "B-A" du séjour.

Un gérant de guest house couteau suisse : de directeur d'école à chauffeur 
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Nos affaires à peine deposées chez Kim Heak, nous allons chercher notre sésame pour la visite des temples, un pass 3 jours à 62 dollars par personne (au Cambodge, dollars et riels cohabitent). On ne peut nier que les cambodgiens ont le sens du business, surtout quand tu sais que le prix a augmenté de 55% en 2 ans.

On enchaîne avec un petit tour du centre-ville de Siem Reap. Au vu du peu de temps dont on dispose et de la météo qui est en train de tourner à l'orage, on se concentre sur la rue la plus animée de la ville, Pub Street, et le marché adjacent où l'on peaufine nos talents de négociateurs. Pas trop difficile en même temps puisque le cambodgien te propose très rapidement un rabais spécial pour toi, parce que tu es unique, parce que tu es beau et que tu sens bon le sable chaud. Céline se prend au jeu et négocie ferme pour s'acheter ses petites affaires (5 euros pour 3 tshirts manches courtes ; c'est bien beau les débardeurs mais c'est pas réglementaire pour visiter les temples).

Le houblon traverse les frontières 

L'arrêt à Pub Street marque également la reprise du tournoi international de Yam's, avec plusieurs victoires de Céline, parfois à l'arrachée ...

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Le lendemain, nous rentrons dans le vif du sujet. Avec un temps limité (2 jours), nous choisissons d'aller à l'essentiel et de prendre les deux circuits classiquement proposés par les tuk tuk et assimilés, qui permettent de découvrir les principaux temples. Quelques ajustements sont néanmoins possibles avec Kim Heak (au vu de ses prix, j'ai envie de dire, encore heureux).

Carte éditée par le syndicat des tuk-tuk

Avec un peu plus de temps, il nous aurait été possible de visiter d'autres temples plus excentrés (Banteay Samre, Banteay Srey...).

Dès le premier temple du "grand" circuit, Preah Khan, nous comprenons ce qui fait d'Angkor la 8e merveille du monde. Outre l'architecture monumentale et la finesse des bas-reliefs, une atmosphère un peu mystique s'en dégage, amplifiée par le ciel gris et brumeux, témoin du début de la saison des pluies.

Allez arrête, je sais que tu es impressionné derrière ton ecran. On te voit

Nous poursuivons ensuite avec Preah Neak Poan, Ta Som, East Mebon et Pré Rup. 5h de visite au total.

Céline, une bénévole sportive pour la rénovation 
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Le deuxième jour, nous demandons à Kim Heak de nous emmener au lac Sra Srang pour le lever du soleil (5h45).

Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu. De une, le temps est couvert et il faut davantage imaginer le lever du soleil que le contempler. De deux, lors de notre trajet en remork-moto, un scooter tente de nous arracher le sac contenant toute notre vie (passeports, argent, téléphone et on en passe). Heureusement, les réflexes de l'ancien numéro 10 Missene font la différence et nous permettent de ne pas rentrer précipitamment à Paris. On peut vous dire qu'après cela, on est bien bien bien réveillés et alertes.

Tout cela amène à Angkor Wat, THE temple, aux alentours de 7h. Contrairement à nous, la majorité des touristes est encore endormie à cette heure-ci, ce qui nous permet de découvrir Angkor Wat en toute quiétude (= sans être embêtés par les touristes chinois qui prennent des selfies toutes les 3 secondes).

"Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt" 

2h de visite plus tard, on se dit qu'on a vraiment bien fait de se lever tôt car à 9h, les touristes affluent en masse. Les petits singes trop mignons créent en plus un bouchon photographique.

On a tous quelque chose en nous de chinois  

Puis, s'ensuit Angkor Thom et Ta Prohm. Gros coup de cœur pour le Bayon, temple d'Angkor Thom, avec ses 270 visages gravés dans la pierre et ses 54 tours. L'ego surdimensionné de certains êtres humains reste à la mode au fil des siècles. Ta Prohm n'est pas mal du tout non plus avec ses arbres immenses qui se mêlent aux ruines.

Angkor Thom et le Bayon 

Les 8h passées dans Angkor Wat, Angkor Thom et Ta Prohm, et la grosse frayeur matinale ont raison de notre motivation. On décide donc de faire l'impasse sur 3 autres temples mineurs et de rentrer se reposer.

Ta Prohm rendu célèbre par Tomb Raider 

Fin de journée, il est temps de dire aurevoir à Kim Heak et de retrouver Geoffrey pour un nouvel épisode de "je kiffe le bus de nuit".

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Pour la partie "et si c'était à refaire" :

- On ne choisirait pas de loger à 10 kms de Siem Reap pour une étape aussi courte. Un lieu comme chez Kim Heak s'apprécie en restant plus longtemps, notamment en partageant un moment avec les enfants de son école.

- Nous nous sommes sentis tributaires de notre hôte en ce qui concerne le tuk-tuk. Les prix pratiqués étaient bien plus élevés qu'au centre-ville (22 euros le premier jour, 25 le deuxième contre une quinzaine en ville) mais étant loin de Siem, nous n'avions finalement pas trop d'autre option. On espère sincèrement que le delta sera pour les enfants.

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Dernière étape avant le départ de Geoffrey :(

Quoi de mieux pour terminer en beauté qu'une petite virée en bord de mer.

Quand tu lis le Lonely Planet, l'endroit à ne pas manquer est Sihanoukville. Mais ce que le Lonely ne dit pas, c'est que ça fait un petit moment que les auteurs ne se sont pas déplacés. Entre les éloges du guide et la réalité, il y a un monde.

Pour bien comprendre l'évolution de la ville, nous vous laissons un article très intéressant (merci Geoff pour ta veille documentaire sur le sujet).

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Pour accéder à Sihanoukville, nouvelle escapade de 10h en bus de nuit (celle où on a le plus dormi depuis le début du séjour). Nous arrivons dans un univers assez lunaire entre routes défoncées, casinos et nouveaux buildings en construction qui comportent des inscriptions en chinois. C'est l'anarchie la plus totale.

Nous rejoignons la soi-disante PRESERVEE et plus belle plage de Sihanoukville, Otres Beach. On a envie de dire à l'auteur du Lonely "t'as fumé ou quoi ???"

Welcome to Otres Beach 

Heureusement, notre hôtel nous offre une bulle verdoyante avec piscine, petit déjeuner de qualité et en bonus, aucune coupure de courant. Ça n'était pas gagné mais on a réussi à ressentir un vrai sentiment de bien-être malgré l'environnement chaotique alentour.

Notre bulle d'oxygène 

La promenade le long de la plage est édifiante et confirme la détérioration de cet ancien spot de qualité : détritus en tous genre et constructions desordonnées de resorts dénaturent le paysage.

Et encore sur les photos, y'a pas les odeurs de poubelle  

Nous décidons alors de prendre le large et de profiter d'une escapade en bateau autour de 3 îles proches de Sihanoukville. Au programme : snorkeling, détente et déjeuner sur le bateau. Première expérience de snorkeling concluante pour Laurent qui y a pris goût et qui a déjà hâte de découvrir de nouveaux spots aux Philippines.

Surtout ne pas regarder vers l'arrière du bateau ... Y'a Sihanoukville 

L'escapade aurait pu être parfaite si nous n'avions pas été victimes de ce qu'on appellerait en France une pratique commerciale trompeuse : je te vends un circuit de 3 îles mais au final je ne t'emmène que sur 2, sans te fournir d'explication.

Chacun sa photo "seul au monde et je fais croire que je saute super haut" 

Le dernier soir avec Geoffrey est réservée à la meilleure des activités : refaire le monde autour de quelques bières avec en bruit de fond le roulement des vagues.

Instagram moment 

Il est alors temps de se dire aurevoir après 3 belles semaines à 3. Merci Geoff de nous avoir supporté et d'avoir partagé un moment aussi mémorable de notre vie.

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Vous vous en doutez surement à la lecture de cet article, mais on ne recommande absolument pas de passer par Sihanoukville lors d'un séjour au Cambodge.

Ce serait néanmoins intéressant de voir a quoi ressemblera la ville dans quelques années, lorsque toutes les constructions seront terminées. Selon quelqu'un que nous avons quitté il y a peu, peut être bien à Macao.

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Lorsque notre compagnon de route le Lonely nous dit que le meilleur poivre du monde est cultivé à Kampot, ville située à 2h de bus de Chinanoukville, les épicuriens que nous sommes ne peuvent faire autrement que d'aller y faire un tour.

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Pour cette étape, on choisit une guesthouse atypique, the Samon Village, qui propose de dormir dans des cabanes en bambou sur pilotis. L'endroit est paisible et convivial avec notamment un espace bar, resto ou chilling tout en bois, installé le long de la rivière. Du coup, il ne faut pas oublier de s'enduire consciencieusement d'anti-moustique au risque de ressembler à une belle pizza pepperoni.

Un nouvel essai concluant de dodo 

Nous retrouvons notre moyen de transport préféré du moment, pour la liberté qu'il nous offre : le scooter.

Puisque Kampot est réputé pour produire le meilleur poivre du monde, on décide de commencer par la visite d'une plantation détenue par un couple franco-belge, qui met à l'honneur des poivres bio certifiés par Ecocert (des poivres au pluriel car 3 poivres différents sont produits sur place : le rouge, le noir et le blanc).

Le poivrier est en fait une liane grimpante

La visite nous permet de comprendre les différentes étapes de production, de tester des produits de qualité mais surtout de déguster des ribs marinés pendant des heures dans un mélange poivré. Je crois que les papilles de Céline s'en souviendront jusqu'en septembre.

Plantation de poivre 

Minute culture : Savez-vous que le poivre noir est en fait issu d'une graine verte ? Non ? Voici pourquoi : Lors de la récolte, les grains verts sont trempés dans de l'eau chaude, ce qui tue la chlorophylle. 3 jours de soleil plus tard et le grain prend sa couleur noire finale.

L'orgasme culinaire est situé juste derrière l'objectif

La journée se termine par une balade au centre-ville de Kampot (à vrai dire il n'y a pas grand-chose à voir, ou plus exactement il n'y a plus rien à voir, comme nous l'explique un compatriote français qui vit au Cambodge depuis 5 ans et qui voit la ville se transformer progressivement) puis par un repas au bord de la rivière de notre guesthouse, après vaporisation minutieuse d'anti-moustiques bien sur.

Le lendemain, on decide de se lever tôt pour se balader au parc national de Bokor, situé au nord de Kampot. Le tracé est sinueux, verdoyant et rafraîchissant mais une ambiance assez particulière s'en dégage. D'une part à cause de la météo, très changeante comme à la montagne : partis avec le ciel bleu, nous nous retrouvons à plusieurs reprises dans un épais nuage de brume qui se transforme en un rien de temps en une énorme averse de pluie.

Un mélange culturel et visuel pour une matinée réussie 

D'autre part, à cause du projet en cours destiné à construire de nombreux établissements et hôtels au sein du parc national pour accueillir des nouveaux touristes chinois. On ne peut savoir à quoi ressemblera le site dans quelques années, mais de grandes mutations sont à prévoir.

Parc national du touriste chinois

Sur le chemin du retour, on crève (pourtant promis on a perdu du poids depuis notre départ ...). Heureusement, la guesthouse n'est pas très loin, et on parvient à y retourner, de façon peu académique on vous l'accorde.

Changement de monture puis direction Kep, autre ville balnéaire reconnue pour son marché aux crabes. Comme son nom l'indique, il est possible d'acheter du crabe tout juste pêché, ainsi que d'autres poissons ou crustacés, et de les faire cuisiner sous nos yeux ébahis. Petit coup de cœur pour le poulpe agrémenté d'une sauce au poivre de Kampot.

Les papilles de Laurent s'en souviendront aussi jusqu'en septembre  

On continue en direction de la plage de Kep puis de son parc national. Ce dernier est beaucoup plus sauvage et moins aménagé que celui de Bokor.

Parc national de motocross 

Ayant encore en tête la crevaison du matin et voyant la brume qui commence à monter, on décide de faire demi-tour.

Mais comme la région regorge de plaisirs, la balade n'est pas terminée et nous nous dirigeons vers les marais salants pour y admirer le coucher du soleil. C'est juste hallucinant comme l'espace d'un instant on a l'impression de s'être téléportés à Guérande !

#sansfiltre 

Le soir, retour à la guesthouse et on se dit que cette étape est vraiment une belle surprise. Après la désillusion de Sihanoukville on avait un peu peur que le Lonely se soit encore une fois trompé, mais non !

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On recommande donc fortement cette étape. Nous y avons passé 2 jours mais à refaire on y resterait facilement un ou 2 jours de plus.

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A peine arrivés dans la capitale cambodgienne après 4h de minivan plutôt remuantes et - 2 kgs de vêtements au compteur (merci la guesthouse qui a oublié un des 2 sachets de linge propre de Céline), on est déjà confrontés à ce que l'on appelle désormais une "entourloupe asiatique" : le minivan nous arrête à l'entrée de la ville et le chauffeur nous indique avec aplomb que nous sommes au terminus et que nous devons prendre un tuk-tuk pour rejoindre le centre-ville et notre hôtel.

On sait très bien que ce n'est pas vrai (son collègue nous ayant dit juste avant que nous n'étions pas encore au terminus !) mais dans ce genre de cas, la marge de négociation est faible. On réussit néanmoins à faire 50-50 avec le chauffeur du minivan pour payer la course du tuk-tuk, on dira qu'on s'en sort plutôt bien.

Le plus drôle dans l'histoire c'est que le tuk-tuk réalise ensuite que notre hôtel est plus loin que ce que le chauffeur du minivan lui a dit et termine la course en nous criant que c'est un "bad guy" (=mauvais garçon) et un "liar" (=menteur). C'est pas nous qui l'avons dit.

On est dans la capitale donc tuk tuk de compétition : prise USB, porte gourde, application Passap... 
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Nous disposons de peu de temps pour découvrir Phnom Penh, mais ce n'est pas un problème car nous n'avons qu'un seul incontournable sur notre liste : le musée S-21, qui traite du génocide cambodgien, commis entre 1975 et 1979 par les Khmers rouges.

La torture et la paranoïa caractérisent les agents du S-21

S-21 était à l'origine un lycée, transformé en centre d'interrogatoire et de torture par les Khmers rouges. Il n'est que le sommet de l'iceberg d'une horreur sans nom. Pas très gai allez-vous dire.

Effectivement la visite du musée fait froid dans le dos puisqu'y sont racontées les atrocités subies par un quart de la population (2 millions de personnes tuées en 4 ans dans tout le pays, 17 000 à S-21), mais cette sombre période est fondamentale pour comprendre le pays tel qu'il est aujourd'hui.

S-21 était un lieu de torture. On tuait à 15 kms de là. À l'arrivée des Vietnamiens, 14 corps sans vie ont été retrouvés.

Nous sommes restés près de 4h dans ce musée et en sommes bien entendu ressortis bouleversés, tout particulièrement lorsque nous avons croisé 2 survivants présents sur le site pour dédicacer des livres.

Cela dit, la grande majorité des cambodgiens qui ont vécu cette période ne s'exprime pas sur ce sujet, comme s'il valait mieux oublier pour avancer. Il faudra surement attendre la prochaine génération de cambodgiens pour que la population regarde l'histoire de son pays avec une douleur moins vive.

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A côté de ça, on vous rassure on a quand même fait des trucs plus cool comme par exemple assister à l'arrivée d'une course de tuk-tuk décorés à l'occasion de la gay pride cambodgienne, boire un verre au 22e étage d'un sky bar ou manger un burger aux formes explicites dans un resto tenu par un franco-cambodgien.

On se croirait plus à Paris qu'à Phnom Penh 

4 mois plus tôt, celui-ci travaillait encore à Sihanoukville mais il s'est installé à Phnom Penh dans la perspective de l'arrivée des chinois. Nous comprenons alors que le monsieur du Lonely n'avait pas fumé en écrivant son article sur Sihanoukville, car les grandes manœuvres entre la Chine et le Cambodge ne datent que d'un an. Les casinos étant interdits en Chine, pourquoi ne pas aller en construire 80 chez les cousins cambodgiens (plus qu'à Las Vegas !). Il nous explique que la zone Kampot / Kep fait aussi partie des accords entre les deux pays et on comprend alors tout de suite mieux ce qui nous a étonné les jours derniers.

Petit conseil : Dépêchez-vous d'aller à Kep et Kampot avant qu'il ne soit trop tard.

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Nous avons fait le choix de ne pas visiter les temples de Phnom Penh (l'overdose était proche) ni le palais royal ou le musée national, pourtant décrits comme des points forts de la capitale. Nous avons cependant eu la chance de les admirer du dernier étage de notre auberge de jeunesse, qui était vraiment très bien située dans la ville. Si la promiscuité avec d'autres routards ne vous fait pas peur, on recommande le RS III location hostel.

Un rooftop de compét au RS III Hostel 

Après un petit déj pris du haut de notre rooftop, il est déjà temps de s'envoler vers d'autres horizons.

Merci l'aéroport de Phnom Penh de nous donner la possibilité d'être ridicule