De la France, à l'Italie en passant par la Suisse, pour rejoindre la Slovénie, enjamber la Croatie, retourner en Serbie et en Bulgarie, découvrir la Macédoine pour arriver en Grèce, 1ère grande étape!
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C'est par un Lundi gris et menaçant que nous avons tendu nos premiers pouces en bord de route....

C'était à Schwoben, dans les profondeurs du Sundgau (une contrée lointaine au Sud de l'Alsace), village idéalement situé le long de la "HochiStross", la route départementale 419 aussi appelée Route de Bâle puisque celle-ci conduit directement vers la Suisse. Et c'était surtout sans grande conviction générale (famille, amis, nous-même !) que nous démarrions cette Aventure. En effet, nos rares expériences de stop se sont toujours soldées par de longues heures d'attente ou tout simplement et plus souvent d'ailleurs ... par des échecs ! Mais c'était sans compter la mise en place d'une stratégie méticuleusement étudiée et inspirée par nos acolytes voyageurs en stop ... mais nous détaillerons tout cela dans la partie "Voyage en stop" dans l'article sur la mobilité douce. Patience ! De plus, les prévisions météo annonçaient de grosses averses et la couleur du ciel ne nous mettait pas plus en confiance pour rester secs.

Nous étions donc partis, K-way et sacs sur le dos, pour une attente interminable ... c'est alors qu'une grosse BMW s'arrête après 5 petites minutes ... Tellement incroyable que plusieurs émotions sont montées d'un coup entre fierté, excitation et joie ! C'est donc les yeux embués et les poils hérissés que nous montons à bord avec Nathalie. Cette marseillaise d'origine, habitant à Altkirch, a pris pour la première fois des auto-stoppeurs dans sa voiture, à ce qu'il parait nous avions "de bonnes têtes" ! La stratégie est payante !

Nathalie nous arrête à la frontière St-Louis-Bâle, l'endroit où nous avions prévu initialement de démarrer.

Munis de notre pancarte "Italia", le doute se réinstalle, est-ce le bon choix pour interpeller des suisses ? Et bien NON mais des italiens OUI ! Effectivement, Gianni s'arrête et nous annonce la bonne nouvelle ... il va jusqu'à l'Adriatique, à quelques kilomètres de Trieste ! Nous n'y croyons pas nous-mêmes !! Nous avons donc passé 6h avec ce père de 3 filles, habitant en Allemagne et travaillant comme tailleur. Ce n'est que très rarement qu'il prend des auto-stoppeurs... la chance nous sourit ! Grâce à lui, nous avons traversé toute la Suisse sans dépenser un seul Francs suisse !! Yes !

Gianni nous lâche un peu rapidement à la sortie de l'autoroute à environ 150 km de Trieste. Nous nous plaçons devant le péage mais cette entrée est peu fréquentée ... encore une fois a-t-on fait le bon choix ? et le stop est réputé difficile en Italie ... après 20 minutes d'attente, puis 30, nos espoirs s’essoufflent mais Cristiano nous rebooste en nous avançant de 20km, c'est toujours ça. L'après-midi est bien entamé, il nous faut trouver un véhicule avant la nuit, ce sera Mario, mais celui-ci ne peut nous conduire jusqu'à Trieste et nous dépose à la gare de Conegliano. Or, cette petite bourgade, dépourvu de "couchsurfers" (hébergeurs gracieux), est prisée pour son Prosecco (vin blanc pétillant) qui fait monter le prix des logements ... On ne peut pas avoir de chance à tous les coups. Nous sommes déjà heureux d'être arrivés jusque là. La nuit tombe nous décidons donc de prendre le train jusqu'à Trieste.

Crevée ! 
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Par sa situation géographique et son Histoire complexe, Trieste est au carrefour des influences latines, germaniques et slaves.

Hébergé chez Andrea, il nous explique avec passion et ferveur, le passé de sa ville d'adoption, celui-ci étant originaire de l'Italie du Sud (les Pouilles). Avec sa position commerciale stratégique, Trieste fut ballottée entre Empire Romain puis Autrichien, Nazi et Communiste pour devenir "Territoire libre" en 47, la ville est alors coupée en 2 (une partie Italienne, l'autre Yougoslave). Ce n'est qu'en 77 que Trieste est définitivement rattachée au territoire italien. Cette Histoire se ressent dans la diversité architecturale de la ville.

Les différentes facettes de Trieste 

Après une matinée de visite du centre, nous rejoignons Andrea, notre hôte, qui nous emmène voir le coucher du soleil au Château de Miramare construit par Maximilien de Habsbourg-Lorraine, frère du mec de Sissi (encore elle !). Le château est bordée par le Golfe de Trieste, dont une partie est classée en réserve naturelle.

Visite culturelle avec Andrea !  

Après cette belle journée ensoleillée, nous poursuivons la soirée chez Andrea qui nous cuisine un plat typique, les sardines gratinées au four ! Deux, trois imitations d'hommes politiques et une danse tyrolienne plus tard, il est temps de retrouver Morphée. Merci à Andrea, ce fut une drôle et belle rencontre ! 😉

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Après un départ tardif en bus pour sortir de la ville, nous attendons à quelques km de la frontière avec la Slovénie. Heureusement Carla vient nous délivrer de cet emplacement peu fréquenté par les Ljubljanais et nous fait entrer en terre slovène. Déposés à l'embranchement de l'autoroute entre Ljubljana et Koper, 90% des automobilistes vont à Koper :[ mais Marco nous sauve après 30 minutes et nous rapproche vers une sortie d'autoroute idéale avec sa voiture école ! Après 2 minutes, Tania nous conduit à la capitale.

Similaire à Bratislava, Ljubljana est une petite capitale avec moins de 300 000 habitants (quasiment Strasbourg) également surplombée par un château datant du moyen-âge. Cependant, Ljubljana nous a beaucoup plus surpris par ses trottoirs pavés et ses rues ordonnées (on se serait cru en Suisse !) et séduit par sa configuration, lovée entre les pics enneigés (très peu pour la saison) et le lit de la Ljublianica que l'on peut traverser par ses nombreux ponts, comme celui des dragons ou le triple pont, et ses bâtiments mélangeant style baroque et art nouveau. Une merveille, une "Cosy city" comme l'a défini Tania et une atmosphère où il fait bon vivre avec de grandes zones piétonnes.

Cette visite de la ville nous a ouvert l’appétit, nous dégustons le ragoût typique de veau avec langue et foie, un délice !

Ljubljana, suprenante 

Après 15 km, sacs sur le dos, il est temps de rejoindre Peter, notre hôte pour la nuit, autour d'un petit repas.

Avec Peter ! 
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Peter, notre hôte avocat libéral de Ljubljana, commence son travail à la fraiche. C'est donc vers 7h30, sous une gelée matinale, que nous démarrons notre journée de stop.

Après 25 minutes, Costa s'arrête et encore une très bonne nouvelle pour nous : il va directement à Zagreb, capitale de la Croatie. C'est donc à bord de son Taxi (oui, nous inaugurons le taxi-stop), une Mercedes de, tenez-vous bien, 600 000 km !! (si, si) que nous embarquons. Il nous offrira même un café et un Trof, le fameux beignet de carnaval.

Arrivés à la porte de la Croatie avant 10h, nous décidons de poursuivre le stop. La station service de l'autoroute est peu fréquentée, nous décidons d'accoster directement un camion immatriculé en Serbie. Stratégie encore une fois payante, Zoran, camionneur depuis 33 ans, nous accueille dans sa cabine. Il parle Allemand mais il parle très peu et fume beaucoup, le trajet fut très long .... malgré quelques tentatives, nous comprenons qu'il préfère se concentrer sur la route. Nous savons juste qu'il fait transiter des chaussures d'Allemagne en Serbie. Taiseux, il sera cependant adorable jusqu'à la fin du trajet, nous débarquant et nous reprenant à son bord avant et après chaque douane (Croate/Serbe), prenant ainsi le risque d'avoir 100 euros d'amende. Oui, il n'y a que 2 places dans un camion ...

Il nous dépose à Backa Palanka !! Quelle coïncidence ! Cette ville est située le long du Danube, sur l'EuroVélo 6 (EV6). Nous nous y sommes arrêtés il y a 7 mois exactement lors de notre 1er voyage à vélo ! Souvenirs, Souvenirs !

Ah la Serbie, un de nos pays préférés traversés en 2019.

Ce qui nous avait manqué : l'extrême gentillesse des serbes et leur légendaire impatience, le faible coût de la vie (une pinte de bière à moins de 2 euros) et les p'tits commerces de proximité partout !

Ce qui nous avait moins manqué : les décharges à ciel ouvert, les sachets plastiques à tout va et les espaces fumeurs dans les resto' et cafés !

Après une bonne nuit dans un petit hôtel bon marché, nous reprenons le stop vers le Sud du pays. Nous avons à peine le temps d'ériger notre pancarte qu'Ilija s'arrête et nous emmène jusqu'à une station service à 5 km à l'Ouest de Belgrade. C'est là, que nous attendrons plus d'une heure avant d'être sauvé par Srdjan qui va à Nis ...

stop facile en Serbie !  
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Nis, 3ème ville de Serbie, est "connue" pour être aussi la ville natale de l'empereur romain Constantin le Grand. Mirko, un couchsurfeur, nous y héberge pour la nuit. En l'attendant, nous dégustons une petite pâtisserie serbe, visitons le centre et la forteresse, vestige de la domination turque au 18ème, construite sur les anciennes fortifications romaines.

1ère après-midi à Nis 

Après quelques heures passées avec Mirko au coin du feu et autour d'un dîner à base de Ajvar, une sorte de tapenade à base de poivrons rouge et paprika, spécialité serbe, il nous propose de passer le lendemain avec lui pour nous faire découvrir les bons plans de la ville et nous héberger une autre nuit, nous acceptons.

Vers 10h, nous nous dirigeons vers le Centre de Nis, pour rejoindre le marché journalier à côté de la forteresse, nous dégustons un énorme pain burger tartiné de crème entourant une cuisse de poulet garni de fromage avec un peu de salade, le Batak Pileci ! Too fat !

Pour digérer tout cela, nous nous baladons au coeur du marché, faisons quelques achats (d'Ajvar, de pruneaux serbes) puis visitons le musée militaire, la poste de style soviétique et la fameuse tour aux cranes "Cele kula". Ce monument est composé de cranes de soldats serbes morts au combat lors du soulèvement contre les turcs (3000 à l'origine, 58 subsistent aujourd'hui).

Après ces visites culturelles, une pause s'impose aux thermes de Niska Bagna, où la source d'eau chaude à 40°C alimente la piscine. (l'entrée est de 200 Dinar serbe/pers. soit moins de 2 euros.) Ce fut une agréable journée surtout en marchant 13 km sans les sacs ! Merci à Mirko ! Le soir, autour d'une salade méditerranéenne, il nous propose de rester encore une nuit ... Cool !

Marché, Poste, Musées et Thermes de Nis

Le lendemain après une matinée de "travail" (Jérôme aide Mirko à faire du bois de chauffage, Fanny fait le ménage à l'intérieur) nous allons en ville direction l'ancien camp de concentration de Nis. Ce fut le 1er camp de concentration nazi installé en Yougoslavie en 1941 et le mieux conservé aujourd'hui. Plusieurs catégories de personnes étaient internées : des opposants politiques et des juifs. 30 000 prisonniers sont passés par ce camp et 10 000 furent exécutés. Une grande évasion eut lieu le 12 février 1942. Un froid de canard régnait dans le bâtiment mais les conditions de détention décrites dans le musée donnaient plus froid dans le dos que les conditions climatiques.

Le camp de concentration de Nis.  

Après une bonne Chorba serbe concoctée par notre ami Mirko et une bonne nuit, nous reprenons la route Direction Sofia, capitale de la Bulgarie.

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Après avoir pris un bus pour sortir de la ville de Nis, nous avons rejoint à pied la station essence sur l'autoroute entre Nis et Sofia, sur les "bons" conseils de notre ami Mirko, pour trouver un conducteur et rejoindre la capitale de la Bulgarie, Sofia. Seulement, la station essence est déserte et l'autoroute très peu fréquentée. Nous décidons de pointer notre panneau directement au bord de l'autoroute (derrière la rambarde de sécurité bien sur !) pour mettre toutes les chances de notre côté. Stratégie payante, au bout de 5 minutes, un camion s'arrête ! Il s'agit de Sevket, un conducteur turc qui va jusqu'à Istanbul. Ce fut une belle expérience, même s'il ne parlait pas anglais il nous a offert le thé et était super sympa ! Par contre, la traversée de la frontière fut laborieuse (ne jamais prendre un camion à proximité des frontières !!). Nous avons attendu 2 heures pour finalement "abandonner" notre cher camionneur au profit d'un Duster, avec Istva, un géologue, Hongro-roumain.

Auto-stop vers Nis.  

Arrivés à Sofia, nous passons la nuit dans une auberge de jeunesse pour 6€/pers. Au réfectoire de l'auberge, nous rencontrons plusieurs personnes sympas dont Angelo, un vénézuélien qui connait notre ami Hugo, Strasbourgeois ayant vécu au Venezuela (que le monde est petit !) mais aussi Anouk, une jeune française de Lille, Veronika, l'indonésienne, Vanessa, la colombienne et Nathanaël, un énergumène de Israël. Un joli melting-pot international ! Nous passons la soirée et journée avec ce beau petit monde dans la capitale. A 11h, direction le palais de justice, pour un "free tour", comme son nom l'indique c'est un tour de la ville gratuit ! Nous marchons deux heures à découvrir les monuments (La cathédrale, les anciens bains municipaux, etc.) et les anecdotes de la ville. Par exemple, savez-vous que les hongrois sont toujours en retard parce que le roi de l'époque Boris III fut épargné d'une attaque terroriste car il était lui même en retard ! Autres infos sympas, les hongrois s'offrent des bracelets rouge et blanc à partir du 1er mars pour fêter l'arrivée du printemps, et se souhaiter une bonne santé pour le reste de l'année. Ces bracelets sont ensuite accrocher aux arbres lorsqu'ils voient une cigogne ! A 14h, nous poursuivons la visite sous un autre angle avec un "food" tour cette fois ci, pour déguster les spécialités bulgares, parmi elles : le fromage et yaourt fermenté : la bulgarie est LE pays du yaourt, le Banitsa, pâte feuilletée fourrée de fromage, Lioutenitsa, la tapenade à base de poivrons rouges (le Ajvar serbe quoi !).

Finalement, nous avons marché 16 km et découverts pleins de choses !

Free tour and Food Tour !  

Nous finissons la soirée avec nos amis aubergistes avant de partir vers une nouvelle étape, Skopje, la capitale de la macédoine !

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Réveil à 8h, pour un ptit déj à l'auberge de jeunesse, le temps de dire salut à tous nos amis de la veille et nous sommes partis sur les chapeaux de roues, en bus, pour traverser toute la ville de Sofia afin de rejoindre la sortie du côté de Skopje, capitale de la Macédoine du Nord. Ça y est nous nous dirigeons vers l'inconnu puisque, contrairement aux pays précédents, nous ne nous sommes jamais rendus en Macédoine ! Après 5 minutes de stop, 2 frangins "spéléologues-secouristes" nous embarquent 20 km plus loin, nous sommes obligés de faire du stop au bord de l'autoroute pour nous sortir du no man's land dans lequel ils étaient heureux et confiants de nous y déposer. Heureusement, après 2 minutes, Palmen, un bulgare, expatrié aux Etats-Unis, nous prend pour 20 km de plus. A peine sortis du véhicule, nous n'avons pas le temps de brandir notre pancarte que Dimitri s'arrête pour nous conduire 30 km plus loin, soit à 20 km de la frontière à un très bon emplacement. Il fait au moins 15°C, nous sommes en T-Shirt sous un magnifique ciel bleu entouré de superbes montagnes. Cependant, à l'heure du déjeuner, peu de voitures passent et les rares ne s'arrêtent pas. Plusieurs véhicules immatriculées en Macédoine sont déjà à 4 dans l'habitacle ! Cependant, après 20 minutes, une voiture passant devant nous fait carrément demi-tour pour nous récupérer, il s'agit de Bogdan et Christian, deux roumains à bord d'un 4x4 orné d'une antenne relais. Super sympas, ils nous disent simplement qu'ils sont travailleurs sociaux ... mais on dirait qu'ils nous cachent des choses ... ça ne colle pas ... nous apprendrons à la fin du trajet avec eux soit 5 km avant Skopje, qu'ils sont agents de l'OTAN dans les Forces du Kosovo (KFOR), rien que ça !! Puis, Nichola, un trader macédonien aimant faire du ski en France nous conduit enfin à destination.

Quelques uns de nos heureux conducteurs  !

Nous attendons notre hôte pour deux nuits dans un café, Jovana, une ptite jeune atypique de 21 ans qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle nous fera une visite à la tombée de la nuit au cœur de la vieille ville appelée Bazar, où on y trouve des petits shop de souvenirs, puis le long du ruisseau bordé de bâtiments et ponts très récents (2013), très imposants, et très illuminés comme la place Alexandre le Grand où des écrans géants et "méga-mall" côtoient les statues ... Skopje c'est un peu le "Dubaï des Balkans !" : Bling, bling, too much ... Le pays a voulu montrer au monde qu'il était indépendant, en plein essor et prospère ... mais d'après notre hôte, c'est loin d'être la réalité lorsque l'on quitte la capitale. Par ailleurs, nous avons observé beaucoup plus de mendicités qu'auparavant. Après quelques courses, nous grignotons du Ajvar macédoniens (la tapenade de poivrons que l'on retrouve en Serbie et Bulgarie) pour appréhender le lendemain notre 1ère randonnée ! ENFIN !! marre de la ville !

La "grandeur" de Skopje 

Prêt à 9h, le 1er Bus vers Matka Canyon n'arrive qu'à 10.30, le temps de prendre un café et de rencontrer Yusuf, un turc qui va au même endroit. Dans le bus, 1 heure de trajet, nous sympathisons, échangeons nos coordonnées, il nous invite en Turquie ... affaire à suivre au mois d'avril ...

Arrivés au Canyon, nous admirons la vue : une rivière couleur bleue-vert encerclée de roches calcaires : magnifique. Nous marchons le long du canyon environ sur 6 km et croisons une belle et grosse salamandre ! Puis nous sommes arrêtés par une barrière de sécurité. En effet, nous sommes en basse saison et donc, à peu près seuls, loin de l'affluence touristique de l'été, mais la météo n'est pas non plus au beau fixe, nous avons de la pluie pour la 1ère fois depuis le début de l'aventure et les températures ont chuté par rapport à hier. Une barrière a été installée pour prévenir de la dangerosité du sentier en période pluvieuse, nous risquons de glisser dans le vide puisqu'il n'y a plus de main courante. Après l'avoir franchi, nous avançons de quelques mètres, un guide sur l'autre rive nous demande d'être très attentifs et nous donne son numéro en cas d'urgence (pas très rassurant), puis il commence à "neigeoter". Nous décidons d'être prudent et de rebrousser chemin pour rejoindre un autre sentier de quelques km.

Matka caynon et rando vers St Nikola

Après 15 km et un petit casse-croûte, nous quittons le site en bus vers 16H30, arrivés en ville à 17 h, nous en profitons pour aller voir la forteresse. Ce fut le 1er lieu habité de Skopje, 3500 ans avant JC. Ça change des grands boulevards aux gigantesques statues et bâtiments bling-bling !

La forteresse de Skopje 

Avec 20 km au compteur, nous rentrons lessivé de cette journée, après quelques échanges avec Jovana, il est temps de se coucher pour être prêts à atteindre notre objectif de départ : Rejoindre la Grèce en stop avant le mois de mars !

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Vous vous demandez surement pourquoi nous avons parcouru grosso-merdo 2000 km dont 140 en train, 50 en bus et le reste en stop grâce à 18 conducteurs en 7 étapes dans 8 pays et en seulement 11 jours alors que nous prônons le "Slow travel" ??

Tout d'abord, nous avions un objectif précis : Arriver en Grèce en stop avant le mois de mars pour différentes raisons et notamment profiter des températures clémentes dans le pays en cette saison hivernale et surtout honorer nos missions de volontariat dans deux endroits (Corfou et Patras) prévues pour début et mi-mars.

Ensuite, nous souhaitions, pour raison budgétaire, éviter les pays "chers" comme la Suisse et l'Italie.

Puis, nous ne pensions pas que le stop allait si bien marcher, donc nous avons saisi les opportunités de faire de longues distances quand cela était proposé. Nous avons donc franchi la Croatie sans nous arrêter ou presque mais tous deux nous y sommes déjà allés plusieurs fois. Pour la Slovénie, cela reste proche de la France et facile d'accès, nous y retournerons pour explorer davantage le pays, c'est sur !

Voilà un point qui méritait éclaircissements suite à vos questionnements.

A bientôt pour l'aventure hellénique !!

L
Les Deux Crapahuteurs

Bien joué les zamis!

Bonne continuation à vous ! Cheers!

😁Quel plaisir de lire vos aventures ! Vous donnez vraiment envie de partir à la découverte du monde 😋! Profitez et prenez soin de vous Big bisous Mathilde

Magnifique parcours, bravo mes très chers enfants.

Vivre ses rêves et non rêver de les vivre! Car la vie passe et après c’est trop tard!!!

Donc poursuivez ainsi à la découverte du monde même que vous me manqué (un peu...). Bravo

Grosses bises je vous aime 💖

O
Ortlieb Nicole

C’est une belle histoire je vous souhaite encore beaucoup de chance profiter bien bon voyage encore bisous

Merci de nous faire partager cette aventure et de voir que tout se passe bien pour vous gros bisous

Bravo à tous les deux et merci de nous faire réver !

Vraiment captivant

On ne se lassent jamais de vous lireet Gilou fait de très belles photos 😜

Bonne continuation et prudence

A+

C’était avec impatience que j’attendais la suite de vos aventures, toujours aussi passionnantes et belles. C’est au réveil que je découvre votre article et bien sûr il embellit ma journée, suis tellement fière de vous mes enfants. Continuez à nous faire rêver et restez prudents. Je vous aime 🥰 bisous

S
Schweitzer Chantal

Quelle aventure, votre description très détaillée nous fait voyager avec vous . Je vois que vous êtes en bonne santé et j'en suis ravie , vivez votre rêve à fond, vous faites des envieux ( trop âgée, LOL) .En attendant la suite, pleins de bisous je vous envoie.

Je suis ravie de vous lire, c’est magnifique votre parcours !Bon courage pour la suite et impatiente de découvrir vos nouvelles aventures !

Salut vous !

Toujours aussi dépaysant et remarquable que de suivre vos aventures ! Merci pour ces chouettes nouvelles...

Prenez soin de vous et bon vent ! (qui ne manque pas ici 😉)

Coucou les amoureux d'aventures ... Quel plaisir de vous lire !!! J attends la suite de l'aventura avec impatience. On vient de fêter les 10 ans de l'association, 10 ans d'aventures humanitaires et ça continue .. Pour moi et ceux qui m'accompagnent, ce sera le Bénin bientôt mais d abord une escapade en Hollande ..

Vraiment on parle souvent de vous chez nous et vous nous manquez . Bises à vous 2 et revenez vite nous raconter la suite !

OH!LA/LA/..Quel parcours, je reste sans voix...Comme je vous envie et vous encourage à prendre soin de vous. Formidable ces possibilités qu'offrent les réseaux sociaux:.L'amitié, l'entraide la convivialité e t j'en passe .Que du BIEN.!!A plus et très très grosses bises .

M
Marie-Claude

Coucou les aventuriers 😀 Quel magnifique boucle en stop 😍 Vous vous faites rêver ! Que de belles rencontres, de découvertes magnifiques. Ça fait plaisir de vous voir en forme et comme d’hab. avec vos beaux sourires 😀 profitez en, régalez vous, et remplissez vous de toutes vos riches rencontres et découvertes. Et n’oubliez pas de prendre bien soin de vous ! Bon vent les zamis et au plaisir de vous lire car il faut le dire, c’est un plaisir. Tout (enfin presque 😂) est magnifiquement bien écrit et bien expliqué ! Bravo la ou le rédacteur 😏 Gros bisous. MC

Coucou !Derrière le cabinet se cache Irina,mais je ne me cache pas.Bises à vous 2.A bientôt !

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