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Pour avoir travaillée (Fanny) et vécus (Les 2) au sein d’un Parc naturel régional, et reprendre le fameux slogan des PNR, « Une autre Vie s’invente ici … » traduit la volonté d’initier, de partager, d’expérimenter des actions innovantes en faveur d’un développement local et durable d’un territoire. Cette philosophie nous y adhérons totalement, seulement voilà, l’objectif de ce voyage, c’est aussi d’aller voir comment s’organise la vie ailleurs. L’envie de découvrir de nouvelles cultures, modes de vie, peut-être aussi de rencontrer des malades atteints de MICI dans des pays en voie de développement et ainsi comprendre comment ils vivent la maladie dans les conditions que sont les leurs. C’est aussi l’envie de voir des horizons dépaysants, se nourrir de paysages époustouflants, d’observer des espèces animales et végétales endémiques. Si l’occasion se présente, nous n’écartons pas la possibilité d’aider des associations à la préservation d’espèces menacées, en voie d’extinction, en utilisant par exemple nos compétences pour sensibiliser les locaux, participer à des actions de sauvegarde… ou de développement local.

Tout simplement explorer une autre partie du monde qui nous est encore inconnue.

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On le sait, les longs voyages à travers plusieurs pays sont souvent incompatibles avec le respect de l’environnement car les trajets se font en avion. Nous faisons le choix d’exclure les hôtels tout inclus qui sont pour la plupart gourmands en ressources comme l’eau, l’électricité, et proposent aussi des repas européens donc des produits qui ont été transportés en avion. Bref, ce mode de voyage ne nous correspond pas et n’est pas en accord avec nos convictions. Ainsi, nous avons décidés de partir à vélo pour traverser l’Europe et de rejoindre les autres continents en train, bus voir bateau pour la Nouvelle-Zélande si cela est possible. En effet, si le passage de frontières étaient impossibles par voies terrestres, nous nous résignerons à prendre un vol. Cependant, si devait être le cas, nous essayerons de compenser notre empreinte carbone d’une autre manière.

Nous voulons également minimiser la consommation d’équipements neufs, nous faisons le choix au maximum du réemploi. Après un diagnostic de nos anciens VTT (environ 15-20 ans d’âge), par le collège de Faucogney, spécialisé dans le cycle, il s’avère que nous pourrons utiliser l'un de nos deux VTT encore en bon état. L’autre vélo non apte a été remplacé par un vélo d'occasion lors d'une bourse à vélos.

Dans chaque pays, nous souhaitons consommer les produits locaux comme nous le faisons déjà ici en France pour soutenir la petite agriculture et les commerçants de proximité. Nous pourrons ainsi témoigner le fait de manger local dans d’autres pays avec des habitudes alimentaires différentes avec une MICI.

L’objectif sera de respecter les modes de vies locaux pour mieux les comprendre, s’intégrer le plus possible sans déranger. Globalement, nous souhaitons voyager avec une faible empreinte globale, carbone mais aussi humaine. Nous essayerons de faire un bilan carbone à la fin de notre voyage.

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Cet objectif rejoint celui du voyage responsable en privilégiant des modes de transport lent. En effet, à l’heure de notre société à grande vitesse de consommation où même le voyage devient un produit de consommation, nous souhaitons prendre le temps de voyager pour admirer les paysages et prendre le temps de comprendre le fonctionnement des gens, des cultures. Il ne s’agit pas de faire le plus de pays possible, où d’aller prendre une photo sur tel lieu touristique et de repartir sans s’intéresser à la population locale.

Dans notre vie quotidienne ici en France, nous ne prenons plus le temps de vivre. Nous sommes toujours entrain de courir à droite à gauche sans forcément profiter de l’instant présent. Autant pour le respect des populations locales que pour nous même, le voyage lent va nous permettre de reconsidérer nos modes de vies actuelles.

Pour pouvoir échanger au maximum avec les populations locales, nous allons essayer de dormir chez l’habitant et nous emmènerons avec nous un lexique minimum par pays pour savoir dire : bonjour, au revoir, merci et s’il vous plait et un guide de communication universelle pour communiquer sans limite sur la base d’images.

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L’un des objectifs qui est apparu naturellement dans nos esprits est de joindre l’utile à l’agréable. En effet, nous avons toujours essayé de nous rendre utile dans la vie associative (membre du conseil d’administration ou bénévoles de la Maison de la Nature des Vosges Saônoises, de l’Association du Plateau d’Esmoulières, de la Société de Musique Concordia à Eschau, de l’association François Aupetit France) en nous impliquant bénévolement dans l’organisation d’évènements locaux (concerts, marchés, randonnées), le ramassage de déchets, le balisage de sentiers, la sensibilisation au gaspillage alimentaire, etc.

Il est donc logique d’associer notre voyage à une ou plusieurs causes.

Le plus évident, suite au vécu médical de Jérôme, est de se rendre utiles auprès de personnes atteintes de Maladies Inflammatoires Chroniques des Intestins (MICI). Ainsi, nous avons sollicité un partenariat avec l’association AFA Crohn RCH France et d’autres associations de soutien au MICI en Europe. L’objectif de ces partenariats est de :

- communiquer sur les MICI,

- transmettre un témoignage d’espoir aux malades,

- récolter des informations utiles pour les malades et futurs voyageurs atteints de MICI, via une application de l'association AFA Crohn RCH, nous établirons un recensement des toilettes sur notre passage.Via ce blog, nous rédigerons des retours d'expériences de voyage avec une MICI, par des "CROHNiques" MICI dans la rubrique dédiée.

Nous sommes également à la recherche de missions humanitaires dans les domaines de la solidarité et/ou de l'environnement afin de nous rendre utile sur place en fonction des besoins (aides aux enfantes défavorisés, ramassage de déchets, participation à la préservation d’espaces et espèces naturels).

Plus d’informations dans la rubrique partenariat.

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Ce voyage sera également un défi sportif à vélo puis à pied avec des sacs à dos d’environ 10 à 15kg. Nos rythmes de vie « métro-boulot-dodo » (même s’il n’y a pas de métro, ni aucun transport au commun d’ailleurs à Esmoulières), ne laissez pas ou peu la place à une activité physique. Ainsi, après 2 ans d’inactivité ou presque, nous nous sommes remis au sport. De novembre 2018 à juin 2019, nous avons suivons un programme de remise en forme et d’entrainement à la salle de sport Lux Form à Luxueil- les-Bains pour pouvoir réaliser 50 à 100km par jour pendant 2 à 3 mois. (cf. partenariat)

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