Day two is the discovery of the ghetto of Cracow, we did the Jewish district in the morning. Followed by the guided visit of Schindler museum. Oskar Schindler was a businessman who helped a thousand Jewish workers in his factory during World War Two. It was really interesting but sad at the same time because we saw how Jewish people used to live before, how they were treated, separated from the rest of the city.
Le mercredi 30 janvier 2019, après un réveil aux alentours de 7h30, nous sommes descendus au réfectoire afin de prendre notre petit déjeuner. Nous fûmes fort surpris lorsque nous vîmes sur le buffet plus de salé que de sucré. Cependant, le choix fut riche: céréales, lait, café, pains, confiture, miel, café, gâteaux, fromages, saucisses, jambon, bacon...
Ensuite, nous avons pris le bus pour nous rendre au centre de Cracovie afin de visiter l'ancien quartier juif, Kazimierz. Notre guide nous a expliqué que la population juive, avant la Seconde Guerre mondiale, comptait 65 000 habitants sur 250 000, ils représentaient donc 26% de la population de Cracovie. Aujourd'hui, la vieille ville compte 150 juifs pour 800 000 habitants, seulement 0,02% de la population. Et même si la population n'avait pas augmenté, ils correspondraient qu'à 0,6% des habitants. Le quartier juif de Cracovie est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. La guide nous a montré 7 synagogues dont 3 en particulier. En effet, dès le début de la visite, nous nous sommes arrêtés devant la Vieille synagogue du XVème siècle, la plus ancienne de Cracovie. La synagogue était d'abord réservée aux hommes, puis au XVIème siècle, une salle est construite pour les femmes. Puis au même siècle, elle est entièrement détruite par un incendie. Elle fut reconstruite, puis pillée par les nazis en 40. Après des années de reconstruction, elle sert aujourd'hui de musée.
Par la suite, nous nous sommes dirigés vers un restaurant Ariel qui propose des spécialités polonaises. La devanture du restaurant comporte un chandelier comportant neuf branches( la Hanouka ). Le chandelier ( la Menorah ) est symbole dans la religion juive. Cependant, la Menorah n'a que sept branches.
Puis, nous nous sommes dirigés vers une plaque commémorative, qui rend hommage aux 65 000 juifs tués par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
"Lieu de méditation, à propos des 65 000 juifs polonais juifs de Cracovie et ses environs tués par les nazis durant la Seconde guerre mondiale"
Puis, nous nous sommes orientés vers la synagogue Remuh. Son nom vient d'un philosophe de Cracovie, aussi fondateur de cette synagogue. Nous sommes entrés à l'intérieur, les hommes doivent porter la kippa. Cette synagogue a été brûlée par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Avant la reconstruction, seul les hommes disposaient d'une salle pour prier. A ce jour, elle est l'une des seules synagogues encore utilisée. A l'entrée de la synagogue, on peut apercevoir un tableau avec des noms, chaque nom est accolé d'une petite ampoule. Les noms représentent les noms des juifs décédés et l'ampoule associée s'allume le jour de la date de décès des noms assignés.
La cour qui permet d'entrer dans la synagogue et dans le cimetière est ornée de plaques commémoratives, écrites en hébreu.
Cimetière juif Remuh et Tombe d'un médecin juif Par la suite, nous avons découvert le cimetière juif Remuh. Après la Seconde guerre mondiale, il est réorganisé pour devenir un lieu de commémoration. Sur les tombes, on trouve des cailloux montrant qu'ils ne sont pas oubliés. (En France, on dépose des fleurs, des bougies). On trouve aussi des prières écrites sur des petits bouts de papiers et déposées sur les stèles des rabbins. Certaines tombes sont ornées de couronnes, qui traduisent l'importance de cette personne dans la société. D'autres, sont ornées en fonction du métier de la personne défunte. En effet, sur une stèle est gravé un serpent, symbole de la médecine, sur une autre un ciseau sûrement pour un tailleur.
Puis, nous sommes allés voir la synagogue Isaak, toujours utilisée pour les cultes. La légende est la suivante: un jeune juif pauvre fit un rêve durant lequel un homme lui disait qu'il y avait un trésor à Prague. Il alla à Prague mais il rencontra un homme qui avait fait le même rêve, sauf, que dans son rêve le trésor était à Cracovie. Donc Isaak retourna dans son jardin pour chercher le trésor et il le trouva. Avec cet argent, il construisit cette synagogue. La morale de cette légende est la suivante: Ne cherches pas le bonheur ailleurs, le bonheur est déjà à ta portée
Puis nous avons continué la visite de la ville, avec la High Synagogue. Aujourd'hui elle abrite des expositions ainsi qu'une librairie.
Par la suite, nous nous sommes dirigés vers un centre commercial afin de manger notre panier repas composé de deux sandwichs, un jus d’orange, de l’eau, une banane et une gaufrette au chocolat. Puis certains en ont profité pour acheter leur premier souvenir.
Nous sommes repartis pour nous rendre dans la principale rue du quartier où fut tourné une partie du film "La liste de Schindler" du grand réalisateur Steven Spielberg. Cette rue est utilisée lors de la liquidation du ghetto. Sur un des murs, sont affichées des photos du film dont celle d'une petite fille marchant à côté de juifs et de SS. Cette petite fille porte un manteau rouge, ce qui contraste avec le film, en noir et blanc. Elle permet de déclencher la prise de conscience d'Oskar Schindler. En effet, il la voit pour la première fois lors de la liquidation du ghetto et ensuite il revoit le corps de la petite fille, brûlé par des nazis. En réalité cette petite fille, Roma Ligocka, était connue dans le ghetto de Varsovie pour son manteau rouge. Cependant, contrairement au film, elle a survécu et a publié ses mémoires en 2002 s'intitulant La petite fille au manteau rouge. Cette petite fille est la cousine d'un cinéaste franco-polonais très connu s'appelant Roman Polanski.
Par la suite, nous nous sommes rendus sur la place des Héros du Ghetto, cette place était le cœur du ghetto juif. Des milliers de juifs partirent à destination de divers camps. Aujourd'hui, la place est décorée par un monument commémoratif composé de 65 chaises vides (65 000 juifs vivaient à Cracovie), symbolisant les biens abandonnés par les déportés, ainsi que le deuil et l'absence. La plupart des chaises sont tournés en direction de la pharmacie ("apteka") de Taddeus Pankiewicz. Il fut le seul non-juif à vivre et à travailler dans le ghetto. Il convint les Allemands que sa pharmacie peut permettre d'éviter la propagation des maladies. Il aida de nombreux juifs en leur proposant, souvent gratuitement, des médicaments, de la nourriture et en particulier des papiers et des cachettes. Il sauva des centaines de juifs. Après sa mort, il est honoré par le gouvernement d’Israël. Aujourd'hui, sa pharmacie est un musée retraçant la vie dans le ghetto.
Enfin, nous sommes arrivés devant un fragment du mur du ghetto, ce mur traduisait la séparation des juifs et des non-juifs. En effet, les nazis avaient construit ce ghetto afin de les mettre à l'écart de la société. Agnieszka nous a en fait expliqué, que les nazis avaient construit une ville exprès pour les juifs pour qu'ils soient à l'écart, ils étaient prisonniers d'un mur qui les empêchait de voir de l'autre côté, ils étaient complètement exclus de la société. Quand le mur fut détruit après la fin de la Seconde guerre mondiale, ce ghetto est devenu une partie de la ville de Cracovie.
Après, nous nous sommes mis en route pour nous rendre au Musée de l'usine d'Oskar Schindler.
Voici l'histoire de cette usine: un riche industriel achète une usine à Cracovie durant la Seconde Guerre mondiale. Il embauche de la main d'oeuvre juive pour son faible coût. Cependant, il découvre les terribles conditions de vie des Juifs dans le ghetto ainsi que dans le camp de Plaszow. Il décide alors d'essayer de les sauver en les protégeant le plus possible. Il réussit à en sauver environ 1200.
Dès notre arrivée, nous avons pu voir sur les vitres extérieures les portraits des Juifs sauvés par Oskar Schindler.
La visite commence par une pièce avec des photos accrochées aux murs puis, dans une autre pièce où au centre, loge un immense stéréoscope dans lequel on peut observer des images en relief.
Dans cette même pièce, on peut voir une vue aérienne de Cracovie ainsi que la ville avant la Seconde Guerre mondiale. En changeant de pièce, on tombe sur une bâche décorée d'une campagne avec au sommet une date celle du 6 août 1939. Cette bâche témoigne d'un été où personne n'imaginait ce qu'il allait se passer. Puis, on arrive dans une salle d'attente d'une gare, des malles sur les bancs et des journaux éparpillés. Il s'agit de la dernière salle illustrant l'avant guerre. On pénètre alors dans un couloir sombre, froid, lugubre avec des bruits de bombardements.
Dans un trou, il y a des accessoires anciens comme des casques, des armes, des masques à gaz, l'émotion commence alors à monter. Les écrans montrent l'invasion de la ville. On se trouve face à une chenillette TKS, un char équipé d'une mitraillette utilisée pour annoncer le début de la guerre.
Dans le couloir suivant, des drapeaux nazis ont été étendus et les murs sont tapissés d'affiches, le mot principalement revenant est "Obwieszczenie" qui signifie des interdictions. Le sol est fait de pavés rappelant le centre ville de Cracovie.
En changeant de salle, on voit une reconstitution d'un tramway, interdit aux juifs.
Le parterre change alors pour un sol décoré de croix gammée. Les nazis interrompent des cours dans les universités et arrêtent de nombreux professeurs. On voit que les nazis font des travaux pour rendre la ville "plus allemande". Dans le musée est mise en place une allée avec des cellules de prison. Elle représente la prison de Montelupich où de nombreux résistants furent torturés. Cette partie de l'usine est remplie de douleurs, de tristesse et d'angoisse... Par exemple, un étui de cigarettes a été fabriqué avec de la peau humaine. Puis, nous pouvons lire cette phrase d'Hans Frank: "Si je devais mettre une affiche à chaque fois que j’assassine sept polonais, il n'y aurait pas assez de forêt dans le pays pour fournir le papier". Puis, on se retrouve dans le tramway. On voit des vidéos défilant sur les écrans, traduisant le quotidien des Juifs. Ensuite, on accède à un couloir bordé des murs du ghetto, ce couloir traduit l'enfermement des Juifs. Sur les murs on peut apercevoir des habitants... Puis, le musée se concentre sur le personnage d'Oskar Schindler.
On y visite son bureau, au centre de cette pièce, des vitres renferment des plats anciennement fabriqués par l'entreprise, ainsi que la liste des noms des personnes qu'il a sauvé. On peut alors écouter des témoignages de certains Juifs sauvés par Oskar Schindler. Ce qui nous attend après est dramatique, entre l'arrivée dans une salle qui reconstitue une étape terrible de cette guerre: l'abandon des jeux d'enfants et la reconstitution du camp de Plaszow, constitué d'un sol en caillou où l'on découvre des barbelés. En bas des escaliers, on aperçoit une vitrine conservant les objets de valeurs qui appartenaient aux Juifs. On se dirige dans une pièce où nous pouvons entendre des bombes qui éclatent, puis nous visitons un abri minuscule où dormaient de nombreux juifs.
Le musée se termine sur un portrait de Staline. Puis sur une pièce où les murs et les rouleaux sont gravés de témoignages.
Des témoignages très poignant raconte ceci: "Il m'a embauché dans son usine tout en sachant que je ne servirai à rien" ou encore "Elle nous a donné deux actes de naissance de ses frères envoyés au travail forcé dans le Reich. Avec ces papiers, nous avons pu nous procurer des kennkarte." ou encore "My elder sister volunteered for transport because she wanted to take care of me"...
Par la suite, nous avons repris le bus pour nous rendre à l’hôtel. A 18h, nous avons eu "un temps de sensibilisation" à la visite du jour suivant. Professeur d'histoire-géographie, Mr Martignoles nous a définit les principaux termes comme la Shoah et ses synonymes: l'holocauste, la Solution finale. Nous sommes revenus sur le contexte ainsi que sur le comportement adapté à la visite. Nous nous sommes dirigés vers le réfectoire pour manger. Après le repas, une bonne douche et quelques rigolades pour se changer les idées, nous nous sommes couchés avec beaucoup d’appréhension concernant la visite du jour 3.