Sous le soleil de Lanzarote

Séjour d'une semaine à deux pour découvrir cette île atypique.
Octobre 2022
7 jours
1
J0

Contexte

Après un été sympa mais peu dépaysant, nous avions envie de découvrir des contrées vraiment différentes de notre environnement habituel, les critères étant : mer, soleil, randonnées, désert, cailloux, volcans... et un peu de culture si possible, le tout sur une semaine.

Lanzarote coche toutes ces cases et nous faisait de l’œil depuis quelque temps : c'est l'occasion, allons-y !

Préparatifs et aspects pratiques

Nous traînons un peu pour prendre les billets d'avion que je vois augmenter semaine après semaine. Aïe... Finalement nous partirons de Marseille au lieu de Lyon ou Genève, sur des vols directs avec Volotea. Heureusement, la location de voiture est peu chère : ce sera une Fiat 500 électrique. Et nous réservons 7 nuits dans un hôtel rural au milieu de l'île (avec borne de recharge pour la voiture).

vues de l'hôtel 

Côté visites, nous prévoyons de visiter l'essentiel des sites de l'île, donc nous achetons un pass CACT (pour les Centres d'Art, de Culture et de Tourisme). Mais nous nous y prenons trop tard pour réserver la randonnée guidée dans le Parc National de la Timanfaya, donc nous réservons une randonnée guidée dans le Parc Naturel des Volcans avec Rachel, de l'agence Walking Lanzarote.

Les maillots de bain et chaussures de rando sont dans la valise : c'est parti !

J1

Après 3h30 de vol, nous atterrissons vers 9h à Arrecife. Nous récupérons la voiture et rejoignons notre hôtel en une petite demi-heure de route à travers les vignes.

Après notre installation et un peu de repos, vers 11h30, nous voilà prêts pour nos premières balades. il fait très chaud et, contrairement à ce que nous avions lu partout, il n’y a pas de vent !

Notre première visite sera pour la Casa Museo del Campesino avec son Monument à la fertilité, à deux pas de l’hôtel. Le lieu nous plaît et avant une petite visite, nous nous attablons au resto de la Casa pour déguster nos premiers poulpes grillés accompagnés de papas (pommes de terre ridées de Lanzarote) et de mojo. Nous goûtons un bon petit blanc local.

Une fois la visite finie, nous avons envie de voir la mer. Nous allons à Costa Teguise où se trouve une petite plage de sable et rochers noirs, au fond d’une petite baie, donc à l’abri des courants. L’eau est à au moins 23-24° : la baignade est top !

La "ville" est une station balnéaire "classique" avec bars, restos et boutiques à touristes (de masse), mais il y a pire : les immeubles d'appartements de location ne sont pas hauts et ont des jardins de cactus où se promènent quelques drôles d'oiseaux.

Nous rentrons à l’hôtel pas trop tard pour dîner… et dormir afin de finir de récupérer.

J2

Le dimanche, à Lanzarote, c'est jour de marché. Celui-ci se tient à Teguise, ancienne capitale de l'île et est l'un des plus grand et réputé des Canaries. Évidemment, il y a énormément de monde. On se gare dans un champ avant l'entrée du village où l'on se rend à pied.

Difficile de bien visiter la ville avec tout ce monde, donc nous ne nous éternisons pas. Notre prochaine visite est pour le Jardin de Cactus, oeuvre de César Manrique, installée dans une une ancienne carrière d’extraction de cendres volcaniques.

Au milieu d'un nombre incroyable de variétés de cactus, s'intègrent quelques éléments architecturaux et artistiques typiques de Manrique.

Nous déambulerons un long et bon moment dans ce jardin superbe !

A proximité, j'avais repéré une petite rando, notre première ascension de volcan : la Montaña de Tinaguache. Nous nous garons au bord de la route et il nous faudra une petite heure pour grimper, faire le tour du cratère et profiter des belles vues d'en haut.

Après cette pause rando, retour chez César, pour visiter la Fondation Manrique. L'exposition est présentée dans la maison que l'artiste se construisit à son retour de New-York. La maison s'insère dans une coulée de lave de l'éruption du XVIIIème siècle, certaines pièces étant installées dans des bulles volcaniques.

Pour finir la journée, nous cherchons une plage sympa. Nous arrivons ainsi à Puerto del Carmen. C'est une station balnéaire comme nous ne les aimons pas, mais nous y trouvons une plage pas trop grande entre deux avancées de rochers, idéale à marée basse en cette fin de journée.

J3

Cette journée sera consacrée au secteur sud-est de l’île où deux beaux itinéraires de rando permettent de découvrir un massif montagneux volcanique, assez sauvage et peu fréquenté, plongeant vers la mer : Monumento Natural Los Ajaches. Pour l’atteindre il faut prendre la vallée de la Geria, que nous visiterons mieux plus tard, mais nous ne pouvons pas résister à quelques arrêts pour photographier ces vignobles si particuliers.

oui oui, ce sont des vignes 

Nous achetons un pique-nique à Playa Blanca, grosse station balnéaire, avant de rejoindre le départ de l'itinéraire qui se situe au point de péage de la piste vers la plage de Papagayo... Et là, on se rend compte qu’une bonne partie de la rando n’arpente pas vraiment le massif... et qu’on va se retrouver sur des pistes empruntées par des voitures et des plages très fréquentées. Demi tour toute ! Nous retournons jusqu’à Femès, nous nous garons sur la place du village et cette fois, c’est parti !

On commence par une toute petite grimpette jusqu’à un col où se trouve une chèvrerie et d’où on a une très chouette vue sur un vallon qui descend vers la mer. Ah, cette fois, ça nous plaît !

Il faut commencer à descendre dans le vallon, mais garder un peu de hauteur. On arrive sur une sorte de croupe érodée et caillouteuse où l’on marche face à la mer, avec vue panoramique. Superbe.

Au bout, le chemin descend vers un vallon et une petite plage, Playa La Casa déserte, mais où l’on trouve une petite surprise.

un petit jardin de cactus

Nous y restons un bon moment avant de remonter de l’autre côté. Il faut marcher un peu en hauteur avant de redescendre à nouveau vers une plage déserte… à laquelle en succède une autre que l’on atteint après un passage dans les rochers en bord de mer. Là, nous pique-niquons et faisons le plein de fraîcheur avec une baignade avant d’attaquer la remontée sous le cagnard !

Celle-ci est un peu pénible au début, sur un large chemin : il fait très chaud ! Puis le chemin passe sur un flanc nord offrant de belles vues sur le vallon et c’est bien agréable !

Nous arrivons à un col, avec à notre gauche, le sommet Hacha Grande, point culminant du massif visé le matin. On se le grimpe ? On y va !

360° depuis le sommet d'Hacha Grande 

De la haut, on voit Playa Blanca, la pointe sud de l’île et au loin, l’île voisine de Fuerteventura. Et aussi la côte est de l’île et les montagnes au nord.

Nous redescendons et finissons la boucle par un beau chemin en balcon, nous rappelant que ce massif est bien volcanique avec ses roches colorées.

retour au point de départ

De retour à Femés, une pause au bistrot avec vue sur la mer est la bienvenue avant un retour à l’hôtel pour une soirée tranquille.

Bilan rando :

6 à 7 heures de marche pauses et baignade comprises, pour 17 km et 1000 m de dénivelé. Nous avons rencontré un petit groupe de 4 Allemands au début de la rando, qui n’a pas pris le même chemin que nous, et ensuite absolument personne ! … jusqu’à la terrasse du café !

descriptif détaillé ici : https://www.visorando.com/randonnee-barrancos-et-plages-sauvages-autour-de-f/

J4

L'idée est de visiter plusieurs sites aménagés par César Manrique, en un circuit entrecoupé par quelques balades ou baignades.

Nous partons donc vers le nord-est de l'île et après avoir vu les queues immenses devant le premier site que nous voulions visiter, nous changeons nos plans et allons directement tout au nord, au Mirador del Rio. On reconnaît tout de suite l'architecture Manrique et on a une super vue de la terrasse, en particulier sur l'île de la Graciosa.

Nous reprenons la route sur la côte nord-ouest et décidons de nous arrêter à plusieurs belvédères ! De celui-ci, un chemin descend jusqu’à la plage et aux salines : le sentiero de los Gracioseros. La vue d'en haut est chouette mais on se dit que descendre en bas n'apportera pas grand chose.

À Máguez, une petite route sinueuse grimpe sur une espèce de plateau sillonné par des pistes et on a encore une belle vue. Le long de la route, on observe des cultures et un ancien cratère avec 2 palmiers qui trônent à côté. Ce coin est très verdoyant !

Nous redescendons à travers une zone assez agricole, puis de plus en plus aride au milieu d’une ancienne coulée de lave.

Et nous arrivons à Cueva de los Verdes où la queue s’est considérablement raccourcie. La visite guidée commence enfin. Ce tunnel de lave est aménagé et mis en lumière, mais très impressionnant, avec de sacrées hauteurs sous plafond et quelques surprises… La visite est assez longue : c’est chouette !

Une fois ressortis, nous enchaînons avec Jameos del Agua : c’est le milieu d’après-midi, mais les cars remballent déjà leurs groupes. Tant mieux !

Jameos del Agua est le prolongement du tunnel précédent en direction de la mer, mais ici, le plafond s'est partiellement effondré. L'ensemble a été aménagé par Manrique. On descend d’abord auprès d’un bassin d'eau de mer qui abrite des petits crabes blancs et aveugles.

Puis dans une deuxième partie, on retrouve une piscine, un jardin, des cactus, des palmiers et de magnifiques hibiscus.

Tout au bout, une cavité abrite grande salle de spectacle dont l’acoustique est parait-il exceptionnelle : on veut bien le croire !

La visite finie, il n’est que 17 h ! Nous prenons la route côtière jusqu’au village le plus au nord de Lanzarote. En chemin, nous nous arrêtons à la plage pour notre baignade quotidienne : celle-ci est un mélange de sable blanc et de roches volcaniques noires. Et pour s’abriter du vent, de petits enclos de pierres volcaniques, comme pour abriter les ceps de vignes.

Après un petit tour dans le village d’Orzola nous repartons par l’intérieur des terres. Après Haria, la route grimpe dans un vallon verdoyant et une fois sur les hauteurs, nous rejoignons le Mirador de la Ermita de las Nieves, qui combine un beau spot pour le coucher du soleil et une petite chapelle blanche. Hélas, des militaires sont en manœuvre devant la chapelle et des nuages nous cacheront le soleil au dessus de la mer. La vue est quand même superbe sur Famara et au loin, le Parc des Volcans… que nous arpenterons longuement les jours suivants.

Orzola
plage de Famara

On redescend sur Teguise pour le resto du soir avant de rentrer à l’hôtel tout proche.

J5

Comme tous les matins, nous prenons un solide petit déjeuner… avec toujours cette vue sur les vignes et un volcan dont nous ne nous lassons pas.

Nous prenons la route plein nord sur quelques kilomètres pour acheter un pique-nique à Tinajo et revenons nous garer sur le parking du chemin d’accès à la Caldera Blanca.

Ce cratère date de l’éruption du XVIIIème siècle. Il mesure plus d’1 km de diamètre, ce qui en fait le plus grand de l’île. Haut de 460 m, il est également l’un des points culminant de la zone, promettant une belle vue panoramique.

Beaucoup de voitures sont garées au parking, mais la zone est immense, donc nous parcourons le long chemin d’accès, bordé de panneaux explicatifs, quasiment seuls. Nous cheminons au cœur d’une coulée de lave noire. C’est déjà superbe.

Arrivés au pied du volcan, mon topo dit de le contourner par le nord pour grimper par l’autre côté (et parcourir le demi-cercle sud en haut), mais impatients, nous décidons de prendre le chemin qui grimpe devant nous. Comme il n’y a toujours pas de vent, nous devrions pouvoir faire le tour complet du cratère tout en haut.Arrivés au bord du cratère, c’est déjà une claque : magnifique !

Nous partons donc vers la droite, très vite il n’y a plus trop de chemin, mais ça passe ; on suit vraiment la crête, ça redescend là où elle est un peu effondrée… avant de remonter bien bien raide vers le point le plus haut. Là nous ne sommes pas seuls, mais la vue est extraordinaire !

vue sur Timanfaya au loin
Caldera Blanca

Après être redescendu, nous faisons un crochet dans le champ de lave : il y a bien un sentier mais on est vraiment immergés dans la lave !

De retour à la voiture, il n’est pas très tard : nous décidons d’aller visiter le Parc de Timanfaya. Nous faisons une halte au centre de visiteurs (où il y a une exposition et des explications plutôt bien faites), avant de repartir vers le parc peu avant sa fermeture. Nous allons faire la pire visite qui soit… dans l’un des lieux les plus magnifiques qui soient…

Il faut donc faire la queue, mettre un masque et monter dans un car. Aux vitres teintées. Le car prend une route qui serpente entre les cônes volcaniques au cœur d’un paysage magnifique, très bien préservé, désertique et rocheux avec ses couleurs ocres, rouges, brunes… Il s’arrête régulièrement pour laisser le temps d’admirer et faire des photos... à travers les vitres...

photo prise par la porte ouverte du car : vraies couleurs !

De retour, nous admirerons encore un peu le paysage depuis le parking.

Comment visiter le Parc de Timanfaya

- comme nous, et comme tout le monde, en y allant vers 15h pour éviter la queue immense en plein cagnard dans sa voiture

- réserver une visite guidée à pied (sans supplément par rapport à la visite "classique"), longtemps à l’avance sur le site officiel des Parcs Nationaux espagnols

- réserver une visite en mini-bus aux vitres non teintées et dont on a le droit de descendre à deux ou trois reprises, mais c’est (beaucoup) plus cher

- faire une visite guidée du Parc Naturel des Volcans, qui jouxte le Parc National et qui permet de s’en approcher : voir demain.


Pour la fin d'après-midi, nous rejoignons Famara et la plage des surfers, sur la côte nord. Bien qu'il n'y ait toujours pas de vent, elle est peu propice à la baignade, mais l'endroit est beau, avec au loin, l'île de la Graciosa.

En fin de journée, nous retournons sur notre plage de Puerto Del Carmen pour notre baignade quotidienne.

Et nous décidons de rester dans le coin pour le resto du soir.

Sur les conseils du guide du R. nous mangerons dans un resto de pêcheurs sur le port de Puerot Del Carmen : ça ne paye pas de mine avec une immense "salle" dans une espèce de véranda, mais les poissons sont super bons.

J6

Ce matin, nous avons rendez-vous avec Raquel pour une randonnée guidée dans le Parc Naturel des Volcans. Après un petit trajet en mini-bus sur une piste, la rando commence sur un chemin au milieu d'un champ de lave.

un figuier

Pendant la marche d’approche elle nous explique certaines caractéristiques de l’île et particulièrement la fameuse éruption du XVIIIème siècle qui en a profondément changé la géographie.

Avant cette date, la zone où nous nous trouvons était cultivée et Lanzarote était le grenier à blé des Canaries !

Le 1er septembre 1730, la terre s’est ouverte et une montagne a émergé à Timanfaya. L’éruption a duré presque 6 ans, jusqu’en avril 1736. 26 villages ont été détruits, submergés par les coulées de lave et enfouis sous les lapilis transportés par les vents. Il n’y eut aucune victime directe… mais beaucoup durent fuir et émigrer, chassés par la famine.

Une fois le calme revenu, les habitants ont dû apprendre à utiliser ces terres volcaniques, fertiles, mais arides. Ils ont remarqué que l’épaisse couche de lapilis retenait l’humidité des Alizées : ils ont donc creusé des cuvettes jusqu’à la sous-couche de terre et y ont planté une culture qui ne nécessite pas beaucoup d’eau : la vigne ! Nous en reparlerons lors de nos visites du dernier jour.

Les lapilis sont aussi utilisés au nord de l’île pour couvrir les cultures de pommes de terre et autres légumineuses. Enfin, au pied des flancs abrités des cônes volcaniques sont cultivés des figuiers, qui poussent en s'étalant au sol.

Bientôt, nous arrivons au pied d’un cône que nous gravissons jusqu’au cratère. De là haut, nous avons une belle vue sur les alentours, et notamment le Parc National de Timanfaya dont nous ne sommes pas très loin.

Nous redescendons et continuons dans le paysage désertique avec les explications de Raquel : certaines rares plantes sont endémiques, mais celle que nous voyons le plus, en buissons épars, a été importée d’une autre île car appréciée des chèvres : pour le bonheur des éleveurs, elle s’est bien adaptée… Malheureusement, elle est invasive. Dans le Parc National, elle est patiemment arrachée, mais pas ici.


La balade est un plaisir pour les yeux et offre l’opportunité de quelques belles images…

Nous arrivons près d’une cheminée. Aux abords, un magnifique petit canal, bien dessiné a été sculpté par la lave sortant de la cheminée et s’étant refroidie rapidement sur les bords tout en coulant au milieu ! On dirait une création humaine… mais non ! Nous regardons tour à tour dans la cheminée et nous sentons la chaleur qui en émane.

Après une pause biscuits-bananes, nous continuons jusqu’à la limite de Parc National, matérialisée par un panneau : interdiction d’aller plus loin ! Seuls les guides officiels du Parc peuvent encadrer des randonnées dans le Parc. Raquel a fait ce boulot par le passé, mais en était frustrée : la balade accompagnée dure 3 heures… mais sur 4 km seulement, dans une toute petite zone. Aujourd’hui, nous aurons parcouru une dizaine de kilomètres, gravi un cratère, et vu une grande diversité de roches et de paysages.

Sur le chemin du retour, différent de celui de l’aller, nous marchons un moment dans un tunnel de lave dont le plafond s’est effondré. Elle explique encore les laves cordées, les bombes volcaniques, les lapilis tout légers emportés par les vents ou attire notre attention sur des roches aux reflets bleutés.

Nous contournons le cratère gravi le matin et revenons vers le point de départ sur un immense plateau d’où l’on devine la mer au loin.

De retour au parking, nous la remercions chaleureusement : cette randonnée était superbe, passionnante, bien construite. Bref, on s’est régalés !

A proximité, nous allons visiter le Volcan El Cuervo : le cratère de celui-ci s’est effondré d’un côté, donc on peut facilement pénétrer à l’intérieur.

Puis nous prenons la route jusqu’à El Golfo : ce village a bien des atouts !

El Golfo

Il est le point de départ de la seule rando non guidée autorisée du Parc National de Timanfaya : Ruta del Litoral… . Nous longeons la côte dans le champ de lave sur 2-3 km environ. Le sentier est tracé mais le terrain n’est pas facile, accidenté et très abrasif !

Nous descendons jusqu’à la Playa del Paso où la baignade est interdite mais où nous faisons une pause sympathique : le cadre est assez fascinant !

Une fois remontés sur le champ de lave, le retour peut se faire par l’intérieur des terres, mais sur un large chemin carrossable (on n’aime pas trop) : nous décidons de revenir par la côte... et ses vues magnifiques !

De retour à El Golfo, nous buvons un coup face à la mer, puis nous montons jusqu’au point de vue sur Lago Verde : il n’est plus très vert à cette heure-ci, à la lumière du soleil couchant, mais c’est beau quand même !

Retour à l’hôtel après cette super journée !

J7

La matinée sera consacrée à la visite de la vallée de la Geria : celle-ci, proche de Timanfaya a été complètement ensevelie sous les lapilis lors de l’éruption du XVIIIème siècle. Revenus sur les lieux, les habitants ont creusé pour retrouver la terre sous les lapilis et y ont planté des vignes… qui ont bien fructifié, donné naissance à un vignoble de Malvasia spécifique à Lanzarote. Les Bodegas se succèdent donc le long de la route qui suit cette vallée de la Geria.


Nous commençons par la visite du "musée du vin" au sein de la Bodega El Grifo, la plus ancienne des Canaries. Bon, c’est intéressant mais payant sans même une dégustation. Heureusement, on peut se balader librement entre les vignes, plantées ici en lignes entre des murets qui protègent du vent.

Nous reprenons la route vers le sud, entre les champs de laves et nous arrivons au milieu d’autres vignobles. La plupart du temps, les pieds de vignes sont plantés isolément, chacun dans un trou cerclé de pierres… Cela créé un paysage complètement atypique. Les plantations s’étirent même sur les flancs bien orientés de certains cônes volcaniques.

Nous nous arrêtons pour visiter la Bodega El Rubicón, plus petite que la précédente, mais très jolie, et offrant de belles vues depuis sa terrasse.

Pour l’après-midi, nous décidons de retourner au sud-ouest de l’île, pour aller voir les marais salants, Salinas de Janubio.

De là, nous décidons de rejoindre Playa Blanca en prenant systématique ment la route la plus proche de la côte. C’est assez surprenant : des routes goudronnées (et souvent éclairées) desservent des terrains viabilisés mais non (encore) construits. Si cela doit être le cas un jour, bonjour le tourisme de masse !

Nous trouvons un accès à la côte où les vagues se fracassent sur les rochers de lave noire. Dans les creux, le sel se dépose !

A Playa Blanca, nous trouvons un point de vue sur le col de Femès et la montagne Hacha Grande que nous avons gravie il y a quelques jours, puis cap sur Puerto del Carmen pour notre dernière baignade du soir.

Nous rangeons et faisons nos bagages pour le lendemain avant d'aller dîner au Téléclub de Mozaga : point de télé mais un sympathique repas de tapas sur une belle terrasse.

J8

Debout à 6h15, nous glissons les clés dans la boîte aux lettres et rejoignons l'aéroport en 20 minutes. Nous rendons la voiture de location, faisons la queue à l'enregistrement et embarquons à l'heure pour notre vol retour. Dernières images lors du survol du sud de l'île...

Bilan

Nous avons passé un très chouette séjour à Lanzarote ! Une semaine, c'était bien, en nous laissant le temps de bien randonner.

Notre hébergement au centre de l'île nous a permis de rayonner facilement tout en étant au calme. Cela dit, les distances sont petites et pour un peu plus d'animation le soir et être en bord de mer, les "stations balnéaires" de Puerto del Carmen ou Costa Teguise restent de taille raisonnable.