La Province, les haies et moi
Juste avant de partir, j'ai découvert dans le bulletin communal que la Province du Brabant Wallon "offrait" une haie fleurie ou autre (minimum 10m), à planter dans son jardin. Wouaah, j'y fonce, j'envoie un mail à l'adresse renseignée avec l'argumentation de ma demande : zone inondable, construction de parking tout autour de mon jardin, importance de re-créer de la bio-diversité en centre-ville...
Et zut, ce n'est qu'arrivée en vacances que je reçois la réponse : il faut aller sur le site de la Province du Brabant Wallon, télécharger le document, le compléter et le faire parvenir pour le 30 juin... Facile ? Not at all : il faut le numéro de cadastre du terrain concerné, faire un plan à l'échelle (???!!! tout le monde est bien sûr géomètre/architecte), y indiquer le Nord et joindre des photos. Ce n'est pas comme si Google Earth existait, ou comme si la Province n'avait pas accès aux données cadastrales de ta maison/ton terrain... Serait-ce pour décourager les demandeurs ?
Après avoir eu envie de laisser tomber, je réfléchis : peut-être pourrais-je demander à Sabine d'imprimer le document ? C'est OK et je fonce : Eric va sur Google Earth pour mesurer ma façade et la longueur de mon terrain, je vais sur Myfin pour connaître mon numéro de cadastre, je rassemble mes très très anciennes connaissances de dessin "technique" pour réaliser le plan de mon jardin, après être passée par chez Action pour acheter un cahier quadrillé, une latte et une gomme... Le projet est bouclé le lundi 26 juin, ne reste plus qu'à l'envoyer, non sans y avoir joint une petite bafouille expliquant que je suis en vacances etc, etc... L'idéal serait de tout scanner évidemment, mais je n'ai pas osé demander à Sabine. Mon dossier partira donc par voie postale. Je demande à la poste de Coquelles s'il y a moyen de l'envoyer en courrier-express : "Oui" me dit la préposée de la poste super-sympa, "mais cela coûte 30 euro" ! Bon, cela partira par courrier normal et Inch Allah. Ma fille m'envoie les photos du jardin, et hop, jeudi j'envoie les photos par mail. Je croise les doigts, j'espère que mes efforts n'auront pas été vains.
Travaux d'aiguilles
- Ce n'est pas tout d'avoir 8 essuies de cuisine, encore faut-il que ceux-ci aient une lichette, entendez par là, pour ceux et celle qui ne le sauraient pas, un petit cordon qui permet d'attacher l'essuie à un crochet... indispensable au bon fonctionnement de l'essuie. Lors d'une de nos pérégrinations magasinières, j'achète donc le matériel nécessaire : du fil de coton blanc et un crochet. Étant coutumière d'idées non-abouties, ce petit matériel aurait pu reposer tranquillement au fond d'un placard de la caravane jusqu'au départ. Et bien non, je les ai faites mes petite lichettes, non sans mal car il y a un nombre considérable de décennies que je n'avais plus manié un crochet
- J'ai aussi, grâce à magnifique trousse de couture en kwouiir dénichée à Win Win Planet (Jauche, Belgique) il y a quelque temps déjà, recousu la tirette de mon porte-feuille et réparé un pull, dingue.
Le "sirop" de fleurs de sureau
Le long du chemins qui mène au camping, nous avons remarqué qu'il y avait plein de sureaux en fleurs... et pouf, me vient l'idée un peu tordue de réaliser d'en faire du sirop, j'ai regardé sur internet, c'est fastoche. J'entraîne Eric à la cueillette, petit hic : les arbustes sont plantés hauts sur les talus plein de ronces et d'orties ! Tous deux sommes partis en short et sandales pour Eric, en sandales et pantalons légers pour moi. Qu'importe, la récolte fut piquante mais bonne. J'ai donc fait un mix de toutes les recettes lues (40, 15, 7 hampes de fleurs/litre, 600 ou 300gr de sucre, de 0h, 24h à 15 jours de macération...) et j'ai fait à ma manière, en free style comme d'hab. Le résultat est un peu surprenant, ce n'est pas du tout sirupeux, il y a une petit pointe d'amertume dans le breuvage (j'ai sans doute laissé trop de tiges vertes), mais ce n'est pas mauvais. Boissons approuvée en tout cas par Eric.
Lors de la cueillette, Eric ne voulait pas, par respect de l'éco-système, que l'on dépouille trop les arbres de leurs fleurs. Sauf que, 2 jours plus tard, une machine infernale est venue tailler les hauteurs des talus !!! Y a plus de fleurs de sureau.