La mise en route est un peu longue, mais c’est cela, le rythme du désert…
Nous partons enfin avec nos deux guides et trois dromadaires. Les enfants se font porter mais nous préférons marcher.
Vers midi, nous nous arrêtons près d’une oasis : nos guides cuisinent un repas de brochettes et salades… et nous annoncent une pause de 2 bonnes heures pour la sieste. Hummm… nous n’avons rien pris pour occuper les enfants qui n’ont pas sommeil. Il ne s’agit pas de s’éloigner du "campement" et en plus il fait très chaud… Nous jouerons au "pendu" en dessinant dans le sable !
Nous repartons, mais le vent de sable se lève, comme tous les après-midis en cette saison… Les chèches et lunettes sont indispensables !
En fin de journée, nous voyons nos guides se rapprocher d’une zone avec un peu de végétation (nous saurons le lendemain que c’est le lit d’une rivière à sec), et ramasser du bois mort. Les enfants descendent des dromadaires et font de même.
On installe le bivouac pour la nuit au pied d’un tamaris, les guides préparent le thé et le repas, s’occupent des dromadaires et nous passons une belle soirée ensemble, sous les étoiles.
La nuit tombée, nous nous glissons dans nos sacs de couchage pour une nuit à la belle étoile… Je m’endors et dans mon rêve, il plouvine… mais… ce n’est pas dans mon rêve ! Les enfants dorment toujours… M. se réveille comme moi. Soudain, ouahou, un bel éclair et derrière, badaboum, le tonnerre !
Tout le monde est réveillé. Nos guides veulent qu’on se mette à l’abri sous le tamaris. Nous déclinons ; Clo réagit : "ben quoi, ils savent pas au Maroc qu’on doit pas se mettre sous un arbre quand il y a de l’orage ?"
La pluie peine à nous mouiller, en revanche l’orage continue un moment, puis cesse.