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Automne 2005 

Cette année, les vacances scolaires de printemps vont jusqu’au lundi 8 mai inclus… et quitte à faire louper un jour d'école aux enfants, nos emplois du temps permettent de pousser jusqu'au mercredi… Les enfants grandissent : ils auront 5 ans 1/2 et presque 8 ans. C’est l’occasion rêvée de renouer avec les voyages !

M. était allé au Maroc au début des années 90 et aimerait nous faire découvrir des lieux qu'il a aimés. Ni une ni deux, la destination est toute trouvée !

Avril - mai 2006 

Après quelques mois de préparation (réservation des vols + une voiture + les hébergements à Marrakech + un trek dans le désert), nous voilà donc dans le sud marocain avec nos loulous. 😀

Nous aurons deux jours très très maussades (avec même une très grosse pluie) à Marrakech au début, pas mal de vents de sable dans le désert (on le savait avant de partir, que la période n’était pas idéale mieux vaut février-mars pour les treks dans le désert) et du beau temps sinon, de plus en plus chaud. Température idéale pour visiter.


22
avr

Grande première pour les enfants : prendre l'avion ! Notre vol part en début d'après-midi de Genève et nous dépose en fin de journée à Marrakech.

Nous rejoignons le Riad en taxi. Il se situe juste à l’intérieur des remparts, au nord des souks et de la Médina.

M. propose de trouver à dîner dans le coin, sans aller tout de suite sur la place Jemaa el Fna, afin que le dépaysement ne soit pas trop "brutal" pour les enfants. Nous voilà donc partis dans la rue principale du quartier.

Une collègue ayant vécu à Marrakech m’avait prévenue : quartier populaire et sympa, surnommé "Bab el Casto" par les expats, du fait des nombreuses échoppes de réparation de vélos, appareils électro-ménagers et autres trucs en tous genres ! C’est exactement ça ! Nous avançons donc pour rejoindre un secteur où l’on trouve à manger… Sauf qu’on se perd… Et qu’on se retrouve dans le souk. Secteur du cuir où des enfants à peine plus vieux que les nôtres tiennent les échoppes, secteur boucherie où la barbaque crue pend aux étals : ce n’est clairement pas le coin à touristes. Cela dit, nous ne nous sentons jamais en insécurité ; les enfants serrent bien fort nos mains et sont très très silencieux, mais ouvrent grands leurs yeux. Immersion totale et radicale : dans le genre "dépaysement pas trop brutal", disons que c’est raté !

La nuit tombe, on a faim, on est perdus et le GPS n’a plus de batterie : nous hélons un taxi qui passe, mais en centre-ville, il n’y a que des petits taxis, qui prennent 3 personnes maximum. Nous sommes 4, et même avec 2 enfants pas bien grands, il ne veut rien savoir. 😦

Nous marchons jusqu’à un carrefour où un agent fait la circulation. Nous lui montrons l’adresse et il nous remet dans le droit chemin : ce n’est qu’à 1,5 km ! Au passage, nous trouvons une épicerie où acheter de quoi pique-niquer dans la chambre en rentrant.

Un peu crevés, nous nous couchons pour une bonne nuit.

23
avr

Nous commençons la journée par un délicieux et abondant petit déjeuner servi dans le patio intérieur.

C’est l’occasion de bouleverser complètement le programme : nous avions en effet prévu la visite de parcs et jardins en ce début de séjour, gardant les souks et le cœur de la Médina pour la fin des vacances, quand nous serions plus habitués à l’ambiance du pays. Mais il pleut…

Du coup, nous repartons à pied vers le souk (volontairement cette fois), puis en direction de la Medarsa Ben Youssef que nous visitons sous un rayon de soleil :

En ressortant, c'est le déluge ! Nous poursuivons vers le sud de la Médina en essayant de trouver un peu d'abri dans les souks où nous achetons de quoi grignoter en attendant l'accalmie.

Nous décidons d'aller visiter les Tombeaux Saadiens : magnifiques !

La pluie faiblit : nous revenons vers la place Jemaa el Fna où nous déambulons entre les porteurs d’eau, les charmeurs de serpents, les stands de fruits secs ou de jus d’orange frais. Malgré la pluie, il y a de l'ambiance !


Les enfants sont fatigués et nous avons faim : il est temps de trouver une terrasse abritée pour un repas du soir avec vue sur l’animation de la place…

Nous assistons au spectacle jusqu'à la tombée de la nuit : après nos déambulations du premier soir, plus rien ne nous arrête !

24
avr

Il pleut toujours…

Après un nouveau solide petit déjeuner, nous changeons encore le programme et décidons de consacrer la matinée à la visite des souks : après tout, ils sont couverts… enfin, plus ou moins…

Nous retraversons la Médina du nord au sud jusqu’au Palais de Bahia que nous voulons visiter. Sauf que ce n’est pas possible : le Roi arrive demain et a prévu une réception au palais qui est donc fermé au public pour plusieurs jours. Nous nous demandions pourquoi plein d’ouvriers repeignaient les bords de trottoirs le long de certaines artères : c’est semble-t-il l’usage à chaque visite du Roi...

Bon, il va falloir sortir le plan C ! Mais avant cela, nous trouvons un resto sympa avec vue sur les toits et les nids de cigognes !

Le temps de manger, la pluie cesse enfin ! Nous voilà partis pour visiter le Palais El Badi : celui-ci est gigantesque mais en ruine. Néanmoins, nous apprécions beaucoup cette visite qui change un peu de ce que nous avons pu voir la veille... et continuerons à voir ensuite.

De retour vers la place Jemma El Fna, la pluie revient : vite, un musée ! Ce sera celui du tissage et du tapis... pas tellement pour ce thème, mais parce qu'il est abrité par le très beau Riad Dar Si Saïd, typique de l’art arabo-andalou du XIXème siècle.

Nous bravons à nouveau la pluie pour un autre resto en terrasse (abritée) sur la place Jemaa El Fna, où nous partagerons une délicieuse pastilla au pigeon.

Bilan de ce premier contact avec Marrakech

Il était prévu cool et soft : il aura été dense avec pas mal de lieux visités !

Malgré la pluie, nous avons vraiment apprécié ces deux journées !

Demain, nous partons vers le sud… pour mieux revenir visiter la ville en fin de séjour… espérons-le, sous le soleil !

25
avr

Après le petit déjeuner, nous récupérons la voiture de location. C’est une Golf, déjà bien fatiguée... Nous faisons quelques courses pour les pique-niques à venir et partons en fin de matinée vers le sud. Premier contact avec les paysages, verdoyants dans les vallées.

Nous entamons l’ascension du Tizi n’Tichka. Dans un virage, la voiture dérape un peu. M. veut faire demi-tour et aller la rendre : les amortisseurs sont morts… En prenant la route dans l’autre sens, nous sommes un peu plus attentifs à son comportement et nous réalisons que le fameux virage est incliné à l’envers 😦 Tu m’étonnes que ça tient pas la route ! Si on rend cette voiture, est-ce qu’on aura mieux ? Et finalement, pour aller sur les routes en mauvais état ne vaut-il pas mieux une voiture qui a un peu vécu ? Allez, re-demi-tour, on continue, on verra bien !

En haut du col, la neige n’est pas loin ; nous pique-niquons un peu en contrebas.

En redescendant de l’autre côté, les paysages changent : ça commence à être bien désertique !

On continue jusqu’à Aït Ben Haddou. D’un côté de la rivière se trouve la ville actuelle où nous trouvons une auberge pour la nuit. De l’autre côté, on peut visiter la cité ancienne. Il y a pas mal d’eau dans la rivière, donc il faut traverser à dos de mule ; les enfants sont ravis, nous moins : pauvres bêtes...

La balade est sympa et nous grimpons sur un promontoire pour de jolies vues !

Nous revenons passer la soirée dans notre petit hôtel, La Kasbah du Jardin. Nous avons une chambre "familiale" au sommet d’une tour. Le repas est excellent et la soirée se finit avec chants, percussions et guitare : les enfants sont aux anges !

26
avr

La matinée est consacrée à la visite du studio de cinéma Atlas à Ouarzazate : essentiellement en extérieur, nous reconnaissons les "lieux" de certains films... voyons l'envers des décors et écoutons les explications du guide au sujet de quelques "astuces" cinématographiques.

Nous visiterons Ouarzazate au retour et filons donc vers les contreforts sud de l'Atlas où des gorges s'enfoncent dans les montagnes. Les paysages se font montagneux, avec les sommets enneigés au loin.

Et nous arrivons aux Gorges du Dades, que nous remontons .

Au bout, il faut faire demi-tour et repasser par le sud pour rejoindre la gorge suivante : une piste existe, qui relie les deux gorges par le nord, mais elle est en piètre état. Nous longeons donc une nouvelle fois les montagnes par le sud et nous engageons dans les gorges du Todrha, que nous remontons sans nous arrêter : il y a trop de monde à notre goût, donc nous préférons aller jusqu'au "bout de la route" et nous arrêter au retour, plus tard. M. est étonné : 15 ans auparavant, le goudron s’arrêtait à la fin des gorges. Maintenant la route est goudronnée vers le nord. Nous poussons donc jusqu’à Tamtetoucht.

Nous aimons vraiment bien ce coin tranquille et nous y trouvons une unique auberge, où on nous confirme que qu'un nouvel axe nord-sud est en train d'être goudronné : les seuls touristes étaient ceux qui traversaient le Maroc en 4x4. Cela va désenclaver la ville.

Avant le repas du soir et la nuit à l'auberge, nous grimpons au jugé sur un promontoire, pour une petite balade de fin de journée sous une belle lumière !

Nuit à l’auberge Baddou à Tamtetoucht

27
avr

Ce matin, nous traversons tranquillement la gorge du Todhra vers le sud : il n’y a personne et c’est super beau à la lumière matinale. Peu avant la sortie, des femmes font la lessive dans la rivière, à l’ombre des palmiers d’une oasis.

Nous repartons vers l’est, traversant toujours des paysages montagneux mais désertiques, avec, dans les vallées, des cultures et des villages.

Après quelques courses et un pique-nique, nous reprenons la route : nous admirons toujours les montagnes en arrière plan et l'environnement se fait plus désertique.

Nous arrivons ainsi à Merzouga. Le village est assez désert et les hôtels proposés par le guide ne nous emballent pas… Un jeune à mobylette nous accoste pour nous proposer de venir dormir dans son hôtel au pied des dunes : nous hésitons, le suivons et cela s’avérera un bon choix. L’hôtel est visiblement tout neuf, excentré mais justement, ça nous paît bien car on peut partir à pied vers les dunes de sable doré de l’erg Chebbi.

Nous grimpons en haut d’une dune, les enfants jouent au sable, la vue est belle, quelques dromadaires passent (vu le lieu, ce n’est sûrement pas une vraie caravane mais c’est joli… et bien plus agréable que les 4X4 bruyants et polluants qui les suivront) .

La lumière décline, nous redescendons en courant et finissons la soirée tranquille à l’hôtel.

28
avr

Nous passons un début de matinée tranquille au pied des dunes.

Et nous reprenons la route pour une longue traversée du désert vers l’ouest. La route était encore une piste il n'y a pas si longtemps : il n'y a personne ! Nous adorons les paysages de ce Djebel Saghro, avec des montagnes magnifiquement plissées en arrière plan.

Nous arrivons dans l’après-midi à N’Kob, village constitué de Kasbahs bien restaurées. L’une d’elles, la Kasbah Baha-Baha, est un hôtel, modeste et superbe à la fois, éco-responsable, où nous poserons nos valises pour la soirée et la nuit. Des tours de la Kasbah, nous avons de belles vues sur le village que nous visitons.

L'hotel organise des expéditions sur le Djebel, à la découverte de curiosités géologiques et de fossiles très présents dans ces montagnes. C'est assez cher et peu adapté à l'âge de nos loulous... Tant pis, nous gardons cette idée pour une autre fois... La fin de journée se passera à la piscine (elle est glaciale, mais les enfants se baignent), à la bibliothèque et pour finir autour d’un délicieux couscous royal, plat du vendredi (cuisiné avec les légumes du jardin de l’hôtel).

La Kasbah Baha Baha

Excellente étape à N'Kob

29
avr

Avant d'aller prendre le petit déjeuner sous les tentes bédouines, nous admirons un beau lever de soleil depuis les terrasses de la Kasbah.

Nous reprenons la route vers Zagora. Nous nous baladons dans la palmeraie, typique de cette vallée du Drâa, où nous pique-niquons.

Après quelques courses au supermarché (essentiellement de l’eau), nous repartons vers le sud : la route se fait plus sommaire et les paysages sont superbes.

Nous arrivons à M’Hamid. Sur la place du village, nous trouvons l’agence "Bivouac sous les étoiles", avec laquelle nous avons réservé nos 3 prochaines nuits.

Nous sommes accueillis par Hassan, qui nous emmène dans une boutique du village pour acheter des chèches, indispensables dans le désert, surtout en cette saison : nous en aurons la confirmation dès le lendemain ! Clo essaie une tunique et j’achèterai aussi quelques bijoux artisanaux.

Nous nous éloignons ensuite de quelques kilomètres à peine du village pour notre première nuit dans un bivouac, aux portes du désert.

30
avr

La mise en route est un peu longue, mais c’est cela, le rythme du désert…

Nous partons enfin avec nos deux guides et trois dromadaires. Les enfants se font porter mais nous préférons marcher.

Vers midi, nous nous arrêtons près d’une oasis : nos guides cuisinent un repas de brochettes et salades… et nous annoncent une pause de 2 bonnes heures pour la sieste. Hummm… nous n’avons rien pris pour occuper les enfants qui n’ont pas sommeil. Il ne s’agit pas de s’éloigner du "campement" et en plus il fait très chaud… Nous jouerons au "pendu" en dessinant dans le sable !


Nous repartons, mais le vent de sable se lève, comme tous les après-midis en cette saison… Les chèches et lunettes sont indispensables !

En fin de journée, nous voyons nos guides se rapprocher d’une zone avec un peu de végétation (nous saurons le lendemain que c’est le lit d’une rivière à sec), et ramasser du bois mort. Les enfants descendent des dromadaires et font de même.

On installe le bivouac pour la nuit au pied d’un tamaris, les guides préparent le thé et le repas, s’occupent des dromadaires et nous passons une belle soirée ensemble, sous les étoiles.

La nuit tombée, nous nous glissons dans nos sacs de couchage pour une nuit à la belle étoile… Je m’endors et dans mon rêve, il plouvine… mais… ce n’est pas dans mon rêve ! Les enfants dorment toujours… M. se réveille comme moi. Soudain, ouahou, un bel éclair et derrière, badaboum, le tonnerre !

Tout le monde est réveillé. Nos guides veulent qu’on se mette à l’abri sous le tamaris. Nous déclinons ; Clo réagit : "ben quoi, ils savent pas au Maroc qu’on doit pas se mettre sous un arbre quand il y a de l’orage ?"

La pluie peine à nous mouiller, en revanche l’orage continue un moment, puis cesse.

1
mai

Au réveil, tout est calme et "lavé" par la pluie de la nuit. Enfin, n'exagérons rien : les impacts de gouttes dans le sable sont bien espacés !

Ce matin, nos guides sont fatigués et loquaces ! Ils ont très mal dormi, inquiétés par la pluie : cela fait 6 mois qu’il n’a pas plu ! Et nous étions dans le lit de la rivière, asséché depuis plusieurs années, mais ils redoutaient que l’orage soit plus virulent en amont et que la rivière nous emmène dans ses flots jusqu’à l’océan !

Nous reprenons notre marche dans le calme matinal.

En fin de matinée, nous nous arrêtons près d’une petite dune de sable et d’un tamaris qui nous permettra de prendre le repas à l’ombre.

Avant cela, nos guides déchargent les dromadaires et nous allons au puits : les bêtes peuvent boire et les humains se débarbouiller !

Après le repas, le temps de la "sieste", les enfants s’amusent comme des fous à sauter dans le sable !

Le vent se lève comme la veille et nous repartons jusqu’à une oasis alimentée par une source et bien abritée grâce aux arbres.

Là, un 4X4 vient nous récupérer pour nous emmener jusqu’au bivouac du soir, aux dunes de Chigaga.

Au pied des dunes, chaque "agence" a un bivouac "traditionnel" : murets en pisé couverts d’une tente bédouine. Certains sont tout de même moins rustiques que d'autres !

Avant le repas, le vent tombe : ouf ! Cela nous permet de grimper sur une dune pour admirer le coucher du soleil dans d'excellentes conditions.

2
mai

Nous mettons le réveil pour assister au lever du soleil. Vince n’arrive pas à se réveiller, seule Clo viendra avec nous pour l’admirer. Il fait assez froid…

Après le petit déj, nous repartons en 4X4 vers le village.

Là, nous sommes accueillis par Danièle, Française installée à M’Hamid et qui aide les jeunes à monter leur association / agence. Nous prenons le repas de midi avec elle et c’est l’occasion de parler du village : c’était une grande palmeraie et les villageois vivaient de la production des dattes, mais il est gagné par le désert. La reconversion vers le tourisme est en cours… Néanmoins, ici, on est loin de tout et les habitants manquent de beaucoup de choses. La fin de notre voyage étant prévue essentiellement en ville, nous lui laissons la quasi-intégralité de notre pharmacie. Voyageant avec des enfants, nous avions des médicaments adaptés aux petits qui seront bien utiles aux enfants du village !

Nous reprenons la route vers le nord dans l’après-midi : nous vouions dormir à Ouarzazate, mais c’est encore loin. Nous trouvons un hôtel pour la nuit à Agdz.

3
mai

Ce matin nous poursuivons notre route vers Ouarzazate : elle est très belle, face aux montagnes enneigées de l’Atlas, mais encore dans un environnement désertique, avec parfois une palmeraie.

Du coup, notre visite de Ouarzazate est plus courte que prévu : nous nous contenterons d’une petite balade dans la ville afin d’avoir le temps de visiter la belle Kasbah de Taourirt.

L’après-midi, nous reprenons la route vers le nord et repassons un col dans l'Atlas, vers des contrées plus verdoyantes !

Nous trouvons un hôtel à Azilal pour la nuit, au cœur d'une région encore montagneuse mais plus humide, histoire d'être à pied d’œuvre pour la visite du lendemain.

4
mai

Nous arrivons assez tôt sur le parking "touristique", situé en haut des cascades d’Ouzoud. Nous donnons quelques dirhams au "gardien du parking" qui veillera sur notre voiture pendant la journée et c’est parti pour une belle journée de rando / balade.

Nous délaissons le chemin "officiel" et descendons rive droite à travers une oliveraie un peu à l’écart des cascades.

Après avoir croisé quelques chèvres et leur berger, en bas d'une belle descente, nous nous approchons du lit de la rivière au milieu des lauriers roses, pour une première vue sur le torrent. Là, nous retrouvons les cheminements touristiques, les petits ponts et passerelles. Nous remontons le long des cascades.

En milieu d’après-midi, il est temps de rejoindre Marrakech pour la fin de notre séjour au Maroc : nous rejoignons la plaine et la route est un peu longue, parsemée de travaux, de véhicules en tous genres et moins jolie ou dépaysante que ce que nous avons vu jusqu'alors.

Nous rendons la voiture et en réservons une au loueur pour la journée du samedi, où nous prévoyons une excursion. Nous nous installons pour 5 nuits dans un hôtel avec piscine tout près de la Médina de Marrakech.

5
mai

Ce matin, il fait un temps radieux ! Nous prenons notre temps en allant à pied vers notre visite de la journée, initialement prévue en début de séjour, mais reportée à cause de la pluie. Nous retournerons souvent dans ce parc avec jeux pour les enfants, situé tout près de l’hôtel ! En 10 jours, la végétation s’est épanouie : c’est magnifique et très agréable pour cette fin de séjour !

Les jardins Majorelle sont fidèles à leur réputation, très fréquentés, mais superbes !

Sur le chemin du retour, nous longeons les remparts de la Medina avant une nouvelle halte dans le parc et une fin d'après-midi à la piscine de l'hôtel (brrr... elle est un peu froide, mais les enfants en profitent !)

En fin de journée, nous allons place Jemaa Elfna pour trouver à manger : avec ce beau temps, c’est bondé, animé ! rien à voir avec notre dernier passage sous la pluie !

Nous visons un resto simple et pas cher, recommandé par le guide : chez Chegrouni ! Apparemment, l’adresse est connue car il n’y a plus de table en terrasse. Nous mangerons donc à l’intérieur, mais les côtelettes d’agneau sont tellement délicieuses (et à un prix tellement abordable !) que nous savons immédiatement que nous reviendrons !

6
mai

Nous avons reloué une voiture pour une journée et assez tôt ce matin, nous prenons à nouveau la route pour Essaouira, jolie petite ville portuaire fortifiée à 200 km à l'ouest de Marrakech.

Nous entrons à l'intérieur des remparts et commençons par une balade dans la vieille ville fortifiée : la rue principale est animée et les déambulations dans les ruelles sont vraiment sympa !

Pour midi, nous nous éloignons un peu vers la plage où nous trouvons un resto en terrasse pour déguster d’excellents poissons. Après le repas, les enfants trempent les pieds dans l’océan et jouent avec les vagues : c'est top !

Ensuite, direction le port et son marché aux poissons couvert. On adore l'ambiance !

Après cette journée bien remplie, le retour à Marrakech est encore un peu long avec pas mal de monde sur la route. Nous arrivons tard : allez hop, au lit.

7
mai

Afin de visiter les quartiers un peu excentrés, avec des enfants, rien ne vaut un bus à étage ! Surtout avec ce beau temps.

La balade est sympa jusqu’à la Palmeraie de Marrakech : celle-ci est plutôt jolie, mais un peu artificielle et les trois dromadaires enfermés à côté de la reconstitution d’un camp bédouin en pleine ville nous chagrine un peu… tout comme l'arrosage intensif...

C’est dimanche : nous décidons d’aller pique-niquer dans l’oliveraie de la Menara. Nous nous baladons ensuite dans les jardins et le long de l’immense bassin. Le long d'une allée, un palmier est bien haut ! et bien droit ! En regardant bien, c'est un pylône qui porte des antennes ! 😀

Plus loin les jacarandas sont en fleurs : superbes !

Nous repartons vers la place Jemaa El Fna et son animation...

... et nous arrivons cette fois suffisamment tôt chez Chegrouni pour avoir une table en terrasse. Les côtelettes sont toujours aussi bonnes 😛 , le coucher de soleil magnifique 💗 et la Koutoubia bien éclairée dans la nuit !

8
mai

Ce matin, nous allons enfin visiter un incontournable de Marrakech : le fameux Palais de Bahia.

Celui-ci est absolument magnifique, intérieurs comme jardins et patios ! Pas étonnant que le Roi y donne ses réceptions ! Et finalement, heureusement qu'il était fermé au début de notre séjour, car sous le soleil quand même, c'est bien mieux mis en valeur !

Après cette belle visite, les enfants ont faim et veulent retourner chez Chegrouni : OK

Ensuite, balade dans les souks, achats de souvenirs, derniers jus d'orange sur la Place et fin d'aprem à la piscine...

Pour notre dernier soir, nous avons réservé un bon resto de plats traditionnels, tenu par des femmes : Al Fassia : absolument délicieux !

9
mai

Nous finissons les valises et c’est avec une pensée pour les copains qui ont repris l’école que nous nous dirigeons en nu-pieds et t-shirts, sous un bon 30° vers l’aéroport.

Royal Air Maroc nous ramène à Genève et une voisine nous ramène à la maison.

Les enfants auront la journée de mercredi pour revenir aux réalités et rattraper la journée d’école "perdue". Les vacances sont finies, mais ce voyage aura marqué nos loulous… et sera le début d’une longue série. 😉